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Généralités.......................................................................................................................................................
1. Pourquoi le mesurage et le contrôle ?.................................................................................................3
2. Trois définitions à retenir.....................................................................................................................3
3. Les différentes situations de contrôle dans la chaîne de production....................................................3
4. Les différents types de contrôle...........................................................................................................4
5. Pièce bonne ou mauvaise....................................................................................................................4
6. La mesure directe................................................................................................................................4
7. Le contrôle indirect..............................................................................................................................5
Tableaux de tolérances..................................................................................................................................
Exercices d’application.................................................................................................................................
Généralités
Les techniques de production ne permettent pas d’obtenir des pièces parfaites, autant du point de
vue dimensionnel que géométrique. C’est pourquoi chaque valeur ajoutée à un produit fait l’objet
d’un contrôle. Ce contrôle a pour but de vérifier la conformité du produit, il doit respecter le cahier
des charges défini par le client.
Le mesurage : Ensemble des opérations ayant pour but de déterminer la valeur d’une grandeur.
Métrologie : La métrologie est la science des mesures. C’est à la métrologie dimensionnelle que
nous nous intéressons. L’unité mesurée sera donc le millimètre (mm).
Le contrôle en cours de fabrication : Ce contrôle est effectué tout le long du process de fabrication. A la fin
de chaque étape d’usinage un contrôle de la pièce peut être opéré.
Le contrôle final du produit : A la fin des opérations d’usinage ou de traitement, la pièce est totalement
contrôlée avant son expédition.
Peu de risques de voir des pièces Coût du contrôle est amorti sur
Avantages
défectueuses quitter l’entreprise plusieurs pièces
Une pièce est bonne si chacune de ses dimensions est comprise dans son intervalle de tolérance. Une pièce
dont une au moins des dimensions sort de l’intervalle de tolérance, est donc une pièce mauvaise (parfois
elle est récupérable).
6. La mesure directe
La mesure sert à chiffrer ou à quantifier une grandeur d’un élément par comparaison avec une grandeur de
même catégorie prise pour unité de référence.
7. Le contrôle indirect
Ce type de contrôle ne permet pas de chiffrer ou de quantifier une grandeur d’un élément. Il permet de
s’assurer si la valeur réelle de la grandeur est bien comprise entre deux valeurs limites maxi et mini.
Avantages et inconvénients
- Facilement automatisable.
Remarques
• L’étendue
• La sensibilité
• La justesse
• La fidélité
• La précision
• La résolution
L’étendue : C’est la grandeur entre la mesure la plus grande et la plus petite que peut donner l’appareil.
La sensibilité : C’est le rapport entre les déplacements constatés sur la graduation de l’appareil de mesure
et les écarts réels correspondants sur les pièces mesurées.
La fidélité : Aptitude d’un appareil de mesure à donner des valeurs concordantes entre elles, lorsque l’on
effectue une série de mesures sur une même grandeur (cote mesurée).
La précision : C’est l’aptitude d’un appareil de mesure à donner des valeurs proches de la dimension
mesurée. En général elle est égale à la résolution.
La résolution : La résolution d’un appareil de mesure gradué est la plus petite graduation de l’appareil.
L’incertitude : C’est l’intervalle entre les valeurs maxi et mini susceptible d’être lues sur l’appareil
mesurant une grandeur réelle constante.
Dimension réelle : C’est la dimension que l’on obtiendrait si le moyen choisi pour le mesurage ne laissait
place à aucune erreur (ce qui est impossible, quel que soit l’appareil de mesure).
Exemple : Sur une pièce cylindrique dont le diamètre réel, admis 40mm, est mesuré huit fois avec les
résultats suivants :
Les erreurs imputables aux appareils de mesure ont le plus souvent pour origine un défaut mécanique.
Jeu dans le coulissement des becs (pied à coulisse) ou dans les articulations
(comparateur).
Variation de la poussée de contact.
Les instruments de mesure sont étalonnés à la température de 20°. Il en résulte que tout écart de
température de l’appareil de mesure ou de la pièce mesurée introduit une erreur dans la mesure, due aux
dilatations.
Pied à coulisse
Jauge de profondeur
Micromètre extérieur
0-25
25-50
50-75
75-100
100-125
125-150
…
Micromètre intérieur
Colonne de mesure
Tampon lisse
Calibre à mâchoires
Tampon fileté
Bague filetée
Comparateur
La plupart du temps, les surfaces des pièces obtenues après le procédé de fabrication choisi, sont d’une
qualité suffisante pour le fonctionnement du système. Par contre, dans certains cas, les qualités de ces
surfaces doivent être meilleures pour garantir le bon fonctionnement (par exemple, les cas des pièces de
frottement, d’étanchéité, de précision ...). En effet, l’usure d’un joint dynamique est souvent fonction de
l’état de surface sur laquelle il vient se frotter.
On dispose d’un système normalisé permettant de quantifier ces états de surface et de vérifier la
compatibilité d’une pièce avec la rugosité exigée.
2. Vocabulaire
Surface géométrique : c’est la surface parfaite associée au profil réel, définie géométriquement par des
cotes nominales.
Surface spécifiée : c’est la surface géométrique dont les limites sont tolérancées.
