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Ste EXTRA DECOR MEDENINE

Ste EXTRA MOUSSE MEDENINE

FORMATION
CONTRÔLE QUALITÉ

Formateur :
LAMARI Tarek
Du 16 au 19 Décembre 2019

1
Formation intra-entreprise
A LA DÉCOUVERTE DE LA QUALITÉ

Objectif spécifique et contenu :


2
Définir la qualité
Définir le contrôle
Identifier le but du contrôle
Identifier les étapes de contrôle de qualité dans la fabrication
Identifier les termes utilisés dans le contrôle de la qualité
DÉFINITION DU CONTRÔLE QUALITÉ

Dans sa démarche qualité, une entreprise peut inclure le contrôle qualité.


Le contrôle qualité permet de savoir si les produits ou les services vendus par
l'entreprise sont conformes :
• aux exigences du marché,
• a la demande du client,
• aux législations,
• au cahier des charges de l'entreprise.

Le contrôle qualité analyse aussi les conditions de retouche ou de rejet d'un produit.

3
La norme ISO 9000 donne de la qualité la définition
suivante :

« Ensemble de propriétés et caractéristiques


d’un produit ou service qui lui confèrent
l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou
implicites »

Un produit (ou un service) de qualité satisfait les


besoins de l’utilisateur. Inversement, pour un produit
donné, établir ses critères de qualité, c’est rechercher
les conditions nécessaires et suffisantes pour
satisfaire l’utilisateur.
4
La notion de condition suffisante est indispensable
pour éviter de tomber dans le piège de la sur –
QU’EST CE QUE LE CONTRÔLE QUALITÉ TEXTILE?

Le contrôle de qualité textile donne la marche à


suivre pour la fabrication de vos produits textile.
L'objectif principal du contrôle de qualité textile
est de s'assurer qu'un produit répond aux
besoins et spécifications des consommateurs.
Un bon contrôle qualité dans l'industrie textile
est un processus qui comprend la fabrication en
partant de la matière première jusqu’à
l'expédition des produits, il doit permettre de 5

réduire au maximum les défauts.


LE CONTRÔLE EN AMONT DE LA FILIÈRE

Le consommateur perçoit la qualité d’un article textile à travers un certain nombre de paramètres :

❖ Des paramètres subjectifs, déterminants ou moment de l’achat :


▪ Jugement et opinion résultant de l’expérience .
▪ Image de marque .
▪ Style, présentation, esthétique .
▪ Bien –aller .
▪ Prix .
▪ Contenu des messages publicitaires .
▪ Lieu de vente de l’article .

❖ Des paramètres objectifs, peu déterminants à l’achat, mais déterminant à l’usage, comme :
▪ La solidité à l’usage .
▪ La permanence de l’aspect et du coloris à l’usage et à l’entretien .
▪ La résistance aux intempéries, etc…

6
MAÎTRISER LA QUALITÉ EN ACHATS ET
APPROVISIONNEMENTS

Les entreprises d’habillement déplorent souvent des


difficultés occasionnées par les approvisionnements en tissus
et en fournitures.

Ces difficultés sont liées parfois aux choix inapproprié des


matières premiers, ou d’une non-conformité des
marchandises livrés, aux besoins des articles à fabriquer.

Ces non-conformités peuvent générer des perturbations au


niveau de la fabrication, ou peuvent se révéler pendant 7
l’utilisation.
Pour palier ces difficultés il faut apporter des remèdes comme :

❑ La rédaction des cahiers de charges définissant les caractéristiques


attendues, par les clients, pour les matières premières et les fournitures.

❑ Effectuer le contrôle de réception des matières à leurs arrivées et s’assurer


du respect des critères demandés dans les cahiers de spécification .

❑ Effectuer le contrôle en laboratoire pour savoir les performances des


matières livrées chaque fois que la situation l’impose ;(se n’est pas sur tout
type de matière qu’un contrôle de laboratoire est nécessaire)

❑ Etablir un dossier fournisseur en le classifiant ; ceci permettra au service


achat approvisionnement de garder les fournisseurs sérieux et éliminer les
autres.

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CAHIER DE CHARGES ( SPÉCIFICATIONS )
L’élaboration d’un cahier de spécification ne concerne pas
seulement le responsable des achats de l’entreprise, mais
il doit être le fruit d’un travail de collaboration entre le
service achat, les responsables commerciaux, le laboratoire
de contrôle de l’entreprise et les fournisseurs.

