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-=-=-=-=-=-=-=-=- Unité-Progrès-Justice
INSTITUT UNIVERSITAIRE
DE TECHNOLOGIE
-=-=-=-=-=-=-=-=-
Section : Techniques Tertiaires
-=-=-=-=-=-=-=-=-
Département : Assistance
Administrative / Management des
Entreprises Touristiques et Gestion
des Entreprises Hôtelières
-=-=-=-=-=-=-=-=-
RAPPORT DE STAGE
Stage effectué du ……au ………à ……………au sein de l’entreprise BEPAL
en vue de l’obtention de la Licence Professionnelle
Spécialité : Tourisme et Hôtellerie
THEME :
La crise sécuritaire, un frein pour le développement du
tourisme : Cas de la province du Mouhoun
Composition du jury :
Président :
Membre 1 :
Membre 2 :
Date de la soutenance : ……/……/2023
N° d’Ordre :
SOMMAIRE......................................................................................................................................i
DEDICACE.......................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS.....................................................................................................................iii
INTRODUCTION GENERALE...............................................................................................1
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................I
ANNEXES.........................................................................................................................................II
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
Nous adressons nos sincères remerciements à toutes les personnes qui, malgré leurs
obligations et occupations, nous ont accordé leur soutien, leur expérience et leur temps, pour
notre formation. Il s’agit de :
iii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BEPAL
:
iv
LISTE DES FIGURES, TABLEAUX ET PHOTOGRAPHIES
v
LISTE DES ANNEXES
du Tourisme du Mouhoun......................................................................................................III
..................................................................................................................................................IV
1
INTRODUCTION GENERALE
Le tourisme est une activité ancienne, qui a pris au XXe siècle une dimension
planétaire. Il constitue désormais un secteur économique fondamental dans de nombreux pays
développés comme dans des pays en développement, qui en font un facteur essentiel de leur
développement.
Cependant, le tourisme au Burkina Faso fait face à plusieurs facteurs qui entravent son
développement. Au nombre de ses obstacles, on peut noter l’insuffisance des infrastructures,
l’inaccessibilité des sites touristiques due aux mauvais état des voies et la menace sécuritaire
dont souffre le pays depuis les attentats de Janvier 2015. C’est d’ailleurs, sur cette dernière
que nous focaliserons notre étude sur le thème de : « L’impact de la crise sécuritaire sur le
développement du tourisme : cas de la province du Mouhoun ».
La province du Mouhoun, située dans l’Ouest du Burkina Faso, est confrontée depuis
plusieurs années à une crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes, des enlèvements
et des violences intercommunautaires. Cette situation a considérablement affecté le
développement socio-économique de la région, notamment le secteur touristique, qui était en
plein essor avant l’éclatement de la crise sécuritaire et humanitaire. En effet, la province du
Mouhoun regorge des potentialités touristiques assez riche et diversifiés générant ainsi des
revenus et des emplois pour de nombreuse familles. Toutefois, la crise sécuritaire a fortement
perturbé cette dynamique, entrainant une baisse de la fréquentation touristique et des
répercussions économiques importantes pour les acteurs.
Ainsi, le présent rapport de stage est organisé autour de six (06) chapitres répartis en
deux grandes parties. La première partie constitue le cadre théorique de notre étude et
abordera les présentations de la zone d’étude ainsi que de la structure d’accueil, la
problématique et la méthodologie de recherche et les aspects conceptuels et de revue de
littérature. Quant à la deuxième partie, elle est consacrée au cadre pratique à travers l’état des
lieux du tourisme dans la Province du Mouhoun, la présentation et l’analyse des résultats de
recherche et enfin le bilan de stage ainsi que la formulation de propositions et suggestions.
1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUEDE L’ETUDE
Cette première partie est consacrée à la présentation de l’entreprise dans laquelle nous
avons effectué notre stage, à la problématique, à la définition des concepts et la revue de
littérature.
2
CHAPITRE I: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE,
PROBLEMATIQUE ET CADRE
METHODOLOGIQUE
Le BEPAL est une Société à Responsabilité Limitée (SARL) avec son siège établi à
Koudougou. Sa présentation peut être résumée comme suit :
Le BEPAL a été créé le 09 Février 2022 pour répondre aux besoins des entreprises qui
désirent être suivies ou conseillées. Avec un capital de 3 000 000 FCFA, il est inscrit au
Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) BFKDG20228069 et a été immatriculé
sous le numéro Identifiant Financier Unique (IFU) 00174240W. Il est situé précisément au
secteur 9 de la ville de Koudougou dans la section BO, au niveau de la parcelle 07,
immatriculation du 15 Février 2022. Comme objet social, il assure les études, l’appui-suivi,
les contrôles et conseils des différentes structures qui n’arrivent pas à le faire. A cela
s’ajoutent les consultations que des entreprises opèrent auprès du bureau, les formations et
productions qu’il effectue, le recrutement de personnel et le placement, la construction des
forages, les travaux de bâtiment public, l’aménagement, les fournitures des matériels et
immobiliers de bureau et les prestations de services divers.
Etude : les activités d’étude consistent à recueillir et analyser les données nécessaires
pour répondre à une demande spécifique, telle que les études de faisabilité, les études de
marché, les études techniques, les études économiques, etc.
Appui-suivi : cela peut inclure le soutien aux entreprises pour les projets spécifiques, le
suivi de leur progression et la fourniture de conseils pour surmonter les obstacles
éventuels.
