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C’est une branche de l’économie qui étudie les interdépendances entre les économies nationales et
donc, les flux internationaux, les transactions commerciales qu’il s’agisse d’échange de bien, services
ou d’opérations financière.
Elle étudie aussi les économies des Etats, des groupes d’Etats, des régions et des blocs régionaux.
Il faut savoir que l’économie internationale utilise à peu près les mêmes méthodes d’analyse que les
autres branches de l’économie.
L’Etat : sur le plan juridique, tous les Etats sont égaux ils ne le sont pas en tant qu’acteur des
relations économiques internationales
L’ONU (organisation des nations unies) : Elle compte 5 organes principaux qui sont :
L’AG, le Conseil de sécurité, le Conseil économique, le Secrétariat, la Cour internationale de
justice. Mais elle agit aussi grâce à ces organes subsidiaires comme :
- OMS (Organisation mondiale de la santé)
- OMM (Organisation météorologique mondiale)
- OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle)
- OIT (Organisation mondiale de travail)
- UIT (Unité internationale de télécommunication)
- UNESCO (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture)
- AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique)
- PACI (Organisation de l’aviation civile internationale)
- FAO (Organisation pour l’agriculture et l’alimentaire)
Les organisations à vocation régionales :
- CEDEAO : communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest
- ALENA : Association de libre-échange nord-américain
- MERCOSUR : Marché commun du sud
- ASEAN : Association des nations de l’Asie du sud-est
- UE : 27 Etats membres
- BID : Banque islamique de développement
Les firmes transnationales (les multinationales) : elles sont le vecteur principal de la
mondialisation
Les organismes spécialisés de l’ONU : OMC (organisation mondiale du commerce), FMI
(Fonds monétaire internationale), BM (la banque mondiale)
1/ Définition de la mondialisation :
La mondialisation est un phénomène d’ouverture des économies des pays sur un marché mondial, ce
phénomène entraine une interdépendance des croissances des pays.
Les périodes intermédiaires pourraient être considérées comme des phases de recul de la
mondialisation ou de « démondialisation »
Dates Evénements
Les navigateurs portugais franchissent pour la
1475
première fois l’équateur
1488 Dias atteint le cap de la bonne espérance
1492 Christophe découvre l’Amérique
1498 De Gama ouvre la route des Indes
1518 … fait le tour du monde
Néanmoins, la période à partir de 1492 a connu la formation des premiers empires coloniaux et
présente des caractéristiques d’une mondialisation économique :
Emergence des grandes économies (Le Portugal, L’Espagne, L’Angleterre, Les Provinces-
Unies, La France) qui ont tracées les principales routes commerciales
Les échanges internationaux étaient de type « interindustriel » : les pays exportaient des B&S très
différents de ce qu’ils importaient.
Cette période se caractérise par une absence de coordination des politiques commerciales entre les
pays.
Le début de la 2ème vague de mondialisation est relié à l’année 1950, cette vague a aussi connu un
développement important à partir de l’année 1980.
Cette période a connu une expansion du commerce international après la 2WW. Cela grâce :
Cette période a aussi connu une mise en place de plusieurs organisations qui œuvrent pour une
meilleur coordination des politiques commerciales à l’instar de :
GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et de commerce) : crée en 1947 à Genève
OMC (Organisation mondiale de commerce) : crée en 1994 à Marrakech et dont le siège
réside à Genève
Selon l’OMC, la valeur des exportations mondiales des B&S est passée de 2030 milliards de $ en 1980
à 190 002 milliards de $ en 2014.
Ceci à l’exception de l’année 2009 qui constitue une période de démondialisation à cause de la crise
mondiale.
Le changement le plus important durant les 30 dernières années est l’augmentation de la part des
économies en développement dont des pays qui ont devenir des pays émergents dans le commerce
international.
Malgré cette évolution, il faut tout de même noter que le commerce international reste inégalement
réparti et dominé par 3 zones géographiques :
Amérique du nord
Europe
Asie (87% des exportations mondiales)
La seconde mondialisation a bouleversé la perception que les économistes avaient, que seuls les
produits sont mobiles.
Cette 2ème mondialisation a souligné le rôle de la mobilité des deux facteurs de production : le
travail grâce aux migrations et le capital grâce aux multinationales.
