Thème 1:

Fragilité des démocraties, totalitarismes et seconde guerre mondiale (1929-1945)

Plan Thème 1 :

Chapitre 1 : L’impact de la crise de 1929 : déséquilibre économiques et sociaux
Partie 1 : Le début de la crise
1-Les causes de la crise : la crise américaine
Une production excessive
La spéculation
2- Le crash boursier et le déclenchement de la crise
Partie 2: Le passage d’une crise américaine à une crise mondiale
1- La propagation de la crise : une crise qui se mondialise
2- Mutation profonde et globale
3- Les conséquences de la crise en Amérique Latine
Partie 3 : Les conséquences sociales et les mesures politiques  : la grande crise et les tentatives de
remèdes
1- Les mesures d’austérité échouées
2- La crise et les modifications du système capitaliste : les solutions américaines et françaises
Chapitre 2 : Les régimes totalitaires
Partie 1 : la crise d’après guerre et la montée des forces totalitaires
1- L’Italie et le triomphe du fascisme
2-L’Union soviétique et l’expérience stalinienne
3-L’Allemagne et l’arrivée d’Hitler
Partie 2 : Nouveaux régimes politiques : entre propagande et dirigisme économique
1- Une société encadrée et une jeunesse embrigadée
2-Une économie sous contrôle
Partie 3 : Régime totalitaire et violence de masse
1-Staline et la liquidation des opposants
2-Hitler et l’extermination des juifs
3-Mussolini et le recours de la force
Chapitre 3 : La deuxième guerre mondiale
Partie 1 : Une guerre à plusieurs étapes : de l’avancée de l’axe à la violence des alliés
1-La suprématie de l’axe
2-La domination progressive des alliés
3-Un long conflit américano japonais
Partie 2 : La France et la 2ème guerre mondiale : de la collaboration à la résistance
1-La France occupée et l’expérience de Vichy
2-La résistance de la France libre
Partie 3 : Un bilan lourd et une violence inédite
1-Entre l’ouest et l’est : des affrontements acharnés
-Des batailles multiples sanglantes : Barbarossa, de Stalingrad.
-Le débarquement de Normandie : plusieurs pertes humaines
2-Une guerre d’extermination par excellence
3-L’utilisation de la bombe atomique : le Japon sinistré.

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 Chapitre 1 :
L’impact de la crise de 1929 
Déséquilibre économiques et sociaux

Introduction

La première guerre mondiale de 1914- 1918 a bouleversé l’Europe et le monde tout entier.
Les empires centraux s’écroulent et plusieurs nouveaux Etats sont nés.

L’idéologie marxiste commence à occuper la scène internationale suite à la réussite de la

révolution bolchévique de 1917.

Cependant la mutation la plus profonde a touché le plan économique dans la mesure où les
grandes puissances européennes qui sont sorties de la guerre sont obligées de céder leur place
aux Etats Unis. Ces derniers qui ont rejoint la guerre tardivement arrivent à imposer leur
prépondérance économique et profitent de la crise secouée par les autres pays afin de réaliser
un progrès prodigieux.

Cependant ce climat économique favorable va rapidement changer et les Etats Unis se

trouvent face à une crise économique très dure, une crise qui va toucher le reste du monde et
se transforme en crise considérée comme la plus violente de l’histoire.

Quelle sont les causes de la crise ? Comme elle s’est propagée et passe-t-elle d’une crise
mondiale à une crise américaine ? Quelles sont les solutions proposées afin de la surmonter ?

Première partie :

Les débuts de la crise aux Etats Unis

La crise économique de 1929 commence aux Etats Unis et s’étend ensuite au reste du monde.
On parle de grande dépression. C’est la plus importante crise économique et sociale du 20 ème
siècle au niveau mondial.

Les répercussions de la crise ne sont pas qu’économiques et sociales, elles sont également
politiques :

- Chômage
- Misère des plus démunis
- Montée du populisme
- Montée des régimes autoritaires.

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 1- Les causes de la crise
L’économie américaine : La production excessive (surproduction) et la
spéculation.

Si les pays européens sont entrés dans une phase de crise après la première guerre mondiale à
cause des dépenses et des destructions causées par les batailles, l’économie américaine était
en pleine prospérité.

Plusieurs entreprises ont multiplié la production, la monnaie américaine devient la plus

valorisée sur le marché. Les produits américains sont destinés non seulement pour satisfaire le
marché local mais aussi vers le marché européen. Afin de reconstruire les pays après la
guerre, les nations européennes se sont endettées à l’égard des Etats Unis. Tous les indices
économiques sont encourageants, l’économie a connu un essor sans précédent.

Cette situation a encouragé les entreprises et les individus à introduire une nouvelle pratique
sur l’économie : c’est la spéculation qui va toucher principalement le domaine boursier.
L’achat et le vente des actions dans les bourses deviennent une opération quotidienne. Tout le
monde s’engage afin de réaliser le gain par la façon la plus rapide. Les banques ont fourni des
crédits aux entreprises et aux personnes afin de participer à la spéculation.

La bourse est un marché financier sur lequel sont négociés des instruments financiers à l’exemple des
actions, des fonds mutuels, des devises, des obligations, etc. Comme il s’agit d’un marché, la bourse
fonctionne également par la loi de l’offre et de la demande.

2- Le Krach boursier de 1929 et le déclenchement de la crise

Soudainement tout va changer, la production ne cesse d’augmenter au point que l’offre a

largement dépassé la demande. Les pays européens sont arrivés à redresser leur économie et
n’ont plus besoin d’importer des produits des Etats Unis.

Les grandes entreprises industrielles se trouvent face à une crise de surproduction, des
produits qui risquent d’être jetés sans trouver un acheteur.

Sur le marché financier, la situation n’est plus stable, la valeur des actions a connu une chute
brutale, avec la baisse des prix causée par la surproduction, tous les actionnaires
s’empressent afin de vendre ses actions. Jeudi 24 Octobre 1929, plus de 13 millions
d’actions sont vendus sur la bourse de Wall Street, un état de panique va dominer les
esprits. Les actions ont perdu complètement leur valeur initiale : C’est le Jeudi noir.

Des grandes entreprises ont déclaré officiellement la faillite et la banqueroute, ceux qui se
sont endettés afin de spéculer sur la bourse ne sont pas capables de rembourser les crédits.
La crise se déplace du secteur boursier au secteur bancaire. L’économie américaine doit faire
face à une crise inédite, elle était entièrement bloquée, tous les secteurs sont en difficulté.

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 Deuxième partie :

Le passage d’une crise américaine à une crise mondiale

1- La propagation de la crise dans le monde : Une crise qui se mondialise

Le système capitaliste est basé sur l’ouverture des marchés et l’interconnexion entre les
différents acteurs économiques. Des entreprises qui s’installent partout dans le monde
indépendamment des nationalités, des sociétés qui s’investissent et des Etats qui s’endettent
afin de relancer son économie.

Suite à la fin de la première guerre mondiale, la situation économique mondiale a

complètement changé, la place des grandes puissances européennes ne cesse de se dégrader,
les Etats Unis ont imposé leur hégémonie. Cette montée en flèche de l’économie américaine a
renforcé son influence sur les autres économies et a rendu l’équilibre économique mondial
obligatoirement lié à l’état de l’économie aux Etats Unis.

Une économie capitaliste basée sur l’ouverture et la libre circulation ainsi qu’une puissance
américaine considérée comme étant le cœur battant de l’économie mondiale aboutissent à la
propagation rapide de la crise économique d’une dépression uniquement américaine à un
événement qui va bouleverser l’image de l’économie à l’échelle mondiale.

Parmi les pays européen qui ont été sévèrement touchés, on cite le Royaume Uni, la France et
surtout l’Allemagne doublement frappée car elle n’a pas encore dépassé les dégâts de la
Grande guerre.

