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LE LOGEMENT SOCIAL, UN
PROGRAMME A RELANCER DANS LA
CAPITALE DE MADAGASCAR
Membres de jury
AVANT-PROPOS ............................................................................................................. ii
GLOSSAIRE..................................................................................................................... iii
INTRODUCTION ..............................................................................................................1
REFERENCES.....................................................................................................................I
ANNEXES .......................................................................................................................III
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AVANT-PROPOS
La présentation d’un mémoire fait partie de l’étape final avant l’obtention du diplôme
d’ingénieur. Ce présent mémoire résume les connaissances acquis durant les années
d’études universitaires passées au sein de l’Institut Supérieur de Technologie d’
Antananarivo.
Le stage de 3 mois dans la Direction de la Promotion des Logements et des
Equipements au sein du Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Habitat et des
Travaux Publics m’a permit de m’approfondir plus sur mes recherches. Bref, le présent
ouvrage se focalise sur l’étude du logement social particulièrement pour
l’agglomération d’Antananarivo.
L’envie de promouvoir le domaine du logement social n’a pas été abandonné, bien
que son développement vif n’a durée qu’un courte délai. Ainsi, une analyse
approfondie devrait être élaborée. De ce fait, le mémoire doit s’aboutir par une
recommandation pour la promotion et l’amélioration du logement social dans la ville.
Bref, cet ouvrage illustre les diverses méthodologies de travail enseignés pendant les
deux années d’étude en master. Aussi, les expériences acquis dans le domaine de
l’Aménagement et Génie Urbain nous facilitera l’approfondissement de notre étude.
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GLOSSAIRE
Agglomération Une agglomération est un ensemble de bâtiments
suffisamment proches, défini comme une ville-centre (au
sens administratif) assortie de ses banlieues (entités
administratives incluses dans la continuité urbaine) s'il y a
lieu.
Etat providence L'Etat providence est une forme de politique adoptée par
certains Etats qui se dotent de larges compétences
réglementaires, économiques et sociales en vue d'assurer
une panoplie plus ou moins étendue de dépenses sociales
au bénéfice de leurs citoyens.
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Métropole Une métropole est la ville principale d'une région
géographique ou d'un pays, qui à la tête d'une aire urbaine
importante, par sa grande population et par ses activités
économiques et culturelles, permet d'exercer des fonctions
organisationnelles sur l'ensemble de la région qu'elle
domine.
Plan Marshall Le plan Marshall est un plan américain mis en place après la
seconde guerre mondiale pour aider à la reconstruction de
l'Europe.
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LISTE DES ACRONYMES OU NOMENCLATURES
CTD Collectivité Territorial Décentralisé
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PUDi Plan d'urbanisme Directeur
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Logements sociaux réalisés par la SEIMad ........................................................7
Tableau 2 : Logements sociaux réalisés par l’AKAMASOA entre 2010 et 2018.................9
Tableau 3 : Nombre de sinistrés lors de l’inondation 2007 par district..............................39
Tableau 4 : Nombre des pauvres vivants dans des taudis ................................................44
Tableau 5 : projection sur l’évolution de l’effectif de la population et du nombre des
ménages en 2033 .......................................................................................................................48
Tableau 6 : Type de logement demandé selon sa localisation........................................52
Tableau 7 : Orientations et axes stratégiques du PNL ........................................................55
Tableau 8 : Rôles et activités de la SEIMad..........................................................................58
Tableau 9 : Détail des catégories pour les zones résidentielles ........................................65
Tableau 10 : Surface minimale utile par logement ...................................................66
Tableau 11 : Procédure d’expropriation ....................................................................67
Tableau 12 : Procédure de la délivrance des permis de construire.......................68
Tableau 13 : Procédure de la délivrance des permis de construire.......................71
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LISTE DES CARTES
Carte 1: Localisation du Grand Tana ......................................................................................19
Carte 2 : Délimitation du Grand Tana .....................................................................................20
Carte 3 : Relief du Grand Tana.................................................................................................22
Carte 4 : Utilisation actuelle du sol ...........................................................................................24
Carte 5 : Incendies et inondations dans le Grand Tana .......................................................41
Carte 6 : Taux de croissance de la population entre 2009 à 2018......................................43
Carte 7 : Densité de la population en 2015 ............................................................................47
Carte 8 : Projection du développement de l'agglomération en 2025 ...............................49
Carte 9 : Fokontany les plus demandé pour des logements à loués .................................51
Carte 10 : Plan de zonage du Grand Tana ............................................................................62
Carte 11 : Projet structurant et valorisant les nouveaux pôles du Grand Tana .................63
Carte 12: Projet d’extension de la commune Ambohijanaka.............................................64
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Evolution d'un quartier de 67Ha en 2007 à 2019 ...................................................32
Figure 2: Disposition de la cité Ambanilalana ........................................................................33
Figure 3 : Revenue par habitant et taux de croissance du PIB entre 1960 à 2014............37
Figure 4: Evaluation du taux de pauvreté de Madagascar ................................................38
Figure 5 : Opinion de la population sur leur propre niveau de vie ......................................39
Figure 6 : Densité moyenne de la population par district.....................................................46
Figure 7 : Les 7 axes stratégiques de l'IEM ...............................................................................54
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LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Modèle de logement dans une cité jardin par Cassaigne ...................................5
Photo 2 : Cité jardin pour indigène prévu par Géo Cassaigne en 1924 .............................. 5
Photo 3 : Cité Analamahitsy........................................................................................................6
Photo 4 : Cité Ambanilalana.......................................................................................................6
Photo 5 : Trano Mora Anosiala ....................................................................................................7
Photo 6 : Cité AKAMASOA...........................................................................................................7
Photo 7 : Bidon ville Nanterre ....................................................................................................11
Photo 8 : Cité jardin des Trois Fontaines, rue Léonard de Vinci ...........................................11
Photo 9 : Logement de masse, Villiers le Bel (Val d’Oise) .....................................................12
Photo 10 : Une cité d’habitat collectif construite après l’indépendance par la Société
immobilière du Cameroun : la « Cité Verte », Yaoundé .......................................................16
Photo 11 : système en boucle à double sens, Ambanilalana..............................................31
Photo 12 : système en boucle, en cul de sac, Analamahitsy ..............................................30
Photo 13 : Système en résille hiérarchisé, Ampefiloha ..........................................................29
Photo 14: Système en résille non hiérarchisé, avec ramification, 67Ha..............................28
Photo 15 : Cité Ambanilalana 2019 .........................................................................................34
Photo 16 : Cité Ambanilalana 1965 .........................................................................................34
Photo 17 : Habitat à caractère mixte ......................................................................................34
Photo 18 : Logement type immeuble ......................................................................................34
Photo 19 : Logement en bois ....................................................................................................45
Photo 20 : Construction sur des terrains marécageux...........................................................45
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INTRODUCTION
L’accessibilité à tous au logement est une priorité par tous les pays du monde. Il fait
partis de l’une des objectifs de développement durable énoncés par l’ONU pour 2030,
l’objectif 11, cible 11.1 exprimant l’accès universel au logement et aux services de base
adéquats. D’après les données statistiques1 sur l’Europe en 2004, certains pays ne sont
plus touchés par la pénurie de logement comme la France qui compte 513 logements
sur 1000 habitants, ou l’Allemagne qui compte 477 sur 1 000, la Suède 486 et ou 456 au
Danemark. Par contre, ces pays continus de construire des logements suite à la
pertinence du mal logement. En France, par exemple, on compte 133 000 personnes
sans domicile, et 177 000 personnes logeant dans des hôtels ou sont hébergés sans
avoir les moyens d’accéder à des logements autonomes.
Selon le PNUD, le gap de logement pour Madagascar serrait estimer à 1 700 000 unités.
Avec une demande en logement évaluée à une hauteur de 130 000 unités par an. Ce
gap caractérise non seulement la naissance de nouveau ménage, mais aussi, la
présence des constructions non formelles qui concerne 85% des ménages à
Madagascar. Pour Antananarivo, le dernier recensement en 2010 indique que les
constructions illicites représentaient 70%2 des habitats.
Malgré l’initiative de nombreux dirigeant qui ont succédé, et malgré l’élaboration des
outils de cadrage et d’orientation dans le domaine de l’habitat (Politique National de
l’Habitat en 2006, et la Politique National des Logements en cours de validation), le
projet de construction de logement pour toute catégorie de ménage demeure
insatisfaisant. Les rapports de l’ODI (Overseas Development Institute) en 2018 sur
l’atteinte de l’ODD dans son objectif 11, cible 11.1 mentionné tout à l’heure indique
une régression.
Dans les années 1970, la société d’Equipement Immobilier de Madagascar (SEIMad)
avec la subvention de l’Etat et la Caisse Centrale de Coopération Economique (CCCE
remplacée par l’AFD), a pu construire 6.848 logements3 répartis dans plusieurs villes
pour répondre au besoin public. Malgré le retrait du bailleur et l’absence des
programmes financiers au sein du budget de l’Etat, les ambitieux programmes de
20 000 et 35 000 logements en 1977 et 1997 n’ont jamais aboutis. D’une part, depuis le
lancement du programme « Trano Mora » en 2010, 600 logements ont pu été réalisé ou
en train de l’être. En outre, les organismes nationaux et internationaux tel que, la ENDA
OI, l’HFH ou l’association AKAMASOA accordent plus d’importance à la réalisation des
logements pour les plus démunis à Madagascar.