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Contrôle et conseils : les activités de contrôle consistent à vérifier la qualité et la
conformité des produits, des processus et des services aux normes et aux spécifications
requises. A cela s’ajoute les conseils aux entreprises pour perfectionner les manquements
ou s’améliorer.
I.2.Organisation et structuration
Le BEPAL est constitué d’un associé unique qui tient l’ensemble des parts du capital.
Ce dernier est secondé par un gérant qui s’occupe des dossiers les moins compliqués et
constitue une grande aide pour l’associé unique.
I.3.Les missions
II. Problématique
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endroits où la crise sécuritaire a entravé le développement de l’activité touristique. En effet,
depuis l’année 2020, cette province est confrontée à une crise sécuritaire qui a eu un impact
négatif sur le développement du tourisme. Cette crise dans la province constitue un frein
majeur pour le développement du tourisme dans la province. En effet, la plupart des touristes
sont sensibles à la sécurité des destinations qu’ils visitent. Lorsqu’une région est considérée
comme dangereuse, les touristes sont moins enclins à s’y rendre, ce qui entraine une baisse de
la fréquentation touristique. Cette baisse de la fréquentation touristique se traduit par une
diminution des revenus pour les acteurs du secteur du tourisme (hôteliers, restaurants, guides
touristiques, etc.), qui sont alors contraints de réduire leurs activités.
Par ailleurs, la crise sécuritaire dans la province du Mouhoun a également eu des
répercussions sur l’image de la province à l’échelle nationale et internationale. En effet,
lorsque des actes de violences sont perpétrés dans une région, cela nuit à son image et à sa
réputation. Cette image négative peut alors décourager les touristes à s’y rendre, ce qui aura
comme conséquence, une diminution significative du nombre de touristes dans la province
affectant ainsi l’économie locale et la croissance du secteur touristique.
De plus, la crise sécuritaire affecte également l’ensemble de l’économie de la province
avec une baisse des investissements et de l’activité commerciale. Les entreprises locales qui
dépendent du tourisme sont particulièrement touchées, avec des pertes financières importantes
et parfois des fermetures définitives.
Une étude menée par l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD)
en 2020 a révélé que la crise a entrainé une baisse de la production agricole dans la province
ce qui a eu un impact négatif sur l’économie locale dans son ensemble.
Il est important de noter que la crise sécuritaire n’est pas la seule raison pour laquelle le
tourisme souffre dans la région. D’autres facteurs, tels que l’infrastructure insuffisante, le
manque de promotion touristique et les problèmes d’accessibilité, peuvent également avoir un
impact sur l’industrie touristique.
En somme, la problématique de la crise sécuritaire a un impact important sur le
développement du tourisme dans la province du Mouhoun. Cependant, en mettant en place
des mesures pour renforcer l’insécurité et améliorer l’infrastructure touristique de la province,
il est possible de promouvoir le développement du tourisme dans cette province et de stimuler
son économie locale.
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III. Justification du choix du thème
Nous nous sommes penchée sur cette question de la crise sécuritaire et de son impact
sur le développement du tourisme pour plusieurs raisons. Tout d’abord, nous avons effectué
un stage de trois Mois (03) dans un cabinet. Il s’agit du cabinet BEPAL qui est une structure
d’accueil dont le siège se trouve à Koudougou. Cette structure à une autre représentation dans
la ville de Dédougou. Malheureusement, les activités de celui-ci ont été suspendues à cause
notamment de la crise sécuritaire qui sévit dans la province. C’est alors, que cette mission
nous a été confiée par le cabinet de porter notre regard sur ce thème.
Ensuite, vu les nombreuses retombées du tourisme montrant ainsi son importance et sa
contribution non négligeable à l’économie du Burkina Faso en général et dans la province en
particulier, nous avons jugé bon que des réflexions doivent être menées sur ce secteur.
Enfin, il faut noter que la situation de la crise sécuritaire est relativement nouvelle car la
province était calme auparavant contrairement à d’autres régions du pays telles que le sahel,
l’Est. Cette crise a un impact significatif sur la population de la province avec des pertes
humaines importantes, des dommages économiques, des baisses de l’activité touristique.
Ainsi, nous pensons que ce problème mérite d’être analysé. Nous espérons qu’à travers cette
action nous contribuerons à la recherche de solution afin de permettre le développement du
tourisme au Burkina Faso en général et dans la province du Mouhoun en particulier. Nous
pensons que si des actions concrètes sont menées en faveur du tourisme, le développement du
tourisme dans la province sera effectif.
L’objectif principal de notre étude est d’analyser l’impact de la crise sécuritaire sur le
développement du tourisme dans la province du Mouhoun.
Pendant notre recherche, nous confronterons les hypothèses que nous avons émises aux
données que nous collectons sur le terrain. Cette démarche nous permettra de déterminer si
ces hypothèses sont valides ou non, et ainsi de répondre à la question principale de manière
approfondie.
V. Méthodologie de recherche
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V.1. L’observation directe
Des informations sur le tourisme dans la province du Mouhoun ont été recueillies par le
biais d’observations directes. Des visites ont été effectuées sur le terrain pour permettre de
comprendre les réalités du tourisme dans cette région. Nous avons visité différents sites
touristiques (la poterie extraordinaire de Tchériba, la place Nazi Boni de Dédougou, le
Lognou les touffes sacrées de Dédougou, etc.) et rencontré des personnes ressources au sein
des services déconcentrés en charge du tourisme, notamment le Directeur Provincial du
Mouhoun ainsi que le Directeur Régional de la Boucle du Mouhoun.
