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Sofiane TOUMI
Quelles sont les principales évolutions de l’économie mondiale depuis le début du 20 ème siècle ?
Quels sont les faits influençant l’évolution des échanges internationaux depuis un siècle ?
Quelles sont les principales institutions économiques internationales ?
Quels sont les apports et les limites de la mondialisation ?
Quelles sont les principales stratégies d’internationalisation des firmes ?
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- Des centaines de milliers de petits actionnaires se trouvent ruinés, les banques qui ont
multipliés les crédits depuis plusieurs années n’ont pas pu récupérer leurs fonds auprès des
personnes endettées et ceux qui avaient de l’argent en dépôt ont préférés le retirer ;
- Plusieurs banques ont fait faillite et n’ont pas pu financer l’économie. Ce manque de liquidité
a entrainé une baisse de la consommation et des investissements d’où la récession économique.
La crise s’étend rapidement au reste du monde lorsque les banques américaines réclament le
remboursement de leurs prêts à l’étranger et rapatrient les capitaux investis. Parallèlement, les
échanges internationaux connaissent un ralentissement suite à la récession aux Etats-Unis (1er
exportateur et importateur mondial). La situation s’est aggravé par l’effet négatif des mesures
protectionnistes prises par les Etats-Unis suivis de représailles de la part de pays Européens (les
importations des uns sont les exportations des autres).
L’économie mondiale sombre dans une grande dépression, le taux de chômage atteint des
records. Près de 30 millions de personnes en 1932 contre seulement 10 millions en 1929, la
consommation chute brutalement. Au milieu des années 30, près =de 1/5 de la population
britannique était sous-alimentée.
- La 2ème guerre mondiale (1939 – 1945) : les profonds bouleversements sociaux et politiques
causés par la crise financière de 1929, favorise l’arrivée au pouvoir en Europe de partis fascistes,
cause directe de la 2ème guerre mondiale.
Phase 2 : De 1945 à 1973
Il s’agit de l’âge d’Or de l’économie mondiale, ce sont les trente années glorieuses. Les raisons
de cette expansion économique sont :
La fin de la 2ème guerre mondiale et l’absence de toute autre crise politique et économique tout
au long de cette phase ;
Pacification des relations politiques entre les pays suite à la mise en place d’institutions
politiques et économiques internationales (ONU 1945, FMI et BIRD 1944 ; GATT 1947…).
Phase 3 : De 1973 jusqu’à la fin des années 80
C’est une phase de récession suite aux :
1er choc pétrolier en Octobre 1973 ;
2ème choc pétrolier en 1979.
Causes du 1er choc pétrolier
Au mois d’Octobre 1973 et suite au conflit Arabo-israélien, les membres de l’OPEP
(Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) composée majoritairement de pays arabes
(Arabie Saoudite, Irak, Iran, Koweït, Qatar, Emirats Arabes Unis, Lybie, Algérie, Gabon,
Nigéria, Venezuela, Indonésie et Angola), s’accordent pour diminuer la production et donc
baisser l’offre ce qui a eu pour effet l’augmentation brutale du prix du pétrole. Le prix d’un
baril de pétrole (160 litres) augmente en quelques mois de 2,9$ à 12$. Ce choc aura un double
effet de récession et d’inflation dans les pays industrialisés : Stagflation (stagnation et
inflation). Après une période de relative stabilité du prix du pétrole, le 2ème choc pétrolier
intervient en 1979.
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II. La mondialisation
Mondialisation = Globalisation
« C’est la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des travailleurs. Les frontières
économiques (et même politiques exemple Union Européenne) disparaissent.
L’interdépendance entre les pays est accentuée, la planète n’est plus perçue comme une
association de plusieurs marchés séparés, le monde est désormais un marché unique ».
