Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
André STRAUS
Avertissement.
Le cours d'histoire économique de M1 couvre les XIXe et XXe siècle et concerne les grands pays
qui se sont industrialisés depuis la première industrialisation. Tout en mettant l'accent sur les
questions monétaires et financières, le cours cherche à montrer l'enracinement de ces problèmes
dans l'histoire des économies "réelles" sans laquelle l'histoire monétaire et financière ne pourrait se
comprendre.
Il ne peut être évidemment question d'exhaustivité dans cette brève présentation de l’historiographie
dans un domaine ou des milliers d'ouvrages ou d'articles en toutes langues ont été écrits. Aussi a-t-
on privilégié des ouvrages en français et en anglais, relativement aisés à consulter en bibliothèques
et qui procurent une information de base, mais solide sur l'histoire économique contemporaine.
Elle ne concerne pas seulement l’industrie mais aussi l’agriculture et les services.
L’effet = réelle croissance, qui est mesurée par le PIB. Mais la reconstruction du PIB est difficile
car l’appareil statistique a été mis en place à différentes périodes. Il y a eu la mise en place d’une
comptabilité nationale à partir de la seconde guerre mondiale. Le calcul rétrospectif est difficile.
On peut se servir des chiffres que l’on possède. Par exemple, pour mesurer l’évolution du bâtiment
on a comptabilisé le nombre de demandes de permis de construire. Le calcul rétrospectif du PIB est
cependant possible dès le début du XIXème siècle.
Qu’est-ce que mesure le PIB? Le PIB est plus élevé si le pays est plus grand (superficie ou
démographie). Donc on utilise le PIB par tête.
Au XIXème siècle l’Angleterre prend de l’avance sur la France pour des raisons démographiques
car la GB a un régime démographique de transition (2 ème phase : forte natalité, faible mortalité ≠
ancien régime (forte natalité et forte mortalité). La France est passée de la première à la troisième
phase (faible natalité, faible mortalité), ce qui produit le vieillissement de la population et une
stagnation. + Peu de progression. D’où le retard de la France sur la GB. Mais la performance
française est très proche de celle de l’Angleterre. Elles sont comparables en termes de PIB par
habitant. La démographie a un rôle important dans les performances industrielles.
Troisième condition. Les progrès de l’agriculture. Paul Bairoch. A soutenu qu’il fallait une
révolution agricole préalable avant la Révolution Industrielle.
- Lors de la première industrialisation, les besoins en capitaux ont été faibles, l’essentiel des
capitaux se dirigeaient vers l’agriculture et le bâtiment. Les innovations étaient peu nombreuses,
les techniques simples, peu coûteuses. Il n’y a pas eu de décollage (take-off) brutal. Seulement
quelques capitaux se dirigent vers l’industrie. Les aristocrates et les bourgeoisies préfèrent acheter
de la terre, ce qui est plus sûr, ou plus tard des valeurs immobilières, les rentes de l’Etat.
- On ne peut pas opposer industrie et agriculture. La pluriactivité est la règle : les travailleurs
agricoles travaillent pendant la morte saison (artisanat). Les travailleurs de l’industrie s’arrêtent
pour aller faire les moissons ou les vendanges. L’industrialisation n’est pas tellement la naissance
de l’industrie, c’est plutôt sa modernisation, car avant il y avait la proto-industrialisation.
On peut se poser une question : pourquoi y a-t-il eu un retard des autres sur l’Angleterre ? Pourquoi
le modèle de la révolution industrielle n’a pas été adopté partout ? Y a-t-il plusieurs voies
d’industrialisation ?
Rostow : on devrait répéter ce qui c’est passer en Angleterre > secteurs moteurs > convergence des
différents pays. Le processus est répétitif : take-off, produits leaders (textile…)
En fait il y a des voies différentes d’industrialisation. En Angleterre : rapidité de la déstructuration
de la proto-industrie, polarisation sur certains secteurs modernes (coton, sidérurgie, construction
mécanique, construction navale), utilisation précoce du machinisme et orientation rapide de ses
marchés sur l’extérieur (joue un rôle moteur pour la croissance : fin XIXe l’industrie cotonnière
exporte 80% de sa production). Sur le continent : révolution lente, le machinisme augmente
lentement, production artisanale, moulin à eau plus utilisé que la machine à vapeur, pas de secteurs
leaders, plutôt une progression dans tous les secteurs.
Les pays sous développés ont un problème : les marchés sont déjà pris. Avance de l’Angleterre qui
s’est industrialisée alors que les autres pays ne l’étaient pas. Il n’y a pas de concurrence sérieuse.
Les pays sont obligés de se protéger pour faire face aux concurrents. D’ailleurs l’Angleterre le fait
jusqu’en 1846.
Seule l’Angleterre aurait eu un développement économique endogène, sans inspiration de
l’étranger. Pour les autres, comment adopter les technologies britanniques ?
David Landes et la difficulté de l’adaptation des technologies par les pays du continent. Il y a 3
raisons :
- La GB se les réserve, interdiction d’immigration des ouvriers qualifiés (jusqu’en 1843).
Elle a tenté d’interdire les exportations de machines.
- Les techniques sont peu formalisées et demandent en revanche du savoir-faire, les matières
premières sont de composition variable, la mesure des températures manque de précision ; il
ne suffit pas de comprendre la logique des nouveaux procédés pour savoir les mettre en
œuvre. D’où l’appel à la migration de techniciens (fin du 18 ème siècle) avec des
rémunérations importantes, pour avoir des travailleurs qui savent. Des techniciens viennent
s’installer sur le continent pour apporter leur savoir-faire, malgré l’interdiction de l’Etat
britannique.
Firme Cockerill en Belgique: les techniciens britanniques viennent moderniser l’industrie des autres
pays, ici le textile belge.
Dans les années 1820, des voyages d’étude se font en Angleterre et des britanniques construisent
des firmes dans les pays du continent (sidérurgie au coke).
Dès 1840 (EU, France, Belgique) : le problème du niveau technologique ne se pose plus. Ces trois
pays sont au même niveau technique que les britanniques. Ils ont formé des ingénieurs capables de
développer les techniques nouvelles et même d’aider à l’industrialisation d’autres pays.
A partir du milieu du 19ème siècle (1843), on assiste à une autorisation d’exportations de production,
de machines, fourniture de techniciens, d’ouvriers, de réseaux commerciaux, de plans, de brevets…
C’est que les britanniques ont besoin désormais des marchés étrangers pour continuer à se
développer. En montant des filatures de coton dans le monde entier, ils suscitent ainsi une
concurrence pour les cotonniers de Manchester…
Cependant le transfert technologique n’explique pas tout, surtout qu’il y a un rattrapage après
milieu 19ème. Développement de plans, de modes d’emploi, qui permet la simplification de la
transmission des techniques et de l’utilisation des machines.
L’industrialisation n’est pas forcément plus simple dans les pays qui s’industrialisent tard. Il faut
que les pays soient près à l’adopter. Et le temps peut être long entre la première mise en œuvre
d’une technologie et sa généralisation dans le pays (première coulée de fonte au coke au Creusot en
1785 mais le procédé ne devient majoritaire en France qu’après 1860)
Cours d’économie
N°2
18/02/09
-
I.
A. Industrialisation = phénomène complexe.
-> Mouvement d’industrialisation commence avant la révolution française. Mouvement cassé par la
révolution française. Croissance économique identique en FR et GB pendant un long moment.
-> L’industrie n’est pas la seule à faire des progrès. Progrès des services et de l’agriculture.
Effet réelle croissance -> reconstruction du PIB (difficile: appareil statistique mis en place à ≠
périodes). Comptabilité nationale après WWII. Calcul rétrospectif = difficile. On peut se servir des
chiffres que l’on possède (nombre de construction...).
Calcul PIB possible jusqu’au début XIXe.
Qu’est-ce que mesure le PIB?
PIB fort = grand pays, population nombreuse... -> on essaye de voir la croissance par tête. On divise
progrès par population.
XIXe -> GB prend de l’avance sur Fr. Cela est dû principalement à la démographie. GB régime
démographique de transition1 (≠ ancien régime: forte natalité, forte natalité). Par contre Fr passe à
un régime nouveau (faible mortalité et faible natalité). -> Population vieille, peu de progression...
D’où le retard de la Fr sur la GB.
En revanche le produit par tête: à peu près au même niveau pour Fr et GB. A peu près comparable.
Démographie a un rôle important dans l’industrialisation.
3. Quelles limites?
C. Facteurs de production.
1. Marx:
- Disponibilité K -> accumulation primitive du K. La nouveauté c’est l’immense
accumulation de biens produits en masse + grand dév de la m d’o et des machines. Accumulation
provient de: pillage métaux précieux en Amérique (mines) et accumulation grâce aux esclaves.
Gonflement du stock monétaire. Hausse des prix favorable à la croissance. Explique l’avance des
pays ind. Cependant Kx disponibles après commerce peu investis dans ind. + expropriation des
petits (enclosures) concentration rente foncière dans peu de mains -> Kx de rente foncière
utilisable pour l’ind. Enclosures: pas de communaux, moins besoin de m d’o -> paysan =>
ouvriers.
- Disponibilité T -> travailleurs libres d’aller travailler.
2. Rostow
- Problématique plus libérale, antimarxiste. Comment comprendre le sous-dév? Il rejette
l’idée d’exploitation des propriétaires. Cependant, pour lui aussi, il faut K + T.
- Investissement = rôle déterminant. Inv. suffisamment pour prod -> surplus -> dév Inv.
