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La publication Commentaires sur les RUU 600 a été écrite par le groupe
ommentaires
C
sur les RUU 600
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C ommentaires
sur les RUU 600
Analyse des Règles par le
groupe de rédaction des RUU 600
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Table of Contents
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Article 1 Champs d’Application des RUU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Article 2 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Article 3 Interprétations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Article 4 Crédits versus Contrats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Article 5 Documents versus Marchandises, Services ou Prestations . . . . . . . . . . . 31
Article 6 Réalisation, Date limite de Validité et Lieu de Présentation . . . . . . . . . . 33
Article 7 Engagement de la Banque Emettrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Article 8 Engagement de la Banque Confirmante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Article 9 Notification des Crédits et des Amendements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Article 10 Amendements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Article 11 Crédits avisés par télétransmission, crédits préavisés et Amendements . 51
Article 12 Désignation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Article 13 Dispositions relatives aux Remboursements de Banque à Banque . . . . . . 55
Article 14 Normes pour l’Examen de Documents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Article 15 Présentation conforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Article 16 Documents irréguliers, Levée des irrégularités et Notification des irrégularités. 71
Article 17 Documents originaux et Copies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Article 18 Facture commerciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Article 19 Document de Transport couvrant au moins deux Modes de transport différents. 81
Article 20 Connaissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Article 21 Lettre de Transport maritime non négociable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99
Article 22 Connaissement de Charte-Partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Article 23 Document de transport aérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Article 24 Documents de Transport par route, rail, ou voie d’eau intérieure. . . . . .120
Article 25 Récépissé de Sociétés de Courrier express, Récépissé postal
ou Certificat d’expédition par poste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126
Article 26 « En Pontée », « Poids et Décompte de l’Expéditeur», « Contient
aux dires du chargeur» et Frais additionnels au fret . . . . . . . . . . . . . . . . 130
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Introduction
Pendant la mise à jour des RUU 500, la Commission bancaire de l’ICC a été
informée à chacune de ses réunions des principaux problèmes faisant l’objet de
discussions au sein du groupe de rédaction des RUU 600. P armi ces problèmes
mentionnons les vues divergentes exprimées par cer tains comités nationaux
ainsi que les motifs pour lesquels le groupe de rédaction avait décidé d’inclure
quelques nouveaux concepts dans le texte.
Au vu des points litigieux qui restaient à trancher , l’ICC décida de tenir une
réunion supplémentaire de la Commission bancaire à Dublin en juin 2005. Cette
décision s’imposait. En effet, ayant reçus quelques 5000 commentaires au cours
de la révision, le groupe de rédaction ne pouvait donner des précisions sur
l’inclusion ou non de chacun de ces commentaires dans le texte des RUU 600.
Voici quelques exemples de ces points litigieux :
n Les mots « présentant l’apparence » devaient-ils continuer à figurer dans les
RUU ?
n Quelle importance convenait-il d’attacher au concept de « délai
raisonnable » en l’absence d’une norme commune pour déterminer au plan
Table des Matières
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Tout cela est maintenant de l’histoire ancienne. Les RUU 600 ont été approuvées
à l’unanimité par la Commission bancaire en octobre 2006 et sont entrées en
vigueur le 1 er juillet 2007. Mais comme lors des précédentes révisions des RUU,
l’activité du groupe de rédaction n’a pas cessé avec l’entrée en vigueur des
nouvelles règles. Rappelons qu’à la suite des précédentes mises à jour , l’ICC a
fait paraître des publications comparant la version antérieure des RUU et la
nouvelle version.
Comme le savent les praticiens ayant une bonne expérience des crédits
documentaires, les RUU 600 compor tent peu de changements de fond
importants ; les nouveautés visent essentiellement le style et la str ucture du
texte.
L’insertion de nouveaux ar ticles relatifs aux définitions et aux problèmes
d’interprétation a per mis de rassembler des règles qui figuraient dans divers
chapitres des RUU 500. A titre d’exemples, soulignons que l’ar ticle 6 est rédigé
en termes empruntés aux Articles 9, 10 et 42 des RUU 500 ; de son côté, l’article
14 fait la synthèse des articles 13, 14, 21, 22, 30, 31, 37 et 43 des RUU 500. C’est
pourquoi le groupe de rédaction a décidé qu’une publication comparant
l’ancienne version des règles (RUU 500) et le nouveau texte (RUU 600) serait
d’un intérêt très limité et que des commentaires focalisés sur les règles elles-
mêmes serait en revanche plus utiles. Les auteurs des Commentaires se sont
Table des Matières
donnés pour objectif d’infor mer les praticiens des vues qui ont inspiré les
modifications apportées à chaque ar ticle ou qui ont au contraire motivé
l’absence de toute modification.
Le groupe de rédaction a également souhaité expliquer pourquoi cer taines
dispositions peuvent paraître nouvelles mais ne le sont pas vraiment et reflètent
un souci de précision plutôt qu’une volonté de changements à tout prix.
Ajoutons que le groupe de rédaction a également voulu souligner comment
interpréter et appliquer les RUU 600.
En toute objectivité, la rédaction de ces Commentaires a été plus difficile que
celle des règles elles-mêmes.
Le groupe de rédaction tient à souligner que ces Commentaires reflètent les
vues de ses membres mais pas nécessairement celles de la Commission bancaire
de l’ICC. Comme ces Commentaires donnent des informations sur les débats au
sein du groupe de rédaction et comme il était souhaitable d’en assurer la
parution aussi rapidement que possible après l’entrée en vigueur des RUU 600,
le texte n’a pas été soumis à la Commission bancaire pour approbation.
Les utilisateurs des Commentaires ne doivent pas non plus oublier que toute
décision d’accepter ou de refuser des documents doit être fondée sur les ter mes
du crédit documentaire sous-jacent et sur les règles applicables des RUU 600, et
non sur ces Commentaires. Parallèlement à la révision des RUU 600, l’ICC a mis
à jour sa brochure Pratiques Bancaires Internationales Standard (PBIS) à
laquelle il convient de se référer pour l’application des RUU 600. En outre, les
PBIS ainsi que les décisions de la Commission bancaire qui sont et seront
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Introduction
approuvées et publiées de temps à autre par l’ICC seront des instr uments de
travail précieux pour les par ties soucieuses d’appliquer cor rectement les
principes des RUU 600 comme d’interpréter et de mettre en relief avec
exactitude les termes et conditions de tel ou tel crédit documentaire.
Au nom du groupe de rédaction, j’exprime le vœu que cette publication soit
utile à tous ceux qui effectuent quotidiennement des opérations de crédits
documentaires et qu’elle leur permette de bien comprendre les idées forces qui
ont inspiré le groupe de rédaction pendant la révision qui a nécessité près de
trois ans et demi de discussions.
Gary Collyer
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Article 1
A RTICLE 1
COMMENTAIRES
L’article 1 modifie sur plusieurs points la for me et le fond des RUU pour ce qui
concerne le champ d’application des règles.
L’article utilise le mot « règles » en faisant référence aux RUU. Dans les versions
antérieures, cet article faisait simplement référence aux RUU. Au fil des ans, les
praticiens utilisaient le terme « règles » dans leurs références aux RUU, mais ce
même terme n’a jamais été utilisé dans les précédentes versions des RUU.
L’article modifie aussi le principe de base selon lequel les RUU sont applicables
si elles sont inclues dans le texte du crédit documentaire, en prévoyant
désormais que les RUU sont applicables dès lors que le texte du crédit
documentaire indique expressément qu’il est assujetti aux RUU. Diverses
questions ont été soulevées à propos de la ter minologie utilisée dans le passé
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lorsqu’il était fait appel à SWIFT pour la transmission d’un crédit documentaire.
Malheureusement, en dépit des précisions appor tées aux règles SWIF T, divers
problèmes continuaient à se poser . Dès la mise en chantier du processus de
révision, le groupe de rédaction décida de modifier cet ar ticle afin de prévoir
son inclusion expresse et d’inviter SWIF T à appor ter des changements à son
système pour tenir compte de cette modification. Ces modifications ont été
mises en œuvre par SWIF T dans les nor mes pour les messages SWIF T MT 700,
710 et 720, de telle sor te que la banque émettrice peut indiquer expressément
les règles applicables dans le message SWIFT et dans le crédit documentaire.
Alors que les RUU exigent désor mais qu’il soit expressément indiqué qu’un
crédit documentaire est régi par les règles, si cette indication expresse fait
défaut, et en l’absence d’une référence à d’autres règles, les règles peuvent être
appliquées au titre de dispositions décrivant la pratique applicable aux crédits
documentaires.
Dans les versions précédentes des RUU, les mots « sauf dispositions contraires
stipulées dans le crédit » ou des termes similaires figuraient dans divers articles.
Le groupe de rédaction décida que le texte pourrait être sensiblement amélioré
quant à sa forme, et sa lecture facilitée, en éliminant complètement la phrase ci-
dessus. A cet effet, le groupe de rédaction décida que l’ar ticle 1 préciserait que
toute modification ou exclusion devrait être expressément indiquée dans le
Table des Matières
crédit lui-même. Cette inclusion dans l’ar ticle 1 signifie que tout ar ticle des
règles peut être modifié ou exclu sous réser ve que cela soit expressément
stipulé ou que les termes du crédit documentaire prévoient cette
modification/exclusion.
Au cours de la mise à jour , plusieurs comités nationaux de l’ICC ont suggéré
d’éliminer la référence aux lettres de crédit standby. Ces comités nationaux ont
souligné – à l’appui de leur suggestion – qu’avec la parution des ISP 98, il existe
désormais des règles spécifiques pour les lettres de crédit standby. Après une
discussion approfondie, le groupe de rédaction s’est prononcé contre la
suppression de la référence aux lettres de crédit car – malgré l’entrée en vigueur
des ISP 98 – un nombre non négligeable de lettres de créditstandby sont émises
et assujetties aux RUU. De plus, le groupe de rédaction a estimé que même si la
référence ci-dessus était supprimée, l’émission de lettres de crédit standby
assujetties aux RUU se poursuivrait.
Des modifications de forme ont été apportées à l’article 1 pour tenir compte du
fait que le ter me « crédit » et quelques autres ter mes imprimés en majuscules
dans les versions précédentes ne le soient plus dans cette nouvelle version des
RUU. Mentionnons aussi par mi les modifications, la référence au numéro de la
brochure et à l’année de la révision.
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Article 2
A RTICLE 2
Définitions
Aux fins des présentes règles :
Banque notificatrice signifie la banque qui notifie le crédit à la demande de la
banque émettrice.
Donneur d’ordre signifie la partie qui a demandé l’émission du crédit.
Jour ouvré signifie un jour où une banque est nor malement ouverte sur la
place où un acte visé par ces règles doit être accompli.
Bénéficiaire signifie la partie en faveur de laquelle un crédit est émis.
Présentation conforme signifie une présentation qui est en confor mité avec
les termes et conditions du crédit, les dispositions applicables de ces règles et
les pratiques bancaires internationales standard.
Confirmation signifie un engagement fer me de la banque confir mante,
s’ajoutant à celui de la banque émettrice, d’honorer ou de négocier une
présentation conforme.
Table des Matières
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COMMENTAIRES
Dès les premiers temps de la mise à jour, le groupe de rédaction décida que dans
le cadre de la simplification des règles il serait souhaitable d’inclure un ar ticle
donnant les définitions des principaux ter mes utilisés dans les RUU. T el est
l’objet de l’article 2 qui porte sur les principaux termes utilisés dans les RUU 600,
à une exception près. Cette dernière concerne les termes applicables aux crédits
transférables. Le groupe de rédaction décida qu’en raison de leur nature
Table des Matières
particulière, il était préférable que les ter mes utilisés spécifiquement pour les
crédits transférables figurent dans l’ar ticle sur les transfer ts. Ces ter mes sont
donc donnés dans l’article 38.
Outre les termes sur les crédits transférables, on trouvera aussi des définitions à
l’article 9 (seconde banque notificatrice), l’article 11 (crédits préavisés), l’article
13 (banque réclamante et banque de remboursement) et l’article 37 (frais). Ces
définitions ont été maintenues dans les ar ticles spécifiquement en cause,
compte tenu de leur lien avec ces dispositions.
Les définitions de bon nombre de ces termes ne sont pas nouvelles pour ce qui
est des RUU ; elles reprennent celles qui figuraient dans les RUU 500, et ce sans
modifications de fond. La plupar t de ces définitions ont été restr ucturées et
rendues plus précises de telle sor te qu’elles soient autonomes et puissent être
utilisées même si elles ne sont pas incorporées à tel ou tel ar ticle. Certaines
définitions sont nouvelles et ont été ajoutées afin de contribuer à la
simplification de tous les articles. Pour la commodité du lecteur, chacun de ces
termes, assorti de commentaires appropriés, est donné ci-dessous.
Banque notificatrice
La définition de banque notificatrice figurait dans les RUU 500 à l’ar ticle 7(a) et
était centrée sur la fonction de la dite banque : un crédit peut être notifié à un
bénéficiaire par une autre banque (la « banque notificatrice »). Dans les RUU 600,
la définition indique simplement qu’il s’agit de la banque qui notifie le crédit à la
demande de la banque émettrice.
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Article 2
Donneur d’ordre
L’article 2 des RUU 500 définissait le donneur d’ordre d’un crédit documentaire
comme le client de la banque. Cette définition a été légèrement élargie de
manière à inclure toute par tie à la demande de laquelle le crédit documentaire
est émis ; il peut arriver en effet que le donneur d’ordre soit une personne autre
que le « client » – au sens strict – de la banque. Dans la pratique actuelle, le
donneur d’ordre est souvent le client d’une banque cor respondante ou une
filiale du client de la banque. L’emploi du terme « partie » dans la définition ne
vise pas à inclure le donneur d’ordre comme l’une des par ties du crédit
documentaire mais à refléter le concept suivant lequel le donneur d’ordre peut
signifier une entité autre que le véritable client de la banque.
Jour ouvré
La définition de « jour ouvré » couvre deux principes distincts. Elle inclut tout
d’abord les jours où la banque est régulièrement ouverte, jours qui selon le pays
considéré ne sont pas nécessairement des jours de week-end ou des jours fériés;
en second lieu la banque doit être ouver te pour l’accomplissement d’un acte
visé par les RUU. En d’autres ter mes la banque doit être ouver te pour remplir
l’une ou plusieurs des fonctions ci-après : émettre, aviser , amender, accepter
Table des Matières
Bénéficiaire
Aux termes des RUU 600 le bénéficiaire est la par tie en faveur de laquelle un
crédit documentaire est émis.
Présentation conforme
Par souci de simplifier la rédaction des RUU 600, le groupe de rédaction décida
de définir ce qui constitue une présentation confor me en ver tu d’un crédit
documentaire. Les RUU 500 définissaient en ter mes généraux à l’ar ticle 13 (a)
une présentation confor me à un crédit documentaire comme suit « La
conformité apparente des documents stipulés avec les ter mes et conditions du
crédit sera déterminée en fonction des pratiques bancaires internationales telles
que reflétées dans les présents articles ».
Dans les RUU 600, une présentation confor me désigne une présentation qui
respecte les termes et conditions du crédit, les dispositions applicables de ces
règles et les pratiques bancaires internationales standard.
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Confirmation
Les RUU 500 définissaient à l’ar ticle 9 (b) l’engagement d’une banque
confirmante. Dans les RUU 600 la définition énonce les mêmes principes tout en
rattachant la définition à celles données dans les RUU 600 pour les ter mes
« Présentation conforme », « Honorer », et « Négociation ».
Banque confirmante
Les RUU 600 définissent simplement la banque confir mante comme la banque
qui ajoute sa confir mation à un crédit documentaire confor mément à
l’autorisation ou à la demande de la banque émettrice. Dans les RUU 500, la
définition de la banque confirmante était donnée dans l’article 9 (b).
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Article 2
Crédit
L’article 2 des RUU 500 définissait un crédit documentaire en ter mes de
l’obligation et des principales par ties à un crédit documentaire (banque
émettrice et bénéficiaire). Les RUU 600 combinent les deux par ties de la
définition et indiquent qu’un crédit documentaire est un ar rangement – quel
que soit le nom ou la description adopté – qui est ir révocable et de ce fait
constitue un engagement précis de la banque émettrice d’honorer une
présentation conforme. Dans les RUU 600 la définition inclut le principe général
en vertu duquel tous les crédits documentaires assujettis aux règles sont tenus
pour irrévocables. Le concept de crédit documentaire révocable a été éliminé
des RUU 600. La définition lie l’engagement aux définitions des ter mes
« Honorer » et « Présentation conforme ».
