Analyse

Transactionnelle et
Programmation
Neurolinguistiquepour
communiquer
AUTREMENT
Relations Humaines et Analyse
Transactionnelle
L’analyse transactionnelle (AT) a été créée par Éric
BERNE (1910-1970) à la fin des années 50. Médecin
psychiatre américain, il a mis au point une approche
pragmatique et simple des rapports humains
 Cet outil de communication est employé dans un grand
nombre de secteurs (conseils, management, éducation,
psychothérapies,…).
 L’AT repose sur trois concepts :

1 - Nous abritons simultanément trois personnages

en nous : un parent, un enfant un adulte et selon les
situations, les personnes rencontrées, nous adoptons
tel ou tel personnage
 2 - Nous avons tous en nous un plan de vie que nous
nous sommes défini très jeune et dont le déroulement
donne naissance à un scénario de vie

3 - Certains comportements sont répétitifs et donnent

naissance à des jeux
Les états du moi
Division de la personnalité d’un individu en 3 parties

PARENT

ADULTE

ENFANT
 Les états du MOI sont des systèmes de pensée,
d ’émotion et de comportements liés aux différentes
étapes de développement d’un individu.
Chaque état du Moi appartient à un domaine spécifique

APPRIS PARENT
P
(valeurs morales, jugements )

REFLECHI ADULTE
(analyse objective, rationnelleAdes faits)

EMOTIONS ENFANT
(création, sensibilité, spontanéité)
E
 Le parent P

Représente la façon APPRISE d’utiliser notre énergie à la

suite des expériences de la vie et des modèles rencontrés :
évènements, personnes, enseignements.

Convictions et conception du monde et de la vie

- Le système P est notre mémoire, notre banque de données,

notre acquis et notre certitude sur ce qu’il convient de faire
dans la vie.
Les 4 sous systèmes
Parent Normatif Parent Nourricier
« Quoi faire » « Comment faire»
LOIS Protecteur Donnant AIDE
Applicables Selon sa compétence
Utiles + + En réponse à une demande
Contractuelles En restant dans son rôle
Protectrices
Souples - -

Persécuteur Sauveur
LOIS AIDE mais …
Trop difficiles à appliquer
Ce n’est pas son rôle
Inutiles
Arbitraires N’est pas compétent
Humiliantes Ne répond pas à une
demande
Rigides
 L’adulte A

- Représente une utilisation de l’énergie sous forme de

traitement de la réalité, des informations venues de
l’extérieur à un instant donné sans préjugés, ni illusions :
faits, chiffres, données objectives ;
- C’est le système LOGIQUE et RATIONNEL qui fait
classer, analyser, déduire, organiser, décider
- La capacité d’écoute et d’interrogation permettant de
rassembler les informations nécessaires à la décision, sans
idées préconçues.
Indices caractéristiques de l’ADULTE

Questions : QQQOC (Qui, Quoi,Quand,Où, Comment)

Déclarations brèves, franches, directes : je suis d’accord,
voici mon opinion; la marge d’erreur est de …
 L’ENFANT
- Émotions, Motivations, Besoins
- C’est le lieu de nos impulsions, sensations, spontanéité,
chaleur humaine, les relations, la timidité, la peur de
l’autre, soumission ou révolte, débrouillardise et astuce,
besoins physiologiques
Les 4 sous systèmes
Enfant adapté Enfant libre

Épanoui Adaptation naturelle Expression

des besoins Direct
Obéissant
Simple
A l’aise
Créatif
Réaliste
Indépendant
Clair + + Spontané

- - Enfant rebelle
Enfant soumis

Opposition au Dégoûté
Adaptation excessive à Compliqué
Brimé régime
l’autorité
Influençable Critique
Manque d’assurance Marginal
Anxieux Impulsif
Confus
Les échanges entre individus, les
transactions.
Le modèle permet d’analyser ce qui se passe quand
deux individus se rencontrent et ont un échange (de
mots, de gestes …). Échanges verbaux ou non verbaux
entre deux systèmes d’état du « moi » de deux
personnes.
On distingue :

- Les transactions complémentaires

- Les transactions croisées
Les transactions parallèles
(complémentaires)

La communication peut continuer entre deux personnes

aussi longtemps que les transactions sont
complémentaires. Chaque personne endosse l’état du
moi qui est attendu chez l’autre. Les transactions sont
parallèles et non conflictuelles.
 Oui, ils n’ont aucun respect, de
Les enfants d’aujourd’hui mon temps …
sont bien plus mal élevés.