- Consommation des mêmes B/S dans les pays la participation des migrants au CI
- Les firmes internationales jouent un rôle majeur à travers les investissements directs à l’étranger,
impliquant généralement un transfert de technologie mais aussi le capital humain. D’après le
CNUCED, plus de 78000 multinationales dans le monde en 2007, contre 7000 en 1970.
Fragmentation de la production des Biens. Ex: Boing 787, Volvo s40, iPhone 5.
Cette fragmentation n’inclut pas seulement les composants intervenants dans la fabrication de
l’objet mais aussi tous ce qui est lié aux logiciels, à la recherche de développement, la publicité, au
marketing, et à la commercialisation.
4-1/ Définition :
Une chaine de valeur mondiale désigne l’ensemble des activités menées dans le monde entier par les
entreprises afin de mettre un produit sur le marché, depuis sa conception jusqu’à son utilisation
finale.
C’est aussi une succession des activités exécutées par les entreprises pour créer de la valeur (selon
l’OMC).
La révolution informatique :
Augmentation de la puissance
Croissance de la capacité de stockage
La tendance à la miniaturisation
Le mariage du siècle
Les NTICS sont caractérisés par une convergence « la convergence numérique » qui associe
l’ordinateur, la télévision, et la télécommunication (internet et médias).
GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ; GAFAM (+Microsoft) sont le symbole de la mondialisation
et de la capitalisation boursière et représentent 4250 milliards de dollars. A eux 5, les GAFAM sont
d’avantage valorisés que le montant du PIB du Japon, de l’Allemagne ou de la France.
Chapitre n°02 : les instruments de mesure du commerce
extérieur
1-1/ Définition :
La balance de paiement est un document comptable regroupant l’ensemble des flux réels (B&S)
financiers (capital) et monétaire avec le reste des pays
C’est aussi un instrument qui permet de définir le positionnement d’un pays dans le monde
C’est un document statistique qui relève pour une période donnée les transactions économiques et
financières entre les résidents d’un pays et le reste du monde
La balance des paiements est élaborée à partir de sources informatiques diverses (déclaration des
banques et des entreprises, les informations douanières, enquête, etc…). Elle utilise les principes de
la comptabilité (enregistrement des flux en crédit et en débit, etc…)
Sont considérées comme résidents au Maroc, les personnes physiques qui ont une activité dans le
pays depuis plus d’un an, et les personnes morales ayant un ou plusieurs établissements dans les
pays.
Le Maroc, à l’instar des autres pays membres du FMI, établit des paiements selon la méthodologie du
Manuel édité par cette institution, lequel est régulièrement mis à jour en vue d »appréhender dans la
balance de paiement l’ensemble des transactions internationales
La balance des paiements du Maroc est établie selon la méthodologie internationale préconisée par
la sixième édition du manuel de balance de paiement et de la position extérieur d FMI publié en
2009.
L’office de change est l’organe qui se charge de l’établissement de la balance de paiement au Maroc.
- La balance commerciale : Elle enregistre les exportations FOB et les importations CAF de
marchandises
- La balance des services : Les biens immatériels échangés entre les résidents d’un pays et l’extérieur
(transport, assurances, tourismes….)
- La balance des revenus : Les salaires et revenus versés et reçus du reste du monde soit des
travailleurs frontaliers soit par des transferts de dividendes d’une filiale vers sa maison mère située
dans le pays d’origine
- La balance des transferts courants : (transferts sans contrepartie) : Ce sont des transferts de biens
ou de capitaux entre un pays et le reste du monde et qui ne donne lieu à aucune rémunération en
contrepartie. Les transferts peuvent être publics et privés
Il prend aussi en compte l’acquisition d’actifs incorporels (brevets, droits d’auteurs, marques
commerciales, logos, et…)
Les mouvements de capitaux entre un pays et le reste du monde. On distingue : les investissements
directs (achats et vente de titres « action » pour contrôler plus de 10% du capital d’une entreprise.
Les investissements en portefeuille (les placements financiers comme l’achat de titres de créance tels
que les obligations ou les actions). Les autres investissements.
Des erreurs et des oublis d’opérations en charge de l’enregistrement es opérations. Des opérations
volontairement non déclarées ou sur (sous) facturées de l’utilisation de plusieurs sources statistiques
Ils sont relatifs aux transactions concernant l’avoir en devises dont les autorités monétaires d’une
économie disposent pour répondre aux besoins de financement de la BP ou de la gestion de la
monnaie nationale.
