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A mes fréres et soeurs, Vous avez contribué en fonction de vos moyens à affermir
maformation. Sincère gratitude.
Pour toute la famille, pour l’aide et l’amabilité.
A l’équipe administrative de l’istitut superieur international du tourisme de tanger
Maroc, surtout le directeur de l’institut, Mr.MOUHTAJ ABDELHAK; pour ses
efforts assurant la bonne formation de cette promotion . et tout mes professeurs de
la premiére et la deuxiéme année en master:
A Mr. ABRAHAL EL BAKKAL, mon encadrant pour son aide, et sa
disponibilité, la gentillesse, la confiance et le temps sacrifié dans la rédaction de ce
travail.
Et je n’oublie pas Monsieur ADNANE AFQUIR, directeur des études ce grand
monsieur de l’institut qui nous a accompagné pendant les deux années et nous a
entouré par sa générosité et son amabilité, merci monsieur;
A Mr. Mustapha LAAMRANI , président de l’Association AMISDOL
A tout mes amis de classe
MERCI A TOUT CEUX QUE NOUS CITONS ET CEUX QUE NOUS N’AVONS PAS
CITE
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier Mr. MOUHTAJ ABDELHAK, pour les efforts et le
soutiens durant les deux années de formation en master.
ABSTRATCT
The purpose of this dissertation is to endow the zone of Boujedayne with a specific plan
of communication that allows it to be qualified as a destination of quality in the field of the
ecotourism.
The study diagnoses the potential and also the deficit related to the tourist promotion of
this region. A SWOT analyze has been made, brought into focus asserted tools concerning
(field investigation, group focus, bibliographic research,…) And not only the study sets up a
plan of communication in order to make public the region but also makes a suggestion of
creative perspectives and a content already on line that constitute a powerful transition in the
field of new technology of information.
Cette position géographique donne au Maroc une importance stratégique sur le plan
international, vue sa proximité de l’Europe.
Le Maroc est un pays de reliefs très diversifiés, la chaine rifaine au nord, les plateaux et les
ergs à l’est, les ergs au sud et au centre les montagnes haut, du moyen et de l’Anti-Atlas.
Il s’étend sur une superficie de 715000 km3, divisées en 3 domaines, Domaine montagneux
(atlas du rif)
L’intérieur du pays connu par de grandes variations de températures, très chaude à l’été,
froide l’hiver, les écarts sont également plus grandes entre les jours et les nuits, durant
10
l’hiver, la neige recouvre les montagnes et peut persister en haute altitude jusqu’à la fin du
printemps.
Au niveau touristique, l’année 2013 s’est achevée sur une note positive avec 10,046 millions
de touristes soit une progression de +7% par rapport à 2012.
A fin 2013, la capacité litière classée a atteint plus de 207 500 lits en progression de près de
9 400 lits supplémentaires par rapport à 2012 avec une part de 52% pour les hôtels 3*, 4* et
5* du total des lits constituant le parc de l’hébergement classé2.
La vision 2020 a constitué un virage dans l’approche du tourisme au Maroc. Cette vision
prévoit l’encouragement de l’investissement dans le cadre d’initiatives privées et/ou
publiques, dans la réhabilitation et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel dans
une démarche concentrée visant à préserver l’héritage national et à renforcer l’attractivité et
l’accessibilité touristiques.
1
.http://www.tourisme.gov.ma/fr/tourisme-en-chiffres/arriv%C3%A9es-des-touristes, consulté le 27/05/14
2
.http://www.tourisme.gov.ma/fr/tourisme-en-chiffres/capacit%C3%A9-dh%C3%A9bergement, consulté le
27/05/14
3
. Contrat programme de la vision 2020, lien http://www.tourisme.gov.ma/fr/vision-2020/vision-2010.Consulté
le : 25-05-14
11
développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent, ou
séjournent sur ces espaces »4.
PROBLEMATIQUE
Comment se décline la vision 2020 sur le plan local et comment des structures d’accueil
dans le cadre de l’écotourisme qui comprend le tourisme solidaire, se mettent en harmonie des
standards en matière de communication sur leur identité, leurs produits et l’environnement
dans lequel elles s’insèrent ? Comment peut-on cibler des touristes ou simplement des
Marocains en quête d’évasions champêtres à prix abordables alors que le produit lui-même ne
passe pas aucun canal d’exposition, de promotion et de valorisation ? Comment le
développement d’outils de communication liés aux nouvelles technologies de l’information et
de la communication peut-il donner une visibilité à une région regorgeant de potentialités
mais isolée même sur le plan signalétique ?
En visitant Boujedayne, de prime abord, nous nous sommes émerveillés par sa beauté
et ses atouts touristiques, et entre un produit et le consommateur, communiquer est parfois un
puissant canal pour les relier.
Nous nous attelons donc à vérifier si la région de Boujedayne est connue au sein de la
région elle-même et chez les touristes au niveau de quelques points d’accès au Maroc et nous
allons analyser l’avis des acteurs de la région sur le plan touristique pour mesurer le décalage
entre la Vision 2020 et le vécu réel du tourisme rural et local.
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Nous avons penché d’abord sur une recherche bibliographique qui traite de la région de
Boujedyane, sujet de ma recherche, mais vue la carence en données sur la région sur tout les
plans, culturel soit il ou patrimonial, voir géographique. Chose qui nous a guidés à chercher
d’autres pistes de recherche, des visites répétitives sur le lieu, pour la récolte d’un maximum
d’informations sur notre air d’étude, des groupes de discussion avec les gîteur et les habitants
de la région.
4. Organisation mondiale du tourisme omt 2002. Sommet mondial de l’écotourisme : rapport final, Madrid,
omt.150 p.
12
Pour épauler notre logique de recherche, une fiche d’enquête était d’outil pour remonter
l’information à partir du terrain et puis, assembler les parties de la vraie image de la réalité sur
la région. Cela nous a emmenés à la constitution de notre plan de communication.
13
PARTIE I : L’ECOTOURISME, PLUS QU’UNE EXPERIENCE
TOURISTIQUE, C’EST UN STYLE DE VIE
14
INTRODUCTION DE LA PARTIE I
Nombreuses donc sont les formes du tourisme qui peuvent être qualifiées de «durables»,
et que l’on peut regrouper sous le terme général de tourisme durable: le tourisme vert, le
tourisme de nature, l’écotourisme, le tourisme solidaire, le tourisme équitable, … etc.
L'écotourisme est une forme de tourisme durable. Cependant, et à la différence de ce dernier,
il ne se contente pas d'une approche écologique passive (économie d'énergie, utilisation
d'énergies renouvelables, traitement des rejets...), mais implique également une participation
active des populations locales et des touristes à des actions de sauvegarde et/ou d'éducation à
la sauvegarde de la biodiversité (reboisement, protection de la faune et de la flore,
réintroduction d'espèces menacées ...etc).
15
CHAPITRE I : CONCEPT D’ECOTOURISME
Introduction
A partir de ces composantes, Fennell5 a formulé une définition qui se concentre d’abord
sur l’expérience touristique et ensuite sur la dimension éthique de l’activité écotouristique,
tout en intégrant la définition du tourisme de nature.
A l’exception de ces deux premiers auteurs, d’autres ont inclus la notion du développement
durable de manière plus manifeste dans le concept d’écotourisme. Dans ce cadre, Lequin7 a
considéré que «l’écotourisme est une approche de développement qui favorise la conservation
et la préservation des ressources naturelles pour les générations futures (développement
durable), tout en contribuant à l’amélioration des conditions et qualité de vie des populations
locales (développement régional) »8.