Honorer
Les RUU 500 définissaient l’engagement en ver tu d’un crédit documentaire en
spécifiant les trois méthodes permettant de remplir cet engagement – paiement
à vue, paiement d’un paiement différé à l’échéance et acceptation d’une traite et
règlement de celle-ci à l’échéance. Les RUU 600 ont eu recours à une technique
de rédaction permettant d’employer un seul mot « honorer » pour ces trois types
Table des Matières
de disponibilité afin de ne pas avoir à les répéter chaque fois qu’ils apparaissent
dans le texte. Cette technique per met d’utiliser le ter me « honorer » pour
simplifier le texte. Lors de l’émission d’un crédit documentaire, le mode de
réalisation – c’est-à-dire l’une des trois options – sera indiqué ou une
combinaison des options (« paiement mixte ») couvertes dans le mot « honorer »
ou encore, on indiquera que le crédit documentaire est réalisable par
négociation.
Banque émettrice
Les RUU 500 définissaient simplement dans l’ar ticle 2 la banque émettrice
comme la banque qui a émis un crédit documentaire. Les RUU 600 utilisent des
termes similaires pour définir la banque émettrice comme la banque qui émet le
crédit documentaire liant l’émission à la demande d’un donneur d’ordre ou à
une situation dans laquelle le crédit documentaire est émis par la banque
émettrice pour son propre compte.
Pendant le processus de mise à jour , on évoqua le problème du traitement des
crédits documentaires émis par des « non-banques ». En octobre 2002, l’ICC
publia son Avis R. 505 sur la nature de pareils crédits documentaires. Cet A vis
(également disponible sur le site Inter net de l’ICC (www.iccwbo.org) est
reproduit ci-après sous la référence TA 537 et demeure valable dans le cadre des
RUU 600.
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Article 2
Analysis
The UCP reflects that state of practice, namely a situation where the
issuer or other actor on a letter of credit is a bank. As a result,
although there is no affir mative rule in the UCP prohibiting entities
that are not banks from issuing, confir ming, paying, negotiating, or
advising letters of credit, its vocabular y (‘issuing bank’, ‘confir ming
bank’, etc.) assumes that these entities are banks.
This assumption is based on the recognition that there are three
principal advantages to bank issuance and handling of letters: namely,
that banks have the operational exper tise to handle issuance and
presentation under letters of credit in a professional manner , that
they have the tradition of independence from the underlying
transaction, which is the basis of the commercial reputation of the
letter of credit, and that in vir tually all countries banks are specially
regulated with a view toward protecting those who rely on their
undertakings.
These matters are of considerable importance to the integrity of
the letter of credit as an instr ument of commerce and to its
Table des Matières
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Article 2
Conclusion
1. It does not ‘violate’ the UCP for a non-bank to issue a credit
Table des Matières
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Négociation
Tout au long de la vie des RUU 500, il y eut de nombreuses discussions au sein de
la Commission bancaire à propos du terme « négociation » (article 10 (b) (ii) )et
de son application cor recte. La confusion était principalement focalisée sur
l’emploi des ter mes « règle la valeur ». Après la par ution des RUU 500, la
Déclaration ICC n° 2 fut publiée afin de préciser l’emploi du terme « négociation »
et la définition de ce terme dans les RUU 500. En outre l’Avis de la Commission
bancaire TA 569 fut publié afin, entre autres, d’expliquer clairement la structure
d’un crédit documentaire réalisable par négociation. On trouvera ci-dessous
l’extrait pertinent de la conclusion (langue anglaise seulement) de cet Avis :
Les RUU 600 ont modifié et simplifié la définition afin de focaliser le concept sur
l’achat de traites et/ou de documents en avançant – ou en acceptant d’avancer –
des fonds au bénéficiaire le jour ouvré où le remboursement devient exigible,
voire avant ce dit jour.
Dans la définition de la négociation les mots « règle la valeur » ont été remplacés
par le terme « achat ». Ceci est conforme à la disposition figurant à l’article 12 (c)
des RUU 600 selon laquelle l’examen et la transmission des documents ne
constituent pas une « négociation ». En ver tu de cette définition, une banque
désignée négociatrice qui demande le remboursement à une banque émettrice
ou à une banque confirmante aux termes des articles 7 (c) ou 8 (c) doit soit avoir
avancé les fonds soit avoir accepté de le faire. Un accord pour effectuer l’avance
des fonds si et dès que ces fonds sont reçus de la banque émettrice n’est pas une
« négociation » aux ter mes de cette définition. En conséquence une banque
désignée pour négocier peut valablement demander à être remboursée selon les
termes et conditions du crédit documentaire après qu’elle se soit engagée à
avancer des fonds au bénéficiaire en acceptant comme date de remise des fonds
soit la date de remboursement prévue soit une date antérieure.
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Article 2
Banque désignée
Dans les RUU 500, la définition de la « banque désignée » figurait à l’ar
ticle 10 (b)
(i). Dans les RUU 600 la banque désignée est définie comme la banque auprès de
laquelle le crédit est réalisable ou toute banque dans le cas d’un crédit réalisable
auprès de toute banque. Cette nouvelle définition reconnaît en utilisant les mots
« réalisable auprès de toute banque » qu’un crédit documentaire peut être
réalisable par paiement, acceptation, paiement différé ou négociation avec
n’importe quelle banque. Le groupe de rédaction a estimé que – sous réserve de
l’articulation correcte des conditions de remboursement – il n’y avait aucune
raison d’interdire qu’un crédit réalisable par paiement, acceptation ou paiement
Table des Matières
différé puisse être réalisé par n’impor te quelle banque à condition qu’une
banque de remboursement soit autorisée à honorer une demande émanant de
n’importe quelle banque.
Présentation
La définition de « Présentation » dans les RUU 600 couvre deux utilisations de ce
terme. Ce der nier doit être lu en ayant à l’esprit le contexte dans lequel il est
utilisé. La première utilisation du ter me vise la remise proprement dite des
documents (présentation physique) à la banque ; la seconde utilisation couvre
le cas où les documents ont déjà été présentés à la banque et sont en la
possession de celle-ci.
Présentateur
Le terme « Présentateur » a été utilisé dans les RUU 600 afin de mieux définir la
partie qui effectue réellement une présentation des documents à la banque, et
d’identifier la partie qui présente les documents.
Le présentateur peut être soit le bénéficiaire du crédit documentaire, soit une
autre banque ou une autre par tie agissant pour le compte du bénéficiaire. La
définition de « Présentateur » est par ticulièrement pertinente aux ter mes de
l’article 16 pour ce qui concerne l’envoi d’avis de refus.
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Article 3
A RTICLE 3
Interprétations
Aux fins des présentes règles :
Si applicable, les mots au singulier incluent le pluriel et le pluriel inclut le
singulier.
Un crédit est irrévocable même s’il n’y a aucune indication à cet effet.
Un document peut être signé manuellement, par signature fac-similée, signature
perforée, tampon, symbole ou tout autre moyen mécanique ou électronique
d’authentification.
L’exigence d’un document légalisé, visé, cer tifié ou similaire sera satisfaite par
toute signature, marque, tampon ou label sur le document qui présente
l’apparence de répondre à cette exigence.
Les succursales d’une banque établies dans différents pays sont considérées
comme des banques distinctes.
L’emploi de ter mes tels que « première classe », « bien connu », « qualifié »,
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COMMENTAIRES
Cet article 3 des RUU 600 est une nouveauté. Le groupe de rédaction a décidé
que – comme pour les définitions – les RUU seraient plus faciles à comprendre si
elles comportaient dès le début de la publication un seul ar ticle rassemblant
tous les concepts nécessitant une interprétation. Chacune des interprétations
en cause fait l’objet des commentaires ci-après.
Singulier et Pluriel – « Si applicable les mots au singulier incluent le pluriel et le
pluriel inclut le singulier ».
Avant la publication des RUU 600 et en fonction du contexte, cer tains termes
étaient au singulier ou bien au pluriel, ou lorsqu’ils étaient susceptibles d’être
utilisés dans les deux contextes la lettre (s) était ajoutée à la fin du mot. Cette
pratique rendait difficile la lecture du texte. Le groupe de rédaction décida que
Table des Matières
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Article 3
l’interprétation de « depuis » pour ce qui est des dates d’échéance est différente
de celle utilisée pour les périodes d’expédition.
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l Les interprétations données dans cet article sont utilisées tout au long des
RUU 600 pour interpréter les règles ; en conséquence, les renvois sont trop
nombreux pour qu’on puisse en dresser la liste.
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Article 4
A RTICLE 4
COMMENTAIRES
Les RUU 600 ont repris l’essentiel de l’ar ticle 3 des RUU 500. Les modifications
ont eu pour objet d’inclure l’emploi du singulier et du pluriel tel que défini à
l’article 3, ainsi que le terme « honorer » comme défini dans les règles.
Le concept for mulé à l’ar ticle 5 (a) (i) des RUU 500 et relatif à la nécessité
d’éviter les détails excessifs dans un crédit documentaire a été inclus dans
l’alinéa (b). La rédaction actuelle est plus stricte afin de décourager l’inclusion
de copies de contrats, de factures proforma etc. comme faisant partie intégrante
d’un crédit documentaire. Le groupe de rédaction a admis que les règles ne
pouvaient interdire l’émission d’un crédit documentaire compor tant une ou
plusieurs des pièces jointes visées à l’article 4 (b). Une banque notificatrice peut
décider de ne pas notifier un crédit (ar ticle 9 (e)) et cette décision peut être
motivée par le fait que l’une ou l’autre des pièces jointes ci-dessus est incluse.
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Les donneurs d’ordre doivent aussi noter que l’ajout d’une facture proforma ou
d’un contrat comme partie intégrante d’un crédit documentaire n’offre qu’une
protection limitée pour ce qui concerne les marchandises et leur qualité. Pareils
problèmes peuvent être résolus en exigeant les documents nécessaires et les
informations qui doivent y figurer.
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Article 5
A RTICLE 5
COMMENTAIRES
Table des Matières
Plusieurs modifications mineures ont été appor tées à cet ar ticle. Le titre de
l’article qui était « Documents et Marchandises/Ser vices/Prestations » est
dorénavant « Documents versus Marchandises, Ser vices ou Prestations » ce qui
est plus simple et évite l’emploi d’une virgule («/») entre les mots.
L’article 4 des RUU 500 débutait comme suit « Dans les opérations de crédit
documentaire toutes les parties intéressées ont à considérer des documents… ».
Le groupe de rédaction s’est penché sur cette rédaction et a décidé qu’en fait
dans les opérations de crédits documentaires toutes les parties n’examinent pas
seulement les documents. Le bénéficiaire d’un crédit documentaire s’occupe en
réalité des marchandises (ser vices ou prestations) et en conséquence les RUU
indiquaient à tort que « toutes les parties » s’acquittaient de cette tâche. L’article
a été modifié pour bien préciser que les banques considèrent des documents et
non pas des marchandises, ser vices ou prestations auxquels les documents
peuvent se rapporter.
Par souci de simplifier le style, les virgules ont été supprimées et remplacées par
le mot « ou prestation. »
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Article 6
A RTICLE 6
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COMMENTAIRES
Les RUU 600 énoncent à l’ar ticle 6 les règles relatives à la réalisation du crédit
documentaire, à la date limite de validité et au lieu de présentation. L ’article 6
(a) formule la règle selon laquelle un crédit documentaire doit soit indiquer la
banque auprès de laquelle il est réalisable soit qu’il est réalisable auprès de toute
banque dans le cas d’un crédit documentaire librement réalisable. Cette
disposition élargit la por tée de l’article 10 (b) (i) des RUU 500 selon lequel un
crédit documentaire réalisable par négociation peut être rendu « librement
négociable ». Dans les RUU 600 un crédit documentaire peut être émis sur une
base « librement réalisable ». S’il est cor rectement structuré un crédit
documentaire peut être rendu réalisable auprès de toute banque pour
paiement, acceptation ou paiement différé; ce sont là les trois piliers du ter me
« honorer ». L’alinéa a) énonce aussi la règle générale selon laquelle si un crédit
documentaire peut être rendu réalisable auprès d’une banque désignée il est
toujours réalisable auprès de la banque émettrice. En conséquence un
bénéficiaire a toujours le droit de présenter les documents soit à la banque
désignée soit directement à la banque émettrice.
L’article 2 des RUU 600 définit « honorer » et indique les modalités pour ce faire ;
l’alinéa (b) souligne clairement que tous les crédits documentaires doivent
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Article 6
L’alinéa (d) (i) dispose spécifiquement que tout crédit documentaire doit
comporter une date limite de validité et qu’une date limite pour honorer ou
négocier sera réputée être une date limite pour la présentation. Cette
disposition est l’équivalent de l’article 42 (a) des RUU 500.
L’alinéa (d) (ii) précise la règle énoncée à l’alinéa (a) aux ter mes de laquelle le
lieu où le crédit documentaire est réalisable est le lieu où la présentation est à
effectuer. Si le crédit documentaire est réalisable auprès de toute banque, le lieu
de présentation est la banque auprès de laquelle la présentation est faite par le
bénéficiaire ou par un autre présentateur. Le lieu de présentation indiqué dans
le crédit documentaire s’ajoute toujours au lieu où se trouve la banque
émettrice.
Un bénéficiaire qui choisit de présenter les documents directement à une
banque émettrice doit bien comprendre que l’alinéa (d) (ii) n’implique pas une
prorogation de la date d’expiration ou de toute période de présentation visée à
l’article 14 (c) ou qui pourrait être indiquée dans le crédit documentaire. Notons
qu’en pareil cas le bénéficiaire doit assumer la responsabilité de faire par venir
les documents à la banque émettrice. Le bénéficiaire aurait à assumer la
responsabilité de toute perte liée à une réception tardive des documents par la
banque émettrice – ou à toute perte de documents au cours de l’expédition.
Table des Matières
L’alinéa (e) est identique à l’ar ticle 42 (b) des RUU 500 qui indiquait que la
présentation devait être faite avant ou au plus tard à la date limite de validité du
crédit documentaire. Des ajouts ont été apportés à la rédaction de cet article de
manière à préciser « qu’une présentation par le bénéficiaire ou pour le compte
du bénéficiaire » peut être effectuée par une personne autre que le bénéficiaire
qui agit pour le compte de celui-ci, par exemple une autre banque ou un
transitaire.
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Article 7
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COMMENTAIRES
L’article 7 (a) des RUU 600 est l’équivalent de l’article 9 (a) (i) à (iv) des RUU 500.
Sa rédaction a été révisée en raison de l’introduction du ter me « Honorer » et
pour tenir compte des nouvelles définitions données à l’ar ticle 2 des RUU 600
pour les termes « Bénéficiaire », « Présentation conforme », « Crédit », « Banque
émettrice », « Négociation » et « Banque désignée ». L ’utilisation de ces
définitions a permis d’abréger l’article et d’en rendre la lecture plus aisée.
L’alinéa (a) énonce la règle fondamentale qu’une banque émettrice s’engage à
honorer une présentation qui est confor me aux termes et conditions du crédit
documentaire lorsque les documents sont présentés à la banque désignée ou à
la banque émettrice. Les modalités spécifiques d’honorer sont énoncées aux
alinéas (a) (i) à (v). L’alinéa précise que la banque émettrice est tenue d’honorer
Table des Matières
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Article 7
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Article 8
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COMMENTAIRES
L’article 8 (a) des RUU 600 est l’équivalent de l’article 9 (b) (i) à (iv) des RUU . Sa
rédaction a été révisée en raison de l’introduction du terme « Honorer » et pour
tenir compte des nouvelles définitions données à l’ar ticle 2 des RUU 600 pour
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Article 8
L’article 8 ( c) est l’équivalent de l’ar ticle 14 (a) des RUU 500 et reconnaît
expressément que l’obligation pour une banque confir mante de rembourser
une banque désignée est distincte et indépendante de son obligation d’honorer
la présentation d’un bénéficiaire. Cet alinéa est confor me au pouvoir
expressément donné à l’article 12 (b) à une banque désignée de payer à l’avance
(et de se libérer) ou d’acheter (et soit revendre, soit conser ver jusqu’à
l’échéance) son obligation. Le remboursement aux termes de cet alinéa est dû à
la date d’échéance dans tous les cas, y compris lorsqu’un paiement d’avance ou
un achat a été effectué.
L’alinéa 8 (d) réaffir me le principe énoncé dans la seconde par tie de
l’article 9 (d) (ii)des RUU 500, à savoir qu’une banque confirmante peut décider
de ne pas ajouter sa confir mation à condition d’infor mer de cette décision la
banque émettrice, et où elle peut notifier le crédit documentaire sans
confirmation.
« Banque désignée » ;
l Article 8 sur la responsabilité de la banque confirmante ;
l Article 12 sur la responsabilité d’une banque désignée ;
l Article 12 sur l’autorisation donnée à la banque désignée de payer d’avance
ou d’acheter ;
l Article 15 sur les présentations conformes ;
l Article 15 sur l’obligation de la banque confir mante et de la banque
désignée de transmettre les documents.
