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Industrialisation

processus de fabrication de produits manufacturés ou de


changement vers une économie industrielle

L'industrialisation est le processus de fabrication de produits


manufacturés s'effectuant soit dans une chaîne de fabrication,
soit dans une chaîne de production, à l'aide de techniques
permettant une forte productivité du travail et qui regroupe les
travailleurs dans des infrastructures constantes avec des horaires
fixes et une réglementation stricte. Ce terme s'emploie également
pour une organisation qui passe du prototype à la production de
masse.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources


(novembre 2016).

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Cet article traite de l'industrialisation à l'échelle d'un territoire


(département, région, pays, etc.) ; pour l'industrialisation à l'échelle
d'une entreprise, voir l'article service industrialisation, lequel est
chargé de mettre en œuvre les actions nécessaires pour
permettre la fabrication en série des prototypes créés par le
bureau d'études ou le service de recherche et développement
(R&D).

L'industrialisation est un processus qui renverse les techniques de


production : le système artisanal, manuel, de production, dans des
lieux dispersés, est remplacé par une production recourant de plus
en plus à une énergie provenant de machines, production en
grandes séries, centralisée, utilisant des normes ou standards afin
d'obtenir des produits d'une qualité homogène. Le passage d'un
travail domestique à un travail de plus en plus spécialisé change
radicalement les modes de vies. Elle ne touche pourtant pas tous
les pays et son propre développement diffère dans les régions
touchées.

Révolution industrielle et industrialisation


Article détaillé : Révolution industrielle.

Le terme de révolution industrielle est attribué à la Grande-


Bretagne (le [Royaume-Uni] à partir de 1801), où le processus de
transformation des sociétés a été brutal [réf. nécessaire]. Ne peuvent
donc être intégrés dans cette « révolution » les autres pays en
cours d'industrialisation, étant donné que leurs premières phases
furent longues et continues. Dans ce cas, on parle alors
d'industrialisation.

Industrialisation et croissance

Un processus lent et continu

Machine à vapeur, destinée par


exemple à motoriser des batteurs lors
des moissons.

L'industrialisation commence en Grande-Bretagne dans les


décennies 1770-1780, avec le recours aux machines à vapeur,
alimentées par la houille, qui pallie l'insuffisante production de
charbon de bois. Elle se propage dans l'Europe de l'Ouest à partir
de 1820 et accélère grâce au boom ferroviaire des années 1840.
Ce processus est aussi lié à la Révolution agricole du xviiie siècle.

La France y entre selon les mêmes modalités en 1820-1830 avec


la généralisation des métiers à tisser et la construction des
premières voies de chemin de fer sous Louis-Philippe. Le
développement des manufactures au début du xviiie siècle
constitue la véritable première révolution industrielle en France,
avec toutes les caractéristiques du capitalisme français.

Puis vers 1870, arrivent l'Allemagne, le Canada, les États-Unis qui


concurrencent la France et le Royaume-Uni. Dès 1890, on assiste
à l'essor de la Russie et du Japon.

Devant cette lente diffusion et également sa pérennité, des


historiens préfèrent aujourd'hui le terme d'âge industriel à celui de
révolution.

L'industrialisation fut aussi contestée par certains acteurs


politiques. Ainsi, le journal Le Figaro, dans son éditorial du 7
octobre 1931, affirme : « Quant à nous, félicitons-nous de notre
économie timide et prospère, en face de l’économie
présomptueuse et décadente des races anglo-saxonnes… Il faut
dénoncer ces formidables concentrations d’industries, cet
excessif effort du machinisme, cette rationalisation poussant la
production à outrance, cette civilisation du capitalisme dégénéré,
acoquinée au communisme marxiste et à l’anticivilisation »[1].
Accélération de la croissance et lents progrès du niveau de
vie

Hall d'exposition de l'exposition


universelle de Paris en 1900.

Cette situation est due à deux avancées industrielles :

une première avancée est fondée sur une source d'énergie


hégémonique, le charbon, ainsi qu'un matériau de base, le fer, et
un moteur universel, la machine à vapeur, ce triptyque étant mis
au service essentiellement du domaine du textile, puis du
chemin de fer (années 1830). Le chemin de fer constitue à lui
seul une avancée majeure puisque ce secteur-clé va permettre
une redéfinition de l'organisation du territoire : il va alimenter le
processus d'industrialisation tout au long du xixe siècle en
permettant un élargissement des marchés, en exposant les
industries régionales à une concurrence nationale incitative, et
en stimulant la dynamique de l'innovation (dans la création de
voies, de gares, de ponts, de la signalisation, etc.) ;
une seconde avancée considérable se caractérise par
l'apparition progressive de nouvelles sources d'énergie
(l'électricité et le pétrole), de nouveaux matériaux dérivés du fer
(aciers spéciaux, aluminium) alors que de nouvelles industries
émergent (industrie lourde, chimie) dans les années 1870, et
qu'apparaîtra l'automobile dans les années 1890. Ce n'est que
progressivement que les avancées de l'industrie se font
ressentir sur le niveau de vie de la majorité. Cependant, entre
1850 et 1914, le salaire annuel des ouvriers aura doublé.