Certes, la population dans l’agglomération d’Antananarivo ne cesse de s’accroitre, de
même pour la ville qui devient saturé, ce qui va rendre la ville plus vulnérable, déjà
avec la majorité de la population à revenue assez modeste. Aussi, l’Etat actuel veut
faire de l’agglomération d’Antananarivo une métropole des services et des industries,
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PARTIE 1: LE LOGEMENT SOCIAL, UN CONCEPT LONGTEMPS
OUBLIE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE DU LOGEMENT SOCIAL
La construction de logement adéquat n’est pas toujours conçue à la portée de tous.
C’est pour satisfaire cette impuissance qu’est née l’idée de créer des logements
sociaux. Aussi, le logement social possède divers critères spécifiques selon le pays. Dans
ce chapitre, nous allons tout d’abord définir ce que l’on entend d’un logement social.
Ensuite, nous allons illustrer les acteurs qui ont contribué aux constructions des
logements sociaux à Madagascar avant de se focaliser sur les politiques de logement
social adoptées dans d’autre pays.
I. Quelque définition
D’après sa définition, « le logement désigne des locaux à usage d’habitation »4. Le
logement doit répondre à un certain niveau de satisfaction par rapport aux besoins et
aux équipements. D’un autre point de vue, le logement n’est, non seulement un lieu où
l’on peut s’abriter contre les vents, la pluie ou le coup de soleil, mais c’est aussi « le
siège de l’intimité, un lieu où la subjectivité se déploie avec sérénité »5.
A ne pas confondre au logement, l’habitat quant à lui, possède un caractère plus
vaste car celui-ci contient en outre, l’ensemble des équipements socio-économiques
et les infrastructures de viabilisation. On peut aussi considérer l’habitat comme « l’aire
que fréquente un individu, qu’il y circule, y travaille, s’y divertisse, y mange, s’y repose
où y dorme. »6.
Selon l’article logement social de Wikipédia, « un logement social est un logement
destiné, à la suite d’une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus
modestes qui auraient des difficultés à se loger sur le marché privé. » D’après cette
définition, le logement social est un logement conçus, par nombreux acteurs, pour
faciliter l’acquisition des logements pour tous.
Pour la France, par exemple, le logement social se différentie du logement privé par
différents critères, à citer :
La condition d’attribution : le revenu du demandeur doit être inférieur à un seuil
imposé.
Les démarches : le dossier devrait être unique pour chaque département.
La fixation du loyer : le niveau du loyer doit être réglementé.
Une autre définition dans le Dictionnaire d’Architecture désigne le logement social
étant : « un habitat subventionné, soumis à des règles particulières de financement et
d’attribution ».Cette définition met le point sur la différence entre le mode de gestion,
de chaque pays, de leur logement social. En effet, certains pays comme l’Espagne ou
l’Italie, concentre le rôle du logement social sur l’accueil des plus pauvres, tandis que
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d’autre, comme le Pays-Bas et la Suède en font avant tout un instrument de régulation
globale du marché, ce qui va exercer une influence directe au prix.
D’un autre point de vue, dans les pays sous développé, le logement social, aussi
considéré comme logement pour tous, est un logement qui doit répondre aux besoins
primaire de sa population étant donné que la majorité des habitants dans ces pays
règne dans la pauvreté. Dans ce contexte, on parle souvent du logement social
comme lutte contre la précarité.
On retrouve ce même cas pour Madagascar. La Politique Nationale du Logement
définie les logements sociaux étant des logements destinés pour les populations à
revenus limités.
Photo 2 : Modèle de logement dans une cité Photo 1 : Cité jardin pour indigène prévu par
jardin par Cassaigne Géo Cassaigne en 1924
Source : PNL Rapport N°01, Etat des lieux du Source : PNL Rapport N°01, Etat des lieux du
politique successive, SEIMad 2013 politique successive, SEIMad 2013
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Puis après l’indépendance, l’Etat s’est axé sur la politique de logement pour satisfaire
les besoins des citoyens qui ne pouvait jouir de ces logements durant les époques
coloniales. 849 logements7 ont été conçus pour les populations à faible revenu à
Analamahitsy par collaboration de l’Etat avec la municipalité d’Antananarivo entre
l’année 1960 à 1962. La cité Tsaramandroso Mahajanga a été créée pour reloger des
sinistrés suite aux dégâts cycloniques, de même pour les cités Ambanilalana Itaosy qui
ont été conçus pour accueillir les sinistrés suite à l’inondation de la plaine
d’Antananarivo en 1959. Et enfin, pour les populations à revenus moyenne, des
logements ont été offerts par l’intermédiaire d’un marché locatif comme les immeubles
d’Ampefiloha, et les cités d’Itaosy, conçus par les syndicats des assureurs.
7 « Etat des lieux des politiques successives », Rapport N°01 PNL, 2013
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peu près 100 logements chaque année. Ces initiatives restent néanmoins insuffisantes
pour satisfaire les besoins en logement de ces personnes.
En 2010, l’Etat a relancé la politique de logement social par l’intermédiaire du
programme « Trano Mora » qui est destiné pour les couches moyennes des populations.
En 2013, la SEIMad a réalisé environ les 500 logements situés à Fianarantsoa, Toamasina,
Ambatondrazaka, Alasora et Antananarivo.
Année de Nombre de
Type de logement Localité
réalisation logements
482 Diego
1970 à 1990 Ex parc locatif
40 Nosy Be
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598 Mahajanga
639 Toamasina
40 Mananjary
35 Manakara
110 Toliara
127 Fianarantsoa
4 950 Antananarivo
Total 7 021
Antananarivo, Toamasina,
1990 à 2010 Type économique Antsiranana, Ivohibe,
Maevatanana, Ikalamavony,
397 Ambatolampy
b. L’ANALOGH
L’ANALOGH, jouissant d’un statut d’établissement public à caractère administratif
(EPC) a été créée le 27 septembre 2011, suivant le décret n°2011-609. Elle a pour
mission de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de logement et
de l’habitat. Cet organisme a été créé pour répondre aux besoins de logement pour
toutes catégories de personne. Bref, ses rôles sont de coordonner la création des
logements économiques et sociaux, et aussi d’apporter, dans le concert de l’ancrage
territorial de la politique de logement et de l’habitat, son concours aux CTD pour la
réalisation de leur projet en matière de logements économiques sociaux.
Depuis le lancement du programme « Trano Mora » par l’ANALOGH, nombreux
logements sociaux ont pu être créés dans nombreuses parties de l’île. Depuis son
lancement, on compte environ 500 logements construits, répartis à Fianarantsoa,
Tamatavy, Ambatondrazaka, Alasora, et à Anosiala pour Antananarivo. Ces logements
étaient vendus par le début, aux jeunes ménages moyens de 35 ans, puis, aux
fonctionnaires d’Etat avant que sa vente soit ouverte à toutes catégories de personnes
choisis par tirage au sort.
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activités de l’association et de l’extérieur, d’assurer une formation professionnelle et de
faire accéder à ses services tous les pauvres des villages alentours.
L’association a été créé par le Père Pedro Opeka en 1989 pour venir en aide aux
personnes pauvres d’Antananarivo, qui vivaient sur la décharge d’Andralanitra et dans
les rues de la capitale (sous les tunnels, les arcades, près des bacs à ordure, le long des
voies ferrées…). Ensemble, ces familles ont construit leur propre maison en bois, puis en
dur dans le centre d’Antolojanahary (60km du centre ville vers la route d’Ankazobe),
un lieu où ils ont pu avoir la possibilité de travailler et où ils ont pu installer la première
cité AKAMASOA.
A Antananarivo, l’association intervient dans cinq centres, le centre d’Antolojanahary,
de Manantenasoa, d’Andralanitra, de Mahatsara et d’Ambatomitokana. Dans la
province de Fianarantsoa, il y a le centre Alakamisy Ambohimaha et Safata, et à
Toliara, le centre Farafangana, Vangaindrano, Ranomena, Midongy et Ampitafa.
L’association enregistre en fin 2018, 3 139 logements.
Tableau 2 : Logements sociaux réalisés par l’AKAMASOA entre 2010 et 2018
Rapport d’activité AKAMASOA 2010 à 2018
Extérieur
Localisation Antolojanahary Ambohimalaza Total
AKAMASOA
2010 134 27 2 425
2011 139 39 2 508
2012 146 40 2 603
Nombre 2013 146 47 2 620
de
2014 146 58 2 715
logement
réalisé en 2015 146 61 2 818
2016 148 70 7 2 931
2017 148 70 7 3 038
2018 148 75 7 3 139
b. L’ENDA OI
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L’ENDA OI est une association française représentant l’ONG internationale ENDA Tiers
Monde basée au Sénégal et agit depuis 1972 en Afrique, en Asie et en Amérique
Latine. Elle a pour objectifs de créer un monde solidaire et en paix, respectueux des
droits et de la dignité humaine, de la justice sociale et de la diversité culturelle, où les
différentes ressources sont réparties équitablement et gérées dans l’intérêt des
générations actuelles et futures. Ainsi, elle intervient dans l’appui des populations
vulnérable, dans les milieux urbains. Cet organisme agit sur quatre domaines : l’eau et
l’assainissement, l’habitat, la lutte contre les violences conjugales et l’éducation
formation.
