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Chapitre II

Etude de fiabilité et maintenance


II.1 Introduction

Les installations et l’équipement s’abimes dans le temps, à cause du différent phénomène tell
que l’usure, les déformations due aux fonctionnements des agents corrosifs, ces détériorations
peuvent être à l’origine des arrêts de fonctionnement (panne) définitif ou momentané qui
influencera sur les capacités de production et mettre en danger la sécurité des personnes ainsi
l’augmentation des couts de façon général.

Pour améliorer la production et la bonne conduite des équipements dans l’entreprise, les
ingénieurs on mit en place une maintenance ; c’est donc effectué des opérations de dépannage
et réparation, graissage, contrôle …etc., qui permet de conserve le bon fonctionnement du
matérielles et aussi la haute qualité de production. Et avec la fiabilité a été introduite dans les
années 60 pour simplifier le travail des techniciens en maintenance.la fiabilité c’est la
traduction du terme anglo-saxon « Reliability » est ci on accepte à le considérer parmi les
sciences, la fiabilité est la science de défaillance.

Le principal objectif de la fiabilité est d’aider à avoir des bonnes conceptions, la fiabilité d’un
composant exprime la probabilité qu’un composant fonctionne correctement est sans
défaillances pandas une période de temps déterminer sous des conditions.

L’analyse de la fiabilité opérationnelle d’un système, en fonction des donnes de retour


d’expérience, nous permet de définir certains objectifs :

- Mesurer la garantie dans le temps.


- Evaluer rigoureusement un degré de confiance.
- Décoder une durée de vie.
- Déterminer le programme d’intervention.
- Mise en disposition stock rassurant de pièces de rechange.

Donc ces objectifs nous permettent d’avoir une bonne exploitation des équipements pour
améliorer leurs fonctionnements et satisfaire la production qui est le but principale de toutes
les entreprises.

II .2 La maintenance

II.2. 1 Définition de la maintenance

C’est l’ensemble de tous les activités technique, administrative permettant de maintenir ou


rétablir un bien pour accomplir la fonction requis.

Maintenir c’est effectuer des activités tell que nettoyage, graissage, visite, réparation,
révision. Qui nous permettra de préserver le bon foisonnement des équipements et assurer la
qualité ainsi que la continuité de production.

II.2. 2 Les fonctions d’un service de maintenance

Le processus de maintenance se compose de diverses fonctions qui cela peut-il bien être :

II.2. 2. 1 Fonction méthode

Cette fonction est très importante dans le service maintenance, elle définit :

- Ce qui doit être fait, avec qui et comment le faire.


- Les méthodes et les techniques d'intervention.
- Les moyens, méthodes et normes d’entretien.
- Création et exploitation de document technique et historique.
- Développer des méthodes de maintenance
- Respecter le budget alloué

II .2. 2. 1 La fonction d'ordonnancement


L’ordonnancement intervient pour fixer les délais et rassemble les moyens et matériels
pour rendre exécutable les travaux à réaliser :

- Elle établit le programme de travail


- Assure que le travail commence à l’heur requise
- Détermine les besoins en main d’ouvre
- Contrôle, partage le travail et définir les taches aux équipes d’exécution.

II.2. 2. 2 La fonction de la préparation

La préparation des travaux doit consister à l’arrangement du travail par un dossier


d'opérations qui contiendra tous les renseignements utiles à l'opération, cette fonction
détermine aussi le processus des différentes étapes :

- Les moyens de manutention, de transports et les engins.


- Les pièces de rechange à fournir ou kits de réparation et ingrédients.
- Le code du travail planifié.
- Les durées opératoires.

II.2. 2. 3 La fonction de lancement

Assurer la répartition du travail selon un horaire établit en fonction de la charge et garantie


le comportement des hommes pour la bonne exécution des travaux, elle s’occupe aussi de
superviser et d’ériger les employer.

II.2. 2. 4 La fonction d'exécution

Elle garantit le redémarrage des machines en mettant en œuvre les interventions, elle assure
le niveau de qualité obligatoire dans des délais prévu, à l’heur et dans les meilleures
conditions de sécurité.

II.2. 2. 5 La fonction de gestion des coûts

En réduisant le cout Le service de la maintenance peut augmenter la rentabilité de


l'entreprise, Pour la contrôler il faudra connaitre les couts de maintenance des composants et
immobilisation.

