Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
« Le XX° siècle est le siècle de la productivité, le XXI° siècle sera celui de la qualité »
D’après Joseph Juran, 1993, Harvard.
Les mutations que connait le monde actuellement pèsent d’avantage sur les entreprises
d’habillement Tunisiennes, tant au niveau des objectifs qu’au niveau de leurs structures,
l’avenir ne sera pas des plus faciles aux firmes qui vont rester sans introduire les changements
dans leurs comportements.
C’est ainsi que, l’entreprise tunisienne doit changer ses stratégies, car il ne suffit plus de
produire pour vendre, mais il faut encore s’efforcer à satisfaire les besoins des clients en leur
offrant au meilleur coût un produit meilleur par ses performances, par son esthétique…bref,
par sa qualité.
De ce fait, la qualité constitue l’un des moteurs essentiels de la compétitivité moderne; elle est
devenue un enjeu stratégique majeur dans une concurrence mondiale de plus en plus
exacerbée.
La gestion de qualité totale est maintenant considérée comme une philosophie de gestion
contemporaine ayant le potentiel de transformer l’organisation tout entière en lui donnant un
objectif collectif et une identité propre.
La gestion intégrale de la qualité focalise essentiellement sur le principe de réunir les
employés et la direction dans une cause commune, celle de bien faire dés la première occasion
et d’améliorer continuellement, afin d’offrir à la clientèle la meilleur quantité au bon moment.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet intitulé « Mise en place d'un système contrôle
qualité au sein de l'entreprise ENFAVET INTERNATIONAL» qui est subdivisé en trois
chapitres :
Dans le premier chapitre nous allons présenter notre état d’art où nous introduisons les
principes du management de la qualité, les outils et méthodes utilisés dans notre projet
pour le traitement et la résolution du problème.
1 Memmi Meriam
Dans un deuxième chapitre, nous allons diagnostiquer l’existant par une présentation
d’ENFAVET Inter, une analyse de l’état actuel, une description du processus de contrôle
et une synthèse par une analyse SWOT de l’entreprise.
Le troisième chapitre sera consacré à la définition de projet et à la mise en place d’un plan
d’action basé sur la démarche de résolution des problèmes en groupe 8D.
Finalement clôturons ce travail par une conclusion générale et quelques perspectives déduites
à la lumière des résultats trouvés.
2 Memmi Meriam
Chapitre I : Etude bibliographique
3 Memmi Meriam
1 Introduction
L’objectif de ce chapitre est de faire le point sur quelques notions de base en étroite relation
avec la qualité et à étudier son application au sein d’une entreprise industrielle textile de
confection.
2 Concept de la qualité
La qualité concerne non seulement la satisfaction des besoins exprimés, qui peuvent être
inscrits dans un cahier de charges par exemple, mais aussi la satisfaction des besoins
implicites non exprimés par le client et dont le produit doit satisfaire pour assurer sa
conformité d’usage.
2.2.1 Définition
Selon la norme ISO 8402, la non qualité est considérée comme l'état global par rapport à la
qualité visée, c'est-à-dire qu'elle relève aussi bien du produit directement (ou du service) ainsi
que les actions associées qui interviennent dans la satisfaction de client [2].
Le non qualité est donc l'écart global constaté entre la qualité visée et la qualité effectivement
obtenue. Cet écart peut être évalué plus ou moins complètement en termes économiques.
4 Memmi Meriam
2.2.2 La non- conformité
D’après ISO 9000 version 2000, la non-conformité est «la déviation d’une caractéristique
d’un produit ou d’un service par rapport à l’exigence spécifiée ».La non-conformité peut se
traduire par :
Le non satisfaction aux exigences de l'utilisation prévue. C'est l'écart ou l'inexistence d'une ou
des plusieurs caractéristiques de qualité par rapport aux exigences de l'utilisation prévue.
Défaut critique : c’est un défaut qui peut causer un danger direct et immédiat sur la
sécurité, ou ayant une incidence grave sur l’environnement.
Défaut majeur : c’est un défaut qui nuit l’utilisation de la pièce.
Défaut mineur : c’est un défaut qui diminue la valeur commerciale du produit [4].
5 Memmi Meriam
Etablissent et mettent en application les fiches de consignes au poste comme
documents de définition et de maintenance des opérations ;
S’appuient sur les services contrôle qualité pour la détection des anomalies, la
recherche et la suppression de leurs causes [6].
6 Memmi Meriam
2.3.5 Le contrôle de sérigraphie
Le contrôle de la qualité doit amener à être capable de discerner les défauts ou les écarts
des impressions réalisées au cours de sérigraphie.
2.3.7 L’autocontrôle
C’est un contrôle exercé par la personne sur le résultat de son propre travail dont le but est la
détection des défauts à leurs sources pour les corriger immédiatement.
7 Memmi Meriam
2.4 Élaboration des procédures de contrôle
Le plan de contrôle est spécifique pour chaque produit (pièce, composant). Il se présente sous
la forme d’un tableau. Les éléments essentiels du tableau sont :
2.6.1 Définition
On nomme qualité l’ensemble des activités effectuées au sein d’une unité dans le but
d’atteindre l’objectif de la qualité totale. Comme la gestion en général, la gestion de la qualité
comprend les activités suivantes : La planification, l’organisation, la direction (le leadership),
le contrôle et l’assurance (contrôle que les quatre activités précédentes ont été effectuées
9 Memmi Meriam
correctement et efficacement). Afin d’assurer l’implication de ces quatre activités dans la
gestion de la qualité, on doit avoir recours aux outils de gestion de la qualité.
10 Memmi Meriam
Tableau 1: Signification du terme SIPOC.
2.6.3.3 La méthode 8D
La méthode 8D appelée aussi « les 8 disciplines » est une démarche qualité qui permet
d'éradiquer un problème au sein d'une entreprise ou organisation. C’est une méthode
rigoureuse qui permet de travailler en équipe et éliminer en principe de façon définitive les
problèmes traités.Cette démarche se concrétise fréquemment par un rapport 8D. (2)
Les objectifs de la méthode 8D sont :
- Systématiser la résolution de problèmes ;
- Travailler en équipes transversales ;
- Faire du progrès continu ;
- Pérenniser les résolutions de problèmes ponctuels.
Les 8 actions pour appliquer la méthode 8D sont les suivantes :
Action 1 : Constituer une équipe 8D
La première étape doit permettre de constituer l’équipe de travail. En fonction de la nature
du dysfonctionnement / problème, le groupe peut être constitué sur la base de critères tels
que :
La connaissance et l’expérience de la problématique ;
11 Memmi Meriam
La disponibilité des personnes ;
La faculté des personnes à mener un travail collectif.
La dimension du groupe de travail (nombre de personnes)
Les origines des personnes (service, processus, …)
Le groupe de travail doit être piloté. Il faut un animateur chargé de guider les travaux du
groupe et assurer le suivi des résultats.
Cette personne ne doit pas être nécessairement le Responsable qualité. En effet, selon la
démarche de résolution de problème, il peut être choisi parmi tous les fonctions
représentées dans le groupe. De même, il n’est pas forcément manager. Le responsable
Qualité pourra se positionner comme ressource au sein du groupe.
Action 2 : Décrire le problème à traiter
Une fois l’équipe de travail constituée, l’analyse du dysfonctionnement / problème peut
débuter. La première étape consiste à décrire le problème. Cette description doit être le
plus exhaustive possible. Dans ce cadre, il peut être nécessaire de :
Énoncer le problème ;
Identifier ses effets ;
Caractériser l’ampleur du problème ;
Recenser les éléments factuels, enregistrements associés : plans, feuille de contrôle,
données, retour client, rapport, fiche de réclamation, fiche technique, produit non
conforme, …(3)
Pour une bonne définition du problème les méthodes suivantes peuvent être appliquées :
a. Le Brainstorming
Le « brainstorming » est une méthode participative de résolution de problèmes qui s’appuie
sur la créativité spontanée des participants.
