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Usinabilité......................................................................................................................................................13
Conditions de coupe.......................................................................................................................................26
La lubrification..............................................................................................................................................39
La microlubrification....................................................................................................................................40
Les aciers rapides (pour acier à coupe rapide) : Les aciers rapides sont apparus vers
1890 et sont dus aux travaux des Américains Taylor et White. Ce sont des aciers fortement
alliés. Les métaux d'addition sont le tungstène (W), le molybdène (D), le vanadium (V), le
cobalt (K) et le chrome (C). Le pourcentage de carbone quant à lui varie de 0.8 à 1.75%.
Les carbures : ils sont apparus en 1926, et n'ont cessé d'être améliorés. Ils font partie maintenant de
l'outillage couramment employé en mécanique pour la coupe des métaux.
C'est un mélange de poudre de carbure de fer fritté, souvent revêtu d'alliage
de grande dureté, pour faciliter le glissement du copeau sur l'outil et
l'évacuation de la chaleur. L'épaisseur de ces couches varie de 4 à 10
microns.
Les céramiques : les premières céramiques de coupe en oxyde d'aluminium sont apparues vers 1920 en
Allemagne, mais sans connaître de grand succès. C'est surtout au cours de la deuxième guerre mondiale que les
travaux sur les céramiques ont débouché sur des réalisations concrètes. Malheureusement ces outils étaient très
fragiles et surtout on ne disposait pas à l'époque de machines assez puissantes et rapides pour les utiliser
pleinement. La maîtrise de la microstructure des céramiques a permis des progrès considérables. Le nom de
céramique vient de la structure de ces matériaux qui ressemble à une structure hexagonale du type porcelaine.
Les céramiques permettent des vitesses de coupe quatre fois plus élevées que les carbures et conservent
leur dureté à plus haute température (jusqu'à 1000°C).
- La céramique blanche (aussi appelée céramique pure), c'est de l'oxyde d'aluminium plus quelques
additifs. Les plaquettes sont obtenues par pressage à froid (on dit aussi pastillage) suivi d'un frittage.
Le diamant : C'est en 1966 que le Docteur Tracy Hall, chercheur dans la firme Megadiamond
Corporation aux U.S.A fabriqua pour la première fois un diamant polycristallin fritté. Le diamant est le matériau
le plus dur mais aussi le plus cher, mais il est quand même nettement moins cher que le diamant monocristallin.
Il possède une résistance à l'usure que les autres matériaux d'outils n'ont pas, en particulier pour les matières
fortement abrasives. Néanmoins, le diamant polycristallin ne peut supporter des températures supérieures à
850°C, aussi il ne pourra pas être utilisé
pour usiner des aciers ou des fontes.
L'élaboration du diamant polycristallin est la
suivante : la poudre, préalablement
préparée, est placée dans une matrice de la
forme désirée.
La définition géométrique d’une fraise fait intervenir un grand nombre d’angles. Pour une fraise à plaquettes les
principaux sont :
l’angle d’attaque. Κr
l’angle radial. γf
l’angle axial. γp
l’angle de dépouille. Α
Les angles sont donnés pour des plaquettes montées sur le corps de l’outil. Car il faut toujours ajouter la
géométrie de la plaquette à celle du corps de la fraise.
(Les symboles et terminologies des éléments de l’outil sont définis par les normes ISO 3002/1 et NF E 66-502).
Recommandations pour les fraises à surfacer à plaquettes amovibles carbure dans les alliages légers.
ANGLE AXIAL
- Faible angle axial/faible angle
radial : Très bonne résistance de la
plaquette. Efforts importants
Mauvaise évacuation des copeaux
Usinabilité
Un ensemble de facteurs, issus de l'interaction entre pièce, outil, machine-outil et processus de formation de
copeaux proprement dit, sont déterminants pour le résultat d'un travail d'usinage par enlèvement de copeaux. La
figure ci-dessous résume quelques-uns de ces facteurs d'influence possibles.
L'usinabilité d'une matière doit toujours être évaluée en rapport avec le procédé d'usinage utilisé, la matière de
coupe et les conditions de coupe. Du point de vue de la matière, l'usinabilité des aciers est déterminée par la
structure et les propriétés mécaniques (dureté, résistance).
cf. également figure 1.5). Les principaux constituants de structure sont la perlite (mélange de ferrite et de
cémentite, dureté élevée) et la ferrite (faible dureté, grande déformabilité).
La figure 1.5 présente une classification schématique des alliages fer-carbone et leurs propriétés.
Ce chapitre décrit l'influence de certains éléments d'alliage importants sur l'usinabilité des aciers.
- Le nickel influence également la résistance de l'acier et entraîne une augmentation de la ténacité, ce qui
provoque généralement une mauvaise usinabilité, notamment pour les aciers Ni austénitiques (en particulier,
en présence de teneurs en nickel plus élevées).
- Le silicium forme, par ex. en association avec l'aluminium, des inclusions d'oxyde de silicium (silicate)
dures. Il peut en résulter une augmentation de l'usure de l'outil.