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Article 9
A RTICLE 9
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COMMENTAIRES
Ce nouvel article rassemble les concepts de l’ar ticle 7 et de l’ar ticle 11 (b) des
RUU 500 en un seul ar ticle relatif à la notification des crédits documentaires et
des amendements.
Dans l’alinéa (a), et dans la version anglaise seulement, le concept antérieur
« without engagement » (sans engagement) est remplacé par les ter mes
« without any undertaking » (sans aucun engagement) afin de mieux différencier
l’engagement de la banque émettrice et l’absence de toute obligation pour la
banque notificatrice d’honorer ou de négocier.
L’alinéa (b) vise deux responsabilités de la banque notificatrice à savoir en
premier lieu la responsabilité de s’assurer de l’apparente authenticité du crédit
documentaire ou de l’amendement,et, en second lieu, la responsabilité de
veiller à ce que sa notification reflète avec exactitude les termes et conditions du
crédit documentaire ou de l’amendement reçu. Les RUU 500 utilisaient le
concept – souvent mal compris – en vertu duquel la banque notificatrice devait
apporter un soin raisonnable à déter miner l’apparente authenticité du crédit
documentaire en remplaçant ce concept par le principe selon lequel la banque
notificatrice doit s’assurer de l’authenticité apparente du crédit documentaire.
Le nouvel article s’aligne davantage sur les pratiques standard que les banques
Table des Matières
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Article 9
Le nouvel alinéa souligne que la seconde banque notificatrice a dans une large
mesure le même rôle que la banque notificatrice pour ce qui est de vérifier
l’apparente authenticité de la notification qu’elle a reçue de la banque
notificatrice, et de veiller également à ce que sa notification du crédit
documentaire ou d’un amendement reflète fidèlement la notification du crédit
documentaire ou de l’amendement telle que reçue de la banque notificatrice.
Les RUU 500 énonçaient à l’ar ticle 11 (b) le principe for mulé à l’alinéa (d) des
RUU 600. La rèqle figure maintenant dans cet ar ticle 9 de manière à présenter
dans une seule disposition toutes les règles relatives à la notification d’un crédit
documentaire ou d’un amendement. Grâce à cette règle, la chaîne de
communication entre les par ties est maintenue non seulement pour la
notification du crédit documentaire mais aussi pour les amendements qui y sont
apportés.
Les alinéas (e) et (f) énoncent les mêmes principes que ceux figurant à l’article 7
(a) et (b) des RUU 500 pour ce qui est du cas où la banque notificatrice ou la
seconde banque notificatrice est incapable de s’assurer de l’apparente
authenticité du crédit documentaire ou de l’amendement. Ces alinéas disposent
que cette banque doit notifier le crédit documentaire ou l’amendement sans
chercher à s’assurer de son apparente authenticité ; cependant la plupar t des
banques chercheront nor malement à obtenir de la banque émettrice une
Table des Matières
authentification véritable.
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Article 10
ARTICLE 10
Amendements
a. Sauf dispositions contraires prévues à l’article 38, un crédit ne peut être ni
amendé, ni annulé sans l’accord de la banque émettrice, de la banque
confirmante, s’il y en a une, et du bénéficiaire.
b. Une banque émettrice est irrévocablement engagée par tout amendement
dès son émission. Une banque confirmante peut étendre sa confirmation à
un amendement et sera ir révocablement engagée dès qu’elle notifie cet
amendement. Toutefois, une banque confir mante peut choisir de notifier
un amendement sans étendre sa confir mation et, dans ce cas, elle doit en
aviser sans retard la banque émettrice ainsi que le bénéficiaire.
c. Les termes et conditions du crédit initial (ou du crédit incorporant des
amendements précédemment acceptés) demeureront en vigueur à l’égard
du bénéficiaire jusqu’à ce qu’il notifie son acceptation de l’amendement à
la banque qui a avisé ledit amendement. Le bénéficiaire devrait notifier son
acceptation ou son refus d’un amendement. Si le bénéficiaire ne donne pas
une telle notification, une présentation confor me au crédit et à un
amendement non encore accepté sera considérée comme valant
Table des Matières
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COMMENTAIRES
Les articles 10 (a), (b) et (c) reprennent les concepts de l’ar ticle 9 (d) (i) (ii) et
(iii) des RUU 500 avec seulement quelques modifications mineures pour tenir
compte des changements de for me dans les RUU 600 ainsi que des définitions
de divers termes figurant dans les RUU 600.
Au cours de la mise à jour des RUU, diverses options pour déter miner
l’acceptation ou le rejet des amendements visés à l’alinéa (c)ont été proposés
aux comités nationaux de l’ICC . P armi ces options figurait la solution
permettant sans doute de déterminer le mieux si le bénéficiaire avait accepté ou
rejeté un amendement. A ux termes de cette solution le bénéficiaire aurait été
tenu de notifier les amendements acceptés ou rejetés à la banque notificatrice
et/ou à la banque désignée et ce, au plus tard à la date de présentation des
documents. Ces options n’ont pas été acceptées et les comités nationaux ont
préféré voir maintenues les dispositions figurant à l’ar ticle 9 (d) (iii) des RUU
500.
L’alinéa (d) vise le cas où une banque notificatrice ou une seconde banque
notificatrice peut recevoir notification de l’acceptation ou du rejet d’un
amendement lors de la présentation des documents ou avant cette présentation.
Il stipule que la banque notificatrice ou la seconde banque notificatrice devrait
Table des Matières
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Article 11
A RTICLE 11
avec le préavis.
COMMENTAIRES
L’article 11 est dans l’ensemble identique à l’ar ticle 11 (a) et (c) des RUU 500.
L’article 11 (b) des RUU 500 est repris dans l’article 9 (d) des RUU 600.
L’alinéa (a) a été modifié afin d’énoncer une règle plus stricte aux ter mes de
laquelle une télécommunication authentifiée sera réputée être le crédit ou
l’amendement opérationnel et tout cour rier ultérieur de confir mation ne sera
pas pris en compte. Si une banque émettrice émet un crédit documentaire en
spécifiant qu’il ne doit pas être considéré comme le crédit documentaire
opérationnel ou comme un amendement, cela doit être clairement indiqué en
utilisant des mots tels que « informations complètes à suivre ». Lorsqu’un tel avis
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Article 12
A RTICLE 12
Désignation
a. Sauf si une banque désignée est la banque confir mante, une autorisation
d’honorer ou de négocier n’impose aucune obligation pour la banque
désignée d’honorer ou de négocier , à moins que cette banque désignée
n’ait expressément donné son accord et l’ait communiqué au bénéficiaire.
b. En désignant une banque pour accepter une traite ou contracter un
engagement de paiement différé, une banque émettrice autorise cette
banque désignée à payer d’avance ou à acheter une traite acceptée ou un
engagement de paiement différé contracté par cette banque désignée.
c. La réception ou l’examen et l’envoi de documents par une banque
désignée qui n’est pas une banque confirmante n’engage pas cette banque
désignée à honorer ou à négocier et ne constitue ni le fait d’honorer ni une
négociation.
COMMENTAIRES
L’alinéa (a) est similaire à l’ar ticle 10 (c) des RUU 500. La désignation d’une
banque pour honorer ou négocier n’oblige pas cette banque à recevoir ou à
examiner les documents ou à honorer ou négocier à moins que la banque
désignée soit la banque confirmante du crédit documentaire, ou que la banque
désignée ait expressément fait connaître au bénéficiaire son accord d’honorer
ou de négocier, et ce en indiquant qu’elle est prête à agir en ver tu de sa
désignation. Observons que, sous réser ve de la str ucture du crédit
documentaire, une banque confirmante peut ne pas être une banque désignée.
L’alinéa (b) est une nouveauté des RUU 600. Il dispose que toute banque
désignée est automatiquement autorisée à payer d’avance ou à acheter une
traite qu’elle a acceptée ou acheter un engagement de paiement différé qu’elle a
encouru. Cette disposition souligne la nature indépendante, absolue et
inconditionnelle de l’obligation incombant à une banque désignée en ver tu de
l’acceptation de sa propre traite ou de son engagement de paiement différé.
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Article 13
A RTICLE 13
iii. Une banque émettrice sera responsable de toute perte d’intérêts ainsi
que de tous les frais encourus si le remboursement n’est pas effectué
à première demande par la banque de remboursement selon les
termes et conditions du crédit.
iv. Les frais de la banque de remboursement sont à la charge de la
banque émettrice. Toutefois, si les frais sont à la charge du
bénéficiaire, il est de la responsabilité de la banque émettrice de
l’indiquer dans le crédit initial et dans l’autorisation de
remboursement. Si les frais de la banque de remboursement sont à la
charge du bénéficiaire, ils seront déduits du montant dû à la banque
réclamante lors du remboursement. En l’absence de remboursement,
la banque émettrice reste tenue de rembourser les frais de la banque
de remboursement.
c. Une banque émettrice ne sera dégagée d’aucune de ses obligations de
remboursement si le remboursement n’est pas effectué à première
demande par une banque de remboursement.
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COMMENTAIRES
Les Règles Uniformes de l’ICC pour les Remboursements de banque à banque
(RUR) (Publication ICC n° 525) ayant été publiées après la mise en œuvre des
RUU 500, la révision des RUU a constitué la première occasion de mettre les RUU
en conformité avec ces règles. L’une des questions fondamentales que le groupe
de rédaction eut à trancher fut l’intérêt ou non d’inclure les RUR dans les RUU,
Table des Matières
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Article 13
Pour le reste, l’article formule les mêmes dispositions que les RUU 500 avec un
petit nombre de modifications pour assurer un meilleur alignement sur les RUR.
L’alinéa (b) (i) dispose que le remboursement ne devrait pas être assujetti à une
date de validité, disposition similaire à celle incluse dans les RUR . De plus cet
alinéa précise que le remboursement doit respecter le mode de réalisation
indiqué dans le crédit documentaire.
L’alinéa (b) (iii) reflète le même principe que l’article 19 (b) des RUU 500 mais se
place dans une perspective un peu différente. Il indique que la banque
réclamante ne sera pas tenue de fournir un certificat de conformité, tandis que
les RUU 500 stipulent que la banque émettrice ne devrait pas exiger un certificat
de conformité.
L’alinéa (b) (iv) aligne sur les RUR les dispositions relatives aux frais en précisant
dans des termes plus stricts que les frais de remboursement sont à la charge de
la banque émettrice. Il dispose également que si les frais ne sont pas à la charge
de la banque émettrice, ils peuvent être déduits du montant du remboursement.
L’alinéa (c) vaut pour les articles 13 (a) et 13 (b) et énonce le même principe que
celui formulé dans les RUU 500, à savoir qu’une banque émettrice n’est pas
dégagée de son obligation de rembourser au cas où le remboursement ne serait
pas effectué par la banque de remboursement.
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Article 14
A RTICLE 14
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l L’article 14 (a) est une combinaison de l’ar ticle 13 (a) et de l’ar ticle 14 (b)
des RUU 500 ;
l Le délai pour l’examen des documents est plus court ;
l La période fixée pour l’examen des documents est indépendante de tous
évènements futurs et délais fixés ;
l L’alinéa 14 (b) se réfère à l’article 13 (b) des RUU 500 ;
l La « default presentation period » s’applique aux présentations comprenant
l’original d’un document de transport ;
l L’alinéa 14 (c) est un amalgame de l’ar ticle 43 (a) des RUU 500 et du
paragraphe 16 des PBIS (Publication ICC n° 645) ;
l Les données ne doivent pas être contradictoires mais l’exigence de non
incompatibilité a été supprimée ;
l L’article 14 (d) se réfère à l’article 13 (a) des RUU 500 ;
l La description des marchandises, ser vices ou prestations ne doit pas être
« en conflit » plutôt « qu’incompatible » ;
l L’article 14 (e) se réfère à l’article 37 (c) des RUU 500 ;
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Article 14
COMMENTAIRES
Au cours de la révision, le groupe de rédaction décida, vu le nombre de
questions posées à la Commission bancaire pendant la « vie » des RUU 500 qu’il
était nécessaire de mieux expliquer le sens des ar ticles 13 (nor mes pour
l’examen des documents) et 14 (Documents ir réguliers, notification
d’irrégularités). D’où l’article 14 des RUU 600 sur les Normes pour l’examen des
documents. Cet article a une structure nouvelle en fixant les normes à suivre par
les banques lors de l’examen des documents ; son champ a été élargi de manière
à couvrir les besoins spécifiques qui sont applicables à tous - ou presque tous –
les documents inclus dans une présentation. Ces conditions s’ajoutent à celles
décrites dans les articles spécifiquement consacrés aux documents de transport,
documents d’assurances et factures commerciales.
L’article 14 (a) for mule la règle de base spécifiant que la banque émettrice, la
banque confirmante – s’il y en a une – et la banque désignée agissant en ver tu de
sa nomination doivent examiner , sur la base des seuls documents, une
présentation pour déterminer si ces documents présentent ou non l’apparence
d’une présentation conforme. Cet article est l’équivalent des Articles 13 (a) et 14
(b) des RUU 500 : cette position for mulée dans les RUU est bien connue et n’a
été que légèrement modifiée pour inclure le ter me « présentation confor me »
qui est défini dans les RUU 600. Les mots « présentent l’apparence » ont été
retenus dans cet ar ticle, mais éliminés de tous les autres ar ticles des RUU 600.
La phrase – telle qu’utilisée pour ce qui concer ne l’examen des documents –
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traduit un concept bien établi et compris par les juristes et les praticiens ayant
une bonne connaissance des crédits documentaires. Le concept « apparence »
ne se réfère pas au simple recto d’un document par opposition au verso mais
couvre aussi l’examen des données figurant dans un document afin de
déter miner si une présentation est confor me aux Pratiques Bancaires
Internationales Standard et aux principes énoncés dans les RUU. Comme ce
terme subsistait dans les RUU à propos de l’examen des documents en général,
le groupe de rédaction a estimé qu’il n’y avait aucune raison de le répéter dans
d’autres articles – tels que les ar ticles sur les documents de transpor t et
d’assurances et sur les factures commerciales comme cela avait été fait dans les
RUU 500. Les banques ne sont pas tenues d’examiner plus que l’apparence d’un
document pour déterminer si celui-ci est conforme ou non à une condition d’un
crédit documentaire ou à une exigence des RUU.
En tant que règle générale, cet alinéa s’applique pour l’examen de tous les
documents présentés en vertu d’un crédit documentaire.
L’article 14 (a) diffère de l’ar ticle 13 des RUU 500 en ce sens qu’en raison de
l’utilisation de la définition « présentation confor me » il exige qu’une
présentation soit conforme aux termes/conditions d’un crédit documentaire qui
incluent la confor mité avec les ter mes des RUU 600 figurant dans le crédit
documentaire ; lesquels exigent la confor mité avec les Pratiques Bancaires
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Article 14
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Article 14
l’ar ticle 14 (e) souligne qu’il n’est nullement nécessaire d’inclure une
description des marchandises dans chaque document. C ’est là une référence
claire aux vues des comités nationaux qui au cours de la révision des règles
soutenaient que les RUU devaient se référer aux liens entre certains documents,
ce qui aurait conduit à donner une description des marchandises dans chaque
document présenté. Les RUU 600 ne contiennent aucune référence à la
nécessité d’un lien entre les documents.
La première phrase de l’article 21 des RUU 500 fait désormais partie de l’article
14 (f) des RUU 600. Elle for mule une disposition additionnelle stipulant qu’un
document doit présenter l’apparence de remplir la fonction requise par le crédit
documentaire et respecter par ailleurs l’ar ticle 14 (d) des RUU 600 relatif aux
données contradictoires. Cette exigence signifie que l’on doit pouvoir
déterminer si le document répond bien à l’objectif recherché. Toutefois cela ne
signifie pas qu’un vérificateur de documents doive connaître tous les besoins
spécifiques auxquels un document doit répondre mais simplement qu’il doit
être capable de déter miner si le document a pour objet de satisfaire l’une des
exigences du crédit documentaire. P ar exemple une liste de poids ne donnant
aucun renseignement sur le poids ne serait pas à l’évidence un document
remplissant la fonction de liste de poids. De même, un document censé être un
document d’analyse mais ne contenant aucun renseignement sur l’analyse ou
aucune référence à une analyse en cours des marchandises ne semblerait pas
remplir la fonction d’un certificat d’analyse.
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que les RUU autorisaient les banques à transmettre les documents sans encourir
de responsabilité.