Ces avancées ont des conséquences sur la vie quotidienne


(transports, électricité), et les expositions universelles sont les
vitrines des avancées technologiques et industrielles de chaque
pays (c'est le cas pour la tour Eiffel à l'exposition de 1889 à Paris).
La fabrication de produits nouveaux nécessite une réorganisation
des entreprises.

L'industrialisation ne détermine pas toujours la croissance

Les pays à revenu par tête relativement faible (où 70 % des


habitants de la planète partagent seulement 20 % du revenu
mondial entre eux) croient beaucoup aux vertus de
l'industrialisation[2]. Depuis le début des années 1950, des pays
comme l'Inde, l'Algérie, la Yougoslavie ou le Brésil ont adopté des
stratégies d'industrialisation dans le cadre de leurs politiques
structurelles (de long terme). Cependant, ces "industries
naissantes" n'ont pas généralement réussi. En effet,
l'industrialisation n'est pas, historiquement, la cause de la
croissance. C'est cette dernière qui détermine le développement
industriel, et non l'inverse.
Aussi bien la France (dont les Physiocrates considèrent que
toutes les activités sont stériles à l'exception de l'agriculture qui
seule produit des richesses), les Pays-Bas, la Grande-Bretagne
que les États-Unis, avant de développer l'industrie, se sont
spécialisés dans des productions agricoles ou des activités de
transformation de produits agricoles (comme le textile, le vin ou le
verre).

Un pays comme l'Algérie indépendante (ou la Roumanie de


Nicolae Ceausescu qui a complètement sacrifié son agriculture au
profit de l'industrie lourde) aurait, très largement, amélioré le solde
de sa balance des paiements, réduit sa dépendance alimentaire,
en évitant d'importer de la nourriture de l'extérieur pour mieux
satisfaire les besoins alimentaires de ses habitants, augmenté
son PIB et amélioré le salaire réel de ses travailleurs agricoles s'il
avait formé des conseillers agricoles et des vétérinaires, endigué
des vallées, construit des barrages (en réduisant, par la même
occasion, sa dépendance énergétique) et adopté un système
économisant de l'eau douce (comme l'installation d'une technique
d'irrigation de goutte à goutte) au lieu d'adopter une stratégie dite
d'"industrie industrialisante" qui a voué à l'échec total.

Mais dans les pays pauvres, le progrès technique a, semble-t-il,


brouillé ce schéma historique : les fertilisants agricoles (tels que
les engrais et les insecticides) et la mécanisation de l'agriculture
ont augmenté vigoureusement la productivité de l'ouvrier agricole
et ont rendu libre la plupart des ouvriers agricoles qui peuvent
aller travailler dans les villes sans que la productivité agricole ne
baisse sensiblement[2].

Constitutions des entreprises et naissance de


l'organisation du travail

L'entreprise accroît son capital et s'agrandit

Les entreprises cherchent des investisseurs, les sociétés par


actions se développent progressivement à partir des années 1860
et sont vendues en bourse : c'est l'expansion du capitalisme.

C'est un système économique reposant sur la propriété privée des


moyens de production (usines, machines) et dont la détention du
capital est source de revenus. Il y a concentration :

horizontale : on se spécialise sur une activité principale (toutes


les entreprises fabriquant le même produit se regroupent) ;
verticale : on regroupe des entreprises le long d'une chaîne de
production (concentration en un seul groupe de l'entreprise
d'extraction des matières premières aux distributeurs, en
passant par les unités de transformation et les infrastructures
de transport).

