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L'IMPACT DE LA CRISE DE 1929

DÉSÉQUILIBRES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX


INTRO – contexte historique de la crise :

sortie de guerre = (En 1918, les Américains sont


incontestablement les grands vainqueurs de la PGM, par leur
entrée en jeu tardive au front (en 1917) qui leur a permis de
garder un large effectif de soldats sains et saufs.)

Au début des années 20, les Etats-Unis ainsi que les pays alliés
tels que la France connaissent une période de prospérité,
notamment avec le Jazz qui devient le genre musical far des
“Roaring Twenties”. Des artistes comme Joséphine Baker
connaissent une carrière effervescente au cœur des jazz bars new
yorkais et parisiens. Lorsqu’on évoque les années folles, il est
impossible de faire impasse sur le terme “libération”, avec la
coupe garçonne que beaucoup de femmes portent fièrement. Elle
symbolise leur labeur qui a contribué à l’armement des soldats au
front, (munitionnettes) et à la stabilité de l’arrière
(agriculteures, mères...). Il ne faut pas oublier que cette
prospérité touche seulement les classes privilégiées. Mais, même
si les populations d'antan ne l’ont pas remarqué, cette
prospérité est en fait tout d’abord provisoire, mais surtout
ILLUSOIRE. Dans quelle mesure la crise 29 est-elle devenue une crise
mondiale ayant des répercussions sur le plan économique et sociale et
quelles ont été les solutions mises en œuvre par les États pour surmonter
la dépression ?
> plan en 3 ou 2 parties

I — La crise de 1929

— A. UNE CRISE BOURSIÈRE D’UNE AMPLEUR INÉDITE

Au cours des années folles, les États-Unis connaissent une


modernisation dans le domaine économique avec le développement du
crédit ainsi que l’achat d’actions boursières, représentant la
part d’une entreprise. Les individus ont le pouvoir d’acheter des
biens sans difficultés, si le cours de la bourse joue en leur
faveur. Il est question de “flourishing businesses”. Les gens
spéculent sur les actions de plus en plus au point de s'endetter,
on parle de bulle spéculative. N'étant pas au courant que la
valeur/capitalisation des entreprises ne correspondait pas à
l'économie réelle, le mensonge éclate tôt où tard à Wall
Street. En une matinée, la capitalisation boursière des actions
chute de 25%, le 24 octobre 1929, une date communément appelée le
Black Thursday. Plus de 16M d'actions se retrouvent sans acheteur
ou vendues au plus bas prix cinq jours plus tard, lors du Black
Tuesday. Ainsi avec l'indice Dow Jones (indice de la bourse new
yorkais), on constate que juste avant le Krach boursier la valeur
boursière est de 300. Suite à celui-ci, sa valeur connaît un
déclin consternant à environ 60. Ce jour symbolique marque un
tournant terrible de l'économie non seulement à l'échelle
nationale, mais aussi à l'échelle internationale.

La crise n'est pas qu'économique, elle est également


conjoncturelle et à la fois structurelle. Pendant les années 20,
la société américaine est fondamentalement une société de
consommation. Les États Unis est avant tout, un pays dont son
économie repose immensément sur la production de masse. Qui dit
de masse, dit de longues heures de travail ainsi que de nombreux
ouvriers industriels mobilisés. Il s'agit du Taylorisme et du
Fordisme, des méthodes similaires d'organisation de travail
industriel qui consiste à payer les ouvriers selon la quantité
d'objets produits (= salaire au rendement). Elle permet de
réduire au maximum la mauvaise organisation du travail ou encore
la tendance des ouvriers à travailler à leur propre rythme. C'est
ainsi que pendant la crise, le secteur industriel se trouve
finalement dans une situation de surproduction, est de même pour
les nations d'Amérique latine.