Le solde de la balance globale (balance des règlements Officiel) récapitule l’ensemble des
transactions effectuées par les agents économiques entre l’économie et le reste du monde
L’équilibre comptable de la balance des paiements est donné par la formule suivante :
∆𝑅 = 𝐵𝑀𝑇 + 𝐵𝑀𝐶
Avec :
Une balance globale excédentaire signifie que le pays bénéficie d’une entrée nette de devise. En
revanche, une balance déficitaire signifie que le résultat des échanges sur les biens, les services et les
capitaux se traduit par des sorties de devises et donc par une diminution des avoirs de change du
pays
5/ Les indicateurs de mesure des échanges extérieurs :
𝑆. 𝐶 = 𝑋 − 𝑀
𝑋
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = × 100
𝑀
TC < 100 : les exportations ne couvrent qu’une partie des importations (déficit commercial)
TC > 100 : les recettes des exportations peuvent régler la totalité des importations (excédent
commercial)
Il mesure la part du marché intérieur couverte par les importations (l’importance des importations
dans notre économie)
𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑝é𝑛é𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = × 100
𝑀𝑎𝑟𝑐ℎé 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟
𝑀𝑎𝑟𝑐ℎé 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 = 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
Il mesure la part des échanges extérieurs (les importations et les exportations) dans le PIB
𝐼𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 + 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
′
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 2 × 100
𝑃𝐼𝐵
5-5/ Les termes de l’échange :
Les termes de l’échange permettent de comparer les prix des produits importés et exportés
-On parle d’une dégradation des termes de l’échange quand les prix des importations peuvent
augmenter plus vite que ceux des exportations
-On parle d’amélioration des termes de l’échange quand les prix des exportations augmentent plus
vite que ceux des importations
𝐸𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 à 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = × 100
𝑃𝐼𝐵
𝑆𝑜𝑙𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
𝑆𝑜𝑙𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 % 𝑑𝑢 𝑃𝐼𝐵 = × 10
𝑃𝐼𝐵
Exercice n°02 :
Dans le terme de l’échange, on travaille avec le prix des exportations et des importations et non pas
la valeur.
Chapitre n°03 : Les fondements du commerce international
1/ Le libre-échange :
Le commerce international est principalement construit sur deux doctrines, l’une d’elle étant le libre-
échange.
Il est favorable à la liberté des échanges de pays en pays, système économique issue de la pensée
libérale, il favorise les échanges internationaux. C’est une doctrine économique qui préconise la
liberté des échanges internationaux de biens, de services et de capitaux. Il s’oppose donc à toutes
formes d’entrave qui limiteraient le commerce international
Concurrence internationale
Baisse des prix
Croissance économique
Meilleure allocation des ressources
Nouveaux débouchés : Accès aux marchés extérieurs
Innovation : le cadre de la compétitivité oblige les entreprises à innover constamment
4/ Le protectionnisme :
Le protectionnisme lui est favorable à la restriction des échanges de pays en pays. C’est une doctrine
économique visant à favoriser la production nationale et à décourager la concurrence étrangère. Les
pratiques protectionnistes visent à limiter les importations des produits internationaux le maximum
possible.
Il faut savoir que malgré le fait que le protectionnisme est là afin d’assurer une réduction des
déséquilibres économiques, il est favorable pour certains agents (les firmes nationales et l’Etat) mais
défavorables pour d’autres (les consommateurs).
L’avantage absolue est un avantage lié à la détention par un Etat d’un avantage dans touts les
produits par rapport à d’autres pays.
Selon Smith, un pays A possède un avantage absolue sur un pays B lorsqu’il peut produire le même
bien que le pays B mais avec moins de travailleurs que lui : il a donc besoin de moins de travailleurs
pour produire la même quantité du pays
L’avantage comparatif est un avantage lié à la détention par un Etat d’un avantage en terme de coût
de production le plus faible par rapport aux autres pays participants à l’échange international.
Peu importe si un pays a des avantages absolus ou pas : il gagne à se spécialiser dans la production
des biens pour lesquels son avantage comparatif est le plus élevé
Afin de savoir si un pays détient un avantage comparatif dans une production, il faut comparer ses
coûts de production relatifs avec les pays concurrents.