Économie qui stagne = économie où Inv < suffisamment. Il faut un minimum pour provoquer le
décollage. La base c’est le progrès agr. Mais, Kx agr ≠ réInv dans ind. -> état qui provoque Inv
par impôt, ou banque, ou Inv étranger.
- Il faut des pays modernes: pas trop archaïque, il faut des entrepreneurs, circuits
commerciaux efficaces, stabilité pol (pour garantir les biens), mentalité progressiste.
- Il faut une rév agr avant la rév ind (Bairoch).
3. Limites.
- Lors de rév ind1 = besoin en K faible. Techniques simples, peu coûteuses. Pas décollage.
Investisseurs préfèrent acheter de la terre (moins de risque).
- Il faut un marché du travail dév. Il n’y a pas eu de déversement de la population agr vers
l’ind. La m d’o qui T dans l’ind sont ceux qui était déjà dans les ind de l’ancien régime (proto-
ind). Il y a peu de fils de paysans. C’est le manque de m d’o qui justifie le besoin de machine.
- La règle: c’est la pluridisciplinarité. Agr -> proto-ind -> ind (tout est lié). Ind =
modernisation ind ≠ apparition (il y avait la proto-ind).
- Y a-t-il eu rév agr? Pas de rév agr. Rendements céréalier change peu.
Précocité GB = progrès dans TOUTE l’économie et non pas uniquement dans l’agr. Pourquoi GB
se dév plus vite? Pourquoi le modèle GB n’est-il pas repris?
Pour Rostow, ind = processus répétitif: take-off, leaders (textile...), convergence vers GB.
En fait, il y a plusieurs façon de s’ind. GB: caractéristiques: machine vapeur, orientation vers
l’extérieur.
Continent: faible machinisme, prod° artisanale, progression de tous les secteurs, mais pas de
leaders.
2 façons de s’ind:
- pays sous développés -> marché déjà pris. GB: premier -> marchés libres. Pas de
concurrence sérieuse.
Cours 3
25/02/09
1. L’indienne:
Produit qui explique l’ind. Produit qui soutient la croissance, incite le progrès.
Produit qui doit représenter une part de l’ind, besoin ressenti dans toute l’Europe. Il faut un cycle de
vie long.
Doit permettre une production en série, fabrication de grande échelle, machinisme et division du
travail.
Problème: les consommateurs sont habitués à la production artisanale. Il y a des habitudes
différentes en fonction des régions. Il faut donc uniformisé les goûts des consommateurs.
Cotonnade imprimée a joui de la mode. Beaucoup de variété des impressions, mais production du
coton en série. Cela permet le machinisme, en empêchant la répétition.
Nouveau tissu, donc pas encore réglementé par les corporations. Cela favorise l’innovation.
Coton importé, donc ne nuit pas à la production agricole.
Succès des indiennes: production dès le 2nd XVIIe. De plus importation des indiennes d’Inde
interdite. Donc ils sont les seuls à vendre. Dév des indiennes en Suisse, en Allemagne, prod
d’indienne blanche interdite en Fr et GB (pour laisser la place aux petits prod). Mais, l’interdiction
est difficile à maintenir, donc on assoupli le système. Interdiction levé en 1759 en Fr et en 1772(?)
en GB.
Nombreuses fabriques en Fr dirigées par des Suisses et des Allemands (qui maîtrisent mieux les
teintures.
Les indiennes les plus fines sont toujours importées, mais les plus communes se dév dans la plupart
des pays d’Europe. C’est donc un produit essentiel dans le dév ind.
En France, il y a le modèle des grandes écoles dès le XVIIIe. Ce sont des écoles qui forment des
“ingénieurs” qui appartiennent aux grands corps de l’état.
Cependant, c’est un savoir abstrait, qui est difficilement applicable.
M XIXe -> patronat ingénieur et non plus commerçant. Vers 1840: Fr = élite technique, pour
promouvoir le progrès. -> École centrale.
Modèle imité. École polytechnique forme des étudiants étrangers (Grand Empire). Ces étudiants
diffusent le modèle français.
M XIXe Fr meilleure formation d’Europe, puis ce sera les Allemands à la fin du XIXe.
- Cotonnades.
Filature du coton = premier secteur mécanisé, entre 1770 et 1800 en GB, vers 1790 en Fr.
1801 en Saxe: mécanisation de cotonnade (profite du blocus continental). Filatures insuffisantes
dans les pays allemands.
USA: guerre contre GB -> rupture importation. Capital disponible -> mécanisation coton.
Filature coton: démarrage de l’ind.
Tissage: machines plus longues à mettre en place, gains de prod plus faible par rapport au travail à
la main. Mais une fois que le tissage mécanisé est lancé, disparition de la proto-ind. -> revenu des
paysans diminue. -> exode rural.
Évolution rapide: avant 1830 en GB, 1870-1880 pour le continent.
=> Coton = rôle dans l’ind, secteur moteur en GB. Rôle coton dépasse celui de la laine.
Ind concentrée dans la région de Manchester (proche de Liverpool -> importation coton).
Acté annexe: machines, coût charbon.
Acté de la laine, de la soie réduite à cause de celle du coton.
2. Ind mécanique.
Ce sont les régions textiles qui sont les premières à être mécanisées.
Dév d’acté de forge. Fabrication du produit, et ces dérivés. Constructeurs spécialisés dans les
machines.
Spécialisation a surtout lieu en GB, où le besoin de machine est important, et où il y a donc un
besoin de prod° de machines. -> Niveau technique élevé. Les constructeurs de machines GB vont
vendre leurs machines dans le monde entier.
Conséquences de l’ind:
=>Sur l’organisation du travail:
- Résistance proto-ind. Pas ce problème en GB, grandes exploitations se développent, donc
moins de population rurale. Fr population rurale décline très lentement. Campagnes sont
surpeuplées. Les acté d’appoint permettent aux paysans de survivre. Il y a peu d’émigration vers
les villes. De plus en ville les acté éco se développent trop lentement pour attirer la population.
Évolution en douceur. De plus, la main d’œuvre est appréciée par les entrepreneurs. Donc, elle est
utilisée. C’est une main d’œuvre flexible, on lui donne à travailler quand il y a de l’ouvrage, c’est
moins problématique que le chômage en ville. Travail saisonnier, sur commande -> instabilité
conjoncturelle reportée sur la main d’œuvre. Beaucoup d’acté liées au travail agr -> saisonnière.
Transports (fluviaux) dépendant aussi de la saison. Beaucoup de travailleurs ont plusieurs acté.
Pluri-acté. Le chômage est une notion qui apparaît en 1896 dans son sens moderne. Autrement il y
a toujours des périodes où l’on chôme. Il y a d’autres formes d’acté que la proto-ind. Il y a aussi
des acté faites par les paysans eux-mêmes, sans qu’il y ait de commandes de marchands. Ces
produits sont exportés parfois très loin. Proto-ind disparaît au cours de la grande dépression (1870-
1880). -> Juglar 1862: cycles économiques de 8 - 12 ans. Puis “vagues” de Kondratieff (1928) de
20 - 25 ans. Kitchin: cycles de 18 mois. Schumpeter: grappes d’innovation.
Grande dépression: vie plus difficile dans les campagnes, tarif Méline (1892): fin du libre échange.
Retard agr Fr. Coût main d’œuvre devient trop cher vu le trend général, mécanisation. Commandes
mondialisées détruit le travail saisonnier. Difficultés de la proto-ind et des campagnes -> exode
rurale. La proto-ind se maintient plus longtemps pour les femmes.
Pays européens protectionnistes. GB avantage comparatif. Spécialisation de GB -> prod pour moins
cher (malgré un salaire GB > Fr).
GB: faible choix, mais grande prod. Vente en pays allemand: filet de coton, fonte, rails, matériel
ferroviaire. Cependant, ce genre d’exportation permet aux autres pays de se développer, et donc de
mieux résister à GB. Vente USA: rails…
Le plus gros marché, le plus durable pour GB sont les produits à faible coût vendu dans les pays
non développés. Ex: tissus vendus en Inde. Inde: forte capacité d’absorption.
Achat représente avantage pour les indiens dans un premier temps, jusqu’au moment où ils ne
peuvent résister à GB -> désindustrialisation de l’Inde. 1850-1860: exportation de machines textiles
de GB: ind les autres pays et se ferme des marchés.
1870: ralentissement capacité européenne, mais GB n’en souffre pas trop car vente en Inde. Empire
permet de vendre.
Fr: joue de sa complémentarité avec GB. Fr ne peut rivaliser avec GB, les prix sont trop élevés. Fr
profite de ses avantages comparatifs: main d’œuvre et peu chère, habile, capable de fabriquer des
articles de bonne qualité. Vente des produits aux riches et à la classe moyenne (qui veut imiter les
riches). USA premier importateur des produits français jusqu’au milieu du siècle.
Fr exporte matériel ferroviaire en Autriche, Espagne... Fr a trouvé un créneau pour vendre.
1840: libéralisation des échanges car GB et Fr ne vendent plus la même chose. De plus les machines
fr supportent mieux les capacités GB. Traités entre les pays.
Clause de la nation la plus favorisée: le partenaire bénéficiera des meilleurs avantages déjà
concédés à d’autres pays.
- Un ordre mondial.
- Livre sterling: monnaie du commerce international. Négociants britanniques = échanges
dans le monde entier. USA, pays d’Amérique latine, hausse influence en Asie (Inde, part de
marché en Chine). Instrument de circulation. Économise le recours en métaux précieux. Paiements
internationaux centralisés à Londres.
