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Lexique d’économie générale

A–B–C
L’EVOLUTION DE
L’ECONOMIE MONDIALE
1/ L’économie de production :
1945-1965
 Après la seconde guerre mondiale, plusieurs pays se
trouvent avec d’énormes pertes humaines et
matérielles. Confrontés aux exigences de la
reconstruction, les pays d’Europe adoptent le plan
Marshall proposé par les Etats Unis, qui à l’époque
disposaient de fortes capacités de production. La
priorité pour les nations européennes était de
produire en grande quantité afin de faire face aux
situations de pénurie de l’après guerre.

 L’Entreprise ne cherchait pas à communiquer avec le


marché puisqu’elle n’en avait pas besoin car la
demande des consommateurs était supérieure à
l’offre.
 Une telle stratégie a permis à l’ensemble des
pays capitalistes de connaître une croissance
économique spectaculaire accompagnée de
profondes transformations sociales.

 La croissance de la productivité, enregistrée


dans l’industrie, a entrainé l’augmentation
des salaires réels, qui à son tour a déclenché
l’accroissement de la demande de biens de
consommation, notamment les biens
durables tels que : l’automobile, la télévision
 Cette évolution appelle en retour un
surcroît d’investissement mobilisant les
secteurs producteurs de biens
d’équipement. La structure de la
consommation se modifie. Le budget des
ménages fait apparaître une baisse de la
part de l’alimentation au profit d’autres
produits de consommation comme les
loisirs ou la santé.
2- L’économie de distribution :
1965-1973
 Au cours de la période 1945/65, la performance
de l’Entreprise se mesure par sa capacité
productive à pouvoir répondre à la demande, la
conjoncture a complètement changé durant les
années 1965 à 1973. En effet, une fois comblées
les pénuries de l’après guerre, l’Entreprise se
trouve dans une situation où l’offre égalise la
demande.
 L’efficacité de l’Entreprise est appréciée par
rapport au niveau de son exploit à pouvoir
assurer la distribution du produit sur l’ensemble
du territoire national. On assiste donc à la
prolifération de nouvelles formes de distribution.
 Les principaux indicateurs économiques
ont commencé à se dégrader à partir des
années 70. Le taux d’inflation et de
chômage a explosé
 L’âge d’or de la croissance qui a
caractérisé le monde de l’après guerre
semble s’achever avec l’apparition de taux
de croissance nuls, voir négatifs dans
certains pays capitalistes.
3- L’économie de marché :
1973-1980
 Le pétrole a été un facteur déterminant dans la croissance
économique des pays capitalistes, il en a été la cause de son
ralentissement observée pendant la période 1973-1980. En effet,
les coups de boutoir de l’OPEP ainsi que les évènements
politiques au Proche Orient enlèvent tout espoir de sécurité de
l’approvisionnement. La logique de la croissance d’après guerre
et celle des chaines de production liées à bas prix de brut sont
remises en question.
 Dès lors, la décision prise par les pays de l’OPEP, en octobre
1973, d’augmenter brutalement le prix du pétrole a plongé les
pays capitalistes importateurs d’énormes quantités
d’hydrocarbures dans une dépression dont ils ne commencent à
se relever qu’à partir de 1976. Le quadruplement des prix du
baril de brut fut une surprise et constitue pour ces pays un défi
majeur.
 Les conséquences apparaissent au niveau du
recul de la production industrielle. Face à une
facture pétrolière plus élevée, les pays ont
diminué leurs importations d’hydrocarbures afin
de réduire le déficit extérieur. Pour tenir
compte de cette hausse sur l’environnement
économique, la firme a dû réviser ses projets.
On assiste à un arrêt brutal des commandes
aussi bien en produits de consommation
intermédiaire qu’en biens d’équipement
débouchant sur une vague de tensions
inflationnistes.
 En 1979, le "second choc pétrolier"
aboutit à une flambée des prix. A cette
date, le pétrole vaut neuf fois son prix de
1972.
 Ce deuxième choc pétrolier a affecté
davantage les économies de marché. En
effet, les adap- tations considérables que
rend nécessaire ce changement majeur du
prix de l’énergie et le "re- déploiement
industriel" auquel il contraint, induisent
une forte croissance du chômage.
4/ L’économie de la
connaissance : de 1980 à nos
jours
 Une nouvelle phase économique marquée par les
phénomènes suivants : la mondialisation, la
révolution technologique accélérée et la montée
persistante du chômage.
 Le ralentissement de la productivité s’explique
par un rythme plus faible d’accumulation de
capital, une moindre utilisation des capacités, des
possibilités réduites de transfert et de rattrapage
sur le plan technologique. Ainsi, la croissance du
potentiel productif des grandes économies de
l’OCDE s’était affaiblie.
 Suite au second choc pétrolier, il y a eu
des transferts importants de ressources
vers les pays pétroliers qui ont déposé
ces excédents dans les banques
commerciales occidentales. Comme les
investissements et la demande des fonds
ont diminué dans les pays développés, les
banques se sont trouvées avec des
excédents considérables ce qui les a
conduites à faciliter l’octroi des crédits
aux pays demandeurs de Fonds. Surtout
les pays sous développés
Valoriser la connaissance suppose les
étapes suivantes :
 Reconnaître au salarié un rôle essentiel dans
la réalisation des objectifs de l’entreprise
 Proposer des modes de management
permettant plus d’autonomie
 Accepter un mode d’organisation moins
centré sur la spécialisation des tâches,
ouvrant la voie à l’échange et la
collaboration inter-fonctionnelle
 Ouvrir la production de connaissances à
l’ensemble de l’entreprise (
décloisonnement)

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