Le cahier des charges est un document contractuel qui a


pour autre but de normaliser les relations qui le
confectionneur entretient avec ses fournisseurs, au niveau
:
✓ Du respect des spécifications techniques .
✓ Du respect des prix . 9
✓ Du respect des délais .
Respect des spécifications techniques :
le cahier des charges doit préciser de façon claire les
conséquences qu’aurait le non –respect des spécifications pour
le fournisseur. Les systèmes de point de démérite, de
bonification, de compensation devront être déterminés avec le
fournisseur et précisés par écrit. Cette partie du cahier des
charges sera envoyée une fois pour toutes au fournisseur.
Respect des prix :
la notion de qualité comprend implicitement le respect des prix
fixés par le bon de commande
Respect des délais :
l’analyse des dysfonctionnements de l’entreprise fait souvent
apparaître le non – respect des délais de livraison comme
générateur de perturbations de planning de fabrication. En
effet, la notion de juste à temps repose en partie sur le respect
10

des délais par le fournisseur.


SÉLECTION DES MATIÈRES PREMIÈRES
Il est souhaitable de demander aux fournisseurs lorsqu’ils soumettent leurs
échantillons à l’entreprise de donner, outre les renseignements habituels :

♦ gamme coloris,
♦ laize,
♦ prix,
♦ composition,

des indications complémentaires concernant les performances et tout au moins, le


code d’entretien conseillé, de manière à ce que la sélection des fournitures puisse
être faite, non seulement en fonction des leurs prix ou leurs aspect, mais également
en fonction des performances des produits et de leur adéquation aux besoins.

Dans tous les cas, il est impératif de sélectionner le tissu en fonction du type
d’article que l’on envisage de fabriquer, de manière à prendre en compte les
contraintes qui résultent des processus de fabrication et de l’usage qu’on envisage
pour l’article. 11
EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le dossier fournisseur permet de donner pour chaque fournisseur
un profil qualité, établi à partir de l’observation des livraisons
antérieures et même, dans certains cas, à partir des audits
effectués dans leurs entreprises pour apprécier la nature de leurs
équipements et l’organisation de leur propre contrôle de qualité.
Le profil qualité ainsi obtenu permet :
Au service achat :
♦ de choisir entre deux fournisseurs livrant le même produit,
celui qui présente les plus grandes garanties du point de vue
qualité,
♦ de classer les fournisseurs en 3 catégories BON / A SUIVRE/
MAUVAIS
Au service approvisionnement :
♦ de porter une attention particulière sur les livraisons des 12
fournisseurs ayant un mauvais profil,
♦ établir des plans de contrôle de réception plus précis.
Lorsqu’un accord est intervenu, l’entreprise envoie à
son fournisseur pour acceptation, une fiche de
spécifications définitive qui comporte :
• La liste des caractéristiques prises en compte .
• Le niveau de performance limites et tolérances .
• L’utilisation qui sera faite de la fourniture : mention
qui entraîne implicitement le fait qu’il soit possible de
fabriquer ce type d’article, qu’il soit solide, conserve
son aspect au cours de l’usage et de l’entretien même
si la totalité des caractéristiques nécessaires n’est pas
mentionnée.
• Les méthodes qui seront utilisées pour les contrôler
ainsi que les références aux normes quand elles 13

existent.
CONTRÔLE DE RÉCEPTION
• Le contrôle de réception est avant tout le contrôle de
la conformité des produits reçus (pièces d’étoffe,
fournitures) aux spécifications préalablement établies
dans les cahiers de charges.
• Ilne doit en aucun cas être considéré comme un tri
permettant d’améliorer le niveau de qualité du lot.
• Il entraîne normalement une décision d’acceptation,
de refus ou encore d’acceptation sous réserve.
• Le contrôle de réception ne peut s’effectuer
valablement que si les spécifications des produits
avec leurs tolérances et leurs méthodes de contrôle
ont été établies au stade de la conception de l’article 14
et précisées aux partenaires concernés dans des
cahiers des charges ou des dossiers de définition.
Classement des défauts

Les défauts peuvent être classés en trois catégories :