— B. UNE CRISE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE : "THE BITTER YEARS"

Suite au Krach boursier, le Produit Intérieur Brut de la nation


américaine est en chute libre depuis que les entreprises sont en
faillite. ce qui engendre une chute conséquente de production
depuis que celles-ci ont rapatrié leurs capitaux placés en
Europe, puisque l'Allemagne, avec la montée du parti nazi et
l'Angleterre font face à de nombreuses difficultés elles aussi de
nature économique telles que le chômage de masse et la pénurie de
produits de nécéssité. De ce fait, il existe une théorie capable
d’expliquer le retour des crises et dépressions au cours de
chaque décennie. Élaborée au début du XXe siècle par l'économiste
russe Nikolaï Kondratiev, la théorie des cycles a longtemps été
privilégiée. D'après celle-ci, le retournement de la conjoncture
économique dès les années 30 marquerait la fin du cycle
d'innovation qui avait ouvert ses portes dans les années 1890
avec les avancements de l'électricité, la chimie et l'industrie
automobile.

À présent la spirale récessionniste, un phénomène économique où


une baisse continue de la croissance éco (=récession) s'accentue
en elle-même, s'installe dans la vie des citoyens américains. Il
ne faut pas oublier que l'économie étatsunienne est fondée sur un
système libéral et capitaliste basé sur la loi de l'offre et de
la demande. Cette spirale est le résultat d'un déséquilibre de
celle-ci.

- dû aux conséquences du Black Thursday, la foule panique


- les banquiers essayent de rétablir la confiance

» mardi noir = échec » +16M d'actions perdues et bradées ———— la Grde


Dépression commence…

= baisse de la demande

- perte d'1 Milliard de $

= les gens sont RUINÉS

» ne peuvent plus rembourser leurs crédits

= 0 consommation

= baisse des prix

- les banques qui ont prêté de l'argent et qui ont rapatrié leurs capitaux
placés en Europe, font FAILLITE

= habitants chassés de leurs logements achetés avec CRÉDIT

» les propriétaires à leur tour brûlent leurs logements pour NE PAS PAYER
D'IMPÔTS FONCIERS

- des milliers d'entreprises ferment leurs portes temporairement ou pr tjrs


car elles ne peuvent plus recourir aux financements bancaires

= les entreprises reportent leurs achats

= baisse de production = augmentation colossale du chômage

» dans les villes, 25% de chômage en 1932 comparé à 3% avant la crise

- la population active cherche du travail pour mm 1$ / semaine

= grande baisse des salaires

∆ Les premiers concernés restent les minorités ! Des manifestations et émeutes


de la faim ont lieu partout aux USA mais celles-ci subissent très vite des
répercussions sur l'ordre du président Hoover, connu pour être conservateur et
inconscient des difficultés que traversent son peuple. "La prospérité est au
coin de la rue" dit-il, pendant que des milliers de citoyens américains se
réfugient du froid dans le Hoover Ville, autrefois appelé Central Park. Ruinés
et sans domicile fixe, plusieurs milliers d'habitants arrachent les arbres de
ce parc emblématique de New York, installent des tentes et construisent des
abris afin de trouver le sommeil. C'est la naissance des bidonvilles à New
York, chose inédite considérant qu’auparavant NY était une ville économiquement
très puissante. D’ailleurs, une épidémie de Tuberculose voit le jour,
déclenchée par la saleté, ce qui entraîne la hausse inquiétante du taux de
mortalité et le déclin du taux de natalité. L'État décide alors de fermer les
écoles. En outre, la prostitution devient monnaie courante du fait du manque
monstrueux d'emplois. On en déduit que les américains étaient livrés à
eux-mêmes pendant ces temps rudes.

Toutefois, l'industrie de l'audiovisuel est en essor malgré les


ravages qu'a commis la crise. Cela n'est pas une nuisance pour
elle, bien au contraire, c'est une grande source d'inspiration
pour les studios d'animation et de cinéma ainsi qu'une source
d'espoir et de divertissement pour la population constamment sous
pression. Par exemple, Disney gagne en popularité avec la sortie
des 3 petits cochons. Ou encore, l'industrie hollywoodienne
rencontre un vaste succès grâce à l'adaptation filmique du roman
de John Steinbeck intitulé The Grapes of Wrath, soit Les Raisins
de la Colère, réalisé par John Ford.

