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Cette globalisation financière signifie qu'un agent économique peut emprunter ou placer de
l'argent où il le souhaite à travers le monde, pour la durée qu'il veut, son objectif étant la
recherche de la rentabilité maximale. Alors comment cette globalisation a commencé et
quelles sont ses différentes étapes ? c’est ce que nous allons traiter dans les paragraphes qui
suivent.
Partie I : Les grandes étapes de la globalisation financière de 1870 aux
années 1970
Une nouvelle étape apparaît avec les chocs pétroliers à la fin du XXe siècle quand les pays
exportateurs de pétrole cherchent à recycler les pétrodollars. Puis la libéralisation financière
accélère le processus de globalisation financière
Ainsi donc, malgré les possibilités offertes par la législation, les actions ne représentent en
1914 en France qu’une faible part des titres émis.
Les obligations ont toujours la préférence du public en raison de la sécurité de leur rendement,
qu’il s’agisse d’obligations d’Etat ou de celles des compagnies de chemin de fer. Les
investissements de portefeuille l’emportent sur les IDE.
Domination européenne (90% des capitaux exportés, près de 50% pour l’Angleterre).
Rôle des banques : Rothschild, le puissant réseau bancaire allemand appelé la « pieuvre
germanique » (4D : Deutsch, Dresdner, Diskonto et Darmstadter, les quatre plus grandes
banques allemandes.)
Principaux pays d’accueil : EU, Canada, Argentine, Australie (pas le Japon) Facteurs de
l’intégration financière : généralisation de l’étalon or, développement du transport maritime,
essor des communications, grande liberté de circulation dès la fin 19ème siècle.
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Elle tient un rôle prépondérant. Son réseau bancaire est le plus diffusé dans le monde ce qui
permet à sa monnaie de circuler dans le monde. Plus grande confiance dans les activités
bancaires et financières de la GB.
La théorie des stades de la balance des paiements appelée aussi « théorie de la croissance
transmise par les mouvements de capitaux », cette théorie développée par T. Boggs (1922),
Charles Rist (1933) et A. Cairncross (1957) indique qu’il existerait une relation stable entre le
niveau de développement d’un pays et sa balance des paiements.
Ceci n’a pas empêché le développement des eurodollars à partir des 1960’s : intégration
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Chocs pétroliers et recyclage des pétrodollars car faible capacité d’absorption de ces capitaux
au sein des pays de l’OPEP (80% des pétrodollars se dirigent vers les pays de l’OCDE, 40%
sous forme liquide (placements auprès des banques occidentales). Cette offre de fonds
prêtables rencontre la demande émanant des PED (financement du développement) et des
pays développés (déficits publics).
Les grandes banques mondiales vont alors assurer le recyclage des pétrodollars entre les
premiers et les seconds, les seconds empruntant pour financer de vastes projets
d’infrastructure et d’industrialisation : processus de recyclage des pétroles par des flux
financiers sud-sud issu du 1erchoc pétrolier.
Processus interrompu lors du second choc pétrolier de 1979 : effondrement des cours de la
plupart des matières premières (fin des excédents des pays exportateurs) et crise de la dette
dans les 1980’s (à commencer par la crise mexicaine) qui réduit la capacité d’emprunt. Le
contre choc pétrolier en 1985 qui voit le baril baisser à 10$ en 1986, achève de tarir les flux
financiers sud-sud.
Aux déséquilibres financiers sud-sud, viennent s’ajouter les déséquilibres nord-nord entre
PDEM : excédent au Japon et en Allemagne, déficits aux EU.
-Croissance des opérations de change plus rapide que celle des transactions commerciales ;
flottants et de forte volatilité des taux d’intérêt et de change qui a suivi la fin des accords de
BW (1971) ;
Envolée des taux d’intérêt américains (près de 20% en 1980-81) et déficit budgétaire, crise de
la dette dans les PED (Brésil, Argentine en 1982) → réorientation des capitaux internationaux
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Chapitre II : Les trois « D » et l’approfondissement de la globalisation financière.
Conclusion
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