Elle permet de collecter les informations afin de pouvoir chercher les causes racines d’un
problème en utilisant la méthode de QQOCCP.
Cet outil dans le cadre d’une résolution de problème est utilisé pour collecter les idées sans
n’y apporter aucun jugement. Au contraire, il est demandé au participant de ne pas critiquer et
de ne pas hésiter à rebondir pour construire et laisser progresser la réflexion. Ainsi, par
l’association des idées successives, on collecte de nombreuses pistes.
12 Memmi Meriam
Expliquer le processus aux participants pour qu’ils connaissent parfaitement les règles et
les étapes de déroulement ;
Préciser les règles : ne pas critiquer, on laisse aller son imagination, on n’hésite pas à
prendre les idées des autres pour construire les siennes ;
Définir le problème et s’assurer que tous les participants ont une vision claire sur le
problème à résoudre ;
Noter tous les idées ;
Eliminer les idées similaires et trier le reste afin de les regrouper par famille.
Le « Brainstorming » prend tout son intérêt si on applique les règles du déroulement de la
séance. On préfère une séance par écrit au cours de laquelle toutes les idées sont notées sur
un (post-It) et ensuite sont affichées sur un tableau. On est ainsi pratiquement sûr que tous
les participants s’expriment[11].
Elle permet de s’assurer que l’on dispose bien de toutes les données nécessaires pour
caractériser le problème et donc le résoudre. Une liste de questions (qui ?, Quoi ?, Quand ?,
Comment ?, Combien ?, Pourquoi ?) nous permet de ne rien oublier.
Cet outil, dans le cadre d’une résolution de problème, est utilisé immédiatement après avoir
choisi le problème à traiter. Il permet de passer ensuite à la recherche des causes.
Poser le problème ;
Répondre de manière très créative à toutes les questions auxquelles il faut avoir une
réponse pour pouvoir s’orienter vers une analyse des causes sans risque d’interprétation :
- Qui : qui est concerné par le problème ? qui l’a signalé ? quels sont les acteurs de
l’activité ou du processus concerné ?;
- Quoi : quel est le problème (à formuler de la façon la plus précise possible) ? ;
- Où : où cela se passe-t-il ? dans quels secteurs ? ;
- Quand : depuis quand avons-nous ce problème ? quand cela se passe-t-il ? ;
- Combien : quelle est l’importance du problème ? quels en sont les coûts ? ;
13 Memmi Meriam
- Comment : comment se déroule le processus en cause ? comment se traduit le
problème ? ;
- Pourquoi : quel objectif visons-nous (à lien au combien qui donne la situation initiale) ?
Si l’on ne dispose pas de tous les éléments de réponse, ce qui est souvent le cas, il faut
accepter de prendre du temps pour recueillir les données nécessaires avant de commencer
l’étape de recherche des causes.
Cet outil en apparence simple est réellement puissant si l’on prend le temps de l’utiliser
rigoureusement.
On ne doit pas censurer des questions et accepter de travailler en trois temps : lister les
questions, recenser les données sur le terrain, les mettre en commun.
Enfin, on peut compléter cette analyse en utilisant une question complémentaire « n’est
pas » : qui est concerné ? Qui n’est pas concerné ? Où se passe le problème ? Où ne se passe-
t-il pas ? Depuis quand l’avons-nous ? Depuis quand ne l’avons-nous pas eu ? Cette analyse
se poursuit par la recherche des causes possibles.
c. Le diagramme de PARETO
14 Memmi Meriam
Cet outil est utilisé en résolution du problème, au démarrage pour faire un bilan des non-
conformités en production, des réclamations clients et des coûts de non-qualité.
Le diagramme Ishikawa est un outil de classement de toutes les causes pouvant être à
l’origine d’un problème. Le regroupement se fait selon les 5 M : main d’œuvre, milieu,
méthode, matière première, matériel. Et on peut ajouter la 6 eme M : Le management.
15 Memmi Meriam
Figure 1: Diagramme Ishikawa
L’objectif de cet outil est de chercher et de classer par famille les causes d’un problème. C’est
aussi un excellent outil de communication pour expliquer un phénomène. Il ne donne pas la
cause du problème, mais il permet de choisir parmi les causes possibles, celle(s) à tester.
Cet outil est à utiliser lorsque le problème peut être formulé de façon suffisamment précise,
donc après un QQOQCCP, et avant de réfléchir aux solutions à mettre en œuvre pour
supprimer le problème. Il est indissociable des techniques de créativité (brainstorming) qui
aident dans la recherche des causes sans idées préconçues, en acceptant de sortir de cadre
pour plus d’efficacité.
16 Memmi Meriam
Main d’œuvre : compétence et motivation de la personne qui réalise le travail.
Milieu : environnement de travail (éclairage, ambiance…).
Matière première : ce qui est fourni pour travailler et qui est ensuite transformé, ce qui
provient des fournisseurs.
Moyens : machines, matériel, système d’information utilisé pour produire et réaliser
une tâche.
Méthode : la façon de faire, le procédé.
On peut également rajouter le M de management, de maintenance, de mesure.
Cette méthode présente des avantages. De plus certaines précautions sont demandés pour sa
bonne marche, son application s’est illustré dans le tableau 4 ci-dessous.
e. Les 5 pourquoi
La méthode des 5 Pourquoi permet l’identification des causes racines d’un problème. En
posant plusieurs fois la question « Pourquoi ? » au problème, on retire une à une les couches
de symptômes qui mène aux causes racines. Bien que la méthode se nomme « Les 5 Pourquoi
», il se peut que nous ayons à nous posons la question « Pourquoi ? » moins de 5 fois ou plus
de 5 fois selon le problème.
C’est un outil participatif, pour trouver la cause racine. Une fois la solution apportée à la
première question, il repose la question pourquoi, sur la base de cette réponse, dans le but de
trouver la cause initiale.
17 Memmi Meriam
Enregistrer la cause trouvée ;
Poser la question une autre fois jusqu'à trouver la cause racine.
Cet outil en apparence simple est réellement puissant si l’on prend le temps de l’utiliser
rigoureusement.
19 Memmi Meriam
actions. Elle est un des piliers des démarches qualité. C’est un des éléments de base de
l’amélioration continue.
Le tableau 6 suivant présente les différentes actions du cycle PDCA :
Tableau 6: Etape de la méthode PDCA
Le cycle PDCA
Plan : Planifier
Il s’agit de définir le/les objectif(s) à atteindre. Il faut associer la/les action(s) à mener pour
atteindre le(s) objectif(s).
Par exemple, en cas de dysfonctionnement, il s’agit d’analyser les causes du
dysfonctionnement et d’identifier la ou les causes racines. Les actions à mener portent sur
le traitement des causes racines.
Les actions à mener doivent comporter (même dans le cadre d’un PDCA) :
Un intitulé d’action (un verbe à l’infinitif est conseillé) ;
Une échéance ;
Un responsable de l’action (une personne) ;
Un résultat attendu.
Do : Réaliser
Il s’agit de mettre en place l’action elle même. Lors de la mise en œuvre de l’action, il est
toutefois nécessaire de mettre à jour au besoin le responsable, l’échéance et le résultat
attendu. Enfin, la conservation des informations antérieures (responsable, échéance, …) est
à prévoir.