— C. UNE PROPAGATION DE LA CRISE À L'ÉCHELLE PLANÉTAIRE

L'interdépendance des économies et la place des États-Unis dans


ce système sont à l’origine de l’extension rapide des difficultés
aux pays industrialisés. Face à la crise bancaire, les détenteurs
de capitaux américains réduisent leurs investissements à
l’étranger et rapatrient leurs placements. Cela engendre
l'effondrement de toutes les monnaies. La nation de l'aigle et
son économie se recroqueville sur elle-même. Les démocraties
hésitent entre la fidélité aux principes libéraux et la recherche
de nouvelles perspectives fondées sur l’intervention de l’État.
Le malaise politique est d’autant plus fort que les régimes
totalitaires comme l’URSS ou l’Allemagne nazie semblent mieux
s’en sortir. L’échec de la concertation internationale à Londres
en 1933 et le repli protectionniste des pays accentuent la crise.
Le monde des années 1930 est marqué par la montée des
nationalismes, parfois agressifs et expansionnistes.

Par exemple, les pays d’Amérique latine sont rapidement touchés.


La contraction du marché des États-Unis, étant leur premier
partenaire commercial, et la baisse des prix affectent violemment
ces économies centrées sur l’exportation de matières premières et
produits de première nécéssité vers les nations occidentales.
L'Amérique latine est une des plus grandes victimes de la crise
puisque non seulement en raison de l'arrêt du marché
d'import/export, les pays latino-américains comme l'Argentine, le
Brésil et la Colombie sont submergés de produits agricoles et de
métaux comme le café, le coton ou encore le cuivre en
surproduction, mais ils subissent aussi une énorme pénurie de
matières premières importées de l'Occident telles que le pétrole
ou le charbon. (Celui-ci est remplacé par du café afin de faire
fonctionner un train lors d'une manifestation des ouvriers en
Argentine.) Avec l'effondrement des demandes, s'effondrent les
prix des produits destinés à l'exportation. Tout comme aux États
Unis, on assiste à une spirale récessionniste qui sonne l'alarme
de l'augmentation massive du chômage, mais pas que… On observe en
même temps l'ascension de régimes totalitaires, proches des idées
fascistes se déroulant en Bolivie et au Brésil ainsi que des
coups d'État dans ces mêmes nations, suivi de l'Argentine et du
Chili.

La France, elle, moins dépendante du commerce international et


encore très rurale par rapport à ses voisins allemands et
anglais, est atteinte plus tardivement (en 1933-1934), certes,
mais durablement. Selon la même logique que l'Angleterre avec la
création du Commonwealth en 1931 (le sterling dans les colonies),
quand la crise finit par l'atteindre, elle se rabat sur ses
colonies en inaugurant l'Exposition coloniale la même année.
Seule l’URSS semble échapper au virus : alors que Staline lance
la collectivisation des terres agricoles et les plans
quinquennaux de l’économie communiste, elle affiche des
statistiques triomphantes et proclame la supériorité du système
communiste sur le système libéral et capitaliste.

