Dynamique de La Mondialisation Et Des Économies Émergentes

I- La mondialisation économique
II-Le processus de la mondialisation économique
III- Les pays émergents : un produit de la mondialisation
IV- Processus très controversé, crise économique mondiale…
PR ZAID MOHAMED |S3 | CH 3| Dynamique de la Mondialisation | 2020-2021

I- La mondialisation économique
Les aspects économiques de la mondialisation :
Le Commerce International des marchandises et des services, mais aussi

l’activité des FMN, l’organisation de la production industrielle par delà les
frontières, ainsi que la circulation internationale du capital
et du travail.

- Définition de la mondialisation économique
« L’intégration plus étroite des pays et des peuples du monde qu’ont réalisée
d’une part la baisse des coûts de transport et de communication, et d’autre
part la destruction des barrières artificielles à la libre circulation des biens,
des services, des capitaux et – dans une moindre mesure – des personnes. »
Stiglitz, J., 2002, La grande désillusion, Paris, Livre de poche, Fayard, Paris.

-Souligner l’importance: Des acteurs de la mondialisation
La mondialisation économique est en partie façonnée par des décisions qui

sont souvent prises au sein d’organisations internationales : comme le
FMI, la BM, l’OMC ou l’OCDE, qui analysent, accompagnent et
encadrent, les évolutions liées à la mondialisation économique.
Les multinationales : FMN qui sont des acteurs majeurs de la

mondialisation. Leur activité contribue fortement à la croissance du
commerce international et des flux financiers.

II-Le processus de la mondialisation économique :
Pour mieux aborder les principaux défis que pose la mondialisation (phénomène
multidimensionnel et complexe ), Il importe de retracer son histoire et de décrire
ses diverses formes.
1- les origines
-La mondialisation économique au sens large est loin d’être un phénomène
nouveau
-Aussi ancienne que les échanges commerciaux.

Le dynamisme des échanges « internationaux » dans
l’Antiquité et au Moyen Âge repose sur des techniques de
transports (invention de la roue, en Mésopotamie au 4e
millénaire avant J.-C) et de communication que nous
connaissons bien, mais dont on ne mesure pas toujours la portée.

-Le Néolithique, l’aube de l’agriculture, est le temps des premiers
échanges commerciaux, entre des communautés parfois très
éloignées les unes des autres.
Les inventions majeures pour les échanges commerciaux au
cours de ces périodes sont la navigation (sans doute le mode de
transport qui a le plus favorisé les échanges internationaux) et
l’écriture.

2-La RI et l’explosion du commerce mondial (fin du 18e siècle-1914) : 1ère
mondialisation
La RI voit aussi émerger de nouveaux modes de transports. C’est le règne de la

vapeur : le rail s’étend, les bateaux sont plus rapides.
La deuxième RI prolonge le mouvement à partir de la fin du 19e siècle, avec

l’émergence du pétrole, les progrès de la chimie et de la mécanique (moteur à
explosion).

3-L’entre-deux-guerres: l’enraiement du processus de la 1ère
mondialisation (1914-1945)
-Les deux conflits majeurs du 20e siècle, outre leur très lourd bilan humain,
portent un rude coup au CI.
-L’entre-deux-guerres se caractérise surtout par un certain repli des États

occidentaux sur eux-mêmes

-les frontières se ferment aussi aux personnes.
-Contraction des flux migratoires :
-entre 1870 et 1913: 15.8 millions de migrants (États-Unis)
-entre 1914 et 1949, ce nombre chute de deux tiers.
-Avant la Première Guerre mondiale, le total des actifs détenus dans le

monde par des investisseurs étrangers représente 17.5 % du PIB de la
planète.
-En 1945, cette proportion n’est plus que de 4.5 %.

4 – Depuis 1945: Un nouvel écosystème mondial favorise les échanges : La
remondialisation
-L’amélioration des techniques de transport (le développement de l’aviation

commerciale civile, de la marine marchande…) et de communication et la baisse des
coûts du commerce et des transactions, ouvrent un immense champ d’opportunités
pour l’ expansion du CI.
-Les accords de Bretton Woods donnent naissance à la B M, dont le rôle initial est
de favoriser la reconstruction et le développement, et au FMI (mission principale :
garantir la stabilité du SMI, condition essentielle au dynamisme des échanges
commerciaux internationaux).