Des enquêtes ont été menées pour obtenir des informations sur l’industrie touristique.
Pour atteindre cet objectif, des guides d’entretiens ont été élaborés pour interroger des
personnes ressources telles que les acteurs du tourisme, les hébergeurs et les guides
touristiques. Les entretiens ont été privilégiés car ils offrent la possibilité de mieux
comprendre les répondants. En ce sens que si une question n’est pas claire, il est possible de la
reformuler pour clarifier les réponses.
V.3. La documentation
Pour mieux mener notre recherche, nous avons principalement exploité des documents
qui traitent de questions relatives au domaine du tourisme. Nous avons consulté des ouvrages
spécialisés ainsi que des mémoires rédigés par nos prédécesseurs à la bibliothèque de
l’Université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou. En complément, nous avons effectué des
recherches sur internet aux fins de collecter des informations utiles à la rédaction de notre
rapport de licence. Ces recherches préliminaires nous ont permis d’affiner notre
problématique de recherche, ainsi que nos outils de collecte de donnée.
Des obstacles ont été rencontrés pendant la rédaction de notre document. La première
difficulté était le manque de documentation sur le tourisme en général et spécifiquement sur le
tourisme dans la province du Mouhoun. Cela rendait compliqué d’obtenir certaines
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informations qui auraient pu améliorer considérablement la qualité de la recherche ainsi que le
contenu du présent rapport.
La deuxième difficulté était liée à l’indisponibilité des personnes ressources pour la
réalisation des entretiens. En effet, certaines personnes ressources ciblées n’avaient pas
suffisamment de temps pour nous recevoir en raison de leurs agendas très chargés. Lorsque
ces personnes avaient le temps de nous recevoir, elles ne coopéraient pas suffisamment et
gardaient certaines informations par devers elles-mêmes (hôteliers et guides touristiques),
certainement par peur au regard surtout du contexte de crise sécuritaire que traverse la
province du Mouhoun au moment de la phase de collecte de données.
La troisième difficulté était liée au mauvais état de certaines voies, ce qui a rendu
difficiles les déplacements sur les sites touristiques.
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CHAPITRE II : DEFINITION DES CONCEPTS ET REVUE DE
LITTERATURE
Il est souvent utile de clarifier la signification d’un terme, surtout lorsque celui-ci est
spécifique à un domaine particulier ou peut être interpréter de différentes façons. Dans ce
contexte, nous allons définir quelques termes afin de faciliter la compréhension et d’éviter
toute confusion. Nous espérons fournir des expressions précises et pertinentes qui pourrons
nous aider à approfondir notre compréhension du sujet.
La crise sécuritaire fait référence à une situation ou la sécurité d’un pays ou d’une
région est gravement menacée par des actes de violences, de terrorisme, de criminalité ou
d’instabilité politique. Cette crise peut prendre plusieurs formes comme des attentats
terroristes, des attaques de groupes armés, des violences intercommunautaires ou encore des
mouvements de rébellion armée.
Au plan politique et international, la crise sécuritaire est une rupture d’équilibre, une
période intermédiaire, qui se caractérise par un accès bref, soudain et violent qui a une
histoire, un historique, des origines bien précises.
Cependant, cette crise est causée par :
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VI.2. Le développement
VI.3. Tourisme
Le tourisme est une activité économique qui consiste à voyager pour le plaisir ou la
détente. Cela implique généralement de quitter son lieu de résidence habituel pour visiter un
autre lieu, que ce soit dans son propre pays ou à l’étranger.
Le tourisme peut inclure diverses activités, telles que la visite de sites touristiques, la
participation à des activités de loisirs ou de divertissement, l’exploration de la culture locale,
la découverte de la nature et de l’environnement, ou simplement la relaxation dans un cadre
différent. Le tourisme peut être pratiqué individuellement ou en groupe, et peut varier en
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fonction de la durée du séjour, du budget, des préférences et des motivations de chaque
voyageur. Il peut également avoir des impacts économiques, sociaux, et environnementaux
sur les destinations touristiques, ainsi que sur les communautés locales et les visiteurs eux-
mêmes.
L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) définit le tourisme comme « les activités
déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés
en dehors de leurs environnements habituels pour une période consécutive qui ne dépasse pas
une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs ».
De façon générale, on distingue trois formes de base du tourisme qui sont le tourisme
interne, le tourisme récepteur et le tourisme émetteur.
Le tourisme interne
L’OMT définit le tourisme interne comme l’ensemble des activités d’un visiteur
résident dans les limites du pays de référence, dans le cadre d’un voyage de tourisme interne
ou d’un voyage de tourisme émetteur. En d’autres termes, le tourisme interne est le tourisme
pratiqué par les résidents d’un pays donné dans leurs propre pays (par exemple le tourisme
des burkinabè à l’intérieur du Burkina Faso).
Le tourisme récepteur
Le tourisme récepteur est défini comme étant le tourisme des visiteurs des non-résidents
qui voyagent à l’intérieur du territoire économique du pays de référence (ainsi pour le Burkina
Faso, il s’agit du tourisme au Burkina Faso des personnes résidant dans un autre pays que le
Burkina Faso).