Aspects de la mondialisation (4 principaux aspects) :
- La mondialisation des flux de biens et de services : elle s’est matérialisée par l’intensification
des échanges commerciaux et la hausse du degré d’ouverture des économies :
Taux d’ouverture = (exportations + importations) / 2 / PIB x 100
- La mondialisation des flux financiers qui passe par les échanges massifs de capitaux ;
- Prêts/emprunts bancaires, achat/vente de devises au niveau international ;
- Investissements de portefeuille : placements, c'est-à-dire l’achat de titres financiers ;
- Les investissements directs à l’étranger : création de filiales à l’étranger (Greenfield : détention
100% du capital) ; Fusion (prise de contrôle d’au moins 20% des actions d’une entreprise
étrangère) / Acquisition (achat d’une entreprise étrangère) : mergers and acquisitions ;
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- Hausse des prix des produits énergétique (pétrole, gaz…) nécessaire à la croissance suite à la
demande croissante de la part des pays riches et émergents (BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine
et South Africa).
- Problème environnemental à l’échelle mondial à cause de la pollution engendrée par les pays
riches « énergivores » ;
- Les institutions internationales obligent les pays en développement à supprimer leurs
frontières économiques et leurs barrières douanières, en contrepartie, des mesures
protectionnistes sont souvent constatées de la part des pays développés lorsqu’ils remarquent
que leurs économies sont menacées (exemple : démantèlement accord multifibre 2006) ;
- Désormais les Etats se trouvent en position de faiblesse face aux multinationales dont la
puissance s’est accentuée avec la mondialisation. Ce sont désormais les dirigeants de ces
multinationales et les lobbies (groupes de pression) qui font la loi et imposent leurs règles dans
l’objectif de maximiser les profits (secteur pharmaceutique, télécommunication, pétrole,
banques, informatique…).
Les buts sont énoncés dans l’article 1 de la charte, ils constituent les grands objectifs des Nations
Unies et sont les suivants :
* Le maintien de la paix et de la sécurité internationales : c’est l’objectif fondamental de
l’organisation. Le qualificatif « international » signifie que les Nations Unies ne s’immiscent
pas dans les conflits armés internes que s’ils sont susceptibles de mettre en danger la paix
internationale.
* Développer entre les nations des relations amicales : pour atteindre cet objectif l’ONU veille
au respect du principe de l’égalité des droits des peuples (droits au vote, à la santé, à l’éducation
pour tous, etc), et de leur droit à disposer d’eux-mêmes (la non-ingérence dans les affaires
internes si ça ne concerne pas et ne touche pas la communauté internationale).
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- Tout comme le FMI, accorder des prêts mais à taux d’intérêts relativement élevés ;
- Aider à la reconstruction et au développement des territoires des Etats membres, en particulier
les pays du tiers monde. Cet objectif visait le rétablissement des économies détruites par la
2ème guerre mondiale, mais il a été maintenu même si les circonstances ont changé ;
- Promouvoir des investissements privés à l’étranger en octroyant des prêts à des entrepreneurs
privés ;
- Coordonner et combiner les prêts accordés par la Banque Mondiale et ceux octroyés par
d’autres organismes tel que le FMI afin de réaliser des projets utiles, urgents ou importants ;
- Fournir des services d’assistance technique et une formation des cadres dans les secteurs
financiers (banques, sociétés de crédit, etc).
On peut dire que la Banque Mondiale et le FMI sont deux organisations qui se complètent,
d’ailleurs aucun Etat n’est admis à faire partie de la BIRD s’il n’a au préalable adhéré au FMI.
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- Risque d’expropriation : déposséder l’investisseur de son bien dans le but d’en faire une utilité
générale ;
- Risque de conflit armé, de révolution et de troubles armés ;
* La surveillance : qui consiste à évaluer les politiques de change des pays membres et au-delà
leur politique économique.
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* L’aide financière : aux pays en difficulté sous la forme de crédits et prêts. Le FMI fournit
aussi des concours concessionnels, c'est-à-dire diminuer la valeur actuelle nette de la dette dans
l’objectif de réduire la pauvreté et stimuler la croissance.
* Une assistance technique : aux pays en développement en les aidant à mettre en œuvre leurs
politiques monétaire, budgétaire, l’édification des institutions tels que la Banque Centrale ou le
Trésor public, la collecte et l’amélioration des données statistiques, la formation des
fonctionnaires, etc.