Alimentation en monnaie possible pour GB. Rapidité de la croissance britannique -> épargne ->
exportation de capitaux (manque de placement en GB). Prêt en Amérique latine, aux USA,
compagnies de chemin de fer du monde entier (emploi d’ingénieur britannique, achat de matériel
anglais, …). Circuits de paiement favorise les britanniques. Les industriels des autres pays ont des
problèmes de crédits et de paiements.
CIII. Réseaux du commerce britannique: commerce international financé par la City, Londres:
plus grand port du monde et plus grand entrepôt du monde. Le commerce transite par Londres.
Marine marchande la plus importante du monde, compagnies d’assurance (Lloyd). Tous les
réseaux bancaires y ont une succursale. Réseau d’information.
Maison d’acceptation: apporte une garantie au commerce. Elle se porte garant de l’échange. GB:
atelier du monde.
Étalon or fonctionne sur un seul métal. Système à 3 blocs fonctionne avec or et argent, mais
système de change fixe jusqu’en 1873. Ratio entre les deux métaux est resté à peu près stable (pas
plus de 2%) de 1860 à 1873.
Pourtant il y a eu des chocs considérables qui auraient pu causer la fin du système. Découverte de
Californie et Australie permet un accroissement du stock d’or. Pourtant, effets limités sur les prix et
les changes. Pas d’impact sur la stabilité du taux de change or - argent.
Comment cela s’explique?
Rôle des pays bimétalliques. Bloc bimétallique: organise circulation or-argent à un taux de change
fixe. Permet la stabilité du système monétaire, et des prix.
Pays européens protectionnistes. GB avantage comparatif. Spécialisation de GB -> prod pour moins
cher (malgré un salaire GB > Fr).
GB: faible choix, mais grande prod. Vente en pays allemand: filet de coton, fonte, rails, matériel
ferroviaire. Cependant, ce genre d’exportation permet aux autres pays de se développer, et donc de
mieux résister à GB. Vente USA: rails…
Le plus gros marché, le plus durable pour GB sont les produits à faible coût vendu dans les pays
non développés. Ex: tissus vendus en Inde. Inde: forte capacité d’absorption.
Achat représente avantage pour les indiens dans un premier temps, jusqu’au moment où ils ne
peuvent résister à GB -> désindustrialisation de l’Inde. 1850-1860: exportation de machines textiles
de GB: ind les autres pays et se ferme des marchés.
1870: ralentissement capacité européenne, mais GB n’en souffre pas trop car vente en Inde. Empire
permet de vendre.
Fr: joue de sa complémentarité avec GB. Fr ne peut rivaliser avec GB, les prix sont trop élevés. Fr
profite de ses avantages comparatifs: m d’œuvre peu chère, habile, articles de bonne qualité. Vente
des produits aux riches et à la classe moyenne (qui veut imiter les riches). USA premier importateur
des produits français jusqu’au milieu du siècle.
Fr exporte matériel ferroviaire en Autriche, Espagne... Fr a trouvé un créneau pour vendre.
1840: libéralisation des échanges car GB et Fr ne vendent plus la même chose. De plus les machines
fr supportent mieux les capacités GB. Traités entre les pays.
Clause de la nation la plus favorisée: le partenaire bénéficiera des meilleurs avantages déjà
concédés à d’autres pays.
- Un ordre mondial.
- Livre sterling: monnaie du commerce international. Négociants britanniques = échanges
dans le monde entier. USA, pays d’Amérique latine, hausse influence en Asie (Inde, part de
marché en Chine). Instrument de circulation. Économise le recours en métaux précieux. Paiements
internationaux centralisés à Londres.
Alimentation en monnaie possible pour GB. Rapidité de la croissance britannique -> épargne ->
exportation de capitaux (manque de placement en GB). Prêt en Amérique latine, aux USA,
compagnies de chemin de fer du monde entier (emploi d’ingénieur britannique, achat de matériel
anglais, …). Circuits de paiement favorise les britanniques. Les industriels des autres pays ont des
problèmes de crédits et de paiements.
CIV. Réseaux du commerce britannique: commerce international financé par la City, Londres:
plus grand port du monde et plus grand entrepôt du monde. Le commerce transite par Londres.
Marine marchande la plus importante du monde, compagnies d’assurance (Lloyd). Tous les
réseaux bancaires y ont une succursale. Réseau d’information.
Maison d’acceptation: apporte une garantie au commerce. Elle se porte garant de l’échange. GB:
atelier du monde.
Avoirs en métaux précieux se trouvent dans les mains du public et non dans les banques centrales.
Poids des institutions d’émissions (banques) réduit.
La monnaie ne permet pas de régler les différences entre pays, il faut se servir des barres de métal.
Lingots pour payer les soldes commerciaux.
Or et argent se négocient sur toutes les places financières.
Demande: atelier monétaire reçoit le métal et le frappe. Prix du lingot = prix planche de la monnaie.
Offre: prix de l’argent.
La valeur varie entre ces deux extrêmes.
Activités commerciales -> activités financières localisées sur les grandes places (City de Londres).
Transport = investissements massifs -> capitaux de grandes entreprises.
Transfert de capitaux importants. Les investissements à l’étranger commencent à croître en 1880, et
deviennent vraiment important en 1890.
IDE posséder à 42% par GB, 20% Fr, USA 8%.
I placés à 27% en Europe, 24% en Amérique du nord, 19% Amérique latine, 14% Asie.
Répartition des capitaux n’est pas la même en fonction des pays.
Europe Amérique du Amérique Moyen Orient
Nord Latine
GB 13%
Europe Amérique du Amérique Moyen Orient
Nord Latine
USA:
IDE= 3/4 de leurs placements.
-> Même si les investissements en provenance des USA sont modestes, beaucoup de grosses
entreprises américaines sont implantées en Europe.
All:
I dans la chimie.
IDE = 45% du total.
GB: possède 45% du stock des IDE, 14% pour all, 14% USA et 11% pour Fr.
I de portefeuille = souscription offerte au public. IDE: opération interne aux grandes entreprises.
Comment se passe ces opérations?
Free standing Compagnies: ent qui ont pour but de faire des affaires à l’étranger. Elles développent
surtout des acté primaires: plantations, mines, ou les services.
Ces sociétés ne sont quasiment pas présentes en GB. Elles n’ont que leurs sièges sociaux.
Concurrence forte entre GB et All, moins entre GB et USA car les exp GB et USA ne sont pas les
mêmes.
Toutefois GB maintient son leadership dans le commerce ext, les services, la finance... et position
clef dans le système des échanges multilatéraux.
GB = puissance créancière.
1914: GB= 14% commerce ext, 1/3 tonnage naval mondial.
GB au centre du système des paiements et des échanges internationaux. Empire colonial britannique
absorbe 1/3 des exp du GB. (principalement Inde).
GBB utilise le surplus de son commerce avec l’Inde pour financer ses échanges (déficitaire) avec
les autres pays.
Poids de la livre sterling.
1868: étalon or adopté par un petit nombre de pays. D’autres pays ont l’argent ou le bimétallisme.
1918: tous les pays sont passés à l’étalon or.
Pourquoi ce changement?
Effondrement du prix de l’argent.
Caractère plus commode de l’or dans les transactions internationales.
Volonté d’avoir le même système monétaire que la première puissance, c’est-à-dire GB.
Démonétarisation de l’argent, donc maintient du bimétallisme impossible.
Banque de France change de statut. Elle devient vraiment une banque nationale. Elle dépasse même
la banque d’Angleterre.
Banque de France fait des avances au trésor (pour financer les guerres).
Révolution métallique: changement du rapport or-argent. L’or devient plus abondant, donc valeur
argent augmente.
Croissance de l’éco réclame d’avantages de moyens de paiement -> de pièce métallique.
France renforce sa position de 2nd puissance commerciale du monde. Balance commerciale
excédentaire la plupart du temps.
=> Il y a des tensions qui s’exercent sur la banque de France -> crises.
1856: encaisse de la banque de France très faible.
Pour se défendre:
- Hausse taux d’escompte.
- Achat de métaux précieux. (À partir de 1865). Achat à la banque de GB.
- Réserve mondial de métaux. Banque de France garde l’or en réserve. Elle a donc d’énormes
réserves.
Banque de France aide les autres banques centrales quand elles subissent des pertes importantes.
Intervention en faveur de banques allemandes, mais aussi pour la banque d’Angleterre.
Banques de dépôts sont très importantes. Ces banques rachètent d’autres banques. Mouvement de
concentration.
1913:
- Crédit lyonnais: première banque du monde.
- Deutsch Bank: 2nd
- Lloyd
- Wesminster.
- …
=> Dès 1890: USA = première puissance éco du monde. Sans rattraper l’aura des britanniques
jusqu’en 1914.
=> WWI: affaiblissement de la position GB -> meilleure position USA.
Cela préfigure la situation de 1920.
France affaiblie par la guerre, Allemagne affaiblie par la guerre et le “diktat” (territoires supprimés,
réparations en nature), Autriche-Hongrie est démantelée.
De nouveaux pays apparaissent, frontières (et donc droits de douanes).
-> l’Europe est affaiblie.
Malgré l’inflation, au sein des pays alliés on fait des accords pour qu’on maintienne le prix du
billet.
Donc la différence d’inflation et la fin de l’étalon or fait que les échanges de billet ne sont plus
possibles (prix monnaie trop variable).
Donc on essaye de rétablie l’étalon or, mais l’or n’est qu’au USA.
De plus il y a de nouvelles monnaies qui apparaissent (dans les nouveaux pays).
Pourquoi?
- La question des réparations allemandes pose problème. GB + USA : position conciliante vis-
à-vis de l’All ≠ Fr.
- Dettes de guerre. Fr et GB face aux USA.
