Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TOURISME ET DEVELOPPEMENT :
Cas de Madagascar
Tout d’abord, je tiens à rendre grâce à Dieu qui m’a donné la force et la faculté de mener
à terme ce travail.
J'adresse mes sincères remerciements à mes parents, à mes frères et à ma grand-mère pour
leurs soutiens moral et financier. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde
reconnaissance et gratitude.
Enfin, j’adresse mes vifs remerciements à mes amis et à toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ……………………………………………………………………….. i
SOMMAIRE ………………………………………………………………………………... ii
ABREVIATIONS ET SIGLES ……………………………………………………………. iii
GLOSSAIRE .......................................................................................................................... iv
LISTE DES TABLEAUX ………………………………………………………………….. v
LISTE DES FIGURES …………………………………………………………………….. v
INTRODUCTION ………………………………………………………………………….. 1
1ère PARTIE : GENERALITE DU TOURISME
Chapitre 1°) Aspects théoriques sur le tourisme ………………………….................. 2
Section 1 : Différentes notions du tourisme ………………………………………...2
Section 2 : Tourisme et environnement …………………………………………… 4
Chapitre 2°) Apports économiques du tourisme …………………………………….. 9
Section 1 : Les industries touristiques ……………………………………………...9
Section2 : PIB mondial et industries touristiques ………………………………… 11
ii
ABREVIATIONS ET SIGLES
iii
GLOSSAIRE
Agrément :
Ce qui est agréable, ce qui charme, ce qui plait.
Flux :
Abondance en parlant du changement alternatif de certaines choses.
Indemne :
Qui est dédommagé.
Concitoyen :
Citoyen de la même ville qu’un autre, même région, même nation.
Desserte :
Fait de de desservir un lieu, arrêt pour permettre la montée et descente des passagers.
Desservir :
Faire un service de voirie, mettre plusieurs endroits en communication l’un avec l’autre.
Phare :
Personne ou chose dont le rayonnement est considérable.
Subversion :
Action de renverser.
Utopie :
Idée jugée irréalisable.
iv
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 3 : Durée moyenne de séjour des visiteurs non-résidents 2008 à 2016 ……………. 17
Tableau 4 : Répartition des visiteurs non-résidents par pays d'origine en 2016 ……………. 17
Tableau 5 : Evolution des recettes en devises au titre du tourisme
de l’année 2016…………………………………………….…………………… 21
Tableau 6 : Evolution des investissements 2008 à 2016
en millions d’Ariary ……………………………………………………………. 22
Tableau 7 : Evolution des emplois directs générés par le secteur (cumul)
de 2008 à 2016 …………………………………………………..……………… 23
Tableau 8 : Evolution du PIB par secteur d’activité entre 2003 et 2009
(En milliards d’Ariary) …..………………………………………………… 24
v
INTRODUCTION
Depuis plusieurs décennies, le monde est devenu touristique. Même si une minorité
d’individus est concernée par le tourisme à l’échelle mondiale, en revanche il n’y a que peu de
lieux qui soient ignorés par ce phénomène. Dans le monde, on assiste un peu partout à un
développement sans précédent de la mobilité touristique impliquant des flux à la fois humains,
techniques, financiers et culturels. Actuellement, avec les révolutions industrielles et le
développement des moyens de communication et de transport, il nous est à présent plus facile
de se déplacer d’un pays à un autre en seulement quelques heures alors qu’auparavant cela
nécessitait des mois. Ainsi avec ces progrès, le tourisme, qui est fondamentalement un
déplacement, connait un grand essor et contribue de plus en plus au développement de
l’économie. L’environnement est au cœur de l’industrie touristique.
Madagascar est la plus grande île de l’Océan Indien. Elle abrite des milliers d'espèces
animales endémiques comme les lémuriens, ainsi que des forêts tropicales, des plages et des
récifs. Pour le développement du tourisme, Madagascar possède des avantages et des
potentialités très importantes grâce à la diversité de ses ressources naturelles. La grande île est
alors une destination touristique. Dans de nombreux pays, le tourisme constitue un secteur
économique fondamental et en font un facteur essentiel pour leur développement. Il est
nécessaire de voir la situation de Madagascar dans ce domaine du tourisme. Ainsi se pose la
question suivante : « Dans quelle mesure l’apport du tourisme contribue-t-il au développement
d’un pays ? »
Pour répondre à cette question, notre étude sera consacrée en premier lieu sur la
généralité du tourisme et en second lieu sur l’analyse du secteur tourisme à Madagascar.
1
PARTIE 1 : GENERALITE DU TOURISME
1° Historique du tourisme
L’homme a une utopie de la libération pour se rendre au-delà de son horizon, il imagine d’autres
mondes. L’homme veut s’évader au-delà de ses frontières. La notion de voyage se précise de
plus en plus, et le travail de débroussaillage se poursuit par des voyages effectués par des
personnalités rendant ainsi célèbres des itinéraires et des sites.