Quelle
heure
est-il ?

Vous n’y pensez pas

sérieusement, 8 heures
Et si on j’espère ! 10
déclen-
chait un
conflit
social ?
 Les transactions Croisées

Dans une transaction croisée, la réponse est faite par

un état du moi non sollicité. Les transactions croisées
débouchent toujours sur des conflits et malentendus qui
interrompent la communication.
 Pourquoi attends-tu
toujours la dernière
J’ai prévu de minute ?
travailler cette nuit
sur ce rapport.

Enfin, tu ne
J’ai envie Vous avez l’air de penses qu’à
de vouloir tout t’amuser !
balancer casser, qu’est-ce
cette qui vous a
machine énervé ?
par la
fenêtre

Et si on allait
au cinoche ?
Programmation neurolinguistique
Si nous devions résumer en une phrase ce que représente
la PNL, nous dirions que c'est une technologie de la
communication et du changement.
selon R. Bandler un de ses fondateurs :

C'est un principe éducationnel pour apprendre aux gens

à se servir de leur cerveau.
 Ainsi, la PNL nous apporte les modèles nous
permettant d'en prendre conscience, de modifier nos
propres représentations et aussi de comprendre celles
des autres.
Toute information est acheminée
par nos sens jusqu’au système nerveux central.

Elle est ensuite « archivée » après avoir été classée.

Chacun trie selon ses sensibilités

Programmation neurolinguistique :

Programmation : renvoie essentiellement à la

théorie de l’apprentissage et concerne la façon dont
nous codons ou dont nous nous représentons
mentalement l’expérience vécue.
 Neuro : fait référence à notre système neurologique.
La PNL repose sur l’idée que notre expérience de la
vie dépend de notre représentation sensorielle, dont
les informations sont ensuite transformées en
processus de la pensée à la fois conscients et
inconscients.
 Linguistique : fait référence à la façon dont les être
humains se servent du langage pour comprendre le
monde qui les entoure, capter et conceptualiser
l’expérience vécue et communiquer cette dernière aux
autres.
 La définition officielle est la suivante : « étude de la
structure de notre expérience subjective »

Voici d’autres façons de définir :

- L’art et la science de la communication

- L’élément clé de l’apprentissage

Les piliers
La première deà comprendre
chose la PNL est que la PNL est
constituée de quatre piliers
1 Le rapport
2 La représentation sensorielle
3 La pensée en termes de résultats
4 La flexibilité comportementale
1 Établir le rapport

Le rapport est au cœur de la PNL et constitue un de

ses piliers, aboutissant à une communication
satisfaisante entre deux individus ou groupes de
personnes.
 Règle numéro un de la communication : établir le
rapport avant d’espérer que l’on vous écoute, quels
que soient l’interlocuteur et la situation
 Des moyens pour façonner rapidement votre
rapport

- Intéressez-vous à ce qui est important pour l’autre

personne. Commencez par observer et comprendre
l’autre plutôt que d’attendre que l’autre vous
comprenne.
 - Accepter l’autre en tant que personne différente
(respect de l’autre de ses valeurs et croyances).
 - Identifier son mode préféré d’exploitation de
l’information. Reproduisez cette tendance lorsque
vous parlez.
- Accordez-vous à son langage corporel, à ses gestes,
à son ton et à son rythme. C’est la synchronisation
 Vous savez qu’une relation existe lorsque vous
ressentez une véritable confiance, un vrai respect
envers l’autre personne.