Selon le pays, ces concentrations prennent des formes


différentes :
le cartel : ce sont des entreprises qui fabriquent le même
produit, et qui s'entendent sur les prix et la quantité produite. Le
cartel se développe particulièrement en Allemagne et est connu
sous le nom de konzern ;
le trust : par la concentration, s'assure une position dominante
sur un secteur de l'économie. C'est aux États-Unis que vont
naître les plus grands trusts, comme l'atteste l'illustre exemple
de la Standard Oil fondée par John Davison Rockefeller dans les
années 1870, et qui assurera un temps une mainmise sur le
marché mondial du pétrole. Contrairement à l'État allemand,
l'État américain, au nom de la libre-concurrence, cherchera à
limiter l'émergence de ces grands groupes monopolistiques,
avec des mesures antitrust comme le Clayton Act (1914) ou la
Loi Sherman (1890), mais sans réel succès ;
le zaibatsu est une forme de concentration pyramidale
japonaise où de nombreuses entreprises sont liées à une
banque qui les finance. Après l'occupation du Japon par les
Américains en 1945, et leur interdiction à la suite de
l'application des lois anti-trusts américaines, ils ont été
remplacés par les keiretsus.

L'entreprise se réorganise

C'est l'organisation scientifique du travail. Tout d'abord le


taylorisme : il vise à améliorer la productivité de la main-d'œuvre
avec des méthodes de travail, en séparant les tâches de
conception et de fabrication. Les tâches sont découpées, c'est le
travail à la chaîne; plus de surveillance, moins de flâneries. C'est
aussi le début du stress.

Le taylorisme est amélioré notamment par le fordisme : l'ouvrier


ne se déplace plus jusqu'à la pièce, c'est la pièce qui se déplace
jusqu'à l'ouvrier, c'est l'essor de la mécanisation, de la
standardisation et de la parcellisation du travail : économies
d'échelle. Cela permet un emploi massif d'ouvriers. [Henry Ford]
veut faire un modèle unique, la Ford T, de ce fait elle est moins
coûteuse. C'est l'entrée dans la société de consommation et
l'essor des usines, mais le travail à l'atelier et au domicile existe
toujours. Henry Ford applique le taylorisme mais pas seulement, il
applique également sa politique de hauts salaires dans l'idée
qu'un ouvrier est un client potentiel.

Révolution commerciale

Il existe deux échelles :

l'internationale, avec l'essor des échanges maritimes,


ferroviaires, la concurrence et le libre échange ;
la nationale, se développent les magasins à succursales
multiples : ils sont gigantesques, il y a beaucoup de personnel,
des vitrines, les prix sont affichés, cela se fait dans un cadre
luxueux. C'est le début de la publicité au cinéma, cela nécessite
plus de trésorerie, plus de finances, il y a un développement des
banques. Grâce à l'épargne des particuliers, les entreprises sont
mieux financées, cela favorise l'industrialisation.

Crises et dépressions
Des crises et des dépressions jalonnent l'industrialisation du
monde. La crise est une rupture forte de la conjoncture
économique, qui marque la fin d'une période d'expansion. La
dépression est une baisse générale des prix et de la production.

La crise la plus relatée de la révolution industrielle est sans doute


celle qui s'est étendue de 1873 à 1896 : on l'appelle la Longue
Dépression. Cette dernière marquant le passage difficile vers une
deuxième Révolution industrielle (fondée sur l'industrie lourde, la
chimie, puis l'électricité et l'automobile) ne doit pas être
confondue avec la Grande Dépression des années 1930, qui est la
célèbre crise de 1929. La crise de 1873 est due à la rareté de l'or
(bourse de Vienne).

Nikolaï Kondratiev met en évidence l'existence de cycles


économiques auxquels son nom demeure attaché : les cycles
Kondratiev.

Crise de 1929

Article détaillé : Krach de 1929.


La crise de 1929 a constitué un véritable cataclysme pour
l'économie libérale en raison de son ampleur et de sa durée
exceptionnelle, méconnues au xixe siècle. Contrairement aux
crises antérieures, considérées comme des « crises de
croissance » alternant avec des phases de prospérité réelle, elle
s'est greffée sur une stagnation qui durait depuis 1921. Elle a
placé le régime capitaliste devant des difficultés telles qu'il n'a pu
survivre qu'en se réformant profondément. On peut y voir une
rupture essentielle avec un ordre économique et social séculaire
dont les deux piliers se sont effondrés brutalement : liberté
commerciale et domination de l'or dans le cadre du système
monétaire international de l'étalon-or.

Pourtant, dix ans après une guerre qui semblait avoir condamné le
monde à un appauvrissement général, l'optimisme l'emportait
dans un monde qui se reprenait à rêver d'économie sans crise,
comme l'atteste l'euphorie des années 1920, « les Années folles ».