Implantée à Madagascar depuis 1996, ENDA OI est une association de droit malgache
depuis 2010, et est devenue en ENDA Madagascar en Janvier 2018. Le système d’Enda
n’est pas de relocaliser les pauvres dans d’autre endroit mais plutôt, de réhabiliter ou
de reconstruire leurs habitats. Depuis 2001, et avec l’appui notamment de la Fondation
Abbé Pierre, ENDA OI a réalisé plus de 200 logements avec un système de microcrédit
et d’accompagnement technique des familles. Les partenaires pour le crédit (OTIV et
CEFOR) atteignent un taux de remboursement proche de 100%. Les techniques de
construction utilisées sont à moindre coût, conçues avec des matériaux durables.
c. L’HFH
L’HFH est une organisation chrétienne à but non lucratif, fondée en 1976, ayant pour
objectifs d’éliminer les logements précaires et insalubres dans le monde, d’apporter
une solution au phénomène des sans-abris et de sensibiliser le public à la question du
droit au logement.
L’HFHI construit ou rénove des maisons avec l’aide de bénévoles et avec la
participation des familles bénéficiaire. Par l’intermédiaire de son « programme
d’Entraide Communautaire », les familles participent non seulement à la construction
de leur maison, mais aussi des maisons d’autres familles. Ces maisons seront
remboursées dans un fonds commun de renouvellement appelé Fond Humanitaire, qui
sera à la suite, réinvestis dans la construction de nouvelles maisons.
Ainsi, après avoir constaté l’évolution des logements sociaux ainsi que les acteurs
concernés sur ses réalisations à Madagascar, il nous convient maintenant d’analyser les
circonstances de ces logements dans d’autre pays pour se référencier.
Les premiers textes adoptés en Grande Bretagne et en Belgique au cours des années
1860 à 1880 sur le soutien public des investissements des sociétés privées à but non
lucratif ont incité les autres législations à y faire pareil. En France, la « loi Siegfried » a été
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Belgique le 11 Octobre 1919 et la SACHBM pour le Luxembourg le 19 Octobre 1919. Les
gestions des logements se font par contre par collaboration entre structure publique et
privée. En Grande Bretagne ou en Irlande, ils sont gérés par les collectivités, en France,
ils sont gérés par des organismes publiques, notamment les offices publics d’HLM, et En
Belgique, ils sont gérés par des structures privées sous direction publique.
Après la seconde guerre, suite aux pertes économiques et sociales, la question qui se
pose pour les Etats européens est : comment accroître en quantité et en qualité l’offre
de logements afin de permettre à tous d’accéder à un logement décent sans que
l’effort à supporter ne soit trop élevé ? Cette vision ainsi que l’aide financière par
l’intermédiaire du plan Marshall a fait de ces Etats, un Etat investisseur, non plus
incitateur. Ainsi, la politique de logement providence, nommé par analogie de l’Etat
providence, a été crée sous la conjonction de quatre facteurs. Le facteur économique
par la nécessité de reconstruire les parcs immobiliers détruits et de réguler le marché, le
facteur politique par l’arrivé au pouvoir des gouvernements sociaux démocrates, le
facteur idéologique par la mobilisation des urbanistes pour incarner le pôle utopique
de l’Etat, et enfin le facteur juridique par l’apparition et la proclamation du droit de
logement. Depuis, pendant trente ans, le « logement de masse » a connu son
avènement, de nouveau logement caractérisé par ses aspects massifs et élevés. Des
constructions qui à remplacer peu à peu les constructions des logements d’un ou deux
étages d’entre les deux guerres.
Avant les années 1970, en Europe, un logement sur dix est un logement locatif social. Le
parc locatif dans ce continent était considéré à 18.4 millions d’unités avec 36% du parc
au Pays-Bas, 22% pour la Suède, 21% au Danemark, et 14% pour la Finlande et la
France.8
8 JACQUES DE WITTE : « Le logement social dans l’Union Européenne », SRLB Info N°46, Juin 2006
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Les années 1970, marqué par l’abondant des pays à l’Etat providence et l’apparition
des crises pétrolières à provoquer le déclin de la construction des logements de masse.
La crise a dégradé l’économie de nombreux pays. En Suède, les compagnies
logement municipal n’arrivaient plus à demander des loyers suffisants. Nombreux
immeubles demeurent vacants, le nombre de SDF a augmenté et le phénomène de
bidon ville commence à réapparaitre. Nombreux pays ont confié l’affaire du logement
social aux collectivités locales suite au réajustement de l’Etat providence, ce qui va
bouleverser la morphologie de système européen d’intervention publique. L’Espagne
est devenue ce que l’on appelle un Etat régional, l’Italie a connu un important
mouvement de décentralisation et la Belgique s’est clairement engagée dans une voie
fédérale. Le transfert de la gestion des services collectifs aux niveaux décentralisés
conduit à un déséquilibre de financement à bon nombre d’Etat providence
occidentaux.
Pendant le début des années 1980, l’Etat Britannique adopte une nouvelle loi prenant
des mesures d’encouragement à la propriété pour diminuer le niveau de subvention
versée aux organismes de logements sociaux. Sa proportion en logements sociaux est
passée de 32% à 23% pendant l’année 1979 à 1989. Des mesures adoptées par la suite,
par d’autre Etat comme la Suède en 1982 et l’Italie en 1992. Pour l’Allemagne, le statut
de logement social est temporaire, les habitations concernées sont à terme d’un délai.
Nombreux logements sort de sa vocation social chaque année pour devenir des
logements locatifs privés.
La politique du logement social a pris depuis une nouvelle envergure, au lieu de se
consacrer à l’aide à la construction, ou l’aide à la pierre, les subventions semblent se
détourner à l’aide à la personne. Le nouvel objectif est d’offrir des logements décents
pour éradiquer le mal logement. Les logements sociaux engagent alors deux rôles, un
logement ayant un rôle très social, en vue d’accueillir les plus vulnérables suivant leurs
conditions physiques et les sans-abris. Ensuite, un rôle économique, pour que les parcs
soient plus attrayants pour pouvoir accueillir un grand nombre de ménage et pour
qu’ils soient plus accessibles.
En 2008, suite à la crise financière mondiale, la vocation du logement social s’est de
nouveau bouleversée. Cette crise a touché de manière particulièrement forte les pays
qui avaient assoupli les conditions d’accès aux crédits immobiliers, pour faciliter l’essor
de l’accession à la propriété comme au Royaume-Uni, en Espagne ou en Irlande.
B. LES LOGEMENTS SOCIAUX DANS LES ANCIENS PAYS COLONISES PAR LA FRANCE
1. Un aspect politique semblable pour les pays en voies de développements
Etant des anciens pays colonisés par la France, ces pays, faisant aussi partis des pays
sous développés, subissent les mêmes problèmes qu’à Madagascar. Ces Pays ont eu
leur indépendance en 1960, et entament un régime présidentiel encore marqué par la
présence de la France par l’intermédiaire des diverses coopérations.
Entre l’année 1960 et 1980 marques la construction de quelque cité bâtis par des
sociétés de construction nationale, encore sous l’impulsion de l’ancienne puissance
française. Ces cités étaient en générale, destinées pour héberger les fonctionnaires de
l’Etat. Ces logements étaient attribués soit par location, soit par vente location, des
logements qui restent non accessible à des familles modestes. Sous l’influence des
plans d’ajustements structurels du Fonds Monétaire International, due à la crise de la
dette des pays en voie de développement11, l’Etat s’est forcé de privatiser les
logements aux locataires occupants. De plus, cette crise a entrainé la dégradation de
l’urbanisation de la ville, et les initiatives de créer des logements sociaux ont été
complètement oubliées.
10
Reportage France 24 « Logement social - les HLM, une histoire française »
11
La crise de la dette des pays en voie de développement a été déclenchée en 1982 par
l'incapacité de plusieurs de ces pays à rembourser leurs emprunts
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Photo 10 : Une cité d’habitat collectif construite
après l’indépendance par la Société immobilière
du Cameroun : la « Cité Verte », Yaoundé
Source : https://www.metropolitiques.eu/Le-
logement-social-en-Afrique-un.html
En même temps, depuis l’année 1990, la Banque Mondiale a lancé les opérations de
« parcelle assainit ». Ces opérations consistaient à ce que les populations les plus
démunis pussent se procurer eux-mêmes des terrains où ils puissent construire leur
propre logement. Parallèlement, elle encourage la quête à la compétitivité et aux
investissements directs étrangers, afin de favoriser les grands projets de construction,
entraînant ainsi l’éviction des citadins les plus démunis. Ainsi, durant les années 2000,
plusieurs projets ont incité à l’éviction des populations les plus démunis, et ceux, pour
titre d’amélioration du quartier. Et pourtant, l’expulsion de ces citoyens ne débouche
aucun relogement. Prenant l’exemple de la capitale du Burkina Faso, à laquelle la
construction du ZACA a conduit à l’expulsion de 12 500 habitants en 201012. Même cas
pour le « vieux centre » du Nouakchott, dans la capitale du Mauritanie, qui a été détruit
en 2009, pour accueillir des tours. Ces opérations de déguerpissement sont aussi
constatées dans la capitale du Cameroun.
