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Maintenance Industrielle 1
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 2
Contrôle de réception 2007/2008
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Contrôle de réception 2007/2008
Introduction générale
Chapitre I : Contrôle
Conclusion générale
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Contrôle de réception 2007/2008
D’une façon générale, le lancement d’un produit nouveau passe par plusieurs étapes
successives :
Le service marketing étudie le marché, analyse les besoins du client, les produits
concurrents, la commercialisation du produit et établit le cahier de charges.
L’étude préliminaire aboutit a l’esquisse d’un avant projet qui donnera naissance a un
prototype auquel on fait subir les premiers essais qui définiront la fiabilité du produit.
Dans tous les cas une livraison, quelque soit sa nature doit systématiquement être
soumise a un contrôle de réception (C.R). En outre la fabrication locale nécessite un contrôle
en cour de fabrication (C.E.C.F). Le produit fini exige un contrôle final (C.F) qui conduit à la
livraison et enfin au suivi en exploitation (service après vente, maintenance etc.…).
L’objectif essentiel du contrôle de réception est de ne pas laisser entrer dans une usine
la matière première de la part du fournisseur, les pièces provenant de l’extérieur de l’usine
(sous-traitance), le passage d’un atelier a un autre à l’intérieure de l’usine de pièces ne
répondant pas au cahier de charges. Donc le contrôle de réception est un point important dans
la politique de la qualité totale.
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Contrôle de réception 2007/2008
I. Définition
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Contrôle de réception 2007/2008
Logigramme
« Contrôle : activités telles que mesurer examiner, essayer ou passer au calibre une ou
plusieurs caractéristiques d'une entité et comparer les résultats aux exigences spécifiées en
vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune des caractéristiques. »
(ISO8402:1994, § 2.15.).
Il implique également qu'a l'issu de l'acte technique de contrôle, une décision soit prise
en ce qui concerne la conformité :
produit conforme
produit non-conforme qui doit être rebuté
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Pour choisir les caractéristiques d'un contrôle, il faut tenir compte des contraintes
techniques (criticité de la caractéristique à contrôler, précision nécessaire de l’appareil de
mesure, qualification du personnel effectuant le contrôle etc.) mais également des contraintes
économiques. L'aspect économique joue sur la nature du contrôle, les moyens à engager et sur
les caractéristiques à contrôler. Il faut choisir en priorité, les caractéristiques ayant une
influence sur la sécurité, la fonctionnalité du produit. Le risque associé à la non détection doit
être pris en compte. Le donneur d'ordre peut limiter ce choix en imposant un certain nombre
de caractéristiques à contrôler et/ou de contrôles à effectuer.
1. La fréquence de contrôle
Si un contrôle est effectué de manière systématique sur la totalité (100%) des pièces, il
permet d'effectuer un tri et d'éliminer directement les non-conformités. C'est une méthode
souvent longue et coûteuse qui ne peut être choisit systématiquement.
2. Types de contrôle
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Certains contrôles peuvent être effectués sans détruire la pièce ou l'ensemble qui doit
être contrôlé : mesures dimensionnelles, électriques, de couleur etc. De mêmes certaines
méthodes de contrôle appelées non destructives (contrôle par ultrasons, contrôle par ressuage
etc.) permettent de contrôler certaines caractéristiques comme la santé matière.
Dans certains cas, il n'est pas possible de contrôler une caractéristique sans détruire le produit
à contrôler. Il est donc impossible de contrôler toutes les pièces. Le contrôle destructif d'un
nombre limité de produit valide un lot. Dans ce cas le contrôle s'accompagne ou même parfois
est remplacé par un contrôle des paramètres de fabrication (température, pression, intensité
électrique etc.) ayant une influence sur l'obtention de la caractéristique ne pouvant être mesuré
que par un procédé destructif.
Le choix de l'appareil est une décision technique et économique : pour mesurer une
dimension, dois-je utiliser un réglet, un pied à coulisse, une machine à mesurer
tridimensionnelle? Ce choix est étroitement lié à la question du « bon résultat ». Pour cela, il
faut se poser la question de la capabilité du moyen de mesure, des incertitudes de mesure. Il
ne faut pas négliger le bon sens. Inutile d'utiliser un réglet si l'on recherche une mesure au
micromètre. Inversement, il n'y a peu de raisons d'utiliser une machine de mesure
tridimensionnelle si je recherche une mesure à quelques millimètres.
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L'entretien de l'appareil est lié à la maintenance proprement dite : l'appareil doit être
maintenu en bon état de fonctionnement et doit être réparé ou remplacé en cas de panne.
Mais, il est aussi liée à l'étalonnage ou à la vérification de l'appareil. Cela répond à l'exigence
de l'ISO 9001:2000 : « ...Les appareils de mesure doivent être étalonnés ou vérifiés à des
intervalles spécifiés ou avant leur utilisation, par rapport à des étalons de mesure reliés à des
étalons de mesure internationaux ou nationaux.... »
Le contrôle à réception concerne les matières premières au sens large qui seront
utilisées dans la fabrication. Une bonne part de ces contrôles peut être effectuée par le
fournisseur lui-même. Celui-ci étant spécialisé dans la production de cette matière, il est
généralement plus qualifié et mieux équipé pour effectuer les contrôles et essais sur son
produit. Ce système repose sur une contractualisation du plan de contrôle, un système de
surveillance souvent à base d'audit ou de réception dans les ateliers du fournisseur. La
livraison étant souvent alors accompagnée d'un document (certificat de conformité, procès-
verbal d'essais...).
Le contrôle final est effectué lorsque le produit est complètement terminé. Il est en
principe mené par des personnels spécialisés, parfois en présence d'un organisme de contrôle
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2. Organigramme descriptif
Projet
Etude préliminaire
Gros ensembles et
Fabrication locale
produits terminés
C.E.C.F
C.F
Fin de chaîne
C.F
IV. Le Contrôle un élément de la gestion de la qualité
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Si l'on s'attache au contrôle d'un produit, le contrôle est donc une part du dispositif
général de gestion de la qualité d'une entreprise. En amont de la réalisation d'un contrôle, cela
implique que les dispositions visant à sa réalisation soient préétablies. Ces dispositions
précisent les moyens, les méthodes et les limites de conformités. Concrètement, cela se
présente sous forme de plans de contrôle, procédures, consignes, modes opératoires,
spécifications etc. Elles sont élaborées lors de la conception du produit. Elles sont donc une
part des données de sortie du processus de conception. Pour être réalisés dans de bonnes
conditions, les contrôles doivent être effectués par du personnel formé et qualifié. Les besoins
en qualification et formations sont élaborés et gérés par la fonction ressources humaine de
l'entreprise. Ce sont des données de sortie de ce processus.