II.2. 3 Les types de maintenance

L’organigramme suivant nous montre les types de maintenance qui sont classés par les
normes AFNOR ,2001 comme suite
Fig. 1. L’organigramme suivant montre les types de maintenance

II.2. 3. 1 La maintenance corrective

Nous l’implémentons après avoir découvert la panne et voisons à réparer l’échec et à


ramener l’entité à l’exécution de sa fonction requise normalement, même provisoirement, et il
est implémenté comme suit :

 Test : comparaison des mesures et de la référence.


 Détection : déceler l’apparition d’une défaillance.
 Localisation : les éléments par lesquels la défaillance se manifeste.
 Diagnostic : détecter la cause de la panne.
 Dépannage et réparation : renouveler les pièces (avec ou sans modification).
 Contrôle : contrôle du bon fonctionnement.
 Amélioration éventuelle : éviter à nouveau l’apparition de la panne.
 Historique : mémorise les informations de réparation pour une utilisation ultérieure.

L’intervention de maintenance peut être temporaire (dépannage) et s’appelle maintenance


palliative, et elle peut être de nature permanente et s’appelle maintenance curative.
II.2. 3. 2 Maintenance corrective curative

Il aide à restaurer l’entité et le matériel dans un état spécifique et lui permet de faire la
fonction requise et le résultat devrait être l’activité permanente de caractère, nous concentrons
uniquement sur la défaillance permanente.

II.2. 3. 3 Maintenance corrective palliative

Elle permet à un composant à exécuter temporairement tout ou partie de la fonction


requise, il est entendu que le dépannage sera suivi de mesures correctives, et ne prend pas en
compte et est appelé une défaillance catalectique.

II.2. 3. 4 La maintenance préventive

Nous les mettons en œuvre dans des périodes de temps spécifiques et prédéterminées après
avoir effectué des analyses de l’évolution observée des paramètres importants, dont le but est
de réduire la possibilité de panne et de détérioration des performances, et d’augmenter la
fiabilité et la disponibilité des machines. Cette maintenance se dissocie en (I. RASOVSKA
2006)

II.2. 3. 5 La maintenance systématique

Nous le faisons à des intervalles spécifiés ou pour un nombre spécifié d’unités


d’utilisation, quel que soit l’état de l’actif, et cela dépend du calcul de MTBF (temps moyen
de bon fonctionnement).

II.2. 3. 6 La maintenance conditionnelle

Elle est basée sur le suivi du fonctionnement et des paramètres importants de ce processus
et collecte les actions qui en résultent, et l’avantage de cette stratégie est qu’elle permet
l’utilisation des machines pendant la plus longue période possible en réduisant les temps
d’arrêt dus aux opérations de maintenance corrective systématique.

II.2. 3. 7 La maintenance prévisionnelle

Elle est réalisée sur la base des prédictions qui ont été extrapolées après analyse et
évaluation des paramètres importants.

II.2. 3. 8 La maintenance proactive

C’est un terme émergent qui exploite le retour d’expérience et analyse les phénomènes
pathologiques et connait l’origine de défaillances antérieures, et s’appuie sur la maintenance
conditionnelle et prédictive et lui apporte un diagnostic des causes des dysfonctionnements et
des pannes.

II.2. 3. 9 La maintenance améliorative

Il s’agit des procédures organisationnelles, techniques et administratives visant à améliorer


le rendement de son composant sans altérer sa fonction.

II.2. 4 Différents niveaux de maintenance

Le 1er niveau :

- Réglage simple des organes prévus par le constructeur sans aucun démontage.
- L’change de consommable accessibles en toute sécurité.
- L’intervention est faite par l’opérateur sans outils et à l’aide des instructions
d’utilisation.

Le 2éme niveau :

- Dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet.


- De l’intervention effectuée par un technicien certifier d’une qualification moyenne.
- Opération simple de la maintenance préventive.

Le 3eme niveau :

- Identification et diagnostique des défauts ou panne.


- Petites réparations mécaniques.
- Réglages et recalibrage des compteurs

Le 4eme niveau :

- Gros travaux de maintenance préventive.


- Démontage, réparation, remontage et modification du système.
- Inspection générale des équipements.

Le 5eme niveau :

- Rénovation reconstruction ou gros travaux de réparation.


- Réparation du matérielle après avoir un accident.
- L’amélioration d’une ligne de production par la rénové.