- De plus, les résultats du programme du Fonds sont mitigés. Certes, ces programmes ont été
en général associés à des améliorations de la balance des paiements, à une réduction des déficits
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budgétaires, etc. Mais ces résultats ont été souvent obtenus au détriment de la croissance
économique.
- Le rôle du FMI comme intermédiaire lors des crises d’endettement est également critiqué,
plusieurs analystes ne juge pas utile la présence du FMI dans ce genre de situation et pensent
que les emprunteurs (Etats) et les prêteurs privés pourraient trouver un accord sans la présence
du FMI.
- Le Fonds a été sérieusement critiqué depuis les années 90 pour son rôle de gestionnaire de
crises. Les critiques estiment que les prêts de sauvetage fournis par le FMI (prêteur en dernier
ressort) aux pays asiatiques et autres par exemple, peuvent créer un aléa moral, à la fois pour
les autorités qui peuvent adopter des politiques trop laxistes, car elles considèrent que le Fonds
interviendra nécessairement, et pour les prêteurs qui pensent qu’ils seront dédommagés grâce
aux prêts du FMI.
- Le FMI est critiqué pour la conditionnalité qui imposerait un fardeau trop sévère aux victimes
d’une crise. En effet, le FMI prescrit des solutions standard inadaptés aux situations et sans tenir
compte des effets qu’elles auraient sur les habitants des pays tenus de les appliquer les
décisions servent souvent les intérêts privés.
- Le FMI donne ses directives de manière archaïques (appartenant à une époque passée), en se
fondant uniquement sur des données statistiques sans tenir compte de la réalité, sans effectuer
des analyses réfléchies ni tenir compte du côté social.
- Les critiques pensent que les politiques de privatisation et de libéralisation de marché qui font
passer un pays à l’économie de marché (loi de l’offre et de la demande qui domine), doivent
s’effectuer graduellement et par étapes pour qu’elles soient efficaces, contrairement à ce que
fait le FMI qui impose une thérapie de choc (les directives s’effectuent en même temps et
instantanément).
- Dans les années 1990, le PIB de la chine était de 60% celui de la Russie. Depuis, la Chine a
effectué sa transition à l’économie de marché par elle-même, alors que celle de la Russie a été
faite avec l’assistance principalement du FMI. Le résultat est que 10 ans après, en 2000, la
situation s’est inversée et le PIB de la Russie est égal à 60% celui de la Chine.
- Le FMI prétend aider les pays en développement alors qu’il les force à ouvrir leurs marchés
aux produits des pays avancés qui eux-mêmes continuent à protéger leurs propres marchés. Ces
politiques sont de nature à rendre les riches encore plus riches et les pauvres encore plus
pauvres.
- Une des directives du FMI est le renforcement des droits de propriétés. Par conséquent, les
firmes pharmaceutiques occidentales peuvent désormais empêchés celles de l’Inde et du Brésil
de leurs voler leurs brevets dans le but d’augmenter les profits des compagnies pharmaceutiques
occidentales et soit disant inciter les firmes à innover. Or, ces médicaments sont vendus par les
compagnies pharmaceutiques des pays en développement en dessous du prix de vente pratiqué
par les firmes occidentales ce qui permettrait de sauver des vies (le droit de propriété ne doit
pas être pratiqué dans tous les domaines. Dans le cas du SIDA, l’indignation internationale était
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si forte que les firmes pharmaceutiques ont dû reculer et accepter fin 2001 de baisser leurs prix,
toutefois le problème de fond demeure).
- Quand les projets recommandés et conçus sur les conseils du FMI se soldent par un échec, ce
sont les pauvres c'est-à-dire les pays en développement qui doivent rembourser les prêts, sauf
s’il y a effacement de la dette.
- Un peu plus qu’un demi-siècle après sa fondation, le FMI a échoué dans sa mission. En effet,
les crises économiques dans le monde ce sont faites plus fréquentes depuis ces 20 dernières
années.