En aval, pour être pleinement intégré dans un dispositif de gestion de la qualité au sens
de l'ISO 9001:2000, les résultats d'un contrôle doivent être enregistrés et ces enregistrements
conservés afin de démontrer la conformité du produit contrôlé. Mais le contrôle doit
également produire des informations qui après traitement et analyse génèrent des actions
correctives ou préventives. Le but de ce traitement est d'améliorer la qualité de la production
dans une optique d'amélioration continue. Le contrôle en fabrications destinées au pilotage est
l'exemple type (mais non unique) de cette boucle d'amélioration.
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Contrôle de réception 2007/2008
d'entrée sont :
le produit à contrôler
les dispositions préétablies
la qualification, la formation des personnes qui effectue le contrôle
de sortie sont :
le produit contrôlé
les enregistrements du contrôle
les informations destinées à l'amélioration.
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Contrôle de réception 2007/2008
Population :
Une population est un ensemble d'individus (pièce mécanique, boîtes..) sur lequel on
suivra un ou plusieurs caractères (couleur, température, dimension, concentration, pH,... Ce
caractère peut être qualitatif (aspect, bon ou défectueux) ou quantitatif (taille, poids, nombre
de défauts..). Dans ce dernier cas, les valeurs prises par le caractère constitueront une
distribution discontinue ou continue. En pratique, les observations seront effectuées sur une
partie de la population (échantillon statistique) prélevé au hasard.
∑ xi
i =1
Moyenne : X =
n
Mode : c’est la classe correspondante à l’effectif maximal de la population.
Etendue : c’est la différence entre la plus grande et la plus petite mesure des valeurs
observées dans un échantillon.
Ecart-type :
1 2
Ecart-type biaisé : σn =
n
∑ ( xi − X )
i
1 2
Ecart-type non biaisé : σ n −1 = ∑ ( xi − X )
n −1 i
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a. Distribution binomiale
La loi binomiale est utilisée lors d'un tirage "non exhaustif" (avec remise). C'est le cas
où les pièces prélevées pour l'échantillon ne sont pas remises dans le lot.
La probabilité pour qu'il y ait k pièces défectueuses dans n tirages non exhaustifs
(indépendants) est:
Cette loi est utilisée très souvent dans le contrôle de réception par attributs ou lors du contrôle
de réception d'un lot. La variable binomiale suit une distribution continue ne pouvant prendre
que les valeurs entières 0, 1,2,..., n.
Moyenne : E(X)= np
L’écart-type : σ ( X ) = np (1 − p )
La variance : v(X) = σ 2( X ) = np (1 − p )
b. Distribution normale
L'analyse des variables intervenant dans la production d'une machine (diamètre des
pièces produites, poids ...) montre que si le réglage est constant, la répartition suit une courbe
'en cloche' dont les deux caractéristiques importantes sont la moyenne et la dispersion. La loi
normale est très utilisée en contrôle statistique, surtout sous sa forme centrée réduite.
Dans la pratique, une notion comme l'intervalle de confiance, est basée sur les
probabilités de la loi normale, dite loi de Gauss
1 −U 2
f (U ) = exp( )
2π 2
x−m
Avec U=
σ
m étant la moyenne et étant l’écart-type.
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Contrôle de réception 2007/2008
Ce qu'il faut retenir pour le contrôle de qualité est que la distribution normale est
symétrique autour de la moyenne m, qui est aussi la médiane et s'étale d'autant plus autour de
m que l'écart type σ est plus grand.
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Les industriels, les artisans, les commerçants aiment dire que leurs clients sont
satisfaits.
En fait la satisfaction de ces clients, utilisateurs de produits, se justifie par la constatation que
ces produits présentent une bonne aptitude à l’usage et à l’emploi.
Chez un utilisateur cette satisfaction dépend des caractéristiques techniques du produit mais
également d’autres éléments tels que :
la disponibilité et la compétence des services après-vente ;
la simplicité de la maintenance ;
la rapidité de la livraison ;
le faible coût global de possession qui regroupe pour l’utilisateur le coût d’achat et
l’ensemble des coûts liés à l’utilisation du produit et à son entretien.
Pour un produit donné la qualité s’apprécie plus en fonction des services qu’il rend à
l’utilisateur que par rapport à ses performances.
La non-qualité regroupe toutes les dépenses qui ne peuvent être directement affectées
à la satisfaction du besoin de l’utilisateur.
Ces dépenses peuvent se classer en trois catégories :
Dépenses relatives à des activités incomplètes ou mal gérées ce qui crée une
insatisfaction, un manque chez l’utilisateur, c’est une non-qualité par défaut;
Dépenses relatives à des activités qui ne se justifient que pour pallier aux insuffisances
précédentes, c’est une non-qualité par palliatif ;
Dépenses relatives à des activités superflues offertes gratuitement à l’utilisateur, sans
que son degré de satisfaction s’en trouve pour autant accru, c’est une non-qualité par
excès ;
En fin de fabrication ou d’exécution des travaux, la fonction contrôle doit juger de la qualité
des produits et des services. Suivant la conformité au besoin de l’utilisateur.
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Contrôle de réception 2007/2008
c. MSP
Maitrise : domination, pouvoir d’autorité, contrôle dans le sens de piloter.
Statistiques : ensembles de techniques pour interprétation mathématique.
Processus : ensemble moyens et activités liées qui transforment éléments entrants en
éléments sortants" (norme ISO 8402).
M
A 5M= Processus
T P
I Matière R
E première O
R D
E U
Matériel I
P T
R Main d’œuvre
E F
M Méthodes I
I N
E Milieu I
R
E
La métrise statistique des procédés MSP, est une méthode simple de maitrise de la
production basée sur l’analyse statistique. Elle peut être utilisée à différentes étapes du
procédé (production, livraison,…) pour analyser ses variations et garantir une qualité
constante du produit final.
La métrise statistique des procédés est une méthode préventive qui vise à amener processus
au niveau de qualité requis et à l’y maintenir grâce à système de surveillance qui permet de réagir
rapidement et efficacement à toute dérive.