II.2. 5 Les objectifs de la maintenance


La maintenance a plusieurs objectifs que nous pouvons distinguer entre eux et les répartir
comme suit :

II.2. 5. 1Assurer la production prévue (quantité)

Vous devez constamment vous compromis entre les besoins de production ou vous arrêter
pour la maintenance nécessaire avant les pannes.

II.2. 5. 2 Maintenir la qualité du produit fabriqué (qualité)

Il est nécessaire de connaitre les tolérances de qualité admissible et de les surveiller afin de
corriger les problèmes existants.

II.2. 5. 3 Respecter les délais (temps)

On parle ici à la fois de temps de maintenance et de temps de production, car il existe un


programme et un planning de production en collaboration avec le service maintenance, et il
est nécessaire de respecter ce planning afin de connaitre les temps d’intervention pour la
maintenance préventive ou corrective.

II.2. 5. 4 Rechercher les coûts optimaux (rentabilité)

Faire des diagnostics précis afin d’effectuer des réparations qui traitent complètement la
cause de la panne.

II.2. 5. 5 Respecter les objectifs humains (sécurité)

Les conditions de travail doivent être sécuritaire dans le service de maintenance, car il
s’agit parfois d’un travail à haut risque pour le personnel qui y travaille afin d’entretenir les
équipements et de remettre l’environnement dans un état propice à la production.

II.2. 5. 6 Préserver l’environnement (environnement)

La maintenance doit souvent utiliser et travailler sur des matériaux polluants dangereux qui
nuisent à l’environnement et aux travailleurs, les employés doivent donc respecter les mesures
préventives pours maintenir un environnement de travail sain.

II.2. 5. 7Respecter le cadre législatif (lois)

Les opérations de maintenance doivent respecter les cadres législatifs à tous les niveaux.

La rentabilité est l’objectif le plus important car elle permet d’atteindre d’autres objectifs, la
maintenance doit donc se fixer comme objectif de contribuer à la rentabilité et à la
compétitivité de l’entreprise et de maintenir la compatibilité entre les besoins technique,
humains et économiques.

II.2. 5. 8 les objectifs techniques

La production est principalement liée à la défaillance des équipements et à la sécurité des


personnes, et cette dernière se retrouve souvent dans les industries du transport ou celles qui
exploitent des équipements dangereux, les objectifs techniques sont de maintenir le taux de
disponibilité le plus élevé et le moins de temps d’arrêt, un MTBF haut, un MTTR bas.

II.2. 5. 9 les objectifs financiers

Son objectif est d’atteindre des objectifs techniques avec le moindre coût et une meilleure
rentabilité, sur plusieurs années, en tenant compte du coût du cycle de vie. Pour réduire ces
coûts et prendre les bonnes décisions économiques, tous les coûts d’équipement doivent être
pris en compte : étude, estimation, achat et installation, sécurité, formation et disposition
finale.

II.2. 6 Les phénomènes précurseurs des pannes

La connaissance approfondie des machines et équipements permet le longue de prédire et


détecter les pannes en écoutent, observent, sentant un certain nombre de signe, les précurseurs
de panne en généralement sont des :

- Usure
- Oxydation d’organes, des parties ou effet d’oxydation
- Relâchements des connexions électriques, mécaniques ou hydrauliques, défaillances
- Vibration anormale
- Fuit d’huile d’air ou des gaz … etc.

II.3 étude FMD

II.3. 1 Définition

La définition adoptée par la plupart des spécialistes s’énonce en ces termes : « la fiabilité
est la caractéristique d’un dispositif exprimée par la probabilité que ce dispositif accomplisse
une fonction requise dans des conditions d’utilisation prévues et pour une période de temps
déterminée »
II .3. 2 Conséquences d’une mauvaise fiabilité

Une mauvaise fiabilité peut avoir plusieurs conséquences

- Le prix des pièces non utilisé


- Frais occasionner par la nécessité de disposer d’un stock de pièces de rechange
importante
- Le cout des dégradations secondaires
- Sur la sécurité du personnel est des utilisateurs

II.3. 3 Les caractéristiques de fiabilité

Les Concepts de base de la fiabilité.

La fiabilité R(t) est la propriété d’un système qui s’exprime comme la probabilité qu’il
remplisse sa fonction, dans certaines conditions et pendant une certaine période.

0 < R(t) < 1

R(t) c’est une fonction générale qui décroissante pour les systèmes dont les propriétés se
détériorent avec une utilisation fréquente et l’âge.