Le tourisme émetteur
Le tourisme émetteur correspond aux activités d’un visiteur résident hors du pays de
référence, dans le cadre d’un voyage du tourisme émetteur ou d’un voyage de tourisme
interne. C’est-à-dire un touriste burkinabè se déplaçant au Niger (pays de référence : où il ne
réside pas) est comptabilisé dans la tourisme émetteur mais aussi dans le tourisme interne
(ainsi pour le Burkina Faso, il s’agit du tourisme des ressortissants burkinabè à l’étranger).
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Les trois principales formes de tourismes susvisées peuvent être associées de
différentes manières, ce qui permet d’aboutir à d’autres formes de tourisme qui sont le
tourisme intérieur, tourisme national et le tourisme international.
Le tourisme intérieur est la visite d’un pays dans ses limites territoriales par les
étrangers et les nationaux.
VI.4. Touriste
Un touriste est une personne qui se déplace entre deux emplacements géographiques
pour son plaisir hors de son lieu de vie habituel et qui effectue au moins une nuitée sur place,
ce qui le différencie de l’excursionniste qui fait un aller-retour dans la même journée.
En s’inspirant de la définition du tourisme selon l’OMT, un touriste est une personne
qui se déplace d’un lieu de résidence habituel à un autre endroit pour une période limitée et
pour des raisons non liées à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. Plus
précisément, un touriste est une personne qui voyage dans un pays autre que celui où elle a sa
résidence habituelle pour une période d’au moins une nuit, mais pas plus d’un an, et dont le
but principal de la visite n’est pas lié à une activité rémunérée dans le pays visité.
Un site touristique est tout monument ou tout site naturel, culturel, historique,
archéologique drainant des visiteurs et constituant de ce fait un attrait touristique.
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Les sites naturels sont des sites qui offrent des avantages inhérents à leur beauté
naturelle et à leur paysage pittoresque (falaises, végétation, lacs, la faune, collines).
Comme exemple de sites naturels nous avons les cascades de Banfora, les touffes
sacrées de Dédougou, etc.
Les sites historiques et archéologiques sont des lieux qui ont des valeurs historiques
utilisées à des fins touristiques. C’est l’exemple de la vielle mosquée de Douroula, les
ruines de Loropéni etc.
Les sites culturels sont des centres d’intérêt culturel comme le monument des
martyrs, la place Maasmè d’Issouka à Koudougou, etc.
Les potentialités touristiques sont les éléments qui attirent les touristes dans une région
ou un pays donné. Elles peuvent inclure des attractions naturelles, culturelles, historiques et
archéologique. Les potentialités touristiques peuvent également être liées à des activités de
loisirs et de divertissement.
En somme, les potentialités touristiques sont toutes les ressources, les activités et les
expériences qui peuvent attirer et satisfaire les touristes dans une région ou un pays donné.
Elles sont essentielles pour le développement du tourisme et contribue à l’économie locale en
stimulant l’industrie du tourisme et en créant des emplois dans le secteur.
L’offre touristique fait référence à l’ensemble des produits et services proposés aux
touristes dans une destination donnée. Cela inclut tout ce qui peut être offert pour répondre
aux besoins des touristes pendant leurs voyages tels que l’hébergement, les activités de loisirs,
les restaurants, les transports, les visites touristiques, les évènements culturels et sportifs, les
attractions touristiques et bien plus encore.
L’offre touristique peut être développée par des entreprise privés, des organisations
publiques, des associations ou des particuliers. Elle peut variée considérablement selon la
destination et le type de tourisme proposé. Par exemple, une destination balnéaire peut offrir
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principalement des hôtels et des activités nautiques tandis qu’une destination urbaine peut
proposer une variété de musées, de restaurants etc.
L’offre touristique est élément clé du développement touristique d’une région ou d’un
pays, car elle permet de diversifier l’économie locale, de créé des emplois et de stimuler
l’activité économique. Elle peut également contribuer à la préservation de la culture et du
patrimoine d’une destination en valorisant les sites historiques et culturels.
Lors de nos recherches sur la problématique de la crise sécuritaire et de son impact sur
le développement du tourisme au Burkina Faso, en particulier dans la province du Mouhoun,
nous n’avons pas trouvé pas d’étude très approfondit à ce sujet. Cependant, cette situation de
la crise sécuritaire comme frein au développement du tourisme est mentionnée dans certains
documents (article, mémoire, thèse) comme étant un problème de développement du tourisme
au Burkina Faso.
En poursuivant nos recherches nous avons découvert dans l’article’ ’Crise sécuritaire et
tourisme au Burkina Faso : analyse des conséquences économiques et sociales dans les zones
touristiques’’ de Kibora L. et Mabille Publié dans la revue internationale d’Economie du
Développement en 2019, étudie les effets de la crise sécuritaire sur le secteur touristique au
Burkina Faso.
Les auteurs commencent par expliquer que le tourisme est un secteur important pour
l’économie burkinabè, avec une contribution d’environ 6% du PIB et fournissant de
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nombreux emplois directs et indirects. Cependant, depuis 2015, le pays a été confronté à une
insécurité croissante due aux attaques terroristes, ce qui à entraîner une baisse significative du
nombre de touristes visitant le Burkina Faso.
Les auteurs analysent ensuite les conséquences économiques et sociales de cette crise
sur les zones touristiques, en se basant sur des enquêtes auprès des acteurs du secteur
touristique, tels que les hôteliers, les restaurateurs, les agences de voyages, etc. Les résultats
montrent que la baisse de la fréquentation touristique a eu des effets néfastes sur les
entreprises du secteur, entrainent des pertes financières et des licenciements.