Des grandes entreprises américaines ont fermé leurs portes en Allemagne, le système bancaire
allemand s’est effondré car les grands investisseurs étrangers européens et américains ont
retiré leurs capitaux.

La situation économique mondiale s’aggrave et devient de plus en plus chaotique, la

crise n’est plus américaine mais mondiale, elle n’est plus financière ou boursière mais
globale. Les années trente sont considérées comme les plus sombres de l’histoire économique
mondiale.

2- Une mutation profonde et globale : Les conséquences de la crise en Amérique latine

Avec la crise économique la situation dans le monde va complètement basculer, tous les pays
sont touchés à l’exception de l’Union soviétique. Sur le plan économique, le bilan était très
lourd, la monnaie perd sa valeur et connait un effondrement sans précédent, plusieurs
entreprises ont annoncé la faillite, les banques semblent incapables de faire face à la crise, les
prix ne cessent de chuter.

L’étude de la grande dépression tend toujours vers focaliser sur les grandes puissances et les
grandes économies qui ont chuté. Cependant plusieurs documents affirment que parmi les
pays qui ont été touchés par la crise, on trouve les colonies et les pays qui sont entrain de
bâtir leurs économies.

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Dans ce cadre l’exemple de l’Amérique latine semble pertinent car la majorité des pays qui se
trouvent dans cette zone sont étroitement liés aux grandes puissances européennes et aux Etats
Unis.

Les pays de l’Amérique latine sont considérés comme une source de matières premières, leur
économie est fondée sur l’exportation des produits vers les pays industriels. Dans une
conjoncture économique difficile, les pays européens et les Etats Unis ont limité l’importation
et la tendance générale était tournée vers minimiser les dépenses. Les pays de l’Amérique
latine se trouvent par conséquent impliqués dans la crise. Les chiffres sont choquants.

Ces difficultés économiques vont avoir des conséquences sociales car les usines ferment les
portes et déclarent la faillite, on enregistre donc un chômage de masse inédit, le nombre de
chômeurs ne cesse de grimper. Les différents régimes politiques sont fragilisés par la crise, ils
paraissent incapables de gérer la situation et de fournir des réponses à ceux qui sont frappés
par la crise. La mutation dans ces pays va être donc politique, la majorité a changé leurs
régimes. Deux formes de changement, si quelques pays ont choisi de modifier le régime dans
un cadre électoral et démocratique, d’autres ont connu un coup d’Etat et la mise en place
d’un pouvoir autoritaire.

Troisième partie :

Les conséquences sociales et les mesures politiques

La grande crise et les tentatives de remède

1- Des mesures d’austérité échouées : mesures classiques.

La grande crise va avoir des conséquences lourdes sur l’économie et la société, plusieurs
entreprises n’arrivent pas à relancer leur activité et déclarent la faillite, l’agitation sociale
atteint son apogée avec des taux de chômage en augmentation sans précédente. Au début
beaucoup de pays comme l’Allemagne considérée comme la nation la plus touchée par la
dépression choisit la solution classique pendant les crises, c'est-à-dire imposer une politique
d’austérité.

Dans ce cadre, l’objectif principal était de limiter les dépenses en diminuant les salaires et
en licenciant les employés, le pouvoir d’achat ne cesse de baisser et la société perd sa
capacité de consommer.

La crise persiste et ces mesurent aggravent de plus en plus la situation, les pays deviennent à
deux doigts de l’explosion sociale c’est pourquoi chercher d’autres solutions semble une
nécessité afin d’éviter l’intensification de la crise.

Les deux pays qui ont répondu autrement et en prenant en considération le volet social étaient
les Etats Unis et la France avec le programme de New Deal et les accords de Matignon.

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 2- La crise et la modification du système capitaliste : La France et les Etats Unis
 La politique de New Deal aux Etats Unis

La politique d’austérité était un échec pour les différents pays touchés par la crise, quelques
puissances se sont appuyées sur les ressources dans les colonies afin de surmonter la
dépression mais la crise persiste et le système capitaliste semble en pleine difficulté.

Aux Etats Unis, le foyer initial de la crise, la classe politique était entièrement persuadée qu’il
faut modifier le mécanisme du système économique afin de freiner la chute et relancer
l’économie. Dans ce cadre l’année 1933 était un tournant décisif dans l’histoire du pays.

Pendant les élections présidentielles, Franklin Roosevelt, l’un des politiciens les plus
influents dans l’histoire américaine et le représentant des démocrates à cette échéance
électorale a présenté un programme différent, une conception nouvelle qui préconise une
modification dans le système afin d’enrayer la crise.

Le programme proposé par Roosevelt est basé sur l’intervention de l’Etat dans
l’économie, les autorités publiques, les banques nationales doivent intervenir pour
réaliser l’équilibre et par conséquent sauver les entreprises de la faillite.

La politique de Roosevelt semble aux antipodes de l’austérité classique, il n’a pas limité les
dépenses, au contraire, il a lancé un programme d’aide aux chômeurs qui ont perdu leur
travail à cause de la crise, les exportations ont augmenté rapidement en imposant une stratégie
de dévaluation de monnaie : Diminuer la valeur de la monnaie pour encourager les entreprises
et les investisseurs étrangers. Plusieurs travaux publics ont été mis en place. L’objectif était
d’améliorer le pouvoir d’achat dans le but de liquider les produits stockés et par conséquent
relancer l’activité des entreprises.

Avec le New Deal, on a annoncé la rupture finale avec la structure classique du

capitalisme c'est-à-dire l’absence totale de l’Etat et son rôle invisible, suite à la crise de
1929, l’organe étatique devient chargé d’intervenir afin de rectifier le tir et aider les
entreprises lors de la faillite.

 La France et l’expérience du front populaire (Les accords de Matignon)

Identiquement à son entrée dans le capitalisme, la crise économique a touché la France

tardivement, son impact était très front dans la mesure où l’économie s’est effondré
brutalement, le taux de chômage a grimpé d’une façon foudroyante, le pays devient
complètement paralysé.

Rapidement la crise a touché la stabilité politique, les élections organisée en 1936 ont donné
la victoire du Front populaire (Une alliance du parti de Gauche proposant une réforme
économique profonde afin de surmonter la crise).

Le Front populaire a nommé à la tête de son gouvernement Léon Blum. Ce dernier se trouve
face à une vague de protestation, des grèves ont été lancées dans les usines, la classe moyenne
et populaire demandent la réforme afin de faire face à la crise.

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Le gouvernement du front populaire influencé par l’esprit socialiste a pris plusieurs mesures
qui renforcent l’intervention de l’Etat dans l’opération économique, des banques et des
grandes entreprises spécialistes dans l’armement et l’aéronautique ont été nationalisées.

La tendance gréviste déstabilise le pays, une situation résolue suite à la signature des accords
de Matignon entre les syndicats et le gouvernement. Les accords de Matignon ont été signés
en 1936 et ils annoncent l’augmentation des salaires, la diminution des heures de travail, deux
semaines de congés payés chaque année. Des mesures considérées comme des acquis
importants réalisés par la classe ouvrière et elles étaient longtemps l’objet d’une grande
célébration.

Conclusion : La crise de 1929 est un vrai changement dans l’histoire économique, une crise
déclenchée aux Etats Unis pour prendre par la suite une allure mondiale. La grande dépression
a divulgué les limites et les failles du libéralisme classique ce qui explique la mise en place de
quelques politiques dont l’Etat joue un rôle important.

CHAPITRE 2:

Les régimes totalitaires

Introduction

Le 20ème siècle était marqué dès le début par des mutations profondes qui ont touché la
structure classique de tous les pays et sur tous les plans. La première guerre mondiale a
bouleversé l’ordre mondial, une guerre inédite avec un bilan désastreux accélèrent l’entrée des
pays européens dans des difficultés économiques et mettent les entreprises au bord de la
faillite. Malgré le début d’une relance, la crise économique déclenchée aux Etats Unis en
1929 a rendu la situation compliquée.