41-L’ouverture des frontières au commerce :
- La dynamique GATT(1947/23 États)-OMC (accords de Marrakech 1995; 157

États membres et plus de 90 % du CM) : entre 1947 et 1994, le niveau moyen
des tarifs douaniers dans le monde baisse de 80 %.
- Depuis le 1er janvier 2005, tous les pays membres de l’OMC exportent et
importent sans contraintes les principaux produits destinés au CI, ce qui ne
manquera pas d’entraîner une croissance des échanges mondiaux et une
concurrence de plus en plus serrée entre les producteurs les plus compétitifs au
niveau mondial.

Evolution du commerce transfrontalier, 1960-2012
-L’exportation mondiale réelle - mesurée en prix constant - a
augmenté du facteur de 15,6 et la production du facteur 5,3 de 1960
à 2008 (année du début de la crise économie et financière mondiale).

-L’exportation mondiale a accru de 5,9% et la production de 3,5 % en
moyenne par an pour la même période.


42-L’avènement de la libre circulation des capitaux
-La véritable nouveauté qui accentue la mondialisation économique à partir des

années 70: les Etats lèvent à leur tour leurs restrictions aux flux de
capitaux.
-Ce large mouvement de libéralisation des capitaux favorise l’essor de trois

composantes majeures de la mondialisation : l’IDE, l’internationalisation des
marchés financiers et l’intégration économique mondiale.

Deux étapes majeures:
-La première étape : À l’issue des accords de BW de 1944, le SMI (SMI) se

caractérisait par la consécration du dollar comme moyen de paiement international
et par l’adoption d’un régime de change fixe.
-2ème étape: Début des années 70, le SMI est devenu instable (accords de la
Jamaïque en 1976, approuvent le passage à un système de changes flottants
généralisé).

43-Les espaces économiques régionaux, facteurs de mondialisation
ou freins ?
-ZIR voient le jour : favoriser les échanges entre leurs États membres
et de renforcer la coopération de leurs politiques économiques et
commerciales : ASEAN 1967, MERCOSUR 1991, ALENA 1994,
UMA 1989…

44- Le rôle majeur des multinationales : FMN
Les FMN : vecteurs de croissance et d’activité économique,

génératrices d’emplois, d’innovation et de transferts de technologie:
-Sous l’effet combiné du dynamisme des FMN, le CI connaît une
croissance exceptionnelle au cours de la seconde moitié du 20 e
siècle.
Entre 1955 et 1975, la valeur des exportations mondiales a été
multipliée par plus de neuf, alors que le PIB mondial n’a fait « que »
quadrupler.

Mais ce sont les devises qui traversent plus les frontières:
Les transactions annuelles sur les marchés des changes
représentaient 18,5 fois le PIB mondial en 2013.
Les hommes, eux, circulent beaucoup moins:
3% de la population mondiale vit dans un pays étranger.
Cependant, les flux humains sont plus importants: en 2013 plus de
15% des humains ont quitté temporairement leur pays.

5- Depuis les années 1990 : une mondialisation loin d’être « pure et parfaite
(incomplète)
51- Les biens : un hypermarché mondial
-La mondialisation des années 90 est avant tout celle des marchandises.
-En 2010, les exportations mondiales de marchandises ont augmenté quatre fois
plus vite que le PIB mondial.
-Ouverture de certaines économies émergentes : entre 1985 et 2005, la part du
commerce extérieur dans l’économie chinoise est passée de 24 % à 69 %;
-troisième puissance commerciale mondiale depuis 2008 et un partenaire
commercial majeur des pays de l’OCDE.

52-Les biens intermédiaires, premier moteur des échanges
-Près de 56 % des biens manufacturés et environ 73 % des services

échangés dans le monde sont des biens et des services intermédiaires,
destinés à intégrer un produit(sce) fini.
-Entre 1992 et 2004, la part des pays non membres de l’OCDE dans le
commerce de produits intermédiaires est passée de 15 % à 32 %
des importations totales de biens intermédiaires dans la zone
OCDE.