Fig. 2. La fiabilité décroissante avec le temps

Un système est dit en panne ou défectueux lorsqu’il n’est plus en mesure de remplir la
fonction pour laquelle il a été conçu.

Ainsi, ait kadi définit la panne comma la continuité de l’entité dans l’exécution de la
fonction pour laquelle a été conçue. L’entité est automatiquement signalée lorsqu’un
changement de ses caractéristiques se produit et que ce changement est supérieur aux
tolérances spécifiées lors de la conception, ou s’il ne répond pas aux attentes du client. La
panne se distingue en notant l’effet qu’il a et la raison de la panne.

On désigne par T la durée de vie d’un système. T est une variable aléatoire à laquelle on
associe la fonction de densité f(t), où f(t)dt la probabilité que la durée de vie du système soit
comprise entre t et t+dt, ou la probabilité que le système tombe en panne entre t et t+dt.

La fiabilité sur l’intervalle de temps [0,t[, est la probabilité que le système soit dans le
cycle de vie à l’instant t, ou la probabilité que la durée de vie de système T soit supérieure à t.

(à noter que ∫ f ( t ) . dt=1 )


0

R(t) = Probabilité (durée de vie T > t)¿ ∫ f ( x ) . dx (I.1)


t

Soit F(t) la distribution de probabilité associée à la durée de vie. F(t) est la probabilité que le
système tombe en panne dans l’intervalle de temps [0, t [. La probabilité que la durée de vie
de système soit ≤ t est donnée par :

F(t) = Probabilité (durée de vie T ≤t) = ∫ f ( x ) . dx (I.2)


0

Quant aux systèmes qui n’exécutent qu’un seul des deux états (opération ou hors usage).

F(t) + R(t) = 1

Le taux r(t) de défaillance est la quatrième fonction qui permet de caractériser la loi de
dégradation du système. Il s’agit de la probabilité conditionnelle de défaillance par unité de
temps d’un système ayant survécu jusqu’â l’instant t.

r(t) = ∆lim p¿¿¿ (I.3)


t →0

Le taux de panne d’un dispositif à l’instant t peut s’exprimer comme suit :

dF (t) 1
r (t)= * R (t)
dt
(I.4)
La loi de dégradation du système est entièrement définie en connaissant l’une de ses quatre
caractéristiques f (t), F(t), R(t) ou r(t). Le tableau 1.1 présente les relations entre ces
caractéristiques :

Tableau. 1. Relations entre f(t), F(t), R(t), r(t)

f(t) F(t) R(t) r(t)


t
f(t) dF (t) −dR(t)
r(t). −∫ r ( x ) dx
dt dt e 0

-
t
t
F(t) 1 – R(t)
∫ f ( x ) dx 1- −∫ r ( x ) dx
e 0

0 -
t

R(t) 1 – F(t) −∫ r ( x ) dx
∫ f ( x ) dx e 0

t -
r(t) f ( x) dF (t ) 1
∗dR (t)

dt - R(t) -
∫ f ( x ) dx 1−F (t ) dt
t

II .3. 4Les objectifs de fiabilité

L’analyse de fiabilité est une étape essentielle à franchir pour mener à bien tout étude de
sûreté, et fondamentalement la fiabilité est associée à des systèmes de haut technologie
(centrales nucléaires, aérospatial). Aujourd’hui, la fiabilité est devenue un paramètre de base
pour la qualité et la prise de décision, elle est invoquée dans l’étude de la plupart des
composants, produit et processus « grand public » : transport, énergie, bâtiment, composant
électrique, composant électronique….

De nombreux constructeurs s’emploient à surveiller la fiabilité des produits durant leur cycle
de développement, incluant la conception, l’exploitation et travaillent à développer leur
fiabilité afin de développer leur connaissance du rapport (coût et fiabilité) et de maitriser les
causes de défaillance.

L’analyse de fiabilité est un outil important dans le domaine mécanique afin de suivre et de
connaitre le comportement du produit au cours de la phase de vie, et de connaitre les effets du
changement de conception sur la sécurité du produit, et de qualifier un nouveau produit et
améliorer ses performances.