1920: conférence de Bruxelles (base du gold exchange standard) -> recommande la mise sur pied
d’une maison de compensation internationale qui doit aider les différents pays à payer leurs
importations essentielles. (Peu d’effet).
Écroulement de la monnaie polonaise et surtout du marc allemand.
1922: conférence de Gênes (application du gold exchange standard).
- Maintien de la valeur or d’une monnaie assuré par de l’or et d’autres avoirs.
- Certains pays pourront établir un marché libre de l’or (leur monnaie pourra être échangée
contre de l’or -> rachat d’or).
- Les pays pourront posséder des traites, des avoirs... D’autres pays.
Convention jamais signée mais qui fonctionne jusqu’en 1930.
Inégale répartition géographique de l’or et manque d’or par rapport à la totalité de l’argent -> les
pays peuvent avoir des devises elles-mêmes convertibles en or.
On économise l’or, et on assouplit le système.
C’est aussi un moyen pour les pays dont la monnaie est convertible en or (dollar, livre puis franc).
Ces monnaies deviennent des monnaies clefs. Ces monnaies deviennent un moyen de pression
(“impérialisme monétaire”).
Provoque une lutte d’influence entre Fr et GB dans les pays de l’Europe de l’Est.
L’élément majeur va être la confiance que chacun va avoir dans la monnaie qui veut devenir
internationale.
Avant 1914: il n’y a que la livre Sterling, après la guerre, la baisse de confiance envers la livre (à
cause de sa variation durant la guerre). Donc on se tourne vers le dollar pendant la guerre, et parfois
vers le franc après sa remonté.
Paris et New York vont développer des centres d’acceptation pour devenir des centres d’échange de
monnaie, à l’image de Londres.
Banquiers américains concurrence Londres grâce
Acceptation: aide au financement international plus favorable que celle des britanniques. Donc
développement des prêts à cours terme à l’étranger. Donc nombreux prêts à l’Allemagne 2,
l'Autriche... (Élément clef de la crise de 1929). De plus, les banques commerciales anglaises
concurrence aussi en développement l’acceptation. Il y a donc un énorme développement des
liquidités. -> surendettement (1930-1931).
Attire capitaux étrangers.
Investissement extérieur à long terme. Il y avait trois centres avant 1914: Londres, Paris et Berlin
(dans une moindre mesure). C’était ces pays qui fournissaient les épargnes. WWI: USA = prêteur
important3.
Certaines activités de prêts étaient encouragées par le gouvernement, pendant que d’autres étaient
déconseillées (il y avait cependant moyen de passer outre).
1925: retour de la livre sterling à l’étalon or. (C.à.d. confiance encore forte dans la monnaie
britannique).
Pour concurrencer le dollar on rend la livre sterling convertible en or.
Churchill redonne même à la livre sterling sa valeur de 1917. Ce qui a été extrêmement difficile car
la livre avait perdu 80% de sa valeur après WWI.
Il a fallu:
- Mener une politique de déflation importante (taux d'intérêt élevé pour attirer les capitaux).
L’industrie britannique subit des taux d’intérêt extrêmement élevé.
- Prêt de banques américaines.
Bi convertibilité n’est pas totale: uniquement en lingots. (Ce qui permet d’économiser du métal
précieux).
En redonnant à la livre son taux de 1917, la livre est réévaluée (en 1925):
Défavorable au commerce extérieur (puisque coût livre = élevé).
De plus le commerce extérieur de GB profite moins de l’industrialisation (puisque la 2nd phase de
l’industrialisation est surtout importante en Allemagne et aux USA).
=> Industrie anglaise dans une situation difficile.
1931: rapport Macmillan: dette extérieure à cours terme de GB à osciller entre 200 millions et 300
millions de livre entre 1927 et 1931 (alors que son stock est de 150 millions).
Parmi les fonds disponibles, il y avait des fonds spéculatifs, donc la monnaie anglaise peut être
rapidement soumise à des variations.
Pour faire marcher la machine bancaire anglaise, il faut de l’argent pour alimenter les prêts à long
terme. Les dépôts à court terme sont prêtés à long terme. Situation risquée.
De 1924 à 1928: il y a eu plus d’argent qui sortait des banques anglaises que d’argent qui rentrent.
Donc, maintient de taux d’intérêt élevé -> plus d’argent à court terme -> problème d’industrie ->
chômage structurel important.
Boom à la bourse de Wall Street -> rappel argent à New York.
1926: stabilisation du franc. (Poincaré). Les gens attendent que le franc retrouve sa valeur d’avant
1914 (ce qui ne se passera pas) -> moins d’argent en GB.
Abondance d’or et de devise à Paris: 1925 Banque de France 13 millions en devise, 1287 millions
en 1928. (Une centaine de million en 1931).
711 millions (1925) -> 1254 millions (1928) pour l’or à la banque de France. (3257 millions en
1931, soit 1/4 du stock d’or mondial).
Donc souhait de revenir à la convertibilité or puisqu’on a beaucoup d’or.
Et on en veut plus: les français veulent vendre leurs livres contre de l’or. Mécontentements anglais.
Affaiblissement de la banque anglaise.
Conséquences:
- Exportations facilitées (puisque la monnaie ne vaut “rien”).
- Diminution de la dette de l’état (dette payable en monnaie affaiblie).
- Disparition de la classe moyenne (retraités, loueur).
- Favorise la montée du nazisme.
Inflation allemande a permis aux entreprises de se dégager des banques. Les banques apparaissent
affaiblies. Les groupes industriels sont plus forts que les banques.
Les banques de Berlin ont perdu la moitié de ses fonds propres et de ses dépôts. Or, la spécificité de
Berlin était de posséder de grandes banques.
De plus ces banques perdent beaucoup d’argent suite au “diktat”.
L’hyper inflation provoque la fuite des capitaux vers l’étranger.
Cette hyper inflation cessera en 1924 grâce au Rentenmark puis du deutschemark, permet de recréer
la monnaie allemande.
Donc retournement de situation. Les capitaux allemands reviennent, il y a de plus de nombreux
capitaux étrangers qui viennent en Allemagne (des USA et de GB).
Conclusion:
1920’-1925’:
- Importance de l’inflation à cause de la guerre.
- Disparition de la monnaie polonaise et du mark or.
1925-6’:
- Épuration des monnaies les plus faibles.
- Stabilisation de la livre et du franc.
- Gold exchange standard fonctionne à peu près.
1926’-1929’:
- Période de prospérité.
- Période de croissance importante (sauf en GB à cause de la déflation).
La situation unipolaire (Londres) passe à une situation multipolaire (Londres, New-York, Paris).
Destruction des échanges multilatéraux (chacun reste de son coté).
Les années 30.
29/04/09
Introduction:
Beaucoup d’ouvrages sur cette période, donc beaucoup d’avis différents.
- Galbraith, La grande crise, Payot, 1950’.
- Heffer, La crise de 1929, Archives Julliard.
- Kindleberger, La grande dépression, Economica.
- Varga, La crise, les Éditions sociales, 1960’. (Opinion communiste sur la question de la
crise).
- Bernanke. (Propagation de la crise par le crédit: les asymétries d’informations4 deviennent
trop importantes5).
- Mishkin.
- Calomiris.
- Gertler.
Lorsqu’il y a une crise boursière, les entreprises qui à coté de leurs biens (immobiliers, machines…)
ont aussi un portefeuille de titre, qui perd de sa valeur. Hors pour obtenir un crédit, il faut avoir des
garanties, or si les titres et l’immobilier perd de sa valeur, on peut moins emprunter, puisque les
garanties sont plus faibles. (Analyse due aux recherches de Bernanke, Mishkin, Calomiris et
Gertler).
Faible économie -> peu de débouché pour GB, mais beaucoup d’importation.
1875: 25%
Échange intra
49% 29,2% 29,1%
européen
Importation Europe
depuis le reste du 21,5% 24,7% 26,6%
monde
Exportation Europe
vers le reste du monde 15,2% 17,2% 17,5%
Europe 50% 5%
Guerre: changement ceux qui sont débiteurs ne sont plus les mêmes.
USA
7m
Après la crise de 1921, il y a eu, en fonction des pays, une période de prospérité. Période qui a duré
de 1922 à 1929. Deux accidents:
- 1924.
- 1927.
Prod USA manufacturière augmente de 80% entre 1922 et 1929.
Prod Fr augmente de 50%.
All connaît une crise (mais n’a pas subie celle de 1920).
La GB mène une politique de déflation pour tenter de remonter le cours de la livre sterling à son
niveau d’avant guerre dans l’optique de redonner sa place de première place financière
internationale à la City
Les résultats des traités de paix :
Nouveaux pays -> nationalisme -> plus de frontières -> moins d’échanges qui sont entravés
Crise de la monnaie polonaise et allemande.
Les prix sont multipliés par plusieurs millions.
Donc certaines monnaies et certains systèmes monétaires disparaissent pour être remplacés.
C’est l’hyperinflation allemande
La situation est empoisonnée par le problème des réparations allemandes et par celui des dettes
interalliées.
Vis-à-vis de l’Allemagne et des réparations, la Fr a une politique moins souple que GB et USA.
Ce qui provoque notamment des tensions internationales entre la Fr et la GB
Théorie psychologique des changes: en cas d’inflation -> gauche au pouvoir ->
-> GB à part de la période d’expansion. Mais elle subira moins la crise de 1929.
LA SITUATION DES PRINCIPALES PLACES FINANCIÈRES ENTRE LES DEUX GUERRES MONDIALES :
Un des éléments essentiels qui est l’ascension de la place NYC. Nous allons voir comment cela
c’est passé ?