L’initiative de l’Etat pour l’intégration du « logement social » dans les projets de
constructions des investissements étrangers reste néanmoins inaccessible pour les
populations pauvres, puisque l’acquisition de ces logements nécessite des pièces
justifiant son activité salariée ainsi que l’obtention d’un crédit bancaire. C’est le cas du
programme de 10 000 logements sociaux lancés par le gouvernement de l’Etat
Burkinabé, du même pour la Cameroun qui a lancé le programme de 10 000
logements en 2013. En outre, la société mauritanienne de construction immobilière
(Socogim) a clairement rompu avec sa vocation initiale de logement social en
construisant 1 200 villas pour des clients solvables.
12
Alexandra Biehler, Armelle Choplin et Marie Morelle, « Le logement social en Afrique : un
modèle à (ré)inventer ? », Métropolitiques, 18 mai 2015
Page 16/79
Malgré ses contraintes, les organisations non gouvernementales essaient de ramener
leurs aides pour faciliter l’acquisition par tous aux logements. L’opération « Twize » en
Mauritanie entre 2002 et 2008 a permis aux habitants d’accéder facilement à des
logements par une offre de microcrédit solidaire. La capitale du Cameroun a pu
bénéficier de dizaine de logements par l’intermédiaire de la coopérative entre l’Union
Européen, la coopération française (service de coopération et action culturelle), et un
ONG Néerlandaise (Cordaid). Un projet devenu facile par la volonté de l’Etat dans la
recherche des terrains viables, et par la réduction des taux d’intérêts des crédits
fonciers.
Page 17/79
Nous pouvons constater ainsi que le problème sur l’élaboration des logements sociaux
ne réside pas qu’à Madagascar mais aussi, dans d’autre pays sous développés de
l’Afrique. Même les pays développés rencontrent des problèmes vue que la demande
ne cesse d’augmenter. Par contre, la connaissance de leur politique, ainsi qu’à leurs
réussites nous permettront d’approfondir l’amélioration de la notre.
Nous allons maintenant passer dans l’analyse des logements sociaux existants dans
l’agglomération d’Antananarivo.
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CHAPITRE 2 : SITUATION DES LOGEMENTS SOCIAUX DANS L’AGGLOMERATION
D’ANTANANARIVO
Caractérisée par une vaste plaine, l’agglomération d’Antananarivo était depuis
longtemps considérée comme le pilier au développement du pays. Le nombre de la
population qui y réside ne cesse de se multiplier. Dans ce chapitre, nous allons en
premier, présenter l’aspect global du Grand Tana, y compris ses différents types de
logement. Puis, en second, nous allons analyser les spécificités des logements sociaux
existants déjà dans cette agglomération.
13RGPH – 3 et nombre de population à Madagascar 1993, 2009, 2018, Base de donné INSTAT,
2018
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Carte 2 : Délimitation du Grand Tana
Source : Base de données INSTAT, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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2. Historique du développement de l’agglomération
Betsimitatatra était déjà au bien avant un endroit stratégique vue son immensité et sa
richesse en terre pour la riziculture. Cette plaine est entourée par 12 collines où y
résidaient à chaque colline un roi. Andrianampoinimerina après avoir unifié le royaume
en un, a aménagé la plaine en endiguant l’Ikopa et en aménageant la plaine. Les
habitations étaient construites aux alentours du « rova » ou y résidait le roi, dans les
hautes terres pour pouvoir se préparer à des invasions, notamment les invasions
sakalava. La ville s’étalait peu à peu, et s’étende vers l’Est à Ambanidia et vers le Nord
à Ambatonakanga dans les années 1800.
Pendant l’époque coloniale, l’urbanisation commence dans les hautes terres et
s’évolue dans les quartiers à proximité. En 1890, l’urbanisation s’étale encore vers le
Nord arrivant jusqu’à Isotry, Antanimena et Andrahavoahangy. Les colons ont ainsi
planifié la ville identiquement à celle de Paris (voir annexe), sous forme mono-centrique
avec les routes, menant vers les provinces, (RN1, RN2, RN4 et la RN7) reliés au centre. A
l’époque, les colons ont eu déjà la volonté d’élargir l’urbanisation dans les périphéries
et dans les couronnes intermédiaires, en construisant un hôpital dans l‘ancien contant
d’Itaosy et à Soavinadriana. En 1924, suite à l’expansion démographique de la ville, le
premier plan d’urbanisme, le Plan Géo Cassaigne a été réalisé par ce géographe
reconnue. Cela, en vue d’exploiter les terres basses, les sites périphériques et les sites
d’échanges.
Après la colonisation, on peut constater l’évolution de la ville par l’expansion des
constructions aux bords des routes nationales et dans les périphéries. L’Etat à l’époque
a laissé le droit des citoyens à l’auto-construction, et a commencé à étendre la ville
dans les terrains agricoles en les remblayant. De nos jours, la surface des terrains
agricoles connait une diminution excessive, sans parler du projet de création d’une
nouvelle ville sur un terrain agricole de 1 000 Ha.
B. ASPECTS PHYSIQUES
1. Relief et climat
Le Grand Tana est caractérisé en générale de la plaine du Betsimitatatra au centre,
entouré par des seuils rocheux de montagne dans l’extrémité des périphéries. L’altitude
des plaines varient entre 1225 à 1250 mètres. Dans une partie de la CUA, placé sur le
sommet de l’une des flancs plissés de montagne qui s’étend du centre à l’Est, le rova
atteigne les 1453 mètres. La majorité des terrains dans les périphéries surtout sur la partie
Nord et la partie Est, par contre est formée par des « tanety », une spécificité de la
haute terre centrale caractérisée par ses collines à pente douce.
Antananarivo a un climat de hautes terres subtropicales caractérisé par deux saisons,
l’hiver sec entre juillet à septembre et un été pluvieux entre novembre et avril. Plus de
80% des précipitations se produisent pendant la période de l’été. Ces saisons
rencontrent depuis quelque temps des bouleversements au niveau de leur durée, dû
aux changements climatiques.
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Carte 3 : Relief du Grand Tana
Source : Base de données FTM, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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2. Topologie
Du point de vu géographique, la superficie de l’agglomération d’Antananarivo est
marquée par le mélange entre le milieu rural et le milieu urbain. Dans le milieu rural, la
savane, considérée aussi comme terrain non urbanisé, occupe environ 19 % de la
surface totale. Les terrains de cultures occupent 39 % de la superficie, avec 26% pour
les rizières et 9% pour les champs maraîchers. La superficie des forêts est très peu avec
seulement 1.61%, et le zone de reboisement compte 2.28%.14
Dans le milieu urbain, la superficie totale urbanisée est de 153 km2, ce qui représente
20% de l’agglomération. La ville peut comporter des caractéristiques spécifiques qui la
caractérisent des autres. La CUA comporte 4 centres. Premièrement, un centre
commercial se trouvant à Analakely, où il y a le marché de pochard, de la petite
vitesse, et les centres commerciales. Aussi, elle est caractérisée par l’existence des
marchés hebdomadaires comme le marché de Mahamasina, d’Ambodin’Isotry et
d’Andrahavoahangy. On y trouve aussi un centre politique et financière à
Antaninarenina marqué par la banque centrale et le palais d’Ambohitsirohitra. Un
centre industriel à Ankadimbahoaka et un nouvel centre urbain caractérisé par ses
activités dans le secteur tertiaire à Akorondrano. Puis enfin, un centre Administratif à
Anosy où est aménagé le quartier du gouvernement central. Dans les périphéries, on
peu y trouver des grandes surfaces ainsi que des quincailleries et divers banques mais
ce sont les industries qui sont nombreux par rapport à la CUA, à préciser les zones
franches.
Selon les études menées par la JICA, l’urbanisation occupe surtout une place
important dans la CUA avec 52% des terres urbanisées, différemment des périphéries
qui ne compte que 15 à 17%. Avec 90% des surfaces urbanisées, les zones résidentielles
dominent l’espace urbain. Dans les 427 309 recensés en 2016, 96% sont des bâtiments
résidentiels, avec 40% se situant dans la CUA, et le reste dans les périphéries.
14
Agence Japonaise de Coopération Internationale, « Projet d’Elaboration du Schéma
Directeur pour le Développement de l’Axe Economique TaToM (Antananarivo-Toamasina,
Madagasikara) », Avant-Projet du Rapport Final, Juillet 2019
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Carte 4 : Utilisation actuelle du sol
Source : Base de données FTM, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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C. LES LOGEMENTS DANS LES ZONES RESIDENTIELLES
1. Types de logements selon une étude menée par l’INSTAT
Selon l’étude sur l’EPM mené par l’INSTAT, les types de logements peuvent être classifiés
en 5 catégories par rapport aux nombres des pièces dans un immeuble intérieur du
logement.
L’appartement qui est une habitation intégrée dans un immeuble, pouvant contenir
plusieurs pièces y compris les cuisines et les toilettes. Dans la CUA ainsi que sur les
périphériques, la construction des appartements se fait de plus en plus, la majorité des
agences immobilières ont la tendance à concevoir ces logements.
Le studio, qui est aussi un appartement mais ne comporte qu’une seule pièce
principale avec éventuellement des toilettes et des cuisines. On peut trouver ces types
de logements dans le centre ville, des logements en générale conçus pour les hôtels.
La chambre, une maison composant qu’une seule pièce servant à la fois de chambre
à coucher et de séjour. La cuisine et les toilettes sont éventuellement partagées avec
d’autre personne. On retrouve ce type de logement dans les parties dense de la ville.
La maison individuelle de type traditionnel, une forme d’immeuble indépendant
composant plusieurs pièces, appartenant qu’à un seul ménage. On peut voir ces
logements dans les milieux ruraux d'Antananarivo, et aussi dans les villages anciens
comme à Andohalo ou Antanimena.