• Défauts rédhibitoires empêchant l’utilisation du produit Exemple :
glissement des coutures, résistance insuffisante pour l’emploi envisagé
que l’on a communiqué au fournisseur (vêtement du travail). Ce type de
défaut empêchera la vente de la pièce concernée.
• Défauts majeurs nuisant à l’utilisation prévue Exemple : tissu pour
imperméable mal hydrofugé.
• Défauts mineurs diminuant la valeur commerciale du produit Exemple :
défauts d’aspect de l’étoffe.
Modes de contrôle
• Tous les individus (rouleaux de tissus) du lot sont vérifiés. Ce mode de
contrôle long et coûteux est finalement imparfait, n’ayant en réalité qu’une
efficacité d’environ 75%.
• Contrôle statistique ou par échantillonnage Des individus (rouleaux de tissus
ou le métrage) dont le nombre est déterminé par un « plan de contrôle » sont
prélevés au hasard dans le lot à réceptionner. Ces individus constituent
l’échantillon qui doit être représentatif du lot. 15
LE LABORATOIRE DE L’ENTREPRISE
Dotation minimale d’un laboratoire d’entreprise de
confection :
1. microscope d’analyse de composition de fibres, réactifs,
indicateurs .
2. balance romaine, ou plus moderne, balance analytique .
3. loupe analyse armure, compte duite .
4. bec à gaz, bouteille gaz, .
5. machine à laver .
6. dynamomètre .
7. abrasimètre .
8. thermomètre contrôle thermocollage .
9. fer vapeur + poste de repassage . 16

10.équerre, règle .
Paramètres analysés :
• Laize / prise mesure manuelle
• Variation de laize en rouleau / sur machine visiteuse
• Coloris : conformité au type, variations, nuances / sur machine visiteuse/
colorimètre
• Solidité de la teinture : * Au fer chaud * Au lavage * A la vapeur * Au chlore * A
l’eau de mer * A goutte d’eau * A lumière * Au sueur
• Défauts de tissage / sur machine visiteuse
• Masse au mètre carré / Balance romaine ou analytique Armures et densité de
tissage / compte duite ou fils
• Écart angulaire / équerre
• Stabilité dimensionnelle : test de repassage vapeurs, thermocollage, lavage
• Irrégularités des carreaux
• Glissement aux coutures, surtout pour les doublures
• Usure et boulochage du tissu / usomètre et abrasimètre (pillingmètre)
• Résistance à la traction / dynamomètre
• Longueur de rupture / NF G 076001
• Essais d’imperméabilité et hydrofugation
• Spray teste ou essai d’arrosage / porosimètre, Spray tester 17
• Contrôle du thermocollage
RÉGLAGES DES MACHINES :
Choix:
des aiguilles
Des griffes et les plaques a aiguille
Des pieds presseurs
Vérifier les réglages des machines
Avant de commencer le lancement d’un modèle il faut connaître le dossier technique
avec les spécifications de qualités de chaque opération. Suivant la nouvelle conjoncture
de fabrication d’une multitude de petites séries par jours le contrôle au lancement n’est
plus une tâche du chef de chaîne ou contrôleuse de qualité, mais c’est une affaire de
tout le monde et surtout les ouvriers.
• L’aiguille
• Plaque à aiguille
• Pied presseur et la pression du pied presseur
• Guide
• Griffes
• Fils
• Réglage du point, nombre de points /cm
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• Mode opératoire
• Fournitures et étiquettes
ANALYSE DU PRODUIT ET DE SA
CONFECTIONNABILITÉ AVANT LE LANCEMENT EN
FABRICATION

• Analyser le produit avant la fabrication


• Contrôler les patronages
• Identifier les gabarits de traçage ou conformage
• Déterminer les tolérances de montage
• Analyser la nature de tissu et sa confectionnabilité ;
• Identifier les réglages des machines
• Déterminer la gamme opératoire et les points clé de qualité de chaque
opération
• Identifier les guides et pieds presseurs nécessaires
• Identifier les consignes aux postes et les instructions de qualité

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CONTRÔLE DE LA QUALITÉ DANS L’ATELIER
DE LA COUPE

➢ Effectuer des contrôles

1. Au niveau du placement

2. Au niveau du traçage

3. Au niveau du matelassage

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Au niveau du placement :
• Présence de toutes les pièces
• Respect du droit fil ou l’écart angulaire toléré
• Respect du sens du tissu
• Raccord des rayures et les carreaux
• Respect de la laize utile du tissu
• Respect de la longueur utile de la table de matelassage et coupe
• Respect du type de matelassage
• Manque d’espace entre les pièces pour le couteau
• Rendement d’utilisation de la matière
Au niveau du traçage :

➢ Lignes
* Trop épaisses
* Pas assez visibles
*Pas conformes aux patrons
➢ Crans ou pointages
* Omis
*Mal placés
➢ Manque des nomenclatures (taille) 21
Au niveau du matelassage:

• Correspondance de la laize avec le tracé


• Superposition des lisières des couches de tissu
• Matelassage sans étirement ou faux plis
• Repos des matelas de tissus extensibles pour éliminer le retrait des pièces
• Variation de la laize de tissus
• Écart angulaire de tissu
• Défauts de tissu
• Respect de type de matelassage
• Respect du nombre des couches
• Contrôle des couleurs
• Séparation des pièces de tissu pour éliminer le risque des nuances
• Nuances dans un rouleau de tissu
• Matelassage des tissus avec rayures ou carreaux
• Le placement mis dans la bonne direction
• Joins (recouvrement) entre rouleaux
• Perte en bouts, les fins de rouleaux
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CONTRÔLE EN COURS DE FABRICATION

BUT:

• Détecter les anomalies dès leur apparition, afin d’engager des actions
correctives le plus rapidement possibles.

• Vérifier la conformité du travail et du produit aux spécifications

• Arrêter les produits défectueux

• Diminuer le Coût d’obtention de la qualité

• Respecter les délais

• Fournir des informations permettant le suivi et l’amélioration de la Qualité


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Défauts de couture

• Indépendants de la volonté de l’opératrice

• Causés par manque ou mauvaise formation

• Causés par des erreurs dans interaction de l’opératrice et de


l’équipement

• Causés par négligence

• Causés par une machine automatique

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25
FORMATION DU PERSONNEL AFFECTÉ AU
CONTRÔLE

Il faut expliquer aux contrôleurs:


Que leur fonction est complémentaire de celle de production et
que de ce fait, leur place est dans l’atelier

Qu’ils ont pour mission de conseiller, d’aider et non pas de


verbaliser. Ils ne sont pas de gendarmes.

Qu’ils doivent participer à l’enrichissement du travail des


exécutants
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Utiliser les fiches d’enregistrement et les cartes de contrôle
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CONTRÔLE FINAL
Prélèvement intégral ou à " 100% " :
Comme son nom l’indique, cette méthode oblige à tous les vêtements fabriqués afin de les vérifier.

• Avantages

➢ Tous les vêtements sont visités, donc en principe, tous les vêtements défectueux sont détectés
Ceci est une sécurité mais illusoire. Vue que le travail du contrôleur est fatigant, l’efficacité
diminue avec augmentation des vêtements à contrôler.
➢ Réduire les risques de voir certains vêtements passer à travers les mailles de contrôle et
partir chez le client
• Inconvénients

➢ Les vêtements défectueux sont détectés trop tard :


Coûts élevés des réparations
Réparations de mauvaise apparence
Tendance à accepter les choses douteuses

Cette méthode a beaucoup des inconvénients. Elle doit cependant être préférée chaque fois que les 28
conséquences du risque de laisser passer un petit nombre de vêtements défectueux, sont graves et que
l’on ne peut a priori avoir une idée de la fréquence des défauts.
Prélèvement statistique :

Un nombre restreint de vêtements est prélevé en appliquant les règles du


"hasard statistique". Ce groupe d’unités sera considéré comme échantillon
représentatif de la totalité des unités.
Cette méthode présente les avantages et les inconvénients inverses de ceux
que l’on peut attribuer au prélèvement intégral.
Le seul inconvénient est le hasard qui selon le choix du contrôleur aura
choisi un groupe de vêtements fabriqués de façon satisfaisante.

Prélèvement empirique :

Le groupe de vêtement est prélevé sans s’appuyer sur des règles du "hasard
statistique".
Les résultats que l’on obtient ne peuvent pas être considérés comme
représentatifs des résultats réels. 29

Cette méthode ne doit être considérée que comme un palliatif.


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EXPLOITATION DES RÉSULTATS
Le contrôle des produits finis doit, en plus de son rôle de filtre, servir à fournir des
informations sur la qualité produite afin de permettre une amélioration de celle-ci.

Il a pour objet de vérifier que les services de production ont ou n’ont pas réalisé le travail
demandé par la direction

Démarche :

➢ Etude parallèle des résultats de contrôle en cours de fabrication avec ceux des produits
finis, orientée vers la recherche des causes de la non-conformité.

➢ Modification éventuelle du plan de contrôle en cours de fabrication concernant surtout


l’extension ou la réduction de la liste des postes rouges

➢ Déclanchement des actions de prévention de la qualité par des actions de formation auprès
de certains postes de la production
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