Cependant, certains rouages du mécanisme économique se sont


enroués pendant la période, ce qui a fini par mener le monde
entier à la crise :

les migrations internationales, facteur d'équilibrage, sont de


plus en plus freinées par les pays neufs (Russie et Turquie, Chili
et Argentine, Australie et Nouvelle-Zélande) et les États-Unis
(lois sur les quotas de 1921 et 1924) ;
le commerce international rencontre des obstacles : tentations
protectionnistes, nationalisme économique, mutation
structurelle de la DIT, Division Internationale du Travail (l'Europe
n'est plus la seule usine du monde) ;
le fonctionnement du crédit international devient moins facile
car New York, nouveau créancier de poids, n'a pas les traditions
de Londres ou de Paris et s'oriente plus vers son marché
intérieur; en outre, les mouvements de capitaux deviennent plus
spéculatifs (voir spéculation), donc perturbateurs (prégnance
des placements à court terme) ;
un mouvement inquiétant caractérise le rapport entre les prix
agricoles qui baissent et les prix industriels qui augmentent
(« crise des ciseaux ») ;
une multiplication des cartels dans l'industrie, signe d'une
tendance à la surproduction ;
un marché du travail « encombré » en pleine « prospérité », ce
qui provoque une dénonciation du chômage technologique dû à
des progrès techniques trop rapides.

La foule devant le New York Stock


Exchange après le krach.
Mais la première manifestation réellement probante de la crise
n'intervint qu'en octobre 1929 à la suite du krach boursier de Wall
Street, avec l'effondrement des cours des actions en bourse (le
jeudi noir), qui met fin a un boom spéculatif : le Dow Jones était
passé de l'indice 100 en 1926 à 216 en 1929.

les États-Unis qui avaient beaucoup de fonds dans les banques


européenne (surtout autrichienne) adoptent des mesures
protectionnistes et rapatrient leur fonds. Ce rapatriement
provoque une crise bancaire en Europe. Celle-ci va provoquer
une crise économique et sociale. Le pouvoir d'achat des
Européens chute, ils consomment moins et n'importent plus
(Brésil-café…).

Dès les premiers signes de fléchissement boursier, les banques


ont restreint leurs crédits et découverts afin de faire face aux
difficultés (risque de retraits massifs des dépôts, pertes d'argent).
La portée de cette restriction est capitale pour l'économie réelle
qui était soutenue par le crédit, et ce d'autant plus que les
entreprises avaient engagé leur trésorerie dans la spéculation.

L'ampleur et la profondeur de la crise sont sans pareil, puisque la


crise est universelle, et cela se manifeste à travers trois formes :

aucun secteur économique n'est épargné, la crise étant à la fois


financière, commerciale, industrielle, agricole ;
aucun secteur social ne lui échappe, contrairement aux crises
antérieures où n'étaient touchés que les ouvriers et leurs
employeurs; en 1929, toutes les classes sont frappées, y
compris les rentiers et les fonctionnaires ;
tous les pays sont atteints, sauf l'URSS qui vit en vase clos et ne
perçoit qu'un faible écho de la crise mondiale.

Le système capitaliste est ébranlé par la crise, notamment par le


biais des phénomènes financiers, quand les États-Unis rapatrient
leurs avoirs à l'étranger. Les pays les plus touchés sont ceux
d'Europe centrale et orientale, l'Autriche étant touchée la première,
la panique se développant en Allemagne avant de se propager en
Roumanie et en Hongrie. Le Royaume-Uni est ensuite touchée par
la débâcle allemande qui pousse le gouvernement allemand à
geler les capitaux britanniques placés en Allemagne ; la crise
britannique se répercute dans l'Empire britannique et en Amérique
latine. La France ne fut touchée qu'en 1932 grâce à sa situation
bancaire plus solide et à son caractère plus agricole.

Les prix s'effondrent, les échanges mondiaux reculent (moins


30 % en volume de 1929 à 1933), les déficits commerciaux sont
de moins en moins compensés par les revenus invisibles
(financiers), le crédit international se paralyse et l'ordre monétaire
mondiale est démoli. La misère sociale se traduit par la ruine de
nombreuses entreprises (faillites bancaires, industrielles et
commerciales) et par la misère ouvrière (baisse des salaires réels,
chômage dramatique - jusqu'à 25 % des actifs aux États-Unis).

Pour trouver des solutions nouvelles à une crise inédite,


l'interventionnisme se développe dans tous les pays en parallèle
aux idées de John Maynard Keynes (la « révolution
keynésienne »). Cherchant à relancer le pouvoir d'achat plus que
les profits des entreprises, il aida à faire redémarrer l'économie
sur des bases nouvelles jusque dans les années 1970/1980.