L’article 14 (h) est identique à l’article 13 (c) des RUU 500. Peu après l’entrée en
vigueur des RUU 500, l’ICC diffusa sa prise de position n° 3 qui
malheureusement souleva de nouveaux problèmes rendant ainsi plus difficile
pour les praticiens la compréhension de l’article 13 (c) des RUU 500. Pendant la
mise à jour, le groupe de rédaction soumit aux comités nationaux plusieurs
solutions alternatives pour le traitement des conditions non documentaires ; ces
solutions visaient à l’adoption d’une rédaction différente de celle donnée dans
les RUU 500 qui aurait permis une application et une interprétation différente ;
cependant aucune de ces solutions ne fut considérée préférable à la règle
existante. Si la rédaction figurant dans les RUU 600 est fondamentalement la
même que celle énoncée dans les RUU 500, l’interprétation de l’ar ticle 14 (h)
doit être plus stricte que celle donnée dans la prise de position n° 3 qui se
référait à l’ar ticle 13 (c) des RUU 500 concer nant les conditions non
documentaires et un concept de « lien ». En ver tu des RUU 600 si un crédit
documentaire stipule une condition sans indiquer le document requis pour la
conformité, la banque devrait simplement traiter ce document comme s’il
n’existait pas et n’en tenir aucun compte. Les données figurant dans les
documents pourront toujours être réexaminées en ver tu de l’article 14 (d) afin
de s’assurer qu’elles ne sont pas contradictoires. Les problèmes visés par
l’article 14 (h) peuvent être facilement résolus par les banques émettrices et les
donneurs d’ordre qui les uns et les autres doivent s’assurer que tout ter me ou
condition mentionné dans un crédit documentaire est clairement rattaché à l’un
des documents stipulés. P ar exemple, au lieu de « Expédition par un navire
faisant partie d’une conférence de ligne », le crédit documentaire peut indiquer
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Article 14
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Enfin l’article 14 (l) dispose qu’un document de transpor t peut être émis par
toute partie autre que le transporteur, le propriétaire, le capitaine ou l’affréteur
pour autant que ledit document soit confor me aux exigences visant les
documents de transport telles que formulées dans les Articles 19, 20, 21, 22, 23
ou 24 des RUU 600. C ’est là une exception à l’approche générale des RUU 600
qui est de ne pas répéter les exigences à respecter. Lorsqu’il s’est penché sur la
nécessité ou non de maintenir des règles formulées dans les RUU 500, le groupe
de rédaction a conclu que l’article 30 des RUU 500 était inutile. Cet article relatif
aux documents de transpor t émis par des transitaires disposait que pareil
document de transpor t devait être signé ou authentifié de quelque autre
manière par le transitaire agissant en qualité de transporteur ou d’opérateur de
transport multimodal, ou être signé ou authentifié de quelque autre façon par
un agent dénommé agissant pour le compte du transpor teur ou de l’opérateur
de transport multimodal. En comparant les ar ticles « transpor t » applicables
figurant dans les RUU 500 (ar ticles 23 à 28) le groupe de rédaction n’a pu faire
une distinction entre ces ar ticles et l’ar ticle 30. Les ar ticles « transpor t » ne se
référaient pas à « l’émission » de ces documents par le transporteur ou une autre
partie.
Les premiers projets de rédaction pour cet ar ticle ne compor taient aucune
disposition équivalant à l’alinéa (b). A la suite de consultations approfondies
Table des Matières
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Article 15
A RTICLE 15
Présentation conforme
a. Lorsqu’une banque émettrice décide qu’une présentation est confor me,
elle doit honorer.
b. Lorsqu’une banque confirmante décide qu’une présentation est conforme,
elle doit honorer ou négocier et transmettre les documents à la banque
émettrice.
c. Lorsqu’une banque désignée décide qu’une présentation est confor me et
honore ou négocie, elle doit transmettre les documents à la banque
confirmante ou à la banque émettrice.
COMMENTAIRES
L’article 15 est un des nouveaux ar ticles figurant dans les RUU 600. Il indique
spécifiquement à quel moment il convient d’honorer ou de négocier lorsqu’une
présentation conforme est faite. L ’article comprend trois alinéas qui visent
respectivement la banque émettrice, la banque confir mante et la banque
désignée.
L’alinéa (a) porte sur l’obligation de la banque émettrice d’honorer lorsqu’elle a
décidé qu’une présentation est conforme . Toute banque émettrice doit honorer
qu’elle ait été ou non remboursée par le donneur d’ordre.
L’alinéa (b) por te sur l’obligation de la banque confir mante d’honorer, de
négocier ou de transmettre les documents à la banque émettrice dès lors qu’elle
a décidé qu’une présentation est conforme.
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L’Alinéa (c) est consacré à l’obligation incombant à une banque désignée. Cette
obligation dépend de la portée de l’accord qu’une banque désignée a pu donner
conformément à sa désignation, tel que for mulé dans une communication
distincte et adressée au bénéficiaire. Lorsqu’elle a décidé qu’une présentation
est conforme et qu’elle honore ou négocie, la banque désignée a l’obligation de
transmettre les documents à la banque confirmante ou à la banque émettrice.
Le terme « quand » dans chacun de ces alinéas est le mot essentiel.
L’introduction de ce concept était nécessaire en raison de l’élimination des mots
« délai raisonnable » à propos de l’examen des documents et de la disposition de
l’article 14 fixant à cinq jours ouvrés suivant le jour de la présentation le délai
pour déterminer la conformité.
Le mot « lorsque » ne signifie pas « immédiatement » mais indique que le
processus d’honorer ou de négocier doit commencer . Au cours du travail
normal qu’implique le traitement d’un crédit documentaire un cer tain temps
s’écoule – après la déter mination proprement dite de la conformité des
documents – avant que la transaction soit menée à bonne fin. Ce délai peut aller
d’une heure à un jour, selon le volume des activités et le moment de la journée
où la décision est prise. Les banques fixent régulièrement des périodes au-delà
desquelles le travail tard dans la journée est interrompu, ce qui veut dire que le
paiement ne peut être effectué que le jour suivant.
Table des Matières
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Article 16
A RTICLE 16
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COMMENTAIRES
Pendant toute la période où les RUU 500 étaient en vigueur, l’article 14 était l’un
des articles donnant lieu à des questions posées à la Commission bancaire. En
conséquence l’ICC diffusa en 2002 un document intitulé « Discrepant
Documents, Waiver and Notice » (ce document n’existe qu’en version anglaise)
destiné à faciliter la compréhension de l’article 14 des RUU 500 . Le document il
fut utilisé par le groupe de rédaction lors de la révision de l’ar ticle 14 des RUU
500. Dans les RUU 600, l’article correspondant est l’article 16.
Alors que l’ar ticle 15 des RUU 600 précise les obligations en relation avec des
présentations conformes, l’alinéa (a) for mule tout d’abord la règle de base
relative au traitement de documents qui ne sont pas confor mes en indiquant
simplement qu’une banque désignée agissant en ver tu de sa désignation, une
banque confirmante s’il en existe une, ou la banque émettrice peuvent refuser
d’honorer pareille présentation ou de négocier.
L’alinéa (b) énonce une règle autorisant la banque émettrice à approcher le
donneur d’ordre afin d’obtenir de celui-ci la levée des ir régularités. Cette règle
s’applique seulement à la banque émettrice car celle-ci est la seule banque ayant
un rapport direct avec le donneur d’ordre. Si cet alinéa autorise la banque
émettrice à contacter le donneur d’ordre, cela est à la discrétion de la banque
précitée. Une demande d’un bénéficiaire, d’une banque confir mante ou d’une
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Article 16
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Lorsque les documents sont irréguliers, il arrive souvent que l’avis de refus soit
donné et que le présentateur soit prié de donner ses instr uctions ou encore
qu’une levée des ir régularités soit requise mais qu’aucune réponse ne soit
reçue. L’alinéa (e) donne à une banque (une banque désignée agissant en vertu
de sa désignation, une banque confir mante s’il en existe une, ou la banque
émettrice) l’option de renvoyer simplement les documents au présentateur .
Bien entendu, cet alinéa suppose que la banque ait auparavant four ni l’avis
requis par l’alinéa (c) (iii) (a) ou (b). Comme le précise la règle, on peut
s’attendre – sans cer titude bien entendu – à ce que les banques notifient à
l’avance la date à laquelle elles retour neront les documents plutôt que de
prendre des mesures arbitraires.
L’alinéa (f) est l’équivalent de l’alinéa 14 (e) des RUU 500 ; il dispose qu’une
banque émettrice ou une banque confir mante ne pour ra faire valoir que la
présentation n’est pas confor me, si ladite banque n’a pas agi confor mément à
cette disposition.
L’alinéa (g) est l’équivalent de l’ar ticle 14 (d) (iii) des RUU 500. Lorsqu’une
banque émettrice ou une banque confir mante a donné des instr uctions de
remboursement à une banque désignée et que ladite banque désignée s’est
remboursée et si,ultérieurement,la banque a four ni un avis de refus
conformément à l’ar ticle 16, la banque émettrice aura le droit de réclamer la
restitution avec intérêts de tout remboursement déjà effectué, et ce à par tir de la
date à laquelle la banque émettrice a été débitée jusqu’à la date à laquelle le
remboursement est effectué.
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Article 16
L’alinéa 14 (f) des RUU 500 relatif à la négociation sous réser ve ou contre
indemnité n’a pas été repris dans les RUU 600. Le groupe de rédaction a jugé que
cet alinéa visait une situation qui devait faire l’objet d’un accord entre une
banque désignée et le bénéficiaire, et qu’il ne s’agissait pas d’un problème
essentiel dans le cadre des RUU.
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Article 17
A RTICLE 17
COMMENTAIRES
A la fin des années 1990, plusieurs questions soumises à la Commission bancaire
de l’ICC et plusieurs affaires soumises aux tribunaux concernaient la détermination
de ce qui constituait un document original au sens de l’article 20 (b) des RUU 500.
Ces questions incitèrent la Commission bancaire de l’ICC à diffuser en juillet 1999
une décision sur ce sujet. Depuis lors l’ICC n’a reçu aucune nouvelle demande
pour une prise de position sur les éléments constitutifs d’un document original.
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Article 18
A RTICLE 18
Facture commerciale :
a. Une facture commerciale :
i. doit présenter l’apparence d’être émise par le bénéficiaire (sous
réserve des dispositions de l’article 38) ;
ii. doit être établie au nom du donneur d’ordre (sous réser ve des
dispositions de l’article 38(g)) ;
iii. doit être établie dans la même devise que celle du crédit ; et
iv. n’a pas besoin d’être signée.
b. Une banque désignée, agissant en ver tu de sa désignation, une banque
confirmante, le cas échéant, ou la banque émettrice peut accepter une
facture commerciale émise pour un montant supérieur à celui autorisé par
le crédit, et sa décision liera toutes les par ties, pour autant que ladite
banque n’ait pas honoré ou négocié pour un montant supérieur à celui
autorisé par le crédit.
Table des Matières
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COMMENTAIRES
L’alinéa (a) (iii) formule une nouvelle exigence à savoir que la facture doit être
établie dans la même devise que le crédit, reflétant la valeur des marchandises,
services ou prestations. Dans cer tains pays, en raison de leurs réglementations
sur le contrôle des changes, la facture peut aussi devoir être établie dans la
devise nationale. Si la facture établie dans une devise indique aussi le montant
équivalent dans la devise du crédit, la facture sera tenue pour incompatible.
Cependant elle sera acceptable si elle est établie dans la même devise que le
crédit et donne également l’équivalent dans la devise nationale.
L’alinéa (b) est une modification qui vise à décrire l’acceptabilité – pour une
banque désignée, une banque confir mante s’il en existe une, ou la banque
émettrice – d’une facture commerciale établie pour un montant supérieur à
celui autorisé par le crédit documentaire, à condition que les banques
n’honorent pas ou ne négocient pas pour un montant supérieur à celui autorisé
par le crédit documentaire. L ’article 37 (b) des RUU 500 commençait par une
déclaration négative aux termes de laquelle, sauf stipulations contraires dans le
crédit, les banques « peuvent refuser » les factures commerciales établies pour
des montants supérieurs au montant autorisé par le crédit. Cette rédaction des
RUU 500 a par u encourager implicitement un refus des documents tandis que
Table des Matières
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Article 19
A RTICLE 19
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Article 19
l Les dispositions sur le transbordement sont traitées dans deux alinéas pour
tenir compte de la définition générale pour le mode de transpor t visé par
l’article, des dispositions applicables, lorsque le transbordement est
prouvé aux ter mes du document de transpor t et de l’impact du
transbordement lorsque ce dernier est interdit par le crédit documentaire.
COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire exige la présentation d’un
document de transpor t couvrant le transpor t par plus d’un seul mode de
transport.
Le transport par plus d’un seul mode de transpor t étant le type de transpor t le
plus usuel pour l’acheminement des marchandises du vendeur à l’acheteur , le
groupe de rédaction a décidé d’insérer cet ar ticle en tête des ar ticles sur les
documents de transpor t. Comme les entreprises de transpor t sont de plus en
plus nombreuses à chercher à contrôler le transpor t d’une cargaison depuis le
lieu d’origine jusqu’au lieu d’utilisation, les Règles reflètent l’impor tance
croissante de disposer d’un document unique couvrant tout le transpor t
indépendamment du mode/moyen de transpor t utilisé pendant le voyage. De
même, les bénéficiaires et les donneurs d’ordre ont intérêt à disposer d’une
contre partie unique qui s’occupe de toute l’opération de transpor t plutôt que
d’avoir à s’adresser à des par ties différentes pour chaque mode/moyen
d’acheminement utilisé.
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La rédaction du titre contraste avec les intitulés des articles qui suivent visant un
connaissement, un connaissement maritime non négociable, le connaissement
d’une charte partie etc. En effet, ces documents ont une longue histoire liée à
leurs noms et sont bien connus des expor tateurs, importateurs, banquiers,
compagnies de navigation et transitaires. Un document « couvrant au moins
deux modes de transport différents » est un concept relativement nouveau et cet
intitulé n’a pas encore acquis une reconnaissance suffisante. C’est pourquoi les
Règles disposent que sera accepté un document – quelle que soit sa
dénomination - qui paraît couvrir le transpor t par au moins deux modes de
transport différents.
La rédaction de l’alinéa (a) ne fait pas référence au nom spécifique d’un
document. Elle donne plutôt une description de l’acheminement des
marchandises par au moins deux modes de transport différents, par exemple par
camion puis par bateau ou chemin de fer. Il y a eu tant de noms différents donnés
à ce type de documents y compris « Documents de transpor t multimodal »,
« connaissement de transport combiné », « Document de transpor t intermodal »
que le groupe de rédaction a jugé qu’il était préférable de décrire ce qui ar rive
pendant le trajet plutôt que de se référer au nom ou titre d’un document.
Quoique la rédaction entre parenthèses se réfère à « un document de transpor t
multimodal ou combiné » , cela a pour objet d’indiquer les liens avec la
Table des Matières
terminologie intitulée dans les RUU 500. La nature du document est une
considération plus impor tante que l’indication du nom du document de
transport.
Le groupe de rédaction a jugé inutile une rédaction spécifiant que « si un crédit
exige un document de transpor t couvrant au moins deux modes de transpor t
différents (transport multimodal), les banques accepteront, sauf stipulations
contraires dans le crédit, un document … ». Il fut décidé que les Règles devaient
seulement stipuler des conditions liées au document plutôt que de se référer à
ce que les banques accepteront si le crédit exige pareil document. De même il a
paru inutile de répéter « sauf dispositions contraires dans le crédit » puisque
cette rédaction, comme indiqué dans les commentaires précédents, est déjà
prise en compte par la stipulation générale dans l’ar ticle 1 sauf modification
expresse ou exclusion aux terme du crédit.
Comme c’est le cas pour tous les autres documents de transport, il n’est pas fait
réference dans cet ar ticle à « présenter l’apparence ». Le groupe de rédaction
décida qu’il fallait une référence à « présenter l’apparence » dans les RUU 600,
mais qu’il suffisait de le faire une seule fois, à savoir dans l’article 14 (a).
La suppression des mots « ou autrement authentifiés », « authentification » et
« en authentifiant » relatifs à la méthode de signature de ces documents de
transport est confor me au principe adopté pour tous les ar ticles transport.
L’interprétation de signature dans l’ar ticle 3 couvre ces cas en incluant une
référence à « tout autre moyen mécanique ou électronique d’authentification ».
L’alinéa (a) (i) dispose que le nom du transpor teur doit être indiqué dans le
document de transport. Cela peut être fait par une référence spécifique dans le
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Article 19
corps du document de transport, par exemple « ABC Co. Ltd, le transpor teur »,
ou par la manière dont le document est signé, par exemple « ABC Co. Ltd, en
qualité de transpor teur ». Le mode de signature décrit ici n’a pas un caractère
exclusif et pourrait inclure des situations où un agent dénommé signe pour ou
pour le compte du transporteur [dénommé].
Soulignons que les RUU 600 ne modifient pas les RUU 500 pour ce qui est des
modalités suivant lesquelles les documents de transport visés par cet article
doivent indiquer le nom du transporteur et doivent être signés. La seule
exception aux dispositions sur la signature vise le cas où le document de
transport est signé par un agent pour ou pour le compte du capitaine. Dans ce
cas, il n’est pas nécessaire d’indiquer le nom du capitaine.