De plus, la crise a également eu un impact sur les populations locales qui dépendent du
tourisme pour leur subsistance, telles que les guides touristiques et les vendeurs ambulants.
Les auteurs concluent que la crise sécuritaire a eu des conséquences économiques et
sociales importantes dans les zones touristiques au Burkina Faso. Ils appellent à la mise en
place de mesures de soutien aux entreprises du secteur touristique, ainsi qu’à une amélioration
de la sécurité pour permettre la reprise du tourisme dans le pays.
Allant dans le même sens de Kibora L. et Mabille P, une opinion soutenue par les
agences de voyages et les Tours opérators estime que la crise sécuritaire a eu un impact très
négatif sur l’activité touristique au Burkina Faso car elle a créé une instabilité qui décourage
les visiteurs potentiels. Les touristes sont souvent à la recherche d’un environnement sûr et
stable pour leurs voyages, et la crise actuelle pourrait les dissuader à venir ce qui a comme
conséquence une baisse significative de la demande touristique.
Toujours dans le même sens dans son article intitulé ‘’Tourisme et crise sécuritaire au
Burkina Faso : cas du parc national d’Arly’ ’OUEDRAOGO S. Analyse l’impact de la crise
sécuritaire sur le secteur du tourisme dans le parc national d’Arly, une zone protégée situé
dans le sud-est du Burkina Faso et qui est connue pour sa richesse naturelle et sa faune
sauvage. L’article souligne que la crise sécuritaire a eu des conséquences néfastes sur le
tourisme dans le parc national d’Arly, entraînant une baisse significative du nombre de
visiteur et des recettes touristiques. Les attaques terroristes et les incidents de sécurité ont été
un climat d’insécurité et de peur chez les visiteurs potentiels, qui ont tendance à éviter les
zones à risque. Néanmoins, l’article met également en avant les efforts déployés par les
autorités burkinabè pour relancer le tourisme dans la région. Ces efforts comprennent
notamment la mise en place de mesures de sécurité renforcées, la création de programmes de
formation pour les acteurs du secteur touristique, la diversification de l’offre touristique et la
promotion de la destination.
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En conclusion, l’article souligne l’importance du tourisme pour le développement
économique du Burkina Faso et pour la protection de son patrimoine naturel. Il appelle à une
action concertée de toutes les parties prenantes pour relever les défis posés par la crise
sécuritaire et pour renforcer le secteur du tourisme dans le parc national d’Arly et dans le pays
dans son ensemble.
Dans un article publié dans le numéro …. de ‘’L’Observateur Paalga’’ du ….2021, le
journaliste burkinabè Armand KINDA explique que la crise sécuritaire a également eu un
impact sur l’économie locale, en particulier sur les activités liées au tourisme. Il souligne que
de nombreux hôtels et restaurants ont dû fermer leurs portes en raison de l’absence de
touristes.
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CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA PROVINCE DU
MOUHOUN
Dans ce chapitre, il sera question de présenter la province du Mouhoun dans son
ensemble à travers les éléments que sont l’aspect géographique et naturel, l’organisation
administrative et sociale de la province ainsi que les activités socio-économiques.
Cette partie est consacrée à la situation géographique, aux éléments de la nature ainsi
qu’à l’organisation administrative et sociale de la province du Mouhoun.
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I.2. La végétation, faune et flore
La Boucle du Mouhoun enregistre des nuances du Nord au Sud. En effet, au Nord dans
le Sud-sahélien, la végétation évolue de la steppe arbustive à la steppe arborée et au Sud à la
savane. Au centre dans le secteur Nord soudanien, dominent les savanes arbustives et
arborées, les formations mixtes des vallées associées aux cultures. Enfin, au Sud dans le
secteur Sud-soudanien, s’étend la savane arborée à boisée avec des forêt galeries le long des
cours d’eau.
Ces formations végétales servent de gite à une faune assez riche et variée. Elle est
constituée en grande partie de petits gibiers (lièvres, antilopes de taille petite), etc. Le gros
gibier rencontré est formé essentiellement de quelques troupeaux d’hippopotames, de buffles,
d’éléphants, (espace intégralement protégé), de phacochères, d’hyènes, etc. Cette végétation
est propice aux sorties de classe en vue de découverte de la nature.
I.3. Le climat
une saison sèche de novembre à mai avec de fortes températures dépassant pas 40°C,
avec l’harmattan comme principal vent dominant à cette période ;
une saison pluvieuse de juin à octobre marquée par le souffle de la mousson avec des
températures tournant autour de 28°C.
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I.4. L’hydrographie
Le reste du réseau hydrographique est constitué par des cours d’eau tertiaires qui
s’assèchent rapidement dès la fin des pluies.
Les plans d’eau permanents que constituent le Lac Sourou et le fleuve Mouhoun
constituent la principale potentialité pour l’activité de pêche en tant que milieu de vie et de
développement des ressources halieutiques.
I.5. Le relief
La boucle du Mouhoun est une région peu accidentée. Elle est plate sur près de 4/5 de sa
superficie. Le relief est assez monotone et quelques fois interrompu par des affleurements de
grès parfois fortement escarpés. Les collines constituent les hauts ensembles de la région avec
des altitudes variant généralement entre 340 et 458m. Le pic de Konkoliko (dans les Balé) est
le plus haut sommet de la région et culmine à 621m d’altitude. Quant aux plaines, elles
couvrent plus de 70% de la superficie régionale et correspondent à la partie inférieure du
glacis. Elles s’étendent au Nord sur les deux rives du fleuve Sourou et au Centre sur toute la
haute vallée du fleuve Mouhoun, à cheval sur les provinces de la Kossi, des Banwa et du
Mouhoun. L’altitude de ces plaines est généralement inférieure à 300m et atteint son plus
niveau dans les zones d’inondation des cours d’eaux.