Un pays bénéficie d’un avantage comparatif dans la fabrication d’un produit si son coût
d’opportunité est plus faible que celui des autres pays
Chaque pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède une meilleure dotation en
facteurs (travail, capital, ressources,…)
7.4/ Théorie du cycle d’un produit :
Le cycle de vie d’un produit permet des avantages aux pays par le libre-échange et la délocalisation à
l’échelle internationale.
Les pays initiant le cycle de production et/ou se trouvant dans un stade initial sont les plus avantagés
puisqu’il se retrouve dans une situation de monopole et sont les exportateurs.
Les effets sont donc maximums à tous les niveaux pour les territoires de départ et diminuent pour les
pays qui arrivent plus tard dans le cycle de vie
Plus un pays fabrique un produit, plus il devient productif dans ce domaine car il développe un
savoir-faire et des économies d’échelle
C’est une théorie qui met l’accent sur l’importance des rendements d’échelle croissant
C’est l’organisation qui s’occupe des règles régissant le commerce international qui est le résultat des
accords d’Uruguay Round signés à Marrakech en Avril 1994.
Elle regroupe 164 Etats membres. Et ils constituent 98% du commerce mondial.
Objectif de l’OMC :
- La conférence ministérielle
- Le conseil général
- Les conseils spécialisés
Les principes de libéralisation et les exceptions autorisées :
1/ Les principes
- Les principes de non non-discrimination entre les nations : Clause de la notion la plus
favorisée (CPF), Règle du traitement national
- Les principes de la concurrence loyale : Transparence des politiques commerciale
- Principe de prévisibilité : Consolidation des droits de douane
2/ Les exceptions :
Les accords régionaux sont des accords signés uniquement par quelques pays, généralement
géographiquement proches.
1/ ALENA :
Un accord de libre-échange signé en 1992 entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Cet accord
prévoit l’établissement progressif sur quinze ans d’une zone de libre-échange en matière de
marchandises, de services et d’investissements.
2/ MERCOSUR :
3/ ASEAN :
Un accord signé en 1967, il regroupe aujourd’hui 10 pays (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie,
Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, et Vietnam) qui sont fixés en 1992 un objectif de
libre-échange. Le but est de former un espace propre aux Nouveaux Pays industriels hors de toute
tutelle d’une grande puissance (Chine, japon, Etats-Unis).
4/ UE :
Une construction juridique fondée à partir du traité de Rome et du traité de l’UE, modifiés pour
aboutir au traité de Lisbonne. Elle établit un espace politico-économique composé, en 2020, de 27
États-membres. De l’alimentation à la circulation des personnes en passant par la monnaie,
l’environnement ou le numérique, l’Union européenne agit sur tous les fronts
Chapitre 04 : Système monétaire international
1/ Définition :
Un SMI est l’ensemble des principes, des règles, des mécanismes, des institutions et des acteurs
visant à organiser et à contrôler les échanges de capitaux entre pays et l'organisation des paiements
internationaux
Système de change :
Permet de déterminer le taux de change des monnaies les unes par rapport aux autres
Etalon de référence :
Par rapport auquel chaque monnaie nationale est définie selon un taux de change
Coopération internationale :
Cherche à éviter les crises de liquidité, les guerres de devises ou les mouvements spéculatifs excessifs
La nécessité d’une plus grande coopération monétaire internationale entraine, en 1944, la signature
des accords de Bretton Woods.
Ces accords entérinent la suprématie du dollar américain, désormais seule monnaie convertible en
or, à partir de laquelle sont fixées les valeurs des autres monnaies selon un régime de taux de change
fixes mais ajustables. Le dollar devient ainsi la monnaie pivot du système monétaire international.
La parité du dollar par rapport à l’or. Le dollar américain est pour cela déclaré convertible en or, à la
valeur fixe de 35 US dollars pour une once d’or.
Sur le plan institutionnel cela a entrainé la création de deux institutions : FMI et BIRD (banque
internationale pour la reconstruction et le développement) = banque mondiale aujourd’hui
Le Groupe de la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont été créés lors de la
Conférence de Bretton Woods, en 1944. Ils sont complémentaires. Le Groupe de la Banque mondiale
œuvre aux côtés des pays en développement pour réduire la pauvreté et accroître la prospérité
partagée, tandis que le FMI veille à la stabilité du système monétaire international et exerce une
surveillance sur les politiques de change.