En revanche, lorsqu’il s’agit d’une action “d’envergure” ou d’un ensemble d’action il faut
suivre l’efficacité et mettre en œuvre des corrections et ajustement si nécessaire. En effet
lorsqu’il s’agit d’un ensemble d’action à mener, il faut mener un “mini-PDCA” pour
chaque action.
Check : Vérifier, Contrôler
20 Memmi Meriam
Cette étape est une analyse des résultats obtenus par rapport aux résultats attendus. Il est
donc nécessaire de réaliser une comparaison entre les deux.Ensuite, il faut statuer sur
l’efficacité de l’action :
Si l’action est efficace, il faut clôturer l’action.
Si l’action n’est pas efficace : la différenceou l’écart entre le résultat attendu et le
résultat obtenu est trop important, il est donc nécessaire de mettre en œuvre une
nouvelle action. (Etape “Act”)
Act : réagir
Il faut à ce moment analyser ce qui peut encore être amélioré, par rapport au résultat attendu.
Une nouvelle action est engagée, il faut reprendre le processus global PDCA présenté dans la
figure 2.
21 Memmi Meriam
système et/ou d’un élément. Il fautdéfinir des actions pour éliminer ces défaillances,
réduire leurs effets et détecter et empêcher lescauses. Cette méthode permet de structurer le
processus du développement.
L’AMDEC est un outil qui consiste à prévoir pour ne pas être obligé de revoir.
Les différents types d’AMDEC
Le tableau 7 suivant présente les différentstypes d’AMDEC
Tableau 7: les différents types d'AMDEC
Toutes les types d’AMDEC ont la même structure et suivent les mêmes étapes. C’est un
outil indispensable pour lamaîtrise de la qualité et de la sécurité. La méthode est très
utilisée dans le secteur de l'automobile,de l'aéronautique et du ferroviaire.
Déroulement de l’AMDEC
Etape 1: Initialiser
- Constituer un groupe de travail de personnes de domaines divers pour avoir
plusieurs visions ;
- Formaliser le sujet, les objectifs et les limites.
Etape 2: Analyser
- Consiste à étudier de façon réaliste les points à risques imaginables et connus par
expérience et leurs conséquences pour le client (cause, mode, effet, détection) ;
- Analyse fonctionnelle du besoin (=gravité), analyse fonctionnelle technique (=
mode).
Etape 3: Évaluer
- Evaluer et hiérarchiser les défaillances potentielles à partir de barèmes préétablis
o Indice de fréquence: F (apparitions du problème) ; Le tableau 8 suivant
montre comment évaluer le degré de fréquence.
22 Memmi Meriam
Tableau 8: Degré de fréquence de mode de défaillance
Fréquence du mode de
Définition Degré
défaillance
Plus d’une occurrence par jour ou une probabilité d’occurrence 10
Très élevée-Inévitable
supérieure à 30%
Elevée- Presque Une occurrence à tous les 3 ou 4 jours ou une probabilité 9
certaine d’occurrence d’environ 30%
Elevée- Se répète Une occurrence par semaine ou une probabilité d’occurrence de 5 % 8
régulièrement
Élevée - Surviens 7
Une occurrence par mois ou une probabilité d’occurrence de 1 %
souvent
Modérément élevée - Une occurrence à tous les 3 mois ou 3 occurrences sur 1,000
6
Fréquente possibilité.
Modérée - Une occurrence à tous les 6 à 12 mois ou 5 occurrences sur 10,000
5
Occasionnelle possibilités.
Modérément faible -
Une occurrence par année ou 6 occurrences sur 100,000 possibilités. 4
Peu fréquente
Faible - Peu fréquente Une occurrence à tous les 2 à 3 années ou 6 occurrences sur 10,
3
et espacée 000,000 possibilités.
Une occurrence à tous les 3 à 5 années ou 2 occurrences sur un
Faible - Rare 2
milliard possibilités.
Très faible - Une occurrence en plus de 5 années ou 1 occurrence sur un milliard
1
Improbable possibilités.
23 Memmi Meriam
produits et services.
Le mode de défaillance diminue la perception de qualité de 100% de vos
Mineur 3
produits et services sans toutefois nuire à leurs fonctionnalités.
Le mode de défaillance diminue la perception de qualité d'une partie de vos
Très mineur 2
produits et services sans toutefois nuire à leurs fonctionnalités.
Nul Aucun effet 1
En se basant sur ces indicateurs précités, le calculde l’Indice de Priorité de Risque IPR est
donné par l’équation ci-dessous:
Il serait préférable de décider de faire des plans d’action pour les IPR supérieurs aux seuils.
24 Memmi Meriam
Etape 5: Suivre
Analyser les solutions correctives proposées jusqu’à ce que les IPR soient
inférieurs aux seuils.
Etape 6: Appliquer
Les solutions correctives, validées lors du suivi, sont appliquées ;
Etape très importante car on corrige effectivement les défaillances potentielles.
Etape 7: Vérifier
Vérifier l’efficacité des mesures prises sur le terrain ;
Capitaliser l’expérience en archivant l’étude dans une base de données.
Action8 : Féliciter l’équipe
La reconnaissance du travail de l’équipe est un point important du 8D. Avant de clôturer le
dossier il est important de valoriser le travail mené par le groupe de projet.
Cela permet de développer la perception positive de la qualité et de ses effets.
2.6.4.1 Méthode 5S
La méthode « 5S » fait partie des outils de gestion de la qualité dont le but intégral est
d’optimiser les conditions et le temps de travail. Elle ne s’applique pas à un processus,
mais à un milieu physique (magasin, bureau, poste de travail…). La démarche « 5S »
constitue régulièrement la 1ère étape de toute démarche qualité. Elle vise à garantir la
propreté et la bonne organisation du poste de travail. Elle tire son origine de la première
lettre de chacun des 5 mots japonais.
Cette méthode consiste à la mise en application de 5 principes simples qui sont détaillés dans
le tableau suivant:
Etapes Description
Seiri Trier Lors de cette étape, il s'agit d'éliminer toute chose qui n'a pas sa place
25 Memmi Meriam
dans l'espace de travail. Donc il faut retirer tout ce qui est inutile au
poste de travail.
Cette étape consiste à ranger les différents outils et matériels pour le
travail. On peut utiliser des méthodes de management visuel pour la
Seiton Ranger
faciliter, mais souvent, le plus simple. « Une place pour chaque chose, et
chaque chose à sa place ».
Une fois l'espace de travail trié et rangé, il est beaucoup plus facile de le
Seiso Nettoyer
nettoyer.
Le système des « 5S » est effectivement souvent appliqué en opération
Seiketsu Standardiser ponctuelle. L'ordre et la propreté sont à maintenir tous les jours. Donc, il
faut standardiser les règles.
Cette étape est celle du contrôle rigoureux de l'application du système «
5S». Si celui-ci est appliqué sans la rigueur nécessaire, il perd en effet
Shitsuke Respecter
toute son efficacité. Une vérification fiable des quatre premiers 'S' et le
soutien du personnel impliqué sont les moteurs de cette étape.
L’objectif d’un espace de travail «5S» optimisé est le suivant : tout ce qui n’est plus
nécessaire ou tout ce qui n’a pas été utilisé depuis longtemps doit être supprimé. Les
documents en format papier doivent être réduits au minimum afin de pouvoir accéder plus
rapidement aux différentes informations. Les tâches quotidiennes sont désormais faciles à
appréhender et peuvent être visualisées à tout moment. Ainsi, chaque employé peut détecter et
corriger les erreurs instantanément. L’ensemble de l’espace de travail est alors agréable et
constituer une source de motivation. Selon une étude menée par Leonardo Group GmbH, une
augmentation de la productivité de 20 % peut être obtenue en réduisant simplement les temps
de recherche. La visibilité et l’organisation de l’information sont nécessaires aussi bien dans
les bureaux, qu’au niveau de la production et de la logistique.