5
. FENNEL L, D.A. 2000. Ecotourism: an introduction, londres, routledge. p 98-10.
6
. WALL, G.1997. is ecotourism sustainable ?, environmental management, vol. 21, p. 483-491.
7
. LEQUIN, M. 2001. Ecotourisme et gouvernance participative, Québec presses de l’université du québec.p.35.
8
. LEQUIN, Op. cit. p 36.
16
Section I : L’écotourisme est une expérience touristique responsable.
Une grande partie des auteurs9, avancent que l’écotourisme est un vecteur de développement
durable (DD), une solution de rechange à une économie basée traditionnellement sur
l’exploitation des ressources. En outre, certains auteurs10 ont démontré, que la création de
parcs nationaux ou la promotion de l’activité écotouristique n’entraînaient pas forcément une
meilleure protection de l’environnement, pas plus qu’un développement viable des
communautés locales limitrophes11., ou encore un changement significatif de comportement
chez les écotouristes, grands utilisateurs d’espace et d’environnement.
9
. BRETON, J.-M. 2001b.écotourisme et développement durable en guis de conclusion provisoire, paris , P. 413-425.
- PLACE .S.E .51998°.HOW SUSTAINABLE IS ECOTOURISM IN COSTA RICA?, new york, longman, p. 107-118.
- WALL, G. 1997. Op.cit.p 486
10
. AVILAFOUCAT,V.S.2002.community-based ecotourism managment moving towards sustainability,oaxaca, mexico, ocean
and coastal managment, vol. 45n° 8, p 511-529.
- DUFFY,R. 2002. A trip too far : ecotourism, politics and exploitation, Londres, Earthscan.p 106-115
- GAGNON, C.2004. les communautés locales face aux impacts des parcs de conservation et l’industrie touristique
,pointe-à-pitre , Karthala _ creget, p. 171-183.
11. FORTIN, M.-J. et C. GAGNON.1999.Anassesment of social impacts of national parks on communitities in quebec,
canada, Environmental conservation, vol. 26, n° 3, P. 200-211.
17
interprétations de l’écotourisme et approches du développement durable, selon les acteurs et
leur positionnement social12.
Sur la base des écrits consultés (Gagnon ,2004 ; Gendron, 2004 ; Fennell, 2000 ; Wall,
1997 ; Gagnon, 2007 ; Duffy, 2OO2 ; Avila Foucat, 2OO2), nous dégageons quatre grands
piliers de l’écotourisme :
En revanche, les principes de l’écotourisme ont déjà été identifiés par d’autres auteurs, tel le
respect de l’environnement, la présence d’une expérience touristique13.ou encore le
partenariat avec les communautés locales14.
12. GAGNON, C.1995.développement nlocal viable : approche, stratégies et défis poyr les communautés,
coopératives et développement, vol. 26, n° 4, p. 60-82.
- GENDRON, C. 2004.le développement durable : un nouvel enjeu de l’historicité, Québec, presse de
l’université laval, p. 59-78
13. BUTLER, J. 1992. Ecotourism : its changing face and evolving philosophy, présenté au IV the world
congress on national parks and proteced areas caracas .p. 102
- CEBALLOS-LASCURAIN, H.1996. Tourism, ecotourism and protected areas: the state of nature-based
tourism around the world and guid-lines for its development, gland, IUCN.p. 86
14. DAWSON, C.P. 2001.ecotourism and nature-based tourism: one end of the tourism opportunity spectum ?
Linking culture and the environment, New York, CABI, p. 41-53.
- WIGHT, P.A. 1993. Ecotourism: ethics or eco-sell, journal of travel research, vol. 31, n° 3, p. 3-9.
18
l’environnement et de l’utilisation des ressources naturelles que pour mieux en tirer un profit
immédiat, sans ce soucier des conséquences engendrées à court, moyen ou long terme »15 .
Comme le mentionne Breton, dans sa critique du tourisme de masse.
L’essor incontrôlé d’un seul tourisme de masse, au-delà des seuils tolérables pour les
écosystèmes qu’il tend à coloniser, est une source de dénaturation et d’acculturation des
milieux par l’altération de l’environnement naturel, la dégradation des sites, des paysages et la
destruction des ressources faunistiques et floristiques .En effet, le projet dit d’écotourisme
devrait responsabiliser le voyageur afin de promouvoir la conservation. A ce titre, les projets
de parcs et d’aires protégées se définissent comme des produits attrayants pour
l’écotourisme16.
Toutefois, la fréquentation touristique dans les espaces protégés peut entrainer leur
dégradation. Dans ce cadre, Boo17 suggère que cette valorisation doit être accompagné de
mesure de fréquentation touristique par le biais d’un indicateur de capacités de charge afin
d’établir les contraintes et les seuils de fréquentation humaine et de contrôler les impacts
négatifs. Ainsi, des études se sont penchées sur les impactes environnementaux du tourisme,
et dans certains pays, les projets touristiques, même petits, ainsi que l’exploitation du parc,
sont soumis à la procédure d’évaluation environnementale.
En outre et afin d’éviter les erreurs du passé, au-delà des déclarations politiques, des
indicateurs environnementaux, serait-il nécessaire de mettre une modalité d’évaluation et de
suivi pour mesurer le succès des initiatives écotouristiques, afin de promouvoir la
conservation et la réhabilitation des habitats naturels où se déroulent les activités
d’écotourisme.
15. LE CORNEC, E. 2001. Tourisme et environnement ; la recherche d’une harmoniions difficile ? Paris, Karthala, p. 59-
70.
16 .FENNEL L. op. cit. p. 205
17. BOO, E. 1990. Ecotourisme : the potttentials and pitfalls, washington, world wildlife fund. P. 112
18.CEBALLOS-LASCURAIN,H. 1996. Tourism, ecotourism and protected areas : the state of nature-based tourism around
the world and guid-lines for its development , gland, IUCN.p. 86-98.
- HIGHAM, J. et A.CARR. 2003. Defining ecotourism in new zealand : differentiating between the defining parameters
within a national/ragional context, journal of ecotourism, vol. 2, n° 1, p. 17-32.
19
de développement justifiant la conservation d’environnement pour des fins d’activités
économiques. L’argument économique pour justifier un projet touristique n’est pas inattendu.
Toutefois, l’adjectif « équitable » fait une différence entre tourisme et écotourisme. En effet,
cela impliquerait que l’écotourisme n’est pas seulement une autre forme de ponction, voire
d’exploitation des ressources naturelles et humaines, aux seuls profits d’un capital financier
privé mais qu’il présuppose une répartition des profits (Ils sont répartis avec la communauté
d’accueil) et des risques (les coûts sociaux et environnementaux ne reviennent qu’à
l’ensemble de la collectivité).
Le troisième principe révélé par les textes consultés soit la prise en compte des besoins des
communautés hôtes. Il inscrit l’écotourisme de façon incontournable dans la sphère du social.
Si la redistribution de la richesse et la rechercher d’équité sont des principes qu’un
gouvernement peut promouvoir, la prise en compte des besoins des communautés ne s’arrête
pas à la stricte dimension économique. Les besoins d’éducation, de culture, de dignité, de
respect des droits de la personne, spirituels, d’esthétique et autres sont tous aussi importants et
la réponse à ces besoins peut faire la différence entre la conservation ou de l’environnement.