Une villa qui se différencie de la maison individuelle de type traditionnel par son aspect
moderne, voir même contemporaine. Ces formes d’habitations se trouvent en
générale dans les quartiers résidentiels de l’agglomération.
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Les lotissements caractérisés par leurs structures bien planifiées qui respectent
respectivement les mêmes formes architecturales. Les lotissements existant dans
l’agglomération sont de type appartement, studio, de maison individuelle de type
traditionnel et de type villa.
15 Article «ANALOGH – BOA : main dans la main pour favoriser l’accès aux logements décent»
sur matv (en ligne), 2018
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taux d’intérêt était élevé à 15%16 sur un délai de remboursement compris entre 5 à 7
ans.
16
Youssouph Sané, « La politique de l’habitat au Sénégal : une mutation permanente », les
cahiers d’Outre Mer (en ligne), 2013
17
Article, « Akamasoa_ action, espoir et solidarité », site Akamasoa 2019
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charge l’entretient de son logement. Le logement après revient au locataire après
l’avoir loué pendant 5 ans.
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Photo 12 : Système en résille hiérarchisé, Ampefiloha
Source : Erf Tana2007
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Photo 13 : système en boucle, en cul de sac, Analamahitsy
Source : Erf Tana2007
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Photo 14 : système en boucle à double sens, Ambanilalana
Source : Erf Tana2007
c. Rapports géométriques
Les dispositions des bâtiments ont tous été planifiées avant d’être réaliser, ce qui font
son homogénéité. Certaine rues ont tendance à basculer les dispositions des bâtis,
Page 31/79
mais n’empêche leur homogénéité lorsque les fronts des bâtis sont continus au long
d’une certaine rue, comme nous pouvons voir dans la seconde illustration.
d. Rapports dimensionnels
Dans notre première illustration, on peut constater que les bâtis ont les mêmes
dimensions, à part l’église et l’hôtel qui ont été récemment construits. Dans la seconde
par contre, les dimensions des bâtis sont quasiment différentes. Certes, la dimension
assez large des parcelles incite les occupants à construire ou à étendre leurs logements
selon leurs choix.
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Figure 2: Disposition de la cité Ambanilalana
Source : Erf Tana2007, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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Photo 16 : Cité Ambanilalana 1965 Photo 15 : Cité Ambanilalana 2019
Source : www.seimad-immo.com Source : Cliché de Joy Noah Rabeharison
2. Cas de la cité 67 Ha
67Ha a été créée suite à l’extension de l’agglomération d’Antananarivo après
l’indépendance du pays. Une partie de ces cités ont été louée par des personnes des
provinces qui étudiaient à l’université d’Antananarivo. Suite à son système de voirie, la
majorité des bâtis faisant face à la parcelle ont tous été modifiés en habitat
commercial, d’où, la qualification de ces logements en habitat mixte.
Pareil que la cité Ambanilalana, la majorité des bâtis tend aussi vers une extension
verticale pour les logements de types individuels, mais les logements de types
appartements n’ont pas changé. Les habitats commerciaux sont en générale loués par
ces propriétaires à un prix élevé, de même pour quelque logement qui vaut environ les
400.000 Ariary pour un ménage de 5 personnes.
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CHAPITRE 1 : IDENTIFICATION DES PROBLEMES ET DES BESOINS
La construction des logements illicites ne cesse de se multiplier bien que nombreuse de
la population dans l’agglomération d’Antananarivo y vie. L’identification des
problèmes ainsi que des besoins en logement nous semble nécessaire pour pouvoir
adopter les meilleures stratégies pour le lancement des logements sociaux. Ce chapitre
se divise en deux parties, la première qui parle de tous problèmes impactant le secteur
du logement. Puis la seconde qui évoque les besoins nécessaires de la population
concernée.
18Article« 5e : Madagascar, 471 dollars de PIB par habitant » JDN (en ligne), 2019
19 Plan National de Développement 2015-2019, page 05
20 Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) - Madagascar 2018, page 57
Page 36/79
Figure 3 : Revenue par habitant et taux de croissance du PIB entre 1960 à 2014
Source : INSTAT
Page 37/79
2. Taux de pauvreté et d’extrême pauvreté élevé
Selon le rapport sur l’EPM de l’INSTAT du 2010, avec un seuil de pauvreté de 468 800 Ar
/personne /ans (environ les 1 300 Ar par jour), le taux de pauvreté à Madagascar était
estimé à 76,5 %, avec 54,5 % pour Analamanga et 52,4 % dans les milieux urbains. En
2002, le taux de pauvreté connait une forte montée, dû à la crise politique. Cela nous
permet d’affirmer que beaucoup de personne reste encore vulnérable face à la
pauvreté.
100,0%
90,0%
80,0%
70,0%
60,0%
Urbain
50,0%
Rural
40,0%
Ensemble
30,0%
20,0%
10,0%
0,0%
1993 1997 1999 2001 2002 2004 2005 2010
Aussi, d’après les données de l’ENSOMD effectué par l’INSTAT, par rapport aux pouvoirs
d’achat des ménages, seulement 2,2% de la population dans la capitale pensent vivre
aisément. La majorité de la population n’ont pas la faculté de s’approprier la somme
d’argent pour obtenir des terrains et aussi des logements pour eux. Les quartiers
deviennent saturés. Le nombre des locataires, estimés à 40% des ménages ainsi que les
nombres des constructions illicites augmentent de plus en plus.
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Vivre aisément
Vivre moyennement
21 Article : « Madagascar : au moins 14 morts dans des inondations à Antananarivo » AFP, 2015
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Total 35 17 033 3
Cette politique a aussi accentué la vulnérabilité face aux incendies. Les interventions
des pompiers deviennent difficiles, pour cause de l’accès difficile dans les quartiers
denses. De plus, la cause de ces incendies est par la plus part, selon les statistiques du
sapeur pompier, due à la surexploitation du logement. Selon les statistiques des sapeurs
pompiers aussi, Antananarivo a enregistré en 8 mois pendant l’année 2018, 207
incendies qui a provoqué 84 morts et 44 blessés sans parler des pertes matériels.22
Page 41/79
2. Agglomération mono-centrique non maitrisée
L’Agglomération d’Antananarivo continue de s’évoluer dans les périphéries. En espace
de 10 ans, l’effectif de la population dans les périphéries a connu une forte hausse. La
croissance de la population dans les périphéries qui entour la CUA a doublé voir même
triplé par rapport à ce dernier. La commune d’Ampitatafika a connu la plus forte
croissance avec une évolution de 118 %, soit deux fois plus de sa population en espace
de 10 ans. Les communes, n’ayant pas la faculté de gérer le développement de cette
croissance souffrent en générale aux niveaux des services, malgré le développement
progressive du commerce ainsi que les annexes des banques dans ces zones.
Bien que le taux de croissance de la population dans la CUA soit faible, la ville reste
comme même très dense. Le non maitrise des différents centres urbains dans les
périphéries conduit à la forte dépendance de ces zones à la CUA. La circulation
devient incontrôlable. Depuis environ une décennie, ces fléaux commencent à peser.
Les embouteillages permanant dans tous les entrés de la ville comme les
embouteillages à Ambohibao, Analamahitsy, Mahazo, Anosizato et d’Itaosy
provoquent des pertes économiques pour le pays.
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Carte 6 : Taux de croissance de la population entre 2009 à 2018
Source : Base de données INSTAT, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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C. PROPAGATION DES BIDONVILLES
1. Concept du bidonville
« Le bidonville est un habitat humain prenant la forme d’un regroupement de
logements qui se caractérise, en comparaison avec les villes modernes et planifiées,
par sa précarité, sa pauvreté en infrastructures et équipements collectifs, son
organisation spatiale apparemment anarchique, sa densité élevée de population et
fréquemment mais non exclusivement, son implantation dans des secteurs considérés
comme impropres à l’habitation : proximité de dépotoirs, zones marécageuses ou
inondables, pentes prononcées, terrains contaminés, etc. »23
Dans le monde, on estime qu’une personne sur huit vit dans des bidonvilles. Ce
phénomène est observé dans l’agglomération, notamment dans la CUA. Selon l’UN-
Habitat, les bidonvilles peuvent être définis selon 5 critères. D’une part, par l’absence
d’approvisionnement en eau, d’autre, par l’absence d’installation sanitaire améliorée,
aussi, par l’absence d’espace de vie insuffisant, la non durabilité du logement et enfin
par l’absence de sécurité foncière. Selon l’EPM, le nombre des ménages pauvres
vivants dans des taudis en 2010, est de 67.6 % pour Analamanga.
Tableau 4 : Nombre des pauvres vivants dans des taudis
EPM, INSTAT, 2010
Ménages pauvres vivants dans les
Région taudis Total
Non Oui
Analamanga 26,0 67,6 54,4
23Jean Goulet, L’organisation des services urbains : Réseaux et stratégies dans les bidonvilles de
Port au Prince, 2006
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jettent leurs excréments dans des réseaux d’évacuations d’eaux usées. Les quartiers
sont pollués, les réseaux d’assainissements sont insalubres, et l’accès aux sites est
difficile.
Après avoir constaté les divers problèmes qui mènent vers la dégradation des zones
résidentielles dans l’agglomération d’Antananarivo, nous allons maintenant passer à
l’analyse des besoins de la population en termes de logement.