Ce qui fait la nouvelle force des USA par rapport à l’avant guerre est que le fi° extérieur s’est libéré
de la tutelle de Londres mais en plus le marché américain des acceptations commence à cc les
acceptations en £.
Le développement de la flotte marchande américaine a développé l’assurance maritime américaine
ce qui est important.
Le développement d’un marché des assurances à Londres
Les National Banks entament une expansion à l’intérieur grâce au « Edge Act » en 1919.
Les Usa prêtent largement à l’extérieur par rapport à l’avant guerre. Il faut savoir que tout ne va
durer. Suite à un certain nombre de déboire, le nombre d’agences retombe de 181 à 107 agences en
1925.
Au lendemain de la guerre 50% du trafic s’effectuent en transport maritime, alors qu’après ceci va
retomber au détriment des transporteurs ex.
Cpt le volume des acceptations passent de 250 millions de $ en 1916 à 1 milliards en 1920, pour
atteindre 1,7 milliards en 1929. Ceci est lié aux affaires internationales.
En dépit de cette nette progression, celui ci ne disparait pas. La traite sur Londres commence à
regagner le terrain perdu. Les acceptations en 1920 se trouvent à 1,8 milliards.
Les deux marchés des acceptations (éléments clefs des échanges internationaux) américaines sont
purement fi° alors que les acceptations britanniques sont liées au fi° commerciale. Il y a eu une
évolution de cet instrument de l’acceptation. En 1880, effet de commerce correspondant à des
transactions sur des effets réels, pour qu’elle soit escomptée il fallait que quelques sociétés contre
signe cette acceptation en ce portant bonne fin de l’exécution de l’effet de commerce.
Les acceptations sont donc liées à des échanges de commerce réels. Les maisons d’acceptations
vont aller vers le fi° en générale.
On se rend compte qu’en réalité l’ensemble des acceptations libellés en $ sont financières mais pas
commerciale.
Il a fallu compenser la baisse des prêts en Asie centrale. Il n y a pas de véritables marché de
l’escompte à NYC, le marché monétaire reste faible. Seuls les prêts à la bourse sont de vigueur. Sur
ces instruments qui ont fait la spécificité de NYC au 19ème siècle, par l’exportation des capitaux :
1) Abondance de l’épargne aux USA
2) Enthousiasme relativement nouveau des américains pour les valeurs étrangères.
3) La capacité de placement des USA excède celle de LONDRES. Ils sont supérieurs de 50%
après 1914 par rapport aux USA.
Vers où se dirigent les flux ?
41% en Europe
35 % Canada
22% Amérique Latine
2% Asie
Dillon Read & Co, placement sur les marchés américains 1926-1928 émissions plus de 100 millions
de $ aux USA pour les Aciéries réunies (United Steel).
A côté des ces Investments Banks, (les banques d’affaires survivent de la crise actuelle).
Les National Banks s’imposent de plus en plus sur le marché des émissions internationales. Le
leader est la National City Bank, on va la retrouver dans plus d’un tiers des émissions étrangères
aux USA. En 1929, son bilan dépasse 2 millions de $ et se rapproche des géants de la City. A côté
de ces banques, il y a désormais la Fed (elle n’existe que depuis 1913). La responsabilité de la Fed
va contribuer au rayonnement de la place de New York. La Fed ce sont douze banques centrales et
parmi elles qui ont des droits égaux, la plus importante est la banque de la Federal Reserve Bank de
NY qui est dirigée de 1914-1928 par Strong benjamin.
Benjamin Strong : Fed
Il va se créer une sorte de « club » des Banquiers centraux, avec celle de la banque
d’Angleterre. Strong va jouer un rôle important afin de développer un caractère important de la
place de NYC, il comprend l’importance des capitaux américains et avec Montagu Norman ils vont
pouvoir mettre en place le Gold exchange Standard. Ils ont des points de vue orthodoxes. En 1927,
ils acceptent lors d’une réunion avec le gouverneur de la banque d’Allemagne et de France, de
baisser le taux d’escompte de la Fed et de faire des opérations d’open-market afin de baisser la
pression que subit l’Angleterre sur l’or.
=> 1927 : opération d’open market
La place de NY va attirer les banques étrangères qui cherchent à s’y établir (Canda, Japon, Italie,
Angleterre) celle qui sont impliqués dans le fi° du commerce internationale. Elles le font pour
essayer de participer à ce nouveau marché des acceptations en $ et pour leur propre pays. Cela
devient un endroit ou il convient de s’installer comme pour Londres dans les années 20.
Il va y avoir de nouvelles institutions, ce sont les « Investment Trust », elles ont été connus avant la
guerre et en 1921 on en compte 40 et 1940 on en compte 140 et passe de 1 milliards de $ à 7
milliards de $. Les titres qu’elles détiennent sont domestiques et il s’agit des actions plutôt
qu’obligation. Ceux qui les gèrent ce sont des « Investment Bank » et d’autres groupes industriels
qui vont créer leur propre « Investment Trust ». Pour une part, (lorsque des groupes électriques
créent un IT, cela peut être destiné à souscrire à leurs propres émissions d’actions) ; cela permet de
dire aux gens que les risques sont diversifiés.
Au moment du boom de Wall Street, il y a eu la croissance des Investment Trust. Cependant ils
sont souvent:
1) incompétents
2) Avidité
3) Malhonnête
C’est l’investissement collectif en principe « sain » et ressemble à leur modèle britannique qui
existait avant 1914, en réalité cela sert à placer auprès d’un public non averti des titres qui n’ont pas
trouvé prêteurs.
Autres Institutions :
LES HOLDINGS DE SERVICES PUBLICS. La création sert à enrichir les fondateurs de ces holdings avec
la participation croisés. JP Morgan en a créé une.
Les affaires internationales de New York croissent aussi mais cela reste d’abord une place fi°
domestique. Les années 20 sont une période de forte croissance industrielle, de modernisation de la
production et enfin une période de fusions-acquisitions.
Ce qui est nette, ce fi° des entreprises américaines pour évoluer se fait par appel à l’épargne et par
les marchés de capitaux.
Placement à LT entre 1918 et 1919
1,6 à 1,7 milliards entre 1926-1927
Le cours de la bourse a triplé entre 1919 et 1929.
Il va y avoir une évolution des prêts au report, les taux au report vont atteindre 50 %. L’argent
devient rare, ils sont prêts à n’importe quoi pour reporter les reports. Cela montre le signe d’un
retournement proche.
Il existe une interaction entre les affaires nationales et internationales. Mais il y a une différence
entre NY et la City.
Les anglais sont bien décidés de les mettre en œuvre afin de reconquérir leur primauté d’avant
guerre. Une bataille pour le retour de l’étalon Or de la £
Cet objectif est affirmé en 1919 dans le rapport Cunliffe.
1919 : Rapport Cunliffe
Celle ci parait plus internationale que NY, mais aussi très diversifié. Sa situation n’a pas
changé, mais une différence réside sur le fait que les capitaux sont à l’étranger et elle va devoir faire
des modifications règlementaires discrètes visant à réduire les émissions étrangères placées au sein
de son pays. Londrès continue de jouer un rôle attractif même s’il est moins que les USA. Les
émissions d’étrangères reprennent dans la moitié des années 20. On voit les gouvernements des
dominances comme l’Australie qui vient chercher des capitaux à londrès, ainsi qui NY qui fait des
émissions Londres.
Londres continue à être le 1er dans le financement international.
La traite sur Londres reste un domaine privilégié dans les années 20. Les Capitaux étrangers à CT
vont venir à Londres.
Un élément important de Londres, est l’activité sur l’échange de devise. Les transactions de change,
est un marché interbancaire. Kleinwort va devenir un marché à terme de devise (swaps), il s’agit
d’opération de devises. Kleinwort occupe une cinquantaine de personnes. La bourse ne joue pas le
même rôle international d’avant guerre. Elle ne joue pas le rôle de pompe aspirante et refoulante. Il
y a un découplage sur les capitaux à LT sur le marché des capitaux et financiers. Les banques vont
utiliser de moins en moins les fonds de brookers.
D’autre part même si les épargnants ont commencé à reconstituer leurs épargnes étrangères dans les
années 20, on a supprimé de la cote à un certains nombre de titres et on a supprimé les double
cotations. Il y avait de manière fréquente des titres cotés sur plusieurs places.
Pour Keynes l’organisme monétaire ne doit pas prendre l’or en considération et ne doit pas
privilégier une monnaie nationale.
Une chambre de compensation : chambre ou sont présentes tt les BC, il faut bien que celle ci aie
lieu avec une unité de compte abstraite appelée le « Bancor » et une fois que les compensations ont
eu lieu entre les BC, elles se retrouvent soit avec des crédits ou des débits inscrites au fond
monétaire.
Il s’agit d’une idée révolutionnaire autour d’une monnaie neuve, même le projet américain
comporte un système ou le $ ne joue pas une monnaie privilégiée, qui s’appelle « Unitas ».
Les choses vont être modifiées au profit de l’étalon qui est le $, Bretton Woods instaure un cadre
neutre vis à vis du $. Un des articles du fond monétaire internationale, qui traite de la parité des
monnaies c’est à dire des changes fixe.
