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Contrôle qualité

Au terme de ce module, L’étudiant sera capable de :

Mettre en oeuvre une procédure de contrôle qualité

L’étudiant sera capable de :

 Mettre en place des postes de contrôle qualité


 Concevoir des fiches de contrôle qualité
 Réaliser le contrôle

Leçon : 1

CONDITIONS DE MISE EN PLACE D’UN CONTROLE DE


CONFORMITE

Leçon : 2

Les Critères de Qualité

Leçon :3

Méthode et Moyens de Mesure


Et de Contrôle
Leçon : 4

Techniques de Contrôle Qualité


Leçon 1

CONDITIONS DE MISE EN PLACE D’UN CONTROLE DE


CONFORMITE

Définition de contrôle :

Action de mesurer, examiner, essayer, passer au calibre


une ou plusieurs caractéristiques d’un produit ou service et les
comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leur
conformité

Pour réaliser un contrôle de conformité efficace, il est nécessaire que l’inspecteur


connaisse :
 Le niveau de qualité que l’entreprise s’est définie
 Les spécifications du dossier de définition du modèle (longueur, taille, forme,
aspect) et points clés
 Les critères de qualité avec leurs tolérances préalablement établis par le bureau
d’études.
 Les postes et éléments de fabrication ayant une influence plus importante sur la
qualité du produit fini.

Pour cela, il possédera


 Les dossiers techniques des modèles avec critères dimensionnels et d’aspect
 Les normes de qualité avec tolérances correspondant à ces critères.
 Les échantillons ou photos standard des critères difficiles à évaluer
 Les fiches de saisies nécessaires à l’exploitation des résultats de ces
contrôles
Il sera formé
 A reconnaître les critères à contrôler d’après l’analyse faite par le bureau
d’études
 A retrouver l’origine d’une défectuosité
 A juger le niveau de qualité de chaque critère à partir des tolérances et
échantillons en sa possession
 A mesurer correctement une dimension
 A établir un ordre d’examen des éléments à contrôler sur un article
 A noter le plus simplement ses informations sur ses fiches
 A organiser à son poste de travail.
Examen de l’article et prise de mesures
Le contrôleur doit apprendre à :
 Décomposer son produit en différentes parties à examiner et s’en tenir à
un seul mode de découpage
Les éléments d’un produit sont pour lui des parties à examiner et peuvent
servir de base à cette décomposition (col, manche, poignet, devant, dos,
bas…)

 Etablir un ordre de contrôle des parties du vêtement


Cet ordre de contrôle va lui permettre :
 D’être sûr de passer en revue la totalité de l’article et d’accorder une
attention identique à chaque partie
 De suivre le circuit d’examen le plus court et ainsi de gagner du temps
Cet ordre est fonction du type d’article contrôlée (pantalon, manteau,
chemise, soutien-gorge…), de façon de contrôler et de l’importance attachée
à chaque élément.
 Reconnaître les différents critères qualité
Le contrôleur doit s’exercer à reconnaître les différents points de l’article, qui
suivant le modèle et le grade de qualité désiré, deviennent des critères de
qualité.
Ces critères concernent :
 Aspect des bords, des coutures, des surpiqûres et des fixations
(bouton, boutonnière, fermeture à glissière)
 Aspect des raccordements des rayures et des carreaux, sens de la
matière
 Aspect de la matière (défauts, nuançage..)
 Positionnement des éléments, des fournitures et des motifs (distance,
alignement, symétrie, parallélisme…
 Dimension des certains éléments.
Le contrôleur doit également apprendre à les repérer sur le vêtement et à juger de leur
niveau de qualité à partir des normes de qualité et des échantillonnages réels ou
photographiques

Remarque
Le principe de contrôle de conformité est de porter un jugement sur l’article, à partir
d’un examen visuel réalisé pendant un temps donné et à une distance donnée.
La durée et la distance de l’examen doivent correspondre le plus possible aux
durées et distances moyennes d’observations des produits par les clients et les utilisateurs
(par exemple, certaines parties du vêtement toujours en vue doivent être
proportionnellement examinées plus minutieusement)
Outre les conditions temps et distances, il est important d’avoir, lors de tout contrôle
de conformité, l’éclairage adéquat.
Prise des mesures :

Le contrôle de la conformité des critères dimensionnels demande des prises de


mesures qui, mal effectuées, empêcheront toutes exploitations statistiques des contrôles de
qualité.
En effet, les tolérances au niveau des prises de mesures ne doivent pas être plus
importantes que celles de la fabrication.
Pour diminuer au maximum les écarts qui peuvent exister dans les valeurs d’une
même dimension obtenues par différents contrôleurs, il est important de :
 Savoir où prendre les mesures
Pour cela, le contrôleur a près de lui les critères à mesurer avec les schémas
précisant au mieux entre quel et quel point la mesure doit être prise ; de plus
une exploitation ou même une photo peut compléter l’information quand il y
a des risques d’erreur
Ces critères sont indiqués soit dans les
 Normes de qualité
 Fiches des prises de mesures
 Fiches des critères dimensionnels
Etablies par la conception

 Prendre la mesure d’une seule façon


Le contrôleur doit s’entraîner à prendre les mesures toujours de la même
manière, par exemple tissu à plat tendu mais non tiré
Poste de contrôle de conformité
Le poste de contrôle est organisé de telle façon que le contrôleur ait, prés de lui, tous les
documents nécessaires :
Pour apprécier le niveau de qualité :
- dossier technique
- critères dimensionnels avec tolérances et prises de mesures
- Normes de qualité avec critères de qualité et tolérances
- Photos ou échantillons illustrant le niveau d’acceptation de certains critères
d’aspect.
Pour examiner et mesurer les articles
- table permettant de poser l’article à plat
- Mannequin, si nécessaire, pour facilité le contrôle
- Portant pour les articles à contrôler
- Portant pour les articles qualifié bon
- Portant pour les articles déclassés
- Portant pour les articles à réparer
- Pastilles ou sonnettes de repérage des défauts pour les articles à réparer
- Mètre à ruban
Pour enregistrer et exploiter les informations du contrôle
- Fiche saisie pour exploiter les informations du contrôle
- Poste ordinateur
Leçon : 2

Les Critères de Qualité


A- Définitions :

La norme française NF x 50 – 109 AFNOR, définit la qualité comme étant:


« L’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins des utilisateurs »

La norme ISO 9000, définit par la suite la qualité comme suit :


« Ensemble de propriétés et caractéristiques d’un produit ou service qui lui confèrent l’aptitude à
satisfaire des besoins exprimés ou implicites »

1 / Etablissement des critères de qualité :


La fabrication et le contrôle des produits ne peuvent s’effectuer correctement, que si ces derniers
possèdent des critères de qualité précis et décrits avec leurs tolérances.
Il faut garantir que les produits sortants sont contrôlés toujours de la même façon, quel que soit le
contrôleur.

2 / Les différents critères de qualité dans un vêtement :

 1- Les critères techniques de l’étoffe (ou tissu)


C’est l’ensemble des caractéristiques du support textile qui lui confère l’aptitude à l’emploi choisi.

 2- Les critères techniques des fournitures et accessoires :


Les fournitures utilisées pour fabriquer l’article doivent résister à l’usage prévu du vêtement et à
l’entretien préconisé.

 3- Les critères de conception :


Ce sont les choix, les critères, les caractéristiques techniques et les spécifications de fabrication qui sont
définis par le bureau d’étude sous forme d’un modèle, d’un dossier technique ou d’un cahier de charge...

 4- Les critères de fabrication :


IL s’agit des critères de conformité de la fabrication par rapport aux spécifications.
Ils comprennent par exemple l’aspect général du vêtement, les raccords des rayures, les valeurs des
coutures, le positionnement des poches etc.
 5- Les critères dimensionnels :
Il s’agit du barème de mesures du vêtement fini qui doit être conforme à la morphologie de la clientèle
visée.

