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MASTER
COMMUNICATION DES ORGANISATIONS
SEMESTRE 1
Les émotions nous informent qu’un besoin est satisfait ou insatisfait. Nous avons des émotions
de base (les émotions que connaît l’Enfant spontané), joie, peur, colère, tristesse, Dégoût,
surprise, et des émotions, dites sociales qui ont été apprises, culpabilité, la honte, hostilité,
anxiété.
Grace à l’AT, on a pu mieux comprendre pourquoi est-ce qu’on a parfois des réactions
disproportionnées, pourquoi on a des émotions qui « pourrissent la vie ». Nous allons
commencer par l’émotion-parasite.
Le sentiment parasite (ou racket) :
C'est lorsque, pour des raisons culturelles, sociales ou familiales, on a intégré tout petits qu’il y
avait des émotions qui étaient autorisées et d’autres non autorisées.
C’est lorsque vous utilisez une émotion à la place d’une autre, parce qu’elle n’est pas autorisée
( Ex : les sociétés ou les hommes ne peuvent pas pleurer, ne peuvent pas avoir peur, et les
femmes ne peuvent pas exprimer leur joie ou leur colère).
Le racket émotionnel :
Utiliser une émotion autorisée à la place d’une émotion non autorisée à des fins délictueuses.
Vous l’utilisez pour « racketter », c’est-à-dire pour manipuler votre entourage afin d’obtenir ce
que vous voulez (Ex : tristesse pour obtenir de la pitié).
Les élastiques :
Vous vous retrouvez face à une personne, ou à une situation, et vous ne savez pas pourquoi la
personne ne vous a rien fait, mais elle va susciter en vous une colère, une tristesse ou une peur.
C’est tout simplement parce que c’est un élastique. Ca vous rappelle une situation, une émotion
vive du passé.
- L’élastique : un mécanisme d’actualisation qui amène une personne à vivre aujourd’hui
une réaction disproportionnée à un événement, cette disproportion étant l’indice d’une
résonnance archaïque.
Les élastiques peuvent bloquer ou déformer notre conscience de la réalité.
La collection de timbres :
C’est juste une pipette. On collectionne tous des timbres.
Quand une émotion réelle n’est pas exprimée, parce que défendue, ou pour toute autre raison,
elle est gardée en réserve collectionnée, tout comme on peut le faire des timbres-ristournes en
commerce. On collectionne des sentiments de sorte qu’un jour on puisse enfin tout liquider.
« la goutte d’eau a fait déborder le vase ».
T’as parfois le sentiment de te sous-estimer, ou au contraire, pour toi, ce sont les autres qui ne
sont pas capable d’agir correctement.
Parfois, ni toi ni les autres, à tes yeux, avaient de la valeur. Et des fois, t’as l’impression que
tout est à sa place, et de laisser la place aux autres.
Tous ces sentiments sont tout à fait normaux. On les ressent tous à un moment ou à un autre.
Ceci s’appelle : les 4 positions de vie.
Jeu psychologique ?
« Déroulement d’une série de transactions (=échange) cachées progressant vers un résultat
bien défini, prévisible ».
Chacun en ressort avec un sentiment négatif (dévalorisation de soi ou de l’autre).
Comment se déroule-t-il ?
La formule :
Appât + point faible = réponse (réplique) coup de théâtre Moment de confession
Bénéfice final négatif.
A + PF = R CT MC BNF.
Appât + Point faible = Une personne attaque l’autre sur son point faible. C’est le fait pour
l’initiation de chercher à provoquer une réaction chez l’autre, et à ce dernier de répondre
conformément à la réaction attendue.
On peut voir l’appât + point faible sur le triangle dramatique de KARPMAN qui contient trois
rôles : PERSECUTEUR + SAUVEUR + VICTIME. P S
V
Par exemple : Une VICTIME va chercher un sauveur (on sélectionne avec soin son appât),
qui répondra à son jeu.
Réponse = Chacun est dans sa posture. Chacun est en train de se justifier, de sauver, est ce
peut durer un certain temps.
Coup de théâtre = C’est quand l’un des protagonistes change de posture, de logique.
Moment de confusion (de stupeur) = Les deux personnes sont perdues. La logique a changé.
Les rôles se redistribuent.
Bénéfice final négatif = Chaque joueur renforce une croyance scénarique (Je suis nul, j’ai de
nouveau échoué à aider quelqu’un // Personne ne peut, au final, rien pour moi.
écrites !
Proposition de solutions en La victime devient
dévalorisant la demande persécuteur
cachée
- Oui, j’ai déjà essayé tout cela, - Je n’y arriverai jamais
mais sans succès - Que veux-tu dire à ca, toi !
Bénéfice négatif
Réplique
final
Continuez votre sauvetage ! Les sauveurs se sentent
impuissants.
La victime confirme que
la vie est dure.
Est-ce que tu as l’impression que certains événements de ta vie se répètent ? que tu as beau
vouloir changer les choses, faire différemment, entreprendre la situation sous un autre angle ?
Malgré toi, tu revis le même genre de résultats mais tu n’arrives pas à l’expliquer.
Ce phénomène est imagé en AT par le scénario de vie. C’est l’un des concepts les plus
importants de cette théorie.
Scénario de vie ?
« Un plan de vie inconscient repassant sur des décisions prises dans l’enfance, renforcées par
les parents, justifiées par les évènements ultérieurs, aboutissant à une fin prévisible et
choisie ». (Éric BERNE)
Inconscient : Le SDV s’est construit quand vous étiez enfant (petit enfant). Même si
vous vous souvenez de certains événements, la plupart ont été oublié. Est donc la répercussion
qu’ils ont durant votre vie adulte qui se traduit par le scénario est vécue d’une manière
inconsciente.
