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UNIVERSITE DE DOUALA

UNIVERSITY OF DOUALA

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES ECONOMIQUES


ET COMMERCIALES

ADVANCED SCHOOL OF ECONOMICS AND


COMMERCE

EXPOSE DE MACROECONOMIE 1

THEME : L’EVOLUTION AU CAMEROUN DES


PRINCIPAUX AGREGATS MACROECONOMIQUES

MEMBRES DU GROUPE :
 TAKOUO DJOUKA LIZ FARELL
 TCHAMAMBE TCHAMENI DA DORES SANTOS
 TCHAMTCHEU NZOGOUM RAIMATOU
 TCHOPDJOP NZESSEU EROLIE LAKAINE
 TCHOUDJEU NGONGANG ANGE NOELLE
 TCHUIDJO TCHENGANG JENNY
 TEJIONA TSAGUE CLAIRE
 TIEWE KOAGNE REINE JESSICA
 TIMAMO KAMGAING LYVIE
 TOUKEM MEGOUO KARL HORACE
 TOUOMGNO TCHOUDJA AIZA
 MBIANDA YVANY JORDANE

ANNEE SCOLAIRE :2023-2024 PR.TAMOKWE BERTRAND


PLAN DE TRAVAIL

INTRODUCTION
I. DEFINITIONS DES PRINCIPAUX AGREGATS

II. IMPACTS DE CES AGREGATS

III. L’EVOLUTION DU PIB

IV. L’EVOLUTION DE LQ CONSOMMATION

CONCLUSION
INTRODUCTION

L’économie camerounaise a connu une trajectoire


complexe depuis son accession à l’indépendance en
1960. Au fil des décennies, les principaux agrégats
macroéconomiques ont été le reflet des diverses
politiques économiques, des fluctuations des
marchés mondiaux et des évènements nationaux et
internationaux. Dans cette perspective, cet exposé
se propose d’explorer l’évolution des principaux
indicateurs macroéconomiques au Cameroun
notamment : le produit intérieur brut (Pib), la
consommation (c), l’investissement (I), les dépenses
publiques (G), les exportations (X), les importations
(M), ainsi que les balances commerciales, des
capitaux et des services. En retraçant cette
évolution depuis 1960, nous cherchons à
comprendre les tendances, les défis et les
opportunités qui ont marqué le développement
économique du Cameroun au cours des dernières
décennies.
I. DEFINITION DES PRINCIPAUX
AGREGATS
 Le PIB : il peut être défini comme l’ensemble
des richesses crées au cours d’une année dans
une économie donnée.
 La consommation : est l’utilisation des biens et
services dans le but de satisfaire les besoins.
 L’investissement : c’est la valeur des biens
durables acquis pour être utilisés pendant au
moins un an dans leur processus de
production.
 Les dépenses publiques : ensemble des
dépenses de l’Etat mais aussi les dépenses des
collectivités territoriales et des organisations
de la sécurité sociale.
 Les exportations : ensemble des biens et
services sortant d’un territoire national pour
arriver à l’étranger.
 Les importations : ensemble des biens et
services sortant d’un pays étranger pour
arriver dans territoire national.
 La balance commerciale : elle est la différence
entre les exportations et les importations d’un
pays
 La balance des capitaux : ensemble des
capitaux investis sur les produits liquides et qui
se déplacent en fonction du taux de change et
de la profitabilité d’une zone économique.
 La balance des services : est la différence entre
la somme des services exportés et la somme
des services importés.