3 / Détermination des critères de qualité :


La qualité d’un produit, va se traduire par un ensemble de critères importants à respecter, concernant le
produit ou chaque élément qui le compose.
Ces critères concernent la forme, l’aspect, la tenue et le bien-aller du vêtement ; ils correspondent au
respect :
- Des caractéristiques et dimensions des patronages.
- Des positions et distances entre éléments (niveau, symétrie……).
- De la netteté des surfaces et des bords (froissement, ondulation, effilochage….).
- De la netteté des coutures et fixations diverses (boutons et boutonnières….).
- De la régularité et du positionnement des coutures et surpiqûres (écart par rapport à une
Ligne, distance par rapport à un bord….).
- Des valeurs de couture et le nombre de points/ cm (résistance de la couture…..).
- De l’emplacement des motifs, rayures et carreaux.
- Du sens et du droit fil.
- De l’homogénéité du coloris.
- De l’absence de tous défauts de l’étoffe.

4 / Présentation schématique des critères de qualité :


Les critères et les dessins sont inscrits dans un document appelé dossier technique. Ils peuvent être fait à
la main dans un cadre prévu à cet effet, ou mieux à l’aide d’un ordinateur et d’un logiciel de dessin
(Graphe – G).

5 / Critères de qualité commerciales :


La qualité d’esthétique d’un produit va se traduire par un ensemble de caractéristiques à savoir :
- Aspect général (forme, raccords, symétries….).
- Montages (manche, ceinture, empiècements….).
- Eléments de décoration (poches, pattes, rabats, plis, pinces….).
- Couture et assemblage.
- Finition (bouton, boutonnière, emballage……).
6 / Critères de qualité fonctionnels :
Ce sont des critères propres à l’entreprise, pour assurer la réalisation d’un produit conforme au dossier
technique ou au cahier des charges, l’entreprise doit développer des critères de qualité et des critères de
contrôle spécifiques pour chaque poste de fabrication.
Ces critères dépendront des moyens utilisés par l’entreprise : matériels, humains et documentaires.

Application 1 : A partir d’un Produit fabriqué à l’entreprise, et son Dossier Technique :


1) Déterminer les critères de qualité, suivant les différents critères vus précédemment.
2) Comparer ces critères à celles du client (dossier technique)

7/ Etude de cas :
*Q : Quelles sont les critères de qualité que l’on doit respecter dans une chemise ?
*R : Définition des critères de qualité d’une chemise :
Les différents critères : de tissu, des fournitures et accessoires, de conception, fabrication et
dimensionnels :
- Régularité de surpiqûre (col, patte, manches etc.) ; aucune reprise.
- Régularité de l’ourlet.
- Symétrie des pointes du col.
- Régularité de la largeur de la patte devant.
- Respect du parallélisme de la poche / le milieu devant.
- Nombre de points par cm = 4,5 ; aucune échappée ; aucun grignage.
- Bonne finition (boutonnages, épluchage).

*Q : Classer les éléments de la chemise selon leurs importances ?


*R : Les éléments de la chemise selon leurs importances sont :
- Col.
- Poche.
- Manche.
- Patte.
- Poignet.
- Devant
- Dos etc.
*Q : Quelles sont les mesures les plus importantes à contrôler ?
*R : les mesures les plus importantes à contrôler sont :
- Tour du col.
-Largeur patte.
-Longueur patte.
-Longueur manche.
-Longueur dos.
-Largeur poignet.
-Longueur poignet.
- etc.
8/ Tolérances :
a- Notion de tolérance qualité :
Tolérer : permettre, excuser, admettre ≠ interdire.
Tolérance : attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différentes à
celle qu’on adopte soi même. Limite de l’écart admis entre les caractéristiques réelles d’un objet fabriqué
ou d’un produit et les caractéristiques demandées (marge de tolérance).
L’imprécision inévitable des procédés de fabrication faite qu’un produit confectionné, ne peut pas être
réalisé de façon rigoureusement conforme aux dimensions fixées au préalable.
Il faut donc tolérer que la dimension effectivement réalisée soit comprise entre deux dimensions limites,
la différence entre ces deux dimensions constitue la tolérance de qualité.
Remarque : On ne peut parler de tolérance que lorsqu’il s’agit de valeurs mesurables.
Les tolérances de qualité d’un produit d’habillement peuvent s’intéresser:
- Au positionnement (symétrie, parallélisme, distance…….).
- A l’aspect de couture (surpiqûre, ourlet….).
- Aux mesures et aux dimensions (Tour de taille, longueur Entre jambes, Tour de col…..).

b- Principe de détermination d’une tolérance


La détermination des tolérances commence par une étude des dispersions généralement rencontrée chez le
fabricant et liée aux procédés de fabrication.
Les tolérances ainsi évaluées sont confrontées à celles demandées par le client.
Le choix des tolérances est alors réalisé en tenant compte :
-De la satisfaction du client.
-De la fabrication au moindre coût.
c- Tolérance et grade de qualité
Les tolérances de qualité que l’on peut attribuer à un modèle dépendent du grade de qualité du produit (la
clientèle visée).
Les gamme : Haute gamme, Moyenne gamme, Bas gamme
Paramètre Tolérances Tolérances Tolérances
Précise (mm) Moyennes (mm) imprécises (mm)
1- Positionnement (symétrie, ±1 ±3 ±5
parallélisme, distance…….)
2- Aspect de couture et d’éléments ±1 ±2 ±3
(surpiqûre, ourlet, poignet….)
3- Tailles et dimensions ±1 ±1 ±2
4- Nombre de point/ cm ± 0,5 ±1 ± 1,5

 Etude de cas
 Déterminer les tolérances correspondantes aux critères de qualité d’une jupe basique selon le grade de
qualité (bas de gamme, moyen gamme et haut de gamme).
Application 2 :
EXERCICE :
Définir les tolérances selon le grade de qualité demandé.
*Grade de qualité : ………………..

Critères qualité Tolérance Croquis


Vue de face
Coutures cotés :
Assemblage : 1 cm ± mm
(couture ouverte) 5 Pts / cm
Pinces :
Longueur : 9 cm
Ceinture : …………
Thermocollé (voir selon matière)
Hauteur : 2.5 cm finie ± mm
5 Pts / cm
Assemblage ceinture
avec devant : 1cm ± mm
Assemblage ceinture / doublure : ± mm
1 cm
Ourlet : …………
Thermocollant double face ± mm
rempli : 3 cm
Longueur jupe (dépend taille) ± mm
Assemblage doublure : 1 cm ± mm
Vue de dos
Longueur fermeture : 18 cm …………..
Fermeture cachée, surpiquée ………….
Boutonnage droit / gauche
Patte boutonnage droite : 1.5 cm ± mm
Angle extrémité : 90 ° ………….
Pince dos : 18 cm de largeur …………..
Couture dos : assemblage : 1 cm ± mm
5 Pts / cm …………..
Fente dos : 3 cm de largeur ± mm
Bas fente : angle 90 ° ………….
Assemblage doublure : 1 cm ± mm
- Bas de gamme :

Critères qualité Tolérance Croquis


Vue de face
Coutures cotés :
Assemblage : 1 cm ± 3 mm
(couture ouverte) 5 pts / cm
Pinces :
Longueur : 9 cm
Ceinture : Non obligatoire
Thermocollé (voir selon
matière) ±3 mm
Hauteur : 2.5 cm finie
5 pts / cm
Assemblage ceinture 2 à 3 mm
avec devant : 1cm 2 à 3 mm
Assemblage ceinture /
doublure : 1 cm Non obligatoire
Ourlet : ±3 mm
Thermocollant double face
rempli : 3 cm ±3 mm
Longueur jupe (dépend taille)
±2 mm
Assemblage doublure : 1 cm