Arivonimamo
Avaradrano
Ambohidratrimo
Antananarivo Renivohitra
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Carte 7 : Densité de la population en 2015
Source : Base de données INSTAT, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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2. Forte évolution de l’effectif de la population et les nombres des ménages
D’après l’analyse de l’équipe d’étude de la JICA sous les données fournis par l’INSTAT,
le taux de croissance de la population dans la CUA est estimé à 2,99% alors que pour
les périphéries comme Alakamisy Fenoarivo, Bongatsara, Ambohimangakely et
Ambatomirahavavy, le taux de croissance est supérieur à 6%. Le nombre de la
population dans les périphéries dépasserait celle du centre dans les 10 ans à venir.
Avec une taille moyenne de 4,4 personnes pour un ménage dans la région
d’Analamanga, dans 15 ans, le nombre de ménage dans l’agglomération
augmentera de 400 000 ménages par rapport à sa taille actuelle. Pour accueillir alors
les nouveaux ménages, il faut construire à peu près 30 000 logements chaque année.
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Carte 8 : Projection du développement de l'agglomération en 2025
Source : Base de données INSTAT, Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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B. ETUDE DE LA DEMANDE SOLVABLE DE LOGEMENT
Cette étude permet de déterminer la taille, la qualité de logement ainsi que le prix
pour correspondre aux besoins de la population. Cette étude est principalement
conçue aux personnes vivants d’une façon modérée ou moyenne, soit environ 60 % de
la population de l’agglomération. L’enquête a été menée par l’intermédiaire des
groupes immobiliers dans les réseaux sociaux, en prenant un échantillon de 40
personnes.
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Carte 9 : Fokontany les plus demandé pour des logements à loués
Source : Réalisation de Joy Noah Rabeharison
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2. Type de logement convenable
Nous pouvons constater que le nombre de logement à la demande ne dépasse pas
en général les 3 à 4 pièces. Ce qui signifie que deux chambres avec cuisine peuvent
suffire humblement aux personnes moyennes.
Tableau 6 : Type de logement demandé selon sa localisation
Réalisation de l’auteur
1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces Total
Centre 0,26 0,38 0,03 0,03 0,71
Périphéries 0,15 0,15 - - 0,29
Total 0,41 0,53 0,03 0,03 1,00
3. Prix
La majorité des personnes cherchent en moyenne, des logements à un prix de 100 000
Ar avec une écartype d’environ 7000, soit en minimum, 93 000 Ariary pour le cas d’une
seule pièce. La détermination de ce prix nous permet d’en déduire un prix pour les
logements sociaux à caractère locatif.
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plus considérable dans le centre ville. De plus, l’évolution constante de l’effectif de la
population ne satisfait largement pas aux nombres de logement créés chaque année.
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CHAPITRE 2 : ANALYSE INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE
L’urbanisation dans l’agglomération d’Antananarivo ainsi que la construction de
nouveaux logements pour les résidents reste un enjeu majeur pour le développement
de la ville. La promotion des logements faisait toujours partie des programmes
politiques de l’Etat et comme tout autre pays, des règlements sont en vigueur pour la
construction de ces bâtiments selon les zones concernées. Nous allons voir en premier
l’analyse des programmes de l’Etat touchant les logements et en second, la
réglementation et prescription aux constructions.
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La PNAT exprime la volonté et l’engagement de la Nation à construire,adapter,
enrichir, en un mot à aménager le territoire national en vue de son utilitsation optimale
et sa valorisation économique rationnelle pour le bien être social du peuple malagasy.
Dans l’une de ses orientations stratégiques, parlant du développement urbain, il insiste
sur la réstructuration et normalisation des secteurs urbains insalubres ou non
réglementaire. Aussi, elle parle de la résorption des logements dans les zones à risques
qui devrait faire partir de son programme pour la capitale.
Une des programmes aussi, à considérer pour la capitale et la revalorisation du centre
ville par la revalisation de ses fonctions de commerce et d’animation culturelle et
touristique, ainsi que la protection de son patrimoine. L’Etat aussi veut faire des
réajustements au niveau de l’aménagement foncier, vu les problèmes, notamment, sur
les titres fonciers, d’où la non reconnaissance des terrains domaniaux.
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Créer des nouvelles structures pour développer la
synergie et la cohérence des interventions des parties
prenantes dans un processus inclusif et participatif
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Promouvoir des mesures incitatives, notamment, par
le biais d'avantages fiscaux en faveur des promoteurs
immobiliers (publics et privés) et des investisseurs qui
réalisent des constructions dans des conditions
préétablies
L’accompagnement d’action pour ces stratégies serrait la clé pour renforcer la mise en
place du logement adéquat pour tous. Bref, pour parler du PNL, il est primordial, à part
l’orientation 5 sur le logement social, de mettre un point sur la création de l’Autorité
National du Logement, le Programme Immobilier National, et de la Loi d’Orientation du
Logement. Aussi, pour l’aménagement, elle parle de la création de zones réservées
pour le logement au niveau des CTD, de l’identification des zones d’habitation et du
respect et de l’opération du PUDi et du PUDé. Enfin, pour faciliter la réalisation, la PNL
parle de détaxation des projets de construction de logements, d’amoindrir les coûts de
construction et de vente et de créer un cadre de Partenariat Public Privé et
Collectivité.
B. CADRE INSTITUTIONNEL
Au plan institutionnel, la volonté de faire du logement un priorité national existe avec la
création d’une Direction de la Promotion du Logement au sein du DGATH. Par ailleurs,
la SEIMad qui contribue à la production de logement a été renforcé plus récemment
par l’ANALOGH pour instorer les logements à voccation social.
1. DPLE
La DPLE tient un rôle important dans le secteur du logement. Selon l’article 22 du
DECRET N° 2019 – 063 fixant les attributions du Ministre de l’Aménagement du Territoire,
de l’Habitat et des Travaux Publics ainsi que l’organisation générale de son Ministère, la
Direction de la Promotion des Logements et des Equipements (DPLE) est notamment
chargée de :
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assurer la réalisation des logements conformément aux engagements inscrits
dans l’IEM ;
initier les partenariats public privé ainsi que le partenariat bilatéral ou multilatéral
rentrant dans le cadre de la promotion des logements ;
adopter et mettre en œuvre le Code des Equipements à tous les niveaux ;
procéder aux actions de communication et de sensibilisation relatives aux
logements et aux équipements ;
contribuer à la mise en œuvre de la politique et des stratégies relatives à
l’assainissement urbain, aux réseaux d’irrigations et d’adduction d’eau potable
ainsi qu’aux équipements communautaires.
b. ANALOGH
En tant qu’organisme d’intérêt public, l’ANALOGH a pour mission prioritaire de favoriser
l’accès à un logement pour tous et de créer les conditions pour l’amélioration du
cadre de vie de la population.
A ce titre, l’agence est chargée, entre autres :
De coordonner la création des logements économiques et sociaux
D’apporter, dans le concert de l’ancrage territorial de la politique du Logement
et l’Habitat, son concours aux Collectivités Territoriales Décentralisées pour la
réalisation de leurs projets en matière de logements économiques et sociaux.
Dans ce cadre, il s’agit de traiter de la question du développement du Logement et de
l’Habitat par des activités :
D’études et conception, de recherche et développement, d’intérêt général liés
au logement et à l’Habitat : situation des sites, localisation, prospection et
production foncière, aménagement, urbanisme, construction, assainissement et
voies de servitude,…
24Article Midi Madagascar (web), « SEIMAD 50 ans : 10 000 logements construits, un retard de 30
ans à rattraper » Septembre 2014
Page 59/79
De programmation et de mise en œuvre par des procédures réglementaires et
financières
De supervision technique de la réalisation ;
De gestion administrative et financière du programme ;
De communication et développement de partenariat ;
Selon toujours ce décret, l’ANALOGH assure, pour le compte du Gouvernement et en
qualité de Maître d’Ouvrage délégué, la tutelle technique, le conseil et l’assistance
technique et administrative auprès des organismes publics de logement économique
et social.
L’ANALOGH a toujours procédé à la construction des logements sociaux depuis 2011
sur des terrains domaniaux par lequel il a effectué sa procédure de demande.
Actuellement, l’Agence dispose encore de réserves foncières d’une totale de plus de
1 000 Ha de terrains partout à Madagascar. Plus récemment, l’ANALOGH a corrompu
cette politique par son projet de construction à Antananarivo de 40 immeubles R+4,
comprenant chacun 16 appartements, un parking, un terrain de foot à 7, un terrain de
basket, des équipements de loisirs, des parcs pour enfants et adultes, un
environnement paysagé, etc.
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litige foncier entre l’Etat et aux personnes qui ont déjà aménagé dans le zone du
projet.
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Carte 10 : Plan de zonage du Grand Tana
Source : Rapport PUDi 2004
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Carte 11 : Projet structurant et valorisant les nouveaux pôles du Grand Tana
Source : TATOM, 2019
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3. PUDé : seulement quelque commune en possède
Le plan d’urbanisme détaillé peut être utilisé pour améliorer les zones de peuplements
informelles et promouvoir le développement de zones résidentielles et d’infrastructures.
On peut dire que le PUDé est l’outil qui sert à réaliser le PUDi. La Commune d’Ivato
Aéroport est la première à avoir élaboré son PUDé. En 2016 le PUDé du By-pass et de la
Bretelle a été réalisé et celui d’Akorondrano Andraharo Massay est encore en cours.