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2. Source de variabilité
Tous les procédés, quels qu’ils soient, sont incapable de produire toujours exactement
le même produit. Lorsqu’on contrôle une des caractéristiques d’un produit, on observe une
dispersion des valeurs mesurées autour de la valeur cible. Cette variabilité provient de
répétitivité parfaite du procédé. Les causes qui contribuent à ces fluctuations sont de deux
types :
a. Causes normales :
Elles sont naturelles, aléatoires et liées au processus. Elles sont généralement très
nombreuses et à faibles effets cumulés. Agissant souvent ensemble et sous forme
d’interactions, elles sont donc incontrôlables. Elles présentent l’avantage d’être régies par des
lois mathématiques : lois normales, elles sont donc prévisibles dans le temps.
b. Causes anormales :
Elles sont non naturelles, non aléatoires et sont externes au processus. Elles sont
généralement peu nombreuses et à grand effets cumulés. Elles résultent d’éléments pouvant
être changés ou corrigés. Elles sont imprévisibles dans le temps mais contrôlables.
c. Frontières naturelles :
Puisque les variations sont dues aux causes aux causes normales sont distribuées de
façon aléatoires, elles sont régies par des modèles probabilités connues et par conséquent
prévisibles dans le temps. Cependant, elles peuvent être distinguées et séparées des variations
dues aux causes anormales par des frontières naturelles dites « limites de contrôle ».
Sachant que 99.73% des individus sont situés dans l’intervalle [-3 , 3 ] centrés
autour de la moyenne, on peut affirmer avec une erreur de 0.27% que 100% des individus
sont situés dans l’intervalle [-3 , 3 ], soit une longueur de 6 . Les individus situés à
l’extérieur de la longueur de 6 sont la conséquence d’action des causes anormales
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3. Cartes de contrôle
La carte de contrôle est l’un des outils de base utilisé pour la maîtrise statistique des
procédés. C’est une représentation graphique constituée d’une suite d’image de la production.
Elle permet de visualiser la variabilité du procédé en distinguant les causes aléatoires des
causes assignables.
Les cartes de contrôle recèlent des informations qui peuvent aider à la prise d’actions
correctives.
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a. Cartes normales :
Analyse :
Dans cette carte de contrôle, les points sont distribués de façon à peu près symétrique
de part et d’autre de la tendance centrale. Aucun point n’est en dehors des limites. Les points
sont distribués au hasard et fluctuent autour de la ligne centrale et il n’y a pas de successions
de points qui pourraient indiquer la présence de cause assignables.
Action à engager :
Profiter de cette situation confortable pour améliorer les performances de processus.
b. Cartes anormales
1 point à l’extérieur des limites de contrôle
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Analyse :
La présence d’au moins un point à l’extérieur des limites de contrôle et due à des
causes anormales. Elle peut être la conséquence de :
• Erreur de pointage
• Changement de flux de matière première
• Dommage accidentel,
• Panne, réglage limite
Action à engager :
Procéder à l’identification de la vraie cause et l’éliminer
Saut brusque :
Analyse :
Il s’agit d’une variation soudaine qui est due à un changement d’opérateur,
changement de flux de matière première.
Action à engager :
S’assurer que la cause provient de l’opérateur, sinon, il faute envisager un contrôle de
réception de la matière première.
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Phénomène cyclique :
Analyse :
Il est caractérisé par des hauts et des bas répétitifs. Il est synonyme des causes
suivantes :
Changement de la pression
Changement de la température
Changement d’opérateur
Changement de matière première
Action à engager
Identifier rapidement la cause et procéder à son élimination
Dérive :
Analyse :
Il est caractérisé par un décalage progressif des points, due généralement à l’usure
d’outil ou la fatigue d’un organe de machine.
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Contrôle de réception 2007/2008
Action à engager :
Identifier les causes de cette tendance et l’éliminer.
Stratification :
Analyse :
Les points sont regroupés autour de la ligne centrale. Cela peut provenir des
populations différentes, de plusieurs machines ou des machines multipostes.
Action à engager :
Modifier le prélèvement des échantillons et recalculer les nouvelles limites de
contrôle.
Mélange :
Analyse :
A l’inverse de la stratification, le mélange est caractérisé par la présence des points
prés des limites de contrôle.
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Contrôle de réception 2007/2008
Action à engager :
Changer la méthode d’échantillonnage et cesser de faire les réglages inutiles.
L
E
T
E
M
P
S
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L
E
T
E
M
P
S
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Contrôle de réception 2007/2008
b. Capabilité
La capabilité d’un processus est l’aptitude à fabriquer des produits conformes. La
capabilité naturelle est donnée par :
Cn = 6
Indice de capabilité :
Malgré qu’on connaît la capabilité naturelle d’un processus, on ne peut pas dire que le
processus est capable ou non, d’où l’introduction d’un indice da capabilité qui fait confronter
les spécifications internes de processus et les spécifications externes de cahier de charges.
Ts − Ti
Indice de capabilité : C p =
6σ
Ts : limite supérieure de tolérance
Ti : limite inférieure de tolérance
: écart-type de processus à l’état stable
Il existe 3 cas :
2ème cas : Cp = 1
Le processus est juste capable. Il
s’agit d’une situation limite. Il peut
provenir de production de non-conformes
au cas d’un simple déréglage.
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Indice de centrage
Malgré la situation confortable d’un processus, il se peut toujours avoirs une
proportion de non-conformes à la suite d’un décentrage de la moyenne.
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Contrôle de réception 2007/2008
On distingue :
A partir de la différence qui existe entre ces deux types de cartes on remarque qu’il est
judicieux d’utiliser les cartes mixtes qui intègrent à la fois la tendance centrale et la
dispersion.
Ce contrôle qualitatif‚ inclut également le contrôle des cotes d’une pièce lorsque celui-
ci est réalisé par calibre minimax.
On distingue :
Maintenance Industrielle 30
Contrôle de réception 2007/2008
a. La première étape :
Prélever successivement des échantillons de 4 à 6 individus‚ avec une fréquence de
prélèvement déterminée en fonction de la cadence de fabrication.
D’autre part le nombre d’échantillons prélevé doit être assez suffisant pour laisser le
temps aux variations de se manifester‚ en pratique un nombre d’échantillons entre 25
et 30 totalise entre 100 et 220 individus‚ est déjà suffisant pour prononcer sur la
stabilité ou la non stabilité du processus.
b. La deuxième étape :
Calculer les limites de contrôle à partir des échantillons prélevés lors de la première
étape.
L’implantation des cartes de contrôle dites provisoires une fois la stabilité du
processus est acquise.
c. La troisième étape :
Passer au contrôle proprement dit.
Une fois les variations produites‚ et les points sortent des limites de contrôle‚ on
procède à la recherche des causes qui sont à l’origine‚ on les corrige.
On fait un nouveau prélèvement d’échantillons‚ et on recalcule les limites de contrôle.
On retire cette opération plusieurs fois jusqu’à l’instauration des limites de contrôle
définitives.