Vue de dos
Longueur fermeture : 18 cm ± 4 mm
Fermeture cachée, surpiquée Non obligatoire
Boutonnage droit / gauche Obligatoire
Patte boutonnage droite : 1.5 cm ± 3 mm
Angle extrémité : 90 ° Obligatoire
Pince dos : 18 cm de longueur Obligatoire
Couture dos : assemblage : 1 cm ± 3 mm
5 pts / cm ± 1,5
Fente dos : 3 cm de largeur ± 6 mm
Bas fente : angle 90 ° Obligatoire
Assemblage doublure : 1 cm 3 mm
- Moyen de gamme
Critères qualité Tolérance Croquis
Vue de face
Coutures cotés :
Assemblage : 1 cm ± 2 mm
(couture ouverte) 5 pts / cm
Pinces :
Longueur : 9 cm
Ceinture : Obligatoire
Thermocollé (voir selon matière)
Hauteur : 2.5 cm finie ± 2 mm
5 pts / cm
Assemblage ceinture
avec devant : 1cm 1 à 2 mm
Assemblage ceinture / doublure : 1 à 2 mm
1 cm
Ourlet : Obligatoire
Thermocollant double face ± 2 mm
rempli : 3 cm
Longueur jupe (dépend taille) ± 1.5 cm
Assemblage doublure : 1 cm 1 à 2 mm
Vue de dos
Longueur fermeture : 18 cm ± 3 mm
Fermeture cachée, surpiquée Non Obligatoire
Boutonnage droit / gauche Non Obligatoire
Patte boutonnage droite : 1.5 cm ± 2 mm
Angle extrémité : 90 ° Obligatoire
Pince dos : 18 cm de largeur Obligatoire
Couture dos : assemblage : 1 cm ± 2 mm
5 pts / cm ± 1mn
Fente dos : 3 cm de largeur ± 4mm
Bas fente : angle 90 ° Obligatoire
Assemblage doublure : 1 cm ± 2mm
- Haut de gamme :
Critères qualité Tolérance Croquis
Vue de face
Coutures cotés :
Assemblage : 1 cm ± 1 mm
(couture ouverte) 5 pts / cm
Pinces :
Longueur : 9 cm ± 1 mm
Ceinture : Obligatoire
Thermocollé (voir selon matière)
Hauteur : 2.5 cm finie ± 1 mm
5 pts / cm
± 0,5 mm
Assemblage ceinture
avec devant : 1cm ± 1 mm
Assemblage ceinture / doublure : ± 1 mm
1 cm
Ourlet : Obligatoire
Thermocollant double face ± 1 mm
rempli : 3 cm
Longueur jupe (dépend taille) ± 1 cm
Assemblage doublure : 1 cm ± 1 mm
Vue de dos
± 2 mm
Longueur fermeture : 18 cm Obligatoire
Fermeture cachée, surpiquée Obligatoire
Boutonnage droit / gauche ± 1 mm
Patte boutonnage droite : 1.5 cm Obligatoire
Angle extrémité : 90 ° ± 2 mm
Pince dos : 18 cm de longueur ± 1 mm
Couture dos : assemblage : 1 cm
5 pts / cm ± 0.5 mn
Fente dos : 3 cm de largeur ± 2 mm
Bas fente : angle 90 ° Obligatoire
Assemblage doublure : 1 cm ± 1 mm

Application 3 : A partir d’un produit fabriqué à l’entreprise,


Déterminer les tolérances des mesures, suivant la gamme de qualité du produit
Exemple de critères Industrie des composants électroniques

Contrôle de continuité des câbles

O
bservation et évaluation quantitative de
faisceaux électriques et connecteurs sertis
À l’instar de nombreux autres composants des industries électronique et automobile, les
faisceaux électriques subissent depuis quelques années une miniaturisation et un allègement
drastiques.
Cette section vous présente les points de contrôle d’aspect indispensables pour assurer la
qualité des faisceaux électriques, ainsi que des exemples inédits d’utilisation du microscope
numérique 4K de KEYENCE pour une observation sous fort grossissement mais également
une mesure, un
Importance des faisceaux électriques et exigences renforcées

Un faisceau électrique, également appelé "harnais", est un composant qui regroupe des fils
destinés à être raccordés à des dispositifs électroniques à des fins d’alimentation ou de
transmission de signal. Les extrémités de ces fils sont équipées de connecteurs afin de simplifier le
raccordement et de prévenir toute erreur de connexion. Une voiture compte à elle seule entre 500
et 1500 faisceaux électriques, fonctionnant comme les vaisseaux sanguins et les nerfs qui
sillonnent le corps humain. Tout défaut ou toute rupture d’un faisceau électrique risque de
compromettre la sécurité du produit de même que sa qualité et ses performances.

Parallèlement à la miniaturisation et la densification des composants électriques et électroniques,


l’industrie automobile a connu d’autres avancées majeures, à l’instar du développement des
véhicules électriques (EV), des véhicules électriques hybrides (HEV), de l’assistance à la conduite
et même de la conduite autonome, qui requièrent des capteurs et autres technologies de détection.
Ces progrès technologiques ont fait exploser la demande de faisceaux électriques, nécessitant la
recherche, le développement et la fabrication de produits toujours plus sophistiqués, notamment
plus variés, plus compacts, plus légers, plus fonctionnels et plus durables. Les clients attendent des
produits inédits et améliorés de haute qualité, disponibles en un temps record, exigeant ainsi une
accélération et une optimisation sans précédent de l'évaluation en R&D et du contrôle d’aspect en
fabrication.

Connexion des cosses et contrôle d’aspect des fils électriques, facteurs


de qualité

Lors de la fabrication des faisceaux électriques, l’une des étapes clés pour assurer la qualité du
produit est la connexion des cosses, réalisée avant l’ajout des composants tels que les connecteurs,
tubes, gaines, clips et pinces. Les cosses sont généralement connectées par sertissage, contact
autodénudant ou brasage. Quelle que soit la méthode employée, tout défaut de connexion risque
de provoquer des problèmes de discontinuité et de mobilité des brins.

Lors du contrôle qualité des faisceaux électriques, les éventuelles déconnexions électriques et
autres courts-circuits sont détectés au moyen d’un testeur de continuité.
Parallèlement, une évaluation de l’aspect de la connexion des cosses par observation sous fort
grossissement au microscope est indispensable pour contrôler en détail l’état de connexion et
identifier la cause de tout défaut après essai ou en cas de problème. Les sections suivantes vous
présentent les points de contrôle d’aspect essentiels pour chaque méthode de connexion.

Points de contrôle d’aspect de la connexion par sertissage

Le fil et la gaine sont sertis avec le fût de la cosse, exploitant la plasticité du fût. Le fût est plié par
sertissage avec un outil ou une machine automatique sur une ligne de production.

[Points de contrôle d'aspect]


1. (1) Saillie d’un brin
2. (2) Longueur de projection des brins
3. (3) Amplitude d’évasement à l’entrée
4. (4) Longueur de projection de la gaine

ConseilsLa hauteur de sertissage, un critère décisif pour une cosse de


qualité
La hauteur de sertissage se réfère à la hauteur en coupe du fût de conducteur (fil) ou du fût
d’isolant (gaine). Le défaut de sertissage à une hauteur donnée risque de provoquer une
discontinuité ou une mobilité des brins.

Exemples de hauteurs de sertissage conformes/non conformes de la gaine

Conforme (dans les tolérances spécifiées)

Sertissage médiocre
Sertissage excessif

Une hauteur de sertissage supérieure à la hauteur spécifiée entraîne un désengagement des


brins en cas de traction, en raison d’un sertissage insuffisant. À l’inverse, une hauteur de
sertissage inférieure à la hauteur spécifiée implique un enfoncement du fût entre les brins
dû à un sertissage excessif, qui endommage le fil.

La hauteur de sertissage est seulement l’un des critères d’évaluation utilisés pour estimer
l’état de la gaine et des brins. Depuis quelques années, les faisceaux électriques gagnent en
compacité et leurs matériaux se diversifient. Afin de détecter tous les défauts se produisant
lors du sertissage, l’état des brins doit être contrôlé quantitativement sur des coupes des
cosses serties.

 Cliquez ici pour découvrir un exemple de mesure automatique sur coupe de cosse sertie.

Points de contrôle d’aspect de la connexion par contact autodénudant

Dans cette méthode, la cosse est connectée par insertion en force du fil gainé à travers une fente.
Lorsque le fil est inséré dans la fente, la lame de la fente retire la gaine (dénude) pour établir la
connexion. Le dénudage est ainsi réalisé simultanément.

