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Le jeu psychologique1
Adapté du " Manuel de relation d'aide", Jacques et Claire Poujol, Empreinte Temps Présent, 1998.
Voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse transactionnelle
Le jeu psychologique fait partie du concept de structuration du temps, l’un des 3 besoins
fondamentaux selon eric Berne, la reconnaissance, la stimulation, la structuration du temps
(retrait, rituel, passe-temps, activité, les jeux psychologiques, intimité)
Beaucoup de personnes vivent des échanges qui blessent plus qu’ils ne construisent et qu'il
apparaît pourtant bien difficile d'éviter ; chacun y retombe sans cesse et finit parfois même par s'y
complaire.
Ces relations qui ne sont ni directes ni franches mais déguisées et de mauvaise foi ont été mises en
évidence par Eric Berne, fondateur de l'Analyse Transactionnelle. Il les a appelées stratagèmes ou
jeux psychologiques négatifs.
Un « jeu » inconscient dont le but caché est d’obtenir des bénéfices secondaires qui sont une
récolte de signes de reconnaissance et de sentiments ainsi que la confirmation de nos croyances
de base et l’extorsion d’autorisations.
Un jeu psychologique est toujours basé sur des méconnaissances. Les partenaires méconnaissent
des capacités (les leurs ou celles de l’autre) à résoudre un problème.
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Un concept de l’Analyse transactionnelle – Eric Berne
Les « bénéfices » secondaires d’un tel comportement confirment nos croyances de base. Cela
nous permet de rester dans ce qui est connu de nous, cela nous rassure et répond à notre besoin
de sécurité.
Il s’agit d’une réactivation des stratégies non affirmées (manipulation, fuite et agressivité) de
l’enfance.
Une manière intéressante de décoder et reconnaître les stratagèmes est illustrée par le triangle
dramatique P.S.V. (Persécuteur, Sauveur, Victime) qui sont des comportements, des « rôles »
joués à un moment donné. Un des rôles est joué de manière privilégiée.
Le triangle dramatique
Persécuteur Sauveur
Victime
Dramatique parce qu’il amène les protagonistes à détruire ou se détruire de manière plus ou
moins grave. Cela se passe en dehors du principe de réalité, ici et maintenant, hors les faits
vérifiables par une question : quel est le problème ?
Persécuteur
Il infériorise l'autre, repère ses faiblesses, l'incite aussi à se battre avec d'autres.
Il se valorise et par des jugements, dévalorise l’autre qu’il estime incapable de réfléchir, sentir,
agir.
Le « rôle » de Persécuteur
C'est une forme excessive, critique et dévalorisante.
La personne dans ce rôle se croit obligée ou estime efficace d'être très sévère et méchante alors
que ce n'est pas nécessaire.
Le Persécuteur
Le persécuteur est convaincu de sa valeur et que celle-ci est bafouée.
Son sentiment dominant est la colère.
Il veut se venger d'une frustration.
Il infériorise, dévalorise, blâme.
Il veut dominer l'autre.
Il critique, accuse.
Il dévalorise.
Il attaque, discute sans arrêt.
Il rend les autres responsables de ce qui lui arrive ou de ce qui ne marche pas.
C’est de la faute des autres.
Pose des actes manqués.
Fait de l’humour blessant, ironise.
J'attise une querelle entre mon conjoint et ma belle-mère par exemple, afin de mieux m'en sortir
en me mettant au-dessus de la dispute. Ainsi sa mère s'en va, sans que j'aie eu besoin de m'en
mêler.
Le Persécuteur : c’est celui qui se croit supérieur aux autres qu’il juge « non ok » (Voir position de
vie) : il les critique, les sous-estime, les humilie.
Le Sauveur rend service pour ne plus se sentir coupable. Son sentiment dominant est la
culpabilité.
Il fait à la place de l’autre
Il s’empresse d’agir
Il est étouffant
Il agit sans qu’on lui demande
Il empêche l’autre de trouver lui-même la solution
Il s’occupe des problèmes des autres
Il ne prend pas ses besoins en compte…
Le « jeu » Sauveur ne doit pas être confondu avec le fait d’aider réellement l’autre !