Tant que les communautés locales ne seront pas les partenaires privilégiées et égales de la
complexe équation écotouristique, tout projet risque le dérapage et l’entraînement d’effets
pervers. Il est de coutume d’oublier que les territoires que les gouvernements veulent élever
20
au rang de parc nationaux ou de réserves mondiales de la biosphère contenu de leur état
exceptionnel et exemplaire pour les générations futures, ont d’abord eu comme « gardiennes »
ancestrales les communautés locales ou les habitants dudit territoire20
Le principe impliquerait donc de tenir compte les besoins des communautés hôtes ; de
soutenir leur bien-être et d’améliorer leurs conditions de vie, dans une perspective de
développement local (Cater, 1993, cité dans Scheyvens, 1999). Par conséquent, les
communautés locales seront engagées dans la planification, le développement et l’exploitation
des activités écotouristiques21 Ainsi, dans ce processus de renforcement des capacités, les
communautés hôtes ne sont pas passives ou vues comme un simple réceptacle ou un réservoir
de main-d’œuvre à bon marché, mais associées à la planification et la gestion des projets
écotouristique, compte tenu de leurs points de vue, de leurs valeurs et de leurs savoir-faire.
Le dernier principe commun aux écrits analysés est celui de la génération d’une
expérience touristique du tourisme nouvelle. En effet, l’écotourisme prétend d’offrir une
expérience touristique différente du tourisme de masse, surtout par le biais d’un contact
différent avec l’environnement, le milieu physique et les communautés hôtes.
Cette mise en valeur de l’environnement par les communautés locales repose sur une
expérience de type éducatif22. Cette expérience interactive et éducative avec le milieu naturel
et social à laquelle prend part l’écotouriste doit-elle avoir pour objectif premier la réponse aux
besoins d’évasion et de dépaysement des touristes. Mais au-delà de l’offre d’un contact
culturel différent pour l’urbain ou l’occidental en quête d’expériences nouvelles. Il semble
que l’écotouriste pourrait faire des choix éclairés permettant de limiter volontairement les
impacts de ses gestes et de ses choix de consommation.
20. BARKIN,D. 2003. alleviating poverty though ecotourism : promises and reality in the monarch butterfly
reserve of mexico, environment, Development and sustainability, vol. 5, n 3-4, septembre, p. 371-382.
21. Organisation mondiale du tourisme, 2002, et sommet mondial de l’écotourisme, 2002.ibid.
22. Dawson. op.cit. p. 48
21
Section II : L’écotourisme et les approches du développement durable
Fidèle à ses principes, l’écotourisme prend dans sa route plusieurs passagers en quête de les
développer et pérenniser leur rendement, l’approche durable de l’écotourisme touche
plusieurs environnement : écologique, économique, humaniste et planificatrice articulée dans
la gouvernance territoriale.
Gouvernance territoriale/
Ecologiste Economiste Humaniste
planificatrice
Valorisation Valeur La
de la Protection du Souveraineté local sur la gestion
intrinsèque rentabilisation
conservation patrimoine naturel et des ressources naturelles, où les
de la nature économique
de cultuel pour les populations sont gardiennes des
l’environneme et de la justifie la
générations à venir milieux naturels
nt biodiversité conservation
Nouveaux
Contribution produits et Partage des - Gestion éthique et démocratique
équitable au secteur privé bénéfices en faveur - Intégration aux plans de
développemen Consommateur du développement développement
t économique = moteur local - Normes juridiques
écotouristique
Amélioration la
qualité de vie
Préservation de Planification intégrant communauté
Réponse aux l’identité culturelle local et besoin des touristes
Création
besoins des et des pratiques Acceptation/ initiation des projets
communautés
d’emploi
Valorisation des par le local
savoirs Participation citoyenne
vernaculaires
équité et justice
Voyageur
Génération Besoins responsable
d’une Atténuation des usages conflictuels
Impact nul d’évasion des Source
expérience Faible impact de l’activité
touristique urbains d’information et
d’éducation
Source : GAGNON les communautés locales face aux impacts des parcs de conservation et
l’industrie touristique23
23
GAGNON, C. 2004. les communautés locales face aux impacts des parcs de conservation et l’industrie
touristique, tourisme, environnement et aires protégées, antilles-guyane / hait / québec , pointe-à-pitre ,
Karthala _ creget, p. 171-183.
22
1. L’écotourisme et l’approche environnementale du Développement Durable (D.D)
L’approche la plus connue est celle de l’environnement, elle met l’accent sur la protection des
écosystèmes et sur leur pérennité comme motivation à l’intervention le développement est
durable seulement s’il permet aux écosystèmes et aux ressources qui y-sont rattachées d’avoir
une perpétuité dans le temps, notamment pour répondre à une fonction économique, soit celle
de l ‘exploitation de la ressource24 .
Les activités écotouristique viseraient donc à être non consommatrices25, visant l’impact
zéro, sans traces, pour préserver les milieux naturels sensibles, car ces derniers sont
vulnérable aux pressions engendrées par l’activité humaine26. L’écotourisme, selon une
approche environnementale du développement durable mettrait don d’avantage l’accent sur la
conservation. Une des critiques généralement formulées est qu’elle favorise le milieu
biophysique comme une fin en soi, aux dépens des problèmes sociaux et économiques27.
Cette approche met l’environnement au centre des préoccupations afin de protéger les
milieux fragiles et la biodiversité, mais elle fait toutefois l’impasse sur les coûts économiques
et l’écotourisme et occulte le milieu humain et ses besoins.
24
. Dawson. Op. cit. p. 51
25
. Fennell. Op. cit. p. 205
26
. Wall. Op. cit.p. 484
27
. Wall. Op. cit. p. 485
28
. Gagnon 95. Op. cit. p. 60-82
29
. Ceballos-Lascuràin. Op. cit. p. 86-98
30
. Le Cornec. Op. cit. p. 62
23
d’activités économiques complémentaires et de facteurs de diversification31.L’écotourisme
devient ainsi un secteur économique parallèle aux secteurs traditionnels d’activité touristique.
Cette monétarisation de l’activité écotouristique se fait à partir d’une logique d’usager/
perturbateur/ payeur32.
L’approche humaniste, comme son nom l’indique, met l’humaine au centre des
préoccupations du développement durable viable. S’il y a une surexploitation des ressources
naturelles et dégradation des écosystèmes, c’est à cause des inégalités entre les humains, ce
qui pousse les plus démunis à des pratiques non durables. L’approche humaniste tente de
réduire les inégalités entre les différent niveau économique, mais aussi au niveau de l’accès
aux ressources naturelles et aux services sociaux telles l’éducation et la santé : « les
humanistes mettent de l’avant des valeurs d’équité et de convivialité afin d’amoindrir l’écart
qui sépare les pauvres des riches, et ce, en privilégiant d’abord une utilisation humaine et
prudente de l’environnement tout en maintenant une croissance économique contrôlée35 »
31
. Ross et Wall, 1999, ecotourism : towards congruence between theory and pratice , tourism managment, vol.
20, n° 1, février, p. 123-132.
32
. Organisation mondiale du tourisme, 2002 ; Ross et Wall, 1999. Ibid.
33
. Duffy. Op. cit. p. 106-115
34
. Duffy. Op. cit. p. 109
35
. Gagnon 95. Op. cit. p. 171-183
24
.C’est ici l’engagement des populations locales et leur identification comme partenaires, selon
des principes d’équité, qui justifient ou non l’acceptation de l’initiative écotouristique.