[Points de contrôle d'aspect]


1. (1) Dépassement du fil
2. (2) Espace à l’extrémité du fil
3. (3) Saillie du fil à l'extrémité avant ou arrière du contact auto-dénudant
4. (4) Contact auto-dénudant déplacé
5. (5) Rayure sur le boîtier
6. (6) Rayure ou déformation du contact auto-dénudant
1. A : Boîtier
2. B : Contact auto-dénudant
3. C : Fil
Points de contrôle d’aspect de la connexion par brasage

Il existe deux méthodes de connexion par brasage : la première est le brasage par
creuset, lors duquel le fil est inséré dans une cosse, et la deuxième est le brasage par
œillet, lors duquel le fil passe à travers un trou.

[Points de contrôle d'aspect]


1. (1) Saillie d’un brin
2. (2) Défaut de continuité de la brasure (chaleur insuffisante)
3. (3) Pont de brasure (brasure excessive)

Derniers exemples de contrôle d’aspect et d’évaluation des faisceaux


électriques

La miniaturisation croissante des faisceaux de câble complique considérablement le


contrôle et l’évaluation de leur aspect par observation sous fort grossissement.

Le microscope haute définition 4K Série VHX de KEYENCE permet une observation et


un contrôle rapides sous fort grossissement.

Composition en profondeur pour observer les objets tridimensionnels


sur des images entièrement nettes

La mise au point ne peut être effectuée en une seule fois sur la totalité d’un faisceau électrique en
trois dimensions, empêchant la réalisation d’une observation et d’une évaluation complètes et
globales.

La composition en profondeur en direct du microscope numérique 4K Série VHX compile


instantanément des images capturées à différentes profondeurs, garantissant une observation sous
fort grossissement, un contrôle d’aspect et une évaluation précis et efficaces à partir d’images
haute résolution et entièrement nettes de la totalité de la cible.

Image sous fort grossissement d’un fil serti au microscope numérique 4K Série VHX
Capture d’image sous fort grossissement de connecteurs
sertis

Lors d’un contrôle d’aspect classique, il est difficile d’effectuer une mise au point parfaite
sur la totalité de petites cibles tridimensionnelles, telles que les connecteurs sertis de
faisceaux électriques.

Les objectifs haute résolution et le revolver motorisé du microscope numérique 4K


Série VHX permettent de profiter d’un zoom continu, qui fait automatiquement varier le
grossissement de 20x à 6000x. Il vous suffit ainsi d’utiliser la souris ou la console pour
réaliser une observation rapide sous différents grossissements.

Images sous grossissements croissants de connecteurs sertis au microscope numérique 4K Série VHX
Un système d'observation orientable selon un angle libre, qui
rationalise l’observation d’objets tridimensionnels

Lors du contrôle d’aspect d’un produit tridimensionnel, tel qu’un faisceau électrique, il est
habituellement nécessaire de maintenir la cible en différentes positions afin d’effectuer la
mise au point à chaque angle. Il est, en revanche, difficile d’obtenir une image
entièrement nette de la totalité de la cible et impossible de maintenir la cible dans
certaines positions.

Le microscope numérique 4K Série VHX emploie un système d’observation orientable


selon un angle libre et une platine motorisée XYZ haute précision, garantissant une
grande liberté de mouvement de la tête et de la platine.
Des mécanismes d’ajustement suivant 3 axes facilitent l’alignement, la rotation et le
mouvement oblique du champ de vision pour observer la cible sous tous les angles. De
plus, sa conception eucentrique assure le maintien de la cible au centre du champ de
vision, même en cas d’inclinaison ou de rotation de l’objectif, optimisant le contrôle
d’aspect des cibles tridimensionnelles.

Observation d’un connecteur sous différents angles au microscope numérique 4K Série VHX
Un système d'observation orientable selon un angle libre, qui
rationalise l’observation d’objets tridimensionnels

Lors du contrôle d’aspect d’un produit tridimensionnel, tel qu’un faisceau électrique, il est
habituellement nécessaire de maintenir la cible en différentes positions afin d’effectuer la
mise au point à chaque angle. Il est, en revanche, difficile d’obtenir une image
entièrement nette de la totalité de la cible et impossible de maintenir la cible dans
certaines positions.

Le microscope numérique 4K Série VHX emploie un système d’observation orientable


selon un angle libre et une platine motorisée XYZ haute précision, garantissant une
grande liberté de mouvement de la tête et de la platine.
Des mécanismes d’ajustement suivant 3 axes facilitent l’alignement, la rotation et le
mouvement oblique du champ de vision pour observer la cible sous tous les angles. De
plus, sa conception eucentrique assure le maintien de la cible au centre du champ de
vision, même en cas d’inclinaison ou de rotation de l’objectif, optimisant le contrôle
d’aspect des cibles tridimensionnelles.

Observation d’un connecteur sous différents angles au microscope numérique 4K Série VHX

Analyse de forme 3D pour l’évaluation de la conformité de


sertissage d'une cosse

Le contrôle d’aspect de cosses serties nécessite généralement d’ajuster la mise au point


sur chaque partie de la cible en trois dimensions. Ce contrôle est ainsi sujet aux
omissions de défauts et aux variations de résultats entre les opérateurs. De plus, la
mesure s’effectue toujours en 2D même sur les cibles tridimensionnelles.

Le microscope numérique 4K Série VHX permet non seulement d’observer la cible sous
fort grossissement et de réaliser des mesures 2D à partir d’images 4K détaillées, mais
également de capturer la forme 3D et d’exécuter des mesures sur le profil selon un plan
de coupe vertical. La forme 3D peut être analysée et mesurée en quelques étapes
simples, indépendamment du niveau de compétence de l’opérateur, pour un contrôle
d’aspect quantitatif et avancé des cosses serties.

Analyse de la forme 3D d’une cosse sertie avec le microscope numérique 4K Série VHX
Leçon : 2

Méthode et Moyens de Mesurage


et de Contrôle

1 / Qualité du produit :

1 – 1 / Généralités :
Un produit n’est plus seulement le résultat d’un processus, un assemblage de pièces ou d’éléments.
C’est un moyen pour l’utilisateur de satisfaire ces besoins exprimés et implicites.

1 – 2 / Analyse fonctionnelle du produit :


Un produit est donc un ensemble de fonctions qu’un utilisateur cherche à acquérir pour une dépense
relative.

1 – 3 / Conception d’un cahier des charges :


C’est le document qui permet de transmettre aux fabricants les exigences du client.
Il est constitué par un dossier technique ou des caractéristiques techniques concernant : la matière
première, les fournitures, le produit, la manière de fabriquer, les critères de qualité et le mode de
conditionnement.

1 – 4 / Spécifications des caractéristiques du produit :


Le choix et le niveau des caractéristiques traduisant techniquement les besoins du client, seront
déterminés dans une optique de juste nécessaire et d’un bon rapport qualité prix.
« En faire trop est aussi mauvais que de ne pas en faire assez ».

A / Caractéristiques à l’usage et à l’entretien :


La qualité intrinsèque du produit, le plus souvent sous-entendue par le client (relative à une durée de vie
et un usage donné) s’obtient dés le début par un choix raisonné du modèle, des étoffes (tissus) et des
fournitures. C’est tout le travail de conception des stylistes et des modélistes.
Des essais sur les matières premières ou sur les prototypes peuvent être demandés et réalisés.
* Essais de résistance
- Résistance à la traction.
- Résistance à la déchirure.
- Résistance au glissement des coutures.

* Essais sur la permanence de l’aspect ou du coloris à l’usage


- Résistance au boulochage.
- Résistance au froissement.
- Résistance à l’usure.
- Solidité de la teinture à la lumière.
- Solidité de la teinture au froissement.
- Solidité de la teinture à la sueur.

* Essais sur la permanence de l’aspect ou du coloris à l’entretien


- Stabilité dimensionnelle au lavage.
- Stabilité dimensionnelle au repassage.
- Stabilité dimensionnelle au nettoyage à sec.
- Solidité de la teinture au lavage.
- Solidité de la teinture au repassage.
- Solidité de la teinture au nettoyage à sec.

* Essais spécifiques concernant


- Hydrofugation (absorption de l’eau).
- Ignifugation (in inflammation).
- Protection thermique.