A ce stade on passe à la surveillance proprement dits du processus.
Maintenance Industrielle 31
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b. Méthode
Énoncer le problème, effet (variable de réponse).
Faire la liste des causes associées à cet effet dans une session de brainstorming.
Penser aux grandes catégories : matériaux, machines, méthodes, procédures, main
d’œuvre, environnement, systèmes de mesure.
Tracer le diagramme.
Effet
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2. AMDEC :
a. Définition
L’AMDEC est une technique développée par l’armée américaine en 1949. Elle a
d’abord été utilisée pour évaluer la fiabilité des produits, puis les processus de production, et
sert maintenant àanalyser le risque et la criticité de processus divers. C’est un outil courant
des programmes de gestion de la qualité. Elle est utilisée systématiquement dans les
industries à risque et est un outil obligatoire de l’accréditation à certaines normes, par
exemple, celles de l’industrie automobile.
b. Etapes
1. Choisir un produit ou un processus à améliorer : Cela requiert normalement une analyse
préliminaire visant à identifier soit un produit ou un processus reconnu comme problématique
et que l’on veut améliorer, soit un élément crucial du système, notamment aux yeux du client,
dont il faut garantir la fiabilité. On recommande aussi de décomposer le problème et d’appliquer
d’abord l’AMDEC aux éléments des plus bas niveaux puis, successivement, à des niveaux
supérieurs.
Maintenance Industrielle 33
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5. Identifier leurs causes : L’identification des causes peut être faite après l’établissement de
la criticité. On recommande cependant de la faire plus tôt, l’identification aidant généralement à
la réflexion sur les effets et pouvant permettre de mieux préciser la fréquence et la gravité.
6. Identifier leurs effets : On suggère d’identifier les effets par « zone de proximité » c’est- à-
dire de vérifier d’abord les effets sur les clients internes (les processus adjacents) directs puis
indirects et d’étendre la recherche vers les clients externes, directs, indirects et potentiels. On
décrit brièvement chacun des effets, par exemple : « retards importants ».
7. Établir les critères d’évaluation de la criticité : Ceux-ci sont définis en fonction des
indicateurs de performance préétablis, mais ils incluent généralement la gravité de la défaillance
pour le ou les principaux types de clients et la fréquence (ou la probabilité) de cette défaillance.
Ils peuvent reposer sur des données détaillées de production ou sur le jugement des membres du
groupe. Ils sont généralement cotés sur une échelle de 1 à 5, allant d’un niveau d’impact ou de
fréquence faible (1) à majeur (5).
8. En établir la criticité : Celle-ci est établie en multipliant les cotes établies pour chaque
facteur de criticité. Ainsi, si la fréquence est moyenne (3) et la gravité forte (5), la criticité sera
de 15.
9. Identifier les mesures à implanter selon le niveau de criticité : Cette typologie permet
d'identifier les composants les plus critiques et de proposer alors les actions et les procédures
adaptées pour remédier à la situation. Généralement l’intervention portera sur l’ensemble des
défaillances, mais l’ampleur des mesures prises décroîtra selon le niveau de criticité du
problème. Un plan de validation, déterminant comment on évaluera l’impact des mesures,
accompagne généralement le plan d’intervention.
Maintenance Industrielle 34
Contrôle de réception 2007/2008
c. Le tableau AMDEC
Criticité Actions
Elément Fonction Modes Causes Effet
correctives
G O D C
2) AMDEC machine :
Assure l’analyse des modes de défaillance de l’unité de production, de mesurer leurs
indices sur la disponibilité de l’unité. Elle facilite le diagnostique et aide à la définition d’une
politique de maintenance.
3) AMDEC processus :
Il a pour objectif d’assurer la qualité de production tout en identifiant les éléments
critiques du processus qui génèrent les non conformités.
Maintenance Industrielle 35
Contrôle de réception 2007/2008
3. Analyse de Pareto :
But
Graphique à barres verticales en ordre décroissant de fréquence.
(Ou en ordre décroissant des coûts préférablement). Le graphique qui résulte s’appelle
« diagramme de Pareto ».
Applications
Mettre en évidence l'aspect principal d'un problème.
Établir les priorités dans les activités d’amélioration de la qualité.
Aider à choisir les éléments ou causes spécifiques à étudier en vue d’apporter des
améliorations.
Évaluer l'efficacité des améliorations apportées en présentant les diagrammes de
Pareto : avant et après.
Permet de comprendre au premier coup d'œil les problèmes et leur gravité respective.
Mettre en ordre d’importance, les effets des facteurs dans une expérience planifiée.
Principe
Loi de Pareto aussi appelée règle du 80 / 20.
80% de la variabilité est expliquée par 20% des causes
Exemples :
Méthode
1. Choisir la variable catégorique (X axe horizontal) pour classer les données: type de
non-conformité (défauts), type de produits, machines, opérateurs, causes, etc.
2. Choisir une unité de mesure (Y axe vertical) pour faire le tableau des données :
effectif (ou fréquence), coûts.
Maintenance Industrielle 36
Contrôle de réception 2007/2008
Exemple
Une unité de production a recensé pendant un trimestre le nombre d’articles rebutés pour ses
8 machines, les résultats sont présente le tableau suivant :
2 70 35 35
4 50 25 60
7 30 15 75
3 18 9 84
5 13 6.5 90.5
1 10 5 95.5
6 6 3 98.5
8 3 1.5 100
Maintenance Industrielle 37
Contrôle de réception 2007/2008
Courbe
٪ de pièces rebutées
100
95.5
75
C
B
A
2 4 7 3 5 1 6 8
N° machines
Interprétation
Zone A : contient les machines 2,4, et 7 qui totalisent 75 ٪ des pièces rebutées, donc
c’est sur ces trois machines qu’on doit concentrer les efforts tout en cherchant les
causes de non conformités, et engager les actions correctives appropriées.
Zone B : contient les machines 3,5, et 1, elle totalise 25.5٪ des effets qu’il ne faut pas
les négliger.
Zone C : contient les machines 6, et 8, elles sont a faible effet cumulé, on passe a la
correction des causes qui sont a l’origine de ces effets une fois les autres sont disparût.
4. Cascade de pourquoi
Plusieurs causes peuvent être responsables d’une non-conformité. En effet, une cause ne
peut être que la conséquence d’une autre, donc il ne faut pas s’arrêter à la cause intermédiaire
et l’éradiquer car on risque de n’éliminer qu’un seul effet, et la cause première continue à se
manifester. Pour cela la cascade des pourquoi qui consiste à poser la question pourquoi
successivement jusqu'à se rendre compte qu’on ne peut plus trouver de causes intermédiaire.
