Klopfenstein

Tida

1°A

Thème 1 – Fragilités des démocraties, totalitarismes et seconde guerre

mondiale
Chapitre 1 :
H1 : L’impact de la crise de 1929 : déséquilibres économiques et
sociaux
Problématique : Comment la crise de 1929 bouleverse-t-elle
l’économie et les sociétés aux Etats-Unis puis dans le monde ?

I. La crise de 1929 : une crise née aux Etats-Unis

A. De la prospérité à la crise

1. Les Etats-Unis, première puissance

économique mondiale

Dans les années 1920, les Etats-Unis sont :

- La première puissance industrielle mondiale grâce à une forte
productivité fondé sur l’Organisation scientifique du travail
(OST ou fordisme).
- La première puissance financière mondiale en raison du
remboursement de la dette européenne consécutive à la PGm (=
Première Guerre mondiale)
- Le premier foyer de consommation mondial grâce à
l’augmentation du pouvoir d’achat (augmentation des salaires) et
une utilisation sans limite du crédit (=consommation de masse).

2. 1928, des signes de faiblesse

Dans le domaine économique les Etats-Unis montrent des signes de
faiblesse dès 1928 :
- Endettement des Américains (= Etasuniens)
- Stagnation de la consommation
- Surproduction

3. Le krach boursier
En octobre 1929, le cours des actions de la New York Exchange
entraîne une baisse qui s’accélère le jeudi 24 octobre 1929 provoquant
l’effondrement de la nulle spéculative de Wall Street. La panique se
répand : environ 13 millions d’actions sont vendu en une journée
provoquant la ruine d’1.5 millions d’Américains. Le krach boursier du
« jeudi noir » fait alors rentrer les Etats-Unis dans une crise
économique durable.

B. De la crise boursière à la dépression des années

1930
1. Une propagation rapide de la crise à toute
l’économie
La crise boursière dégénère en crise économique durable :
- La production industrielle diminue de moitié entre 1929 et 1933
- La conséquence directe est le chômage. Ce chômage concerne
25% de la population active (= ce qui travaille et paye des
impôts) en 1933
- Les prix des productions agricoles baissent.

La crise se propage à tous les secteurs de l’économie c’est pourquoi

les Etats-Unis entrent dans une dépression.

2. Des réponses politiques inadaptées

 Face à cette dépression les réponses politiques sont inadaptées.
Le président Républicain des Etats-Unis, Herbert Hoover pense
que l’Etat n’a pas à intervenir dans la crise et qu’elle se règlera d’elle-
même. (= théorie du libéralisme :  l’État ne doit pas intervenir dans
l'économie parce que les individus sont meilleurs décideurs que lui.)
C’est cette politique qui place les Américains dans une situation
économique difficile c’est pourquoi il instaure en 1930 une politique
protectionniste (= politique économique interventionniste visant à
protéger l’économie nationale contre la concurrence étrangère grâce à
la mise en place de taxes douanières importantes) en augmentant les
droits de douane pour protéger le marché intérieur américain.
C’est deux politiques, la libérale et le protectionniste ne fait pas
sortir les Etats-Unis de la crise.

3. Une crise sociale

Le chômage et l’absence de protection sociale se traduisent par
l’aggravation des conditions de vie de millions d’Américains : les
femmes, les noirs et les migrants sont les plus touchés par la crise.
Des familles entières sont touchées par la sous nutrition. En effet
les grands propriétaires terriens (=agriculteurs) brûlent leurs récoltes
qu’ils ne veulent pas vendre à perte parce que les prix se sont
effondrés.
Les bidonvilles se multiplient alors à la périphérie des grandes
villes : ils sont nommés Hooverville (puisque pour les habitants, la
cause de cette pauvreté est à cause du président Hoover).
La paupérisation de la société américaine remet alors en cause le
modèle économique des Américains.
C. Une politique de relance, le New Deal
1. L’élection de Franklin Delano Roosevelt
L’absence de résultats rend Hoover impopulaire et il n’est pas
réélu.
 C’est alors Franklin Delano Roosevelt démocrate remporte les
élections de 1932 avec 57% des voies
Il promet en effet une politique active de l’Etat pour mettre fin à
la « Grande dépression » qui touche les Etats-Unis.

2. Une nouvelle politique pour relancer l’économie

Roosevelt rompt alors avec la libéralisme et mot en place une
politique pour relancer l’économie qu’il nomme le « New Deal ».
Ce programme ambitieux (l’Etat des blocs 11 milliards de dollar)
visé à :
- Donner la priorité à l’emploi pour réduire le chômage en
remettant les gens au travail. Pour cela l’Etat lance de grands
projets dans le cadre de la planification et de la nationalisation
des moyens de transports et de communication. L’Etat décide
donc la construction de barrages Hydroélectrique mais aussi de
voies ferrées, de routes, d’écoles, de logements…
- Lutter contre la paupérisation en augmentant les revenus grâce à
des aides sociales afin d’augmenter la consommation. Roosevelt
pose ainsi les bases en 1935 d’un Etat-providence.
- Rehausser les valeurs des produits agricoles et donc le pouvoir
d’achat les agricultures. En plus de la crise économique, les
agriculteurs sont touchés par les ravages du Dust Bowl (des
tempêtes de poussières qui touche les Etats-Unis à cause de la
sécheresse et de l’agriculture intensive).
- Augmenter les recettes de l’Etat.
Le New Deal s’adresse :
- Aux chômeurs et les chômeuses
- Aux agriculteurs
- Aux retraités
- Aux handicapés
3. Les résultats du New Deal
 Les résultats du New Deal sont :
- Une baisse du chômage
- Une augmentation des prix agricoles
- Une amélioration du prix agricoles
- Une amélioration des infrastructures de transports et d’énergie
- La liberté syndicale
- La mise en place d’un système de protection social pour autant
revenir à la situation d’avant 1929.
- Une baisse des salaires des fonctionnaires
- L’apparition de clivages (=opposition entre des groupes qui
n’ont pas les mêmes intérêts comme par exemple les
propriétaires terrains et les cultivateurs.
Le New Deal permet la modernisation des Etats-Unis et redonne
confiance aux Américains cependant il ne parvient pas à résorber
totalement la crise puisqu’il faut attendre la Seconde Guerre
mondial (SGm) pour que les Etats-Unis surmontent totalement la
crise.