B / Caractéristiques d’esthétiques :
La qualité d’esthétique du produit, perceptible à l’achat dépend essentiellement du niveau de qualité qui
s’est fixé par l’entreprise en fonction du marché, du prix et de l’image de marque.
Cette qualité d’esthétique va se traduire par un ensemble de critères importants à respecter, concernant le
produit ou chaque élément qui le compose.
Ils correspondent aux respects de :
- L’aspect général (piqûres, surpiqûres, raccords, symétries….).
- Les montages (manche, ceinture, empiècements….).
- Les éléments de décoration (poches, pattes, rabats, plis….).
- Les coutures et les assemblages
- Les finitions (épluchage, repassage).
- Le patronage et la forme.
-La couleur et les accessoires.

 Etude de cas :
Q1 : Définissez les spécifications des caractéristiques d’un pantalon jean ?
R1 :
a - Caractéristiques à l’usage et à l’entretien :
- Bonne résistance à l’usure et la déchirure.
- Bonne résistance au glissement des coutures.
- Bonne stabilité dimensionnelle au lavage.
- Bonne solidité de la teinture au lavage.

b - Caractéristiques d’esthétiques :
- Symétrie des poches.
- Symétrie des intervalles inter passants.
- Grignage des coutures cotés et entrejambes.
- Régularité de la largeur de la ceinture.
- Netteté de la braguette.

1 –5 / Equilibre entre la qualité technique et la qualité commerciale :


Le cahier des charges est un document contractuel qui a pour but de normaliser les relations que
l’entreprise (le confectionneur) entretient avec ses clients et cela sur des notions de :
- Respect des spécifications techniques.
-Respect des prix.
- Respect des délais et modalités de paiement.
Donc il faut avoir un équilibre entre la qualité technique (grade ou niveau de qualité) et la qualité
commerciale des constituants (prix, délais et modalités de paiement).
2 / La qualité de conception :

2 –1 / Les étapes conditionnelles de l’obtention de la qualité de conception :


La qualité d’un produit dépend en grande partie du soin porté à sa conception.
L’obtention de la qualité de conception se décompose en trois grandes étapes.

A / Définition des besoins, des exigences et des attentes du client :


C’est le rôle du service commercial et marketing.
Un besoin exprimé par un client (entreprise, acheteur) est figuré dans un terme de contrat (ou dossier
technique).
Quand il n’existe pas de contrat préalable (cas le plus fréquent pour les particuliers), c’est toutes
les exigences du client concernant le produit ou le service.

B / Détermination des spécifications du produit :


C’est le rôle principalement du service création et du bureau d’études mais également
le service achat et le service qualité.
La concordance des critères du produit aux besoins du client s’obtiendra à 2 niveaux.
A / Les caractéristiques du produit à l’usage et à l’entretien
B / Les critères d’esthétique du produit

C / Développement des méthodes et des procédés de fabrication :


C’est le rôle du bureau des méthodes et du service production.
Ces différentes étapes traduisent pour chaque modèle un ensemble de fiches constituant le dossier
technique (schémas de couture, critères de qualité, mode de conditionnement, gamme de
montage, fiche de consigne au poste).

2 – 4 / Développement des méthodes et des procédés de fabrication :


La qualité d’un produit traduit la performance et le bon fonctionnement de l’entreprise.
Si on prétend améliorer la qualité, il n’est pas suffisant d’améliorer les contrôles, mais il est nécessaire
surtout d’améliorer les méthodes et les procédés de fabrication.
 Etude de cas
Q1 : Déterminez les spécifications d’une chemise homme manches longues ?
R1 :
a- Les Caractéristiques du produit à l’usage et à l’entretien :
- Bonne résistance à l’usure et la traction.
- Bonne résistance au froissement.
- Bonne résistance au glissement des coutures.
- Bonne stabilité dimensionnelle au lavage et au repassage.
- Bonne solidité de la teinture au lavage et au repassage.
- Bonne solidité de la teinture à la sueur.

b - Les critères d’esthétique du produit :


- Symétrie du col et des épaules.
- Raccord des rayures et des motifs.
- Régularité de la largeur de la patte.
- Bonne positionnement de la poche.
- Absence de Grignage, échappées et reprises des surpiqûres.
- Même longueur des deux manches.
Leçon : 3

Techniques de Contrôle Qualité

1 / Obtention de la qualité de fabrication :

1- 1 / Principe d’obtention de la qualité en fabrication :

La qualité en fabrication se limite au respect des spécifications établies à la conception du


produit.
Pour cela les responsables de la fabrication et les agents de maîtrise :
 Veillent à ce que tous les moyens en hommes, en matériels, et en matières premières soient
disponibles.
 Apportent la formation nécessaire à la réalisation du produit et suivent les démarrages de
séries.
 Transmettent la notion de qualité au niveau du travail de chacun.
 Etablissent et mettent en application les fiches de consignes au poste comme documents de
définition et de maintenance des opérations.
 S’appuient sur le service contrôle qualité pour la détection des anomalies, la recherche et la
suppression de leurs causes.

1- 2 / Les différents contrôles en fabrication

Les différentes spécifications nécessaires à la définition et au contrôle de conformité étant


bien établies, l’entreprise pourra vérifier la conformité de ses produits à différent stade.
Compte tenue des contraintes de l’organisation existante, du coût et de l’efficacité des
Contrôles, il y aura différents types de contrôle :
 Contrôle des matières premières et fournitures.
 Auto-contrôle à chaque poste.
 Contrôles en cours de fabrication.
 Contrôle final sur produits finis
- Contrôle par sondage sur lot à expédier.
- Contrôle final à 100 % en fin de fabrication.
Ces différents types de contrôle seront employés seuls ou en complément les uns par rapport aux autres.

1- 3 / Les techniques de contrôle


Le contrôle des produits finis ou contrôle final, peut s’effectuer de deux façons :

A / Contrôle à 100 %

C’est le contrôle qui est le plus souvent rencontré dans les entreprises de confection.
Il se réalise en général pendant l’opération d’épluchage, mais également pendant le repassage, le pressage
ou encore juste avant l’expédition.
 Avantages
S’effectuent seul ou pendant une autre opération, c’est le contrôle le plus simple à mettre en place pour
les entreprises pour garantir la qualité des produits sortants.
 Inconvénients
 Coûteux (perte de temps et plus de contrôleurs).
 Efficacité ~ 70 %.
 Les entreprises qui font le haut de gamme doivent garantir la qualité des produits sortants par un
double filtre : un contrôle final épluchage plus un control final repassage ou avant expédition.
Ces doubles contrôles arrêtent ~ 91 % des défauts, mais à quel prix.
 Applications
Ce contrôle est utilisé par les entreprises qui ne peuvent pas garantir la qualité par leur seule organisation
qualité en fabrication.
Il est notamment utilisé dans le cas où l’autocontrôle serait difficile à réaliser.

B / Contrôle par sondage des lots à expédier

C’est un contrôle statistique qui permet, à partir d’un échantillon prélevé dans un lot à expédier de dire si
ce lot est conforme.

Avantages
Moins lourd donc moins coûteux qu’un contrôle à 100 %.
Inconvénients
 Risque d’erreur.
 Nécessité d’établir un plan de contrôle.
 S’adapte mieux à des lots homogènes importants (c’est à dire à des lots d’au moins 800 pièces).
 Applications
Contrôle utilisé par les entreprises travaillant pour des centrales d’achats ou des clients
(Marchés publics et militaires).
Ce contrôle est souvent demandé par ces clients qui peuvent également les effectuer eux-mêmes chez les
confectionneurs.
4 – 3 / Niveau de qualité acceptable : N.Q.A

C’est le pourcentage d’articles non conformes ou le nombre moyen de défauts par 100
unités) qui ne doit pas être dépassé pour qu’une production, contrôlé sur échantillon,
puisse être considérée comme acceptable.
Les N.Q.A sont à déterminer par l’entreprise et / ou par le client.
Ils dépendent de l’importance du critère pour l’article concerné

Dans la pratique lorsque la taille des lots, le niveau de contrôle et le NQA sont définis, on
peut déterminer à l'aide de tables la taille des échantillons, et le nombre de défectueux dans
l'échantillon pour qu'on puisse accepter le lot et celui pour qu'on puisse refuser le lot.
Exemple d'utilisation de tables standards pour un plan
simple
Exemple1
Contrôle de lots de 4000 pièces niveau de contrôle II avec un NQA de 1% :
• déterminer la taille de l'échantillon,
• déterminer les critères d'acceptation et de rejet.
Méthode:
La première table correspond à un niveau de contrôle II (le plus utilisé), elle permet de
déterminer la lettre code (L) ainsi que la taille de l'échantillon: n=200
La deuxième table nous permet de déterminer à partir de la lettre code et du NQA (1%) les
critères A d'acceptation et R de rejet: A=5 et R=6.
Cela signifie que pour valider le lot nous allons contrôler un échantillon de 200 pièces.
Si l'échantillon comporte A(5) ou moins de A pièces défectueuses le lot sera accepté et si
l'échantillon comporte R(6) ou plus de R pièces défectueuses le lot sera refusé.