Une des critiques avancées concernant l’approche humaniste de l’écotourisme est que
l’expression « communauté local » peut donner l’impression d’un tout unifié vivant en
symbiose avec son environnement. En effet, tel que le souligne38, les communautés locales
sont un lieu d’intersection entre plusieurs groupes et intérêts divergents ayant chacun leur plan
d’action ainsi qu’un lieu de manifestation des fractures entre les classes, les sexes d’accueil et
les affiliations politiques, Favorises la communauté local d’accueil signifierait alors l’isoler de
l’environnement micro régional et régional duquel elle fait partie. Favoriser un groupe social
plutôt qu’un autre serait alors porter un jugement externe.
36
. Breton. Op. cit. p. 418
- Lequin. Op. cit. p36
37
. Gagnon 95. Op. cit. p. 79
38
. BELSKY,J.M. 2003.unmasking the local : gender, community, and the politics of of community –based rural
ecoutourism in belize, dans S.R. sity conservation with social gustice in the twenty-first centry , albany, state
university of new york, p. 89-101.
39
. Gagnon 1995.op. cit. p. 81
25
Dans l’approche de la gouvernance territoriale, le principe de conservation
s’accompagnerait d’une démarche de souveraineté locale40. par rapport à la gestion des
sources naturelles et écotouristique où les populations sont historiquement les gardiens des
milieux naturels exceptionnels41... Le principe de contribution positive et équitable au
développement «économique » se caractérise dans cette approche par une gestion éthique,
démocratique et la consultation42.du patrimoine environnemental et culturel, pour offrir une
diversité d’activités récréatives dans la planification des éléments opérationnels et normatifs
en les intégrant aux plans territoriaux de développement et à la dynamique des réseaux
locaux.
Il s’agit ainsi d’une vision globale de l’ensemble des activités sur un territoire donné qui
guiderait la planification de l’écotourisme, selon une logique d’intégration aux autres activités
socioéconomiques présentes dans la communauté hôte.
40
. AVILLA FOUCAT. Op. cit. p. 523
41
. Gagnon 2004. Op. cit. p.183
42
. Lequin. Op. cit. p. 35-36
43
. MARCHANT, Guay 1999. Indigène et maître chez soi, Le Courrier de l’UNESCO, juillet/août, p. 30-31.
44
. PROULX, Luce 2004. Pour un, durable et solidaire, actes du colloque tenu à Montréal le 2 juin 2004,
Montréal, UQAM, Cahiers tourisme accessible de l’ARUC-ES ? collection « Tranfert », n° T-05-2004, 72 p.
26
1.2. Impacts négatifs
- Emploi peu rémunérateur et souvent saisonnier 45
- Ebranlement de la structure, des valeurs et des liens familiaux, traditionnels et conflits
de génération46
- Introduction de disparités socioéconomiques
- Apparition d’une nouvelle classe de promoteurs ou d’entrepreneurs qui peut remettre
en cause le pouvoir politique local et transformer les cultures locales.
- Conflit entre différents secteurs économique de la communauté d’accueil47.
- Concentration des décisions (par les gouvernements, par les tour-opérateurs de
l’industrie touristique internationale, … etc.) et exclusion des poutsions dans le
processus décisionnel48.
- Solidarité à l’intérieur de la communauté compromise par un climat de concurrence et
des pressions politiques
45
. Gagnon. Op. cit. p. 82
46
. HILLALI, Mimoun 2003. Le tourisme international vu du Sud : essai sur la problématique du tourisme dans
les pays en développement, Québec Presse de l’Université du Québec, 228 p.».
47
. Gagnon. Ibid.
48
. TROTTIER, Louise 1992. Pour un nouveau cadre d’analyse du tourisme : la culture past-moderne, mémoire
présenté comme exigence partielle de la maîtrise en sociologie, Montréal, UQAM, 119 p.
27
Conclusion
Le présent chapitre a mis l’accent sur l’analyse des impacts socioculturels du tourisme
dans les communautés hôtes et chez les touristes, les deux parties prenantes de cet espace de
rencontre.
28
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Introduction
Notre aire d’étude couvre la région de Boujedyane et les villes de Larache, Assilah et Ksar El
Kbir. Avant d’aborder les résultats d’études, il nous semble utile de présenter l’aire d’étude pour en
apprécier le potentiel et les perspectives d’évolution en termes de marketing et de communication
produit.
1. Présentation de Boujedyane
La région de jbala situé au nord du Maroc, elle a été considérée comme lieu de rencontre entre
plusieurs cultures et humains, elle a été peuplée par des ibro-mauriciennes, les berbères, les
romans, les ibères, et les musulmans d’andalous 49
Les jbala font partie d’un groupe socioculturel qui regroupe des groupes sociaux
généralement constitué de familles de même origine, ils représentent le groupe arabophone du
Rif occidental.
Située au Nord du Maroc et au Sud de la ville de Larache, précisément dans la région de Ksar
El Kbir. La région de Boujedyane s’étale sur une superficie de 199,30 km² investie par une
population dépassant les 12 161 personnes (Recensement général de la population et de
l’habitat, 2004, RGHP, 2004)51.Elle est limitée par Souk Tolba et Qola à l’ouest, au nord par
49
. BOUCHMAL F., 2010. Plongées historiques. Regards sur les patrimoines et les terroirs des Jbala, dans le
cadre du 3éme forum international Planète Terroirs, Chefchaouen-Maroc, Ministére de la culture Edit.
Cord:BOUCHMAL F: CALVO V. JABIOT I. ZUNG J. P , p: 33-56
50
. HMIMSA Y. & ATER M., 2010. Agrosystème et agrodiversité : du concept au terroir. Regards sur les
patrimoines et les terroirs des Jbala, dans le cadre du 3éme forum international Planète Terroirs,
Chefchaouen-Maroc. Ministère de la culture Edit. Cord: BOUCHMAL F: CALVO V. JABIOT I. ZUNG J.
Pp: 64-74
51
.https://www.google.co.ma/search?tbm=bks&hl=fr&q=rghp+2OO4+maroc&gws_rd=ssl#hl=fr&nfpr=1&q=
rgph+2OO4+maroc&spell=1), consulté le:12-05-14
29
les deux communes rurales de BniGorfet et Zaaroura, et par la commune rurale de Tatoft au
sud.
Source: HMIMSA Y. & ATER M., 2010. Agro système et agro diversité : du concept au terroir.
30
3. Le développement durable dans la région
31
Trois groupes de discussion ont été organisés et animés sur place. Nous avons
constamment contacté des personnes ressources que ce soit à la Délégation de Tourisme de
Tétouan, le Président de la commune rurale de Tatoft et le Vice-président d’AMISDOL ou les
membres de la dite association. Ces responsables ont mis à ma disposition un certain nombre
d’informations que j’ai jugé insuffisantes pour mieux aborder notre plan de communication.
Au renfort de notre logique basée sur le contact in situ, nous avons conçue une fiche
d’enquête (Annexe 1). Il s’agit d’une méthode didactique de remontée d’information à partir
du terrain pour constituer une image réelle de l’état réelle et en déduire les pistes qui doivent
former la plateforme de notre plan de communication. Nous avons donc choisi d’élaborer une
fiche simplifiée qui se compose de deux parties : Une partie d’information factuelle devant
identifier les personnes (âge, sexe, provenance, etc.) et les raisons de choisir la destination de
Boujedyane et une partie d’information sur le tourisme à Boujedyane.
Les résultats des enquêtes articuleront les grandes lignes de notre plan de
communication qui sera orienté vers deux pistes complètes et complémentaires :
Les enquêtes seront l’argument pour prioriser les actions de communication et pour les
décliner dans le sens qui répond aux attentes des promoteurs touristiques de la région.