Maintenance Industrielle 38
Contrôle de réception 2007/2008
Principe de la procédure :
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
5. Méthode QQOQCCP :
Le QQOQCP est un outil de définition d’un problème ou des modalités de mise en
œuvre d’une solution. Il s’agit en fait d’un exercice de remue-méninges structuré sous forme
de liste des six questions du QQOQCCP :
Les acteurs : Qui sont les acteurs et les responsables (personnes et organisations)?
Qui est touché par le problème ?
Maintenance Industrielle 39
Contrôle de réception 2007/2008
O : Où ? : Où le fait-on ?
6. Le PDCA :
Définition du cycle PDCA :
Deming a présenté ce modèle d’amélioration continue en juillet 1950 au comité
directeur du Keidanren, c’est pourquoi il est connu dans l’industrie japonaise comme le Cycle
de Deming, bien que ce soit une création de Shewhart. C’est une méthode pour aider à
apprendre, ainsi que pour conduire l’amélioration d’un produit ou d’un processus. Le cycle
comporte quatre étapes dont les noms : Plan, Do, Check, Act, sont traduits par : Préparer,
Développer, Comprendre, Agir.
Maintenance Industrielle 40
Contrôle de réception 2007/2008
Le cycle PDCA
Quand l’amélioration d’un processus est réalisée, les procédures et les spécifications de
l’entreprise servent évidemment à la consolider.
Maintenance Industrielle 41
Contrôle de réception 2007/2008
Conclusion
L’utilisation du cycle PDCA est une méthode qui donne d’excellents résultats à
condition d’accorder à la phase de préparation toute l’importance nécessaire. C’est la principale
manifestation du style de management orienté vers la connaissance. Quand une entreprise
pratique le leadership, c’est la direction qui amorce la mise en marche de chaque cycle à partir
des informations du cycle précédent.
Cette méthode a pour effet de réduire autant que faire se peut l’effet du hasard, qui n’est bien
souvent que le nom donné à notre ignorance.
7. Les 5 S :
a. Introduction
5 S, initiales de 5 mots japonais pour 5 étapes à suivre :
1) Eliminer
2) Ranger
3) Nettoyer et inspecter
4) Standardiser
5) Respecter ce standard, faire respecter et
progresser
Nous débarrassons les choses inutiles sur notre poste de travail ou dans une pièce de notre
maison ou de notre appartement,
Maintenance Industrielle 42
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 43
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 44
Contrôle de réception 2007/2008
I. Introduction
Un procédé de fabrication produit environ 20 produite non-conforme sur un lot de
20000.
-Est-ce qu'on accepte le lot sans contrôle ? Est-ce qu'on contrôle tout le lot ?
-Est-ce qu'on contrôle une partie du lot (échantillon) ? Quelle taille d'échantillon doit-on
choisir ?
-A partir de combien d’articles défectueux dans l'échantillon refuse-t-on le lot ? Avec quels
risques ?
-Un procédé de fabrication réalise des produits conformes à un instant t, comment s'assurer
qu'il produira des produits de qualité dans une semaine, dans deux semaines ou dans une
heure sans contrôler toutes les pièces?
Le contrôle de réception est un point important dans la qualité total qui sert à estimer
la qualité d'une fabrication, conduisant éventuellement à modifier les conditions de réception
ultérieures.
C’est un acte technique appliqué pour vérifier si un lot complet homogène fourni par
un producteur est de qualité satisfaisante ou si, au contraire, cette qualité est insuffisante en
cas des lots provenant de plusieurs fournisseurs et pour apprécier le niveau de qualité de la
fabrication pour adoucir ou durcir les règles de contrôle pour une série de lots. Concrètement
lorsque l’acheteur reçoit un lot, il prélève au hasard un échantillon d’articles et, en fonction
des résultats de l’examen de ces articles, l’acheteur accepte ou rejette le lot.
Ce contrôle se situe lors d'une livraison d'un fournisseur, avant passage d'une
opération de production à la suivante ou avant livraison à un client.
Dans tous les cas, il s'agit de contrôler la proportion d'individus non conformes. On
distingue trois types de contrôle:
1. Contrôle à 100%
Ce mode de contrôle consiste à est une vérification systématique de tous les
individus ; il donne en principe plus de sécurité, par contre il est plus long et par conséquent
plus onéreux. En revanche, il présente l’inconvénient majeur de ne pas être envisageable en
cas d’un contrôle exigeant la destruction des pièces à contrôler.
Il faux savoir que même le contrôle à 100% a des risques, en effet, le caractère
répétitif et monotone des opérations de contrôle peut conduire à des erreurs et notamment à
l’acceptation de pièces défectueuses. Il peut conduire aussi au refus de pièces bonnes car
certains contrôleurs considèrent qu’ils doivent nécessairement rejeter certaines pièces pour
que leur chef considère qu’ils ont bien fait leur travail.
Le contrôle à 100% est nécessaire lorsqu’il y a un risque pour la vie des personnes ;
par exemple le contrôle par ultrasons doit se faire sur toutes les pièces.
Il est possible de résumer grossièrement l’utilisation des deux types de contrôle sous
forme de tableau suivant:
Maintenance Industrielle 46
Contrôle de réception 2007/2008
Lorsque l’acheteur reçoit un lot de pièces, il est intéressant de savoir si les non-
conformes du lot sont inférieurs à un seuil défini par contrat avec le fournisseur.
Pour cela, il contrôle l’ensemble des pièces du lot, mais cela nécessite du temps, donc de
l’argent. Une solution, plus économique consiste à évaluer le lot à partir du contrôle d’un petit
nombre de pièces appelé échantillon. Si le nombre de pièces non-conformes dans l’échantillon
est inférieur à un seuil, l’ensemble du lot est accepté ; sinon, il est refusé. Dans ce dernier cas,
l’acheteur prévoir le traitement de ce lot non-conforme (retour au fournisseur, tri du lot à
100%, analyse en vue de dérogation, …).
Maintenance Industrielle 47
Contrôle de réception 2007/2008
1. Type d’inspection
Il est fonction du caractère à contrôler :
2. Effectif de l’échantillon
C’est un paramètre qui dépond de la taille du lot et du degré de sévérité du contrôle. Il
est évident que pour un contrôle normal la taille de l’échantillon est plus importante que celui
d’un contrôle réduit. Le critère de décision est déterminé en fonction du niveau de qualité
acceptable pour les différents plans.
3. L’itinéraire suivi :
C’est le plan d’échantillonnage appliqué :
Simple, double, multiple, continu ou progressif.