Application1 :
Contrôle de lots de 1500 pièces niveau de contrôle II avec un NQA de 1% :
• déterminer la taille de l'échantillon,
• déterminer les critères d'acceptation et de rejet.

Correction
N = 125 ; A= 3 ; R= 4
Application2 :
Contrôle de lots de 50 000 pièces niveau de contrôle II avec un NQA de 1% :
• déterminer la taille de l'échantillon,
• déterminer les critères d'acceptation et de rejet.

Correction
N = 500 ; A= 10 ; R= 11
Application3 :
Contrôle de lots de 50 000 pièces niveau de contrôle II avec un NQA de 0.65%
• déterminer la taille de l'échantillon,
• déterminer les critères d'acceptation et de rejet.

Correction
N = 500 ; A= 7 ; R= 8
Application4 :
Contrôle de lots de 50 000 pièces niveau de contrôle II avec un NQA de 2.5 %
• déterminer la taille de l'échantillon,
• déterminer les critères d'acceptation et de rejet.

Correction
N = 500 ; A= 21; R= 22
Exemple 2
Niveau de qualité acceptable (AQL)
Définissant la résistance microbiologique Norme EN 374 – 1 et 2
Le niveau de qualité acceptable ou AQL (Acceptance Quality Limit) est évalué selon la
perméabilité (air et eau) des gants appartenant à un même lot.
Pour obtenir la qualification « résistant aux micro-organismes » les gants doivent posséder un
AQL < 1,5.
Cet AQL est contrôlé par le fabricant grâce à son service qualité et selon les principes suivants :
Les niveaux 1 (contrôle léger), 2 (contrôle normal) et 3 (contrôle resserré) sont les plus
utilisés.
L’AQL niveau 2 est le plus courant, 1 étant utilisé en cas de forte confiance et 3 en cas de
faible confiance.
Les niveaux S1 à S4 sont basés sur de très petites quantités d'échantillons et sont utilisés
pour des produits complexes requérant des tests de longue durée.

Extrait de la norme EN 374, paragraphe 5.2 « Pénétration » :


5.2.1 Les gants doivent être étanches lorsqu’ils sont essayés selon la méthode d’essai de l’EN
374-2. (Paragraphe 52 et 5.2.3) et les deux essais doivent satisfaire au critère spécifié dans les
articles correspondants de l’EN 374-2. Si un des essais ne satisfait pas, les raisons doivent en
être apportées.
5.2.2 Un gant doit être considéré comme résistant aux micro-organismes s’il est conforme au
minimum au niveau 2 de l’essai de pénétration donné dans l’annexe A de l’EN 374-2
Le texte et le tableau ci-dessous extraits de la norme EN 374 décrivent de façon simplifiée le
mode opératoire du test et la classification :
Prélever et inspecter des gants provenant d’un seul lot ou d’un groupe conformément à l’ISO
2859.
Les niveaux de contrôle ainsi que les niveaux de qualité acceptable (NQA) doivent concorder
avec ceux donnés dans le tableau ci-dessous ou faire l’objet d’un accord entre acheteur et
vendeur si ce dernier est plus rigoureux
Notion d’échantillonnage

Notion d’échantillonnage : Norme ISO 2859


En nous aidant des tableaux page suivante, prenons un exemple : L’AQL 1,5 est recherché pour
la fabrication d’un lot de 100 000 gants.
Conformément au tableau de l’ISO 2859, le service qualité doit impérativement prélever un
échantillon de 200 gants à contrôler, tableau de gauche.
Pour ces 200 gants candidats à l’AQL 1,5 la tolérance est de 7 gants défectueux maximum,
tableau de droite.
Si l’AQL recherché est inférieur à 1,5 le lot de gants est considéré comme résistant aux micros
organismes, le symbole figurant en haut à droite de cette page peut être apposé sur la boîte.
Autre exemple : si l’AQL 0,65 est recherché (correspondant aux gants chirurgicaux de bloc opératoire), c’est un
échantillon de 800 gants qui sera être inspecté.
TABLEAUX I.S.O (International Standard Organisation) 2859 – 1
1- 5 / Les coûts de mise en place d’un contrôle qualité :

La mise en place d’un système de contrôle qualité, coûte de l’argent à l’entreprise.


En effet, les contrôles en fabrication représentent en moyenne 2 à 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise
(en plus du contrôle des matières premières).
Remarque :
Les contrôles finals ses les principaux facteurs de ces coûts.
Chez les façonniers, les contrôles en fabrication représentent 3 à 5 % du chiffre d’affaires,
Les contrôles en-cours représentent 1 % du C.A et le contrôle final 2 à 4 %.

 Etude de cas

 Soit, une entreprise de confection :


Type : façonnier.
Article : chemise moyen de gamme (petites séries).
Chiffres d’affaires : 500.000 dinars / an.
 Proposez un système de contrôle qualité ?

- L’auto contrôle est difficile à réaliser :

Contrôle en Contrôle
cours de la Epluchage final à Repassage
fabrication 100 %

- Efficacité : 70 %.

 Estimez les coûts de mise en place de ce système ?

- Contrôle final : 2 à 4 du C.A, soit 10000 à 20000 dinars / an : (5 à 10 ouvriers).


- Contrôle en-cours : 1 du C.A, soit 5000 dinars / an : (2 ouvriers).
- Coût de mise en place : 3 à 5 % du chiffre d’affaires : 15000 à 25000 dinars / an (7 à 12 ouvriers).
 Soit, une entreprise de confection :
Type : façonnier.
Article : sportswear bas de gamme.
Chiffres d’affaires : 1.000.000 dinars / an.
Client : marché public (grandes séries).
 Proposez un système de contrôle qualité ?
- Contrôle final (100 %)
ou
- Contrôle final par sondage (20 % des articles contrôlés : 1 article sur 5 sera contrôlé).

Epluchage Contrôle final Repassage


à 20 %

- Efficacité : 50 %.

 Estimez les coûts de mise en place de ce système ?

- Coût (100 %) : 2 à 4 % du C.A, soit 20000 à 40000 dinars / an.


- Pour le cas du contrôle final par sondage à 20 % est égale à ; 4000 à 8000 dinars / an (2 à 4 ouvrier).
Inspection pendant système d’autocontrôle
La fabrication
- Arrêt des défauts dès leur apparition - Responsabilise l’opérateur.
à moindre des coûts. - Détection des défauts à leurs
- La détection à la source permet de sources et leur correction
connaître plus facilement les causes immédiate.
Avantages réelles des défauts.
- Une exploitation des résultats de
contrôle sera une source d’équipe
d’amélioration de qualité.
- Les contrôles en-cours bien que - Manque de temps : le temps
conseillés, restent insuffisants. d’autocontrôle est rarement
- Rares sont les entreprises où l’on a prévu dans les gammes
un contrôleur attiré qui effectue des de fabrication.
Limites contrôles de façon systématique - Imprécision sur le niveau de
(un contrôleur à temps plein peut qualité acceptable (dépend
suivre 60 à 70 personnes). du client).
- Il n’y a pas toujours une saisie
d’informations, ce qui empêche
toute exploitation future des résultats.
-Réalisé le plus souvent par les monitrices - Efficacité de 70 %, car les
ou les responsables d’atelier qui ne leur opératrices sont peu motivées
Efficacité consacrent pas suffisamment de temps (la qualité est rarement primée au
(10 à 40 % de leur temps) suivant leur contraire de la production).
disponibilité, ils sont alors plus moins
bien réalisés.
- Applicables à l’ensemble des entreprises - Groupe autonome: regroupement es
Applications qui veulent au moindre coût, détecter des opérations sur les postes d’où
le plus tôt possible, leurs défauts. un temps de fabrication plus long,
il permet d’intégrer plus
facilement le temps d’autocontrôle
4 – 2 / Types de défauts :

Défaut critique :
Lorsque le vêtement ne peut pas remplir son usage, parce qu’imparfait même après
«Réparation» éventuelle.
Exemples : écart de mensuration, non fonctionnement d’une fermeture à glissière, grosse
tâche, etc.