I — La dépression des années 30

— A. LES MAUVAISES RÉPONSES : LA FAILLITE DU LIBÉRALISME


TRADITIONNEL

En fin de compte, les États comme les USA entre 1929 et 1933 et
la France, avec Laval de 1935-1936, optent en premier pour des
politiques déflationnistes, mais elles aggravent les effets de la
crise en faisant baisser les revenus des travailleurs. Avec
Hoover, le parlement décide de mettre en place une politique
protectionniste qui contrôle voire limite les échanges
commerciaux avec l’étranger afin de se focaliser sur le marché
local/national. Cela est respecté en installant des barrières
douanières. Sa politique est aussi déflationniste car elle se
caractérise par l'augmentation des taux d'intérêt de la banque
centrale et la réduction du budget assigné aux services
publiques. Pareillement pour Laval, qui réduit de 10% le budget
destiné aux dépenses publiques en 1935. Celle-ci entraîne une
grave crise notamment dans le monde rural avec la baisse des prix
des produits agricoles. En plus de cela, des tempêtes de
poussière surnommées Dust Bowls rendent les terres incultivables
dans les États du Midwest, qui de toutes les manières devenaient
de moins en moins fertiles à cause de la pratique de
l'agriculture intensive. C'est ainsi que sonne la cloche de
l'échec pour le président républicain Hoover, qui s'était
catégoriquement opposé à mettre en œuvre une politique de relance
qui demande une intervention de l'État dans l'économie. Ce
processus est aussi appelé l'Interventionnisme.

Un autre exemple de mesure économique est L’Allemagne et


l’Italie. Là où les aspirations politiques tendent de plus en
plus vers le totalitarisme en raison d’un taux inquiétant du
chômage, ses pays décident de mener une politique autarcique
permettant de se couper du reste du monde. Tout type de relation,
en particulier économique et commerciale, est rompu. Cela
signifie que ces nations doivent compter seulement sur leur
propre production et résoudre leur crise par elles-mêmes. D'où le
chemin de la dictature.

- B. LE RECOURS AU DÉFICIT BUDGÉTAIRE ET À L'INTERVENTION MASSIVE


DE L’ETAT

Cependant, tout a basculé pour le meilleur aux USA (ou presque)


lorsque le démocrate Franklin Delano Roosevelt, ancien gouverneur
de New York, remporte les élections présidentielles en Novembre
1932, et entre en fonction dès le 4 mars 1933. Pendant son
discours d’investiture le 4 mars 1933, il promet à son peuple de
remettre les USA sur pied en moins de 100 jours et il évoque sa
volonté d'instaurer une politique de relance, qui peu après se
concrétise sous le nom du projet emblématique de sa carrière
présidentielle : LE NEW DEAL. Une promesse point vaine puisque
dès le début de son mandat il met en exécution le Federal
Emergency Relief Act, une protection sociale ayant pour objectif
d’aider les chômeurs et les retraités. C’est la naissance d’un
État-providence.

Toutes les nouvelles lois, activités et aides économiques sont le


fruit de la réflexion de Roosevelt et de son “Brain trust”
(groupe informel de jeunes intellectuels) qui votent tout d’abord
pour la séparation des banques de dépôt avec les banques
d’affaires ainsi que leur contrôle le 10 mars 1933 afin de sauver
les banques de leur faillite. C’est le Banking Act. Son projet a
théoriquement pour but de compenser le déficit budgétaire de
l’Etat en relançant la demande par le biais de la remise en route
d’une société de consommation ce qui relance la production et par
la même occasion génère de nouveaux emplois aux personnes sans
travail. Une des agences du secteur de travail du New Deal, la
WPA, recrute des millions d’Américains dans la construction et la
rénovation urbaine tels que des écoles, des ponts ou encore des
barrages comme le suggère la Tennessee Valley Authority (TVA), un
programme de grands travaux destinée à stabiliser le cours d’une
rivière en construisant 26 barrages, d’irriguer la vallée ainsi
que de fournir de l'électricité ou encore le Civilian
Conservation Corps. On retrouve notamment des lois comme
l’Agricultural Adjustment Act (AAA) votée le 12 mai 1933,
permettant d’imposer des quotas de production pour éviter les
surproductions qui baissent les prix et empêchent les fermiers de
génerer des profits. et le National Industrial Recovery Act
(NIRA), appliqué le 16 juin 1933 qui tend à réduire les heures de
travail dans l'industrie tout en augmentant les salaires. Un
Bureau national du travail sert de médiateur dans les conflits
entre patrons et ouvriers. Le patronat ne possède donc plus tous
les droits et de plus, il est sous constante surveillance.
Roosevelt met aussi fin à la prohibition de l'alcool permettant
ainsi la génération des emplois et des revenus sous forme de
taxes. Maintenant que les personnes ne portent plus le statut de
“jobless”, elles peuvent à nouveau contribuer à réduire le
déficit budgétaire public en payant leurs impôts.