- L'ajout par alliage de phosphore permet d'obtenir des copeaux courts. En présence de
teneurs maximales de 0,1%, le phosphore exerce une influence positive sur l'usinabilité. Des teneurs en
phosphore plus élevées permettent d'obtenir de meilleures qualités d'état de surface, mais accroissent l'usure
de l'outil.
- Le souffre ne possède qu'une faible solubilité dans le fer, mais forme, en fonction des
composants de l'alliage, des sulfures stables dans l'acier. Les sulfures de manganèse sont souhaitables, dans la
mesure où ils influencent positivement l'usinage (copeaux courts, réduction de la formation d'arêtes
rapportées, meilleur état de surface de la pièce).
- Le plomb possède un point de fusion relativement bas et est présent dans le fer sous la
forme d'inclusions submicroscopiques. Lors de l'usinage, un film de plomb protecteur se forme entre l'outil et
la pièce, réduisant ainsi l'usure de l'outil. Les copeaux sont courts.
Lors de la formation des copeaux, le taillant pénètre dans la matière de la pièce, qui subit alors une déformation
élastique et plastique. En principe, lors de l'enlèvement de copeaux, la matière est cisaillée en fines lamelles. Ces
lamelles glissent dans la « zone de cisaillement », qui inclut l'angle de cisaillement Φ dans le sens de coupe de
l'outil. Pendant la formation de copeaux, les cristaux sont réorientés dans le sens du glissement. Ils se présentent
sous la forme de lignes de structure dans l'origine du copeau. Ces lignes de structure intègrent l'angle de structure
Ψ dans la zone de cisaillement.
2. Fragmentation du copeau
La fragmentation du copeau est idéale pour évaluer ou comparer le processus de formation de copeaux, étant
donné sa relation avec toutes les autres conséquences du processus de formation de copeaux (p. ex. effort de
coupe, qualité de surface), et est influencée tant par les propriétés de la matière que par les conditions de coupe.
La valeur de déformation du copeau dépend ainsi de la déformabilité de la matière et des conditions géométriques
au niveau du taillant. A la suite des processus de déformation appliqués lors de l'usinage, le copeau est plus haut,
plus large et plus court que les grandeurs de coupe correspondantes.
3. Types de copeaux
Après l'influence du processus de formation de copeaux sur le copeau à former, l'on distingue trois types de
copeaux, qui dépendent essentiellement de la matière et des conditions de coupe.
4. Formes de copeaux
La forme du copeau obtenu est influencée par tous les facteurs impliqués dans le processus de coupe. Ils peuvent
être en principe classés comme suit :
La pratique industrielle exige des copeaux courts, dans la mesure où des copeaux longs représentent un risque
d'accident, où les copeaux emmêlés peuvent rendre l'outil et la pièce inutilisables, où un transport des copeaux
parfait ne peut être assuré qu'en présence de copeaux courts en raison de l'espace de travail réduit.
Conditions de coupe
Usure en dépouille
Usure en cratère
Ecaillage de l’arête
Déformation plastique
Fracture
Arête rapportée
Fracture thermique
1. Usure en dépouille
Causes
Solutions
2. Usure en cratère
Causes
Solutions
3. Ecaillage de l’arête
Causes
Solutions
4. Déformation plastique
Causes
Solutions
5. Fracture
Causes
Solutions
6. Arête rapportée
Causes
Solutions
7. Fractures thermiques
Causes
Solutions
La lubrification
La lubrification permet :
La microlubrification
L'aérosol désigne des microgouttelettes d'huile en suspension dans un flux d'air comprimé, à action lubrifiante. Ces
microgouttelettes d'huile peuvent soit être générées par des buses à jet enveloppant et transportées par un flux
d'air comprimé en direction de l'outil et de la pièce, soit être formées par un générateur d'aérosol situé à
l'extérieur de la machine, puis convoyées jusqu'au point de lubrification par le biais de tubes et de flexibles,
couvrant ainsi parfois une distance de plusieurs mètres. En fonction du mode de production de l'aérosol, la taille
des microgouttelettes d'huile s'échelonne d'environ 30 µm (appareils de lubrification externes sans convoyage à
distance) à moins d'1 µm.
Productivité accrue (durée d'usinage réduite de 20 à 70 % du fait de l'amélioration des valeurs d'usinage)
Usure réduite (durée de vie des outils jusqu'à trois fois plus longue)
Qualité de surface améliorée (moindre profondeur des aspérités), grâce à une lubrification efficace à
100 %
Usinage quasiment à sec (absence de dispersion sur les copeaux, les outils et dans l'environnement
immédiat du poste de travail)
Atouts sanitaires (peau, voies respiratoires, concentration maximale autorisée sur le poste de travail)
Préservation de l'environnement (plus de problèmes d'élimination des liquides d'arrosage, plus de risque
de contamination des eaux)
Environnement plus propre (convivialité du poste de travail, motivation des opérateurs, sécurité sur le lieu
de travail)
Délai d'amortissement court
Outre le prolongement de la durée de vie des outils, les pièces usinées avec microlubrification se caractérisent par
des aspérités moins profondes, ce qui simplifie les étapes ultérieures de traitement