Pour l’Ivato, le PUDé de 2007 ne parle que du réaménagement des infrastructures du
quartier par l’offre à la satisfaction des besoins communautaires. Pour le By Pass,
chaque commune est prévue d’accueillir des nouvelles zones d’habitation. Le type de
logement dans ces zones n’est parcontre pas encore défini.
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Après avoir effectué les analyses concernant les programmes politiques de l’Etat sur la
promotion des logements, il nous est maintenant nécessaire de déterminer les
réglementations et prescriptions qui érigent les constructions dans l’agglomération
d’Antananarivo.
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La hauteur de la construction H ne devrait pas dépasser la limite L.
B. PRESCRIPTION REGLEMENTAIRE
1. Expropriation difficile à appliquer
Pour la sauvegarde ou au profit de l’intérêt général, l’Etat ou les collectivités
décentralisées peuvent bien procéder à l’expropriation d’une ou de plusieurs parcelles
de terrains, en entier ou partiellement, appartenant soit à un particulier soit à une
institution, moyennant au cas échéant des indemnités compensatoires actualisées. Les
responsables recours toujours à l’expropriation pour une restucturation ou un projet
d’extension de l’agglomération. L’application de cette procédure n’a jamais été facile
pour les acteurs responsables de l’expropriation ni aux victimes, ce qui abouti souvent à
des émeutes.
Tableau 11 : Procédure d’expropriation
Procédure Autorité Concerne
Arrêté ouvrant une enquête de Ministère
Zone concernée
commodo et incommodo CTD
District
Affichage cahier des doléances
CTD
Décret déclarant d'utilité
publique et fixant les conditions Conseil des ministres
d'expropriation
Requête auprès du tribunal de
Tribunal Propriétaires concernés
première instance
Notification Tribunal Propriétaires concernés
Paiement des indemnités Trésor public Propriétaires concernés
On peut ainsi dire que l’Etat se focalise sur les problèmes de logements et a déjà mise
en place des outils de planification stratégique y concernant. Cependant, aucunes
actions pour la création des logements décents pour tous n’ont pu être réalisées
malgré l’existence des outils de planification territoriale. Les prescriptions techniques
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aux constructions ne sont pas restées par les nouvelles constructions, de plus, la mise en
œuvre de nouveau projet pour l’amélioration des bidonvilles et pour la création des
nouveaux logements sociaux reste difficile à accomplir.
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PARTIE 3 : PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS
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CHAPITRE 1 : PERSPECTIVES
La réalisation de logement sociaux accessible à tous reste un enjeux majeur pour l’agglomération d’Antananrivo. Dans cette partie,
nous allons en premier présenter un analyse AFOM, puis en second, présenter les problèmes que empêche l’avancement de la
construction de ces logements et en dernier, nous allons proposer les enjeux pour le dévellopement de ces logements.
I. Analyse AFOM
L’analyse AFOM permet de résumer en toute sort les analyses faitent. Aussi, l’étude pesttel permet de bien catégoriser les analyses aux
niveau interne ou externe des avantages et des faiblaisses. Bref, ces analyses parle non seulement des logements sociaux existant mais
aussi de l’univers du logement afin de déduir des solutions pérènnes.
Tableau 13 : Procédure de la délivrance des permis de construire
De l’auteur
Facteur Atouts Faiblesse Opportunité Menaces
La politique Générale de La SEIMad et l'ANALOGH Les organismes étrangers La discrimination sociale
l'Etat promu le logement s'oriente vers la veulent lancement le PPAB pourrait augmenter
décent construction des logements dans l'agglomération
standing
Politique
Une politique nationale de Le cadre foncier pose des Le projet de nouveau Les terrains deviennent
logement est en cours de problèmes pour les projets quartier intéresse les onéreux
validation d'aménagement investisseurs étrangers
L'activité dans les secteurs Le revenu par habitant est L'échange avec l'extérieur L'économie est menacée
secondaire et tertiaire est très faible s'élargisse face à l'apparition des
Economique majoritaire par rapport aux troubles politiques
autres villes
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Il existe de nombreuse Les ressources Le Grand Tana peut Les catastrophes naturelles
centralité économique économiques dans les devenir une métropole provoquent toujours une
communes sont très faibles industrielle grosse perte pour
l'économie
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Les habitats se Les logements dans les Les collaborations entre les Les constructions illicites, les
développent vers les périphéries souffrent en pays étranger permettent bidonvilles se développent
périphéries (en suivant l'axe approvisionnement en eau d'acquérir des expériences rapidement
des routes nationales) potable sur le développement de la
ville
Les nouvelles extensions Nombreuse communes L'urbanisme intéresse plus Les rizières sont
sont encadrées par l'outil sont touchés par de personne consommées par
d'aménagement du l'inondation pendant les l'extension des
territoire saisons de pluie constructions illicites
Technique
Les projets de la banque L'urbanisation du sol n'est
mondiale passe à pas maitrisée
l'amélioration de
l'assainissement et à
l'accessibilité des sites
Il existe encore de Les constructions dans des Les nouveaux matériaux de Les ressources naturelles
nombreux terrains terrains marécageux se construction sont exploités s'épuisent
urbanisables multiplient
Technologique
Les matériaux de Les zones d'habitation sont L'énergie renouvelable est
construction sont des saturées dans les zones à abondante
matériaux locaux forte densités
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Les bidons villes sont Les terrains urbanisables se
caractérisées en majorité trouve dans les périphéries
par des constructions en éloignés du centre
dure
Le relief est caractérisé par L'espace verte est très peu Il n'existe que deux saisons Les changements
des plaines au centre et (chaud et humide, froid et climatiques impactent la
des "tanety" à la périphérie sec) population
Environnement A part l'eau de la rivière, les La pollution est Les constructions sur les
réserves en eau sous terrain incontrôlable dans les terrains à forte pente sont
sont encore abondantes bidonvilles menacées par le
phénomène de glissement
de terrain
La loi sur le règlement L'expropriation pour droit Il existe des normes sur les
d'urbanisme est à jour d'utilité public rencontre logements adéquats
toujours un problème
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II. Arbre des problèmes
Ainsi, l’analyse menée a permis de tirer conclusion au problème centrale, à son cause et à sa conséquence qu’on peut voir dans cet
arbre à problème
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III. Les enjeux pour les développements des logements sociaux
Ainsi, pour que la construction des logements sociaux contribue à l’amélioration de
l’habitat dans l’Agglomération d’Antananarivo, on a pu fixer un objectif principale
suivit des objectifs spécifiques.
Objectif principale : mettre en évidence l’importance de la politique du logement, y
compris le volet social.
Objectif spécifique 1 : Améliorer la politique du logement y compris le volet social.
Cet objectif cherche des moyens pour améliorer le niveau des politiques entreprises
par les acteurs concernés dans le domaine du logement. Ce sont l’ANALOGH,
laSEIMad, les organismes humanitaires, l’Etat, les CTD et les agences immobilier.
Objectif spécifique 2 : Proposer des logements qui conviennent le plus dans la ville
d’Antananarivo.
Cet objectif parle des types de logement, que ce soit sur le niveau
physique,architecturales, composition interne et même au niveau de sa disposition.
Objectif spécifique 3 : Trouver des solutions à long terme pour diminuer, voir même
éliminer les constructions illicites et les constructions non règlementaires.
Cet objectif parle du mode de gestion et de production de logements sociaux pour
que le programme soit pérenne.
Objectif spécifique 4 :Promouvoir le financement des programmes de construction de
logements sociaux.
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CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Le logement social est destiné aux personnes pauvres et défavorisés de la population.
Ces personnes étant considérer majoritaire et n’ont pas la faculté de s’approprié
euxmême leur logement. Ceux qui resente qu’ils vivent aisément ne fait que 2,2 % de la
population. Pour une population estimé à 2 511 829, avec 67,6% des personnes pauvres
vivant dans des taudis, on estime à peu près un chiffre de 16 117 logements précaires
pour le grand Tana. Et selon le taux de croissance de la population, le nombre de
logements sociaux que l’on doit fournir annuellement est estimé entre les 30 000 et40
000 unités.
Solution à long terme pour diminuer les constructions illicite et non règlementaire
Location dans les centres villes
La réalisation d’un immeuble dans le centre ville nécessite de grand investissement.
Aussi, les logements sociaux de type immeuble nécessite des entretiens réguliaire. C’est
pour cela qu’il est primordiale d’adopter un sytème de location pour ces logements.
Vente location dans les nouveux zones de développement (Ivato, By Pass,
Sabotsy Nahamena, Anosiala)
Le vente location des logements sociaux est la solution abordable pour pouvoir
développer l’extension de la ville dans les périphériques bien qu’au fil du temps,
l’extension de ces logements de type pavillonnaire pourront se faire. Cependant, il
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devrait y adopter une suivie stricte des plans d’urbanismes pour concerver la
régularition de ces sites.
Restructuration du quartier et aide à la personne pour les plus démunis
La construcition des immeubles dans le centre ville pourront se faire dans les bidonvilles
dans le centre ville. Dans ces logements, les personnes les plus démunis pourront s’offrir
d’eau potable et de l’éléctricité. Pour pouvoir payer les loyers, des subventions pour
aide à la personne devrait être prise.