Différents cycles

La croissance au xixe siècle et au xxe siècle est irrégulière, elle est


marquée par des cycles de Juglar (cycles courts de 6 à 11 ans),
imbriqués dans des cycles plus longs, dits de Kondratieff (de 20 à
25 ans) et généralement marqués par deux phases :

une phase de croissance (A) 1848-1873 puis de récession (B)


1873-1896 ;
puis, à nouveau, une phase (A) 1897-1920 et une phase (B)
1921-1939 (la Grande Dépression).

Les crises ont eu, tout au long du xxe siècle, plutôt tendance à
aboutir à une remise en cause du libéralisme. À la suite de la crise
de 1929, les mesures prises par le président américain Roosevelt
dans le cadre du New Deal font écho aux théories de John
Maynard Keynes. Mais depuis les années 1970, sous l'influence
des économistes de l'école de Chicago, comme Milton Friedman,
la crise aboutit au contraire à une progression générale du
libéralisme, par le biais de politiques nationales (Ronald Reagan,
Margaret Thatcher), ou internationales : Accord général sur les
tarifs douaniers et le commerce (GATT), Organisation mondiale du
commerce (OMC).

Notes et références
1. « Façonner demain » (https://www.monde-diplomatique.fr/201
9/07/A/60023) [archive], sur Le Monde diplomatique,
1er juillet 2019

2. Paul A. Samuelson, L'Économique (Techniques modernes de


l'analyse économique), Paris, Armand Colin, 1969, 1148 p.,
p. 1044 et 1045

Voir aussi

Bibliographie

Thomas Ashton, La révolution industrielle, 1760-1830, Paris,


Plon, 1955, 218p.
Isabelle Bernier, Négoce et industrie à Mulhouse au XVIIIe siècle
(1696-1798), Paris, Méridiennes, 2008, 314p.

Jean Brasseul, Petite histoire des faits économiques: des


origines à nos jours, Paris, Armand Colin, 2013.
François Crouzet, L'économie de la Grande-Bretagne victorienne,
Paris, Belin, 2009 (rééd.)
Jean-Louis Levet, Réindustrialisation, j'écris ton nom, Jean-
Jaurès Fondation, 2012.
Maurice Lévy-Leboyer (dir.), Histoire de la France industrielle,
Paris, Larousse, 1996.
Roland Marx, La révolution industrielle en Grande-Bretagne, Paris,
A. Colin, 1997, 335p.
Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle: 1780-1880, Paris,
Éditions Points, 2015, 273p.
Patrick Verley, La première révolution industrielle, 1750-1880,
Paris, A. Colin, 2006, 128p.

Articles connexes

Révolution industrielle (1765, 1870), Troisième révolution


industrielle (1970), Industrie 4.0 (2015)
Industrialisation par substitution aux importations
Industries industrialisantes
Formulation (organigramme)
Automation
Désindustrialisation
Théories sur les risques d'effondrement de la civilisation
industrielle
Révolution industrielle en Allemagne

Liens externes

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :


Britannica (https://www.britannica.com/topic/industrializatio
n) [archive] · Dictionnaire historique de la Suisse (http://www.hls
-dhs-dss.ch/textes/f/F013824.php) [archive] · Encyclopædia
Iranica (http://www.iranicaonline.org/articles/industrialization-
1) [archive] · Encyclopédie de l'Ukraine moderne (http://esu.co
m.ua/search_articles.php?id=13372) [archive] · Gran
Enciclopedia Aragonesa (http://www.enciclopedia-aragonesa.co
m/voz.asp?voz_id=7085) [archive] · Gran Enciclopèdia Catalana
(https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0188704.xm
l) [archive] · South Carolina Encyclopedia (http://www.scencyclo
pedia.org/sce/entries/industrialization/) [archive] · Store
norske leksikon (https://snl.no/industrialisering) [archive] ·
Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/industrializzazion
e) [archive]
Notices d'autorité :
BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11950230c)
(données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11950230c) ) ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/sh85065956) ·
GND (http://d-nb.info/gnd/4026776-3) ·
Japon (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00566180) ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_co
· Tchéquie (http://aut.nkp.cz/ph121091)

Révolution industrielle dans le Tarn (http://pedagogie.ac-toulous


e.fr/histgeo/monog/albi/revolindustarn/ind1.htm) [archive], un
article du site de l'Académie de Toulouse

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