53-Une mondialisation des biens inachevée
-Avec l’OMC, les DD ont beaucoup baissé (5 % en 2008 à l’échelle

mondiale); Mais, une multitude d’obstacles non tarifaires aux
échanges/ CI persiste, sous forme de quotas, de subventions…
-certains secteurs restent très protégés: les produits agricoles ; la

réduction des subventions aux agriculteurs…

54-La forte internationalisation d’un petit nombre de services
-Rapportés à l’ensemble des échanges internationaux, les biens

représentent 80 % et les services 20 % depuis plusieurs décennies.
-Dans la zone OCDE, le CI des services représentait moins de 6 %

du PIB total en moyenne entre 2005 et 2008, alors que le CI des
biens représentait près de 22 % du PIB.

55- Travailleurs : des flux très contrôlés
-La mondialisation des travailleurs est relativement faible du fait

d’obstacles psychologiques, culturels et politiques, elle gagne en
intensité : Les migrants ne représentent aujourd’hui que 3 % de la
population mondiale.

56-Période faste de la mondialisation financière
-La mondialisation des années 90 est celle aussi de la finance. La valeur des
transactions bancaires internationales, par exemple (prêts aux particuliers,
crédits aux entreprises, etc.), est passée de 6 % du PIB mondial en 1972 à près
de 40 % à la fin des années 90.
- La crise financière et économique déclenchée en 2007-2008 rend aussi

particulièrement nécessaire l’analyse de la mondialisation financière, qui est
devenue une composante de plus en plus importante de la mondialisation
économique

-Des investissements transfrontières généralisés
-Au total, les investissements étrangers sont passés de 20 % à 140

% du PIB mondial entre 1970 et le milieu des années 2000 (Par
contre, le CI est passé d’environ 30 % à 50 % du PIB mondial au
cours de la même période).
-L’évolution de l’IDE mondial reflète le vaste mouvement

d’implantation à l’étranger des multinationales depuis les années
70, et l’accélération de cette tendance dans les années 90-2000.

-Le dynamisme des PED en matière d’IDE
En 2010, les PED ou en transition, et pour la première fois, ont

absorbé plus de 50% des flux mondiaux d’IDE et ont représenté la
moitié des 20 premiers pays d’accueil de l’IDE.
Les flux extérieurs d’IDE des PED et des pays en transition ont
fortement augmenté. Ils représentent 29 % des flux extérieurs
mondiaux d’IDE…
-Des marchés financiers de plus en plus intégrés
-Le montant annuel des échanges internationaux de titres dans les.

pays développés est devenu supérieur au PIB cumulé de ces pays.

- Cela reflète l’internationalisation croissante des marchés boursiers
(cas français, en 2007, 46 % de la capitalisation boursière
française et un peu plus de 50 % des titres d’emprunts publics
français étaient détenus par des non-résidents).
Cause : l’apparition de trois tendances majeures à partir de la fin des

années 70, dites les « trois D »
(déréglementation, désintermédiation et décloisonnement).

-La mondialisation financière a aussi favorisé plusieurs décennies
de croissance mondiale
-la mondialisation financière a permis de contenir l’inflation(un

abaissement du coût du capital, taux d’intérêt bas);
-un accroissement des IDE et des gains considérables de
productivité;
-importations de produits peu chers du fait des faibles coûts de la
main-d’œuvre des PED et des économies d’échelle;
-Permettre à ces pays de se constituer des réserves de change et
d’épargne très importantes…

III – Les pays émergents : un produit de la mondialisation
-Pays développés – pays en développement (PED)ou du tiers monde-pays moins

avancés(PMA)- Pays émergents.
-Comment caractériser aujourd’hui un pays émergent ?
- À partir de quel moment peut-on considérer qu’un pays/ une économie est
réellement devenu(e) émergent(e) ?
-Pays émergent - marché émergent- économie émergente
- Il suffirait de se référer aux listes de pays établies par les institutions
internationales (Banque Mondiale, FMI), les organismes financiers ou groupe
d’experts, pour cerner le contour de cette catégorie de pays.