Dans la pratique, lorsque la taille des lots, le niveau de contrôle et le NQA sont
définis, on peut déterminer à l'aide des tables (tables MIL STD 105 E, NFX 06-022, ISO
2859) la taille des échantillons et le nombre de défectueux dans l’échantillon au-delà duquel
on va refuser le lot.
6. Risques fournisseur
Le risque de fournisseur, appelé risque de 1er espèce, noté α, correspond à la
probabilité de rejeter le lot, alors que la qualité de ce lot est satisfaisante. Le risque
fournisseur est sensiblement égal au niveau de qualité acceptable NQA.
Maintenance Industrielle 48
Contrôle de réception 2007/2008
7. Risque client
Le risque de client, appelé risque de 2ème espèce, noté β, correspond à la probabilité
d’accepter le lot alors que la qualité du lot n’est pas satisfaisante. Le risque client est
sensiblement égal au niveau de qualité toléré.
En règle générale, les risques fournisseurs et client sont fixés par un consensus entre
les deux parties. Ils sont choisis de telle façon à minimiser ces deux risques et à satisfaire les
deux parties. Cela se traduit sur le plan pratique par la définition d’une courbe appelée
« courbe d’efficacité ».
2. Courbe d’efficacité
La courbe d’efficacité est le lieu des points formé par les couples de la qualité réelle
exprimée par la proportion de défectueux et la probabilité d’acceptation correspondante. En
règle générale, on minimise les risques fournisseur et client afin de les satisfaire, ils
apparaissent sur la courbe d’efficacité ainsi :
Maintenance Industrielle 49
Contrôle de réception 2007/2008
Un plan est d'autant meilleur que α et β tendent vers 0. Le plan idéal serait le plan ci-
dessous où α = β = 0
Pa : probabilité d’acceptation
a. Courbe théorique
Il s’agit d’un tirage avec remise ou dit « non exhaustif ». Dans le cas d’un
échantillonnage simple, la courbe d’efficacité est calculée à partir d’une loi binomiale :
P= ∑C
0
k
n pk (1-p)n-k
Maintenance Industrielle 50
Contrôle de réception 2007/2008
Avec :
∑C pk (1-p)n-k
k
P(X≤A) = n
0
Théoriquement, les calculs et les tracés sont présentés dans les tables du « Military
Standard 105D » qui ont fait l’objet d’une traduction par l’AFNOR de référence « NFX 06-
021 ». Les courbes n’ont alors qu’un rôle théorique, didactique et pédagogique.
Maintenance Industrielle 51
Contrôle de réception 2007/2008
b. Calcul théorique de n et k
A
1-α = ∑C 0
k
n pk (1-p1)n-k
∑C pk (1-p2)n-k
k
β= n
0
A
α= ∑C k
n pk (1-p1)n-k
0
A
β= ∑C k
n pk (1-p2)n-k
0
3. Type d’échantillonnage
Lorsque les risques et les niveaux de qualité sont déterminés par un accord commun entre
client et fournisseur, il on détermine par la suite le type de plan de contrôle.
a. Plan simple
Maintenance Industrielle 52
Contrôle de réception 2007/2008
b. Plan double
Le principe est identique mais on donne une deuxième "chance" avant de rejeter le
lot en prélevant un deuxième échantillon.
c. Plan multiple
Sur le même principe que le plan double, le plan multiple consiste à réaliser et à
prélever plusieurs échantillons jusqu’à la prise de décision d’acceptation de rejet. La Norme
Française prévoit 7 prélèvements.
4. Niveaux de contrôle
La notion de niveau de contrôle intervient lorsque le plan est choisi en fonction de la
taille des lots. La Norme américaine « MIL STD 105D » définit trois niveaux de contrôle (I, II
et III) ainsi que quatre autres spéciaux (S1, S2, S3 et S4) :
Maintenance Industrielle 53
Contrôle de réception 2007/2008
NIVEAU I : dit contrôle « réduit » c’est le plus économique. Il est décidé par le client
lorsque le contrôle normal permet de penser que la qualité est satisfaisante.il est réservé aux
critères particulièrement difficiles à contrôler.
NIVEAU II : appelé contrôle « normal ». C'est le niveau standard que l'on choisit
habituellement. Il est adopté au début du contrôle d'une série de lots ou pour un lot isolé.
NIVEAU III: appelé contrôle « renforcé », réservé aux critères particulièrement faciles
à contrôler. C’est le moins économique, mais protège mieux le client. Il est imposé par le
client lorsque le contrôle normal conduit à des doutes sur la qualité
I → II : 1 lot refusé
Contrôle normal
Contrôle renforcé
Remarque :
Contrôle réduit
Le plan simple est le plus économique, le plus facile à mettre en œuvre, mais le moins
efficace.
L’inconvénient d’être souvent trop rigide, parce que si un lot possède un niveau de
qualité très élevé ou très bas, on s’en aperçoit assez vite. De ce fait, on est contraint à
contrôler l’ensemble des individus prévus par le plan, ce qui conduit à une perte de temps et
d’argent. D’autre part si la qualité est voisine de la qualité prescrite, on ne peut prendre de
décision, d’où le prélèvement d’un échantillon supplémentaire prévu sur le plan.
Maintenance Industrielle 54
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 55
Contrôle de réception 2007/2008
9. Non-conformes admissibles
La probabilité de trouver k non-conformes dans un échantillon de taille n issu d’un lot
de taille N contenant p non-conformes suit une loi binomiale. La norme française NFX 06-
022 contient les valeurs tabulées de cette loi et vous permet de déterminer la taille du
prélèvement ainsi que les valeurs-seuils des non-conformes admissibles en fonction de la
taille du lot initial et du NQA recherché au niveau de risque désiré.
Ainsi, contrôler les premières pièces sorties d’une machine pour valider l’ensemble du
lot, donne certes des indications sur le niveau qualité du lot, mais ne permet absolument pas
de chiffrer de façon statistique la proportion de produits non-conformes qui risquent d’aller
chez le client. Et là, le fournisseur est complètement passif car le contrôle se fait après la
production. Il ne peut donc que constater les dégâts.
V. Plan progressif
Dans différents types de contrôle, les plans d’échantillonnage établis déterminent la
taille de l’échantillon à contrôler, ainsi on observe que le nombre d’individus est souvent
assez important. Afin de diminuer le cout de l’opération, il faut minimiser dans la mesure du
possible le nombre de pièces à contrôler.
De ce fait Wald aux Etats Unis et Banard au Royaumes Unis ont concurremment
développé l’échantillonnage progressif appelé « Wald ».