La tension augmente et elle a touché la stabilité politique, la population en Europe commence

à remettre en question le modèle démocratique du pouvoir et se trouve dans ce contexte
influencée par un discours idéologiques et chargé.

Ce contexte était favorable à un changement politique qualifié comme le plus important dans
l’histoire contemporaine, c’est la vague totalitaire qui a gagné plusieurs pays, une
conception politique qui se diffère d’un modèle à un autre et d’un pays à un autre mais qui
partage finalement l’objectif d’encadrer la société et la personnification du pouvoir.

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 Première partie :

La crise d’après guerre et la montée des forces totalitaires

1- L’Italie et le triomphe du Fascisme : Mussolini dit le Duce

L’Italie est l’un des pays qui ont pleinement participé à la première guerre mondiale. Elle était
parmi les nations fondatrices de la triple alliance mais avec l’évolution des évènements, elle a
changé du camp après avoir reçu des promesses qu’elle va avoir une partie importantes des
colonies après la victoire et le nouveau partage du monde.

Cependant, malgré la victoire l’Italie n’a pas assez profité de la nouvelle division, elle n’a pris
que quelques colonies et quelques territoires cédés par les vaincus, une situation qui a causé
un état de déception chez la majorité des italiens et a favorisé la montée de discours
nationaliste.

En deuxième lieu, ce sont les dégâts économiques de la guerre qui ont aggravé la situation des
italiens, tous les secteurs économiques ont été orientés vers le conflit, les ressources du pays
sont épuisées. Le pays demeure en pleine crise économique.

Le pouvoir politique était complètement fragilisé d’une part car il n’a pas su négocier avec ses
alliées et d’autre part car il est incapable de gérer la crise économique causée par la guerre.
Dans ce contexte, les socialistes inspirés de l’exemple russe commencent à s’organiser afin de
réaliser la révolution et s’emparer du pouvoir.

Profitant de cette situation instable, Benito Mussolini ; Ex socialiste et partisan de l’entrée de

l’Italie dans la première guerre ; a fondé le parti fasciste italien. Ce dernier défend une vision
purement nationaliste, il a beaucoup mis en valeur la nation italienne afin de rallier la
population à sa cause.

Mussolini a organisé une marche sur Rome en 1922 et a obligé le roi de le nommer chef de
gouvernement en obtenant la totalité des prérogatives .

Le nouveau gouverneur de l’Italie était entièrement convaincu qu’il faut imposer la stabilité
politique et mettre en place un pouvoir puissant capable de gommer les traces de la première
guerre mondiale c’est pourquoi il a commencé par persécuter les socialistes considérés
comme la plus grande menace sur le pouvoir naissant puis il a annoncé la suppression totale
des partis politique à l’exception du parti fasciste . Officiellement la dictature est installée
dans le pays.

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 2- L’Union soviétique et l’expérience stalinienne

En pleine guerre, le monde et la Russie ont connu l’une des révolutions les plus célèbres de
l’histoire, c’est la révolution bolchévique : La première révolution communiste.

En 1917 dans un contexte marqué non seulement par la première guerre mondiale mais aussi
par l’intensification de la crise économique , sociale et politique causée par la structure
archaïque de la production économique et du pouvoir politique , la révolution se déclenche
dans le pays sous la conduite des bolchéviques .

Le parti communiste russe sous la houlette de Vladimir Lénine dirige la révolution, renverse
le Tsar et prend le pouvoir. Son objectif était la mise en place du communisme. Après avoir
affronté plusieurs opposants de la révolution à l’intérieur (Les partisans du Tsar / les grandes
propriétaires …) qu’à l’extérieur (les pays capitalistes qui ont formé «  la ceinture sanitaire »
chargée d’endiguer la révolution avant qu’elle soit propagée », la révolution annonce son
triomphe et les bolchéviques commencent à appliquer leur projet .Lénine est mort en 1924 et
il a cédé sa place à Staline.

Ce dernier instaure un régime basé sur la force et la suppression des libertés malgré le vote
d’une constitution en 1936 semble ouvert et démocratique mais qui est resté formelle.

3- L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne : Hitler dit le Fuhrer

En Allemagne la situation était différent, la guerre était un désastre pour le peuple allemand
dans la mesure ou le pays a tout perdu , le gouvernement est obligé de signer le traité de
Versailles considéré comme humiliation pour l’Allemagne et qui va avoir des conséquences
économiques très lourdes .

Le traité de Versailles est un traité de paix signé le 28 juin 1919 entre l'Allemagne
et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale.

Adolphe Hitler, l’un des membres qui ont participé à la première guerre mondiale a fondé le
parti national socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) en 1921, en 1923 il a tenté un
coup d’Etat mais il a échoué et par conséquent il était emprisonné.

L’expérience de la prison était décisive pour lui car il a rédigé son livre « mon combat »
ou il a exposé ses idées et son idéologie basée sur la suprématie de race aryenne au
détriment des autres races.

Face à la montée du danger communiste et l’intensification de la crise économique et sociale,

les grandes entreprises et les grandes sociétés bancaires ont misé sur le parti d’Adolphe Hitler
lors des élections législatives. Le parti national arrive à obtenir la majorité et Hitler fut
nommé Chancelier le 30 Janvier 1933. Quelques jours après, 27 Février 1933 le parlement
allemand a été brulé (le Reichstag), par conséquent Hitler interdit le parti communiste .Dans
quelques mois les libertés se sont limitées de plus en plus en Juillet 1933 le parti nazi est le
seul autorisé . En Aout 1934 Hitler accapare tous les pouvoirs et combine les prérogatives du

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 président à celles de chancelier : Officiellement il devient le gouverneur suprême et unique
de l’Allemagne. : le Fuhrer

Deuxième partie :

Les nouveaux régimes politiques entre la propagande et le dirigisme économique

Une société encadrée et une jeunesse embrigadée = une société sous contrôle

Dans les trois pays, la stratégie était commune et les régimes malgré leur différence sur
quelques plans, ils partagent le même objectif à l’égard de la société et de la population ; c’est
le contrôle total et l’encadrement de la société.

Dans ce cadre, les trois régimes ont beaucoup travaillé sur la propagande c'est-à-dire mettre
en place d’une politique globale qui exalte le gouverneur et le rendre au cœur de la société.
Chaque gouverneur a obtenu un surnom afin d’insister sur la force et le pouvoir, on parle du
Führer (Hitler), du Vojd (Staline), et le Duce (Mussolini).

La société fonctionne autour du parti et autour du gouverneur, rien n’échappe à la vigilance

du pouvoir politique, tout doit être contrôlé, la société est entièrement mobilisée afin de servir
le régime politique, la critique est sévèrement interdite, la culture est orientée afin de diffuser
la conception officielle de la société (Les films / la littérature / la musique / le sport …)

Parmi les catégories qui ont été beaucoup visée par les régimes politiques totalitaires, il faut
parler bien évidemment de la jeunesse. Les différents partis politiques doivent avoir un organe
chargé d’encadrer la jeunesse afin d’assimiler les valeurs et l’idéologie défendue par le
leadeur et le parti

Des diverses organisations ont pris place dans ces pays tels que la jeunesse hitlérienne en
Allemagne, les fils de la louve en Italie ou le Komsomol en Union soviétique C’est la
culture de l’obéissance totale et l’embrigade idéologique

1- Une économie sous contrôle

Avec la naissance des régimes totalitaires, le rôle de l’Etat devient primordial, ses institutions
sont chargées de tout contrôler. Dans ce cadre le lien entre l’Etat et les différents secteurs
économiques devient associé.

En Allemagne et en Italie, la priorité économique était de rompre avec l’étranger afin de

dépasser les conséquences de la guerre et s’imposer sur la scène internationale.