La section de cet article stipule que toutes les autorités monétaires doivent s’engager à maintenir la
parité du dol face aux autres monnaies de 1% et que « la parité de la monnaie de chaque Etat sera
exprimé en or ou en dollar en vigueur du 4 juillet de 1944 » le traité ajoute que tt les BC doivent
intervenir sur le marché pour tenir la parité sauf si tt pays qui achète ou vend sa monnaie est
dispensé d’intervenir sur le marché des changes, les USA grâce à l’énorme concentration d’OR vont
ouvrir le marché de l’or et se déclare convertible et donc ils n’auront pas intervenir pour maintenir
la parité. Il va y avoir une inflation du dollar, car elles vont vendre beaucoup de dollar car seul les
states sont capable de fournir les biens dont chaque pays a besoin. A partir du moment où
l’équilibre de la balance commerciale sera établi, on va remettre le système en cause. La masse des
dollars en circulation est bien au dessus des…
Personne n’a remis en cause le déficit, car il n y a pas de déficit de la BC aux états unis, les pays ont
besoins d’acheter plus aux Etats Unis. Le plan Marshall va permettre d’accorder des prêts afin de
permettre aux pays d’acheter les fournitures. De 1946 à 1953 les US transfèrent 33 milliards de $
que ce soit en Europe ou au Japon.
Cela ne s’est toujours pas produits par un intermédiaire monétaire, c’était des dont en nature
permettant de répondre aux besoins d’exportation de fermiers, industriels américains. Le plan
Marshall a été mené par une équipe américaine, et qu’ils ont insisté sur la planification française.
Ils ne tenaient pas à ce que les américains prêtent à n’importe qui et pour n’importe quoi. Ce sont
eux qui ont imaginé en septembre 1948, le système quantitatif du crédit.
Les balances extérieures ce sont redressées pour les pays européens si bien que les pays qui
bénéficiaient de l’aide Marshall ont commencé a dégagé un surplus de leur consommation courante.
Fin 1949, en France on assiste au redressement de la BC alors l’équilibre est retrouvé dés 1950 et
d’autre part ce qui apparait assez vite c’est la surévaluation du $ en 1949 qui va être en parti
responsable du déficit de la balance américaine à partir de 1950.
fin 1949 : redressement de la BC
1950 : Nouvel équilibre de la BC
début 1950 déficit de la balance commerciale aux US.
3) la création de L’UEP : Septembre 1950 et sa fin en 1958.
Au sein de l’Europe alors que tt les monnaies ne sont pas convertible il y a eu la création de l’union
européenne des paiements européenne (UEP) avec le soutien des US qui est en réalité une sorte de
clearing entre les BC européennes. Il s’agit d’opération de compte à compte sans passer par le
marché des changes.
Comment y avait-il des soldes ? Les soldes étaient payé soit en or ou en $ américain. L’union
européenne des paiements a permis de créer l’échange unilatéral des paiements.
Les parités furent totalement fixe avec l’UEP, il n y avait pas eu mieux sauf l’euro. Il n’y avait pas
de marge. Pas de marché de change.
L’UEP a duré jusque 1958, jusqu'à ce que les monnaies des différents pays ont pue être convertible.
Il a été question de l’élargir au Canada et aux USA.
Jusqu'à 1958, persiste l’idée d’une pénurie du $, d’une impossibilité pour l’Europe d’équilibrer ses
comptes avec les USA. Les Usa voulaient que l’Europe augmente ses exportations en dollar et de
continuer à avoir des dollars.
◊1958 : fin de l’UEP et retour à la convertibilité des monnaies des pays industriels.
Au bout de quelques années les espoirs naissant de la déclaration de décembre
Nous allons rencontrer deux grandes évolutions :
◊ La 1ere évolution est la naissance et le développement des marchés des capitaux en dollar en 1958.
◊ La 2ème évolution est l’engagement solennel de maintenir intangible la parité Or du dollar par
Kennedy. Les USA refusent la dévaluation du dollar et par le déficit de leur balance des paiements
ils vont mettre en place un contrôle des mouvements des capitaux ce qui va donner naissance aux
euro-marchés.
L’engagement pour la guerre au Vietnam, déclenchant une hausse des prix que les USA n’a pas
connu depuis les années 20, et une hausse des taux d’intérêt et qui se communique par une hausse
des euromarchés.
Résultat : contestation du système, qui fait jour autour Charles De Gaule. Un système soit disant
égalitaire, est devenue un système ou on est à la merci du déficit des usa. Les différents partenaires
de Usa sont dans une position monétarisé. Le retour à l’étalon or n’a pas été fait mais qu’on peut
mettre en cause.
1er aspect : Un élément commence à être contesté dans les 60’s, ceci a permis aux américains de
prendre pieds dans l’acquisition des entreprises et des capitaux en Europe. Les Investissement
américains en Europe se sont développés d’une façon rapide.
2ème aspect : développement d’un véritable marché des capitaux dans un contexte ou ces marchés ne
sont plus contrôlable par aucune autorité des marchés monétaire. L’énorme ampleur va être prise
dans les années 1963.
Les marchés de l’euro-obligation et un phénomène nouveau c’est le marché monétaire des
eurodollars.
Le marché monétaire des eurodollars : c’est un dollar américain qui est en dépôt dans une banque
non américaine situé en dehors des USA.
Les banques américaines offre des taux d’intérêt très bas en dépôt, il y a une marge d’intérêt très
forte. On va surpayer les dépôts et on va demander un taux légèrement plus bas pour les
emprunteurs dans les autres pays afin de les concurrencer. Dans les 50’s, nous sommes en pleine
guerre froide. La balance des paiements des soviétique est excédentaire, les soviétiques ont des
dollars qui sont dans les banques américaines. Une menace avec les missiles suit et donc les
soviétiques vont transférer les dollars dans des banques anglaises. On a donc un déplacement des
dollars soviétiques, vers des banques non américaines. On rencontre ceci à paris, les soviétiques
conservent les dollars car elle avait peur que les usa les gèlent. C’est la présence de ces dépôts en
dollars qui va être l’occasion de faire des prêts en dollars effectués en dehors des usa auprès des
entreprises.
Le marché des Eurodollars :
C’est l’origine des Eurodollars. Ceci va exister à partir de 1957. En septembre 1957, une crise de la
livre sterling va survenir. Cette crise s’explique un peu de la même façon que le problème
britannique entre les deux guerres. Il faut sauver la livre, or la croissance à Londres est relativement
faible par rapport à l’Europe occidentale sauf dans deux pays les Etats Unis qui avait une avance et
l’Angleterre a cause de sa politique monétaire. Le problème de l’Angleterre de la livre est:
1) héritage de la balance de la livre détenue par les étrangers à Londres comme les pays du
golfe qui ont une préférence pour la livre et ont leurs avoirs à Londres. Chaque fois qu’il y a
une crise de change, la banque d’Angleterre va augmenter ses taux ce qui va se faire au
détriment de l’éco. C’est la politique du STOP and GO. Et on re détend les taux lorsque cela
va mieux. Sauf en 1957 ou Mac Millan va adopter une attitude anormale. Il va s’attaquer à
la CITY, il va imposer des restrictions concernant les acceptations des banques anglaises
(les activités des acceptations permettait aux banques anglaises permettait d’avoir un rôle
dans le commerce internationale) mais il autorise les banques anglaises à accepter les
balance dollars. On limite la possibilité de financement les balances sterling et on privilégie
les balances dollars.
Une nouvelle prospérité fondée sur l’importance des dépôts et des crédits fondés en dollars
américains. Ce qu’on appelé balance sterling avant, dans les années 50 on va avoir des balances
dollars en manipulant des dollars. L’Angleterre va retrouver un rôle fondamentale fondée sur le $.
Dés cette date 1957, on peut dire que :
1) le rôle de la livre va disparaitre alors que le $ qui jusque la était juste un étalon, devient une
monnaie des banque mondiales.
2) En décembre 1958, retour de la convertibilité des 10 pays les plus industrialisés. Il va y
avoir une convertibilité externe avec un allègement des mouvements internationaux. Il y a
un assouplissement des opérations de termaillage. Avant dans une perspective assez étroite
des changes, on obligeait les détenteurs à rapatrier les devises et les changer en franc. Les
négociants peuvent conserver des avoirs ailleurs que de les rapatrier en monnaie nationale
dans leur pays même. Les clients peuvent les laisser en dépôts dans les banques étrangères.
3) Devant l’extension de la politique, il y a une réduction du déficit extérieur à partir de 1965.
Le comportement américain devant l’extension du déficit américain on voit une émotion en
Europe et aux USA qui commence à se développer et Eisenhower commence à prendre des
mesures par rapport aux aides gouvernemental et aux sortie de capitaux soit sous forme
d’investissement direct ou soit de prêts. On va lever les taux d’intérêt afin de décourager les
emprunteurs. par ailleurs les aides Gouv vont réduire les exportations d’ou un échec de la
mesure du plan Eisenhower. Kennedy en juillet 1963 va adopter une mesure de la taxe
d’égalisation de l’intérêt.
Le but de Kennedy est d’isoler le marché des capitaux, interdire aux étrangers de puiser dans
le réservoir d’épargne. Tous les investisseurs résidant achetant des obligations étrangères
doivent payer des taux d’intérêt qui égalisent les taux à l’émission ou les taux d’emprunts.
Décourager les américains à exporter l’épargne nationale. Il y a des personnes qui ne sont
pas inclus, la taxe au crédit et aux prêts va être étendues au Canada et par le Japon. Les
entreprises européennes passaient par le japon pour contourner la taxe.
Pour éviter d’être soumise à la taxe, d’être pénaliser par les prêts fait à l’étranger les américains
lorsqu’ils avaient des revenus l’étranger les laisser à l’étranger dans les euro banques, ce qui a
développer les marchés financiers. Les mesures de protections de Johnson furent importantes dans
le développement du système financier international
.