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II. L’organisation administrative et sociale de la province du Mouhoun
Créé par la loi n°2001-013//AN du 02 Juillet 2001 portant création des régions, la
région de la boucle du Mouhoun regroupe les provinces des Balé, des Banwa, de la Kossi, du
Mouhoun, du Nayala et du Sourou qui ont respectivement pour chef lieux, les villes de
Boromo, Solenzo, Nouna, Dédougou, Toma, et Tougan. Cette province compte 191 villages
et 6 secteurs.
Située à 230 km à l’Ouest de la capitale Ouagadougou, à laquelle elle est reliée par la
route nationale 14, la province du Mouhoun est reliée par la route national 10, à 175 km au
Nord-est de la ville de bobo Dioulasso. Les deux principales villes étant reliées aux chefs-
lieux de la province par des voies bitumées permet un déplacement facile des passagers ou
touristes en destination de la province.
La province du Mouhoun compte sept une (01) commune urbaine et six (06) communes
rurales qui sont Bondokuy, Douroula, Kona, Ouarkoye, Safané et Tchériba. Elle est dirigée
par un Haut- commissaire basé au chef-lieu et les communes par les maires de chaque
commune.
Le tableau ci-dessous présente l’organisation administrative bien détaillée de la province :
23
Source : recherche par nous même
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III.1. L’agriculture
La région de la Boucle du Mouhoun est une région agricole par excellence. Elle est
assez bien arrosée (bénéficie d’une bonne répartition des pluies) et renferme, des sols aptes à
la pratique des cultures de rente, au maraîchage et à la petite irrigation.
En fonction du niveau d’équipement, les systèmes de culture existants dans la région
sont :
- les systèmes de culture à traction animale : ils représentent 70% de l’ensemble des
exploitations agricoles contre une moyenne nationale de 27% ;
- les systèmes de culture motorisés : ils constituent environ 1% des systèmes présents et
utilisent une superficie moyenne de 27ha par exploitation ;
- les systèmes de culture manuels : 20 à 30% de l’effectif des systèmes utilisent l’énergie
humaine pour exploiter une superficie moyenne de 5ha. Leur objectif est d’atteindre
l’autosuffisance alimentaire.
Les productions et les rendements dans cette région sont parfois supérieurs aux
moyennes nationales. La plus grande partie des superficies cultivées sont allouées au sorgho
et au mil, qui ont les fortes productions. Il n’y a pas une tendance à l’augmentation des
productions céréalières dans la Boucle du Mouhoun.
Pour les cultures de rente, le coton est la spéculation la plus produite dans la Boucle du
Mouhoun avec une production pouvant atteindre 250000 tonnes dans l’année. Après le coton
viennent le niébé et le sésame avec des productions annuelles inférieures à 100000 tonnes.
L’analyse des productions céréalières par province de la Boucle du Mouhoun indique
que la Kossi est la meilleure productrice de mil tandis que le Mouhoun est le meilleur pour le
sorgho. Pour le maïs et le riz la production a évolué en dent de scie aux cours des 10 dernières
années et il n’y a pas une spécialisation provinciale pour ces deux cultures.
Une analyse des rendements des cultures céréalières dans la Boucle du Mouhoun
montre que seuls le maïs et le riz atteignent des rendements supérieurs à 1,5 t/ha. Les
rendements du mil sont les plus faibles et sont la plupart du temps inférieurs à 1t/ha et les
cultures de rentes à l’exception du coton ont des rendements inférieurs à 1t/ha.
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III.2. L’élevage
Mis à part les principales activités de la province que sont l’agriculture et l’élevage, la
population développe d’autres types d’activités génératrices de revenus que sont le commerce,
l’artisanat, l’exploitation minière, etc.
- Le commerce : le commerce est une autre activité économique importante dans la
province. La ville de Dédougou est un centre commercial important de la région car elle
permet aux agriculteurs et aux artisans locaux de vendre leurs produits sur les marchés locaux
et d’exporter leurs produits vers d’autres régions et pays.
- L’artisanat : la province du Mouhoun est connue pour son riche patrimoine artisanal,
avec une variété de techniques et de savoir-faire transmis de génération en génération. Les
artisans de la province du Mouhoun travaillent avec une grande variété de matériaux
notamment le bois, l’argile, le cuir et le tissu. Les produits les plus courants comprennent des
sculptures en bois, des poteries, des paniers, des tissus tissés à la main et des articles en cuir,
tels que des chaussures et des sacs. Les sculptures en bois de la région sont particulièrement
remarquables, avec des motifs souvent inspirés de la nature et de la culture locale. Les artisans
26
sculptent également des masques et des statues utilisées lors de cérémonies et rituels
religieux.
27
CONCLUSION PARTIELLE
Après avoir exploré la problématique et le cadre théorique de notre étude, ainsi que la
définition des concepts clés et une revue de la littérature plus la présentation de la province,
nous avons présenté la province du Mouhoun et ses particularités.
Nous avons notamment souligné les défis auxquels la province est confrontée. Nous
avons donc posé les bases pour notre étude de terrain à venir, qui nous permettra
d’approfondir notre compréhension sur la problématique de la crise sécuritaire et de son
impact sur le développement du tourisme.