Pour donner un exemple relatif à la façon d’indiquer la qualité du transpor teur,
si un document est émis par une société « YYZ SL Ltd » ou « XYZ Ltd » il sera
difficile de déter miner si l’une ou l’autre entreprise est un transpor teur. Un
vérificateur de documents pour ra déterminer si le document semble avoir été
émis par la société « XYZ SL Ltd » mais il ne pour ra déterminer ainsi en quelle
qualité l’entreprise agit. Par conséquent, quel que soit le nom de la société qui a
émis le document de transpor t, une indication précisant que l’entreprise
émettrice ou une autre entreprise est le transpor teur est indispensable. Cette
condition sera également remplie si la par tie signant le document indique
Table des Matières
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document de transport.
L’alinéa (a) (ii) dispose aussi qu’une indication de l’expédition, la prise en
charge ou la mise à bord peut être four nie au moyen d’un tampon ou d’une
annotation donnant la date à laquelle les marchandises ont été expédiées, prises
en charge ou mises à bord. Lorsque le document de transport est
tamponné/annoté, la date y figurant comme date d’envoi, prise en charge ou
mise à bord sera réputée être la date d’expédition, que cette date soit ou non
antérieure ou postérieure à la date d’émission du document de transport.
Le document de transpor t doit paraître indiquer que l’expédition, la prise en
charge ou la mise à bord a été effectuée depuis le lieu mentionné dans le crédit
documentaire jusqu’au lieu de destination finale mentionné dans le crédit,
même si le document de transport comporte le mot « prévu » en ce qui concerne
le navire, le port de chargement ou le port de déchargement. Ce point est visé à
l’alinéa (a) (iii).
Selon l’alinéa (a) (iii) le document de transpor t peut indiquer d’autres lieux où
les marchandises sont passées avant de par venir au lieu d’envoi, de prise en
charge, ou de mise à bord, ou après l’ar rivée au lieu de destination finale
mentionné dans le crédit documentaire. Le transpor teur peut ainsi émettre un
document qui couvre non seulement le voyage prévu par le crédit documentaire
mais aussi tout le parcours des marchandises. Par exemple en vertu d’un crédit
documentaire disposant que le document de transport doit couvrir l’expédition
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Article 19
L’alinéa (a) (vi) stipule que le document de transpor t ne doit contenir aucune
indication qu’il est soumis à une char te partie. Les mots « aucune indication »
signifie qu’un document de transport mentionnant qu’il est soumis à une charte
partie ne serait pas acceptable en ver tu de cet alinéa. A titre d’exemples de ce
qu’il faut entendre par « aucune indication », notons que le document de
transport peut préciser « à utiliser avec des char te parties » ou compor ter les
données ci-après « fret payable conformément à la charte partie » ou « contrat de
charte partie numéro ABC 123 ».
Comme les bateaux à voile ne sont pas, ou très rarement, utilisés pour le
transport des marchandises dans les échanges inter nationaux, il a été décidé
qu’il était inutile de maintenir la clause interdisant la présentation d’un
document de transport indiquant que le navire transporteur est propulsé à voile
uniquement.
L’alinéa (b) définit le transbordement lorsqu’un document de transpor t
couvrant plus d’un seul mode de transport est requis.
L’alinéa (c) (i) souligne que la preuve du transbordement doit être fournie dans
un seul et même document de transport. Des documents séparés visant chaque
étape du voyage ne seraient pas acceptables.
L’alinéa (c) (ii) autorise le transbordement même si ce dernier est interdit par le
crédit documentaire. Comme le transbordement a toujours lieu lorsque plus
d’un seul mode de transport est en jeu, cet alinéa (qui existait aussi dans les RUU
500) formule une règle au cas où un crédit documentaire interdirait le
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Article 20
A RTICLE 20
Connaissement
a. Un connaissement, quelle que soit sa dénomination, doit présenter
l’apparence :
i. d’indiquer le nom du transporteur et doit être signé par :
l le transporteur ou un agent dénommé agissant au nom ou pour
le compte du transporteur, ou
l le capitaine ou un agent dénommé agissant au nom ou pour le
compte du capitaine.
Toute signature du transporteur, du capitaine ou d’un agent doit être
identifiée comme étant celle du transpor teur, du capitaine ou de
l’agent.
Toute signature d’un agent doit indiquer s’il a signé au nom ou pour le
compte du transporteur, ou au nom ou pour le compte du capitaine.
ii. d’indiquer que les marchandises ont été mises à bord sur un navire
Table des Matières
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Article 20
COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire stipule la présentation
d’un connaissement couvrant le transport par mer, d’un port à un autre.
Au cours de la mise à jour des RUU, cer tains comités nationaux de l’ICC
insistèrent pour que les règles stipulent que le connaissement doit être un
document de propriété. A cet égard, mentionnons parmi les problèmes soulevés
les clauses qui commencèrent à être incluses dans les connaissements en 2004 –
clauses impliquant que les transpor teurs avaient le droit de remettre les
marchandises couvertes par un connaissement à tout consignataire qui, à leur
avis, était le propriétaire légitime, sans exiger la présentation du connaissement
avant la remise des marchandises. Le groupe de rédaction a conclu que pareils
problèmes ne pouvaient être traités dans les RUU car ce sont des problèmes
juridiques et les RUU sont des règles contractuelles adoptées sur une base
volontaire.
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L’alinéa (a) (i) dispose que le nom du transpor teur doit être indiqué dans le
connaissement. Cela peut être fait par une référence spécifique dans le corps du
connaissement, par exemple « ABC Co. Ltd, le transporteur », ou par la manière
dont le document est signé, par exemple « ABC Co. Ltd, en qualité de
transporteur ». Le mode de signature décrit ici n’a pas un caractère exclusif et
pourrait inclure des situations où un agent dénommé signe pour ou pour le
compte du transporteur [dénommé].
Soulignons que les RUU 600 ne modifient pas les RUU 500 pour ce qui est des
modalités suivant lesquelles les connaissements doivent indiquer le nom du
transporteur et doivent être signés. La seule exception aux dispositions sur la
signature vise le cas où le connaissement est signé par un agent pour ou pour
le compte du capitaine. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’indiquer le nom
du capitaine. Comme précisé dans les commentaires sur l’article 19, « les
représentants de l’industrie du transport ont souligné qu’il est fréquent que les
agents ignorent, au moment où le document de transport est émis, le nom du
capitaine d’un navire ».
Pour donner un exemple relatif à la façon d’indiquer la qualité du transporteur, si
un document est émis par une société « YYZ SL Ltd » ou « XYZ Ltd » il sera difficile
de déterminer si l’une ou l’autre entreprise est un transpor teur. Un vérificateur
de documents pourra déterminer si le connaissement semble avoir été émis par
la Société « XYZ SL Ltd » mais il ne pour ra déterminer ainsi en quelle qualité
l’entreprise agit. Par conséquent, quel que soit le nom de l’entreprise qui a émis
le connaissement, une indication précisant que l’entreprise émettrice ou une
autre entreprise est le transpor teur est indispensable. Cette condition sera
également remplie si la par tie signant le connaissement indique qu’elle signe
« en qualité de transporteur » ou en qualité d’agent d’un transporteur dénommé.
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Article 20
Pour donner un autre exemple, alors qu’il peut sembler qu’un connaissement
émis par une société dénommée « ABC Shipping Lines Ltd » est un
connaissement qui indique le nom du transporteur, si le mot « transporteur » ne
figure pas sur le connaissement rattaché au nom de la société, le nom de la
société seul ne sera pas suffisant.
L’alinéa (a) (i) précise le type de signature qui est nécessaire. La partie signant le
connaissement doit indiquer si elle signe en qualité de transpor teur, capitaine
ou agent, et si la par tie signe comme agent, le nom et la qualité de cet agent
doivent également être inclus. P ar conséquent, une simple signature sur le
connaissement n’est pas suffisante. L ’indication de la qualité de la personne
signant le connaissement doit aussi figurer dans la case réser vée à la signature.
Cependant si le connaissement mentionne le nom de la société émettrice avec
l’indication « transporteur » une simple signature dans la case signature avec la
précision « pour et pour le compte de [nom de la société émettrice] » ou « pour
et pour le compte du transporteur » ou une indication similaire suffirait.
Les règles disposent qu’un agent signant le connaissement doit indiquer s’il
signe pour ou pour le compte du transpor teur ou pour ou pour le compte du
capitaine. Comme indiqué ci-dessus les représentants de l’industrie du
transport ont souligné que les agents ignorent fréquemment le nom du
capitaine du navire lors de l’émission du connaissement et par conséquent le
Table des Matières
nom du capitaine ne devrait pas être exigé sur le connaissement. Les règles
tiennent compte de cette situation en disposant que les noms du transpor
teur et
de l’agent dénommé doivent être indiqués sur le connaissement ; mais elles ne
formulent par contre aucune exigence relative à l’indication du nom du
capitaine.
Au cours de la mise à jour des RUU, le groupe de rédaction et les membres de la
Commission Transports de l’ICC ont échangé diverses notes. C’est ainsi qu’il fut
convenu que le connaissement est un document de transpor t couvrant une
expédition depuis un por t de chargement jusqu’à un por t de déchargement et
que les règles devaient refléter cet état de faits. Comme un connaissement
couvre une expédition de por t à port, la rédaction figurant dans les RUU 500 à
article 23 (a) (ii) semblait encourager la présentation d’un document couvrant le
pré-transport des marchandises jusqu’au port de chargement. Cette disposition
est rédigée comme suit : « Si le connaissement indique un lieu de réception ou
de prise en charge autre que le port de chargement, l’annotation de mise à bord
doit aussi indiquer le por t de chargement stipulé dans le crédit et le nom du
navire sur lequel les marchandises ont été chargées, même si elles l’ont été sur
le navire nommément désigné dans le connaissement. Cette disposition
s’applique également chaque fois que la mise à bord d’un navire est indiquée par
un libellé pré-imprimé sur le connaissement ».
Dans le cas où sont envisagés le pré-transport par route, fer, ou air et le transport
par mer, les par ties devraient s’assurer que le crédit documentaire autorise la
présentation d’un document de transport qui serait soumis à examen en vertu de
l’article 19 des RUU 600.
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Article 20
connaissement doit sembler être l’unique connaissement original qui a été émis,
ou, si le document indique qu’il a été émis en plusieurs originaux, le jeu complet
de ces originaux doit être présenté , à moins que le crédit documentaire
comporte des instructions pour la disposition d’un ou plusieurs connaissements
originaux.
Le connaissement donne généralement les ter mes et conditions du transpor t.
Cependant cela n’est pas toujours le cas. C ’est pourquoi l’alinéa (a) (v) prévoit
qu’un connaissement puisse faire référence à une source autre que le document
lui-même pour déter miner ces ter mes et conditions. A cet égard, un
connaissement qui se réfère à une autre source que lui-même est généralement
dénommé comme un connaissement « shor t-form » ou verso en blanc. Les
banques n’ont pas à examiner les termes et conditions du transport.
L’alinéa (a) (vi) stipule que le connaissement ne doit contenir aucune indication
qu’il est soumis à une char te partie. Les mots « aucune indication » signifient
qu’un connaissement mentionnant qu’il est soumis à une charte partie ne serait
pas acceptable en ver tu de cet alinéa. A titre d’exemples de ce qu’il faut
entendre par « aucune indication », notons que le connaissement peut préciser
« à utiliser avec des char te parties » ou compor ter les données ci-après « fret à
payer conformément à la char te partie » ou « contrat de char te partie numéro
ABC 123 ».
Comme les bateaux à voile ne sont pas, ou très rarement, utilisés pour le transpor
t
des marchandises dans les échanges inter nationaux, il a été décidé qu’il était
inutile de maintenir la clause interdisant la présentation d’un connaissement
indiquant que le navire transporteur est propulsé à voile uniquement.
L’alinéa (b) définit le transbordement lorsqu’un connaissement est requis.
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L’alinéa (c) (i) explique que le transbordement doit être couver t par un seul et
même connaissement. Des documents distincts couvrant chacun une étape du
voyage ne seraient pas acceptables.
L’alinéa (c) (ii) reconnaît la pratique de l’industrie maritime suivant laquelle le
transbordement a souvent lieu lorsque les marchandises sont expédiées en
conteneurs, remorques ou « LASH Barge » et autorise cette pratique même si le
crédit documentaire l’interdit. Le seul moyen pour un donneur d’ordre
d’interdire totalement le transbordement serait d’indiquer que ce
transbordement est prohibé et que l’article 20 (c) (ii) n’est pas applicable ou est
exclu.
L’alinéa (d) reconnaît qu’une déclaration dans un connaissement indiquant que
le transporteur se réser ve le droit de faire quelque chose – dans ce cas
d’effectuer un transbordement – n’implique pas qu’il l’a fait ou le fera et il s’agit
donc là d’une condition acceptable.
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Article 20
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Article 21
A RTICLE 21
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Article 21
COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire stipule la présentation
d’un connaissement maritime non négociable couvrant le transpor t par mer,
d’un port à un autre.
Au cours de la révision, le groupe de rédaction a comparé les Ar ticles 23 et 24
des RUU 500. Cette comparaison a mis en relief ce que nous pensions tous, à
savoir qu’il n’y a pas de différence dans la rédaction de ces articles, mis à part le
fait que le mot « connaissement » dans l’ar ticle 23 est remplacé par le s mots
« lettre de transport maritime non négociable » dans l’article 24. A un moment, le
groupe de rédaction a fusionné ces deux ar ticles en un seul. Cependant,
plusieurs comités nationaux réagirent à cette solution en soulignant qu’il était
imprudent de combiner dans un seul article des règles un document qui, dans la
plupart des cas, est un document négociable (le connaissement), et d’autre part
un document dont le titre compor te des mots soulignant qu’il est non
négociable (lettre de transport maritime non négociable). Il fut alors décidé de
conserver la rédaction des RUU 500 et de préparer un ar ticle séparé pour la
lettre de transport maritime non négociable.
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Une rédaction du type « si un crédit exige une lettre de transport maritime non
négociable couvrant l’expédition de por t à por t, les banques, sauf stipulations
contraires dans le crédit, accepteront ce document … » fut jugée inutile. Il fut
décidé que les règles devaient seulement stipuler des conditions relatives au
document plutôt que de se référer à ce que les banques accepteront si le crédit
exige pareil document. De même on estime inutile de répéter « sauf stipulation
contraire dans le crédit » puisque , comme indiqué dans les commentaires
précédents, ce problème est couver t par la stipulation générale « sauf
expressément modifié ou exclut par le crédit » dans l’article 1.
Comme c’est le cas pour tous les autres documents de transport, cet article ne fait
pas référence à « présenter l’apparence ». Le groupe de rédaction décida que les
RUU 600 devaient compor ter une référence à « présente(nt) l’apparence » mais
que cette référence devait figurer dans un seul article, à savoir l’article 14 (a).
La suppression des mots « ou autrement authentifiés », « authentification » et «
en authentifiant » relatifs à la méthode de signature de ces lettres de transpor t
maritime non négociable est conforme au principe adopté pour tous les articles
transport. L’interprétation de signature dans l’ar ticle 3 couv re ces cas en
incluant une référence à « tout autre moyen mécanique ou électronique
d’authentification ».
Table des Matières
L’alinéa (a) (i) dispose que le nom du transporteur soit indiqué sur le document
de transpor t maritime non négociable, par exemple « ABC Co. Ltd, le
transporteur », ou par le mode de signature du document en cause, par exemple
« ABC Co. Ltd, en qualité de transporteur ». Le mode de signature décrit ici n’est
pas exclusif et couvrirait des situations telles que celles dans lesquelles un agent
dénommé signe pour ou pour le compte du transporteur [dénommé].
Soulignons que les RUU 600 ne modifient pas les RUU 500 pour ce qui est des
modalités suivant lesquelles les lettres de transport maritime non négociable
doivent indiquer le nom du transporteur et doivent être signés. La seule
exception aux dispositions sur la signature vise le cas où la lettre de transport
maritime non négociable est signée par un agent pour ou pour le compte du
capitaine. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’indiquer le nom du capitaine.
Comme précisé dans les commentaires sur l’article 19, « les représentants de
l’industrie du transport ont souligné qu’il est fréquent que les agents ignorent,
au moment où le document de transport est émis, le nom du capitaine d’un
navire ».
Pour donner un exemple de la façon d’indiquer la qualité du transporteur, si un
document de transport maritime non négociable est émis par une société « YYZ
SL Ltd » ou « XYZ Ltd » il sera difficile de déterminer si l’une ou l’autre entreprise
est un transpor teur. Un vérificateur de documents pour ra déterminer si le
document de transport maritime non négociable semble avoir été émis par la
Société « XYZ SL Ltd » mais il ne pour ra déterminer ainsi en quelle qualité
l’entreprise agit. Par conséquent, quel que soit le nom de l’entreprise qui a émis
la lettre de transpor t maritime non négociable, une indication précisant que
l’entreprise émettrice ou une autre entreprise est le transpor teur est
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Article 21
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Article 21
crédit documentaire, il doit comporter une annotation à bord qui donne le port
de chargement mentionné dans le crédit documentaire, la date d’expédition et
le nom du navire. Les mêmes critères s’appliquent si le document de transport
maritime non négociable compor te la mention « prévu » ou une mention
similaire en ce qui concerne le port de chargement.