26 Memmi Meriam
Comme son nom l’indique il s’agit de rendre visuelles des informations clés en lien avec le
travail quotidien. Il peut s’agir de problématiques internes, de réclamations clients, d’un
déficit de performance, d’un projet de diversification…. Bref tout peut être traité par cette
approche si la mise en place est réfléchie et accompagnée.
Il ne s’agit pas de mettre en place des outils de management visuels pour décorer les bureaux
mais pour repenser la façon de fonctionner de l’équipe. C’est une mutation assez profonde
dans la manière de réfléchir et de travailler ensemble. Cela peut également toucher la culture
d’entreprise. Une phase d’adaptation est souvent nécessaire pour l’appropriation des outils.
Une fois adopté, le management visuel devient nécessaire au bon fonctionnement de
l’entreprise. Les équipes ne peuvent plus s’en passer.
II. lll
3 Conclusion
Au moyen de cette revue bibliographique, nous avons essayé de clarifier la notion delequalité
et donner une idée sur les outils d’analyse. Ceci va nous permettre de s’en repérer les causes
possibles des défaillances afin de pouvoir trouver les meilleures solutions. En partant de
l’analyse de la situation actuelle de l’entreprise ENFAVET international, en réalisant, ainsi,
une diagnostique qualité qui sera développé dans le chapitre suivant.
27 Memmi Meriam
Chapitre II : Présentation de
l’entreprise et analyse de l’état actue
28 Memmi Meriam
1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons présenter l’entreprise et faire une étude complète sur ses activités
pour pouvoir analyser sa situation actuelle.Nous allons aussi faire undiagnostic de service
qualité afin de distinguer ses dysfonctionnements et ses défaillances.
2 Présentation de l’entreprise
Afin de mieux comprendre les activités et les moyens de l’entreprise ENFAVET inter, nous
avons préparé une présentation générale. Dans cette partie, nous allons présenterla fiche
signalétique de l’entreprise, son organigramme, ses différents services existants ainsi que
leurs rôlesdans la réalisation de produit.
29 Memmi Meriam
Effectif : 40 employés (1995)
190 employés (2017)
Principaux clients: DECATHLON, ORSAY, CALIDA...
1.1. Les différents sites de l’entreprise
Platforme (Import/Export,
ENFAVET inter ManzelFersi planification, achat, stockage,
développement, coupe, montage)
30 Memmi Meriam
Direction
(Zouhair
Chaouch)
Industriel
Management de la qualité ( Asma Hadj
( Hend Rassas) Ameur)
Sourcing Cao/Coupe
Methode Santé et Ressources ( Hanen
Logistique Planning sécurité Developpement Maintenance Confection
( Meria Chaouch humaines Latoui Hichem ( Bassma
(Zohra ( Yassine (Amira
Salsabil (Faten Maatoug Ghadahab )
hassayoun) ( Amira ( Mouna Henia ( Mouna Boujneh) Chaouech) Ammar) Samira
Weslati Soussi)
Lakhel) Foued Turki) Chouchen)
Dhouha Charrad)
31 Memmi Meriam
2.1.3 Différents services de l’entreprise
Les grandes sociétés sont souvent subdivisées en départements. Chacun d’entre eux est
généralement en charge d’une branche d’activité de l’entreprise. Le tableau 13 présente
une description des taches.
Tableau 13: Les différents services de l'entreprise
32 Memmi Meriam
-Gérer les formations ;
Plainer et gérer la
gestion des flux
physiques et -La gestion des flux en provenance des fournisseurs ;
Service
d’information depuis la -La gestion des stocks ;
logistique
réception d’une -Le transport vers les distributeurs et vers les clients ;
commande jusqu'à la
livraison au client
Procéder aux achats et -Analyser et traiter des demandes d’achats émises par
aux les différents services ;
approvisionnements -Rechercher, sélectionner et qualifier les
Service achat des matières premières, fournisseurs, lancer et suivre des appels d’offre ;
et des produits, -Négocier les taches industrielles aux conditions
approvisionn d’équipement et optimales de prix, délais et qualité ;
—ement composants nécessaire -Anticiper les évolutions du marché, les techniques
à la production avec le les produits et les équipements ;
respect des délais, de la -Gérer le stock magasin et contrôler l’avancement du
qualité et des couts planning général des achats ;
-Organiser, suivre la production et veiller à
Organiser, optimiser et
l’amélioration de la productivité et de la qualité ;
superviser des moyens
-Coordonner les exigences de productivité et la
et des procédésde
nécessité humaines et matérielles ;
fabrication, dans un
Service -Gérer le personnel de production et àproposer des
objectif de réalisation
production solutions pour améliorer la productivité et la qualité ;
des produits, selon les
-Suivre l’implantation des lignes, proposer des
impératifs de sécurité,
améliorations et valider les nouveaux modèles ;
environnement, qualité,
-Garantir la qualité exigée par le client ;
couts, délais et quantité
-Respecter les dossiers techniques.
Conseiller les -Conduire les actions de santé au travail, dans le but
Service santé employeurs, les de préserver la santé physique et mentale des
et sécurit au travailleurs et leurs travailleurs tout au long de leur parcours
travail représentants afin professionnel ;
d’éviter toute altération -Assurer la surveillance de l’état de santé des
33 Memmi Meriam
de la santé des travailleurs en fonction des risques concernant leur
travailleurs du fait de santé au travail et leur sécurité et celles des tiers, de
leur travail la pénibilité au travail et de leur âge.
Permettre la mise en
fabrication d’un -Définition et description des modes opératoires et/ou
modèle à partir des gamme de montage ;
Service informations -Etude des coûts de production et définition des prix
méthode techniques en tenant de revient ;
compte des paramètres -Essais sur de nouveaux articles ;
de production et du -Etude de rendement et d’efficience.
cahier des charges
-Assurer la disponibilité de l’outil de production ;
Garantir à l’unité de
-Planification et réalisation des travaux de
production le
maintenance préventive et/ou curative en
fonctionnement
collaboration avec les monitrices et les responsables
Service optimal des
d’approvisionnement ;
maintenance équipements, du
-Identification des pannes et étude des causes
matériel et des
-La vérification des pièces de rechange avant
infrastructures de
utilisation ou intégration dans le stock ;
l’entreprise
-Minimisation de temps d’arrêt des machines.
34 Memmi Meriam
3.1 Diagnostic des ressources de l’entreprise
Dans cette partie, nous allons diagnostiquer les ressources humaines et matérielles de
l’entreprise.