Une politique d’Autarcie était appliquée dans le but de produire la totalité de ressources sans
avoir besoin de faire recours à l’étranger. Dans les deux pays aussi bien une politique des
travaux publics était lancée afin de reconstruire le pays et embaucher les ouvriers qui ont
perdu leur travail à cause de la crise.

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 Dès qu’il a assuré une certaine stabilité économique et politique, Hitler n’a pas caché ses
ambitions de reconquérir l’espace perdu à l’issue de la première guerre, le réarmement
commence en Allemagne et les préparatifs pour la guerre sont lancés

En Union soviétique, c’est par conviction idéologique que l’Etat intervient dans la vie
économique. La révolution de 1917 vise la mise en place d’un pouvoir communiste,
anticapitaliste qui supprime définitivement la propriété privée.

L’Etat gère la totalité des secteurs économiques, une réforme agraire a été annoncée par le
parti communiste en confisquant les terres des grands propriétaires. Les paysans produisent
dorénavant dans le cadre des organes créés par l’Etat (Kolkhozes et Sovkhozes), les koulaks
sont sévèrement terrassés.

Sur le plan industriel, l’Etat s’engage dans l’industrie lourde fondée sur la planification, les
ouvriers fonce dans la production par peur de sanction. Les grands exploits économiques ont
été glorifiés par la propagande comme celui de Stakhanov qui a produit 14 fois la quantité
fournie par un ouvrier.

Troisième partie :

Les régimes totalitaires et la violence de masse

1- Staline et la liquidation des opposants

Staline annonce qu’il veut mettre en place une société sans classe, une société ou le pouvoir
appartient uniquement aux ouvriers et aux pauvres paysans, il a sévèrement éliminé les « les
ennemis de la classe », les bourgeois et les koulaks sont privés de leurs propriétés. La
politique de collectivisation était entamée pour causer une famine et un grand nombre de
morts. Parmi les zones les plus touchées par ces mesures, on cite l’Ukraine, la population est
morte à cause de la famine, un crime reconnu récemment par le parlement européen.
Cependant , le conflit n’était pas seulement contre les opposants du projet marxiste mais aussi
contre des membres au sein du parti communiste considérés comme un danger qui
menace le pouvoir personnel de Staline .Ceux qui osent critiquer ou simplement discuter les
choix fait par l’Etat sont arrêtés par le Tcheka et envoyés en prisons pour qu’ils soient
persécutés et torturés .
Parmi les rivalités politiques qui ont longtemps marquées l’histoire soviétique, on cite le
conflit entre Staline et Trotski, le dirigeant des forces armées soviétiques lors de la guerre
civile et l’une des figures qui ont participé à la révolution. Trotski a beaucoup critiqué Staline
et sa politique, il était par conséquent exilé et assassiné.
Ces actes de violence ont culminé entre 1936 et 1938 lors de la grande terreur, des procès ont
été organisés à Moscou afin de juger toute personne suspectée de l’opposition à Staline et son
pouvoir. Des procès truqués et falsifiés avec un bilan de victime qui dépasse le 2 millions
de morts.

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 Les camps de concentration se multiplient dans les régions ou le climat semble rude tels que
la Sibérie, des conditions épouvantables, les opposants sont obligés d’accepter le travail forcé
et la mal nourriture.

2- Hitler et l’extermination des juifs

En Allemagne, la volonté d’imposer une dictature était déclarée par Hitler et ses partisans. Il
a commencé par éliminer définitivement les communistes, ils étaient envoyés à Dachau ; un
camp de concentration inauguré dès 1933.

L’organe chargé de poursuivre les opposants était le Gestapo, il doit détecter toute personne
peut menacer au pouvoir politique ou incompatible avec les principes de l’idéologie nazie.

Basée sur l’idée de la race aryenne considérée comme supérieure par rapport aux autres , le
Gestapo a sévèrement visé ceux qui souffre d’un problème sanitaire et surtout les
homosexuels obligés de suivre la normalité sexuel allemande . Hitler a poussé le bouchon plus
loin en déclarant l’homosexualité une maladie contagieuse.

Cependant l’épisode le plus sombre de la violence a concerné la population juive en

Allemagne, le régime hitlérien a atomisé la communauté juive par la façon la plus
abominable, au début ils étaient chassés de la fonction publique et leurs magasins ont été
boycottés. En 1935 les lois de Nuremberg ont été stipulées pour interdire tout mariage entre
« juif » et « Aryen », les juifs sont privés de la citoyenneté allemande.

En 1938 la violence atteint son apogée avec la nuit de Cristal, des crimes inédits ont été faits
contre les juifs, les magasins sont saccagés les synagogues sont brulés, beaucoup sont blessés
et tués. Le bilan était alarmant.

Les persécutions contre les juifs continuent, ils étaient obligés de se distinguer par rapport aux
autres, une loi va les obliger de porter les noms de « Ismail » et de « Sara » pour faire la
différenciation avec les autres allemands.

3- Mussolini et le recours à la force

Le régime italien était fondé dès le début sur la violence, mais la terreur commence
officiellement en 1926 suite à la tentative échouée menée par un jeune libertaire de 16 ans
(Anteo Zamboni) afin d’assassiner le Duce. A partir de cet événement une stratégie de
persécution et d’oppression est lancé afin d’exterminer tout opposant.

Une police secrète était fondée, c’est l’organisation de vigilance et de répression antifasciste
chargée d’arrêter et emprisonner les opposants notamment les communistes. Beaucoup sont
exilés dans des camps de concentration dans le sud italien et dans les iles les plus isolées.

Son rapprochement avec le régime nazi a rendu Mussolini de plus en plus réticent à l’égard
des juifs et afin de consolider l’alliance avec Hitler, il a déclaré une politique de violence
aussi bien contre les juifs, considérés comme des citoyens à part, ils se transforment
rapidement en une race dangereuse qui menace l’ordre de la nation.

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Conclusion :

la période de l’entre deux guerre était l’occasion en Europe pour assister à la naissance
d’une nouvelle forme du pouvoir , une tendance vers l’autoritarisme et la pratique d’un
pouvoir puissant et personnel qui ne cesse de faire recours à la violence afin d’imposer
son idéologie et liquider ses opposants .

Chapitre III :

La seconde guerre mondiale

Introduction

Après la grande guerre (1914-1918), la révolution bolchévique (1917), la grande dépression

des années 30 et la montée des régimes totalitaires causant la fragilité des systèmes
démocratiques en Europe, les tourmentes du 20ème siècle continue à dominer le monde et les
esprits. Une atmosphère très tendue avec un régime nazi en Allemagne en pleine puissance et
en pleine détermination de récupérer sa place et de gommer l’humiliation de la première
guerre rend le déclenchement d’un second conflit mondial une fatalité même une nécessité.

Dans ce cadre, les forces totalitaires naissantes notamment l’Allemagne et l’Italie ainsi que le
Japon commencent à se rapprocher finissant par former une coalition, elles ne cessent
d’annexer des territoires afin de provoquer les rivaux et les pousser à l’affrontement. La
puissance soviétique choisit la neutralité avec un pacte de non-agression signé le 23 Aout
1939. Toutes les conditions sont favorables et on avance pas à pas vers le conflit.

Le 1er Septembre 1939 Hitler envahit la Pologne, le Japon organise une intervention contre la
Chine, deux évènements qui se sont déroulés simultanément pour donner le coup d’envoi d’un
second conflit mondial plus meurtrier dont les résultats ont diamétralement bouleversé l’ordre
mondial.