3.4/ SMI actuel :
Système avec une nouvelle méthode de gestion des relations monétaires internationales, un régime
de change flexible. Le FMI prévient les crises monétaires et accorde des crédits aux Etats qui
connaissent une crise de balance de payement.
Ce modèle est plus décentralisé et plus orienté sur les marchés. Les grands pays ont adopté des taux
de changes flottants, rendu leur monnaie convertible et libéralisé les flux de capitaux.
Le SMI actuel se caractérise par sa capacité à trouver des solutions aux problèmes qui se posent à
l’ensemble des pays.
4/ Le FMI :
Le FMI a pour fonction première d’assurer la stabilité du système monétaire international (SMI) et la
gestion des crises monétaires et financières et d'accorder des crédits aux pays qui connaissent des
difficultés pour maintenir l'équilibre de leur balance des paiements.
190 pays membres, siège à Washington, avec un fond de 707 milliards de DTS=1000 milliards $.
4.2/ Fonctionnement :
Chaque Etat membre doit verser ce qu’on appelle une quote-part au moment de son adhésion, ce
montant varie en fonction de la puissance économique de chaque pays.
Les ressources issues des quotes-parts peuvent être complétées par des accords multilatéraux et
bilatéraux.
Le FMI a redéfini la valeur du DTS comme équivalent à la valeur d’un panier de monnaies mondiales.
Le DTS n’est pas une monnaie en soi, mais un avoir qui peut être échangé par ses détenteurs contre
des devises en cas de besoin.
La valeur du DTS repose sur un panier de cinq devises : le dollar des ÉtatsUnis, l'euro, le renminbi
chinois, le yen japonais et la livre sterling.
5/ Le Groupe de la Banque mondiale :
Avec 189 pays membres, c’est l’une des principales sources de financement et de savoir pour les pays
en développement. Il se compose de cinq institutions engagées :
Les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les organisations non
gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter efficacement contre la pauvreté. Les prêts sont versés
en fonction de considérations purement économiques, le régime politique du pays bénéficiaire quant
à lui n'est pas pris en compte.
6/ Marché de changes :
Un marché sur lequel se rencontrent les offres et les demandes de devises étrangères.
Le régime des changes fixes : régime dans lequel un pays s'engage à Défendre la fixité du
taux de change de monnaie par rapport aux autres monnaies ou par rapport à un étalon de
référence. La banque centrale intervient pour défendre la valeur de la monnaie nationale
Le régime de change flottant ou flexible : régime dans lequel un pays laisse évoluer Le taux
de change de sa monnaie en fonction de l'offre et de la demande sur le marché des changes.
Chapitre 5 : Les firmes multinationales –FMN-
1/ Définition :
Une entreprise qui détient des établissements ou qui contrôle des entreprises filiales dans un ou
plusieurs pays distincts de celui de son siège social.
Ainsi l’entreprise détentrice est appelée société mère –elle détient plus de 50% du capital-
- Une filiale : C'est une société dont au moins la moitié du capital est détenue par une autre
société appelée société mère.
- Une succursale est une entreprise créée par une société mère. Elle reste cependant
complètement dépendante de la société mère, juridiquement comme fiscalement
Il existe actuellement dans le monde plus de 85 000 FMN, qui emploient plus de 80 millions de
salariés, avec plus de 800 000 filiales dans le monde, elles représentent plus de 23% du PIB mondial.
Apple ou Google pour les nouvelles technologies, Nestlé pour l’agroalimentaire ou encore Walmart
pour la grande distribution sont parmi les FMN les plus importantes
Exportations
Délocalisation : fermeture d’une unité de production implantée sur un territoire
accompagnée de sa réouverture sur un autre territoire
IDE : la prise de contrôle de sociétés implantées à l'étranger par capitalisation
L’externalisation : confier une partie ou la totalité de la production à un sous-traitant
étranger dont les couts de production sont moins élevés
La franchise : vendre le droit d’utilisation d’un savoir-faire sous la forme de la location de
licences d’un brevet ou sous la forme d’un contrat de franchise