C’est au XVIIIe siècle que naît le Tourisme, grâce au « grand tour », à l’origine du mot
anglais « tourist », soit « voyage circulaire ». Sa naissance coïncide avec l’avènement de la
«Révolution industrielle » en Angleterre. En français, le terme « touriste » en 1803 s’emploie
pour désigner des voyageurs qui ne parcourent des pays étrangers que par curiosité et
désœuvrement, qui font une espèce de tournée dans des pays habituellement visités par leurs
compatriotes.
2
2° Définitions :
2.1-Touriste :
« On ne nait pas touriste, on le devient »1 VIARD J 1998, nous sommes, à travers les
récits, les habitudes, les comportements légués par les voyageurs qui nous ont précédé, le
produit des générations antérieures de touristes.
Selon Pierre Larousse, le touriste est défini comme étant une « personne qui voyage par
curiosité et par désœuvrement ».
La Société des Nations donne la définition suivante au mot touriste : « Toute personne
qui, voyageant pour son agrément, s'éloigne pendant plus de 24 heures et moins d'un an de son
domicile habituel ». La temporalité devient un élément important de ce déplacement récréatif.
2.2-Tourisme :
L'historien spécialiste du tourisme, Marc Boyer (2005) retient que « le tourisme est à la
fois l'action ou l'art d'être touriste et un substrat matériel».
L'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) précise sur son site que le tourisme est « un
phénomène social, culturel et économique ».
Joffre DUMAZEDIER affirme que le tourisme est conçu comme un loisir qui correspond à un
« ensemble d’occupations auxquelles l’individu peut s’adonner de plein gré, soit pour se
reposer, soit pour se divertir, soit pour développer son information ou sa formation
1
Jean VIARD, 1998, p.55 dans Réinventer les vacances. La nouvelle galaxie du tourisme, Paris, La
Documentation française.
2
Joffre DUMAZEDIER, 1962, p.29 dans Vers une civilisation de loisirs.
3
Le mot Tourisme désigne à la fois un déplacement ou un voyage, c’est-à-dire quitter son
domicile habituel pendant 24 heures au moins, quatre mois au plus, c’est une absence
temporaire, supposant le désir du lointain, l’aspiration aux contrastes, l’exotisme. Mais aussi,
c’est un secteur économique qui comprend l'ensemble des activités liées à la satisfaction et aux
déplacements des touristes. Malgré tout, la majorité de la population pense que faire du
tourisme c’est faire des vacances.
2.3-Types de tourisme :
Selon le motif du voyage ou encore la zone de déplacement, ou bien selon les activités à
faire, il existe plusieurs types de tourisme :
En général, l’environnement est l’une des motivations qui pousse les touristes à visiter
une telle ou une telle destination, y compris la sécurité. La majorité voire même la totalité des
touristes ont besoin de savourer leurs séjours dans un environnement sain doté d’une beauté des
richesses naturelles telles les faunes et les flores.
4
1°Environnement : moteur touristique
Toutes les industries ont besoin de matières premières pour produire, ou qu'elles se basent
sur des ressources naturelles. De la même façon, on peut dire que la matière touristique réside
dans l'ensemble des lieux et événements qui sont objet de tourisme. Cette matière touristique
se répartit en deux matières : matière naturelle et matière artificielle dont les hébergements, les
restaurants, la culture, … De ce point de vue, la matière touristique naturelle est celle qui nous
intéresse. Cette matière consiste en éléments résultant de processus naturels plus ou moins
modifiés par l'action humaine dans leur émergence, leur déroulement, leur agencement, leur
incorporation dans le système touristique. En considérant ces éléments comme des facteurs
d'attraction naturelle, constituant le milieu naturel et les paysages naturels, ils sont parmi les
moteurs les plus puissants du tourisme. C’est en fonction du type de séjour désiré et des critères
climatiques que le choix de ces paysages est fait en général. Au point d’être associés
spontanément à l’idée de vacances, les rivages océaniques les plus ensoleillés, les côtes
méditerranéennes ou tropicales constituent la première destination touristique.
La végétation joue aussi un rôle assez important, tant par sa place dans les paysages, que
par les possibilités qu'elle offre comme la promenade en forêt par exemple. Sa contribution est
large dans l'équilibre et l'harmonie des paysages. Cependant, la végétation est souvent
l'occasion d'activités de découverte, du sentier botanique au circuit, voire au séjour, mis en place
sous la canopée. Des intérêts existent également pour la végétation cultivée, qu'elle soit à but
décoratif (parcs, jardins) ou à but productif (cultures, prairies, forêts,…). De plus, la faune
donne vie aux paysages et anime le décor dans lequel se meut le touriste mais procure aussi des
émotions et est parfois objet de tourisme.
Pour les touristes, les villes et lieux historiques sont aussi des pôles d'attraction de par
leur histoire et leur environnement naturel et architectural. Elles exercent un attrait important
sur la démographie du tourisme. L'environnement constitue donc l’un des grands moteurs
touristiques. Le poids du tourisme sur l'environnement est si grand, ce n’est pas étonnant car le
paysage a fait un pôle d'attraction les endroits fréquentés par les touristes autres que la montagne
et la mer qui tend aujourd'hui à être très nette.