Première partie :

Une guerre à plusieurs étapes : De l’avancée de l’axe à la victoire des alliés

1- La suprématie/ la victoire de l’axe (Allemagne + Italie+ Japon)

Malgré les avertissements lancés par la France et l’Angleterre, Hitler n’a pas hésité d’attaquer
la Pologne, la situation se détériore et l’Allemagne gagne de terrain. La guerre est
officiellement déclarée. Certes quelques affrontements ont eu lieu mais aucune campagne n’a
été annoncé clairement, toutes les puissances semblent prudentes ; c’est le drôle de guerre.
Une période qui va durer quelques mois entre Septembre 1939 et Mars 1940. L’Allemagne se
sent favorite et par conséquent elle s’est engagée avec endurance dans les combats. Elle a
commencé par mettre la main sur la Finlande lors de la guerre d’hiver, la Norvège, les pays

13
Bas, la Belgique et le Luxemburg finissent par être capitulés. Les armées allemandes
renforcées par la stratégie de la guerre éclair paraissent en pleine forme, les attaques
allemandes atteignent leur apogée en Juin 1940 avec l’invasion de la France. L’armée nazie
remporte la bataille de Dunkerque et avance vers la capitale. Dans quelques jours Paris
tombe dans les mains des allemands et la France se trouve obligée de se rendre.

Les armées aériennes allemandes tentent de battre les britanniques lors de la guerre
d’Angleterre mais ils ont échoué.

Outre les succès réalisés par les allemands, la suprématie de l’axe est confirmée à travers les
avancées importantes concrétisées par l’Italie et le Japon.

En Europe les italiens profitent pour dominer la Grèce et la Yougoslavie et dans les colonies
notamment en Afriques quelques affrontements se sont déroulés entre l’armée italienne
stationnée dans la colonie libyenne et les anglais installés en Egypte sur la frontière séparant
les deux pays.

Plusieurs pays asiatiques faisant partie de l’Empire colonial britannique ont été occupés par le
Japon comme la Malaisie ou Hongkong sans oublier l’Indochine française qui déclare son
attachement à l’axe. Le Moyen Orient était aussi bien impliqué dans le conflit avec l’entrée
de l’Irak à coté de l’Allemagne réticente à la colonisation anglaise .Le conflit a connu une
mobilisation totale et sans précédente avec l’entrée en scène des différents pays, ceux qui
jouent les premiers rôles ou les colonies qui se trouvent indirectement concernées. On peut
déduire que les actions menées au début du conflit par les forces de l’axe ont mondialisé le
conflit.

A la différence de la première guerre mondiale qui a eu lieu uniquement en Europe, le

deuxième conflit était plus étendu dans l’espace et son théâtre dépasse largement le cadre
européen, une situation qui explique en quelque sorte le bilan humain enregistré et la
multiplication des violences.

2- La domination progressive des alliées (France-Grande Bretagne- Etats Unis- URSS)

La guerre semble à sens unique et les forces de l’axe sont au sommet de leur art, des batailles
remportées sur tous les fronts. Cependant l’année 1941 était un tournant dans l’histoire de la
seconde guerre mondiale dans la mesure où elle a connu l’entrée en scène de deux grandes
puissances mondiales qui vont tout basculer dans le conflit : L’Union soviétique et les Etats
Unis.

Admiré par son succès sur le front de l’Ouest, Hitler décide d’ouvrir un autre front sur la
partie Est, il a résilié le pacte signé avec les soviétiques et a lancé une attaque contre l’Union.
Le 22 juin 1941 Hitler rompt avec Staline et commence son invasion en dominant Minsk puis
en avançant vers Leningrad. L’Ukraine était aussi bien envahie. Cette nouvelle situation
favorise un approchement militaire entre la Grande Bretagne et l’Union soviétique renforcés
par l’entrée des américains. Les trois puissances oublient les divergences idéologiques et se
croisent pour un seul objectif : Battre Hitler et mettre fin à l’idéologie nazie considérée
comme un danger qui menace le monde entier.

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Quant aux Etats Unis, ils ont choisi au début de rester neutre et d’être fidèles aux principes de
la diplomatie américaine fondée sur l’isolationnisme. Avec l’évolution des événements, ils ont
entretenu quelques accords secrets avec les britanniques et lancent une politique d’embargo
contre les navires japonaises. Le 7 décembre 1941, la réponse du Japon était aussi violente, il
a attaqué la base américaine de Pearl Harbour poussant les américains à entrer officiellement
dans les combats.

La mobilisation était totale contre l’axe et plus particulièrement contre l’Allemagne nazie.

Dès 1942 la situation commence à tourner au profit des alliés.

Le général allemand Rommel était repoussé avec ses armées par les britanniques en Egypte.
Grace à la coopération militaire entre américains et britanniques, les alliés arrive à libérer
l’Afrique du Nord suite à l’opération Torch le 8 Novembre 1942.

Alger devient donc le centre de toutes les opérations lancées par les allées afin de préparer la
libération de l’Europe, l’objectif était de faire soumettre l’Italie.

L’année 1943 annonce le retournement de situation radicalement, les forces alliées ont
largement dominé l’axe. En février 1943, l’armée rouge soviétique a battu les allemands lors
de la bataille décisive de Stalingrad. Un épisode charnière dans l’histoire de ce conflit
mondial dont l’armée allemande se trouve face à un adversaire plus organisé et équipé et dans
des conditions climatiques aussi rudes causant des pertes considérables.

Balayé sur le front Est, les forces de l’axe se sont rendues aussi bien à l’Ouest. La
coordination Anglos- américaine continue, les deux armées arrivent à débarquer en Italie
continentale et elles ont obligé l’Italie fasciste à signer l’armistice en Septembre 1943. Entre
Juin et Aout 1944 les alliées réalisent un autre débarquement en Normandie, les troupes
allemandes continuent à reculer. Suite à l’invasion de Berlin par les soviétiques et les
américains, l’armistice est signé le 8 Mai 1945.

L’Allemagne encore une fois vaincue vers la fin du conflit, c’est la fin d’une guerre
renversante qui débute par une suprématie de l’axe et une hégémonie allemande et qui finit
par la chute d’Hitler et l’étouffement de son projet de dominer le monde.

3- Un long conflit américano- japonais

L’affrontement entre les Etats Unis et le Japon était un peu différent, c’est le conflit qui donne
à l’océan Pacifique une importance capitale dans cette guerre mondiale.

Les japonais étaient derrière l’entrée des américains en guerre suite à l’attaque de Pearl
Harbour en Septembre 1941. L’armée américaine semble plus sophistiquée, elle a réalisé des
avancées grâce à son potentiel industriel énorme en réalisant quelques victoires dont la plus
importante reste celle de Midway.

Malgré la domination américaine ainsi que l’armistice signé par les allemands en Mai 1945,
les villes et les armées japonaises refusent la défaite et décident de continuer la guerre, un
choix qui va pousser l’Etat américain de faire recours à la bombe nucléaire en Aout 1945. Les

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deux villes de Hiroshima et Nagasaki ont été complètement détruites. Les japonais sont
entièrement pulvérisés.

Deuxième partie :

La France et la seconde guerre mondiale : De la collaboration à la résistance

1- La France occupée et l’expérience de Vichy

La France a vécu particulièrement la seconde guerre mondiale, les allemands étaient

entièrement convaincus qu’ils doivent se venger, ils profitent de leur suprématie militaire
ainsi que la motivation et la propagande diffusée par l’idéologie nazie pour avancer
progressivement et envahir la France. En Mai 1940 les allemands sont devant les portes de
Paris, tous les indices montrent que l’armée allemande a réalisé une victoire fracassante face
aux français.

Dans ce contexte, un changement politique va avoir lieu, le maréchal Pétain s’empare du

pouvoir et s’est déclaré gouverneur du pays. La société française, l’autorité politique, les
généraux de guerre sont tous divisés, la France est complètement scindée entre deux
conceptions diamétralement contradictoires : Une approche défendue par le Maréchal Pétain
et qui revendique la fin des combats et la signature de la paix, la France n’est pas capable de
faire face la force militaire allemande et le choix de riposter à l’invasion peut donner des
conséquences néfastes. La deuxième opinion est celle du général De Gaulle qui considère que
la France a simplement perdu une bataille et la guerre est encore longue, il faut réorganiser ses
forces et défendre la patrie jusqu’au bout. Une question cruciale a été posée «  faut-il arrêter
ou continuer la guerre ? »

L’armistice est signé le 22 juin 1940, la France est sévèrement soumise. Le pays est découpé
en deux partie : La partie nord devient allemande dirigée par l’armée nazie et la partie sud est
confié au maréchal Pétain qui doit gouverner la France à partir de la ville de Vichy : Le
gouvernement de Vichy s’est installé.

