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1- Introduction
Les missions du système de gestion de la Qualité ou de management de la qualité, sont de
maîtriser, d’assurer et d’améliorer la qualité d’un produit ou d’un service.
La qualité est selon la norme ISO 8402 « l'ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui
confère l'aptitude à satisfaire les besoins exprimés ou implicites, et qui satisfont effectivement
le consommateur ».
Elles ont été créées en 1987 et sont régulièrement révisée depuis. La première révision date de
1994, la suivante de 2000, qui a intégré la notion de processus, et la dernière date de
septembre 2015.
1. Garantir le produit que l’on vend contre tous les vices de fabrication.
2. Sensibiliser le personnel en lui montrant que la qualité, c’est l’affaire de chacun.
3. Créer une structure (avec des moyens matériels et humains) pour garantir la
pérennité de la démarche entreprise.
La qualité peut se comparer à un vecteur à trois composantes qui font les axes du modèle de
Gigout, montré dans la Figure 1.
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Elaboré par : Pr S. DJERMOUNE Département de Pharmacie Faculté de Médecine Université de Blida
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Donner la priorité à l’efficacité des processus plutôt qu’à la conformité aux procédures
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Dans l’ISO 9001:2015, les experts ont mis en place une norme encore moins prescriptive
qu’avant et plus axée sur la performance. Cette norme combine l'approche processus, qui
intègre le cycle PDCA (« Plan-Do-Check-Act ») avec une approche par les risques, à tous les
niveaux de l'organisation. ISO 9001:2015 vient remplacer les versions précédentes
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7.3 Sensibilisation
7.4 Communication
7.5 Informations documentées
Chapitre 8- Réalisation des activités opérationnelles
8.1- Planification et maitrise opérationnelle
8.2- Exigences relatives aux produits et services
8.3- Conception et développement de produit et services
8.4- Maitrise des processus, produits et services fournis par des prestataires
externes
8.5- Production et prestation de service
8.6- libération des produits et services
8.7 -Maitrise des éléments de sortie non conformes
Chapitre 9- Evaluation des performances
9.1- Surveillance, mesure, analyse, et évaluation
9.2- Audit interne
9.3- Revue de direction
Chapitre 10 - Amélioration
10.1- Généralité
10.2- Non-conformité et action correctives
10.3- Amélioration continue
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– séquence et interactions
– critères, méthodes et indicateurs
– ressources
– responsabilités et autorité
– risques et opportunités.
6.2 Objectifs qualité et planification pour les atteindre : "6.2.2 Lorsque l'organisme
planifie la façon dont ses objectifs qualité seront atteints, il doit déterminer (…) b) quelles
ressources seront nécessaires ; c) qui sera responsable".
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nécessaire. Pour faire face à une modification des besoins et des tendances, l'organisme doit
prendre en compte ses connaissances actuelles et déterminer comment il peut acquérir ou
accéder à toutes connaissances supplémentaires nécessaires et aux mises à jour requises".
8.2.1 :"La communication avec les clients doit inclure : c) l'obtention d'un retour
d'information des clients concernant les produits et services, y compris leurs réclamations
8.2.2 : "Lors de la détermination des exigences relatives aux produits et services proposés aux
clients, l'organisme doit s’assurer que: b) l'organisme peut répondre aux réclamations
relatives aux produits et services qu'il propose".
8.6 Libération des produits et services. "L’organisme doit conserver les informations
documentées concernant la libération des produits et services. Les informations documentées
doivent comprendre : a) des preuves de la conformité aux critères d’acceptation ; b) la
traçabilité jusqu'à la (aux) personne(s) ayant autorisé la libération".
Pas d'exemption prévue... Tout ce qui est livré au client doit faire l'objet d'une validation, et
on doit en retrouver la trace.
9.1 Surveillance, mesure, analyse et évaluation : "l'organisme doit analyser et évaluer les
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• La responsabilité de la direction est affirmée. Cela devrait modifier la manière dont les
audits internes sont conduits, puisqu'il va falloir demander des comptes aux pilotes et à la
direction.
• La traçabilité des opérations, des décisions fait un retour en force, ce qui va nécessiter
des modifications des manières de faire pour les entreprises de service. Pour la
production industrielle de série, la traçabilité est déjà une réalité quotidienne.
2-3-1 Le contrôle.
Les vérifications pendant une activité professionnelle font partie soit des savoir faire soit des
actions d’autocontrôle dictées par les instructions de travail (procédures).
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Ces vérifications s’appliquent aussi bien aux caractéristiques d’un produit qu’à la conduite
d’un processus ou à toute autre activité. Les vérifications nécessitent un minimum de
compétences et des instructions appropriées.
La motivation à réaliser ces contrôles est essentiellement influencée par les relations
interpersonnelles et l’adéquation des instructions (adaptées à la compétence des acteurs). Trop
de détails, démotive, pas assez, fragilise et paralyse.
Sur les écarts constatés sur le contrôle : ceux qui découlent d’une (in)expérience ou d’un
savoir faire insuffisant et ceux qui découlent de l’imprécision ou de l’incompréhension des
instructions de travail
Dans le cas de l’inexpérience des acteurs du processus il faut faire appel aux formations
adéquates et dans de le cas de l’inadéquation des instructions il faut les réviser.
Le vocabulaire associé aux typologies des non conformités est très riche. Chaque organisme
définit ses typologies reflet de la subjectivité. Le choix du nom des non conformités repose
donc sur les objectifs exprimés par la politique générale de l’organisme.
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L’expérience montre que les risques sont identifiés à travers l’apparition des NC part du
hasard, subjectivité des personnes confrontées à des situations non désirées et à leur volonté
de les signaler
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1. Planifier
3-La certification
• Définition de l’AFNOR
Assurance donnée par écrit par un organisme qualifié et indépendant, tendant à attester qu’un
produit/service présente régulièrement certaines qualités spécifiques, résultant de
spécifications énoncées dans un cahier des charges ou une norme officielle
• Définition plus large
Acte par lequel une autorité reconnue atteste de la conformité d’une organisation, d’un
système, d’un produit…à un référentiel (loi, norme)
• Qu’est-ce qu’un organisme qualifié et indépendant ?
C’est un organisme accrédité (par un organisme accréditeur) habilité à délivrer un
certificat attestant de la conformité d’une organisation, d’un système, d’un produit/service à
un référentiel donné
• Il existe donc des organismes accrédités à délivrer des certificats de conformité aux
normes ISO 9000 (AFAQ)
• La certification n’est pas une obligation réglementaire mais une démarche volontaire
de l’organisme !
• Quel est l’intérêt d’une certification ?
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4-Conclusion
• Quel que soit le référentiel mis en œuvre par l’organisme (BPF, GMP, BPL, BPD avec ou
sans référence à l’ISO 9001), il n’existe pas « d’arme absolue » mettant à l’abri de
dysfonctionnements ou de problèmes…
• Seule « arme relative » = ne pas considérer que la compliance aux textes réglementaires et
la certification volontaire sont des fins en soi et des objectifs finaux
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