Un exemple de document de transport maritime non négociable n’indiquant pas
le port de chargement mentionné comme tel dans le crédit documentaire serait
le cas où le por t de chargement cité dans le crédit documentaire est indiqué
comme lieu de réception, puisque dans la case « port de chargement », il indique
le port où le transbordement doit être effectué. Le crédit documentaire exige
une expédition de Rotterdam à Hong K ong. L’alinéa (a) (iii) exige que le
document de transport maritime non négociable indique l’expédition depuis le
port de chargement jusqu’au port de déchargement mentionnés dans le crédit.
Le document transport maritime non négociable donne les indications ci-après :
Pré-transport Moon Lagoon
Lieu de réception Rotterdam
Navire Sun Lagoon
Port de chargement Dubai
Table des Matières
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pourquoi l’alinéa (a) (v) prévoit que le document de transport maritime non
négociable puisse faire référence à une source autre que le document lui-même
pour déterminer ces ter mes et conditions. A cet égard, le document de
transport maritime non négociable qui se réfère à une autre source que lui-
même est généralement décrit comme « short-form » ou verso en blanc. Les
banques n’ont pas à examiner les termes et conditions du transport.
L’alinéa (a) (vi) stipule que le connaissement de transport maritime non
négociable ne doit contenir aucune indication qu’il est soumis à une char te
partie.Les mots
« aucune indication » signifient qu’un connaissement maritime non négociable
mentionnant qu’elle est soumise à une charte partie ne serait pas acceptable en
vertu de cet alinéa. A titre d’exemples de ce qu’il faut entendre par « aucune
indication », notons que le connaissement maritime non négociable peut
préciser « à utiliser avec des charte parties » ou comporter les données ci-après «
fret à payer confor mément à la char te partie » ou « contrat de char te partie
numéro ABC 123 ».
Puisque les bateaux à voile ne sont pas, ou très rarement, utilisés pour le
transport des marchandises dans les échanges inter nationaux, il a été décidé
qu’une clause interdisant la présentation d’un connaissement maritime non
négociable indiquant que le navire transpor teur est propulsé à voile
Table des Matières
uniquement.
L’alinéa (b) définit le transbordement lorsqu’un connaissement maritime non
négociable est requis.
L’alinéa (c) (i) explique que le transbordement doit être couver t par un seul et
même connaissement maritime non négociable. Des documents distincts
couvrant chacun une étape du voyage ne seraient pas acceptables.
L’alinéa (c) (ii) reconnaît que les milieux maritimes ont pour pratique de
recourir au transbordement dans le cas de marchandise expédiées en contener
trailer ou « LASH Barge » en indiquant que cette pratique est autorisée si elle est
interdite par le le crédit documentaire. Le seul moyen pour un donneur d’ordre
d’interdire totalement le transbordement serait d’indiquer que ce
transbordement est prohibé et que l’article 21 (c) (ii) n’est pas applicable ou est
exclu.
L’alinéa (d) reconnaît qu’une déclaration dans un connaissement maritime non
négociable indiquant que le transpor teur se réser ve le droit de faire quelque
chose – dans ce cas d’effectuer un transbordement – n’implique pas qu’il l’a fait
ou le fera et il s’agit donc là d’une condition acceptable.
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Article 21
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Article 22
A RTICLE 22
Connaissement de Charte-Partie
a. Un connaissement, quelle que soit sa dénomination, contenant une
indication qu’il est soumis à une char te-partie (connaissement de char te-
partie) doit présenter l’apparence :
i. d’être signé par :
l le capitaine ou un agent dénommé agissant au nom ou pour le
compte du capitaine, ou
l le propriétaire ou un agent dénommé agissant au nom ou pour le
compte du propriétaire, ou
l l’affréteur ou un agent dénommé agissant au nom ou pour le
compte de l’affréteur.
Toute signature du capitaine, du propriétaire, de l’affréteur ou d’un
agent doit être identifiée comme celle du capitaine, du propriétaire,
de l’affréteur ou de l’agent.
Table des Matières
Toute signature d’un agent doit indiquer s’il a signé au nom ou pour le
compte du capitaine, du propriétaire ou de l’affréteur.
Un agent signant au nom ou pour le compte du propriétaire ou d’un
affréteur doit indiquer le nom du propriétaire ou de l’affréteur.
ii. d’indiquer que les marchandises ont été mises à bord su r un navire
dénommé au port de chargement mentionné dans le crédit au moyen :
l d’une mention pré-imprimée, ou
l d’une annotation de mise à bord indiquant la date à laquelle les
marchandises ont été mises à bord.
La date d’émission du connaissement de char te-partie sera réputée
être la date d’expédition, sauf si le connaissement de char te-partie
comporte une annotation de mise à bord indiquant la date
d’expédition, auquel cas, la date indiquée dans l’annotation de mise à
bord sera réputée être la date d’expédition.
iii. d’indiquer l’expédition depuis le port de chargement jusqu’au port de
déchargement mentionnés dans le crédit. Le por t de déchargement
peut aussi être mentionné sous for me d’une série de por ts ou d’une
aire géographique, comme mentionné dans le crédit.
iv. d’être l’unique exemplaire original du connaissement de charte-partie
ou, si plusieurs originaux ont été émis, le jeu complet d’originaux
ainsi émis comme indiqué sur le connaissement de charte-partie.
b. Une banque n’examinera pas les contrats de char te-partie même si leur
présentation est requise par les termes du crédit.
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COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire exige ou per met la
présentation d’un connaissement de char te partie et que pareil connaissement
de charte partie est présenté. Un connaissement de char te partie est un
connaissement contenant l’indication qu’il est assujetti à une charte partie.
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Article 22
de charte partie .Il précise que le document peut être signé par le capitaine, le
propriétaire ou l’affréteur ou par un agent du capitaine, du propriétaire ou de
l’affréteur. Si le connaissement du char te partie est signé par le capitaine, le
propriétaire ou l’affréteur, la signature doit pouvoir être identifiée comme étant
celle de l’une de ces parties. Si le document est signé par un agent, le nom de cet
agent doit être donné et l’agent doit préciser pour le compte de qui il a signé, et
s’il a signé pour le compte du propriétaire ou de l’affréteur , le nom du
propriétaire ou de l’affréteur doit être donné.
Cependant, si le connaissement de charte partie est signé par un agent ou pour
le compte du capitaine, il n’est pas nécessaire d’indiquer le nom du capitaine.
Comme déjà expliqué dans les commentaires sur l’article 19 « les représentants
de l’industrie du transport ont souligné que les agents ignorent fréquemment le
nom du capitaine du navire lors de l’émission du document de transpor t ». Les
règles tiennent compte de cette situation en exigeant qu’un agent donne son
propre nom et, uniquement dans le cas où il signe pour le compte du
propriétaire ou de l’affréteur , qu’il indique le nom du propriétaire ou de
l’affréteur.
L’article 25 (a) (iii) des RUU 500 au ter me duquel le connaissement de char te
partie indique ou n’indique pas le nom du transpor teur n’a pas été repris dans
les RUU 600 parce que la rédaction de cette disposition ne constitue pas une
règle définitive. En tout état de cause, que le connaissement de char te partie
inclut ou non le nom du transporteur n’a aucune incidence sur la détermination
de la conformité du document avec le crédit documentaire ou les RUU 600.
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en charge ou mise à bord sera réputée être la date d’expédition, que cette date
soit ou non antérieure ou postérieure à la date d’émission du connaissement de
charte partie.
Le connaissement de charte partie doit paraître indiquer que l’expédition a été
effectuée depuis le port de chargement jusqu’au port de déchargement comme
indiqué dans le crédit documentaire. L’alinéa (a) (iii) vise ce point.
Reconnaissant qu’il y a des différences entre le transport en vertu de contrat de
charte partie et le transport par des navires de ligne ; il fut décidé que tandis que
le connaissement de charte partie doit préciser le ou les ports de chargement et
le ou les ports de déchargement, il est acceptable que le connaissement indique
le ou les por ts de déchargement exactement comme stipulé dans le crédit
documentaire, même si le crédit documentaire cite une série de por ts ou une
région géographique comme étant le port de déchargement requis, par exemple
« tout port chinois ».
L’ a l i n é a ( a ) ( i v ) r é a f f i r m e l a r è g l e é n o n c é e d a n s l e s R U U 5 0 0 q u e l e
connaissement de charte partie doit présenter l’apparence d’être le seul original
du connaissement de char te partie qui a été émis, ou, si le document indique
qu’il a été émis en plusieurs originaux,tous les originaux doivent être présentés,
à moins que le crédit documentaire n’indique les instr uctions pour la
disposition d’un ou plusieurs connaissements de charte partie originaux.
Puisque les navires à voile sont rarement utilisés pour le transpor t des
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Article 22
contradictoires ;
l Article 14 (e) – Nor mes pour l’examen des documents – Description des
marchandises dans des documents autres que la facture commerciale ;
l Article 14 (j) – Nor mes pour l’examen des documents – Adresses du
donneur d’ordre en qualité de consignataire ou partie à notifier ;
l Article 14 (k) – Normes pour l’examen de documents – sur le chargeur ou
le consignataire indiqué sur un document ;
l Article 14 (l) – Nor mes pour l’examen de documents – Emission de
documents de transpor t par des par ties autres que le transpor teur, le
capitaine de navire, le propriétaire ou l’affréteur ;
l Article 17 – Documents et copies ;
l Article 26 – « En pontée », « Poids et Décompte de l’expéditeur », « contient
aux dires du chargeur », « Frais additionnels au fret » ;
l Article 27 – Documents de transport net ;
l Article 29 – Prorogation de la date d’expiration ou du der nier jour de
présentation – Non prorogation de la date limite d’expédition ;
l Article 31 – Tirages ou Expéditions partiels ;
l Article 32 – Tirages ou Expéditions fractionnés ;
l Article 34 – Contestation sur la valeur des documents.
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A RTICLE 23
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Article 23
COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire exige la présentation d’un
document de transpor t aérien, c’est-à-dire un connaissement aérien ou une
note de consignation par air.
Une rédaction indiquant que « si un crédit exige un document de transpor t
aérien, les banques accepteront, sauf dispositionss contraires dans le crédit, un
document … ». Il fut décidé que les règles devaient seulement stipuler des
conditions liées au document plutôt que de se référer à ce que les banques
accepteront si le crédit exige pareil document. De même il a jugé inutile de
répéter « sauf stipulation contraires dans le crédit » puisque ceci, comme indiqué
dans les commentaires précédents, est couvert par la stipulation générale «sauf
modification expresse ou exclusion aux terme du crédit »qui figure à l’article 1.
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Comme c’est le cas pour tous les autres documents de transport, il n’est pas fait
mention de « présenter l’apparence » dans cet ar ticle. Le groupe de rédaction
décida qu’il fallait une référence à « présente r l’apparence » dans les RUU 600
mais qu’il suffirait que ce pointne figure qu’une seule fois dans le texte à
savoirdans l’article 14 (a).
La suppression de « ou autrement authentifiés », « authentification »par rapport
aux modalités, suivant lequelles un document de transpor t aérien est signé et
conforme au principe adopté pour tous les documents de transport.
L’interprétation de signature dans l’ar ticle 3 couvre ces cas en incluant une
référence à « tout autre moyen mécanique ou électronique d’authentification ».
L’alinéa (a) (i) exige que le nom du transporteur soit indiqué sur le document de
transport aérien. Ceci peut être fait par une référence spécifique dans le corps
du document de transport aérien. Par exemple « ABC Co. Ltd, le transporteur »,
ou par le mode de signature dudocument en cause, par exemple « ABC Co. Ltd,
comme transporteur ». Le mode de signature décrit ici n’est pas exclusif et
pourrait couvrir des cas tels que ceux où l’ agent dénommé signe pour le
compte du transporteur [dénommé].
Notons que la façon dont les documents de transport par air doivent indiquer le
nom du transporteur et doivent être signés ne comportent aucune modification
faite par les RUU 600 par apport au RUU 500.
Table des Matières
L’alinéa (a) (ii) réaffir me la règle des RUU 500 suivant laquelle le document de
transport aérien doit indiquer que les marchandises ont été acceptées pour
transport.
Le groupe de rédaction a estimé qu’il n’y avait aucune raison pour laquelle une
annotation séparée de la date d’expédition pour rait faire écar ter la date
d’émission lorsqu’une annotation distincte est exigée dans le crédit
documentaire, ce qui était le cas dans les RUU 500.
Par conséquent, comme indiqué à l’alinéa (a) (iii) une annotation de la date
précise d’expédition sera réputée être la date d’expédition, que cette
annotation soit ou non exigée dans le crédit documentaire. En l’absence de
l’annotation et si le crédit documentaire n’exige pas mention de la date réelle
d’expédition, la date d’émission du document de transpor t aérien sera réputée
être la date d’expédition. Une annotation pourrait être en la forme d’un tampon
ou une case spécifiquement réservée à cet effet dans le document. Le fait de
remplir une case pré-imprimée d’un document de transpor t par air avec le
numéro de vol et la date ne constituent pas une annotation ayant pour objet de
déterminer la date d’expédition.
L’article 27 (a) (iii) des RUU 500 indiquait que les informations données dans la
case du document de transpor t aérien (case avec indication « à utiliser
seulement pour le transporteur ») devrait être négligée pour déterminer la date
d’expédition. L’alinéa (a) (iii) précise que toute infor mation concernant la date
du vol, y compris une annotation comme décrite ci-dessus, ne sera pas pris en
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Article 23
L’alinéa (c) (i) explique que le transbordement doit être couver t par un seul et
même document de transport aérien. Des documents distincts couvrant chacun
une étape du voyage ne seraient pas acceptables.
L’alinéa (c) (ii) reconnaît la pratique de l’industrie du transpor t aérien suivant
laquelle le transbordement a souvent lieu dans le cas de ce mode de transpor t et
autorise cette pratique le crédit documentaire l’interdit. Le seul moyen pour un
donneur d’ordre d’interdire totalement serait d’indiquer que ce
transbordement est prohibé et que l’article 23 (c) (ii) n’est pas applicable ou est
exclu.
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Article 23
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A RTICLE 24
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Article 24
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COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire exige la présentation de
documents de transport par route, rail ou voie d’eau intérieure.
Les documents de transpor t couverts par cet ar ticle ne sont pas exclusivement
assujettis par la législation inter nationale. Par exemple, alors qu’en Europe un
document de transport CMR sera généralement émis pour couvrir un transport
par route, dans d’autres régions du monde pareil document de transpor t par
route peut seulement être émis et annoté sur le papier à en-tête du transitaire
ou de la société de transport.
Une rédaction telle que « si un crédit exige un document de transport par route,
rail ou voie d’eau intérieure, les banques accepteront, sauf stipulations
contraires dans le crédit, un document … »a été jugé inutile. Le groupe de
Table des Matières
rédaction décida que les règles énonceraient seulement les exigences liées au
document plutôt que de se référer à ce que les banques accepteront si le crédit
exige pareil document. De même il a par u inutile de répéter « sauf stipulation
contraire dans le crédit » puisque ceci, comme indiqué dans les commentaires
précédents, est visé par la stipulation générale « sauf modification expresse ou
exclusion aux terme du crédit » qui figure à l’article 1.
Comme c’est le cas pour tous les autres documents de transpor t, il n’est pas fait
référence dans cette ar ticle à « présente l’apparence ». Le groupe de rédaction
décida que les RUU 600 devaient compor ter une référence à « présente (nt)
l’apparence » mais qu’il était seulement nécessaire de faire apparaître cette
décison une seule article fois à l’article 14 (a).
L’élimination de « ou autrement authentifiés », « authentification » et
« en authentifiant » au sujet du mode de signature de ces documents suit le
principe adopté pour tous les ar ticles sur le transport. L’interprétation de
signature dans l’article 3 inclut une référence à « tout autre méthode mécanique
ou électronique d’authentification ».
L’alinéa (a) (i)exige que le nom du transporteur soit indiqué sur le document de
transport. Ceci peut être fait par une référence spécifique à cette capacité dans
le corps du document, « ABC Co. Ltd, le transporteur », ou selon la façon dont le
document en cause est signé, par exemple « ABC Co. Ltd, entant que
transporteur ». La façon de signer décrite ici n’est pas exclusive et pourrait
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Article 24
couvrir des castels que celui où un agent dénommé signe pour ou pour le
compte du transporteur [dénommé].