L’effectif humain d’ENFAVET inter est classé par service dans le tableau 14 qui suit :
35 Memmi Meriam
Tableau 14: Effectif de l'entreprise ENFAVET inter
Service Nombre
Direction 1
Administration 3
Responsable magasin 1
Responsable sourcing 1
Magasin Agents magasin 3
Magasiniers 6
Contrôleur qualité fourniture 1
Responsable coupe 1
Responsable planification coupe 1
Contrôleur qualité coupe 2
Coupe
Coupeurs 12
Matelasseurs 9
Ouvriers 9
Responsable développement 1
Agent patronage 2
Développement
Agent préparation ordre de coupe 1
Agent placement 2
Chef atelier 1
Responsable industrialisation 1
Responsable planification 1
Responsable méthode 1
Production Responsable qualité 1
Contrôleuse technique 3
Monitrices 3
Ouvrière de piquage 100
Contrôle et finition 10
Responsable emballage 1
Export Ouvrièred’emballage 15
Agent export 1
Maintenance Mécanicien 3
Femme de ménage 6
Autres
Chauffeur 2
Total 204
36 Memmi Meriam
3.1.1.1 Taux d’encadrement
Le taux d’encadrement TE représente le nombre des cadres supérieursNcs par rapport au
nombre total de personnelNp. Pour calculer le taux d’encadrement, on utilise la formule
suivante :
Ncs
TE ( % )= ∗100Équation (2)
Np
' 15
D o û≤taux d ’ encadrement= ∗100=7.35 %
204
37 Memmi Meriam
Taux d'absentéisme/ mois
25
20
Taux d'absentéisme
15
10 Taux d'absentisme
5
0
8 8 8 8 8 8 8 8
ar
-1
pr-1 ay-1 un-1 Jul-1 ug-1 ep-1 ct-1
M A M J A S O
Mois
38 Memmi Meriam
REC 41
FLAT 3
FàR 14
Brideuse 17
Transfert 6
Pose rivet 2
Traceur 3
Scie à ruban 4
Tip Top 6
Coupe Coupe en bout 7
Cutter 2
Chariot matelasseur 5
Table de matelassage 5
Machine d’emballage 1
Magasin Machine visiteuse 1
Machine d’ouvraison tissue 1
L’entreprise ENFAVET INTER dispose un parc machine riche qui englobe un grand nombre
de machines de différents types et marques.
Selon le tableau précédent, on trouve que 93% des machines sont fonctionnelles et en bon
état. Cela permet d’assurer une meilleure qualité, une grande sécurité et surtout une bonne
productivité.
39 Memmi Meriam
3.1.3 Analyse de flux physique
Le flux physique constitue des flux de matériels dans l’entreprise :
Achat de matière première
Transformation des matières premières en produit
Livraison des produits.
L’optimisation de ce flux vise à satisfaire les clients du système.Pour mieux analyser le flux
de matière dans l’entreprise ENFAVET inter, on a préparé le diagramme SIPOC.
40 Memmi Meriam
Tableau 17: Diagramme SIPOC de l’entreprise ENFAVET inter
41 Memmi Meriam
42 Memmi Meriam
Le diagramme SIPOC montre que le processus de travail dans l’entreprise est assez long, ce
qui peut provoquer certains problèmes dans le passage des informations entre les différents
services.
La fiche a été mise en place pendant 15 jours. Quelques exemples de problèmes trouvés sont
présentés dans l’annexe 1. Les résultats obtenus durant cette période sont présentés dans le
tableau suivant :
43 Memmi Meriam
Tableau 18: Les réclamations obtenues
La confiance à la direction ;
Le partage des valeurs ;
L’état d’esprit d’amélioration continue.
L’augmentation de capacités ;
44 Memmi Meriam
L’accompagnement et montée en compétences sur les axes stratégiques (Supply,
qualité, indus, humain) ;
Priorisation sur les nouveaux projets DECATHLON.
Stade de
Forces Faiblesses Synthèse Recommandation
contrôle
-Les -Absence de -L’absence de -Définir une
caractéristiques traçabilité des contrôle de tissu à méthode de contrôle
à contrôler sont contrôles réalisés. la réception conduit pour minimiser les
définies. - La procédure de à des défauts défauts liés à la
-Les matériels contrôle est n’est pas difficiles à réparer matière première.
Contrôle à la
de contrôle bien définie. à des stades -Elaborer un
réception
nécessaire - Les contrôleurs ne avancés de travail. système de
« tissu »
existent. sont pas bien traçabilité des
formalisés. contrôles réalisés.
-Absence de
traçabilité des
contrôles réalisés.
-Contrôleurs -Les caractéristiques -L’absence de -Implanter une
sont bien à contrôler ne sont norme de contrôle norme de contrôle
Contrôle à la formés. pas définies. bien définiepeut par sondage.
réception « -Absence de causer des -Préparer un plan de
Fournitures » traçabilité problèmesencours contrôle pour
descontrôles réalisés. de fabrication. chaque type de
fourniture.
-Contrôle en - Les contrôles à -L’absence -Formaliser les
cours de réaliser ne sont pas d’unenorme de normes de contrôle
matelassage formalisés. contrôle implique à pour éliminer les
-Les normes de l’apparition des défauts dès leur
Matelassage contrôle ne sont pas défauts de contrôle apparition et éviter
définies. à des stades leur propagation en
avancés de cours de fabrication.
fabrication.
Coupe -Lescontrôleurs -Les contrôles à -L’absence de -Définir et
45 Memmi Meriam
sont bien réaliser ne sont pas formalisation des formaliser la
formés. formalisés. contrôles à réaliser méthode de contrôle
-Les caractéristiques conduit à l’absence qualité.
à contrôler ne sont de sensibilisation à -Elaborer un plan de
pas définies. la qualité contrôle.
-Les -La procédure de -Le contrôle en -Définir une
contrôleuses contrôle n’est pas cours par sondage procédure bien
En cours de techniques sont bien définie facilite la détection déterminée de
fabrication bien formées. -Les contrôles à et l’élimination des contrôle encours
réaliser ne sont pas défauts quand ils
formalisés. apparaitront.
46 Memmi Meriam
Taux de retouche/ semaine
4.5
4
3.5
3
Taux de retouche
2.5 Chaine1
2 Chaine2
1.5 Chaine3
1 Chaine4
0.5
0
e7 e8 e9 0 1 2 3
ain ain ain e1 e1 e1 e1
m m m ain ain ain ain
se se se se
m
se
m
se
m
se
m
Semaines
Les résultats présentés dans le digramme précédent montrant que le taux de retouche moyen
de l’entreprise pendant 7 semaines est de l’ordre de 2.56 % qui est considéré faible. Mais
selon les exigences de partenaire DECATHLON, le taux de retouche ne doit pas dépasser 2%.
Pour cela ce taux doit diminuer.
Le digramme présenté dans la figure 7montre l’évolution de taux de blocage par semaine.
47 Memmi Meriam
Taux de blocage interne
40
35
30
Taux de blocage
25
20 BR
15
10
5
0
Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11
Semaine
La figure précédente montre que le taux de blocage de commandes d’environ 30% qui est
assez élevé. Cela reflète un problème de détection de non-conformité dans les stades de
contrôles précédents.
48 Memmi Meriam
Evolution taux de blocage
DECATHLON
40
Taux de blocage DECATHLON
35
30
25
Br
20
15
10
5
0
Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10 Semaine 11
Semaine
49 Memmi Meriam
Tableau 20: Analyse SWOT d' ENFAVET inter
4 Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous avons exposé une présentation détaillée de l’entreprise, son
organigramme, la relation avec ses sites et ses différents services. Puis, nous avons évaluer les
ressources humaines et matérielles. Aussi, nous avons analysé le flux physique par le
digramme SIPOC et mené une analyse de flux d’informations. Dans la suite de ce rapport,
nous diagnostiquons le service qualité de l’entreprise et le partenariat avec le client
DECATHLON. Enfin, nous allons préparer une analyse SWOT de l’entreprise afin de
contribuer à apporter des améliorations au niveau de service qualité.
Nous allons ensuite contribuer à la mise en place et le suivi d’un plan d’actions pour
améliorer le système de la qualité dans l’entreprise et assurer l’organisation du service
concerné.
50 Memmi Meriam
Chapitre III : Application du plan d’action
51 Memmi Meriam
1 Introduction
L’amélioration du service de la qualité de l’entreprise ENFAVET, afin qu’il réponde aux
exigences de client majoritaire DECATHLON, exige un plan d’actions bien étudié et
structuré.
C’est dans ce contexte justement, que s’impose cette partie d’étude oû présente les
améliorations effectuées.