5
Le nombre des touristes ainsi que les flux touristiques ne cessent de croître, alors le
tourisme s'impose comme un phénomène majeur. Cette évolution a pour conséquent des effets
multiformes touchant les sociétés, les systèmes économiques et l'environnement. Ils ne sont pas
toujours quantifiables et apparaissent souvent contradictoires, de sorte qu'un bilan global est
difficile à établir. Les pays d'accueil n'en profitent pas nécessairement, et peuvent même voir
leur dépendance accrue. Directement, le tourisme crée des emplois, mais une part élevée relève
du travail saisonnier, voire clandestin. Il contribue indirectement au fonctionnement de
nombreuses autres branches économiques. L'apparition de métiers nouveaux ou les débouchés
accrus sont au profit des populations d’accueil.
Mais, la disparition d'activités avec lesquelles le tourisme entre en concurrence pour l'espace
ou la main d’œuvre peut être aussi accélérer par le tourisme. Les espaces touristiques sont
souvent dynamiques sur le plan démographique grâce à l’emploi. Les sociétés d'accueil ne
sortent jamais indemnes de la rencontre touristique.
Le tourisme peut être tantôt un agent de subversion des sociétés traditionnelles, tantôt l'occasion
d'une redécouverte du patrimoine et des spécificités culturelles suivant les lieux, mais aussi ses
formes et son volume.
Mais il a un effet tout aussi puissant sur le milieu naturel. Les problèmes causés par l’effet du
tourisme peuvent être énumérer comme suit : la dégradation des sites par les infrastructures de
circulation et d'hébergement, la pollution des aires et surtout des eaux, la destruction de milieux
fragiles, marais, forêts, pelouses d'altitude.
2.1-Impacts positifs :
6
Le secteur tourisme est l’un des secteurs qui apportent le plus de contribution dans la
protection de l’environnement. Pour sauvegarder l’écosystème et les espèces menacées, des
sites de conservation des aires protégées devraient être mises en place. L’entrée dans ses aires
protégées est soumise à un paiement de droit d’entrée : il s’agit des Droits d’Entrées dans les
Aires protégées (DEAP). Or ce sont surtout les touristes qui visitent ces réserves et par
conséquent paient ces droits. A part les DEAP, il y a d’autres sortes de contribution volontaires.
Par exemple les DEAP sont octroyés à la hauteur de 50% à la population riveraine et leur
permettraient de financer les activités aux zones périphériques et contribuer ainsi à
l’amélioration de leurs sources de revenu.
Pollutions multiples :
Le tourisme émet les mêmes pollutions que n’importe qu’elle autre industrie : pollution de l’air,
de l’eau, bruit, déchets solides et liquides, produits pétroliers et résidus chimiques… A titre
d’exemple, un bateau de croisière produit 7000 tonnes de déchets par an. Le tourisme, c’est
aussi 60% du trafic aérien, et est donc une source majeure d’émission de gaz à effet de serre.
7
Biodiversité menacée :
Les plus populaires auprès des touristes sont les milieux riches en biodiversité. Ces derniers
sont aussi les plus sensibles et vulnérables. La sur-construction et sur-fréquentation des zones
littorales mettent en péril les récifs coralliens et les écosystèmes, très fragiles. Le piétinement
excessif en dehors des sentiers balisés provoque des dégradations réelles de la végétation et de
la qualité des sols.
Le tourisme cause des dégâts sur l’environnement, comme nous venons de le voir
précédemment, d’où la nécessité de le taxer sur ses émissions (principe pollueur-payeur).
8
CHAPITRE 2 : APPORTS ECONOMIQUES DU TOURISME
Le tourisme est une industrie commerciale. Le tourisme est désormais un des grands
acteurs du commerce international et, en même temps, il constitue une des principales sources
de revenus de beaucoup de pays en développement. Cette croissance va de pair avec
l’accentuation de la diversification et de la concurrence entre les destinations. Aujourd’hui, le
volume d’affaires du secteur touristique est égal mais dépasse même celui des industries
pétrolière, agroalimentaire ou automobile.
Le tourisme est un secteur dépendant des autres branches d’activités. Il occupe une place
croissante dans ces activités et il a un impact considérable sur les économies, les sociétés, les
cultures des pays, des territoires concernés.
Le tourisme ne peut se faire sans les secteurs suivants : l’hébergement des visiteurs, la
restauration, les agences de voyages, le transport des passagers, les activités culturelles et le
commerce de détail de biens caractéristiques du tourisme.
C’est le logement provisoire des touristes pendant leur séjour. Il y a les hôtels, les résidences
de tourisme ou une location de vacances.
1.2- Restauration :
C’est un secteur des activités liées aux établissements permettant aux visiteurs de manger.