Notons que la façon d’indiquer le nom du transporteur sur ces documents de
transport et leur mode de signature est la même dans les RUU 500 ou les RUU 600.
Compte tenu de la pratique de l’industrie du transpor t pour l’émission de
connaissement par rail, une exception a été faite pour autoriser l’acceptation
d’un connaissement par rail por tant toute signature ou tampon qui semble
provenir d’une compagnie de chemin de fer , et ce comme preuve que le
document a été signé par le transpor teur. A défaut, le document de transpor t
doit soit être signé par le transpor teur ou un agent dénommé du transpor teur,
soit apporter la preuve de la réception des marchandises par le transporteur ou
un agent grâce à un tampon ou une annotation indiquant toujours la qualité du
transporteur ou de l’agent suivant le cas.
La rédaction modifiée de l’alinéa (a) (ii) reflète la façon dont, sauf pour la date
d’émission du document de transpor t, l’expédition peut être prouvée pour les
trois modes de transport couverts par cet article.
Le même alinéa définit une exigence similaire pour les documents de transport
par route, rail ou voie d’eau intérieure que l’exigence figurant à l’ar ticle 23 (a)
(iii) couvrant le document de transpor t aérien, à savoir que la date d’émission
Table des Matières
123
680F Commentaires TEXTfinal 10/06/08 14:04 Page 124
Article 24
d’expédition ;
l Article 14 (c) – Nor mes pour l’examen des documents – Nor mes sur les
délais de présentations ;
l Article 14 (d) – Nor mes pour l’examen de documents – Données non
contradictoires ;
l Article 14 (e) – Nor mes pour l’examen des documents – Description des
marchandises dans des documents autres que la facture commerciale ;
l Article 14 (j) – Nor mes pour l’examen des documents – Adresses du
donneur d’ordre en qualité de consignataire ou partie à notifier ;
l Article 14 (k) – Normes pour l’examen de documents – sur le chargeur ou
le consignataire indiqué sur un document ;
l Article 14 (l) – Nor mes pour l’examen de documents – Emission de
documents de transpor t par des par ties autres que le transpor teur, le
capitaine de navire, le propriétaire ou l’affréteur ;
l Article 17 – Documents et copies ;
l Article 26 – « En pontée », « Poids et Décompte de l’expéditeur », « contient
Table des Matières
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A RTICLE 25
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Article 25
COMMENTAIRES
Cet article s’applique lorsque le crédit documentaire exige la présentation d’un
récépissé postal ou d’un récépissé d’une société de courrier express ou encore
d’un certificat postal prouvant la réception des marchandises pour transport.
Le groupe de rédaction a jugé inutile une rédaction spécifiant que « si un crédit
exige un récépissé postal ou un cer tificat de poste [ou un document émis par
une société de cour rier express ou un ser vice de livraison], les banques
accepteront, sauf stipulations contraires dans le crédit, un document … ». Il fut
décidé que les règles devaient seulement stipuler des conditions liées au
document plutôt que de se référer à ce que les banques accepteront si le crédit
exige pareil document. De même il a par u inutile de répéter « sauf dispositions
contraires dans le crédit » puisque cette rédaction, comme indiqué dans les
commentaires précédents, est déjà prise en compte par la stipulation générale
dans l’Article 1 sauf modification expresse ou exclusion aux terme du crédit.
Table des Matières
Comme dans le cas de tous les autres documents de transpor t, il n’y aucune
référence dans cet ar ticle à « présente l’apparence ». Le groupe de r édaction
décida qu’il devait y avoir une référence à « présente l’apparence » dans les RUU
600 mais qu’il fallait seulement faire figurer ce point à l’Article 14 (a).
La suppression des mots « ou autrement authentifiés » relatifs à la méthode de
signature de ces documents est confor me au principe adopté pour tous les
articles transport. L’interprétation de signature dans l’Article 3 couvre ces cas en
incluant une référence à « tout autre moyen mécanique ou électronique
d’authentification ».
L’ordre de cet article a été modifié afin de souligner qu’une société de cour rier
express est plus susceptible d’être utilisé que la poste pour le transpor t de
marchandises. Dans les RUU 500, l’Article 29 visait l’utilisation d’une société de
courrier express mais aussi d’un service de livraison rapide. Cependant, dans le
commerce international, le service de livraison rapide n’est pas un terme utilisé
par des sociétés transpor tant des marchandises. L ’alinéa (a) se réfère par
conséquent uniquement aux société de courrier express.
Le groupe de rédaction n’a pas jugé nécessaire que cet alinéa contienne une
partie de la rédaction utilisée dans l’ar ticle 29 (b) (i) des RUU 500. Cette
rédaction (« à moins que le crédit n’exige spécifiquement un document émis par
une société de courrier dénommée, les banques accepteront un document émis
par toute société de courrier ») a paru être couverte par le principe selon lequel
tout émetteur est acceptable à moins qu’une société de cour rier express
spécifique ait été cité dans le crédit documentaire.
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L’alinéa (b) reprend une par tie de l’ar ticle 33 (b) des RUU 500 qui était
applicable à l’expédition par société de courrier express. Il tient compte du fait
que les frais de cour rier express peuvent ne pas avoit été payés lors de la
réception des marchandises par la société de cour rier express mais plutôt
facturés sur un compte que l’expéditeur peut avoir auprès de la société de
courrier express. Ceci ne diffère pas des modalités selon lesquelles les frais de
fret sont payés par les chargeurs dans le cas de tout autre mode de transport. Ce
compte peut autoriser plusieurs départements d’une société à facturer de façon
centralisée les frais de ser vice de cour rier express ou peut autoriser un autre
expéditeur à facturer les frais sur ce compte. Les comptes sont nor malement
réglés mensuellement ou tous les trimestres.
Comme dans le cas de l’alinéa (a), l’alinéa (c) fait aussi référence à «en attestant
que les marchandises ont été reçues pour expédition ».
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Article 25
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A RTICLE 26
COMMENTAIRES
Comme dans d’autres articles les mots « sauf stipulation contraire dans le crédit »
ont été supprimés. L’article 1 per met qu’une règle soit modifiée ou exclue en
vertu des ter mes et conditions du crédit documentaire. De même les mots
« dans le cas d’un transpor t par mer » ont été supprimés car le groupe de
rédaction a estimé que le terme « en pontée » vise exclusivement le transport par
mer et qu’en conséquence, il n’était pas nécessaire d’expliciter davantage le but
recherché par la règle.
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Article 26
L’alinéa (a) confir me à nouveau la position prise dans les RUU 500, à savoir
qu’un document de transpor t peut contenir une disposition prévoyant que les
marchandises peuvent être chargées en pontée mais que le document serait
inacceptable s’il devait indiquer que les marchandises chargées ont été ou
seront chargées en pontée. Lorsque l’on sait que le type de marchandises qui
doivent être expédiées peut donneur lieu à un chargement de celles-ci en
pontée, les termes et conditions du crédit documentaire devraient le préciser.
Dans la lignée des commentaires visant l’article 14 (a) – Normes pour l’examen
de documents – les mots « présente l’apparence » ont été supprimés. La
rédaction de l’alinéa (b) a été simplifiée car le groupe de rédaction a estimé qu’il
était inutile de maintenir l’expression « ou des mots ayant le même sens »
puisque le ter me « une clause telle que » suffit pour souligner que d’autres
exemples pourraient également être visés par cette règle.
L’article 33 (d) des RUU 500 a été transféré dans cet article qui vise les clauses ou
les annotations apparaissant sur un document de transpor t. La plus grande
partie de l’ar ticle 33 des RUU 500 a été supprimée. Cela n’a pas été jugé
nécessaire puisque l’expérience a montré qu’il n’y a pas eu de cas dans lesquels
les banques émettaient des doutes sur des termes relatifs aux paiements de fret
qui ont été ou doivent être faits. Le seul souci des banques était lié aux frais
additionnels au fret.
Table des Matières
L’article 31 (iii) des RUU 500 (« indique comme expéditeur des marchandises
une partie autre que le bénéficiaire du crédit ») a été transféré à l’ar
ticle 14 (k) et
sa portée a été élargie car on a estimé qu’il était préférable que ce point figure
dans la rubrique Normes pour l’examen des documents.
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A RTICLE 27
COMMENTAIRES
Table des Matières
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Article 27
Chaque document de transport est considéré comme net sauf s’il comporte une
clause expresse ou une annotation indiquant que soit les marchandises, soit leur
emballage sont défectueux. Lorsque l’on sait que les marchandises qui doivent
être expédiées ou leurs emballages peuvent donner lieu à une clause ou à une
annotation, les ter mes et conditions du crédit documentaire devraient le
préciser.
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A RTICLE 28
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Article 28
crédit.
g. Un crédit devrait indiquer le type d’assurance requis et, le cas échéant, les
risques additionnels à couvrir. Un document d’assurance sera accepté sans
prendre en compte tous les risques non couver ts, si le crédit utilise des
termes imprécis tels que « risques habituels » ou « risques courants ».
h. Si un crédit exige une assurance « tous risques » et qu’il est présenté un
document d’assurance contenant une clause ou annotation « tous risques »,
que le titre en soit ou non « tous risques », le document d’assurance sera
accepté sans prendre en compte tous les risques spécifiquement exclus.
i. Un document d’assurance peut faire référence à toute clause d’exclusion.
j. Un document d’assurance peut indiquer que la couver ture est soumise à
franchise, qu’il s’agisse d’une franchise atteinte ou d’une franchise
déductible.
un seul article ;
l Suppression de la référence « présente l’apparence ». Celle-ci étant
maintenant uniquement mentionnée à l’ar ticle 14 (a) comme un principe
général couvrant tous les documents stipulés ;
l Suppression de la référence aux documents présignés ;
l Les parties signataires incluent les mandataires ;
l La signature d’un agent ou d’un mandataire doit indiquer si cet agent ou ce
mandataire a agi pour ou pour le compte de la compagnie d’assurance ou
de l’ « Underwriter » ;
l Des notes de couver ture ne sont pas autorisées, quelle que soit la par tie
émettrice ;
l Les mots « la date de chargement à bord ou d’expédition ou de prise en
charge des marchandises » sont remplacés par la date d’expédition pour
tenir compte de la nouvelle structure des articles transport ;
l L’accent est mis sur la nécessité pour la police d’assurance d’indiquer le
montant de la couverture d’assurance ;
l Les principes énoncés dans les paragraphes 188, 191, 193 des PBIS
(publication ICC n° 645) ont été inclus dans les RUU 600 ;
l Ajout indiquant que des clauses d’exclusion dans les documents
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COMMENTAIRES
Les dispositions des articles 34, 35 et 36 des RUU 600 ont été combinées dans cet
article. En outre, certains des concepts et des principes for mulés dans les PBIS
en ce qui concerne les documents d’assurance ont également été repris.
L’alinéa (a) indique les types de documents d’assurance qui sont couver ts,
comme par exemple une police d’assurance, un cer tificat d’assurance ou une
déclaration sous couverture ouverte. Un document d’assurance peut désor mais
être signé par un mandataire au nom ou pour le compte d’une compagnie
d’assurance ou d’un « under writer ». La rédaction similaire à celle des ar ticles
Transports (Articles 19 à 25) a été utilisée pour préciser comment un agent ou un
mandataire doit indiquer en quelle qualité il signe. Si un document d’assurance
est signé par un agent ou un mandataire, il doit être indiqué si ledit
agent/mandataire a signé au nom ou pour le compte de la compagnie d’assurance
ou de l’« Underwriter ».
Toute partie autre qu’une compagnie d’assurance ou un « Under writer » (qui
Table des Matières
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680F Commentaires TEXTfinal 10/06/08 14:04 Page 137
Article 28
couverture.
Si le document d’assurance montre que la couver ture est effective depuis une
date qui n’est pas postérieure à la date d’expédition telle que déter minée par
l’article Transport approprié (articles 19 à 25), le document est acceptable même
si le document d’assurance compor te une date postérieure à la date
d’expédition. Un document d’assurance qui porte une date postérieure à la date
d’expédition ou qui compor te la preuve que la couver ture d’assurance est
effective à par tir d’une date postérieure à la date d’expédition n’est pas
acceptable.
L’alinéa (f) exige que le document d’assurance demande le montant de la
couverture d’assurance. Le montant de la couver ture d’assurance doit être
libellé dans la même devise que dans le crédit documentaire. Ce montant doit
être d’au moins 110 % de la valeur CIF ou CIP si le crédit documentaire ne
comporte aucune indication sur le montant de la couver ture d’assurance. Si la
valeur CIF ou CIP ne peut être déter minée à par tir de la présentation, le
montant de la couverture d’assurance doit être calculée sur la base de celui des
deux éléments ci-après qui est le plus élevé :
l le montant pour lequel il est requis d’honorer ou de négocier, ou
l la valeur brute des marchandises telle qu’indiquée sur la facture.
Si un crédit requier t par exemple une couver ture d’assurance pour un
pourcentage de la valeur indiquée sur la facture, ce pourcentage sera considéré
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Article 28
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Article 29
A RTICLE 29
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COMMENTAIRES
La structure de l’alinéa (b) est identique à celle de l’article 44 (a) des RUU 500 mais
s’appuie sur la pratique et les définitions de « Présentation » et « Jour ouvré ». Cet
alinéa précise maintenant quelle banque (la banque désignée) doit aviser quelle
autre banque (la banque émettrice ou la banque confirmante) d’une présentation
faite comme autorisée à l’alinéa (a). L ’inclusion d’une règle disposant qu’une
banque désignée doit soumettre une déclaration à cet effet dans sa lettre de
remise indique clairement comment cet avis doit être transmis – ce qui n’était pas
le cas dans les RUU 500.
Dans la plupar t des cas, les banques indiqueront qu’elles respectent cette
condition en incluant dans leur lettre de remise une expression telle que « tous
les termes et conditions ont été respectés ». Lorsqu’une banque désignée ne
fournit aucune déclaration et que cette pratique est critiquée par une banque
émettrice ou confirmante, une confirmation postérieure de confor mité à cette
règle suffira pour déterminer si une présentation conforme a bien été faite.
Le groupe de rédaction a décidé qu’il n’y avait pas lieu vu les termes des articles
6 (d) (i) et 6 (e) d’inclure la seconde phrase de l’ar ticle 44 (b) des RUU 500 –
« Si aucune date extrême pour l’expédition n’est stipulée dans le crédit ou dans
les amendements au crédit, les banques refuseront les documents de transpor t
Table des Matières
Article 30
A RTICLE 30
soit pas réduit ou que l’article 30 (b) ne soit pas applicable. Cette tolérance
ne s’applique pas si le crédit stipule une tolérance spécifique ou utilise les
expressions figurant à l’article 30 (a).
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COMMENTAIRES
Avec l’usage accru des messages SWIFT.MT7 pour émettre et notifier des crédits
documentaires, l’utilisation des ter mes tels que « environ »,
« approximativement », « circa » ou des expressions du même genre a diminué de
façon sensible. Si une tolérance doit s’appliquer au montant d’un crédit d’un
prix unitaire ou d’une quantité, les messages SWIF T exigent l’inser tion du
pourcentage précis du montant plutôt que les mots « environ » ou
« approximativement ». Comme il y a encore des crédits émis par lettre ou télex,
le groupe de rédaction a décidé que le maintien des ter mes « environ » et
« approximativement » était nécessaire, avec la précision que ces ter mes
correspondent à une tolérance de plus ou moins 10 %. Vu l’emploi très rare du
terme « circa » ou d’autres « expressions similaires », l’emploi de ces mots a été
abandonné.
La rédaction de l’alinéa (b) a été révisée pour refléter la tolérance comme règle
dans les RUU 600. Il n’y a aucun changement de fond par rapport aux RUU 500.
Nous reconnaissons que la règle de l’alinéa (c) est plus applicable dans le cas
d’un crédit interdisant l’expédition partielle et l’accent est mis sur « même si les
expéditions partielles ne sont pas autorisées ». Si un crédit autorise une
expédition partielle il n’y a aucun contrôle exercé sur le nombre d’expéditions
Table des Matières
Article 31
A RTICLE 31
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COMMENTAIRES
L’alinéa (a) institue la règle selon laquelle les expéditions/tirages par tiels sont
autorisés même si le crédit ne contient aucune disposition sur ce point.
Le premier paragraphe de l’alinéa (b) est identique à celui exprimé dans
Table des Matières
l’article 40 (b) des RUU 500 mais explique de façon plus détaillée qu’il
s’applique dans des cas où plus d’un jeu de documents de transpor t ont été
présentés. La der nière phrase de ce paragraphe définit la date d’expédition
lorsque plus d’un seul jeu de documents de transpor t est inclus dans une
présentation portant différentes dates d’expédition pour le même voyage.