1- La chronologie des acronymes.
2001, apparition de l'acronyme BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine)/

On ajoute parfois à ce groupe le Mexique (BRICM) ou l'Afrique du
Sud (BRICS).
-2010, CIVETS : Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie et
Afrique du Sud.
-2013, l'apparition des MINTS (Mexique, Indonésie, Nigéria, Turquie
et Afrique du Sud)…

2- L’émergence économique comme synonyme de dynamisme, de
transformation structurelle et de stabilité macroéconomique
-Qu’est-ce qu’un pays émergent?
- Il s’agit des pays les plus dynamiques parmi les PVD, et les mieux
intégrés dans l’économie mondialisée;

- Les PED qui constituent des pôles d’attraction des investissements
(nationaux et étrangers), qui diversifient et accélèrent, durablement et
harmonieusement, leur croissance économique et qui s’intègrent avec
succès dans l’économie mondiale grâce à leurs capacités
d’exportation , dans un cadre de stabilité macroéconomique.
(mesurée par le solde budgétaire -stabilité interne-, la BC -stabilité
externe - et le niveau d’inflation).

- En 1981, l'économiste néerlandais Antoine van Agtmael (BM)utilise pour la première fois
l'expression « marchés émergents » pour parler de « PED offrant des opportunités pour les
investisseurs »:
-caractérisés par, certes un PIB par habitant inférieur à celui des pays développés, mais connaissent
une forte croissance de leurs économies et la mise en place d'infrastructures et de structures
économiques qui les rapprochent des pays développés.
-En d’autres termes, il s’agit de la mise en place d'un marché boursier pour le financement des
entreprises, d’une industrialisation et diversifications des productions économiques et des
exportations, d’une infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques…
- Trois facteurs peuvent ainsi être considérés pour mesurer l’émergence économique d’un
pays:
• Le dynamisme économique du pays.
• La structure de transformation.
• La stabilité macroéconomique.

- Le dynamisme économique du pays: mesuré par le PIB par tête (la richesse du
pays), la croissance du PIB par tête (l’évolution réelle de cette richesse), et la
variabilité de la croissance du PIB par tête(cette variable mesure la stabilité de
l’évolution de la richesse).
-La structure de transformation: mesurée par le poids de l’exportation du pays

(l’ouverture économique du pays), la structure de production du pays…
-La stabilité macroéconomique: mesurée par le solde budgétaire (stabilité interne),

la BC(stabilité externe) et le niveau d’inflation.

3- L’émergence est une résultante de la mondialisation en cours
-Pour pouvoir amorcer une dynamique de convergence future avec les

pays riches, la mondialisation offre des opportunités (aux pays pauvres,
PED).
-Retenir les investissements nationaux dans le pays et capter une part

des IDE
(flux IDE dans le monde: en 1980 ≈ 55 mrds de dollars / ≈ 916 mrds de

dollars en 2005)

-En mettant en œuvre avec succès le diptyque investissement-
exportation, les pays anciennement pauvres augmentent ainsi leurs
chances de cesser d’être des perdants de la mondialisation, s’intègrent
mieux dans l’économie globale et peuvent légitimement aspirer au
statut de pays émergent.

4- L’Émergence Économique est complexe et multiforme: les pré-
requis de l’émergence:
- L’Émergence Économique dépasse la simple accélération de la

croissance pour embrasser de profondes transformations économiques
(diversification et hausse de la VA de la production et des exportations).
Le concept d’ÉÉ constitue un puissant instrument pour atteindre le
développement intégral.

41- L’atteinte du stade de l’émergence dépend de la capacité des PED à mener
des réformes structurelles de manière efficace
-Les pays riches en ressources naturelles (hydrocarbures et mines notamment) ainsi

que les pays de grande taille de population (comme la Chine, l’Inde, la Russie ou le
Brésil), sont des destinations incontournables pour les investisseurs.
-Les pays de moindre taille, sans ressources naturelles: doivent mettre en place des
réformes pour espérer attirer des investissements étrangers.