Influencé par le modèle allemand et la tendance totalitaire qui gagne l’Europe le maréchal
Pétain commence par supprimer à la troisième république et mettre en place une dictature.

Il accapare toutes les prérogatives existantes et obtient un pouvoir absolu, la société devient
entièrement contrôlée, la censure est appliquée, les opposants et les résistants sont persécutés

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et emprisonnés. Le maréchal Pétain se présente comme un dictateur et instaure un régime
fondé sur la propagande et le culte de la personnalité.

Le gouvernement de Vichy se distingue aussi bien par sa collaboration avec le régime nazi,
une alliance et une imitation totale du modèle allemand. Ce rapprochement est confirmé
premièrement à travers la mise en place d’un pouvoir autoritaire semblable à celui de
l’Allemagne, ainsi que obliger une partie de la population française de travailler au profit des
allemands. Cependant l’aspect le plus éloquent qui confirme le lien entre les deux régimes
reste la politique suivie par le gouvernement de Vichy à l’égard des juifs français.
Typiquement à l’idiologie nazie connue par son caractère antisémite, le maréchal Pétain
promulgue des lois et prend des mesures qui excluent les juifs et les persécutent violemment.

La communauté juive était privée de la fonction publique, expulsée de l’école, torturée dans
les camps de concentration. Une stratégie de rafle était appliquée afin de détecter les juifs, les
déporter et les exterminer dont la rafle la plus connue est celle de Vel d’hiv.

2- La résistance et la France libre

Si une partie de l’autorité politique française choisit de se soumettre à l’offensif allemand et

décide d’entretenir des liens de collaboration avec le régime nazi, une autre partie décide de
continuer la guerre et se réclame comme un groupe de résistants. Cette faction était dirigée
par le Général Charles De Gaulle, l’une des figures emblématiques qui ont marqué l’histoire
de la France et de la deuxième guerre mondiale. De Gaulle a annoncé 3 jours après la
signature de l’armistice que les forces armées françaises ne sont pas encore vaincues et il
prononce une expression qui se transforme en slogan principal de son mouvement «  la France
libre ».

De Gaulle se rapproche de l’Angleterre qui devient son principal allié, il était reconnu par
Churchill comme chef de la résistance française, il s’adresse aux français via les radios et les
journaux en Angleterre.

Le mouvement des résistants était au début minoritaire par peur du maréchal Pétain mais
rapidement grâce à l’organisation intérieure ainsi qu’au soutien anglais, il commence à
s’élargir et à rallier les gens. La population française était totalement mobilisée derrière le
général de Gaulle. Plusieurs autres figures ont contribué au mouvement comme Lucie
Aubrac et Jean Moulin confié d’unifier toutes les forces résistantes dans la partie sud et la
partie nord encore sous l’occupation.

De Gaulle s’est installé à Alger en 1943 profitant des exploits réalisés par les alliés qui sont
arrivés à libérer l’Afrique du Nord à l’issus de l’opération faite par le général Torch, il
commence à se préparer afin de reconquérir Paris. Le 26 Aout 1944, Paris est officiellement
libérée, c’est le triomphe de la résistance. Pétain et ses partisans sont renversés.

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 Troisième partie :

Un bilan lourd et une violence inédite

1- Entre l’Est et l’Ouest : Un affrontement acharné

A- Le front de l’Est : Une violence incessante

En Europe, la violence était inédite, la guerre se déroule sur plusieurs fronts, l’Allemagne
attaque les français et les anglais à l’ouest et vise les soviétiques à l’Est.

Le conflit entre soviétiques et les allemands était particulier, il a pris une dimension
idéologique, deux conceptions qui se débattent et chaque idéologie cherche sa propagation au
détriment de l’autre.

En juin 1941 l’opération Barbarossa était lancée par l’armée allemande, l’union soviétique est
attaquée. Le discours diffusé par les généraux allemands était très tendu et chargé, un appel à
la violence ainsi qu’à la prudence. Dans l’autre camp le régime stalinien mobilise la
population, un appel d’urgence était déclaré, l’armée rouge est chargée de défendre la patrie et
le peuple jusqu'à la mort. Les préparatifs et les discours affirment que le conflit va être
acharné et va résulter un bilan lourd et des pertes considérables.

Malgré le siège de Leningrad et les succès allemands au début, les nazis finissent par se
rendre après avoir perdu la bataille décisive de Stalingrad entre juillet 1942 et Février 1943.
Le plus important dans cette histoire reste le résultat, le bilan final était horrible, le nombre de
victime a dépassé toutes les attentes, entre soviétiques et allemands, le front de l’Est a
enregistré plus de 10 millions de morts.

B- Le Front de l’Ouest : La stratégie de débarquement et la multiplication des

violences

A l’Ouest l’alliance contre les nazis était plus grande, soviétiques, anglais, américains et
français résistants sont tous impliqués et l’objectif était de freiner l’avancée allemande.

En juin 1944 les forces alliées étaient décidées de libérer la France, des discours ont été
prononcés pour mobiliser la population et se préparer au conflit. Le 6 Juin le débarquement
commence et il a visé la Normandie, les affrontements ont été très longs et très violents
résultant un nombre important de mort. Les victimes tombées pendant le débarquement
atteignent le chiffre de 4000 morts en une seule journée dont 2500 coté américain.

Afin d’affaiblir les allemands et de rendre l’armée de plus en plus divisées sur les différents
fronts, les soviétiques décident de lancer simultanément avec le débarquement en Normandie,
une deuxième campagne nommée l’opération de Bagration.

Les préparations pour cette bataille étaient grandes dans l’objectif de libérer la Biélorussie
longuement occupée par les armées allemandes. La Biélorussie était considérée comme étant
le chemin le plus rapide pour atteindre Berlin et battre définitivement l’Allemagne.

2- Une guerre d’extermination par excellence

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Le caractère idéologique de la deuxième guerre mondiale a donné au conflit une dimension
plus profonde et plus meurtrière. Les violences subies par la population n’étaient pas
uniquement au nom de la patrie mais aussi en s’appuyant sur des justifications idéologiques et
doctrinales.

Dans ce cadre, l’idéologie la plus active pendant la guerre était celle de l’Allemagne
L’idéologie nazie fondée sur le racisme et l’antisémitisme a ouvert les portes devant des
violences considérées comme les plus sombres de l’histoire humaine.

Les juifs en premier lieu puis les tziganes ont été sévèrement ciblés pendant la deuxième
guerre mondiale, une série de violences ont été mises en place d’une façon systématique
résultant un bilan humain horrible.

En partant des juifs, le régime allemand était clair, il a annoncé que son objectif était
l’extermination totale et définitive de cette communauté, Hitler lors d’un discours très célèbre
prononcé le 20 Janvier 1942 a parlé de la «  Solution finale », un concept qui signifie
l’exécution de tous les juifs.

Plusieurs témoignages montrent les souffrances et les persécutions connues par les juifs tout
au long de cette guerre au point que la mémoire juive a donné à cette période le nom de la
« Shoah ».

Les juifs exterminés se trouvent partout en Europe, sont ceux de l’Europe de l’Est visés
pendant l’attaque de l’Union soviétique mais aussi ceux de la France. Le gouvernement de
Vichy dans le cadre de la collaboration décide de lancer une attaque contre les juifs français
sous forme des rafles dont la plus célèbres est la Rafle de Vel D’hiv.