Le second paragraphe de l’alinéa (b) est nouveau et vise un problème que de
nombreuses banques n’ont pas identifié ou compris dans le cas d’un crédit
soumis aux RUU 500 qui interdit l’expédition par tielle. Le fait qu’un ou
plusieurs documents de transpor t ont été présentés ne signifie pas
nécessairement qu’une expédition par tielle a eu lieu. Mais si ce ou ces
documents de transport indiquent que les marchandises en vertu du crédit en
cause ont été expédiées sur plus d’un seul moyen d’acheminement dans le
cadre du même mode de transpor t ou de modes différents, une expédition
partielle a en fait eu lieu. P ar exemple si un crédit documentaire interdit le
transbordement, un ou plusieurs documents de transpor t prouvant
l’expédition sur deux camions ou plus et par tant le même jour pour la même
destination serait considéré comme une expédition partielle.
L’alinéa (c) est conforme aux principes formulés à l’article 40 (c) des RUU 500.
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Article 32
A RTICLE 32
COMMENTAIRES
La structure de cet ar ticle et le but recherché n’ont pas été modifiés. Quoi
Table des Matières
qu’elle ne soit pas d’usage fréquent dans les crédits documentaires, l’inclusion
d’une règle couvrant les conséquences qui peuvent se manifester lorsqu’un
plan d’expédition n’est pas respecté a semblé utile au groupe de rédaction.
Quelques comités nationaux de l’ICC se sont demandés s’il était vraiment utile
de prévoir que le défaut d’adhésion à un plan d’expédition puisse avoir pour
résultat de mettre fin à la disponibilité du crédit pour ce tirage ou cette
expédition, voire pour des tirages et expéditions ultérieures (sauf autrement
autorisé par le donneur d’ordre et accepté par la banque émettrice). Le groupe
de rédaction et la majorité des comités nationaux de l’ICC ont toutefois estimé
qu’en incluant un calendrier précis dans le crédit il en résulte l’exigence soit
d’un tirage, soit d’une expédition de marchandises au cours d’une période
spécifique. Si le bénéficiaire ne le fait pas, le donneur d’ordre pourrait subir un
risque financier ou autre. P ar conséquent, il était nécessaire de prévoir une
pénalité si le bénéficiaire ne se confor me pas au programme du tirage
fractionné.
147
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Article 33
A RTICLE 33
Heures de Présentation
Une banque n’a aucune obligation d’accepter une présentation en dehors des
heures d’ouverture de ses guichets.
COMMENTAIRES
Le concept selon lequel « une banque n’a aucune obligation d’accepter une
présentation en dehors des heures d’ouverture de ses guichets » a été maintenu.
Cette règle per met à une banque désignée ou à une banque émettrice de
décider si elle acceptera ou non une présentation faite par un présentateur en
Table des Matières
149
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Article 34
A RTICLE 34
« services » ;
l Modification pour tenir compte de la spécificité de la lettre de crédit
standby couvrant non seulement des marchandises ou des ser vices mais
aussi des « prestations ».
COMMENTAIRES
L’article 34 est l’équivalent de l’ar ticle 15 des RUU 500 à l’exception des
« services ou autres prestations ». Cette inclusion est confor me à la déclaration
« marchandises, services ou prestations » que l’on retrouve tout au long des RUU
600 – en particulier à l’article 5. Ce faisant, l’article 34 reflète la nature spécifique
d’une lettre de crédit standby couvrant des prestations.
Cet article met encore en lumière les positions énoncées aux ar ticles 14 (a) et
(d) qui sont ainsi rédigés : « une banque désignée, agissant en ver tu de sa
désignation, une banque confir mante, le cas échéant, et la banque émettrice
doivent examiner une présentation pour déter miner sur la base des seuls
documents si ceux-ci présentent ou non l’apparence d’une présentation
conforme » et les « infor mations dans un document, lues dans le contexte du
crédit, du document lui-même et des pratiques bancaires inter nationales
standard, n’ont pas besoin d’être identiques, mais ne doivent pas être en
contradiction avec les données dudit document, et celles de tout autre
document stipulé ou du crédit lui-même » [insistance ajoutée].
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Article 35
A RTICLE 35
COMMENTAIRES
Lorsque des messages, des lettres ou des documents sont transmis ou envoyés
selon les conditions indiquées dans le crédit documentaire, ou lorsqu’une
banque a pris l’initiative de choisir un ser vice de livraison en l’absence
d’instructions en la matière dans le crédit documentaire, ladite banque n’est pas
toujours responsable lorsque ces messages, lettres ou documents ne sont plus
sous son contrôle.
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En conséquence, des documents divergents ou des documents qui n’ont pas été
examinés et transmis à une banque émettrice ou à une banque confir mante et
qui sont perdus pendant le transit ne sont pas couverts par l’article 35.
Au cours de la mise à jour des RUU, certains comités nationaux ont fait observer
qu’en ver tu d’un crédit documentaire indiquant comme condition de
remboursement « nous [banque émettrice] rembourserons la banque désignée
lorsque nous recevrons les documents confor mes aux termes et conditions du
crédit », une banque émettrice n’avait aucune obligation d’honorer ou de
négocier si elle ne recevait pas les documents, c’est-à-dire si les documents
étaient perdus pendant le transit entre la banque désignée et la banque
émettrice. Une telle situation n’est bien évidemment pas souhaitable à
l’occasion de transactions portant sur des crédits documentaires.
Une banque émettrice qui désigne une banque pour agir en vertu de son crédit
documentaire demande à ladite banque désignée d’agir auprès du bénéficiaire
afin de faciliter le respect des conditions du crédit ou de négocier en fonction de
toute demande du bénéficiaire. De même, un bénéficiaire qui fait une
présentation conforme mais qui ne demande pas à la banque désignée
d’honorer ou de négocier devrait être protégé. P ermettre à une banque
émettrice de se dégager de son engagement en raison d’une per te de
documents en transit aurait probablement pour résultat qu’aucune banque
680F Commentaires TEXTfinal 10/06/08 14:04 Page 155
Article 35
désignée (ou très peu de banques désignées) accepte d’agir en ver tu de leur
désignation jusqu’à ce qu’elles aient la cer titude que les documents sont
parvenus à une banque émettrice. Une banque invitée à confir mer dans ces
conditions rejetterait certainement pareille demande.
Les remarques qui précèdent doivent être prises en compte en gardant présent
à l’esprit le nombre de documents que les banques s’échangent
quotidiennement sur une base globale, comparé au nombre de documents
perdus en transit. En comparaison, ces pourcentages sont extrêmement
minimes. La règle énoncée dans cet article décrit simplement les conséquences
d’une perte de documents en transit. Elle est fondée dans une certaine mesure
sur l’avis ICC R. 548.
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Analysis
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Article 35
Conclusion
Si cet avis a été rendu à propos des RUU 500, il s’applique également aux RUU
Table des Matières
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Article 36
A RTICLE 36
Force majeure
Une banque n’assume aucun engagement ni responsabilité pour les
conséquences résultant de l’interruption de ses activités provoquée par tout cas
de force majeure, émeutes, troubles civils, insur rections, guerres, actes de
ter rorisme, ou par toutes grèves ou « lock-out » ou toute autre cause
indépendante de sa volonté.
A la reprise de ses activités, une banque n’honorera ou ne négociera pas un
crédit venu à expiration pendant l’interruption de son activité.
COMMENTAIRES
Table des Matières
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Article 37
A RTICLE 37
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COMMENTAIRES
Toutes les instr uctions données par la banque émettrice à une banque
notificatrice, une banque confir mante ou une banque désignée en ce qui
concerne la notification, la confir mation, l’amendement d’un crédit ou le fait
d’honorer ou de négocier en vertu d’un crédit sont données au risque et pour le
compte du donneur d’ordre.
Une banque émettrice ou une banque notificatrice est responsable pour les
exécutions de ces propres obligations. Lorsqu’une banque émettrice ou une
banque notificatrice décide d’aviser le crédit et tout amendement à ce crédit par
l’intermédiaire d’une autre banque (banque notificatrice ou seconde banque
notificatrice) elle n’encour t aucune responsabilité si la banque en cause ne
donne pas suite aux instr uctions reçues. Il en est ainsi même si la banque
émettrice ou la banque notificatrice a choisi la banque à laquelle le crédit et tout
amendement à ce crédit devait être notifié, et ce pour notification au
bénéficiaire.
Le premier paragraphe de l’alinéa (c) indique clairement que la banque
émettrice ou la banque notificatrice est en der nier lieu responsable vis-à-vis de
la banque à laquelle elle transmet un crédit et tout amendement à ce crédit de
tous les frais de cette banque liés à ce crédit, tout amendement ou tout ser vice
Table des Matières
rendu en la matière.
Le second paragraphe de l’alinéa (c) nuance la règle énoncée dans le premier
paragraphe de l’alinéa (c) en se référant à des situations dans lesquelles les frais
sont indiqués comme devant être payés par le bénéficiaire et ne sont pas
susceptibles d’être réglés, c’est-à-dire le cas dans lequel le crédit expire sans
avoir été utilisé ou a été utilisé à travers une autre banque désignée (lorsque le
crédit est librement disponible). La référence « déduite du produit » a pour objet
de souligner que si une banque a la possibilité de déduire tout ou partie de ces
frais des sommes dues à un bénéficiaire, elle ne peut se prévaloir de cette règle
et réclamer le remboursement de ces frais par la banque émettrice.
Le troisième paragraphe de l’alinéa (c) a pour objet d’éviter une situation dans
laquelle une banque émettrice cherche à s’affranchir du résultat atteint par la
règle énoncée dans le second paragraphe ci-dessus en insérant une condition
selon laquelle la banque notificatrice ou la seconde banque notificatrice doit
obtenir le paiement de ses frais par le bénéficiaire avant de notifier le crédit ou
un amendement au crédit. Pareille condition peut imposer un fardeau inutile à
la banque notificatrice ou à la seconde banque notificatrice.
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Article 37
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Article 38
A RTICLE 38
Crédits transférables
a. Une banque n’a aucune obligation de transférer un crédit si ce n’est dans
les limites et selon les modalités expressément consenties par cette
banque.
b. Aux fins du présent article :
Un crédit transférable est un crédit qui stipule spécifiquement qu’il est
« transférable ». Un crédit transférable peut être rendu réalisable en totalité
ou en partie au profit d’un autre bénéficiaire (« le second bénéficiaire ») à la
demande du bénéficiaire (« le premier bénéficiaire »).
Une banque transférante signifie une banque désignée qui transfère le
crédit ou, dans le cas d’un crédit réalisable auprès de toute banque, une
banque spécifiquement autorisée par la banque émettrice à transférer et
qui effectue ce transfer t. Une banque émettrice peut être une banque
transférante.
Un crédit transféré signifie un crédit rendu réalisable par la banque
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Article 37
effet ;
l Modification indiquant que le bénéficiaire doit donner des instr uctions
précises en ce qui concer ne la notification d’amendements au second
bénéficiaire par opposition à « donner des instr uctions irrévocables à la
banque transférante » ;
l Rédaction indiquant que si un crédit transférable est confir mé, le crédit
transféré est aussi confirmé ;
l Conséquences lorsque le premier bénéficiaire ne parvient pas à corriger les
divergences sur la première demande ;
l Présentation de documents à la banque transférante.
COMMENTAIRES
Le transfert ou non d’un crédit documentaire transférable est la prérogative de
la banque désignée pour transférer un crédit documentaire ; ceci ressor t
clairement de l’alinéa (a). Cela signifie qu’une banque désignée, une banque
spécifiquement autorisée par le crédit documentaire à transférer ou la banque
émettrice peut choisir de ne pas appliquer une demande du premier
bénéficiaire de transférer le crédit documentaire ou si elle est d’accord pour ce
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faire, ladite banque peut stipuler les conditions à remplir pour qu’elle accepte
de transférer.
Les termes définis à l’alinéa (b) n’ont pas été inclus à l’ar ticle 2 puisqu’ils sont
utilisés seulement dans cet article et ne figurent pas ailleurs dans les règles.
La définition d’un crédit transférable dans l’article 48 (a) des RUU 500 était assez
complexe et peu claire. En fait, une demande d’un bénéficiaire de mettre un
crédit documentaire à la disposition d’un autre bénéficiaire ne rend pas le crédit
documentaire transférable. Une caractéristique impor tante d’un crédit
transférable est une indication qu’il est transférable. L’article 48 (b) des RUU 500
indiquait ces caractéristiques comme une condition pour qu’un crédit
documentaire soit transféré. En disposant qu’un crédit transférable est un crédit
qui indique spécifiquement qu’il est transférable, la nouvelle rédaction per met
de mieux préciser le concept d’un crédit transférable.
Un problème similaire s’était posé avec l’ancienne définition d’une banque
transférante. La définition d’une banque transférante dans les RUU 500 était qu’il
s’agissait d’une banque autorisée à transférer , y compris une banque qui était
autorisée mais avait refusé de transférer et ne pouvait par conséquent guère être
dénommée banque transférante. Il avait donc fallu ajouter aux ter mes précités
dans les RUU 500 des phrases telles que : « si la banque transférante accepte de
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Article 37
L’alinéa (d) por te sur le transfer t d’un crédit documentaire à plus d’un seul
second bénéficiaire.
Lorsque le bénéficiaire utilise un ou plusieurs autres four nisseurs pour la
production ou la fabrication de marchandises, un crédit documentaire peut être
rendu disponible en par tie à chacun d’eux. Cependant si un crédit
documentaire interdit les tirages ou expéditions par tiels, il ne peut être
disponible à plus d’un seul bénéficiaire en raison des problèmes pratiques qui se
posent lorsque plus d’un seul four nisseur est impliqué et qu’une seule
expédition doit être faite couvrant les marchandises de chaque four nisseur. En
pareil cas il y aurait là une violation des ter mes et conditions du crédit
documentaire lui-même.
Bien qu’un crédit documentaire constitue une transaction distincte du contrat
commercial sous-jacent en tant qu’instrument de règlement, il devrait autoriser
le bénéficiaire à contrôler l’exécution du contrat. C ’est pourquoi tout second
bénéficiaire n’est pas autorisé à demander un transfert du crédit documentaire à
tout autre bénéficiaire ultérieur, à l’exception du premier bénéficiaire qui, après
s’être fait retransférer le crédit documentaire ou une par tie de crédit, peut
transférer le crédit documentaire à un autre second bénéficiaire. Ceci peut être
nécessaire par exemple lorsqu’un second bénéficiaire n’est pas en mesure de
remplir ses obligations en ver tu du contrat et ne peut pas présenter des
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Article 38
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Article 39
A RTICLE 39
COMMENTAIRES
La cession du produit du crédit par un bénéficiaire est un cas fréquent en vertu
d’un crédit documentaire par exemple, l’allocation de tout ou par tie des
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ICC est l’organisation mondiale des entreprises. Elle est l’unique porte-parole reconnu de la
communauté économique a s’exprimer au nom de tous les secteurs et de toutes les régions.
Les activités d’ICC relèvent essentiellement de trois domaines : élaboration de règles, résolution des
litiges et politique générale. Le fait que ses entreprises et associations membres soient directement
engagées dans le commerce international lui confère un poids sans égal dans la mise en place de règles
destinées a guider la bonne marche des échanges internationaux. Bien que ne faisant appel qu’a
l’autodiscipline, ces règles sont quotidiennement respectées dans des milliers de transactions et
fontpartie intégrante de l’édifice du commerce international.
ICC offre également aux entreprises de nombreux services pratiques essentiels, au premier rang
desquels figurent ceux de sa Cour internationale d’arbitrage, principale institution mondiale de
règlement des litiges commerciaux. Autre partie intégrante du dispositif d’ICC, sa Fédération
mondiale des chambres de commerce (WCF), qui a pour mission d’encourager la formation de
réseaux et les échanges d’informations sur les pratiques d’excellence des chambres. ICC offre
également : séminaires, conférences et toute une liste d’ouvrages spécialisés dans le domaine du
commerce international, de l’activité bancaire, du droit et de l’arbitrage.
Dirigeants et experts des entreprises membres d’ICC travaillent a formuler le point de vue de la
communauté économique internationale, tant sur de grands problèmes touchant au commerce et a
l’investissement que sur des sujets techniques essentiels, dans le domaine, entre autres, de l’anti-
corruption, de l’économie numérique, de la pratique bancaire, des technologies de l’information, de
l’éthique du marketing, de l’environnement et de l’énergie, du droit de la concurrence et de la
propriété intellectuelle.ICC entretient d’étroites relations de travail avec les Nations unies,
l’Organisation mondiale du commerce, ainsi qu’avec des forums intergouvernementaux tels que le
G20.
Fondée en 1919, ICC fédère aujourd’hui des centaines de milliers de sociétés et d’associations
économiques, dans plus 130 pays. Ses comités nationaux relaient les préoccupations des entreprises
locales et communiquent aux pouvoirs publics les avis qu’elle exprime au nom de lacommunauté
économique mondiale.
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680F cover 22.5.2008 19:03 Page 1
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