Quand je suis Sauveur, je ne respecte pas la liberté de l’autre. Je pense pour lui, je décide pour lui,
j’agis « pour son bien ! » selon ma propre pensée. Le Sauveur : c’est celui qui prend en charge les
autres qu’il perçoit comme Victime. Il est étouffant et se croit sans cesse obligé de venir en aide.
Le sauveteur doit apprendre à reconnaître que si l'autre n'a pas clairement exprimé (verbalement
!) un besoin... il risque de se sentir étouffé, manipulé, régi par lui. Il doit aussi se reconnecter avec
ses propres besoins qu'il fuit et qu'il piétine pour « aider » l'autre.
Victime
Se fait plus faible qu'elle ne l'est (Victime soumise) ou qui raconte ses difficultés en revendiquant
(Victime rebelle) se dévalorise dans ce qu’elle croit être, son incapacité à réfléchir, sentir, agir.
Si c'est une Victime Rebelle qui amorce les points faibles d'un Persécuteur : elle est agressive,
revendique et réclame. Ce rôle est souvent associé à la peur de perdre quelqu'un ou quelque
chose ou d'être abandonné ou séparé.
La victime joue souvent au « oui, mais... » Lorsque le sauveur lui propose des solutions, car
pour rester une victime, il ne faut pas avoir de solution...
La victime ne dit pas : « J'ai mal au genou », mais seulement : « J'ai mal ».
Elle cultive le flou qui ne permet pas de trouver de solution.
La victime ne se sent aucune valeur.
Son sentiment dominant est la honte.
Elle ne se sent pas de responsabilité propre et rejette la faute sur les autres.
La Victime, c’est celui qui s’imagine inférieur à tous : incapable, se plaint ; il rencontrera soit un
Sauveur qui le prendra en charge, soit un Persécuteur qui le rabrouera.
La rebelle :
Elle a peur de perdre
Elle redoute l'abandon
Elle est agressive, râle, revendique, réclame.
Pour éviter de devenir Victime : Prendre conscience de ses vrais besoins au travers de ses
émotions et réfléchir à la manière de les satisfaire c’est-à-dire :
Utiliser sa pensée
Se poser les questions : « que se passe-t-il ? »
« Que puis-je faire pour résoudre ? »
Transformer ses plaintes en demandes claires.
Au cours d'un échange entre partenaires, si on a adopté l'une ou l'autre de ces trois positions, on
se retrouvera tôt ou tard et obligatoirement dans les autres positions. De même qu’un train peut
en cacher un autre, une position peut en cacher ou en annoncer une autre !
Si l’on rentre dans une relation par l’angle Sauveur, on va ensuite se retrouver dans l’angle
Persécuteur, après être passé par l’angle Victime. Les trois positions ont besoin les unes des autres
pour exister : il n’y a pas de Sauveur sans Victime à sauver des mains d’un Persécuteur, et vice-
versa.
Par exemple imaginons que la femme adopte une position de Victime; elle se plaint et devient
Persécutrice de son compagnon en lui reprochant de ne pas assez l'aider; ce dernier, qui a
commencé dans une position de Sauveur, va devenir Persécuteur en lui reprochant de râler et de
lui faire la morale, etc.
Il faut noter que celui qui est dans ce triangle dramatique veut que l'autre « joue » avec lui. Pour
cela il lui attribue subtilement un rôle à l'avance. Une Victime demande à l'autre de « jouer » au
Sauveur ; ce dernier demande à l'autre de « jouer » à la Victime, etc.
Quiconque agit en Sauveur en aidant quelqu'un qui ne s'aide pas soi-même finira inévitablement
par se mettre en colère contre cette personne. Chaque fois qu'une personne en position de
Victime est sauvée par quelqu'un d'autre, elle sait parfaitement que le Sauveur la conforte dans sa
position de dominée et entame sa capacité à exercer son pouvoir.
Par conséquent, une personne qui a joué un rôle de Victime vis à-vis d'un Sauveur finira
inévitablement par se mettre en colère. Il est donc possible de prédire que toute transaction
Sauveur-Victime finira par se transformer en une transaction Persécuteur-Victime.»