Défaut majeur :
Lorsque le vêtement est utilisable, son aspect est déprécié mais réparable :
Exemples : non respect de certaines tolérances dimensionnelles (couture échappée), etc.

Défaut mineur :
Quand le vêtement est peu (ou que très légèrement) déprécié et commercialisable.
Exemples : petits défauts d’aspect ou irrégularités, etc.

.04 – 4 / Liste des défauts à traquer :

A / Défauts imputables au matériel :

 Points manqués.
 Irrégularité coutures.
 Points d’arrêt boutonnières (machines spéciales).
B / Défauts imputables aux opératrices
 Dimensions infinies incorrectes (non-respect des valeurs de couture).
 Mauvais positionnement des morceaux.
- Niveau, symétrie.
- Fronce, grignage.
- Raccord, alignement.
- Non-respect des crans.
 Mauvaises coutures ou surpiqûres.
- Réglage point, tension.
- Irrégularités diverses (nombre de points / cm, lignes droites, angles, etc.).
- Raccords / reprises.
- Echapées.
 Manipulations
- Crantage, fentes, dégarnissage, épluchage.
- Oublis.

B / Anomalies diverses :

 Défauts tricotage, tissage, rayures.


 Taches, trou.
 Fournitures (fil, fermeture à glissière, boutons, etc.).
 Mauvaise information ou absence (consigne de poste, fiche technique).
 Défaut méthode, conception etc.
Dans le cas ou un article comporte plusieurs défauts, l’article est répertorié dans la classe du
défaut le plus grave.

04 – 5 / Les points de contrôle :

 Aspect général (piqûres, surpiqûres, repassage, autres raccords, symétries).


 Montage (manches, ceinture, empiècements, rehausse, col, poignet etc.).
 Elément de décoration (poche, patte, rabat, plis, galon, broderie, dentelle).
 Coutures / assemblage (cotés, milieux, panneaux, incrustations,…).
 Finition (coutures intérieures, fils volants, différents rabattages, parmentures, boutonnages,
fermetures).
 Doublage (assemblage des éléments, montage sur le vêtement).
 Dimensions finis.

04 - 6 / Procédure de contrôle final :

Les contrôles finals s’effectuent à plusieurs stades :


- Contrôle final pendant l’épluchage fin de chaîne.
- Contrôles finals à l’épluchage et au repassage.
- Contrôles finals au pressage et au repassage.
- Contrôles au repassage et avant expédition.
A / But :

 Repérer les articles défectueux ou non conformes à fin de les réparer ou de les isoler des autres.
 Aider la production à localiser les défauts pour y remédier.
 Suivre le niveau de qualité de l’atelier.

B / Principe :

 Contrôle de chaque vêtement terminé par rapport à des critères de qualité fixés.
 Isolement des produits non conformes, ils seront soit réparés, soit classés en deuxième choix.
 Enregistrement des résultats de contrôle.

04 - 7 / Procédure de traitement des non-conformités (au contrôle final fin de chaîne)

A / But :

 Identifier ou isoler les articles non conformes pour éviter qu’ils ne se mélangent.
 Faire réparer ou classer en deuxième choix les articles non conformes.

B / Principe :

Les articles non conformes détectés au contrôle sont repérés, ou isolés, déclassés ou rendus en chaîne
pour réparation.

 Etude de cas :

 Quelles sont les différentes étapes de la mise en place d’un système de contrôle de conformité de
fabrication ?

La mise en place d’un système de contrôle de conformité de fabrication se fait en des étapes :
1- Chaque contrôleur vérifie la conformité de chaque article par rapport au modèle (reconnu conforme)
et aux critères de qualité préalablement définis.
2 - Lorsqu’un défaut est constaté, le contrôleur :
- Signale le défaut par un repère sur l’article, ce repère peut être soit une pastille de couleur
(Varie selon le type de défaut) ou une étiquette.
- Isole l’article défectueux des articles conformes en le mettant dans un endroit spécifiquement réservé à
cet effet.
 Bac à part.
 Portant à part.
 Table.

Remarque :
Il sépare les articles réparables des articles non réparables ou déclassés par des repères et des
emplacements différents.

 Comment sont traités les articles non conformes ?

Le traitement des articles non- conformes détectés au contrôle final dépend du type de défaut :

- Défaut d’étoffe :
Les articles présentant des défauts d’étoffe sont examinés par le responsable qui juge du bien fondé du
déclassement.
Les articles ayant des défauts d’étoffe ne sont pas démontés (sauf exigences particulières du client).
Définitivement, passés en 2ème choix, ces articles sont conditionnées ou non selon les désirs du client et
expédiés dans un carton à part réservé au 2ème choix.

- Défaut de fabrication
Le responsable de groupe récupère les articles à réparer et examine les défauts :
Si l’article est réparable, il rend à l’opératrice responsable qui doit effectuer la
réparation dans les meilleurs délais.
Une fois la réparation effectuée, il contrôle sa bonne exécution et renvoie l’article au stade auquel
il a été arrêté.
Si l’article n’est pas réparable, il le déclasse en 2ème choix.
L’article est mis avec pastille ou étiquette dans le même circuit que les 2ème choix pour
défaut d’étoffe.

- Défaut de tâche :
Le responsable fait détacher l’article si la tache est indélébile.
L’article sera déclassé en 2ème choix et traité comme défaut d’étoffe.

 Etablissement de la fiche de contrôle final.


Exemple de fiche :
Entreprise : Fiche de contrôle final Réf. fiche :

Produit : Contrôleur : Client : Réf. modèle :


Types de défauts Quantité Quantité Quantité Quantité Total

Total réparations
Tissu
2ème Tâche
choix Trou
Fabrication
Total 2 ème choix
Nombre d’articles contrôlés
Entreprise: Fiche de Suivi de Qualité Final Doc. gestion de la Qualité
O f : …….. Client: ………. Date: …./…./…….
Modèle: …….. Quantité Contrôlé : …… Contrôleuse: ……………………
1- 2- 3- 4-

Total: Total: Total: Total:


5- 8-

Total: Total:
6- 9-

devant
Total: Total:
7- 10-

dos
Total: Total:
11- 12- 13- 14-

Total: Total: Total: Total:


Trou :………………… Total pièces Réparées
2ième choix Tâches :………………
Fabrication :……………
Mission responsable contrôle qualité

Autres appellations

 Directeur des services de contrôle


 Directeur du contrôle qualité
 Quality control manager

Missions

Définir et mettre en oeuvre les techniques de contrôle qualité afin de vérifier la qualité des
produits et services dans le respect de la réglementation et des règles d'hygiène et sécurité.