Notre démarche sera basée sur la méthode performante collaborative 8D qui s’appuie sur
l’expérience des auteurs concernés et qui fournit un cadre standard des résolutions des
problèmes, qui remonte aux causes profondes et empêche leur réapparition.
52 Memmi Meriam
2.2 Bénéfices attendus
L’objectif de ce projet est d’organiser le service qualité en appliquant la démarche 8D.
Définir le projet
Fin de projet
53 Memmi Meriam
2.4 Focalisation
Au cours de ce projet, on va focaliser sur tous les services influant sur la qualité.
54 Memmi Meriam
3.2 Décrire le problème à traiter
Le diagnostique réalisée sur l’état actuel du système de contrôle qualité de l’entreprise a mis
en évidence la présence de problèmes réels de qualité. Le diagramme présenté dans la figure 9
montre les problèmes fréquents de service qualité.
Problèmes
problème de tissu
de nuance nuance tissu
Selon le digramme précédent, les problèmes majeurs du service qualité sont des problèmes
liés à la non détection des défauts, aux non conformités des produits et aux mélanges
fréquents des fournitures dans le magasin.
Un brainstorming a été réalisé lors d’une réunion avec l’équipe 8D pour faire l’analyse
détaillée du problème. Pour décrire mieux le problème à traiter nous allons utiliser l’outil
« QQOQCP »présenté dans le tableau 28.
55 Memmi Meriam
Tableau 24: Traitement de problèmes par la méthode QQOQCP
Comment le problème a
Comment ? - Diagnostique de service qualité de l’entreprise.
été détecté ?
A chaque apparition d’un problème de qualité, l’équipe 8D fait une réunion pour préparer les
actions immédiates à réaliser.
Le tableau suivant présente les actions immédiates réalisées pour traiter des problèmes de
qualité.
56 Memmi Meriam
Tableau 25: Les actions immédiates réalisées
Nous avons étudié et investigué les problèmes de qualité depuis janvier 2018.
57 Memmi Meriam
30.00 100.00
90.00
25.00
80.00
70.00
20.00
60.00
15.00 50.00
Zone Zone
Pourcentage de défaut
Zone 40.00
Poucentage cumulé
B C
10.00 A
30.00
20.00
5.00
10.00
0.00 0.00
té it é u s
ali du asin élev tiss tre
u r o g u
tq ep
a he ce A
fau d lam o uc u an
dé ité an
s
re
t n
de r m d de e de
n fo es
tio on ur ux èm
tec
n -c nit Ta obl
r r
dé No fo
u p
on s
N e
ged
n
éla
M
Selon le digramme Pareto, il ya trois zones des défauts : A, B et C. La zone A présente les
causes les plus importantes que nous devons analyser par la méthode de 6 M.
58 Memmi Meriam
Méthode Main d’œuvre Matériel
Matériel
Méthode Main d’œuvre
Non conformités
des produits
-Spécifications des
différents produits -Bruit et -Mauvaise
très proches encombrement spécification des
points clé de
qualité
Matière Milieu Management
59 Memmi Meriam
Matériel
Méthode Main d’œuvre
-
Matière Milieu Management
Après avoir analysé les problèmes par le digramme de 6M, on remarque qu’il ya des causes
communes entre les différents problèmes. Pour cela, nous allons décider d’’analyser les
problèmes par l’outil 5 pourquoi.
L’outil de 5 pourquoi nous a permet de déterminer les causes racines des problèmes de
qualité. Nous allons proposer un plan d’actions fiable qui permet de résoudre définitivement
ces problèmes.
61 Memmi Meriam
Tableau 27: Plan d'action des actions correctives
62 Memmi Meriam
contrôle contrôleur
Mise en place de la Procédure
Mise en place de assimilée et
procédure, ainsi que le plan Salle de
procédure de contrôle de Equipe 3/04/2019 8/04/2019 adaptée par le
de contrôle et la fiche de 8D coupe contrôleur
sérigraphie
contrôle
Mise en place de la Procédure
Mise en place de assimilée et
procédure, ainsi que le plan Atelier de
procédure de contrôle en Equipe 9/04/2019 16/04/2019 adaptée par le
de contrôle et la fiche de 8D piquage contrôleur
cours
contrôle
Mise en place de la Procédure
Mise en place de assimilée et
procédure, ainsi que le plan Atelier de
procédure de contrôle fin Equipe 16/04/2019 22/04/2019 adaptée par le
de contrôle et la fiche de 8D piquage contrôleur
de chaine
contrôle
Mise en place de la Procédure
Mise en place de Atelier de assimilée et
procédure, ainsi que le plan Equipe 23/04/2019 29/04/2019
procédure d’auto contrôle 8D piquage adaptée par le
de contrôle contrôleur
63 Memmi Meriam
3.6 Applications des actions correctives permanentes
Tableau 28 : Procéduresélaborées
64 Memmi Meriam
65 Memmi Meriam
Figure 13: Procédure de contrôle à la réception des accessoires
66 Memmi Meriam
67 Memmi Meriam
Figure 14 : Procédure de contrôle à la réception de composant
68 Memmi Meriam
Figure 15: Procédure de contrôle de matelassage
69 Memmi Meriam
70 Memmi Meriam
Figure 16 :Procédure de contrôle des pièces coupées
71 Memmi Meriam
72 Memmi Meriam
Figure 17 : Procédure de contrôle de sérigraphie
73 Memmi Meriam
Figure 18 : Procédure de contrôle en cours
74 Memmi Meriam
Figure 19: Procédure de contrôle fin de chaine
75 Memmi Meriam
Figure 20 : Procédure d’auto contrôle
76 Memmi Meriam
3.6.2 Mise en place des plans de contrôle
Nous allons élaborer le plan de contrôle à la réception « accessoires » présenté dans l’annexe
2 et le plan de contrôle à la réception «fournitures» présenté dans l’annexe 3 avec le
responsable mangement de la qualité et le responsable qualité produit. Puis, nous allons
élaborer les plans de coupe. Le tableau suivant présente les plans de contrôles élaborés tout au
long de notre plan d’action.