II .3. 5Les lois dans le calcul de fiabilité

Il existe plusieurs lois de probabilité qui sont utilisées pour calculer la fiabilité du système,
dont les plus importants sont :

II.3. 5. 1 Loi binomiale

En théorie des probabilités, la loi binomiale modélise la fréquence du nombre de succès


obtenus lors de la répétition de plusieurs expériences aléatoires identiques est indépendantes.

Soit une défaillance D avec sa probabilité de survenir P, la probabilité d’apparaitre K


défaillances en N essais est :

K K n−k
P (X = K) = C N P (1− p)
(I.5)

II.3. 5. 2 Loi de poisson

La loi de poisson est une loi de probabilité discrète. Donnant la probabilité de défaillance n
fois dans une période de temps t, lorsque la probabilité de réalisation d’un évènement est très
faible et que le nombre d’essais est très grand :

−λt n
e (λt )
P(n , t) =
n!
(I.6)

II.3. 5. 3 Loi de survie

Est une branche des statistiques qui chercher à modéliser le temps restant avant l’échec ou la
panne dans le système.

La fiabilité ou la probabilité de survie donnée comme suit :

N (t )
R(t) = N (0)
(I.7)

Avec :
N(t) : le nombre de survivants à la fin de la période t.

N(0) : le nombre de matériel mis en service.

-Le taux de défaillance est

N ( t−1 ) −N (t)
λ(t) =
N (t−1)
(I.8)

-le facteur de fiabilité MTBF est

∞ ∞
N (t)
MTBF = ∑ =¿ ∑ R (t)¿
N (0) T =1
T =1

(I.9)

II.3. 5. 4 Loi de Weibull

La distribution de weibull est utilisée pour former des données asymétrique à droite, à gauche
ou asymétrique, elle est donc utilisée dans des nombreux domaines pour évaluer la fiabilité,
notamment ceux des tubes électroniques, des condensateurs, des roulements à billes, des relais
et de la résistance des matériaux.

Weibull a donné le taux d’avarie Z(t) une formule générale dépendant de trois paramètres : β,
η et γ,

β : paramètre de forme ¿ 0 sans dimension

Le paramètre de forme β qui est associé à la cinétique du processus observé.

- Si β¿1 le taux de défaillance est croissant, caractéristique de la zone de vieillesse

- Si β=1 le taux de défaillance est constant, caractéristique de la zone de maturité

- Si β¿1 le taux de défaillance est décroissant, caractéristique de la zone de jeunesse


η : paramètre d’échelle ¿ 0 qui s’exprime dans l’unité de temps

Le paramètre d’échelle η, nous indique l’étendue de la distribution.

γ : paramètre de position −∞ <¿ γ¿+ ∞, qui s’exprime dans l’unit é de temps

le paramètre de position γ, qui représente le décalage entre le début de l’observation ( la date à


laquelle l’observation de l’échantillon commence)et le début du processus que l’on observe
( date à laqelle s’ est manifesté pour la première fois le processus observé).

- γ¿ 0: survie totale sur l’intervalle de temps [0. γ]

- γ=0 : les défaillances débutent à l’origine des temps

- γ¿ 0: les défaillance on débuté avant l’origine des temps

- la densité de probabilité pour la distribution de weibull est


β
β −1 −( t−γ )
β t−γ
𝒇(t) = ( ) e η
η η
(I.10)

-La probabilité d’avarie cumulée au temps de 0 à t


β
t −γ
F(t) = 1-e−( η
)

(I.11)

-La fonction de fiabilité est


β
t −γ
R(t) = 1 - F(t) = e
−(
η
)

(I.12)

-Le taux de défaillance est


( )
β−1
β t−γ
λ(t) = η η

(I.13)

-Le MTBF :

MTBF = ( 1β ) η+ γ
Γ 1+

(I.14)

Pour la fonction de R(t) on distingue trois allures de graphe

Fig. 2. Différentes formes de R(t)

La Fig.2 représente les courbes de différentes formes de R (t)

-courbe 1 : signifie la présence de défaut de jeunesse ( β¿1)

-courbe 2 : l’équipement n’est pas encore sujet de vieillissement (β=1)

-courbe 3 : signifie la présence du phénomène d’usure (β¿ 1)

II.3. 5. 5 Papier de Weibull

Ce papier de weibull sert à lire graphiquement les paramètres d’une loi de weibull dans le cas
où le paramètre γ est nul.
Fig. 3. Représentation graphique de papier de weibull

C’est un papier log/log qui comporte 4 axes

- Axe A : axe de temps sur lequel on porte les valeurs ti des TBF.