Lorsque vous nouez un lien avec quelqu’un en étant

à l’aise quelles que soient les différences existant
entre vous.
 Créer le rapport c’est créer une relation de
confiance. Quand vous vous sentez en confiance,
écouté et compris, vous êtes plus attentif et disponible
pour vous engager dans une communication et un
changement.
 Tout ceci va permettre à votre tour d’exprimer votre
point de vue, d’orienter la communication, de
proposer… En d’autres termes, de conduire.
 Il faut se mettre en phase avant de… conduire.

Se mettre en phase consiste à faire preuve de

flexibilité pour repérer et s’accorder avec respect aux
comportements et au vocabulaire de l’autre personne,
tout en l’écoutant attentivement.
 Conduire consiste à essayer de faire changer l’autre
personne en l’amenant subtilement dans une autre
direction. C’est l’accompagnement.
 Ainsi la définition minimale de toute forme
d’accompagnement est : être avec et aller vers.
 Une étude du professeur Albert Mehrabian de
l’université de Californie établit qu’en termes de
sentiments et d’attitudes, notre discours a un impact
très faible comparé au ton utilisé et au langage
corporel.

L’influence en pourcentage est la suivante :

- Discours : 7 %
- Ton : 38 %
- Physiologie : 55 %
2 Le système de représentation sensorielle

Utiliser la vue, l’ouïe, le toucher, les sensations,

voir, entendre et sentir pour mieux communiquer
 Nous nous représentons notre environnement à
l’aide de nos cinq sens : visuel (yeux), auditif
(oreilles), kinesthésique (sensations et toucher),
olfactif (odorat) et gustatif (goût).
 Nous privilégions très probablement un sens pour
recueillir les informations sur notre environnement. Il
s’agit de notre système de représentation sensorielle
dominant ou primaire. Il influe sur notre façon
d’apprendre et de nous représenter le monde extérieur.
 La carte n’est pas le territoire

La première présupposition sur laquelle se fonde la

P.N.L. affirme que la carte est différente du territoire
qu’elle représente ; nous n’agissons pas directement
sur la réalité, mais sur une représentation de celle-ci.
 Ce qui veut dire que nous agissons selon notre carte
personnelle de la réalité et non sur le territoire qu’elle
représente.

Ceci explique les complexités de la communication

humaine, chaque être est différent et possède sa
propre carte de la réalité.
 L’outil de base : la perception

Nous vivons dans un monde où nous sommes sans

cesse assaillis de multiples messages s’adressant à nos
sens, pourtant, il semble que nous ne les utilisons
qu’en partie en donnant la préférence à l’un d’entre
eux.
 Lorsque vous percevez la réalité, vous filtrez
certaines informations provenant de votre
environnement à l’aide de trois systèmes visuel,
auditif et kinesthésique (VAK en abrégé et VAKOG si
vous incluez les informations olfactives et gustatives).
 - Certains voient les images. Ils perçoivent nettement
la dimension visuelle.

-D’autres entendent les sons. Ils sont axés sur la

dimension auditive.

- Un troisième groupe perçoit les aspects

émotionnels ou le toucher. C’est la dimension
kinesthésique, comme la conscience du corps. Cela
comprend également le goût et l’odorat.
 Il arrive que deux personnes se démènent pour
communiquer parce qu’elles n’emploient pas le même
style de langage, même si elles partagent le même
point de vue. L’une peut utiliser un style auditif, par
exemple, et l’autre un style visuel ou kinesthésique.
 Pour communiquer avec efficacité, vous devez être
capable de faire deux choses : connaître votre style ou
système de représentation préféré et vous entraîner à
utiliser les autres.
Le mouvement oculaire
 PNL et Apprentissage

La PNL part du principe que tous les individus

apprennent chacun à leur façon, l’important c’est
d’identifier la méthode qui convient le mieux à
chacun pour apprendre.
 Ceux qui privilégient le système visuel tireront le
meilleur parti des images, des affiches et des schémas.
 Les adeptes du système auditif ont besoin d’entendre
les contenus à apprendre, à travers des discussions,
des lectures et de la musique.
 Ceux qui sont plus orientés vers le système
kinesthésique exploiteront mieux les séances pratiques
et les jeux de rôle. Ils aiment l’approche par la
pratique
3 La pensée en termes de résultats