Ce qui est important c’est que ces dépôts en dollar sont à l’origine de la création monétaire. On va
avoir un développement de liquidité qui va être or du contrôle régalien de la part de son pays
d’origine.
Les crédits en dollars au bilan des eurobanques :
CREDIT EN TAUX DE POURCENTAGE
DOLLARS AU TauxPROGRESSEION
de progression annuel
BILAN DES EUROS ANNUEL
BANQUES 38%
1965 12
1970 60 38
1975 190 26
1980 520 22
1985 616 5,8%
Séance du 13 mai
Petit rappel :
LE TOURNANT DES ANNÉES 60
L’euro marché : C’est une innovation qui prend forme à la fin des années 50, et qui se situe par 4
causes :
1) l’initiation des banques soviétiques (craintes des Bq de voir les avoirs qu’elles ont en dollar
gelés) la BC avec les US étaient favorable à l’union soviétique. Pour éviter le possible gèle,
elles ont transférés les avoirs dans les Bq britanniques et donc naissance des dépôts de
dollars dans des Bq hors US.
2) Modification des comportements des britanniques : en 1957, nous avons la 1ère crise de la
livre sterling qui conduit à une dévaluation. En 1957 le gouvernement Mc milan prend une
attitude nouvelle comme dans les années nous avons eu une nouvelle fois une idée de
revaloriser la place de la city. La Bq d’Ang remonte les taux d’intérêts (Stop & Go) afin de
ne pas laisser échapper les pays du golf à prendre leurs capitaux. La politique du Gouv va
changer, il va s’attaquer à la city, il restreint les dépôts et il autorise les Bq anglaise à
accepter les dépôts en $. La conversion de la city est faite, elle est fondée sur l’euro dollar.
En 1957, le rôle de la £ va disparaitre, le $ va devenir une monnaie commerciale
internationale et devient une monnaie mondial des banques.
3) A la fin 1958 : retour à la convertibilité externe des 10 pays les plus riches du monde.
Possibilité de sortir les capitaux et les transférer dans une autre monnaie. Alors
qu’auparavant, un exportateur, lorsqu’il était payé en £ il devait les convertir en franc auprès
d’une banque. Il va y avoir un grand développement en $ dans les banques commerciales du
pays.
4) Raison macroéconomique : surtout dans les années 60, politique américaine de réduction du
déficit extérieur. Un sentiment ambivalent dans le fonctionnement de l’économie
américaine. Quelle était la contrepartie du déficit américain ? on a trois causes
Investissement américains à l’étranger (capitaux américains achetant des entreprises)
Développement des dépenses militaires
Des aides gouvernementales
Johnson va s’engager dans la lutte contre le déficit extérieur, on essaie de limiter les
investissements américains à l’extérieur. Il y a une politique de restriction de crédit vis à vis des
entreprises américaines. Les entreprises vont chercher de la monnaie auprès des dépôts de dollars
qui sont dans le monde. Elles vont s’adresser à des banques européennes et britanniques. Comme il
y a maintien d’une rémunération des dépôts américains très faible, elles vont laisser les dépôts suite
aux bénéfices engendrés dans des banques à l’étranger où le taux de rémunération est très fort. C’est
de la que date la renaissance de la City, elle met en œuvre son expertise bancaire au profit du dollar
américain. Le $ échappe à tout contrôle de la banque centrale américaine.
Elle va retrouver après les années 50, un dynamisme important auprès de l’effervescence de
l « eurodollar ».
Le cas parisien :
Paris est une place qui se repli sur elle même. Le financier est contrôlé par l’Etat. La banque de
France est nationalisée. Il y a un carguant de contrôle qui paralyse le contrôle de marché financier
français. Un caractère très morose de la bourse de Paris, d’autant plus que les nationalisations ont
retiré une partie des titres qui étaient en partie négocier. Il y a un réseau internationale bancaire
cependant et petit à petit il y a des tentatives (c’est le cas de tous les pays qui se reconstruise) de
redonner une dynamique international.
Le cas Allemand :
En Allemagne, Francfort s’impose comme capital financière parce c’est là ou ce sont rapatrié les
grandes banques allemandes. Sur le plan international cela reste très limité et va rester pendant très
longtemps domestique.
Le cas Suisse :
A partir de 1965, le marché Suisse commence à grimper. Zurich est l’un des rares marchés
financiers à concurrencer NY. Cela est du à:
1) Une monnaie forte
2) Inflation maitrisée
3) Devise la plus forte du monde
Elle va vite prendre le rôle de plaque tournante, les émissions étrangères reprennent en 1965.
Il y a des accords en 1946 avec les US, la GB et la France de façon à débloquer les
placements suisses en dollar.
Zurich est le deuxième marché du monde, en égalité avec Londres. Ces émissions servent de
débouchés à de nombreux capitaux installés en Suisse. En 1957-1958 Arrêt des émissions
étrangères en Suisse.
Il y a aussi le développement des métaux précieux.
C’est la gestion de fortune qui reste un des apanages de la Suisse.
Genève est assez derrière, elle reste une ville par tradition, qui est plus cosmopolite que
Zurich. Un grand nombre d’établissement étranger étaient installés la bas. Il y a des sociétés
de négoces internationales (céréales, coton, pétrole…)
Le système bancaire est peu représenté à l’étranger, le système bancaire reste dominé par les
banques cantonales au détriment des grandes banques. Les grandes banques privées vont dépassées
les banques cantonales, et on va avoir un développement des banques internationales.
II/ LE DÉVELOPPEMENT DES EUROMARCHÉS
A:
1) les Euromarchés :
Ces marchés fi° internationaux échappent à la règlementation internationale. Parmi les banques qui
vont en profiter en Angleterre, il y a la Midland Bank. C0 jours (le max est 1% pour les dépôts), elle
va offrir 1,7 % pour les dépôts.
L’initiative va être reprise par les Merchant Bankers, Samuel Montagu, Warburg.
A partir de 1958, avec le retour de la convertibilité des monnaies européennes, les flux sont
essentiellement alimentés par les multinationales américaines, et par les banques centrales
européennes et par la BRI. Le marché représente 1,5 milliard et 10 ans plus tard 25 milliards.
1973 : 130 milliards
Ces marchés se nourrissent des dépôts interbancaires et des avances de courts termes, et peuvent
servir de trésoreries sur des sommes importantes.
L’idée est d’utiliser ses dépôts pour des crédits et pour lancer des obligations à Londres mais pas à
NY, afin de redonner la puissance de Londres. Il va falloir se libérer d’une attitude qui était frileuse
et qui a commencé à se modifier à l’époque de Mc Millan. Il va falloir l’aval de la Bq d’Angleterre
et cela va être donné en 1962. Warburg va fabriquer la 1ère obligation, avec l’aide des italiens sur les
autoroutes italiennes de 75 millions de dollars prêtés sur 10 ans.
Cela va être renforcé par une nouvelle règlementation américaine « interest equalization tax » ceci
pour lutter contre le déficit, augmentation du coût des émissions étrangères ce qui les rend plus
intéressantes à Londres. En 1968, les euro-obligations atteignent 4 milliards par an, c.à.d. autant que
les obligations étrangères classiques et dépassent le volume des obligations classiques à partir des
années 80.
3) les eurocrédits
1960, elles ont une durée de vie entre 3 et 10 ans. Elles occupent la place intermédiaires entre les
euro obligations à long terme et prêt bancaire internationaux, financer en totalité par des ressources
en euro-dollars et qui vont être accordé sur la base des taux flottant et ce n’est pas à taux fixe. Si
bien que l’emprunteur porte les fluctuations des taux d’intérêt. Il est financé à très court terme, du
coup il y a des risques. Les eurocrédits démarrent en 1966, il y a des syndicats qui se constituent. Ce
sont des prêts pour des Etats.
1968 : 2 milliards de dollars
1973 : 20 milliards de dollars.
Le désir des autorités monétaires britanniques de redonner vie à la place de Londres, vont faire
oublier les craintes suscités par les Euromarchés sont :
1) les risques de volatilité
2) le risque inflationniste
Le choix va être clair, on va compartimenter les affaires en £ et les activités internationales en
devises qui sont pour l’essentiel des activités lié à des non résidents.
Au début des années 60, on prend des mesures pour décourager les dépôts étrangers. Le responsable
des affaires inter de City Bank écrit en 1960 « le marché des euro dollars est à Londres, car ils sont
persuadés que Londres ne va pas intervenir ».
La City représente à nouveau un centre d’attraction pour le monde entier.
1965 : 69 banques étrangères
1975 : 243 banques étrangères
Un autre type d’institution vont être développé. Ce sont des institutions qui vont ce mettre en place
entre des banques différentes, il va y avoir des alliances entre banques étrangères destinées à
pénétrer des marchés nouveaux. Avant 1914, certaines banques avaient crée des filiales communes.
Dans les années 70, il va y avoir un développement des euros marchés. L’initiative revient à la
Midland Bank, en 1964 qui va créer un concosion avec une banque de Toronto, une Bq Anglaise et
une Bq Australienne. Il va y avoir une floraison de ces consortiaux dont elles vont assurés en 1973,
29 % des marchés.
Les maisons mères vont reprendre l’activité dans les années 80 et les concorsiom vont disparaitre. Il
s’agit d’une concurrence accrue pour les banques domestiques et pour les euros marchés on va avoir
une influence prépondérante des banques anglaises. En 1958, les Bq contrôlaient ¾ des banques de
dépôts en dollars, 1970 elles ne contrôlent plus ¼ des dépôts en dollars.
En euro obligation, on ne retrouve que 20 Bq angl. : Rothschild, Warburg et Hambros.