Ainsi, et à travers ce projet de fin d’étude, nos ambitions vont au-delà de contribuer à
l’amélioration de la compétitivité de la destination de Boujedyane et au développement
durable de la région et de la communauté hôte.
32
1. Présentation des visites et des groupes de discussion
Dans le cadre de notre recherche sur la région, nous avons considéré que les visites sur
place et les rencontres de la population implantée dans la région est indispensable pour la
détection des éléments d’une analyse SWOT sur la région pour bien structurer notre plan de
communication.
Pour ce faire, nous nous sommes attelés à sillonner toute la région en question. Nous
avons pris des photos de tout ce qui peut nous servir pour alimenter nos supports de
communication que nous essayons de concevoir et de voir de près les infrastructures mises en
place par AMISDOL pour le développement du tourisme rural souhaité.
Nous avons essayé d’exploiter à fond ces visites et nous avons organisé des groupes de
discussion. Nous avons opté pour une méthode de discussion semi-directive, ce choix se
justifie tout d’abord dans la mesure où notre étude a pour finalité de comprendre l’impact de
la “non-promotion” touristique qui isole la région, aussi cette méthode offre aux intérviewés
une libreté d’expression, nous permettant une optimisation de l’exploitation des informations,
une bonne remontées des impressions et vision de la population locale, d’idées ou encore
d’élements intéréssants pour l’analyse.
Pour mieux comprendre à quel niveau la region de Boujedyane est connue, nous avons
preparé une fiche d’enquéte simplifiée (Annexe1) comprenant dans sa deuxiéme partie une
question phare qui porte sur les connaissances des personnes interviewées de la region et des
activités touristiques qu’elle abrite. Aussi, nous avons demandé à cette population ses
propositions pour rendre cette zone sujet d’étude accessible à tout le monde.
La catégorie des personnes choisies joue un rôle important dans ma recherche. Nous
avons donc opter pour deux grandes categories
33
nous permettra, en conséquence, de savoir si la destination de Boujedyane est connue et si,
pour ceux, qui en ont une idée, elle constitue une destination attractive.
Conclusion
Pour plus de pértinence et pour une récolte d’informations, il a fallu demander aux
personnes interviewées de formuler des propositions pour développer le potentiel touristique
et la rendre de renommée régionale, nationale et internationale. Toutes ces recommandations
rendront facile ma mission de mise en place d’un plan de communication basé sur des
données réelles.
34
CONCLUSION DE LA PARTIE I
Quant au touriste pour lequel le voyage agit sur sa compréhension des peuples et sa
réflexion existentielle et identitaire, il importe de stimuler chez lui son ouverture d’esprit et
son désir d’acculturation, notamment par un apprentissage au voyage, une sensibilisation face
à l’autre et le développement d’une offre de tourisme plus solidaire.
35
PARTIE II : LA PROMOTION DE LA REGION
BOUJEDYANE/ ETUDE EMPERIQUE
36
INTRODUCTION DE LA PARTIE II
Dans la présente partie de ce travail, nous présentons, dans un premier lieu, le fruit de
nos enquêtes et nos rencontres et discussions avec les différents personnes tout en essayent
d’extraire les différentes contraintes qui rendent la région de Boujedyane inconnue que ce soit
au niveau géographique ou touristique. Par la suite, et dans un deuxième volet, nous allons
opter pour des solutions et propositions de supports de communication que nous jugeons
suscéptibles de repositionner la région de Boujedyane confortablement dans champs
d’évidence lui permettant d’atteindre un niveau de développement durable.
Ainsi, et avant de commencer les résultats, nous avons jugé qu’il est très utile de faire
cette remarque colosale, c’est l’absence total des panneaux de signalisation indiquant la
région de Boujedyane comme zone d’abord, puis comme une destination à activité
touristique. Nous avons pu remarquer que les panneaux qui orientent les visiteurs vers
Boujedyane ne sont implantés qu’à partir de la commune de Tattoft sur la route regionale, et
aucune signalisation à travers la route nationale de Ksar El kbir ou de Larache ce qui perce
cette région dans l’isolement des routes nationales et puis aux yeux des voyageurs utilisants
les routes de la région.et à travers ce rapport, nous allons valider notre constat et mettre en
évidences les inconvénients de ce manque de signalisation et aboutir à une stratégie de
communication.
37
CHAPITRE I : ANALYSE ET DISCUSSION DES RESULTATS
Introduction
Dans le cadre de ses activités pour le développement de Boujedyane et afin de créer des
richesses pour la population de cette region, l’association “AMISDOL” a démarré les travaux
d’aménagement des chambres pour les mettre aux normes standards d’accueil des touristes
désireux de profiter des atouts naturels de Boujedyane.
Des interviews et des groupes de discussion sont menées avec les propriétaires des
chambres d’hotes et les habitants de toute la région et couverant les villes de Larache, Asilah
et ksar el Kebir, aussi avec les touristes. À l’aide des fiches d’enquetes et des discussion semi
directives, nous avons essayer de rassembler le maximum d’informations. Nationalités et
voies de tarnsition des touristes, le niveau de la formation touristique chez les propriétaires
des chambres d’hotes, la methode dont ils gerent leurs projets en phase de demarage, leurs
propositions..., afin de recolter les informations capables de m’aider dans la conduite et la
réalisation de mon projet de fin d’étude.
Les interviews menées avec 8 personnes bénéficiant d’un aménagement des chambres
d’hôte montrent que 100 % n’ont eu et n’ont jamais bénéficié d’aucune formation dans le
domaine touristique, ni des connaissances sur l’histoire de la région, chose qui réduit leur
marge de manoeuvre en matière de créativité et de développement de capacités à attirer des
visiteurs nouveaux ou de maintenir une bonne relation avec le nombre médiocre des touristes
qui ont déja eu l’occasion de visiter la région.
38
De même et au cours d’une discussion avec un accompagnateur (pour ne pas dire guide
tant qu’il n’est pas officiellement autorisé), j’ai constaté qu’il n’a suivi aucune formation lui
permettant de mieux accompagner les touristes ou de leur offrir des programmes de circuits
bien calculés ou des randonnées thématiques (par exemple, escapade à dos d’animaux,
promenade à cheval, randonnée sur des chemins aux multiples facettes dans la vallé ou la
forêt).
Concernant une question posée sur la maniere de faire venir les touristes, les
accompagnateurs ont affirmé que jusqu’à présent, c’est AMISDOL qui fait venir les visiteurs
en les orientant, contre toute logique promotionnelle, directement vers eux.
L’association reste la seule source pourvoyeuse de touristes; mieux encore, ces gens ne
sont même pas au courant des tarifs des prestations qui sont établis par ladite association. Les
prix sont arrêtés sans faire participer les propriétaires des chambres à une politique de prix en
fonction des services présentés ou en fonction de la saisonalité, chose qui affecte toute la
chaîne de valeur du tourisme durable fondée sur la participation de la communauté hôte et,
qui freine d’aprés ces gens, toute tentative de créativité et d’initiative.
39
bateau pour rejoindre le pays par la ville de Tanger, et seulement 12% ont pris l’avion, et ont
entré au Maroc par les ville de Casablanca, Fès ou Marrakech.