Le New Deal redonne rapidement confiance aux Américains et fait


repartir l’économie dans les mois qui suivent. L'Etat, au cœur de
la politique économique de Roosevelt, acquiert un rôle novateur.
Malgré ce nouveau vent d'enthousiasme, nombreux sont les
politiciens de toute tendance qu’ont critiqué Roosevelt.Par
exemple, ses opposants dans le milieu ouvrier lui reprochent de
ne pas oser une politique sociale forte. Chose qu’il prend
volontiers en considération puisqu’en 1935, il impose
l’obligation aux industries de négocier les conditions de travail
avec les ouvriers et la mise en place de pensions de retraite
pour les ouvriers. Il renforce la sécurité syndicale, voulant que
les syndicats aient plus d’autorité que le patronat. Le système
de sécurité sociale est placé et la culture est remise en avant
avec l’aide et la reconnaissance qu’il attribue aux artistes,
certains qu’il fait même intégrer dans le secteur photographique
du New Deal comme Dorothea Lange, qui prend des photos
d’Américains dans la misère comme le portrait de la Mère
migrante, pris en 1936. Au début des années 1930, la France subit
la crise économique.

Face au chômage de masse et au faible niveau de vie, des grèves


massives sont organisées par les syndicats qui réclament des
réformes sociales fortes.

Le communiste et le fascisme attirent tout le continent.

- Le premier propose une fin du capitalisme par une révolution


de classe et l'alignement sur l'URSS de Staline qui a été
épargné par la crise du fait de son économie régulée
- Les communistes français considèrent que les politiques
réformistes des socialistes provoquent l'inertie économique.
Ils favorisent donc le fascisme et n'envisagent que la
révolution comme unique solution pour sortir de la crise.
- L'extrême droite française est très sensible au discours
fasciste, renforcé à partir de 1933 par le nouveau modèle
proposé par Hitler en Allemagne
L'instabilité politique de la France (15 gouvernements entre 1930
et 1935) contribue à faire monter l'antiparlementarisme et les
discours politiques radicaux.

6 février 1934 : les ligues d'extrême droite (incarnation


française du fascisme) profitent d'un scandale politique pour
essayer de prendre le pouvoir par la force. Le coup d'État échoue
mais la gauche prend conscience qu'elle doit s'unir face à
l'extrême droite.

- Les mouvements de gauche s'unissent alors autour de Léon


Blum et forment le Front populaire, pour soutenir un
programme commun, social et progressiste.
- Le Front Populaire gagne les élections en 1936.

Léon Blum devient président du Conseil et constitue un


gouvernement reprenant toutes les composantes de gauche et
applique son programme qui vise à transformer la France selon des
mesures sociales fortes.

- Les ouvriers qui se mettent en grève pour soutenir le


nouveau gouvernement et forcer le patronat à négocier avec
celui-ci.
- Lors des accords de Matignon (nuit du 7 au 8 juin 1936) le
gouvernement Blum et les syndicats se mettent d'accord:
*réévaluation de salaires à la hausse
*semaine de travail limitée à 40h
*deux semaines de congé annuels pour les travailleurs
*scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans.

À l'image du New Deal, Léon Blum veut renforcer le rôle de l'État


dans l'économie en nationalisant des secteurs clés de l'économie
(transports, industries de l'armement).

L'État se permet désormais des investissements qui profitent à


tous et non plus seulement aux secteurs compétitifs.

Cette démarche pragmatique sera plus tard théorisée par


l'économiste britannique John Maynard Keynes (Théorie générale de
l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936), d'où son nom
actuel de keynésianisme qui devient une référence pour la
reconstruction des nations combattantes dans l’après-guerre. La
France applique exactement la même chose grâce au Front Populaire
La convergence des mesures sociales et du rôle actif de l'État
dans l'économie a été la base de l'État providence développé
après-guerre.

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