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CONCLUSION
Les logements sociaux réalisés par l’Etat sont tous caractérisés par un système de vente
location. Cette statégie est pareille qu’au Royaume Unie. L’Etat n’a jamais pris en
charge la situation des plus démunies. Cette tâche était confiée au organisme
humanitaire.
La majorité des pays optent pour l’aide à la personne. Pour ces pays, l’Etat investi
beaucoup, vue aussi les pouvoirs économiques de ces pays.
Dans l’agglomération, il existe encore de nombreux terrains urbanisables situés dans les
prériphéries éloignées du centre. Les constructions commencent à élargir dans ces
zones en suivant l’axe de la route nationale.
Les logements sociaux deviennent des zones d’habitation mixte dans un système viaire
en damier, différemment des systèmes bouclés qui tiennent en générale leur usage. La
majorité des logements sociaux, étant déjà vendus ne maintiennent pas sa forme
originale.
L’économie faible de l’Etat empêche les subventions par une aide à la personne. La
moitié de la personne vivant dans le grand Tana sont tous pauvre.
Les bidonvilles se dévellopent rapidement, le centre urbain est très dense et saturé. De
même pour les bâtiments bordant les routes nationnales.
Les politiques sont orientées vers la promotion du logement. Et le logement social fait
partie de l’un des axes stratégiques.
Depuis l’indépendance, Madagascar a mené, en matière de logement, une politique
libérale, mais les résultats ont été limités par des financements insuffisants. Par ailleurs,
les institutions financières s’impliquaient de moins en moins, entrainant des difficultés
financières.
Par conséquent, la production de logement est restreinte et inéquitable. Les opérations
entreprises par le secteur privé sont commerciales et spéculatives. Il est utile
deremarquer que le manque de logements répondant aux normes et d’un coût
abordable est un des principaux indices de pauvreté urbaine. Or, en ville, l’offre
d’habitat décent et de logements sociaux pour les pauvres est quasi-inexistante.
Cependant, le fait de trouver des solutions pour relancer le logement social est
élaborer.
Les opérations de lotissement permettent d’apporter une valeur ajoutée aux parcelles
de terrain. Le projet d’opération d’aménagement dudit lotissement concourront à la
mise en place de tissus urbains gage des villes Malagasy modernes, prospères et
durables.
Page 79/79
REFERENCES
1 Article sur le « logement » de Wikipédia en Français
5 JEAN-MARC STEBE, HERVE MARCHAL : « La sociologie urbaine », Que sais-je, éd. 8e mille
7 « Etat des lieux des politiques successives », Rapport N°01 PNL, 2013
8 JACQUES DE WITTE : « Le logement social dans l’Union Européenne », SRLB Info N°46, Juin 2006
10
Reportage France 24 « Logement social - les HLM, une histoire française »
11
La crise de la dette des pays en voie de développement a été déclenchée en 1982 par
l'incapacité de plusieurs de ces pays à rembourser leurs emprunts
12
Alexandra Biehler, Armelle Choplin et Marie Morelle, « Le logement social en Afrique : un
modèle à (ré)inventer ? », Métropolitiques, 18 mai 2015
13 RGPH – 3 et nombre de population à Madagascar 1993, 2009, 2018, Base de donné INSTAT,
2018
14
Agence Japonaise de Coopération Internationale, « Projet d’Elaboration du Schéma
Directeur pour le Développement de l’Axe Economique TaToM (Antananarivo-Toamasina,
Madagasikara) », Avant-Projet du Rapport Final, Juillet 2019
15
Article «ANALOGH – BOA : main dans la main pour favoriser l’accès aux logements décent»
sur matv (en ligne), 2018
16
Youssouph Sané, « La politique de l’habitat au Sénégal : une mutation permanente », les
cahiers d’Outre Mer (en ligne), 2013
17
Article, « Akamasoa_ action, espoir et solidarité », site Akamasoa 2019
18 Article « 5e : Madagascar, 471 dollars de PIB par habitant » JDN (en ligne), 2019
21 Article : « Madagascar : au moins 14 morts dans des inondations à Antananarivo » AFP, 2015
Page I/IX
22Article : « Antananarivo : 207 incendies, 84 morts et 44 blessés en huit mois » midimadagasikara
(en ligne), 2018
23Jean Goulet, L’organisation des services urbains : Réseaux et stratégies dans les bidonvilles de
Port au Prince, 2006
24Article Midi Madagascar (web), « SEIMAD 50 ans : 10 000 logements construits, un retard de 30
ans à rattraper » Septembre 2014
Page II/IX
ANNEXES
Page III/IX
ANNEXE 1 : PARIS, UNE VILLE MONOCENTRIQUE
Page IV/IX
ANNEXE 1 : EVOLUTION DE L’AGGLOMERATION D’ANTANANARIVO SUR CARTE
Page V/IX
ANNEXE 3 : DONNES SUR L’AGGLOMERATION D’ANTANANARIVO
Liste des 38 communes de l’agglomération d’Antananarivo
Page VI/IX
Page VII/IX
ANNEXE 4 : SONDAGE SUR LES BESOINS EN LOGEMENT
Nombre de
Nom Cuisine WC Douche Budget
pièce
Rojo 1 C NC 100 000
Arotiana 80 000
Lou lou 2 PP C NC 100 000
Larissa 2 GP NC NC 150 000
Eliane 1 Oui C NC 100 000
Patricia 2 Oui C NC 120 000
Agnès 2 150 000
Sandra 1 100 000
Ranthu 2 100 000
Mialisoa 140 000
Anjara 2 120 000
Erick 2 Oui NC NC 200 000
Andria 1 Oui 100 000
Saida 1 NC NC 150 000
Andria 2 Oui C NC 180 000
Varotra Mora 1 Oui NC NC 115 000
Amboara 2 220 000
Danny 2 Oui 150 000
Volana 300 000
Haingo 2 Oui NC NC 200 000
Rinahh 4 400 000
Nah 2 Oui NC NC 300 000
Fitiavana NC NC 160 000
Natanael 1 Oui 140 000
Rinah 200 000
Fany 1 Oui C NC 100 000
Tsiry 150 000
Richard 2 Oui 300 000
Abi 1 GP Oui NC NC 300 000
Fy'thia 3 Oui C NC 100 000
Miangoty 1 60 000
Mimie NC NC 200 000
Liva 2 NC NC 200 000
Aina 2 Oui 200 000
Manu 2 C NC 100 000
Fredy 1 50 000
Julien 300 000
Page VIII/IX
Melo 100 000
Hasiniavo 1 GP NC NC 200 000
Shanie 1 Oui NC NC 160 000
Page IX/IX
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS..............................................................................................................i
AVANT-PROPOS ............................................................................................................. ii
GLOSSAIRE..................................................................................................................... iii
INTRODUCTION ..............................................................................................................1
Page XI/IX
1. Vulnérabilité face aux cataclysmes .....................................................39
2. Agglomération mono-centrique non maitrisée ..................................42
C. PROPAGATION DES BIDONVILLES ......................................................................44
1. Concept du bidonville............................................................................44
2. Urbanisation difficile à rénover : Cas du Fokontany Anosibe
Andrefana I et II...................................................................................................44
3. Population dépendant du quartier ......................................................45
II. Analyse sur les besoins en logement ...............................................................45
A. SITUATION DEMOGRAPHIQUE ............................................................................45
1. Densité concentrée dans le centre urbain .........................................45
2. Forte évolution de l’effectif de la population et les nombres des
ménages ..............................................................................................................48
B. ETUDE DE LA DEMANDE SOLVABLE DE LOGEMENT .........................................50
1. Localisation des zones à forte demande ............................................50
2. Type de logement convenable ............................................................52
3. Prix..............................................................................................................52
CHAPITRE 2 : ANALYSE INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE.............................................................54
I. Analyse des programmes de l’Etat...................................................................54
A. ANALYSE DES OUTILS DE PLANIFICATIONS STRATEGIQUES..............................54
1. PGE axée sur la normalisation du logement .......................................54
2. PNAT concentrée vers une réorganisation de l’espace ...................54
3. PNL, programme visant à résoudre les problèmes de logement.....55
B. CADRE INSTITUTIONNEL .......................................................................................57
1. DPLE ...........................................................................................................57
2. Nouvelle politique de logement non social pour la SEIMAD et
l’ANALOGH...........................................................................................................58
a. SEIMAD...............................................................................................58
b. ANALOGH..........................................................................................59
C. ANALYSE DES OUTILS DE PLANIFICATION TERRITORIALE ..................................60
1. PUDi : Plan sans accompagnement d’action ....................................60
2. Ministère : proposition d’aménagement de nouveau quartier .......60
3. PUDé : seulement quelque commune en possède ...........................64
II. Réglementation et prescription aux constructions.........................................65
A. PRESCRIPTION TECHNIQUE .................................................................................65
1. Hauteur des bâtiments et surface de parcelle et de CES ................65
2. Vue et ensoleillement, réserve d’emprise............................................65
3. Norme des surfaces intérieures du logement .....................................66
B. PRESCRIPTION REGLEMENTAIRE .........................................................................67
1. Expropriation difficile à appliquer .........................................................67
Page XII/IX
2. Permis de construire : Manque de corrélation entre l’Etat et la CTD
67
PARTIE 3 : PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS ....................................................70
REFERENCES.....................................................................................................................I
ANNEXES .......................................................................................................................III
Page XIII/IX
Nom : RABEHARISON
Prénom : Joy Noah
Tél : 0 34 56 541 06
Mail : joynoah94@gmail.com
Abstract