Figure 3: Mode de transport utilisé par les touristes pour s’embarquer au Maroc
12%
32% 56%
12%
28%
60%
40
Les enquêtés nous ont affirmé qu’ils n’ont jamais entendu parler de Boujedyane, même
sur les cartes qu’ils utilisent (à savoir par exemple la carte routière de Michelin) puisque cette
région n’y est pas mentionnée. Entre autre, ils ont évoqué l’absence de panneaux de
signalisation tout au long de leur route (spécialement pour les touristes utilisant un moyen de
transport particulier), ce qui maintient et entretien l’isolement de la région et perpétue la
désaffection à l’égard d’une localité qu’ils n’ont même pas eu l’opportunité d’apprécier.
Ksar El Kbir:
o 5 personnes appartenant à la première tranche d’âge (40 à 65 ans) connaissant
la région,
o 3 personnes seulement de la deuxième tranche (20 à 39 ans) connaissent la
région, ce qui donne un résultat total dans la ville de Ksar Kbir de 8personnes
sur 20, soit 40% de l’effectif total interrogé sur cette ville qui s’éloigne de
20Km de Boujedyane.
Larache :
o 4 personnes d’une tranche d’âge entre (40 et 65 ans) qui connaissent seulement
Boujedyane
Assilah : 0% des personnes interrogées, sur les deux tranches d’âge connaissent
Boujedyane.
Soit le total de 12 sur 60 personnes interrogées dans les trois villes, connaissent Boujedyane
(20%),
Aucune personne des 60 personnes interviewées n’a été informée que Boujedyane abrite
désormais des chambres d’hôte et une activité touristique. Ce constat nous a permis de
conclure que Boujedyane souffre d’une sous-communication, sinon d’une absence de
communication. Ce constat est d’autant plus préoccupant que des personnes vivant à
proximité de la région ne sont pas outillés pour être le bon relais d’une communication
territoriale de la promotion de ces régions.
41
3. L’examen des propositions
Conclusion
Aucune des personnes interviewées n’a été informée de l’existence des chambres
d’hôtes ou d’acticités touristique dans la région de Boujedyane sujet de notre projet de fin
d’étude, cela consolide notre point de départ estimant que cette région est sous-communiquée.
Un plan de communication est d’urgence pour faire entrer Boujedyane dans le cercle de
lumière, cela est certain, mais le plan seule ne peut assurer sa prospérité touristique, les
prescripteurs ont aussi un rôle très important.
A l’appui de toute notre méthodologie d’approche, nous avons réalisé une petite enquête
auprès des agences de voyages sur la ville de Larache. Nous avons constaté qu’il y a un
nombre réduit en majorité des billetteries, et malgré les atouts naturels et culturels de la
région, il y avait un manque d’agences pouvant développer un produit ciblé comprenant des
randonnées ou généralement le tourisme rural. Par conséquent, il n’y avait ni offres destinées
à la région par ces agences, ni concurrence, résultant d’une manière ou d’une autre d’une offre
touristique et de développement des moyens de communication qui peuvent mettre
Boujedyane en position de zone d’attractivité touristique.
42
CHAPITRE II : PLAN DE COMMUNICATION TOURISTIQUE POUR
LA REGION DE BOUJEDYANE
Introduction
A partir des résultats obtenus des discussions et des enquêtes auprès des touristes nous
pouvons dorénavant confirmer qu’il s’agit d’autant d’arguments attestant que la région de
Boujedyane ne peut développer un tourisme rural, basé sur une richesse culturelle millénaire
et sur sa beauté naturelle, sans procéder, en paralèlle à une action prometteuse attractive. En
effet, cette région offre des opportunités interessantes pour une approche marketing tournée
vers :
1. La valorisation,
2. Le packaging de l’offre ;
3. La qualité de l’offre,
4. L’exposition à la demande touristique via des médias de grande audience,
5. La transparence tout au long de la chaîne de promotion ;
6. La responsabilité de tous les acteurs; dont la population locale qui devient un
agent et un promotteur de l’activité touristique
7. La participation à travers des enquêtes périodiques au niveau des touristes
ayant visité Boujedyane, les associations locales, …etc.
43
8. La formation des accompagnateurs aux techniques de promotion de l’activité
touristiques de la région.
Les arguments présentés ci-dessus, sont aussi les éléments basiques d’une analyse
SWOT de la région que nous avons estimés indispensable pour la confection de ce
plan de communication.
Les forces
Les faiblesses
Les menaces
44
Les opportunités
2. Positionnement de la communication
45
La politique marketing sera offensive, car elle doit créer de la valeur et générer des
emplois et des revenus aux profits des locaux. La vision est d’entamer un discours novateur
vers la population locale qui doit s’unir pour développer une approche intégrée de
développement du territoire car le gîte n’est qu’un élément d’un milieu qui doit évoluer à la
même vitesse et sur le même niveau de qualité.
La réalisation d’un guide, d’un site, d’une page facebook, d’animations flash sur
youtube et sur tweeter, la mobilisation des supports de la presse électronique pour le festival
folklore du mois d’août, la préparation d’un prête à publier pour les supports régions,
l’approche des prescripteurs, sont des outils que le gîte doit développer pour mieux se
positionner.
Le marketing par Internet est l’un des grands clefs de sensibilisation des cibles touristiques
urbaines particulièrement connectées que ce soit, sur le plan international, en Dordogne, ou
encore sur le plan national grâce à l’intégration de circuits de tourisme rural. A des coûts
très mesurés, cette action permet d’agir en communication publicitaire simultanément sur
plusieurs bassins de clientèle avec une capacité de répétition économiquement supérieure
aux autres techniques de communication (affichage, presse, radio..).
46
les contraintes de temps et de l’espace et permet de créer des alertes ciblées avec la liberté
de varier les messages.
Notre site sera confectionné en mode flash animations (streaming) puis mis sur les réseaux
sociaux, spécialement le youtube (Annexe 4), dailymotion, le tweeter et Google
52
. http://www.oxfordbusinessgroup.com/country/Morocco, consulté le : 25-06-14
53
. http://madinhitech.ma/2013/01/15/facebook-compte-plus-de-5-millions-dutilisateurs-au-maroc/. Consulté
le : 25-06-14
47
donne sur les traditions, la gastronomie.., un stand de produits de terroir de toute la
région sera très utile pour une liaison entre la ville avec ses alentours.
E. Une identité visuelle marquant l’engagement pour la qualité et pour un tourisme
familial (Annexe 6) : Le système d’identité visuelle (SIV) permet d’identifier
Boujedyane et de lui attribuer une image que les touristes pourraient facilement
commémorer. Les macarons sur voiture, la sérigraphie (sur chemises, cartable,
casquettes, gadgets) permettent de construire une image, sachant que la région n’a
bénéficié d’aucun programme de signalétique permettant de l’identifier et de la
reconnaître.
F. Créer un logo (Annexe 7) : la conception de tous les supports devant concrétiser notre
plan de communication dépend généralement d’un logo qui renferme les spécificités
de la région. Dans ce contexte, le logo qui a été admis renvoie donc vers (figure 8) :
o Le soleil qui exprime l’hospitalité de la région et également le tempérament de
son climat, cela s’exprime à travers l’usage du couleur jaune ;
o Le tourisme de montagne qui renvoie à l’idée de randonnées et de
l’écotourisme, en employant la couleur marron ;
o La forêt aux pieds de montagnes marquant une diversité naturelle et une liaison
entre les hauteurs et les plaines, en le traduisant par la couleur verte ;
o L’eau disponible à volonté, qui est exprimé par l’usage du couleur bleue ;
o Un recentrage sur Boujedayne qui reste l’élément phare beaucoup plus
important que le gîte présenté en bleu comme lieu de confort, de retrait et de
repos ;
Dans ce cadre, c’est la « charte couleur » qui place la couleur comme l’élément le plus
important pour graver une image, c’est à dire une marque dans la mémoire en incrustant
ces couleurs, donc le vert, le jaune, le marron, et le blue seront les couleurs qui envoie vers
la marque de Boujedyane.