- Les PED doivent veiller à renforcer leur compétitivité internationale,
en mettant en œuvre les réformes suivantes:
• Une bonne gouvernance politique avec respect des libertés publiques,
la participation active de la société civile dans la conception et dans la
gestion du développement…);
• Un cadre réglementaire de qualité (la mise en place d’un système
juridique et judiciaire crédible, capable de faire appliquer la loi, dans
l’équité et dans la transparence…);
• Le développement du capital humain;
• Des infrastructures de classe internationale;
• La protection de l’environnement et l’aménagement harmonieux de
l’espace national;
• L’ouverture économique et la promotion du secteur privé…

-Un cadre réglementaire de qualité (la mise en place d’un système
juridique et judiciaire crédible, capable de faire appliquer la loi, dans
l’équité et dans la transparence…);
- Le développement du capital humain;
- Des infrastructures de classe internationale;
- La protection de l’environnement et l’aménagement harmonieux de

l’espace national;
- L’ouverture économique et la promotion du secteur privé…

42- Émergence Économique et bien-être social
- L’Émergence Économique ne peut être durable que s’il y a certains

pré-requis sur le plan social: la qualité du capital humain est un des
facteurs les plus déterminants de la croissance économique.
La qualité de la politique menée en termes de redistribution des fruits
de la croissance compte aussi dans l’impact réel du dynamisme
économique sur le niveau de vie des pauvres.

5- Le lexique des pays émergents: Les limites
-Les pays émergents sont très hétérogènes au regard des
critères classiques de différenciation tels que la croissance
réelle du PIB, le PIB par habitant, le degré d’ouverture
économique, etc.
C’est pourquoi, au fil des années, certain économistes et
spécialistes regroupent les pays émergents en catégories de
pays présentant une certaine forme d’homogénéité. e qui
peut varier d'un auteur à un autre.

Globalement:
-Les performances macroéconomiques font des pays
émergents les nouvelles locomotives de la croissance
mondiale: Une place croissante dans les productions et les
échanges mondiaux.
- À eux seuls les 5 BRICS (« grandes » économies
émergentes) représentent 18 % du PIB mondial, 40 % de la
population, 15% du commerce, 40 % des réserves
monétaires de la planète et plus de 60% de la croissance
mondiale en 2015(selon le FMI ), ce qui naturellement n’est
pas sans bousculer les équilibres mondiaux et renverser le
rapport de force Nord-Sud.

-Mais, ces performances macroéconomiques ne font naturellement pas tout :
C’est aussi la stabilité politique et institutionnelle.
- Une économie émergente se caractérise aussi par des transformations

structurelles et institutionnelles de grande ampleur.
-Certains pays émergents rencontrent des problèmes de tensions sociales,

démographiques, d’inégalités spatiales et de revenu, d’inflation, d’instabilité
politique, de faibles performances macroéconomiques ou d’absence de classe
moyenne suffisamment importante pour assurer une demande intérieure, une
situation qui rend difficile la transformation de l’expérience d’émergence en
expérience de développement.

- Conclusion
- La mondialisation est sur le banc des accusés?...
-La mondialisation est un Processus très controversé

et la crise économique mondiale actuelle en a accentué les critiques.
-Le débat est vif depuis au moins deux décennies entre les « pros » et
les « antis », devenus « alter » mondialistes.

-Des inquiétudes : Désindustrialisation, inégalités, famine,
pauvreté, dégâts sociaux et écologiques…la mondialisation est
sur le banc des accusés.
une mondialisation loin d’être « pure et parfaite
• Aspects positifs et négatifs

• Le ralentissement de la mondialisation
• Mondialisation et démondialisation
• Pour et contres
• Se réjouir ou dénoncer
• la mondialisation est sur le banc des accusés?...
La mondialisation a favorisé le développement des pays industrialisés, puis celui
des pays émergents depuis deux à trois décennies.
Mais, certains PED restent en marge, voire sont fragilisés par leur ouverture aux
marchés internationaux.
- Les partisans se réjouissent de l’ère de la mondialisation, célébrant les vertus

d'un capitalisme concurrentiel qui pousse à l'innovation, fait sortir de la pauvreté
nombre de pays en développement et amène les gouvernants à s'entendre pour
gérer des problèmes de plus en plus communs.

- Les autres dénoncent un pouvoir de plus en plus concentré entre les
mains de grandes entreprises privées, une montée des inégalités et un
modèle de croissance qui détruit la planète.