Une agence de voyage est une entreprise qui organise et propose des offres de voyages, de vols,
d'hôtels et de séjours aux consommateurs. Elle se pose en intermédiaire entre les
9
consommateurs et les différents prestataires sur le marché du tourisme: compagnies aériennes,
hôtels, loueurs de voitures.
Le transport est un secteur en charge de transporter des personnes, des biens d’un endroit à un
autre. Les moyens de transport sont utiles pour relier deux lieux qui sont éloignés. On peut citer
les transports aériens, transports routiers, transports maritimes, transports ferroviaires, etc. Sans
ces moyens, les personnes ne peuvent faire du tourisme car le mot touriste signifie une personne
qui voyage par curiosité.
Activités qui favorisent les rencontres entre les artistes, les artisans, les travailleurs culturels et
leurs concitoyens dans le but de promouvoir et faire connaître les arts.
Secteur qui commercialise les produits touristiques comme les tapis Mohair d’Ampanihy de
Madagascar. Ce secteur est chargé de vendre les produits aux touristes
Ces retombées sont mal redistribuées par des intérêts lointains. Ces transferts sectoriels
sont liés aux pays émetteurs mais pas aux pays récepteurs. La nuance des intérêts économiques
du tourisme pour les États récepteurs doivent être faite car :
Une partie des devises obtenues par le secteur est affectée au financement des importations
nécessaires à l'activité touristique, de manière variable selon le degré de dépendance des
économies,
La mobilisation de ressources, en eau par exemple, nécessaire au fonctionnement des
activités touristiques peut se faire aux dépens d'autres activités, comme l'agriculture par
exemple, qui répondraient davantage aux besoins fondamentaux des populations,
Les impacts environnementaux peuvent engendrer des coûts, directs ou indirects, plus ou
moins conséquents.
10
Section 2: PIB mondial et industries touristiques
Pour mesurer la croissance économique d’un pays, l'indicateur utilisé est le produit
intérieur brut ou PIB. Le taux de croissance est alors le taux de variation du PIB.
En 2016, les activités liées au tourisme et au voyage auraient contribué à 10,2% du PIB
mondial, soit plus de 7,6 billions USD selon les données du World Travel and Tourism Council
(WTTC) et les revenus tirés des dépenses des visiteurs internationaux représentent 6,1% du
total des exportations mondiales.
Selon les données du WTTC, 292 millions d'emplois dans le monde est à l’origine de ce
secteur, soit 1 emploi sur 10 sur la planète en 2016. Toutefois, pour les dix années à venir, les
prévisions rapportées par le WTTC confirment que le secteur touristique continuera de générer
des richesses avec un taux de croissance de 3,9 % par an.
On peut voir que les industries touristiques sont significatives dans le PIB mondial.
De nombreux pays ont compris l’importance d’exploiter tout potentiel de croissance dont
ils sont dotés et de ne négliger aucun secteur d’activité. C’est ainsi que le tourisme et l’artisanat
sont venus à occuper une place de choix dans beaucoup de pays, y compris dans les plus
développés1. L’apport de ces deux secteurs à la croissance n’est pas des moindres : ce sont des
sources de revenus et de recettes en devises appréciables, mais également de grands gisements
d’emploi potentiels.
11
de carte postale tropicale, une source d'attraction pour de nombreux touristes. Le tourisme est
aussi le secteur clé de l’économie française. La France est la première destination mondiale. Ce
secteur génère près de 8% de leur PIB et représente 2 millions d’emplois directs et indirects.
12
PARTIE 2 : ANALYSE DU SECTEUR TOURISME A
MADAGASCAR
L’écotourisme est le tourisme centré sur la découverte de la nature. Elle occupe le record des
visites et représente 55% des activités touristiques à Madagascar en 2006 d’après le tableau ci-
dessus. Actuellement, l’écotourisme reste le principal motif de visites des touristes. Alors
Madagascar est principalement une destination écotouristique. Du fait de son endémisme élevé,
le capital écotouristique de Madagascar est littéralement unique. Son capital soleil, mer et sable
sont remarquables mais sont concurrencés par les autres destinations balnéaires plus connues
de l'Océan indien.
13
2°) Les atouts touristiques de Madagascar :
Le premier atout touristique de Madagascar est sa méga biodiversité endémique, c’est
reconnu mondialement. Si l’on ne parle que des primates : les 97 espèces de lémuriens de
Madagascar sont tous endémiques. Côté flore, l’île compte 7 espèces de baobabs contre une
seule en Afrique et une en Australie. Sans parler de ses 3 000 variétés d’orchidées, ses baleines
à bosse et ses reptiles. Le capital touristique de Madagascar est donc important et varié avec
5000km de côtes et plusieurs parcs nationaux.
A ceci s’ajoute une diversité climatique ainsi qu’une variété de paysages époustouflants, voilà
ce qui fait le charme de la grande île, mais pas seulement. Son paysage est parsemé de hautes
montagnes aux plaines fertiles semées de rizières en terrasses plus belles les unes comme les
autres, de vastes savanes sèches aux forêts tropicales, de côtes protégées de récifs coralliens,
des îles tropicales avec de magnifiques plages au sable blanc.