48
Figure 5 : Logo du gîte de BOUJEDYANE
H. Des outils scripturaux : dans cette partie, j’ai esquissé des projets de dépliants
(Annexe 9) et d’affiches (Annexe 10) qui seront largement distribués et pour les
rendre disponible au niveau des délégations de tourismes, des agences de voyages,
aires de repos pour les résidents marocains à l’étranger (RME), les associations des
œuvres sociales (AOS) des administrations publiques, les autres gîtes qui seront en
partenariat avec notre gîte, la province de Dordogne, les communes rurales de la
régions, … etc.
49
bien définis et diversifiés, susceptibles d’aider la population à réussir une saison équilibrée en
terme d’activité touristique et donc de réaliser des revenues encourageants et durable dans le
temps. Les cibles choisis sont donc :
2. Politique d’approche
Le plan de communication aura pour mission de développer une approche marketing
tournée vers :
50
d’autres promoteurs artisanaux. L’idée est de créer un portail touristique de la
région comportant :
o Une partie institutionnelle : monographie, offre touristique, possibilités
d’investissements, …etc.
o Une partie promotionnelle : présentant tout le potentiel et offrant des
itinéraires avec des gîtes d’étape, une variété de modes de transports, un
tourisme chez l’habitant, une participation aux activités journalières, …etc.
La concurrence dans un secteur faible ne génère pas de la valeur. Elle affaiblit les
possibilités de créer de la richesse non seulement pour les gérants de gîtes mais
pour toute l’économie de la région. Un réseau de gîte sera développer au niveau
de toute la région et tous les supports de communication seront développés dans
ce sens.
51
o Une logique qui ouvre grandement toutes les perspectives d’un échange
avec la population locale : habitants ; accompagnateurs, association, pour
améliorer l’offre, la redresser, valoriser davantage les produits, déclencher
une dynamique tarifaire rémunératrice pour l’ensemble de la chaîne
économique et culturelle de la promotion touristique de Boujedyane.
o Une logique d’un marketing collaboratif a posteriori qui permet au gîte de
maintenir le contact avec les touristes qui ont visité le gîte. Développer
cette idée de tourisme familial et de l’écotourisme rural et durable peut
constituer un argument de poids dans cette logique : Il s’agit de tisser des
relations avec les touristes pour sonder leur satisfaction quant aux services
rendus et pouvoir redresser certains dysfonctionnements qui pourraient être
remonté ;
o Une logique de partenariat qui conduira soit à une coopération triangulaire
Boujedayne-Dordogne et autres provinces de la région française, soit à
s’ouvrir vers d’autres partenariats profitables sur le plan touristique à la
région objet de mon étude.
L’investissement généré pour ce plan est estimé à 100 000 Dh qui comprend l’édition de
2000 affiches (250gr à 6.50Dh l’unité, soit environ 13000 DH TTC), la réalisation d’un site
internet avec streaming, contenu dynamique et le développement de services en ligne
(réservation) à environ 25 000 DH (développement, mise en ligne, référencement, animations
flashs); l’édition du guide de la région de Boujedyane (175 grs à 4Dh l’untité pour environ
10 000 exemplaires puisque cet outils sera diffusé au niveau de toutes les cibles
potentiellement intéressée, soit 40 000 DH.
Notre plan prévoit également un voyage de presse électronique (deux à trois journalistes) plus
l’agence MAP. L’objectif est de bénéficier à la fois de l’étendue et de l’audience de la presse
électronique et de s’appuyer sur les dépêches de la MAP pour avoir un relais sur la presse
écrite. A l’appui, les émissions radiophoniques, spécialement SOREAD 2M ( 27,2%) et la
52
SNRT ( 9,6%) (selon la dernière enquête de marocmétrie en avril 2012)54 sont prisés;
spécialement à l’occasion du Moussem de SIDI H’MED BEN CHEKH. Cette opération peut
nécessiter une levée de fond d’environ 8 000 DH, soit un total d’engagement de 86 000 DH
HT, soit 103.200 TTC. Pour information, ces chiffres ont été obtenus après consultation d’une
agence de communication (Mosaïk, agence de communication institutionnelle) et peuvent
faire l’objet d’une comparaison avec d’autres propositions d’autres boites de communication.
Recommandations
54
. http://www.lematin.ma/journal/Audiences-TV_2M-en-tete-des-chaines-marocaines/177371.html, consulté
le : 25-06-14
53
7. La reconstruction de l’histoire de Boujedayne. Actuellement, peu de recherches
sont disponibles sur l’histoire de ce village qui regorge de beautés naturelles.
Cette histoire peut être un argument de persuasion supplémentaire ;
8. Le renforcement du potentiel associatif du village ;
9. Le renforcement de la formation continue des gérants de gîtes ;
10. La mise en place d’un cadre de concertation des « gîteurs » pour la modélisation,
la coordination et l’amélioration de l’offre touristique
Conclusion
De même, si nous avons concrétiser certains outils (page facebook; contenu wikipédia,
page youtube, la charte graphique (logo, habillages voitures, macarons, etc.), le
positionnement, etc.), il n’en demeure que le besoin de financement des actions nécessitent
également des investissements et un budget spécifique.
CONCLUSION DE LA PARTIE II
Comme nous avons réussi à le démontrer via les enquêtes avec les résidents des trois
villes, seulement 6 personnes connaissent Boujedyane et ne l’ont jamais vu, dont deux
seulement ont visités la région, alors que le reste des personnes ignorent l’existence d’une
activité touristique dans la région. Ils estiment que l’absence d’informations sur la région et
des panneaux de signalisation sur les routes qu’elles ont sillonnées est à l’origine de cette
méconnaissance. Ainsi, et vue que les six personnes soient de tranches d’âge différentes, nous
pouvons affirmer que l’âge n’est pas un facteur déterminant.
54
CONCLUSION GENERALE
Les grands objectifs de notre projet fin d’étude étaient d’identifier le potentiel touristique
et les entraves qui freinent le développement touristique de la région, analyser
l’environnement touristique dans cette région, mettre en place une politique de promotion du
tourisme pour Boujedyane susceptible de mettre en avant l’intérêt de son offre touristique et
positionner la région comme étant une destination touristique original à forte attraction, en
soignant le plan les supports de communication adéquats.
Les résultats que nous avons obtenus vont dans le même sens que notre hypothèse de
départ. En effet, les résultats ont affirmé que 56% des visiteurs sont arrivé au Maroc via leurs
propres moyens de transport, 32% sont arrivés par bateau via Tanger et 12% ont pris l’avion à
destination de Casablanca, Fès ou Marrakech. A ce stade déjà nous pouvons constater que le
moyen de transport pour arriver au pays ne pose pas un problème et que les touristes même si
de différentes nationalités (15% des français, 28% des Espagnoles et 12% des Anglais) ont
réussi à être dans les alentour de notre site d’étude.