II. IMPACTS DE CES AGREGATS


Le PIB
Le PIB est un indicateur clé de croissance
économique d’un pays. Depuis 1960, il a
influencé divers aspects de l’économie à savoir la
croissance, l’emploi les investissements et le
développement social. Une croissance soutenue
du PIB peut stimuler l’emploi, réduire la pauvreté
et favoriser le développement des
infrastructures. Cependant, des fluctuations du
PIB peuvent entrainer des défis tels que
l’instabilité économique, le chômage et les
inégalités croissantes.
La consommation
Elle aussi étant un élément de croissance a marqué
l’économie camerounaise depuis son
indépendance. Une augmentation de la
consommation peut stimuler le rehaussement de la
production locale et encourager les
investissements. Elle peut aussi contribuer à la
création des emplois et assurer une autosuffisance
alimentaire. Par contre, une inadéquation entre la
consommation et la production nationale peut
entrainer des déséquilibres tels que l’inflation, la
dépendance extérieure et le surendettement.
Les investissements
Parlant des investissements privés, ils ont contribué
à la création des emplois, l’expansion des
industries, l’amélioration des infrastructures et à la
croissance économique. Néanmoins, cet impact
peut varier en fonction des facteurs tels que la
stabilité politique, la réglementation économique
l’accès au financement et la confiance des
investisseurs.
Les dépenses publiques
Elles ont été d’une grande aide dans le
développement du pays. Celles-ci ont servi pour
financer les projets d’infrastructures, des services
sociaux, des programmes de développement
économiques et initiatives visant à stimuler la
croissance économique. Cependant, la manière
dont les dépenses ont été gérées et reparties a
également influencé l’économie nationale. Des
dépenses inefficaces, une corruption généralisée
ou une mauvaise allocation des ressources peuvent
entrainer un gaspillage, des déséquilibres
budgétaires et des distorsions économiques.
Les exportations
En tant que pays en développement, le Cameroun
dépend fortement de ses exportations pour
générer des revenus, stimuler la croissance
économique et créer des emplois. Les principales
exportations sont entre autres le pétrole, le bois, le
cacao, le café et le coton. Par contre, la
dépendance excessive à certains produits
d’exportation peut rendre l’économie vulnérable
aux fluctuations des prix sur les marchés mondiaux.
Les importations
Le Cameroun importe une variété de produits
pour répondre aux besoins de sa population et
de son économie. Ces importations
comprennent des produits manufacturés, des
biens de consommation, des machines et des
intrants pour l’industrie et l’agriculture. L’effet
de ceux-ci sont à la fois positifs et négatifs. D’une
part, elles permettent d’accéder à des biens et
technologies qui ne sont pas disponibles
localement ce qui peut améliorer la productivité
et stimuler l’investissement. D’autre part, une
dépendance face à ces importations peut
entrainer un déséquilibre économique, une
pression sur les réserves de devises étrangères et
une perte de compétitivité pour les industries
nationales.
La balance commerciale
Une balance commerciale excédentaire peut
contribuer à renforcer les réserves des devises
étrangères, à stimuler la croissance économique.
Or, une balance commerciale déficitaire peut
entrainer une pression sur les réserves
étrangères, une dépendance accrue à l’égard des
financements extérieures et des déséquilibres
économiques. Au fil des années, elle est
influencée par divers facteurs notamment les
variations des prix des matières premières, les
politiques commerciales internationales, la
compétitivité des industries nationales et les
variations des taux de change.
La balance des services
Au Cameroun, la balance des services peut être
influencée par divers facteurs, notamment le
développement du secteur touristique, les
investissements dans les infrastructures de
transport et de communication, les politiques
gouvernementales concernant les services et les
conditions économiques mondiales. Une gestion
efficace de la balance des services peut
contribuer à renforcer la résilience économique
et à favoriser le développement durable.
La balance des capitaux
Elle peut inclure des investissements directs
étrangers (IDE), des prêts, des aides financières,
des transferts de fonds des travailleurs migrants
etc… Une balance excédentaire peut indiquer un
afflux net de capitaux dans l’économie, ce qui
peut stimuler l’investissement, favoriser la
croissance économique renforcer les réserves
des devises étrangères. Or une balance
déficitaire peut indiquer une sortie nette des
capitaux, ce qui peut entrainer des pressions sur
la balance des paiements, une dépréciation de la
monnaie et des défis pour financer les
investissements et les dépenses publiques.
III. L’EVOLUTION DU PIB
Le PIB du Cameroun a connu diverses fluctuations
depuis son indépendance en 1960. Initialement, le
pays a vu une croissance modeste, mais avec des
hauts et des bas dus à des facteurs économiques
internes et externes. Les fluctuations peuvent être
attribuées à divers facteurs tels que les chocs
pétroliers, les crises politiques et économiques
mises en œuvre par le gouvernement. Pour obtenir
une analyse plus détaillée, il serait utile de
consulter des sources telles que les rapports de la
banque mondiale, du FMI et d’autres organisations
économiques internationales, ainsi que les données