L’un des points fort de Madagascar, c’est aussi sa diversité culturelle, 18 tribus et presque
autant de cultures différentes. Madagascar est une destination qui permet un tourisme de
découverte, en petits groupes partagent des centres d’intérêts. De nouvelles formules
apparaissent pour des séjours à caractère historique ou archéologique, gastronomiques, ou
encore à caractère culturelles ou cultuels en passant par le Fitampoho, au Famadihana ou autres
célébrations traditionnelles.
14
transports. Outre les véhicule tout terrain, les plus exigeants et aussi les plus fortunés (la
location d’un hélicoptère coûte environ 1.200 Euros par heure) peuvent désormais survoler les
Tsingy de Bemaraha ou les lagons turquoise de nos côtés dans des conditions de sécurité
optimale. Pour les amateurs de transport ferroviaire, la presque légendaire micheline, en état de
pièce de musée, assure le trajet Antananarivo Andasibe jusqu’à l’Océan, en parcourant
d’immenses paysages de forêts tropicales humides de l’Est.
La pharmacopée malgache et la production souvent artisanale d’huiles essentielles attirent
désormais également les visiteurs. Il constituent un point d’attraction original qui fait le lien
entre la biodiversité unique de Madagascar et des services associés permettant de profiter des
bienfaits des plantes malgaches ainsi que du talent des masseuses et praticiens dans des gammes
de soins assez vastes. L’obligation récente pour les établissements hôteliers de catégorie 3
étoiles de se doter d’un SPA a révélé l’existence d’une demande locale, nationale et
internationale pour un tourisme santé et bien-être à Madagascar.
15
Cette répartition peut être résumée par la courbe suivante :
350 000
293 185
300 000
255 942
244 321
VISITEURS
150 000
100 000
50 000
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
ANNEE
Figure 1 : Courbe de répartition des visiteurs 2008 à 2016
Source: Ministère du Tourisme
On voit que le nombre des visiteurs qui arrivent à Madagascar ne cesse de s’accroître d’année
en année. Au titre de l’année 2016, 293 185 visiteurs non-résidents ont visité la Grande Ile
contre 244 321 visiteurs en 2015, soit une hausse de 20%.
Il est à remarquer que l’année 2009 était un désastre pour le tourisme malgache.
Nous voyons qu’il y a une diminution des arrivées des visiteurs aux frontières par rapport à
l’année précédente. En 2008, il y avait 375 010 visiteurs qui est passé à 162 687 en 2009. Cela
est dû à la crise politique à Madagascar en 2009. En 2013 aussi, les visiteurs diminuent à cause
de l’instabilité de la politique à Madagascar. Mais après, le nombre de visiteurs s’est rétabli
d’année en année.
Les mois où il y a plus de visites sont le mois d’Août jusqu’au mois de Décembre. Le
mois le plus bas est février après quoi les arrivées augmentent de façon constante jusqu’aux
mois maximum.
16
Pour mieux contempler ces natures, ces visiteurs n’hésitent pas à rester pendant plusieurs
jours à Madagascar. Le tableau ci-après nous montre l’évolution des séjours des touristes.
Source : Enquête auprès des visiteurs non-résidents dans la région d’Atsimo Andrefana
Et Région de DIANA Ministère du Tourisme
La durée moyenne de séjour d’un touriste dans le pays est de 20 jours.
En termes de pays d’origine, les Européens sont nos principaux touristes. A part eux, il y
a également les Américains, les Italiens, les Anglais, les Allemands, les Chinois, etc. Le faible
part de pourcentage de ces pays indique tout simplement une demande potentielle non réalisée
sur le marché, mais ils commencent aussi à s’intéresser au tourisme à Madagascar. Voyons le
tableau suivant :
Nombre Taux %
France 54 977 44
Allemagne 7 424 6
Amérique 6 639 5
Maurice 5 943 5
Angleterre 5 762 4
Chine 4 811 4
Italie 4 141 3
Suisse 2 801 2
Autres 33 474 27
Source: Ministère du Tourisme, Statistiques 2017
17
France : Elle tient toujours la première place. C’est un marché potentiel étant donné la
fréquence des vols qui relient Madagascar à la France (4 vols par semaine) ainsi que la
multitude des compagnies aériennes qui sont sur le marché comme Corsair, Air
Madagascar, l’Air France. La raison est que Madagascar est encore un pays
francophone.
Allemagne : Elle constituerait un marché important en supposant une organisation
adéquate des liaisons aériennes et un bon accueil en langue allemande. Culturellement,
Madagascar a une image de pays qui regorge d’une richesse naturelle auprès des
Allemands. Ce potentiel peut être exploité, en se rappelant que cette clientèle est très
soucieuse du rapport « qualité/prix ». Il en est de même de la Suisse, Autriche qui
globalement représentent le 1/3 des flux de l’Allemagne.