Décisions prises dans l’enfance : L’enfant a vécu des expériences agréables et
d’autres désagréable. Il va avoir également un ensemble « d’illusions ». De ces expériences,
des croyances et des conclusions voire même des décisions sur ce qu’il fera dans la vie et
comment il le fera.
Renforcées par les parents : les parents (ou les modèles parentaux) vont transmettre à
l’enfant trois choses : DES INJONCTIONS / PERMISSION (souvent non-verbales).
DES CONTRE-INJONCTIONS (PRESCRIPTIONS).
LE PROGRAMME (comment faire pour satisfaire injonctions et
Prescriptions).
(La matrice de scénario, Claude STEINER).
Justifiées par les évènements ultérieurs :
- Quand l’enfant prend ses décisions (puisque c’est comme ca, je fais comme ca) sur le
moment car c’est la meilleure option pour lui à ce moment là.
- Ces décisions prises lors de l’enfance n’ont plus de sens aujourd’hui une fois adulte.
Elles ne sont plus adéquats à votre vie d’adulte.
Voilà pourquoi ces décisions ont été justifiées à un certain moment donné, et donc justifiées à
des événements ultérieurs.
Aboutissant à une fin prévisible et choisie :
- En choisissant la décision, l’enfant choisit aussi la fin de son scénario toujours d’une
manière inconsciente.
LES INJONCTIONS
Les injonctions ?
Les injonctions sont des messages négatifs, d’interdits, transmis inconsciemment des parents
vers leur enfant.
Les parents veulent, en général, que leur enfants réussissent dans la vie. Souvent ils désirent les
voir réaliser ce à quoi ils ont aspiré et qu’ils n’ont pas pu atteindre. Alors pour bien éduquer
leurs enfants, ils leur transmettent des injonctions, des interdictions qu’ils veulent positives
mais qu’auront des effets négatifs car elles sont souvent ambivalentes.
Bob et Mary GOULDING, deux thérapeutes, ont repéré une douzaine d’injonctions les plus
fréquentes.
1/ Ne sois pas toi-même ! (il faut rentrer dans les petites cases !)
- L’enfant aura l’impression de devoir être quelqu’un d’autre pour recevoir des SDR de
ses parents (ou ses modèles parentaux).
2/ Ne grandis pas ! (Ne sois pas autonome ! reste dépendant).
Injonction transmise trop souvent aux très petits derniers de la famille. Ce seront des parents
qui ne veulent pas abandonner l’idée d’avoir un enfant (un petit dernier) à la maison. Pour eux
toute leur valeur se résume à être un bon père / une bonne mère.
3/ N’existe pas !
Elle est due à un manque de reconnaissance des parents, et induit de la dévalorisation et le
sentiment de ne pas être digne de recevoir de l’amour.
4/ Ne réussis pas ! (Ne me dépasse pas ! Sois inférieur ! Échoue).
5/ Ne sois pas proche ! (garde tes distances !).
Les parents qui n’aiment prendre les enfants dans les bras / les parents qui ne sont pas du tout
proches.
6/ Ne pense pas ! (Ne comprends rien).
Ne pense pas à ce que tu penses ! Pense à ce que je pense !
7/ Ne fais pas ! (Ne prends pas de risque ! n’agis pas ! ne prends pas l’initiative !).
8/ Ne sois pas un enfant ! (sois sérieux ! ne t’amuse pas !).
9/ Ne sois pas important ! (N’aie pas de valeur ! / ne sois pas ambitieux).
10/ Ne sois pas en bonne santé ! (Ne sois pas sain d’esprit).
11/ Ne sois pas intime ! (méfie-toi ! les autres sont toxiques !).
12/ N’appartiens pas ! (N’aie pas d’attaches ! / reste seul !).
Les drivers ?
Ce sont des messages transmis d’une manière inconsciente par tes parents (ou par tes modèles
parentaux) qui, à force d’être entendus et répétés, tu as adapté ton comportement par rapport à
ca.
1/ Sois parfait !
Ils se peut que tu as maintenant :
- Une insatisfaction permanente.
- Une exigence trop élevée avec soi.
- Une procrastination.
- Une crainte d’échouer/ du jugement d’autrui.
Est dans les avantages, tu es quelqu’un qui a :
+ Beaucoup de volonté.
+ Une très bonne rigueur.
+ De l’engagement.
+ De l’implication.
2/ Fais plaisir !
- Tu as peur du désespoir.
- Une incapacité à affirmer ton opinion.
- Une incapacité de dire « non ».
- Une négligence de tes propres besoins / envies.
- Tu peux ressentir facilement de la culpabilité.
- Faible estime de soi.
+ Altruiste.
+ Une grande capacité d’écoute.
+ Une forte empathie.
3/ Sois fort !
- Tu n’as pas une grande capacité à écouter tes émotions.
- Psychorigide : intolérance à la faiblesse.
- Tu as beaucoup de peine à déléguer les choses.
- Tu as une difficulté à travailler en équipe.
+ Leadership naturel.
+ Un bon contrôle des émotions.
+ Persévérant et déterminé.
+ Ambitieux.
4/ Fais des efforts :
- Tu as le besoin de complexifier chaque tâche.
- Incapacité de profiter des plaisirs simples.
- Tu respectes les délais.
+ Capacité à engendrer beaucoup de travail.
+ Une bonne réflexion.
+ Persévérant.
5/ Dépêche-toi !
- Impatient.
- Précipite.
- Tu peux vite sentir stressé(e).