Le passage d'une position à l'autre peut se faire très rapidement. Il est à noter que tout être
humain à tendance à jouer plus souvent un rôle que les deux autres. Certains ont une tendance à
être le Sauveur des autres, d'autres sont des éternelles Victimes, d'autres enfin sont souvent
Persécuteurs.
Thierry Carton - 26/01/14 - AT Jeu psychologique et Autonomie.docx - 6
Le jeu psychologique & l’Autonomie
Si ce triangle est destructeur dans la vie quotidienne, il l'est aussi dans toutes relations
professionnelles.
Pour certaines personnes, par exemple, leur énergie n'est pas utilisée pour progresser, mais pour
contrecarrer toutes les possibilités d'amélioration qu'on leur offre.
Vous l'avez reconnu : ces jeux sont typiques de la Victime. Ce sont des personnes « chroniques »
que l'on appelle aussi des « tueurs ». Vrais professionnels, ils prennent plaisir pour le plaisir de
lutter. Ils ont déjà mis K.O. plusieurs personnes de leur entourage. Et la fin du fin, c’est que bien
souvent, de Victime ils deviennent très vite Persécuteur. Au secours !
S'ils rencontrent quelqu'un qui joue en Sauveur à « J'essaie seulement de vous aider », le jeu
risque de durer assez longtemps, jusqu'à ce que, exténué (donc Victime), la personne finisse par
abandonner la partie ou lui reproche (en Persécuteur) sa mauvaise volonté.
On peut jouer indéfiniment à ce jeu qui n’a de ludique que le nom ! Alors ouvrez grands vos yeux
et vos oreilles et n’hésitez pas à prendre vos jambes à votre coup dès que vous détectez une «
Victime » dans votre environnement. Chacun entre dans le stratagème par une « porte
préférentielle » et changera de « rôle » à un moment donné...
Scénario classique :
La victime : Demande de l'aide, mais n'en veut pas vraiment (sinon, elle ne serait plus
victime)
Le sauveur, compatissant : Cherche à aider, sans vérifier la nature du besoin réel
Puis, lassé de ne pas y parvenir, il finit par se transformer en persécuteur.
La victime contre-attaque : Elle devient « Persécuteur » à son tour et transforme l'ancien
sauveur en victime.
Et ainsi de suite...
Ils ont l'apparence d’échanges ordinaires mais sont en réalité des relations faussées et
régulièrement conflictuelles : les scènes de ménage en sont l'aboutissement bien connu. Elles
laissent un goût amer.
Il est donc bon de savoir les démasquer, les identifier et refuser de se laisser piéger. Dans de
nombreux cas, repérer le « jeu » et refuser d'y entrer est l'option la plus simple. On demande
fermement à l'autre : « Stop ! Je ne veux pas jouer à ce jeu-là ! » Il est plus facile de refuser
d’entrer dans un « jeu » dès qu’on l’a repéré que d’en sortir une fois qu’on y est entré…
Bien connaître les principaux stratagèmes et ne pas s'y laisser entraîner ne suffit pas. Il convient de
comprendre les avantages secrets, les bénéfices secondaires que chacun trouve à ces relations
négatives et qui l'incitent à les rechercher : éprouver du plaisir à jouer les rôles que l'on aime et
qui constituent notre identité personnelle (Sauveur, Victime ou Persécuteur), maintenir une
relation avec l'autre même si elle est négative, fuir les vrais problèmes du couple, etc.
Il est bon aussi de rechercher ailleurs que dans les « jeux » d’autres sources de signes de
reconnaissance positifs. Si une personne « joue » souvent, il est sans doute en manque de
marques d’attention de la part de l’autre.
Amorce + Point sensible = Réponse(s) > Coup de théâtre > Moment de stupeur > « Bénéfice(s) - »
Des transactions, des sous-entendus, des messages cachés (Amorce / Appât) accrochent des
Points faibles réciproques pour déclencher des Réactions (Réponses) où chacun joue un rôle
(Persécuteur ou Sauveur ou Victime). Ces transactions vont conduire à un Coup de théâtre, se
manifestant par l'inversion des rôles. Suivra de la confusion (Moment de stupeur) et ensuite un
Bénéfice négatif, renforçant la position existentielle des participants, obtenant des stimulations,
collectionnant les timbres.