Maintenance Industrielle 56
Contrôle de réception 2007/2008
1. Construction graphique
Il s’agit de trois zones :
Zone de rejet
Zone d’indécision
Zone d’acceptation.
Il est porté sur l’axe des abscisses le numéro d’ordre des individus prélevés et sur
l’axes des coordonnés le nombre total de défectueux.
Maintenance Industrielle 57
Contrôle de réception 2007/2008
On accepte le lot si kn ≤ - h1 + Sn
On refuse le lot si kn ≥ h2 + Sn
On continue le prélèvement si - h1 + s n < kn < h2 + Sn
Pour éviter de rester indéfiniment dans la zone d'indécision, on arrête le contrôle par
une troncature lorsqu'on a par exemple prélevé 1,5 fois le nombre d'individus prévus dans un
plan simple. La décision est prise en regardant la droite la plus proche.
Les droites linéaires sont matérialisées par les ordonnées à l’origine (h1,h2) et la pente
S d’où D=f(n).
Avec :
n= le numéro d’ordre des individus
1−α
log
β
h1 =
p2 1 − p1
log + log
p1 1 − p2
1−β
log
h2 = α
p2 1 − p1
log + log
p1 1 − p2
1 − p1
log
1 − p2
S=
p2 1 − p1
log + log
p1 1 − p2
Maintenance Industrielle 58
Contrôle de réception 2007/2008
Pratiquement, les ordonnées à l’origine h1, h2 et S doivent être calculés avec la plus
grande précision possible.
Pour que le diagramme soit facilement exploitable, il faut que la pente S ait une valeur
très proche de l’unité, ce qui entraine le positionnement des deux droites d’un angle supérieur
ou égal à 45° par rapport à l’un des deux axes graphiques.
3. Courbe d’efficacité
La courbe d’efficacité peut être tracée à partir de cinq points :
P% Pa
0 1
p1 1- α
S h2
h1 + h2
p2 β
100 0
h2
h1 + h 2
Maintenance Industrielle 59
Contrôle de réception 2007/2008
Les résultats obtenus peuvent être décrits par des modèles probabilistes types. Ce qui
accorde la possibilité de leur appliquer les règles de statistiques. Le caractère contrôlé est
mesurable et basé sur l’hypothèse que le modèle probabiliste suit une loi normale ou voisine
d'une loi normale. Il convient de noter que la plupart des distributions de caractéristiques
issues de processus de fabrication obéissent à une loi normale ou s’en approchent
suffisamment pour en être semblables.
p2
Maintenance Industrielle 60
Contrôle de réception 2007/2008
Bons si : x ≤ Ts
Défectueux si : x ≥ Ts
Soient : x1, x2, …, xn des valeurs d’un caractère mesuré provenant d’un échantillon de
taille n.
1 n
X= ∑ xi
n i =1
1 n
σ= ∑ ( xi −x )2
n − 1 i =1
On suppose que le client accepte le lot livré contenant eu maximum une proportion p2 pour la
quelle : x >Ts.
Ts − x
Sachant que p2 = et p ≤ p2 :
σ
Ts − x
≥ up
σ
X + upσ ≤ Ts
En général dans un contrôle, X et σ ne sont pas connus, σ est évalué par S. en remplaçant X et
σ par leur estimations on aura donc :
X + kS ≤ Ts
Maintenance Industrielle 61
Contrôle de réception 2007/2008
x − Ti
≥k
S
Donc : X - kS ≥ Ti
Après l’étude des limites inférieure et supérieure, elles sont fixées simultanément avec
un raisonnement tout à fait similaire à celui des limites unilatérales, les conditions
d’acceptation et de rejet sont établies comme suit :
NB : cette méthode peut conduire, au cas où la moyenne de lot est au voisinage du milieu de
1
l’intervalle de tolérance .
2(Ti + Ts )
La dispersion est évaluée à accepter l=des lots inacceptables pour un risque de client donné.
Maintenance Industrielle 62
Contrôle de réception 2007/2008
4. Courbe d’efficacité
Cette courbe est tracée à partir de 4 points :
P% Pa
0 1
P1 1- α
P2 Β
100 0
Généralement, les couples (p1 , α) et (p2 , β) sont toujours imposées. Ce qui conduit à
déterminer la taille d’échantillon n à prélever et le nombre de défectueux limite k servant à
prononcer l’acceptation ou le rejet.
5. Calcul théorique de n et de k :
Puisqu’il s’agit d’une loi normale de moyenne X et d’écart-type σ connus, à toute
proportion p de valeurs de X supérieur à la limite Ts correspondant à une valeur de la variable
normale réduire déterminée par :
Maintenance Industrielle 63
Contrôle de réception 2007/2008
Ts − x
= u1-p = |up|
σ
Ts − x
≥k
σ
Ou x - X ≤ kσ + (Ts - X )
Ts − x
En tenant compte de la relation = u1-p = |up|, on peut conclure que :
σ
x− X
n ≤ n (- k + u1-p)
σ
x− X
Pour p= p1 : 1- α= P [ n ≤ n (- k + u1-p1)
σ
x− X
Pour p= p2 : β=P[ n ≤ n (- k + u1-p2)
σ
x− X
La quantité n est une variable normale réduite.
σ
Les deux équations précédentes peuvent être écrites sous la forme suivante :
u1- α = n (- k + u1-p1)
uβ = n (- k + u1-p2)
Maintenance Industrielle 64
Contrôle de réception 2007/2008
u1 − α + u1 − β 2
n= [ ]
u1 − p1 − u1 − p 2
u1 − β .u1 − p1 + u1 − α .u1 − p 2
k=
u1 − α .u1 − β
Dans le cas d’une limite inférieure Ti, les calculs donnent les mêmes résultats que ceux
d’une limite supérieure Ts.
NB : la plupart des cas l’écart-type est est inconnu et estimé par S, ainsi on montre que
la valeur du coefficient k reste identique mais l’effectif de l’échantillon est multiplié par un
coefficient correcteur ( 1+k2/2).
u1 − α + u1 − β 2
Soit : n= [ ] ( 1+k2/2)
u1 − p1 − u1 − p 2
Toutefois les valeurs de n est de k obtenues par ces formules ne sont suffisamment
exactes que si la taille de l’échantillon n n’est pas trop petite (on peut admettre n>15).
6. Niveaux de contrôle
La Norme définit trois types de contrôle:
NORMAL: adopté au début du contrôle d'une série de lots ou pour un lot isolé. C'est le
niveau standard que l'on choisit habituellement
RENFORCÉ: moins économique, mais protège mieux le client. Il est imposé par le
client lorsque le contrôle normal conduit à des doutes sur la qualité. Réservé aux critères
particulièrement faciles à contrôler.