Pour définir ce que nous voulons et mobiliser toute

notre énergie pour atteindre votre but il faut
déterminer les actions à mener dans cette optique.
 Entrer dans le cadre de résultat

Cette approche contribue à identifier et à garder à

l’esprit ce que vous souhaitez de façon positive.
Lorsque vous ajoutez un processus efficace de fixation
d’objectifs et que vous surveillez chaque étape, vous
êtes en mesure de corriger tout changement de cap par
rapport au plan défini.
Fixation d’ objectifs

Un objectif est d’abord défini par une cible : nous

nous projetons dans le futur. Celle-ci va parcourir un
chemin qui nous fera passer de l’état présent (la
situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui)
à l’état désiré (ce que nous voulons, espérons,
escomptons).
 Plus la vision de la cible est nette et précise, plus
l’objectif est opérationnel.

L'organisation des pensées et des actes sera

influencée directement par les objectifs
 Ce que l'on souhaite vraiment

Formuler l’objectif en terme spécifique, positifs et

réalistes, il faut utiliser des verbes d’action concrets
Les critères de réussites

Quels sont les signes qui m’indiqueront que

l’objectif est atteint ?

- Qu’est-ce que je verrai ? visuel

- Qu’est-ce que je me dirai ? auditif
- Qu’est-ce que je ressentirai ? Kinesthésique
Situation actuelle A Situation souhaitée B
(ce qui existe) (ce qui est souhaitable)

La différence
B-A = besoins

Objectifs Résultat
4 La flexibilité comportementale

Faire preuve de souplesse est un élément clé de

l’utilisation de la PNL : la personne la plus souple
au sein d’un système influence ce système.
Garder un comportement flexible

Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les

plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui
s'adaptent le mieux aux changements. Charles Darwin
 Si vous êtes capable de comprendre le cadre de
référence de votre interlocuteur et l’utiliser, vous
pouvez accroître votre flexibilité et par là même votre
faculté à communiquer.
STRATÉGIE PÉDAGOGIQUE
Clarifier la mission et poser le cadre
- Un plan doit faire état d’objectifs ciblés qui soient à la fois
spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et définis dans
le temps.
- Je formalise une définition précise de la mission qui m'est
confiée, en explicitant les objectifs à atteindre et les moyens à
mettre en œuvre, les contraintes existantes.
- J'identifie les personnes ressources qui peuvent m'aider sur
les champs que je ne traite pas ou qui peuvent transférer des
pratiques différentes.
Des postures pour accompagner dans l’apprentissage

- Ecoute active
- Bienveillance
- Empathie
- Altérité
- Réflexivité
- Facilitation
- Congruence
- Synchronicité
 Pour accompagner l’autre dans l’apprentissage, il
faut mettre en veilleuse ses opinions, ses ambitions,
ses émotions et ses valeurs pour essayer de voir le
monde à travers le regard de l’autre.

Pour saisir sa perception de la réalité, ses réactions

émotionnelles, ses mécanismes d’adaptation et ses
résistances.
Le cadre : une limitation indispensable

« La limite n’est pas ce où quelque chose cesse, mais

bien, comme les grecs l’avaient observé, ce à partir de
quoi quelque chose commence à être »

« Sans cadre, sans encadrement, sans limites, il ne

peut y avoir de processus »
HEIDEGGER Martin, (1958).
 Le cadre, garantit par sa permanence et sa cohérence
que le processus pourra évoluer en toute sécurité .
Encadrement

Définissez un but concret et utile.

Impliquez l’apprenant à chaque étape de l’action

Faites appel à son expérience et à ses connaissances

antérieures.

Félicitez-le, valorisez ses progrès.

- Traitez ses erreurs comme des problèmes à résoudre.

Autonomie

- L’évaluation est indispensable à la progression

- Rappelez les objectifs.

- Situez-le par rapport aux objectifs.

- Évaluez les compétences acquises.

- Demandez-lui de faire son propre bilan.

- Complétez ce bilan par vos propres observations en

- Points forts / Points d’amélioration.

- Discutez cette analyse avec lui.

- Définissez les axes de progrès et les objectifs de l’étape suivante.