1. L’appât, amorce
L’émetteur en recherche de reconnaissance lance un appât, un message « à double fond » sous-
entendant une dévalorisation de soi ou de l’autre, une phrase dévalorisante ou sous valorisante,
en tous cas, pas dans le présent, l’ici et maintenant de la situation.
2. Le point faible
Si le partenaire n’y prend garde, sensible à l’image de soi et/ou de l’autre, non affirmé, en doute,
ce message peut le toucher intérieurement, le mettre en défaut et tout aussi inconsciemment,
répondre à son tour de manière non respectueuse, injuste et inutile mais de toutes façons,
prévisibles en lien avec le rôle correspondant. Rôle de Victime si amorce est Persécuteur ou
Sauveur par exemple.
3. La ou les réactions
Un temps d’échange, de « réponses » se fait. Toujours sur le même mode, hors présent du
problème. Mais les deux personnes peuvent tour à tour changer de « rôles »
4. Le coup de théâtre
L’un des protagonistes fait un coup d’éclats, le coup de théâtre qui laisse l’autre pantois, sidéré.
La porte a claquée ou c’est une décision inattendue, ou… en tous cas l’un des deux a rompu le jeu
de réponses
6. Le « bénéfice » négatif
Un sentiment de victoire ou de perte pour l’un ou l’autre, émotion malsaine puisque la situation
est non résolue, elle va reprendre de plus belle jusqu'à ce que l’un ou l’autre utilise des ressources
qui construisent et respectent les personnes.
« C’est toujours la même chose avec lui », « Tu vois comment je n’y arrive pas », « Décidément,
c’est un incapable »… « Je voulais tellement l’aider »…
L’idée est de ne pas y entrer, d’être affirmé ; à tous moments il est possible d’en sortir dès qu’il est
pris conscience qu’un jeu psy est en cours…
Avant :
Repérer mes points sensibles.
Se connaître, c’est repérer ses « points sensibles » qui touchent à l’estime de soi et d’y
« travailler » pour clarifier ce qui appartient au passé, au présent
Différencier ce qui m’appartient de ce qui ne m’appartient pas en répondant à la question :
à qui appartient le problème ? (fenêtre d’acceptation – Thomas Grodon).
Prendre soin de mes besoins, me cajoler, me faire cajoler, structurer mon temps, (…+ cf la
pyramide de Maslow ou les besoins selon Eric Berne)
Développer sa capacité au dialogue, juste utile et bienveillant, et affirmé !
M’entraîner à exprimer, demander, refuser, donner et me donner des signes de
reconnaissance = M’affirmer (message JE).
Au démarrage :
Repérer et refuser de donner et de recevoir les amorces.
Faire de la métacommunication, c’est-à-dire communiquer sur la mode de communication
en cours, parler du processus de communication avant de parler du sujet proprement dit,
interpeller sur la manière dont les choses sont dites
Pendant :
S’arrêter et méta-communiquer :
o Différencier ce qui m’appartient de ce qui ne m’appartient pas en répondant à la
question : à qui appartient le problème ? (fenêtre d’acceptation). Pour cela :
Clarifier quel est le problème en identifiant les besoins non satisfaits et les
obstacles pour les satisfaire.
Exprimer et respecter les besoins des partenaires.
Formuler et/ou faire formuler une demande claire et concrète.
Travailler sur les méconnaissances (Voir tableaux des méconnaissances – AT)
Utiliser les outils de communication décrit dans le « métamodèle » (PNL)
Après : Refuser les bénéfices secondaires, les remplacer par un signe de reconnaissance positif.
Une des manières pour éviter le jeu est d’exprimer ses besoins, ses désirs de manière affirmée,
par le « JE » et la coopération, la collaboration, plutôt que par le « Tu », la compétition,
l’accommodement ou le retrait et encore, par la manipulation, l’agressivité, la fuite.