- Le FMI est censé servir particulièrement le développement et donc les pays du tiers monde.
Or, le fonds n’est pas majoritairement représenté par des membres appartenant aux nations en
développement.
Le 15 Avril 1994, l’OMC a été créée par l’accord de Marrakech et est entré en vigueur le 1er
Janvier 1995. La tâche principale de l’OMC est de veiller à la liberté du commerce international
et de rendre le système commercial plus efficace et plus équitable.
L’OMC est l’aboutissement de négociations du cycle de l’Uruguay Round qui ont commencé
en Septembre 1986 à Punta Del Este (Uruguay) et se sont terminées en 1994 à Marrakech
(Maroc). Le siège de l’OMC se trouve à Genève (Suisse) même lieu que le secrétariat du GATT.
L’OMC est chargée de :
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- Régulation des ventes de l’entreprise surtout pour les entreprises qui ont des activités
saisonnières ;
- Accroissement de la concurrence ;
- Alliances stratégiques ;
Les principales modalités d’accès aux marchés extérieurs et les formes d’internationalisation
les plus importantes sont :
L’exportation : c’est la vente d’un bien fabriqué localement sur des marchés extérieurs ;
Les sociétés de portage (Piggy-Backing) : ce sont des sociétés qui mettent à disposition des
entreprises leurs réseaux logistiques et commerciaux à l’étranger moyennant une commission
sur le chiffre d’affaires réalisé. Les produits sont souvent complémentaires (exemple : boissons
gazeuses et eau), ça permet au porté de bénéficier d’un réseau de vente bien implanté et au
porteur d’offrir une gamme complète ;
La vente de licence : c’est le fait de concéder un processus de fabrication moyennant des
redevances (exemple : Coca-Cola Tunisie) ;
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- La création de filiale (Greenfield) : l’entreprise décide de créer sa propre filiale dans un pays
étranger dont le capital est détenu à 100% par elle-même ;
- La fusion/acquisition (merger and acquisition) : l’entreprise participe au capital d’une
entreprise étrangère pour plus de 20% ou bien elle décide d’acquérir une firme étrangère dans
le cadre d’une opération de privatisation par exemple.
Les fusions sont essentiellement de trois types : La fusion horizontale, la fusion verticale, et la
fusion conglomérale ou de diversification :
- La fusion horizontale : c’est lorsque deux entreprises concurrentes produisant le même bien
s’unissent pour n’en faire qu’une seule. Dans ce cas, l’acquéreur prend le contrôle de
concurrents afin d’accroître sa part de marché. Sur les marchés oligopolistiques, ce type
d’opérations se heurte aux politiques de protection de la concurrence et de contrôle de
concentrations.
- La fusion verticale : elle engendre l’intégration de deux entreprises qui pourraient n’entretenir
que de simples relations contractuelles de client à fournisseur. Dans ce cas, l’investisseur
cherche à contrôler les différentes étapes du cycle de production vers l’amont (fournisseurs),
ou vers l’aval (réseau de distribution) afin de limiter sa dépendance. Par exemple pendant
longtemps les marques de voitures américaines ont eu du mal à se vendre sur le marché japonais,
car la plupart des concessionnaires locaux ont noué des relations de partenariats avec les
fabricants nationaux afin de promouvoir la vente de voitures japonaises et en contre partie
limiter au maximum la commercialisation des véhicules étrangers. C’est d’ailleurs pour cette
raison que les industriels américains ont préféré installer sur place au sein du marché japonais
leurs propres réseaux de distribution et de commercialisation.
- La fusion conglomérale ou de diversification : il s’agit de deux entreprises qui fusionnent alors
qu’elles fournissent des biens différents. Dans ce cas, les activités acquises n’ont donc qu’un
rapport éloigné ou même aucun lien avec celle de l’investisseur. Les motivations de ce dernier
peuvent être l’accès à un marché en croissance ou à fort potentiel de profit, ou encore la
réduction des risques d’une spécialisation trop forte. Les risques découlent de l’apprentissage
d’un marché nouveau pour l’investisseur.
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