La deuxième catégorie la plus touchée par l’extermination était les tziganes considérés par les
nazis comme race inférieure, les persécutions ont commencé avant la guerre mais par la suite
elles deviennent plus organisées causant un bilan de victime très lourd.

Parmi les indices qui mettent l’accent sur le génocide des juifs et des tziganes et le caractère
d’anéantissement dans la seconde guerre mondiale, on trouve les camps de concentration ou
ces deux catégories ont été exilées, torturées et souvent exterminées.

Le camp de concentration le plus gravé dans la mémoire de la seconde guerre mondiale est
celui d’Auschwitz en Pologne ouvert en 1940 dont les témoignages qui décrivent la situation
étaient à la fois choquante.

La population juive et tzigane était divisée en deux parties (les valides et les invalides), c'est-
à-dire ceux qui peuvent exercer le travail forcé et ceux qui sont incapables et qui vont être
cruellement tués. Les conditions sanitaires étaient misérables, l’utilisation du gaz était
autorisée et les ordres de liquider les juifs et les tziganes ne cessent de se multiplier.

Le nombre de juifs perdus et morts pendant la seconde guerre mondiale a dépassé le 6

millions dont 1 million sont enregistré à Auschwitz, cette guerre était un traumatisme pour
les juifs et un tournant décisif dans leur histoire.

19
 3- La bombe atomique et le Japon sinistré

La seconde guerre mondiale s’est déroulée dans un contexte marqué par l’évolution et les
progrès scientifiques, les tentatives de conquérir l’espace ont commencé mais aussi les
recherches en rapport avec les outils de guerre. Les essais nucléaires ont commencé dès
juillet 1945, les américains ont lancé des avertissements aux japonais pour qu’ils se rendent et
pour qu’ils n’utilisent pas le nucléaire. Face à la réticence japonaise, entre le 6 et le 9 Aout, le
Japon était complètement détruit et la violence atteint son point culminant. Les Etats Unis ont
lancé deux bombes atomiques contre les villes de Hiroshima et Nagasaki annonçant la fin non
seulement de la guerre mais aussi de tout signe de vie sur ces deux villes japonaises.

Une série de critiques était lancée par tout le monde à l’issue de cette opération, plusieurs
penseurs vont la considérer comme un suicide collectif, une mal exploitation de la pensée
scientifique, une forme d’anéantissement sans précédente.

Conclusion

La seconde guerre mondiale était une vraie charnière dans l’histoire de l’humanité, un
antagonisme idéologique qui va rapidement se transformer en une violence de masse qui va
viser tant les civils que les militaires , des populations entièrement exterminées et des villes
complètement rasées , c’est une guerre d’extermination par excellence .

Chapitre 1-A retenir-

Vocabulaire

 Crise : Point de retournement de la conjoncture, un évènement ponctuel qui se traduit

par la chute des prix, le ralentissement de l’activité et la montée du chômage.
 Grande dépression : Une grande crise, une chute économique
 Surproduction
 Prospérité = essor
 Spéculation : achat d’actions (c’est-à-dire de parts du capital d’une entreprise) à la
bourse, dans l’unique but de les revendre à plus ou moins court terme à un cours plus
élevé, pour réaliser une plus-value.
 La déflation : Réduction des salaires et des dépenses pour assainir l’économie. Cette
politique économique a un effet négatif et conduit à une diminution des prix sur une
longue durée.
 Le Krach boursier : effondrement brutal du cours des actions à la Bourse.
 Surproduction : Il y a plus d’offres que de demandes
 Wall Street : Le marché boursier
 La faillite, la banqueroute
 Le capitalisme : Système économique fondé sur la propriété privée des capitaux et
des moyens de production. Le patron d’une entreprise capitaliste vise à faire grossir le
capital de son entreprise en produisant davantage pour dégager des bénéfices, qu’il
réinvestit massivement dans son entreprise pour développer toujours plus son capital.
(Il s’oppose au socialisme, communisme)

20
  Propagation, Mondialisation
 Chômage de masse
 Une politique d’austérité
 Le protectionnisme est une politique menée par un État pour protéger les entreprises
de son territoire de la concurrence étrangère. Elle consiste à freiner les importations
par une hausse des barrières douanières (taxes aux frontières).
 La dévaluation est une technique financière visant à diminuer la valeur de la monnaie
d’un pays, qui espère ainsi doper les exportations des entreprises de son territoire.
 Théorie de Keynes : elle a pour postulat que l’Etat doit intervenir dans l’économie de
2 façons : en relançant l’offre d’emploi par la réalisation de grands travaux (routes,
barrages), en stimulant la demande par la distribution de pouvoir d’achat via des
allocutions diverses.
 Le programme de New Deal : C’est un concept issu du titre d’un livre de
l’économiste américain Stuart Chase (1932). L’idée centrale c’est que le
gouvernement intervient massivement dans les politiques économiques et sociales.
 Accords de Matignon : Accords signés en France pour remédier à la crise
économique et ils cherchent à trouver un accord entre les syndicats et les patrons
 La SFIO (section française de l’internationale ouvrière) : Parti politique socialiste
français qui a existé de 1905 à 1969.

Des chiffres

 En 1929, les États-Unis produisent 40 % des biens manufacturés dans le monde. 

 le jeudi 24 octobre 1929, le « Jeudi noir », 16 millions de titres sont mis sur le
marché à des prix très bas, sans trouver d’acheteurs. La chute s’accélère et les actions
industrielles perdent le tiers de leur valeur dans les jours qui suivent. On parle
de krach boursier pour désigner l’effondrement des cours des actions.
 Le krach boursier et la faillite des banques provoquent un effondrement brutal de la
production industrielle, qui chute de 50 % entre octobre 1929 et août 1932, une
multitude de faillites d’entreprises (23 000 en 1929 ; 30 000 en 1932), et, par
conséquent, un chômage de masse. Le chômage passe de 3 % en 1929 à 25 % en
1933 !
 La crise économique provoque une crise sociale brutale, avec un chômage de masse
durable. C’est le cas en Allemagne en particulier, qui compte 6 millions de chômeurs
en 1932, soit près d’un tiers de la population active.
  Le protectionnisme pratiqué par les États-Unis et les États d’Europe est une
catastrophe pour des pays souvent spécialisés dans quelques produits d’export.
Exemple
Le sucre représentait 75 % des exportations cubaines, comme le café pour le Brésil.
Invendables sur les marchés extérieurs, les prix des matières premières, en
particulier des produits agricoles, s’effondrent. Les Sud-Américains se retrouvent
alors avec des stocks colossaux, que l’on détruit.

21
Dates

 24/10/1929 : Jeudi noir - Krach boursier

 8/11/1932 : Election du président Franklin Roosevelt
 4/03/1933 : Lancement de la politique New Deal
 1935 : Naissance du front populaire
 7/06/1936 : Signature des accords de Matignons
 21 Juin 1937 : Démission de Léon Blum

Noms à retenir :

 Franklin Roosevelt
 Léon Blum

Chapitre 2-A retenir-

Vocabulaire

 Le totalitarisme- la dictature- la personnification du pouvoir- la démocratie

 Le régime totalitaire: régime fondé sur la toute puissance d’un chef à la tête d’un
parti unique avec une idéologie qui vise à transformer la société en utilisant la
propagande et la terreur.
 Idéologie : un ensemble de croyance, d’idées caractéristiques d’une personne
- Le fascisme
- Le nazisme
- Le stalinisme
 La propagande: un ensemble d’actions pour propager une opinion, une doctrine dans
le but d’influencer les gens.
 Culte de la personnalité : adoration d’un chef, le prendre pour un Dieu
 La censure : Contrôle exercé par le pouvoir politique sur les spectacles, ouvrages et
manifestations culturelles ou sociales. La censure consiste à interdire un livre, un
spectacle, un propos.
 Collectivisation : suppression de la propriété privée individuelle au profit de la
collectivité (l’Etat)
 Nationalisation : Prise de contrôle par l’Etat des biens privés (entreprises)
 Planification : Programmation de la politique économique
 Stakhanovisme : Terme crée à partir du nom de l’ouvrier Stakhanov pour désigner
l’effort pour battre les records de production
 Pogrom : Mot russe qui désigne les attaques violentes contre les minorités
 Koulak : un Koulak est un paysan qui est contre le pouvoir soviétique.
 Dékoulakisation : Campagne lancée par Staline dans les années 30 pour éliminer les
paysans aisés (les Koulaks) considérés comme des ennemis du peuple.
 Goulag : Camps de travail où sont enfermés les opposants au régime communiste et
les criminels.