Il s’agit d’attitudes de Protection - Permission - Puissance dans l’ici et maintenant bien en lien
avec l’analyse de la situation, du problème.
Respecter le principe de réalité consiste à prendre en compte les exigences du monde réel, et les
conséquences de ses actes. Le principe de réalité désigne avant tout la possibilité de s'extraire de
l'hallucination, du rêve, dans lesquels triomphe le principe de plaisir et d'admettre l'existence d'une
réalité, insatisfaisante.
La Protection
Se réfère à l'ensemble des comportements qui sont relatifs à la sécurité, la légitimité, la prudence
vis-à-vis de l'action à entreprendre pour l'efficacité du processus. La protection doit être donnée
avant toute Permission et conditionne la Puissance.
Elle sert à mettre des limites sous la forme d'un cadre qui permet de s'assurer que le travail ou la
vie en société se fait dans de bonnes conditions pour toutes les personnes concernées. Les règles
de vie sont élémentaires : Cadrer, fixer des règles ou les limites, faire référence aux valeurs, à
l’éthique, etc. Les références sont en général des documents types : contrat de travail, code de la
route, règlement d’ordre intérieur, fiche de poste, lois et règles, la morale, la religion, l’éthique, la
déontologie, etc.
Curieusement, la protection permet la liberté… sauf si ces règles étouffent par leur absurdité,
inadéquation avec la réalité, le contexte, la culture, etc.
La Permission
Se réfère à l'ensemble des comportements qui sont relatifs à la possibilité d'entreprendre, à la
satisfaction des besoins, aux opportunités ouvertes par la réalisation de ses objectifs. La
permission ne doit être donnée que si une Protection efficace peut être garantie.
La Puissance
Se réfère à l'ensemble des comportements qui sont relatifs au succès dans les actions entreprises,
aux objectifs clairement atteints. La puissance vient après que la protection ait été assurée et la
permission donnée.
Lorsque la Permission et la Protection sont présentes dans le cadre de n'importe quelle relation,
cela permettra le dégagement de plus de Puissance. Cette puissance est celle de la personne qui
est considéré comme intelligent, intuitif, responsable, et bien renseigné en ce qui concerne
ses enjeux et ambitions.
Protection Permission
Puissance
Les trois P, Permission, Protection et Puissance sont souvent associés aux trois rôles
du triangle dramatique. En effet, la Permission est souvent considérée comme la face lumineuse
du Sauveteur.
La Protection est souvent présentée comme la face positive du Persécuteur, sachant que mettre
des limites ou des garde-fous, ça sert aussi à protéger.
Et lorsque les deux sont présents, la Puissance est le côté positif du rôle de Victime, représentant
l'Enfant Libre et intuitif et créatif, ni soumis ni rebelle.
être spontané
C’est développer notre faculté à ne pas réagir à l'environnement par des comportements
automatiques, mais comme nous le souhaitons et d'une manière adéquate à
l'environnement.
J’ai à ma disposition un large panel de réactions à l’environnement et je m’en sers avec
justesse et cohérence
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http://analysetransactionnelle.fr/les-concepts-de-base/l-autonomie/
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Le jeu psychologique & l’Autonomie
partage amical comme une mise au point très franche. Il s'agit de développer une capacité
à proposer un moment relationnel fort, comme de savoir le recevoir.
Je suis capable d’être dans une relation authentique avec l’autre, je peux partager des
moments d’émotions vraies – et non jouées - sans jugements ou inhibitions : la joie
sûrement, mais je peux aussi exprimer, montrer ma colère ou ma peur et demander à être
rassuré.
À noter :
L’intimité correspond à la même notion que celle que vous pouvez trouver dans
la structuration du temps (1 des 3 besoins – reconnaissance, stimulation, structuration du
temps – retrait, rituel, passe-temps, activité, jeux psychologiques, intimité)
Dans le champ organisation le concept d’autonomie trouve aussi toute sa place ; il est
possible d’aider une entreprise à avoir une plus grande autonomie (sortir des processus
négatifs - conflits, passivité… – et retrouver le chemin de la pleine activité).