77 Memmi Meriam
Tableau 30: Plan de contrôle coupe (Matelassage)
INS-03
Plan de contrôle coupe Version : 03
(Matelassage) Etabli le 10/04/2019
Page 1/1
Poste de contrôle : Fréquence de contrôle : Lieu de contrôle : Enregistrement :
Contrôleur matelassage Après chaque matelassage Salle de coupe Fiche
Entrée Gravité de Méthode de
Points de contrôle Référence Tolérance Outil de contrôle
contrôlée défaut contrôle
Majeur Alignement des plis Visuel Plis - -
Ordre de Métre à ruban
Matelas Majeur Longueur matelas Mesure -
coupe étalonné
Ordre de Métre à ruban
Majeur Laize Mesure -
coupe étalonné
78 Memmi Meriam
Tableau 31: Plan de contrôle coupe (Pièces coupées)
INS-04
Plan de contrôle coupe Version : 02
(Pièces coupées) Etabli le 10/04/2019
Page 1/1
Poste de contrôle : Fréquence de contrôle : Lieu de contrôle : Enregistrement :
Contrôleur pièces coupées Après chaque coupe Salle de coupe Fiche
Entrée Gravité de Méthode de
Points de contrôle Référence Tolérance Outil de contrôle
contrôlée défaut contrôle
Vérifier s'il ya un mélange de taille
Majeur Visuel Tracé - -
Vérifier l'existence des crans
Mineur Visuel Gabarit - -
79 Memmi Meriam
Tableau 32 : Plan de contrôle coupe (Sérigraphie)
INS-05
Plan de contrôle coupe Version : 02
(Sérigraphie) Etabli le 10/04/2019
Page 1/1
Poste de contrôle : Fréquence de contrôle : Lieu de contrôle : Enregistrement :
Contrôleur qualité sérigraphie Après chaque réception des pièces de la sérigraphie Salle de coupe Fiche
Entrée Gravité de Méthode de
Points de contrôle Référence Tolérance Outil de contrôle
contrôlée défaut contrôle
Défauthèque Mètre à ruban
Majeur Vérifier le décalage de sérigraphie Mesure -
sérigraphie étalonné
Défauthèque Mètre à ruban
Majeur Vérifier le retrait de sérigraphie Mesure -
sérigraphie étalonné
Défauthèque
Majeur Vérifier craquage de sérigraphie Manuel - -
sérigraphie
Sérigraphie
Défauthèque Mètre à ruban
Majeur Vérifier la migration de sérigraphie Mesure -
sérigraphie étalonné
Vérifier l'existence des barrures dans la Défauthèque
Majeur Visuel - -
sérigraphie sérigraphie
Défauthèque
Majeur Vérifier si la sérigraphie est brulée Visuel - -
sérigraphie
80 Memmi Meriam
3.6.3 Mise en place des fiches de contrôle
Nous allons préparer les fiches de contrôle suivantes :
N
Nom et prénom Fonction
°
1 Memmi Meryam Ingénieur stagiaire
2 CharradDouha Responsable magasin
3 Dhaou Mohamed amine Magasinier
4 Salmen Cherif Magasinier
5 Salah Hamdi Magasinier
81 Memmi Meriam
La figure suivante présente le résultat de l’audit avant le 5 S.
82 Memmi Meriam
Figure 21: Résultat de l'audit avant 5S dans la zone de contrôle composant
83 Memmi Meriam
Les résultats de l’audit effectué dans la zone de contrôle de composant avant l’application de
la méthode 5S étaitrefusée. Ce résultat était communiqué à l’équipe 5S afin de responsabiliser
le personnel de l’importance d’améliorer le milieu de travail.
Les étapes de la méthode 5S réalisée dans le magasin sont présentées dans le tableau suivant.
Tableau 34: Les étapes de la mise en place de la méthode 5S dans la zone de contrôle composant
84 Memmi Meriam
Etape S3 : Nettoyer « Créer un esprit d’initiative pour nettoyer »
Etat avant 5 S Etat avant 5 S
85 Memmi Meriam
Cette dernière étape va principalement consister à établir un suivi de l’application de
l’ensemble des règles et des décisions qu’on a prises lors des quatre premières S. Elle servira
également à standardiser les procédures de travail. Pour cela, nous allons élaborer les SOP
suivants :
On a ainsi préparé une fiche de mesure de laize présentée dans l’annexe 9 pour garantir la
traçabilité des données.
86 Memmi Meriam
3.7.2 Analyse AMDEC processus
La méthode AMDEC permet de prévoir les modes de défaillances de processus de travailet
les classer par ordre d’importance et cet ordre d’importance est l’indice de priorité des risques
« IPR » ou ce qu’on appelle aussi la criticité « C ».
Pour calculer l’IPR, il faut déterminer les 3 critères d’évaluation : la gravité, la fréquence et la
détectabilité et les multiplier entre eux.
C(IPR) = G*F*D
Tous d’abord, nous avons cherché tous les modes de défaillances, leurs effets et leurs causes
possibles. Par suite, nous proposons des actions de prévention de l’occurrence et de détections
la défaillance.
Par la suite, nous avons commencé lacotation avec l'équipe 8D selon les grilles de cotation
mentionnées dans l’étude bibliographique.
Nous avons fixé un seuil acceptable de valeur de l'IPR à 100. Les valeurs d’IPRqui sont
supérieures à 100 représentant les défaillances les plus critiques, seront marquées enrouge et
nécessitent un plan d'action d'amélioration. Le tableau d’analyse AMDEC est présenté dans
l’annexe 12.
Après avoir félicité les membres de l’équipe 8D, nous avons bien remarqué le renforcement
de la relation entre eux, le courage et la détermination pour continuer dans l’axe
d’amélioration continue.
87 Memmi Meriam
A cette étape l’équipe 8 D a insisté à
- Assurer l’application des toute les procédures, ainsi que les plans des contrôle et les
fiches de contrôle effectuées (voir annexe 13).
- Maintenir les audits 5S pour garantir le maintien de démarche
- Maintenir le travail avec la méthode 8D pour résoudre les problèmes qui vont
apparaitre dans le futur.
chaine2
1.5
chaine3
1 chaine4
0.5
0
semaine 18 semaine 19
Semaines
Nous remarquons qu’après la mise en place des actions d’améliorations, nous atteignons un
taux de retouche moyen de 1.87 % et par suite atteindre l’objectif de client.
88 Memmi Meriam
Taux de blocage interne
16
14
Taux de blocage interne
12
10
8 BR
6
4
2
0
Semaine 10 Semaine 11
Semaines
La figure précédente montre une baisse remarquable de 30% à 8 % dans le taux de blocage
interne qui reflète une amélioration dans les processus de contrôle.
12
10
8 BR
6
4
2
0
Semaine 10 Semaine 11
Semaines
89 Memmi Meriam
La figure précédente montre une baisse de taux de blocage moyen de 32% à 12% qui reflète
les fiabilités des ameliorations appliqués.
5 Conclusion
Dans cette partie nous avons suivi la démarche 8 D afin de mettre en place un plan d’actions
qui permet d’organiser le service qualité. Nous avons préparé une équipe 8D pour analyser les
problèmes rencontrés, puis nous avons proposé des solutions immédiates pour les résoudre.
Par la suite, nous déterminons les causes racines des problèmes et nous a proposons un plan
d’action contenants des actions correctives aux problèmes rencontrés. Les actions proposées
sont :
- La mise en place des procédures et des plans de contrôle dans les différents stades de
contrôle qualité ;
- La mise en place d’un chantier 5S dans le magasin.
90 Memmi Meriam
Conclusion générale
Notre stage de fin d’études de 4 mois, effectué au sein de l’entreprise ENFAVET Inter à nous
permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises durant notre formation
universitaire théorique, découvrir le milieu professionnel, développer le travail d’équipe,avoir
une bonne cohésion etapprofondir nos connaissances en gestion de la qualité. Durant ce stage
l’entreprise ENFAVET inter fait face à une période charnière de changement en vue
d’amélioration de sa politique pour la bonne continuité de son activité et l’adaptation avec la
politique de son client Décathlon, et nous sommes très fières d’avoir contribuée à cette
évolution.
Dans ce cadre, l’objectif de ce projet est de contribuer à la mise en place d’un système de
contrôle qualité.
Pour réaliser ce travail, nous avons commencé par undiagnostic de l’état actuel des tous les
départements d’ENFAVET Inter ainsi que de ses ressources humaines et matérielles, une
analyse de flux physique et informationnelle, undiagnostic de processus de contrôle qualité et
une analyse SWOT de l’entreprise.
Puis nous avons suivi la démarche 8D pour traiter les problèmes de qualité détectée. Nous
avons étudiés les causes des défaillances en utilisant les outils : Pareto, 6M, 5 pourquoi, et
Brainstorming. Ensuite nous avons élaboré un plan d’actions que nous avons mis en
placecontenant plusieurs taches :
- La mise en place des nouvelles procédures de contrôle dans les différents stades, ainsi
que les plans de contrôle et les fiches d’enregistrements.
- La mise en place d’un chantier 5S dans la zone de contrôle composant pour
l’organiser.