Activités principales

 suivi des spécifications de contrôle des matières premières et produits finis


 planification des activités de contrôle qualité en fonction des délais, moyens et ressources
 contrôle de la conformité des produits a la réglementation
 définition des règles de stockage et d'archivage des documents de contrôle et
éventuellement des dossiers de lots
 conception des procédures et des techniques de contrôle
 étude d'investissements nouveaux ou de modification des matériels de contrôle qualité
 contrôle de la chronologie de fabrication de chaque lot depuis l'arrivée des
matières premières jusqu'à la vente du produit final (traçabilité)
 contrôle des produits retournés et éventuellement examen des réclamations
 contrôle de la stabilité des produits et analyse des anomalies et des hors normes
 organisation de l'échantillothèque et de la pharmacothèque
 contrôle de l'application et suivi des procédures de son département et des règles d'hygiène
et sécurité
 rédaction des procédures et de rapports de contrôle qualité
 définition et gestion du budget du secteur
 veille technologique et réglementaire
 gestion des ressources humaines de son organisation (recrutement, évaluation, formation...)
Compétences

 définir et adapter des procédures et méthodes des analyses de contrôle


 interpréter et exploiter des résultats d'analyses de contrôle
 évaluer la conformité des produits par rapport aux référentiels
 anticiper et estimer les besoins techniques et humains à court et moyen termes et
les conséquences sur les investissements
 définir des actions et mesures préventives et correctives, des propositions d'amélioration
possibles
 identifier et diagnostiquer les dysfonctionnements et/ou les anomalies et proposer
des solutions pertinentes
 rechercher des compromis par rapport à des intérêts contradictoires de différents services
 travailler en équipes pluridisciplinaires et éventuellement internationales
 animer, motiver et mobiliser une équipe de collaborateurs
 évaluer, développer et reconnaître les collaborateurs de son organisation
 évaluer la compétence technique des collaborateurs
 rédiger un cahier des charges
 communiquer, lire et rédiger des documents techniques, des rapports, des notes - en anglais
 préparer et analyser des dossiers d'investissement (nouveaux produits, retour
sur investissements, rentabilité prévisionnelle)

Profil de recrutement

formation ou diplômes

 Pharmacien
 Master
 Ingénieur
Domaines de formation

 scientifique ou technique
 pour les ingénieurs et pharmaciens : formation complémentaire en contrôle qualité
Expérience

 Métier accessible aux personnes expérimentées


Infos métier

Ce métier peut être rattaché à la famille assurance qualité, notamment au regard des activités de
libération des lots. Dans le cas ou cette activité relève de la responsabilité du responsable de
l'assurance qualité, il doit obligatoirement être pharmacien.

Mobilité professionnelle

A long terme

 Directeur qualité
priorisation des interventions sur les non conformités (exemple
Pareto)

méthode paréto
Tableaux de relevé hebdomadaire des défauts de qualité

parallélisme boutons / boutonnières


Triangle, etiquette cuir mal posé

défauts tissus (trous tissus...)


décalage bout de ceinture

bouton métal mal écrasé

symétries des passants


points sauté montage
décalage entre jambe

régularité ourlet bas

DÉFAUT DU COUPE
mauvais épluchage
taille non conforme
décalage rehausse

rivets mal écrasés


asymétrie poches

brides mal posés

nuance couleurs
rivets mal posés
ÉCHANTILLON

TOTAL
semaine 1
680 20 3 2 2 3 21 1 1 17 3 18 23 2 3 1 1 2 12 135

Analyse Pareto
MODELE U6J50 1K
Somme cumulée
TYPES DE DEFAUTS TOT/DEFAUTS
%Cumulé

parallélisme boutons / boutonnières 23 23,00 17,04%


points sauté montage 21 44,00 32,59%

décalage rehausse 20 64,00 47,41%

rivets mal écrasés 18 82,00 60,74%


boutons métal mal écrasés 17 99,00 73,33%
nuance couleurs 12 111,00 82,22%
Triangle, etiquette cuir mal posé 3 114,00 84,44%
décalage entre jambe 3 117,00 86,67%
rivets mal posés 3 120,00 88,89%
brides mal posés 3 123,00 91,11%
asymétrie poches 2 125,00 92,59%
décalage bout de ceinture 2 127,00 94,07%
symétries des passants 2 129,00 95,56%
DÉFAUT DU COUPE 2 131,00 97,04%
taille non conforme 1 132,00 97,78%
régularité ourlet bas 1 133,00 98,52%
défauts tissus (trous tissus...) 1 134,00 99,26%
mauvais épluchage 1 135,00 100,00%
la courbe préto

Priorisation des défauts


On souligne ci-dessous les défauts importants d’après PARETO, on détermine
les défauts les plus importants à traiter,
Liste des défauts
TYPES DE DEFAUTS
parallélisme boutons / boutonnières
points sauté montage
décalage rehausse
liste des défauts
rivets mal écrasés considérés
boutons métal mal écrasés importants d'après
nuance couleurs PARETO
Action corrective :
Détermination des causes potentielles (défauthéque) – cause retenue- solutions possibles- solution
retenue
TYPES DE DEFAUTS causes possibles solutions possibles cause constatée solution retenue
points sauté montage défaut d'entretien synchronisation défaut de formation ouvrier
( défaut de aiguille/crochet, manipulation lors
synchronisation diminuer tension du pointage:
aiguille/crochet,
tension élevée...)
rivets mal écrasés matrice non remplacer matrice, défaut synchronisation
adéquate, augmenter pression synchronisation aiguille/crochet
mauvais réglage ( aiguille/crochet
défaut entretien)
brides mal posés défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation manipulation
décalage bout de défaut de ( formation ouvrier) mauvais réglage augmenter
ceinture manipulation de pression pression
parallélisme boutons / défaut de formation ouvrier: matrice non remplacer matrice
boutonniéres manipulation lors faire pointage après adéquate
du pointage: boutonniére)
boutons métals mal matrice non remplacer matrice, séparation changer type
écrasés adéquate, augmenter pression d'étiquette d'étiquette
mauvais réglage (
défaut entretien)
Position poche ticket défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
guidage: guidage
décalage rehausse défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation manipulation
décalage entre jambe défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation manipulation
rivet mal posés défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation manipulation
nuance couleurs mélange des ( nécessité défaut de formation ouvrier
piéces : absence d'étiquétage, manipulation
d'étiquette ou de pointage, changer
marquage numéro type d'étiquette
de piéce adhésives…)
assymétrie poches défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation lors manipulation
du pointage
symétries des défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
passants manipulation manipulation
DÉFAUT DU COUPE décalage plis, scie ( bien superposer décalage plis bien superposer
mal affutée… les plis: contrôle plis
avant et après la
coupe, affuter
scie…)
taille non-conforme défaut de ( formation ouvriers: rasage exagérée formation ouvrier
manipulation: installation guide
marge de couture marjeur)
non respectée,
rasage sur surjet
régularité ourlet bas défaut de ( formation ouvrier), défaut de installer guide
manipulation installer guide manipulation ourleur
ourleur
défauts tissu ( trous défaut externe, (nécessité de visite manque de (nécessité de
tissus...) manque de tissu à la réception , contrôle visite tissu à la
contrôle tissu au matlassage et réception , au
repérage de défauts) matlassage et
repérage de
défauts)
mauvais épluchage défaut de ( formation ouvrier) défaut de formation ouvrier
manipulation manipulation
Outils de l’action corrective (recherche de cause et solution avec
combinaison de plusieurs outils (exemple)
Problème : Il y a une tache d’huile sur le produit.
1. Méthode 5 M : pour déterminer les causes potentielles

Sol contenant huile


Mauvaise Mauvaise
manipulation maintenance

tache d’huile sur le


produit.

Joint (Cause apparente)


)

- Méthode 5 P ou 5 w pour identifier la cause racine

PROBLÈME SOLUTION

Il y a une tache d’huile sur le produit. Enlever l’huile.


Pourquoi?
Parce que la machine laisse échapper de l’huile. Réparer la machine.
Pourquoi?
Parce que les joints d’étanchéité sont usés. Remplacer les joints.
Pourquoi?
Parce que les joints achetés sont de moins bonne qualité. Changer les spécifications.
Pourquoi?
Parce que les prix obtenus sont concurrentiels. Modifier la politique
d’achat.
Pourquoi?
Parce que le responsable des achats est évalué selon les coûts épargnés à court Changer la politique
terme. d’évaluation.

- La PDCA pour l’amélioration


Injecter la solution retenue dans l’étape planifier
Valider la nouvelle politique
d’évaluation Appliquer la
Généraliser l’achat de pièces nouvelle politique
de rechange de meilleure d’évaluation.
qualité Achat de joints de
meilleure qualité
Vérification durée de vie
des joints et vérifier Planifier la
l’état machine (fuite d’ nouvelle politique
huile)
d’évaluation.

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