Italie : Les Italiens ont un faible sur la qualité de l’environnement et de la nature. Leur
forte présence dans les îles d’environ en témoigne. La fréquence des vols aériens reliant
Madagascar-Italie (2 vols par semaine Milan-Nosy Be) et l’amélioration des
infrastructures hôtelières seraient un atout déterminant pour attirer cette clientèle.
18
Autres
France
Suisse
Italie
Chine
Angleterre
Maurice
Amérique Allemagne
Figure 2: Diagramme sectoriel de la répartition des visiteurs non-résidents par pays d’origine
en 2016
Source: Ministère du Tourisme
Le problème de communication est aussi d’une importance capitale. D’un côté, c’est le
moyen de faire la promotion d’une destination avec toutes ses gammes de produits et activités
19
via tous les supports à disposition. Et de l’autre, elle permet de riposter aux guerres médiatiques
sur le marché du tourisme, qui est une tendance actuelle des concurrents pour la vente d’une
destination.
Les problèmes constatés au niveau des transports, aussi bien aérien, terrestre que maritime
persistent à freiner également le développement du secteur. Au niveau de l’aérien, les
fréquentations de vols de l’étranger qui desservent le pays ne suffisent pas à couvrir la demande
des touristes sur la destination Madagascar. Le secteur manque de professionnalisme au niveau
global et reste très dépendant de l'accès aérien. L’état des routes dans le pays freine le trajet
pour l’organisation d’un séjour pour un circuit donné. Les ports maritimes existants dans le
pays suffisent à peine à accueillir les grands bateaux de croisières amenant des touristes comme
dans les grands pays leaders dans le secteur.
Toutefois, les infrastructures d’accueil ne sont pas négligeables d’une manière générale. Des
efforts sont menés par l’Etat pour adapter les aéroports, les ports, les routes aux normes
internationales. Le produit touristique malgache est d’une variété et d’une richesse
incomparable, mais les infrastructures d’accueil ne répondent toujours pas à la demande des
plus grands consommateurs touristiques mondiaux.
Les investissements publics sont minimes et les investissements privés restant de taille
modeste à des rares exceptions près d’autant plus que pendant longtemps le tourisme a été classé
comme « secteur à risque» par les établissements bancaires.
20
Section 2 : Poids économique du tourisme sur la croissance économique
Selon la définition de François Perroux, la croissance économique correspond à
« l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de
dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels ».
Le tourisme tout comme d’autres activités contribue à la croissance économique d’un pays. Il
est nécessaire de voir le poids du tourisme dans la croissance car le développement ne peut se
faire sans la croissance.
Le tourisme est le 3è pourvoyeur de devises à Madagascar parce qu’en 1992, les touristes
ont rapporté plus de 72milliards de Franc avec 53 655 touristes, et ils ne cessent de s’accroitre
mais il suffit d’une crise politique pour chuter cet accroissement selon l’INSTAT.
Tableau 5: Evolution des recettes en devises au titre du tourisme au titre de l’année 2016
Recettes 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Millions de
DTS 302, 6 116 139,74 160,66 182,72 256,86 428,05 437,89 540,51
Milliards
d'ARIARY 858 352,7 441,298 531,6 614,18 861,63 1574,37 1718,35 2 386,70
Millions de
Dollars 459,65 178,5 211,1 262,49 279,81 390,42 649,62 585,38 748,297
Millions
d'Euro 228,82 128,29 158,99 188,84 217,68 294,93 490,97 527,29 681,42
Source : Ministère du Tourisme, Banque Centrale de Madagascar-Direction des Etudes et des
Relations Internationales
21
Mais après la crise, l’évolution des recettes en devises reprend. En 2016, les recettes en devises
est de 540,51 millions de DTS.
Les investissements dans le secteur tourisme est moins importante par rapport à l’entrée de
devises. On peut le constater d’après le tableau suivant :
En 2016, les investissements dans le secteur a cru par rapport à l’année 2015, soit un taux
de croissance de 71,9%. Il y avait 21 078 contre 36 234 millions d’Ariary en 2016 pour les
hôtels et restaurants. Pour les EVPT, l’investissement est de 6 439millions d’Ariary en 2016.
Malgré la crise que le pays a traversée durant l’année 2009, le nombre d’emplois directs
créés par le secteur hôtelier a gardé son essor, une augmentation de l’ordre de 6% et 5%
respectivement pour les emplois crées par les hôtels et ceux des Entreprises de Voyages
et de Prestations Touristiques (EVPT). Ce secteur est vraiment une source de création
d’emplois parce qu’il a besoin de beaucoup de personnes dans les secteurs qui lui sont connexes
comme la restauration, les transports, le guidage touristique, etc.
22
La statistique ci-après montre l’évolution des emplois par le secteur hôtelier :
Tableau 7 : Evolution des emplois directs générés par le secteur (cumul) 2008 à 2016
En 2015, les emplois directs générés par les établissements hôteliers est de 32 693.