- L’élaboration d’un catalogue des défauts pour donner les causes et les remèdes des
défauts qualité qui apparaissent dans la chaine.
L’objectif final de ce projet est d’organiser le service qualité et de standardiser les méthodes
de contrôle qualité afin de diminuer le taux de retouche et atteindre le pont « B » après l’audit
de client DECATHLON.
D’ailleurs, pour le mois de mai 2019, nous avons pu atteindre un taux de retouche de 2%.
91 Memmi Meriam
Mais il ne faut surtout pas s’arrêter à ce niveau de développement des outils pour la résolution
des problèmes.
En guise de conclusion, noustenons à signaler que ce projet de fin d’études a été une occasion
bénéfique pour acquérir une certaine expérience en travaillant avec des responsables qualifiés
et expérimentaux afin de développer un esprit méthodique et rigoureux dans la résolution des
problèmes outre les acquis humains en termes de communication et de travail en groupe
92 Memmi Meriam
Table des matières
Introduction générale...............................................................................................................7
Chapitre I : Etude bibliographique..........................................................................................9
1 Introduction.......................................................................................................................10
2 Concept de la qualité.........................................................................................................10
2.1 Définition de la qualité...............................................................................................10
2.2 La non qualité.............................................................................................................10
2.3 Le contrôle qualité......................................................................................................11
2.4 Élaboration des procédures de contrôle.....................................................................14
2.5 Élaboration de plan de contrôle..................................................................................15
2.6 La gestion de la qualité...............................................................................................15
3 Conclusion.........................................................................................................................33
Chapitre II : Présentation de l'entreprise et analyse de l'état actuel
…………………………………………………………………………………………..…….34
1 Introduction.......................................................................................................................35
2 Présentation de l’entreprise...............................................................................................35
2.1 Présentation de l’entreprise........................................................................................35
3 Diagnostic de l’état actuel de l’entreprise.........................................................................40
3.1 Diagnostic des ressources de l’entreprise...................................................................41
3.2 Diagramme SIPOC.....................................................................................................45
4 Conclusion.........................................................................................................................55
Chapitre III : Application du plan d'action
………………………………………………………….……………………………………..57
1 Introduction.......................................................................................................................58
2 Cahier de charge de projet.................................................................................................58
2.1 Description du problème............................................................................................58
2.2 Bénéfices attendus......................................................................................................58
2.3 Travail à accomplir tout au long du projet.................................................................59
2.4 Focalisation................................................................................................................59
3 Mise en place de plan d’actions.........................................................................................60
3.1 Constituer une équipe 8D...........................................................................................60
3.2 Décrire le problème à traiter.......................................................................................61
3.3 Identification et mise en place des actions immédiates..............................................62
3.4 Identification des causes racines................................................................................63
3.5 Valider des actions correctives permanentes.............................................................67
3.6 Applications des actions correctives permanentes.....................................................71
3.7 Mettre en place des actions préventives.....................................................................93
3.8 Réaliser un retour d’expériences de l’équipe.............................................................94
4 Analyse des résultats.........................................................................................................95
4.1 Suivi de taux de retouche...........................................................................................95
4.2 Taux de blocage interne.............................................................................................95
4.3 Taux de blocage DECATHLON................................................................................96
4.4 Audit qualité de DECATHLON.................................................................................97
5 Conclusion.........................................................................................................................97
Conclusion
générale…………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………...98
Liste des figures
Figure 1: Diagramme Ishikawa.................................................................................................14
Figure 2: La cercle PDCA.........................................................................................................20
Figure 3: Organigramme de l’entreprise...................................................................................30
Figure 4: Evolution du taux d'absentéisme par mois................................................................36
Figure 5 : Exemple de fiche de réclamation.............................................................................41
Figure 6: Taux de retouche par chaine......................................................................................45
Figure 7: Taux de blocage DECATHLON...............................................................................47
Figure 8: Les problèmes répétitifs du service qualité de l’entreprise.......................................53
Figure 9: Diagramme Pareto des défauts détecter....................................................................56
Figure 10: Diagramme Ishikawa du problème des « Défauts qualité non détecter »...............57
Figure 11: Diagramme Ishikawa du problème de « Non conformités des produits »..............57
Figure 12 : Diagramme Ishikawa du problème de « Mélange des fournitures dans le magasin
».................................................................................................................................................58
Figure 13: Procédure de contrôle à la réception des accessoires..............................................64
Figure 14 : Procédure de contrôle à la réception de composant...............................................66
Figure 15: Procédure de contrôle de matelassage.....................................................................67
Figure 16 : Procédure de contrôle des pièces coupées..............................................................69
Figure 17 : Procédure de contrôle de sérigraphie.....................................................................71
Figure 18 : Procédure de contrôle en cours..............................................................................72
Figure 19: Procédure de contrôle fin de chaine........................................................................73
Figure 20 : Procédure d’auto contrôle......................................................................................74
Figure 21: Résultat de l'audit avant 5S dans la zone de contrôle composant...........................82
Figure 22 : Evolution de taux de retouche après la mise en place de plan d'action..................87
Figure 23: Evolution de taux de blocage interne......................................................................88
Figure 24: Evolution de taux de blocage DECATHLON.........................................................88
Liste des tableaux
Tableau 1: Signification du terme SIPOC..................................................................................9
Tableau 2: Avantages et précautions de l'outil QQOQCCP....................................................13
Tableau 3: Avantages et précaution de l'outil PARETO..........................................................14
Tableau 4: Avantages et précaution de l'outil 5M....................................................................15
Tableau 5: Avantages et précaution de l'outil 5 pourquoi........................................................16
Tableau 6: Etape de la méthode PDCA....................................................................................18
Tableau 7: les différents types d'AMDEC................................................................................21
Tableau 8: Degré de fréquence de mode de défaillance...........................................................22
Tableau 9: Degré de gravité de mode de défaillance................................................................22
Tableau 10: Degré de détectabilité de mode de défaillance.....................................................23
Tableau 11: Les étapes de 5S....................................................................................................24
Tableau 12: Les différents sites de l'entreprise.........................................................................29
Tableau 13: Les différents services de l'entreprise...................................................................31
Tableau 14: Effectif de l'entreprise ENFAVET inter...............................................................34
Tableau 16: Machines disponible dans ENFAVET inter.........................................................36
Tableau 17: Répartition des machines selon leur état de fonctionnement................................37
Tableau 18: Diagramme SIPOC de l’entreprise ENFAVET inter............................................39
Tableau 19: Les réclamations obtenues....................................................................................42
Tableau 20: Analyse des processus de contrôle........................................................................43
Tableau 24: Analyse SWOT d' ENFAVET inter......................................................................48
Tableau 25: Le cahier de charge de projet................................................................................50
Tableau 26: Diagramme GANT de projet................................................................................51
Tableau 27: L’équipe 8D..........................................................................................................52
Tableau 28: Traitement de problèmes par la méthode QQOQCP............................................54
Tableau 29: Les actions immédiates réalisées..........................................................................55
Tableau 30: Analyse des problèmes par les 5 pourquoi...........................................................59
Tableau 31: Plan d'action des actions correctives.....................................................................60
Tableau 32 : Procédures élaborées............................................................................................62
Tableau 33: Plans de contrôles élaborées.................................................................................75
Tableau 34: Plan de contrôle coupe (Matelassage)...................................................................77
Tableau 35: Plan de contrôle coupe (Pièces coupées)..............................................................78
Tableau 36 : Plan de contrôle coupe (Sérigraphie)...................................................................79
Tableau 37: Equipe 5S..............................................................................................................80
Tableau 38: Les étapes de la mise en place de la méthode 5S dans la zone de contrôle
composant.................................................................................................................................83