Dans la suite de notre travail, nous chercherons à évaluer les différents leviers de
développement possibles pour la province, en nous appuyant sur les résultats de nos
recherches et sur les données que nous collecterons sur le terrain.
28
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L’ETUDE
Dans cette deuxième partie, nous allons nous pencher sur l’état des lieux du tourisme
Nous allons interpréter ces résultats pour comprendre les tendances et les défis auxquels
Enfin, nous allons formuler des suggestions pour améliorer la situation actuelle et
29
CHAPITRE I : ETATS DES LIEUX DU TOURISME DANS LA
PROVINCE DU MOUHOUN
Mais avant tout, notons que le tourisme dans la province du Mouhoun est géré par une
Direction Provinciale qui est sous l’égide de la Direction Régionale qui elle-même dépend du
Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT)
Son rôle est de mener des actions en faveur du développement de la culture, des arts et
du tourisme dans la province du Mouhoun.
I. L’offre touristique
Tchériba, situé à environ 49 kilomètres de Dédougou, regroupe des ethnies comme les
Markas, les Mossés, et les peulhs. C’est une localité de culture et d’artisanat. Tchériba est
30
connu sur le plan national et international pour sa production en poterie utilitaire ou
décorative. Les œuvres de l’Association des potières de plusieurs générations, offrent des
objets de tout genre à la clientèle, des objets de décorations, des ustensiles de cuisine ou des
objets constituants des jouets pour enfants.
Ces touffes sont présentées dans la quasi-totalité des secteurs de la ville de Dédougou.
Elles sont considérées comme le reste du village de Dédougou. En effet, la ville se trouvait
jadis au milieu d’une forêt dense, ses habitants lui donnèrent donc le nom de BANIKUY qui
signifie en langue Bwa : « village de foret » « Bani » qui signifie foret et « Kuy » qui signifie
domicile. Au fil des temps, la contraction a donné « Bankuy », et jusqu’à nos jours la ville de
Dédougou est appelée la cité du « Bankuy ».
31
Ces touffes ont une valeur sacramentelle car ce sont des lieux de sacrifices. C’est
également le lieu où les masques sont préparés pour leurs sorties. En effet, généralement en
début de Février de chaque année à Dédougou l’on peut voir des masques en feuilles en
parade dans la ville. La tradition exige la sortie de ses masques et cette tradition a longtemps
perduré.
Le grenier, dans la tradition africaine est la forme que l’homme a trouvée pour la
conservation des grains de leur culture. A Labien, les familles alignent les greniers de façon
ingénieuse sur pied ; ils peuvent atteindre plusieurs mètres de haut (5-6m), avec des
achèvements architecturaux et en toit en terre battue dont l’intérieur ressemble à celle d’une
habitation. L’architecture de ses greniers peut être revêtu et décorée par de différentes
représentations (humaines, animal, nature). Sur la façade, il y’ a des ouvertures pour accéder à
l’intérieur du grenier.
32
Photo 3 : Vue d'ensemble des champs de greniers de Labien
33
Photo 4 : Site du Rond-Point Nazi Boni à Dédougou
En ce lieu repose les colons morts lors de la colonisation. En effet, après le fameux
congrès de Berlin du 26 Février 1885 qui fut une concertation entre Etats puissants de la
planète, les peuples de l’Afrique devraient subir l’effet de l’impérialisme : la conquête était
ponctuée d’un véritable ethnocide (destruction de la culture, de la civilisation d’un groupe).
Le poste administratif de Dédougou fut créé en 1909 sous le gouverneur de l’Afrique
Occidentale Française (AOF) Amedé William. M Ponty et installé en 1910. Les autorités
coloniales à peine installées dans le pays, se trouvaient confrontées à de multiples problèmes
tels que la non collaboration des populations autochtones, de la révolte islamique en passant
par celle Marka et Bwa jusqu’à Nounouma. Ces « indigènes » étaient décidés et disaient au
commandant blanc « nous voulons la guerre, nous ne donnerons pas nos enfants comme
tirailleurs, nous n’accepterons pas l’autorité du Blanc ». La révolte de 1915 à 1916 causera la
mort de plusieurs hommes aussi bien du côté des indigènes que du côté des colons. C’est un
site très aménagé. Pour visiter ce lieu touristique où se situe l’actuel camp militaire, il faut
d’abord avoir l’autorisation du chef de corps du camp. Ces monuments renferment les corps
34
quatre (04) colons tués en 1927. Nous n’avons malheureusement pas pu être sur place sur le
site.
La mosquée de Kérébé
36
notamment de la COVID 19 et de la crise sécuritaire qui sévit dans la région. La dernière
édition (15e édition) s’est tenue du 29 Février 2020 au 07 Mars 2020 sous le thème :
« Masque, dialogue des cultures et cohésion sociale ». Les parades, spectacles, compétions de
danse de masques, des foires, des expositions diverses sont les principales activités du
FESTIMA.
37
I.3. Les Etablissements Touristiques d’Hébergement (ETH)
38
hôtel
12
Source : service suivi de la règlementation, des études et de la coopération de la province du
Mouhoun.
Une arrivée touristique se réfère à l’arrivée d’une personne dans un lieu géographique
en tant que visiteur ou touriste. Cela peut inclure des voyages. L’arrivée touristique est
39
généralement comptabilisée lorsqu’un touriste passe au moins une nuit dans le lieu de
destination.