- En France, selon les études de l’Insee, ce sont entre 13 500 à 36 000
emplois par an qui sont perdus du fait de la mondialisation.
- ce sont 633 millions de travailleurs dans le monde qui vivent sous le

seuil d’extrême pauvreté, moins d’un dollar par jour.
- 925 millions de personnes dans le monde souffrent de faim

chronique en 2010, selon l’ONU

-Une partie des pays du Sud restent à l’écart de la mondialisation
(surtout parmi les PMA en Afrique): Alors que l’Europe de l’Ouest,
l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord réalisent 80 % du commerce
mondial, l’Afrique avec 14 % de la population mondiale ne représente
que 2 % des échanges. (une montée des inégalités ).

-Au problème de la sécurité alimentaire s’ajoute les dégâts écologiques
(réchauffement climatique, pollution des sols par le recours intensif aux
engrais et pesticides et la déforestation massive…).
-Des inquiétudes : Désindustrialisation, inégalités, famine, pauvreté,

dégâts sociaux et écologiques…

- Débats sur la dynamique ou le cycle de la mondialisation de 2007 à 2019
-La crise financière 2007-2008 rend aussi particulièrement nécessaire l’analyse

de la mondialisation financière, qui est devenue une composante de plus en plus
importante de la mondialisation économique.
- Jusqu’en 2019, la presse mondiale : Le système économique et financier

mondial serait au bord d’un nouveau krach pire qu’en 2008.

- Sur les titres les principaux journaux.
- L’économie mondiale est-elle au bord de la récession?

- La récession arrive. Elle va faire mal?
- Récession en 2020?
- Sommes-nous à l’aube d’une crise financière majeure?
- 2019, la fin d’un monde?: La crise est-elle inévitable?
- Voila pourquoi le système financier mondial est au bord d’un nouveau
krach pire qu’en 2008!
- La crise sanitaire et économique 2020 montre les limites de la
mondialisation économique.
et crise systémique

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I- La mondialisation économique

II-Le processus de la mondialisation économique

III- Les pays émergents : un produit de la mondialisation

IV- Processus très controversé, crise économique mondiale…

PR ZAID MOHAMED |S3 | CH 3| Dynamique de la Mondialisation | 2020-2021

Le Commerce International des marchandises et des services, mais aussi

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La mondialisation économique est en partie façonnée par des décisions qui

Les multinationales : FMN qui sont des acteurs majeurs de la

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La RI voit aussi émerger de nouveaux modes de transports. C’est le règne de la

La deuxième RI prolonge le mouvement à partir de la fin du 19e siècle, avec

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-L’entre-deux-guerres se caractérise surtout par un certain repli des États

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-entre 1870 et 1913: 15.8 millions de migrants (États-Unis)

-entre 1914 et 1949, ce nombre chute de deux tiers.

-Avant la Première Guerre mondiale, le total des actifs détenus dans le

-En 1945, cette proportion n’est plus que de 4.5 %.

-L’amélioration des techniques de transport (le développement de l’aviation

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- La dynamique GATT(1947/23 États)-OMC (accords de Marrakech 1995; 157

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-La véritable nouveauté qui accentue la mondialisation économique à partir des

-Ce large mouvement de libéralisation des capitaux favorise l’essor de trois

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-La première étape : À l’issue des accords de BW de 1944, le SMI (SMI) se

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Les FMN : vecteurs de croissance et d’activité économique,

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51- Les biens : un hypermarché mondial

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-Près de 56 % des biens manufacturés et environ 73 % des services

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-Avec l’OMC, les DD ont beaucoup baissé (5 % en 2008 à l’échelle

-certains secteurs restent très protégés: les produits agricoles ; la

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-Rapportés à l’ensemble des échanges internationaux, les biens

-Dans la zone OCDE, le CI des services représentait moins de 6 %

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-La mondialisation des travailleurs est relativement faible du fait

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- La crise financière et économique déclenchée en 2007-2008 rend aussi

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-Au total, les investissements étrangers sont passés de 20 % à 140

-L’évolution de l’IDE mondial reflète le vaste mouvement

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En 2010, les PED ou en transition, et pour la première fois, ont

-Le montant annuel des échanges internationaux de titres dans les.

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Cause : l’apparition de trois tendances majeures à partir de la fin des

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-la mondialisation financière a permis de contenir l’inflation(un

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-Pays développés – pays en développement (PED)ou du tiers monde-pays moins