Cependant, et selon les interviews menées avec les résidents des trois villes choisies
pour mon enquête, seulement 6 personnes connaissent Boujedyane sans l’avoir visité,
seulement deux ont déjà visités la région, alors que les autres personnes ne sont meme pas au
courant de l’existance d’une activité touristique dans la région. Ils estiment que l’absence
d’une communication sur la région et des panneaux de signalisation sur les routes est à
l’origine de cette méconnaissance. Aussi je peux affirmer que l’âge n’est pas un facteur
déterminant puisque les six personnes qui connaissent Boujedyane sont de tranches d’âge
différentes.
A ce stade donc, un plan de communication n’a de pertinence que s’il s’insère dans le
cadre d’une politique de développement et de promotion de la région. De ce fait, le plan de
communication ne répond qu’aux déficits d’outils et de supports de communication et non à
certaines limites que seul un Plan de développement régional est censé lever.
Aux termes de mon mémoire, des conclusions et des suggestions que nous avons
formulées pour rassoir Boujedyane sur de nouveaux leviers de développement économique et
social, des recommandations peuvent être formulées.
55
Au préalable, nous avouons avoir été saisi par 4 grandes contradictions :
2. Se pencher sur les contraintes liées à la connectivité des gîtes, sur les plans de
l’accessibilité physique et technique ;
3. Lier le tourisme rural à l’action entreprise par l’INDH à travers des groupements
d’intérêts communs qui puisse offrir un service complet en matière d’hébergement,
d’excursion et de dépaysement,
56
4. S’approcher des médias (SNRT, Medi 1 et radios) pour la réalisation de reportages
thématiques ou événementiels sur Boujedeyane et ses alentours pour en faire la
promotion,
5. Cibler des émissions sur Medi 1 dont la diffusion à l’international serait d’un grand
atout : aller vers un partenariat entre Medi 1 et le groupement d’intérêts communs
pour une vue d’ensemble sur la région avec toute l’offre touristique en terme de
produits de terroir, d’accueil, d’aspects culturels, etc.
6. Prendre les bonnes dispositions pour organiser un événement sur l’art culinaire rural et
y inviter une émission culinaire télévisée ;
8. Se pencher sur la signalétique des gîtes pour en faire des leviers d’orientation et de
promotion et alimenter www.fikra.ma d’idées innovantes en matière de tourisme rural,
9. Créer une application mobile pour Boujedyane et se positionner sur l’Open Data qui
permet actuellement de communiquer sur la localité et ses principaux atouts,
10. La création d’un réseau de gîtes dans un circuit bien défini et balisé qui permettra
l’échange entre professionnels et servira de liens entre touristes et gîteurs ,
11. Aménager des espace d’expression de la population locale pour disposer de sa vision
quant au développement économique et sociale de Boujedyane ;
12. Inviter les pouvoirs publics à drainer plus de ressources financières vers la région pour
mieux la pouvoir en infrastructures et développer son attractivité ;
13. thème, la préparation de programmes complets pour les visiteurs, etc. En général,
former des personnes Assurer des formations continue en faveur des « gîteurs « et des
accompagnateurs sur l’histoire de la région, la proposition des randonnées à capables
d’inclure les visiteurs dans une ambiance où se mixe simplicité, le partage, l’évasion,
l’histoire, la chaleur familiale, la splendeur de la nature et la candeur de la culture ;
57
15. Impliquer l’Office national du Tourisme et le SMIT dans la promotion de la région sur
le plan touristique ;
16. Enfin, s’orienter plus vers le tourisme événementiel en valorisant la résurrection des
activités ancestrales et les Moussem.
58
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marocaines/177371.html,
RGHP :
https://www.google.co.ma/search?tbm=bks&hl=fr&q=rghp+2OO4+maroc&gws_rd=ssl#hl=fr
&nfpr=1&q=rgph+2OO4+maroc&spell=1
TOURISME ET DEVELOPPEMENT SOLIDAIRES, Charte du tourisme en village
d’accueil TDS www.tourisme-dev-solidaire.org/qui/Charte.htm (janvier 2006).
61
ANNEXES
62
Annexe 1(fiche d’enquête)
Fiche d’enquête
Informations Personnelles
Age :...........................................................................................................................................
Sexe :..........................................................................................................................................
Nationalité :................................................................................................................................
Comment vous avez arrivé au Maroc?
Voyage organisé
Voyage individuel
Autres : ...............................................................................................................
Moyen de transport?
Avion
Autocar
Transport personnel
Autre: ..................................................................................................................
63
Annexe 2: Guide Boujedyane: (page 1)
64
Annexe 2: Guide boujedyane(page 2)
65
Annexe2: Guide boujedyane (page 3)
66
Annexe 2: Guide boujedyane(page 4)
67
Annexe 2: Guide boujedyane (page 5)
68
Annexe 2: Guide boujedyane (page 6)
69
Annexe 3(site internet)
70
Annexe 4(video flash sur youtube)
71
Annexe5(page facebook)
72
Annexe6(identité visuelle)
73
Annexe6(identité visuelle): 1
74
Annexe6(identité visuelle): 2
75
Annexe7(logo)
76
Annexe 8(page wikipedia)
77
Annexe 9(dépliant): 1
78
Annexe 9(dépliant): 2
79
Annexe 10(affiche)
80
Table des matières
DEDICACE..................................................................................................................................................... 4
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... 5
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................................... 7
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... 7
LISTE DES SIGLES ET D’ABREVIATION................................................................................................. 8
RESUME......................................................................................................................................................... 9
ABSTRATCT.................................................................................................................................................. 9
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................................. 10
INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 16
SECTION I : L’ECOTOURISME EST UNE EXPERIENCE TOURISTIQUE RESPONSABLE. ........... 17
1. L’ECOTOURISME AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ................................................................ 17
2. LES PRINCIPES DE L’ECOTOURISME ...................................................................................................... 18
2.1. La valorisation des ressources environnementales ...................................................................... 18
2.2. Contribution équitable au développement économique local ....................................................... 19
2.3. Prise en compte des besoins des communautés hôtes .................................................................. 20
2.4. Génération d’une expérience touristique authentique et responsable........................................... 21
SECTION II : L’ECOTOURISME ET LES APPROCHES DU DEVELOPPEMENT DURABLE .......... 22
1. L’ECOTOURISME ET L’APPROCHE ENVIRONNEMENTALE DU DEVELOPPEMENT DURABLE (D.D) .............. 23
2. APPROCHE ECONOMIQUE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ...................................................................... 23
3. APPROCHE HUMANISTE DU DEVELOPPEMENT DURABLE. ....................................................................... 24
4. APPROCHE PLANIFICATRICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE .................................................................. 25
SECTION III : LES IMPACTS SOCIOCULTURELS DU TOURISME SUR LES COMMUNAUTES ... 26
1. IMPACTS SUR LES ORGANISATIONS SOCIALES ....................................................................................... 26
1.1. Impacts positifs .......................................................................................................................... 26
1.2. Impacts négatifs ......................................................................................................................... 27
2. IMPACTS SUR LA CULTURE ................................................................................................................... 27
2.1. Impacts positifs .......................................................................................................................... 27
2.2. Impacts négatifs ......................................................................................................................... 27
CONCLUSION............................................................................................................................................... 28
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE RECHERCHE............................................................................ 29
INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 29
81
SECTION II : VOLETS DE RECHERCHE................................................................................................ 31
1. PRESENTATION DES VISITES ET DES GROUPES DE DISCUSSION ................................................................ 33
2. ENQUETES AUPRES DE LA POPULATION DE LA REGION ET DES TOURISTES .............................................. 33
CONCLUSION............................................................................................................................................... 34
CONCLUSION DE LA PARTIE I .............................................................................................................. 35
82