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  L’encadrement de la jeunesse
 L’autarcie : Régime économique d'autosuffisance, d'absence d'échanges.
 MKVD : police politique russe
 SS : organisation paramilitaire et policière nazie fondée en 1925 pour assurer la
protection personnelle d'Adolf Hitler et qui devint une des principales organisations du
régime national-socialiste.
 SA : formation paramilitaire du parti nazi créée en 1921 pour contrôler les rues et faire
peur aux adversaires politiques
 Gestapo : police Chargée de lutter contre les opposants internes ou externes, réels ou
supposés, puis contre les adversaires du régime nazi ou les résistants dans les pays
occupés, elle fut, par ses exactions, synonyme de terreur et d'arbitraire. Elle joua un
rôle essentiel dans l'extermination des Juifs d'Europe.
 Antisémitisme : Racisme contre les juifs
 Autodafé : Destruction par le feu de livres
 IIIème Reich : Nom donné à l’Etat nazi dirigé par Hitler de 1933 à 1945
 Squadre : Militants fascistes contre les opposants

Personnages :

 Benito Mussolini : il Duce

 Adolphe Hitler, le Chancelier, le Fuhrer
 Vladimir Lenine
 Joseph Staline : Le petit père des peuples

Dates

 3 partis uniques en Europe :

- 1917 en Russie
- 1922 en Italie
- 1933 en Allemagne
 Russie :
- Février : chute du Tsarisme
- Octobre 1917 : Les bolchéviques au pouvoir
- 30 Décembre 1922 : Création de l’URSS
- Janvier 1924 : Mort de Lénine
- 1928 : Staline au pouvoir
- 1929 : Le grand tournant : Début de la collectivisation
- 1932-1933 : grande crise, famine en URSS
- 1936-1938 : Les procès de Moscou : les années de la terreur (750 000 victimes)
 Italie :
- Mars 1919 ; création du parti politique le parti national fasciste
- 1922 : Marche sur Rome
- 1925-1926 : Les lois fascistes
- 1935-1936 : Conquête de l’Ethiopie

23
- 1938 : Les lois antisémites

 Allemagne
- 1920 : Création du parti nazi le NSAP
- 1930-1933 : Succès électoraux du NSAP
- 1933 : Hitler nommé chancelier
- 27/28 février 1933 : Incendie du Reichstag et suppression des libertés
- 30/06/1936 Nuit des longs couteaux
- Septembre 1935 : Lois de Nuremberg, lois antisémites
- 9-10 novembre 1938 la nuit de Cristal

Chapitre 3 -A retenir-

 Vocabulaire
- L’axe, les alliés
- Une guerre d’extermination /Une guerre d’anéantissement = est une forme
radicalisée de guerre dans laquelle toutes les limites physiques et psychiques
observées habituellement en temps de guerre sont suspendues.
- Armistice = La signature de l'armistice est synonyme de suspension des combats, de
cessez-le-feu ou de trêve. Selon le dictionnaire, c'est "une convention par laquelle les
belligérants suspendent les hostilités
- Capituler
- La shoah/l’Holocauste: est l'entreprise d'extermination systématique, menée par
l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui
conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs
d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde. On utilise aussi les termes de
« génocide juif », de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe ».
- La déportation, les déportés : La déportation est l'action pour un pouvoir politique de
contraindre une catégorie ou un groupe de personnes à quitter son habitat, soit pour
l'obliger à s'installer ailleurs, soit pour le retenir dans des camps.
- Les chambres à gaz
- Les camps de concentration d’Auschwitz (Pologne)/ Bissau
- Les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki
- Zone libre, France Libre
- Les collaborateurs/ les résistants
- Zone occupée
- Le régime/gouvernement de Vichy
- La rafle du Vel d’Hiv
- Le conseil national de résistance (CNR)

 Dates
-  Le 1er septembre 1939, Hitler attaque la Pologne.

24
 - Le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à
l'Allemagne. La Pologne est rapidement écrasée et partagée entre les Allemands et les
Soviétiques. À l'ouest, ni les Alliés ni les Allemands ne passent à l'offensive. C'est la
« drôle de guerre ».
- Le 10 mai 1940, l'Allemagne attaque la Belgique et la France.
- Le 22 juin 1940, Armistice signée par la France. La Grande-Bretagne se retrouve
seule face à l'Allemagne, qui lance contre elle des bombardements massifs (le Blitz).
- Le 22 juin 1941, l'Allemagne trahit son allié soviétique et attaque l'URSS : c'est
l'opération Barbarossa.
- Le 7 décembre 1941, le Japon attaque la flotte américaine à Pearl Harbor, sans
déclaration de guerre préalable. Un nouveau front s'ouvre alors dans le Pacifique.
- En 1942 et 1943, l'Axe connaît plusieurs revers qui mettent un coup d'arrêt à son
avance. Dans le Pacifique, le Japon est défait lors des batailles de Midway et de
Guadalcanal. En Europe, les Alliés débarquent en Sicile, provoquant la chute de
Mussolini et l'entrée en guerre de l'Italie du côté des Alliés. Les Allemands occupent
alors le nord du pays. En URSS, l'avancée allemande est arrêtée lors de la bataille de
Stalingrad.
- Dès 1943, les Alliés organisent des conférences qui ont pour but d'organiser la riposte
militaire contre le Reich et de préparer les suites de la Libération. Elles réunissent les
« Trois Grands » (Roosevelt, Churchill et Staline) à Téhéran (28 novembre
– 1er décembre 1943) et à Yalta (4-11 février 1945).
- À partir de 1944, la défaite de l'Axe se profile. Le 6 juin 1944, l'opération Overlord
permet le débarquement des Alliés occidentaux en Normandie. Sur le front de l'Est,
l'opération Bagration met en marche le « rouleau compresseur » de l'Armée rouge le
22 juin 1944.
- En avril 1945, les Soviétiques sont à Berlin.
- Le 23 avril 1945, Hitler se suicide.
- Le 8 mai 1945, l'Allemagne capitule.
- En Asie, il faut attendre les bombardements atomiques sur Hiroshima le 6 août 1945,
puis Nagasaki le 9 août 1945 pour que le Japon capitule le 2 septembre 1945.

 Personnalités historiques
Adolph Hitler
Benito Mussolini
Roosevelt
Winston Churchill
Joseph Staline
Le maréchal Pétain
Le général De Gaulle
Jean Moulin
Lucie Aubrac

 Chiffres

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- La Seconde Guerre mondiale est le conflit le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité.
60 millions de morts, tant civils que militaires
- La moitié des victimes sont des civils
- Des peuples entiers sont presque décimés (ainsi on comptait 6/ 7 millions de Juifs en
Europe avant la guerre et seulement un million après) et des populations sont détruites.
La Pologne a perdu environ 15% de sa population
- Environ 11 millions de personnes auraient été directement exécutées sur les ordres
d'Adolf Hitler
- Les déportations massives ont fait 15 millions de victimes. En 1945 on compte 30
millions de personnes déplacés.
- La production agricole chute de 70% à 30% selon les Etats.
- Les bombardements nazis et alliés ont provoqué d’importants dégâts matériels dans les
villes: Berlin et Varsovie sont presque complètement détruites

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