23
Nous voyons cela à travers le tableau ci-après :
Il est à noter que tous les secteurs d’activité ont connu une croissance moyenne annuelle
positive entre la période 2003 à 2009 : 2,7% pour le secteur primaire, 3,03% pour le secteur
secondaire et 2,1% pour le secteur tertiaire. On voit que la croissance est limitée en présence de
crise.
24
On peut alors voir que le secteur tourisme a poursuivi sa relance avec les résultats suivants
en 2016 :
-Hausse continue des recettes qui est de 540,51 millions de DTS en 2016 ;
-Hausse du nombre d’emplois créés passant de 36.716 en 2013 à 41.107 en 2016 grâce à
l’ouverture de nouveaux complexes hôteliers.
En 2016, sa contribution dans le PIB est de 13,7%. Alors le tourisme est un secteur important
qui contribue à la croissance économique de Madagascar grâce à sa faculté de créer des emplois
et des richesses pour le pays. En effet, ce secteur est essentiel pour la réduction de la pauvreté
des pays.
25
Chapitre 2 : Politique touristique à Madagascar
A plus d’une cinquante années d’indépendance, la croissance à Madagascar reste une
croissance extensive3 caractérisée par une situation dans laquelle le Produit Intérieur Brut croit
à peu près au même rythme que celui de la population, sans qu’aucune augmentation décisive
du produit par tète ait pu inverser la tendance. La dégradation de l’économie s’est fortement
accentuée du fait de la crise politique de 2009 et des années qui ont suivi. La croissance n’est
que de 0,9% en moyenne entre 2009 et 2013. Après la crise de 2009, pour restaurer l’économie,
le Plan National de Développement (PND) a été élaboré en 2015. Le tourisme fait partie des
secteurs moteurs stratégiques et ceux exerçant une influence déterminante dans les grandes
orientations stratégiques de développement du PND.
3
Concept introduit par Lloyd G.Reynold, Economic growth in the Third Word, 1850-1980. Yale University Press,
1985
26
1° Les zones de développement touristique prioritaires :
Le développement touristique se focalisera sur 4 zones prioritaires de Madagascar
identifiées dans le PND :
Ces zones sont déjà dotées d’un minimum d’infrastructures de base et seront développées
prioritairement car il y sera plus facile d’améliorer l’accessibilité et la qualité des produits. Les
revenus émanant des activités touristiques en cours permettront alors de réinvestir pour financer
les objectifs à moyen et long terme.
2° Objectifs du tourisme :
Le Gouvernement a pour but de faire du tourisme un levier efficace et durable de
développement économique, social et environnemental à Madagascar (PND, 2015).
Cela consiste concrètement à :
Atteindre 500.000 visiteurs en 2019 (progression annuelle moyenne de 19,5%);
Atteindre 190.000 visiteurs étrangers dans les Parcs Nationaux et Aires Protégées,
(progression moyenne de 15% par an) pour un financement pérenne de la conservation
de la biodiversité;
27
3° Orientations stratégiques :
Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement de Madagascar et les acteurs du tourisme
s’engagent sur les cinq priorités suivantes :
D’après ces résultats, on peut voir que le secteur du tourisme est en pleine croissance. En
2016, Madagascar a enregistré une augmentation de 20% du nombre de touristes, avec un
effectif enregistré de 293.185 touristes, contre 244.321 touristes en 2015. D’après le rapport du
Ministère de tutelle, l’arrivée de ces touristes ont apporté à l’économie malgache des recettes
de 748,29 millions USD, soit près de 2 394,5 milliards d’Ariary. D’après les prévisions, cette
croissance se poursuivra pour les années suivantes. En effet, cette performance est favorisée
par la campagne de promotion de la destination Madagascar, qui est aujourd’hui de plus en plus
connue sous le label « L’île aux trésors ». Dans ce cadre, le ministère du Tourisme cible surtout
les leaders d’opinions pour faire connaître les richesses touristiques de la Grande-île. Des
28
roadshows, des partenariats, ainsi que divers événements sportifs et culturels sont organisés
dans divers pays du monde, pour promouvoir « l’île aux trésors ».
2° Pistes de réflexion
La politique de l’Etat pour développer le tourisme a porté ses fruits mais n’est pas encore
suffisante. Le tourisme à Madagascar est confronté à une situation paradoxale. Depuis des
années, ce secteur figure parmi les activités qui rapportent le plus de devises au pays. Depuis
1973, plusieurs études visant à encadrer le développement du tourisme à Madagascar ont été
menées sans pour autant aboutir à des réalisations concrètes. Il est unanimement reconnu que
l’immense potentialité touristique de Madagascar est à peine exploitée et qu'elle a l'avantage de
tirer les leçons des expériences de développement touristique d'autres pays en développement,
réussies ou non.