- Axe B : valeur des probabilités de défaillance Fi calculées par la méthode de rangs moyens
ou par des rangs médians. On estime R(t) par R(t) = 1-F(t).

- Axe a : axe des temps en logarithmes népérien : ln(t)

- Axe b : axe qui permet l’évaluation de β.

II.3. 5. 6 Loi exponentielle

Il est considéré comme le plus utilisé en fiabilité électronique pour connaitre la période
pendant laquelle le taux de défaillance des équipements est considéré comme constant. Le
temps écoulé jusque’ à ce qu’une panne se produise, ou le temps entre deux pannes
successives.

On applique la loi exponentielle lors le composant à un taux de défaillance λ constant.

-La fonction de fiabilité est :


R(t) = e
− λt

(I.15)

-La probabilité de défaillance est :

F(t) = 1 -e− λt
(I.16)

Fig. 4. Tracé de la fonction F(x)

-La densité de probabilité est :

𝒇(t) = λe− λt
(I.17)
Fig. 5. Tracé de la fonction 𝒇(x)

Le MTBF est égale à :

1
MTBF = λ
(I.18)

II.3. 5. 7 Loi normal (Laplace-gauss)

Il est utilisé pour représenter la distribution de la durée de vie des appareils en fin de vie
(usure) ou une augmentation du taux de défaillance se produit.

-La fonction de fiabilité :


2
t −(t−m )
1
1- ∫
2

R(t) = e 2σ
dt
−∞ σ √2 π

(I.19)

Avec m est la moyenne (espérance mathématique).

E(t) = m

II.3. 5. 8 Loi Log-normale

Dans cette loi, le logarithme de la durée de vie suit la distribution normale, et cette loi est
invoquée lorsque les cas de distribution des données ne sont pas symétriques.

-La fonction de fiabilité :


2
t −(ln−m)
1 1
1- ∫
2

R(t) = e 2σ
dt
−∞ σ √2 π t

(I.20)

II.3. 5. 9 lois gamma (loi d’erlang)

Cette distribution est utilisée dans les paramètres de redondance de séquence [B.Z] et elle
dépend de deux paramètres principaux K et λ et représente également certains phénomènes de
défaillance en chaines.

-La fonction de fiabilité est :

1
R(t) = 1- Γ (k ) ∫ λ (tλ ) e dt
k−1 −kt
(I.21)

Et l’espérance mathématique

k
E(t) = λ
(I.22)

II.4. La maintenabilité

II.4. 1. Définition

Dans des conditions données, la maintenabilité est l’aptitude d’un bien à être maintenu ou
rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits.

Maintenabilité = être rapidement dépanné

'
∑ Temps d intervention n pannes
MTTR = x=
nombre de pannes
(I.23)

La maintenabilité peut se caractériser par sa MTTR (Mean Time To Repair) ou encore


Moyenne des Temps Techniques de Réparation. [19]

II.4. 2. Maintenabilité et maintenance


Pour un technicien de maintenance, la maintenabilité est la capacité d’un équipement à être
rétabli lorsqu’un besoin de maintenance apparaît. L’idée de « facilité de maintenir » se
matérialise par des mesures réalisées à partir des durées d’intervention. [19]
II.4. 3. Maintenabilité et disponibilité

II.4. 4. Définition de la disponibilité


La disponibilité est l’aptitude d’un bien à être en état d’accomplir une fonction requise dans
des conditions données, à un instant donné ou durant un intervalle de temps donné. [19]
MTBF
D ¿ MTBF+ MTTR

(I.24)

II.4. 5.Relation entre les différentes grandeurs caractérisant la FMD d’un équipement

Fig.6. Les différentes grandeurs caractérisant la FMD [16]

II.4.Conclusion

Dans ce chapitre nous avons étudié les fondamentales définitions de la maintenance, les différents
types, les niveaux de maintenance et les outils d'aide à la décision pour faire choisir la politique de
maintenance adéquate de chaque système. En outre ce chapitre permet au lecteur de comprendre
l’étude FMD du matérielle, l’objectif de fiabilité, ainsi que les principales lois de fiabilité.

L’aperçu bibliographique sur la maintenance et la Fiabilité nous a permet dans le prochain chapitre
d’étudier le cas d’une turbine à gaz MS6001B et appliqué les lois de fiabilité sur cette turbine.

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