RÉDUIT: plus économique. Il est décidé par le client lorsque le contrôle normal
permet de penser que la qualité est satisfaisante. Réservé aux critères particulièrement
difficiles à contrôler
Maintenance Industrielle 65
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 66
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 67
Contrôle de réception 2007/2008
Problème :
Une entreprise désire réaliser un contrôle de réception d’un lot de 800 pièces livré par
son client avec un niveau de qualité acceptable de 2,5. Le risque fournisseur est de 10% et
celui du client est de 10%.
(1) Fixer le niveau de qualité acceptable désire. Les valeurs tabulées de NQA vont de 1/10% à
10% par progression géométrique de raison 1,585 environ.
NQA = proportion de pièces non conformes par lot fixe par le producteur (_ varie entre 1 et
10% selon les conditions)
(2) Consulter la table de la page suivante pour connaitre la lettre code correspondant au
niveau de NQA choisi et à la taille de lot N pertinente.
(3) Apres avoir sélectionné le type de plan d’échantillonnage à employer, consulter la table
voulue pour connaître les paramètres du plan d’inspection normale qui permettront d’obtenir
le NQA désiré.
(4) Procéder de la même manière pour déterminer au besoin les paramètres des plans
d’inspection renforcée et réduite.
Maintenance Industrielle 68
Contrôle de réception 2007/2008
c. L’itinéraire de prélèvement :
Il peut être simple, double, multiple, ou progressif. Il est choisi en fonction des intérêts
des deux parties.
n total Ac Re
80 80 5 6
Maintenance Industrielle 69
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
13 13 1 3
Maintenance Industrielle 70
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
125 125 5 6
Maintenance Industrielle 71
Contrôle de réception 2007/2008
n Total Ac Re
50 50 2 5
50 100 6 7
Maintenance Industrielle 72
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
8 8 0 3
8 16 0 4
n total Ac Re
80 80 2 5
80 160 6 7
Maintenance Industrielle 73
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
20 20 0 4
20 40 1 5
20 60 2 6
20 80 3 7
20 100 5 8
20 120 7 9
20 140 9 10
Maintenance Industrielle 74
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
3 3 0 2
3 6 0 3
3 9 0 3
3 12 0 4
3 15 0 4
3 18 0 5
3 21 0 5
Maintenance Industrielle 75
Contrôle de réception 2007/2008
n total Ac Re
13 13 0 2
13 26 0 3
13 39 0 3
13 52 1 4
13 65 2 4
13 78 3 5
13 91 4 5
5. Le contrôle progressif :
L’entreprise désire maintenant faire un contrôle progressif pour le même lot. Avec les
mêmes exigences.
a. Procédure :
Pour appliquer ce type de contrôle‚ on suit les étapes suivantes :
Maintenance Industrielle 76
Contrôle de réception 2007/2008
1−α 1 − p1
log log
β 1 − p2
Da = - h1 + Sn = − +
p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2
1−α 1 − p1
log log
β 1 − p2
Dr = h2 + Sn = +
p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2
Maintenance Industrielle 77
Contrôle de réception 2007/2008
Graphique :
La courbe d’efficacité :
1−α 1− β 1 − p1
log log log
β α 1 − p2
On a : h1 = ; h2 = ; S=
p2 1 − p1 p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2 p1 1 − p2
Maintenance Industrielle 78
Contrôle de réception 2007/2008
1−α 1 − p1
log log
β 1 − p2
Da = - h1 + Sn = − +
p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2
Maintenance Industrielle 79
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 80
Contrôle de réception 2007/2008
Graphique :
La courbe d’efficacité :
Maintenance Industrielle 81
Contrôle de réception 2007/2008
1−α 1 − p1
log log
β 1 − p2
Da = - h1 + Sn = − +
p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2
Maintenance Industrielle 82
Contrôle de réception 2007/2008
1−α 1 − p1
log log
β 1 − p2
Dr = h2 + Sn = +
p2 1 − p1 p2 1 − p1
log + log log + log
p1 1 − p2 p1 1 − p2
Graphique :
Maintenance Industrielle 83
Contrôle de réception 2007/2008
La courbe d’efficacité :
Maintenance Industrielle 84
Contrôle de réception 2007/2008
Ce contrôle est un point important dans la politique de la qualité totale, il permet de filtrer les
entrés provenant :
Donc ce contrôle est indispensable pour toutes les entreprises, car elles sont toujours
en contact avec d’autres, d’où le risque d’accepter des non-conformités, ce qui va influer
défavorablement sur la qualité des produits de l’entreprise réceptrice, et automatiquement la
réputation de l‘entreprise.
Etant le fruit de six mois de travail régulier et assidu, ce projet nous a permit d’avoir
une idée clair sur le sujet, et d’être à la mesure d’effectuer cette tâche au sein d’une entreprise.
Enfin, nous espérons que ce travail rend service à tous les étudiants du département
maintenance industrielle, ainsi qu’aux étudiants qui aborderont le même sujet.
Maintenance Industrielle 85
Contrôle de réception 2007/2008
Sites web :
http://www.numdam.fr/RSA_1982_30_2_5_0.htm
http://www.wikipédia.org/gestion_de_la_qualité
http://www.lavoisier.fr
http://www.polytech.univ-montp2.fr
http://www.google.com
http://www.insa.fr
http://www.yahoo.fr
Maintenance Industrielle 86
Contrôle de réception 2007/2008
REMERCIEMENTS-------------------------------------------------------------------------------------------------- 1
DEDICACES --------------------------------------------------------------------------------------------------------- 2
SOMMAIRE ---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 4
INTRODUCTION GENERALE -------------------------------------------------------------------------------------- 4
Maintenance Industrielle 87
Contrôle de réception 2007/2008
7. Les 5 S------------------------------------------------------------------------------------------------ 41
Maintenance Industrielle 89
Contrôle de réception 2007/2008
X Moyenne
σ n −1 Ecart-type biaisé
Cn Capabilité naturelle
Cp L’indice de capabilité
α Risque fournisseur.
Maintenance Industrielle 90
Contrôle de réception 2007/2008
β Risque client.
Pa Probabilité d’acceptation.
Ac Critère d’acceptation.
Re Critère de rejet.
Da Droite d’acceptation.
Dr Droite de rejet.
Maintenance Industrielle 91
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 92
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 93
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 94
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 95
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 96
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 97
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 98
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle 99
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle
Contrôle de réception 2007/2008
Maintenance Industrielle