Face à l’importance et aux rôles du tourisme dans l’économie de la Grande Ile, il faut que
le Gouvernement malgache améliore et aménage les sites touristiques dans la région c'est-à-
dire en réhabilitant les infrastructures comme les routes, l’aéroport dans cette région et en
aménageant les plages touristiques et les hôtels. II faut augmenter le partenariat public privé
dans ce domaine. A part cela, l’Etat doit s’investir dans ce secteur, par exemple, la création
d’autres sites touristiques et hôtels. Il faut aussi que l’Etat incite la population à protéger les
infrastructures et surtout l’environnement dans cette région. Comme la défense nationale est
l’une des fonctions régaliennes de l’Etat, il faut qu’il fasse bien et correctement ce devoir, c'est-
à-dire en assurant la sécurité des gens et surtout les touristes. A part de l’Etat, il faut que les
gens prennent leurs responsabilités, par exemple, assurer la sécurité des touristes et des sites
touristiques, protéger l’environnement.
29
CONCLUSION
Bref, le tourisme permet de découvrir des terres nouvelles et des richesses naturelles
valorisant ainsi l’évolution de la culture et de la civilisation du pays. Madagascar est alors une
destination phare en raison de son environnement unique, le bien-être, la culture, les interactions
avec la population, les aventures possibles et les merveilles que l’on y trouve. La majorité de
nos visiteurs viennent pour l’écotourisme. Depuis 1999, les visiteurs à Madagascar sont
abondants, sauf en 2009 et en 2013 qui étaient les années où régnaient l’instabilité politique à
Madagascar.
Nous avons pu constater que le tourisme tient une place importante dans l’économie
Malgache. Non seulement, il favorise la création d’emplois et une amélioration de la
distribution des revenus (guide touristique, hôtellerie,…) mais aussi il est une industrie
pourvoyeur de devises grâce à l’entrée des visiteurs étrangers. Le tourisme a un résultat d’effets
d'entraînement pour les autres secteurs. Il encourage le développement du commerce intérieur
et extérieur. De plus, c’est un facteur de développement des sites touristiques et des autres
secteurs comme la restauration, le transport, les agences de voyages. Le tourisme constitue une
part importante dans le PIB, sa contribution est de 13,7% en 2016. Ce secteur est un moteur de
la croissance économique de Madagascar.
30
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages et manuels :
-LANQUAR .R, L’économie du tourisme « Que sais-je ? », 1992
-MARC BOYER :
- Le Sacre du temps libre – La société des 35 heures, Jean VIARD, L’aube 2002
- Vers une civilisation de loisirs, Revue française de sociologie, Jean CAZENEUVE 1962
31
IV. Webographie :
- www.e-unwto.org (Site OMT)
- www.ecotourism-society.org
- www.madagascar-tourism.com
- www.parcs-madagascar.com
-www.tourisme-gov.mg
32
ANNEXES
Annexe 1 : Motifs de visite
Taux (%)
Touristes à titre principal 63
Touristes à titre secondaire 37
Source: Ministère du Tourisme et de l’Artisanat
33
Annexe 5 : Evolution de l’offre (cumul) 2008 à 2016
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre
d’établisse- 1 181 1 292 1 396 1 693 2 010 2 251 2 377 2 558 2 715
ment et de
restauration
Nombre 825 861 902 1 019 1 280 1 356 1 380 1 423 1 475
d'EVPT
Nombre de 13 340 14 443 16 055 19 112 20 520 22 263 23 382 24 046 25 272
chambres
Source : Ministère du Tourisme
34
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ……………………………………………………………………….. i
SOMMAIRE ………………………………………………………………………………... ii
ABREVIATIONS ET SIGLES ……………………………………………………………. iii
GLOSSAIRE .......................................................................................................................... iv
LISTE DES TABLEAUX ………………………………………………………………….. v
LISTE DES FIGURES …………………………………………………………………….. v
Introduction ………………………………………………………………………………… 1
1ère PARTIE : GENERALITE DU TOURISME
Chapitre 1°) Aspects théoriques sur le tourisme …………………………………………. 2
Section 1 : Différentes notions du tourisme ………………………………………………... 2
1° Historique du tourisme ………………………………………………………………. 2
2° Définitions ……………………………………………………………………............ 3
2.1- Touriste ………………………………………………………………………….. 3
2.2- Tourisme ………………………………………………………………………….3
3° Types de tourisme …………………………………………………………………….4
Section 2 : Tourisme et environnement : ……………………………………………………4
1°Environnement : moteur touristique …………………………………………………...5
2°Impact environnemental des activités touristiques : …………………………………...6
2.1- Impacts positifs ……………………………………………………………………6
2.2- Impacts négatifs ………………………………………………………………….. 7
35
1.6-Commerce de détails des biens touristiques ……………………………………….. 10
2° Les retombées économiques des activités liées au tourisme ……………………………..10
Section 2 : PIB mondial et industries touristiques …………………………………………...11
1° Contribution du tourisme au PIB mondial ……………………….…………………..11
2° Tourisme : secteur clé de l’économie de certains pays ………………………………11
36
Nom et prénoms : ANDRIAMALASEHENO Andoniaina Marthinah
RESUME ANALYTIQUE