Les banques New Yorkaises et les banques anglaises gardent la main sur la finance. En 1960, il y a
une grande extension des banques américaines à travers le monde. En 1950, il y avait 131 comptoirs
américains à l’étrangers, en 1986 il y en 899 et des filiales étrangères direct. Le réseau bancaire
américain est beaucoup plus dynamique que le réseau britannique. Les Overseas Banks, il s’est
industrialisé dans les places financières internationales. L’Europe est la place privilégiée des
banques américaines. En 1975, les 8 plus grandes banques américaines ont 113 agences américaines
en Europe dont 108 à Londres. La First National City Bank, utilise son agence à Londres pour
collecter les dépôts de dollars à Londres qu’elle renvoie aux Etats Unis pour financer ces prêts.
Ce n’est pas une invasion de l’Europe mais une évasion hors des Etats-Unis, c’est la façon de
contourner une règlementation contraignante et complexe. Une situation qui s’aggrave dans les
années 60 avec la politique de Johnson visant à limiter l’inflation, les crédits dirigés vers l’extérieur.
Les banques américaines vont se réapproprier le marché des eurodollars.
En 1958, les banques américaines avaient une part de marché de 17 % et en 1969, 54% des parts de
marchés.
1963-1972 : parmi les 20 1ers intermédiaires, il y a 8 banques américaines.
La législation américaine ont permis de développer le marché des euro dollars et par la suite
elle va reprendre sa place ;
3) développement de l’Europe :
Il existe une culture du contrôle de Capital par les banques qui existe depuis le XIXème
siècle, il y a une très forte interaction entre les dirigeants des banques et des industries. Il y a cette
particularité des banques allemandes d’avoir les dépôts des titres des entreprises.
On oppose les économies de marchés financiers aux économies d’endettements. Dans le fi°
de l’économie, soit on a tenté de l’épargne (à travers la bourse, en faisant des économies
d’épargne), s’il n y a pas suffisamment d’épargne on peut faire des économies de crédits. On fait
une avance a des entreprises, dont on pense qu’elle va faire des profits et ensuite on récupère
l’argent après.
Il y a des pays qui se financent par crédit bancaire comme le Japon ou la France dans les
années 70. Il s’agit évidemment d’opposition qui sont polaires.
En Allemagne, c’est la culture du crédit bancaire qui se joue. Les banques ont joué un rôle
essentiel. Il y a une méfiance vis à vis des euromarchés. L’Etat est frileux vis à vis de cela.
elles ont une place peu importante, car elles sont une sorte de boite aux lettres.
Frankfort, aurait été une place potentielle pour accueillir l’euro-obligation, car à cette époque là il y
avait une épargne plus abondante qu’en Angleterre. Les banques Allemandes étaient puissante, et
pas de contrôle d’échanges. Les autorités monétaires ont peur que les autorités monétaires
internationale viennent tout changer. La peur de l’Allemagne est l’inflation.
Elle contrôlait les émissions et cela ne lui a pas permis de développer un marché, en 1964 introduit
un impôt de 25 % à la source sur le montant obligataire.
Jusque dans les années 80, un certain nombre d’élément se mette en place, notamment l’exportation
de capitaux (grâce au retour à la convertibilité des monnaies).
Développement des euros-dollars.
À partir de 1973, suite au choc pétrolier, les pays de l’OPEP multiplie le prix du pétrole par 4 en
quelques mois.
Marché des capitaux se développe autour des obligations d’état. À cause de la crise économique,
augmentation des déficits publics, et diminution du taux des ménages.
Apparition d’inflation. Ce qui arrange les sociétés endettées.
La fin de l’inflation provoque la ruine des entreprises endettées, d’où l’intérêt de la bourse.
Investissement direct.
Tokyo, au début des années 1980 joue un rôle dans la globalisation.
Mondialisation.
A.
Il y a eu une première vague avant 1914:
- Libre déplacement des personnes.
- Progrès des transports.
- Vitesse communication.
- Croissance commerce international.
- Ampleur des mouvements de capitaux.
De nos jours:
Accélération du système de communication. Intensité de la communication. Progrès de l’ordinateur.
- Mouvement de capitaux.
Stock des capitaux à l’étranger x10.
1960: avoir à l’étranger = 6% PIB monde.
1980: 25%
1995: 62%.
Sachant que le PIB mondial n’a cessé d’augmenté.
- Déréglementation
Libéralisation progressive des marchés financiers.
Victoire du néo-libéralisme. (Reagan).
Il faut libérer les marchés, mais aussi le transport, …
Désengagement de l’état.
Renforcement du marché.
Assouplissement du système des monnaies. Malgré qu’il y ait jusque pendant les années 80 un
contrôle des changes.
1936: ministère des finances devient le ministère de l’économie et des finances.
1945: modernisation de l’économie.
Suppression du système des changes.
Déréglementation interne.
Plus lente que la déréglementation internationale.
1986: big bang de la city. (Réforme de la bourse de Londres: fruit d’une négociation entre état et
bourse).
Capacité des banques leur permettent de moderniser sur le plan informatique la capacité de
traitement des finances. Ce qui permettra à Londres d’être en avance sur l’Europe.
Paris: se heurte au même problème que la city. Quelle compétitivité internationale en tant que place
financière?
Paris est marginalisé en tant que place financière depuis les années 1945.
C’est surtout l’état qui aide, et non pas les banques. Aide disponible grâce aux emplois d’emprunts
et de bons au trésor.
Au fur et à mesure, les banques prennent le rôle de l’état.
Allemagne:
5. Diminution des réglementations qui freinaient les banques. (Beaucoup d’allemand sont
passés par Londres pour acheter des titres.
Suisse:
- Idem.
USA:
- 1975: assouplissement activité de la bourse.
- 1982
- 1994: droit pour les banques d’avoir des succursales dans tous les états.
-> Retrait des Etats ≠ fin de toute l’activité des états. Il y a eu des réglementations, notamment pour
protéger les consommateurs.
Il y a des réglementations nationales, mais aussi internationales.
3. Innovations
Milieu des années 70: invention de moyens pour prendre l’argent aux ménages.
1980’: innovation financière.
Pourquoi:
- Instabilité monétaire: il faut se couvrir contre les risques de perdre beaucoup d’argent.
- Développement de l’informatique.
- Finance permet de gagner beaucoup d’argent, des chercheurs ont développé des moyens de
calculer les gains, les risques... De même pour les mathématiciens, les physiciens.
Aujourd’hui, il y a moins d’intermédiaires. On peut le voir grâce aux chiffres de l’emploi. Moins de
gens dans les banques, plus dans les maisons de titre.
Ces produits se sont tout d’abord développés à la bourse de Chicago. Bourse de matières premières,
avec des contrats “futurs” qui existait déjà.
1975: “futurs” sur les bons du trésor américains -> sur le taux d’intérêt.
La bourse de New-York s’inspire rapidement du système de Chicago. C’est cependant toujours là-
bas que se développe les produits dérivés.
Ces nouveaux produits provoquent des concurrences, mais aussi des complémentarités.
Accords de coopération.
Regroupement pour faire des économies d’échelle.
Hedge funds:
- Sur des places off shore.
- Aime les positions à découvert.
- Use de l’effet de levier.
- Gérants sont très biens payés.
Cette monnaie commune repose sur l’idée d’éliminer les risques de change et de diminuer les coûts
de transaction.
Cependant, l’euro a mis du temps à se mettre en place. Ça ne s’est pas fait tout de suite (Plan
Werner, rapport Delors en 1989 (période où l’inflation paraît maîtrisée), 1992: Maastricht -> on fixe
la date de la mise en place de l’euro, 1999: euro).
C’est un projet politique.
L’idée c’est de pouvoir rivaliser avec le dollar américain. L’euro pourrait même remplacer le dollar
comme monnaie de référence au niveau international.
Grâce à la mise en place d’une monnaie unique, on peut mettre en place un marché des capitaux
européen.
Résultat:
- Impact sur les places financières limité.
- L’euro n’a pas remplacé le dollar.
- Il n’y a pas de vrai marché des capitaux.
- Dans la hiérarchie des places européennes est toujours à Londres.
Mouvement des fusions-acquisition vient des États-Unis, mais il se diffuse vite au Royaume-Uni.
C’est la mise en place du système anglo-saxon.
Ce système s’oppose au système rhénan. Ce dernier présente moins de risque. Les emprunts sont
uniquement faits aux banques.
Lord Hanson est l’une des figures de ce système. Il rachète dans les années 80 de grands groupes.
En France, le mouvement est plus limité. (Il y a aussi moins de privatisation, de plus l’état, à travers
des participations, participe beaucoup à l’actionnariat.
Activité d’affaire qui nourrit les grandes places internationales. Ces opérations sont orchestrées par
les banques d’affaire (Morgan-Stanley; crédit suisse; JP Morgan; Deutsche Bank; UBS; Lehman
Brothers, Paribas…).
Ça fait vivre les banques d’affaire (qui ne finance pas, mais prennent des commissions).
De nombreuses banques marchandes sont rachetées par des banques américaines, européennes.
Échanges qui font vivre: les avocats, les cabinets d’audit...
Les difficultés des premières années du XXIe siècle s’accompagnent de faillites et de crises.
Ces actions ternissent un peut l’image des néolibéraux.
Les faillites de Waldcom, d’Enron, donnent une mauvaise image, non seulement à cause de la taille
des entreprises, mais aussi à cause des délits d’initiés.
On commence à voir que des sociétés d’audit et de conseil ne font pas leur travail.
Scandales qui poussent à s’interroger sur l’honnêteté des dirigeants.
Est-ce dû à l’arriver au pouvoir de nouvelles élites financières?