nationales fournies par les agences
gouvernementales du Cameroun.
Voici une présentation plus détaillée de l’évolution
du PIB au Cameroun depuis 1960 :
I. Années post indépendance (1960-1970)
- Après l’indépendance en 1960, le Cameroun
a connu une période modeste
principalement basée sur l’agriculture, les
ressources naturelles et minières.
- La politique économique adoptée était
généralement favorable à une croissance
stable, mais la dépendance aux matières
premières et fluctuations des prix mondiaux
ont influencé la stabilité économique du
pays.
II. Années de crises et de réformes (1971-1990)
- Au cours de la période 1971-1990, le
Cameroun a été confronté à des défis
économiques dus à la baisse des prix des
matières premières, notamment du pétrole,
et à une gestion économique inefficace.
- Les chocs pétroliers et les politiques
économiques déséquilibrées ont entrainé
des périodes de récession et de stagnation
du PIB.
- Des reformes économiques ont été
entreprises dans les années 1980 pour
stabiliser l’économie, y compris des
programmes d’ajustement structurel (PAS)
en collaboration avec des institutions
internationales telles que le FMI et la
banque mondiale.
III. Redressement et croissance (1991-2000)
- Dans les années 1990, le Cameroun a
bénéficié de politiques de libéralisation
économique et de réformes structurelles qui
ont contribué à stimuler la croissance du PIB.
- L’investissement dans les secteurs non
pétroliers tels que l’agriculture, le tourisme
et les services a contribué à diversifier
l’économie et à réduire la dépendance aux
matières premières.
IV. Défis et opportunités au 21e siècle (2000-2020)
- Le Cameroun a continué à faire face à des
défis tels que la pauvreté, le chômage et les
inégalités économiques malgré une
croissance économique globale.
- Des investissements dans les infrastructures,
l’éducation et la santé ont été nécessaires
pour soutenir une croissance économique
inclusive durable.
- Les variations des prix des matières
premières, les tensions sociales et les crises
politiques ont parfois entravé la progression
économique.
Ci-dessous, nous avons une esquisse
d’évolution du PIB : (source : banque
mondiale)
V. L’évolution de la consommation
La croissance de la consommation au Cameroun de
1960 à nos jours selon la macroéconomie peut être
analysée à travers divers prismes. Dans les années
1960, après l’indépendance du Cameroun, la
consommation globale était probablement en
phase de transition alors que le pays établissait ses
bases économiques et institutionnelles. Au cours
des années suivantes plusieurs tendances ont
probablement influencé la croissance de la
consommation globale à savoir : l’évolution des
niveaux de vie, l’évolution du PIB par habitant, les
politiques gouvernementales en matière de
dépense publiques et de fiscalité, ainsi que les
conditions économiques mondiales et régionales.
Elle peut avoir été affecté par des évènements tels
que les chocs pétroliers, les crises économiques
mondiales, les conflits internes ou externes, les
réformes structurelles et plus récemment l’impact
de la pandémie COVID-19. Mais, a su se rehausser
progressivement grâce aux secteurs économiques
comme le secteur primaire (l’agriculture), le
secteur secondaire (l’industrie) et le secteur
tertiaire (les services).
Ainsi, une analyse détaillée de la croissance de
consommation globale nécessiterait une étude
approfondie des données macroéconomiques
disponibles, des politiques économiques
appliquées au fil du temps et des évènements
contextuels ayant façonné l’économie du pays.
En termes macroéconomiques, cette croissance
globale depuis 1960 à nos jours est complexe car
influencée par des facteurs comme la croissance
économique, le revenu moyen des ménages, les
politiques fiscales et monétaires, ainsi que les
tendances démographiques.
Néanmoins, cette croissance doit faire face à des
problèmes comme l’inflation, le chômage, la
pauvreté et les inégalités sociales qui limitent
l’accès de consommation à une partie de la
population ; mais aussi à des opportunités de
croissance grâce à l’expansion des industries,
l’investissement étranger, les politiques de soutien
aux jeunes entreprises.
Voici, ci-jointe un exemple d’évolution de
consommation : (source : banque mondiale)

CONCLUSION
En définitive, l’analyse de l’évolution des principaux
agrégats macroéconomiques au Cameroun depuis
1960 nous révèle une trajectoire marquée par des
fluctuations et des tendances significatives. Le PIB,
reflet de la richesse nationale, a connu des
périodes de croissance soutenue ainsi que des
ralentissements, souvent corrélés à des
évènements politiques internes et externes. La
consommation globale, moteur essentiel de
l’activité économique, a également connu des
variations influencées par des facteurs tels que les
politiques gouvernementales, les niveaux de
revenu et les cycles économiques mondiaux. Ces
dynamiques économiques ont également eu un
impact sur la balance commerciale, la balance des
capitaux et la balance des services, reflétant les
défis et les opportunités rencontrés par l’économie
camerounaise dans un contexte globalisé. Ainsi,
l’étude de ces agrégats macroéconomiques offre
des perspectives précieuses pour comprendre le
développement économique du Cameroun et
orienter les politiques futures visant à promouvoir
une croissance durable et inclusive.

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