Surface mesurée : c’est la surface déterminée à partir d’instruments de mesures. Cette surface est
imprécise et dépend de la technologie utilisée pour réaliser la mesure (imprécision des capteurs, forme du
palpeur, qualité des appareils ...).
Rugosité : c’est l’ensemble des irrégularités d’une surface de type micro ou macrographique.
Les
identiques.
Ra : C'est la moyenne arithmétique des valeurs absolues des écarts, entre les saillies et les
creux. "Ra" mesure la distance entre cette valeur et la "ligne moyenne". On admet couramment
que cette notion synthétise approximativement les différents paramètres intéressés dans la
rugosité.
Rp : Profondeur moyenne de rugosité. Moyenne arithmétique des valeurs de l'ordonnée de tous
les points du profil sur la longueur de base. C’est la distance entre la ligne des saillies et la ligne
moyenne.
Rz : La rugosité moyenne Rz est la moyenne arithmétique des 5 creux successifs les plus bas de
la longueur de base.
4. Symbolisation
Symbole de base Identification et signification
Rz inférieur à 6,3µm
Indique au fabricant les tolérances de formes des surfaces et de positions de ces surfaces entre
elles afin d’obtenir un fonctionnement correct de la pièce.
Symbole de la tolérance
Valeur de la tolérance
Surface de référence
TOLERANCES D’ORIENTATION
Inclinaison
La surface repérée doit rester entre
deux plans parallèles distants de
0.05 mm et inclinés de 30° par
rapport au plan de référence.
TOLERANCES DE BATTEMENTS
Battement simple
Le battement circulaire de la ligne
tolérancée, lors d’une révolution
complète de la pièce autour du
cylindre de référence, ne doit pas
dépasser séparément pour chaque
ØD du cylindre de mesure de la
valeur 0,05 mm.
TOLERANCES DE POSITION
Localisation
Concentricité ou
coaxialité L’axe du cylindre de gauche (jaune)
doit être contenu dans une zone
cylindrique de diamètre 0,05 mm
dont l’axe est celui du cylindre droit
(vert).
TOLERANCES DE FORME
Circularité d’un
cylindre ou d’un
cône Le cylindre étant découpé en une
série infinie de disques imaginaires,
chaque point du pourtour de chaque
disque doit se situer dans une
couronne circulaire de largeur fixée.
Cylindricité d’un
cylindre
La surface étudiée doit se situer
entre 2 cylindres imaginaires et
coaxiaux dont la différence entre
leurs 2 rayons est fixée.
Profil d’une
surface
La surface doit se situer entre 2
surfaces imaginaires qui
enveloppent des sphères de
diamètre fixé, centrées sur la surface
théorique spécifiée.
1. Introduction
Lors de la fabrication d’une pièce, l’obtention des différentes dimensions ne peut se faire de façon parfaite,
même avec les méthodes d’usinage les plus modernes.
Par exemple, si l’on désire obtenir un arbre cylindrique de 10 mm de diamètre, il faut savoir que ce
diamètre obtenu sera obligatoirement plus petit ou plus grand que la valeur exacte de 10 mm appelée cote
nominale.
Pour prendre en compte ces imperfections de réalisation, le mécanicien devra tolérancer chacune des
dimensions d'un dessin d'ensemble ; c’est-à-dire fixer une marge d’imprécision.
Par exemple : le diamètre usiné de l'arbre cylindrique de cote nominale égale à 10 mm, devra être compris
entre 9,9 mm et 10,1 mm.
± 0,1
On notera la dimension de la manière suivante :
10 .
2. Définitions
Cote effective : dimension réelle de la pièce que l'on mesure.
Cote limite : dimension maximale (Cmax) et dimension minimale (Cmin) entre lesquelles doit se
trouver la cote effective.
Zone de variation de la
matière
Remarques :
L'intervalle de tolérance n'est pas forcément symétrique par rapport à la cote nominale.
Le jeu maximal dans l'assemblage est égal à : alésage maxi - arbre mini.
Le jeu minimal dans l'assemblage est égal à : alésage mini - arbre maxi.
a. Désignation normalisée
Pour simplifier l'écriture des intervalles de tolérance et les positionner par rapport à la cote nominale,
l'organisation (ISO) a développé une désignation codée :
Remarque : l'alésage est toujours donné en premier, c’est le système de l’alésage normal.
Φ 60 H 7
Φ 60H7 Qualité : indique la valeur de l'IT
Cote nominale
Cote nominale : elle sert de référence (ou de ligne zéro) pour positionner les intervalles de tolérances (IT) et
les écarts.
Qualité : elle indique la taille de l'intervalle de tolérance choisi. Plus ce chiffre est important, plus l'intervalle
de tolérance est grand. Il existe 18 classes de qualité. Les valeurs usuelles sont comprises entre 5 et
13.
Ecart : il définit l'écart entre la cote nominale et l'intervalle de tolérance choisi. Plus la lettre est loin dans
l'alphabet et plus on a de matière. On utilise des majuscules pour les alésages et des minuscules pour
les arbres.
Tableaux de tolérances
- Cylindricité: même valeur que la tolérance dimensionnelle ou de rectitude ou de planéité si elles sont
supérieures.
- Concentricité: même valeur que la tolérance diamétrale si elle est inférieure à la tolérance de
battement.
- Coaxialité : même valeur que la tolérance de battement.
Exercices d’application
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