Dans la province du Mouhoun, le nombre des arrivées dans la province de l’année 2022
se présente comme suit :
Dans la province du Mouhoun, selon les acteurs du tourisme, les principaux motifs de
voyages touristiques reposent plus sur des questions professionnelles et d’affaires ainsi que
les manifestations culturelles (FESTIMA …), qui drainent également du monde.
Nous avons voulu donner des chiffres des recettes hôtelières malheureusement nous
sommes dans l’incapacité de le faire car nous n’avons pas pu avoir ces données en mains lors
de nos entretiens avec les hôteliers qui n’ont pas voulu divulguer certaines informations qu’ils
ont jugées confidentielles.
40
II.4. Les chiffres des sites touristiques
Les sites n’étant pas aménagés, il est donc difficile pour les acteurs du tourisme de la
localité d’avoir des données sur les chiffres de ses sites.
Le tourisme est bénéfique pour la province du Mouhoun ainsi que pour l’ensemble du
pays car il apporte des devises. Les touristes dépensent de l’argent pendant leurs voyages ou
leurs visites, ce qui se traduit par des recettes pour le secteur touristique. Il est vrai qu’il
n’existe pas de statistiques officielles pour mesurer l’impact économique précis du tourisme,
il est indéniable que les besoins des touristes entraînent des dépenses importantes liées à la
consommation de biens et de services (hôtels, restaurants, visites de sites touristiques, etc.)
contribuant ainsi au développement économique de la province. Les entreprises qui réalisent
des profits paient également des taxes et des impôts, ce qui aide à financer le développement
de la commune, de la province et du pays.
L’un des principaux avantages de l’essor du tourisme dans la province est la création
d’emplois. En effet, le développement de l’activité touristique peut entraîner la création de
nombreux emplois, allants de 5 à 10 personnes pour les restaurants et de 10 à 15 personnes
pour les hôtels. Ces emplois ont un impact positif sur la réduction de la pauvreté, car ils
permettent aux employés de générer des revenus et d’améliore leur pouvoir d’achat. En plus
des emplois directs, il y a également des emplois indirects générés par la production des
services destinés aux touristes, car cela implique des achats locaux tels que des matières
premières utilisées dans la restauration.
Les diverse rencontres touristiques et culturelles encouragent la cohésion sociale en
favorisant l’intensification des contacts sociaux qui peuvent être développés.
Le FESTIMA renforce les liens entre les habitants de la province et de la région, ce qui
contribue à renforcer la cohésion sociale. En d’autres termes, le festival consolide la cohésion
sociale en favorisant le rapprochement entre les différentes communautés locales. Le festival
favorise l’établissement de relations amicales entre les visiteurs étrangers et les habitants
locaux. En d’autres termes, le festival permet de créer des liens amicaux entre les autochtones
et les étrangers qui y participent.
41
III.2. Les retombées culturelles
Sur le plan culturel, l’activité touristique permet un brassage culturel par l’interaction
qu’elle créé entre les visiteurs et les autochtones. A ce niveau, le FESTIMA est un exemple
assez illustratif quand on voit l’ensemble des communautés aussi locales qu’étrangères qu’il
permet de rassembler autour d’activités de partage et d’expressions culturelles. Il aide
également à la promotion et à la valorisation du patrimoine des masques, assure la sauvegarde
de cette tradition, favorise la coopération culturelle.
Mis à part la crise sécuritaire actuelle, il existe d’autres facteurs qui entravent le
développement du tourisme dans la province. Ce sont entre autres le manque d’infrastructures
d’accueils et d’hébergement, l’inaccessibilité des sites touristiques due au mauvais état des
voies, les sites ne sont pas aménagés, la méconnaissance des sites etc.
42
CHAPITRE II : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Le chapitre actuel aborde les points suivants : l’exposition et l’examen des résultats
obtenus, la présentation des hypothèses de recherches formulées et leur interprétation.
Dans le but de disposer des données nécessaires pour vérifier nos hypothèses et
atteindre nos objectifs, nous avons eu à mener des enquêtes et obtenus des résultats. Cette
partie de notre travail fera l’objet de ces enquêtes et des résultats obtenus.
Dans le cadre de notre étude, l’intérêt est porté sur le développement du tourisme dans
la province du Mouhoun. Dans le souci de mieux percevoir le sujet, il était judicieux de
prendre en compte les agents de la Culture des Arts du Tourisme, les hôteliers, les
gestionnaires des sites de la province du Mouhoun.
Les enquêtes se sont déroulées du 13 Mars 2023 au 15 Mars 2023.
Dans la journée du 13 Mars 2023, nous nous sommes entretenue avec les agents des
Directions Régionale et Provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme.
Du 14 Mars au 15 Mars 2023, nous avons réalisé des entretiens avec les gestionnaires
des sites de la localité de Dédougou (Lognou, touffes sacrées, la poterie de Tchériba etc.)
ainsi qu’avec les gestionnaires d’hôtels. Nous nous sommes rendue dans exactement cinq
hôtels mais ce n’est que dans deux hôtels que nous avons été reçue.
Ces enquêtes sont allées très vite (surtout la rencontre avec les agents de la Direction)
parce qu’un rendez-vous avait été déjà fixé.
43
I.2. Résultats issus des entretiens auprès des acteurs du tourisme et de
l’hôtellerie
Lors de ces enquêtes nous avons pu nous entretenir avec les Directeurs Régional et
Provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme. Nous avons eu à lui soumettre cinq (5)
questions. L’essentiel à retenir de cet entretien se présente comme suit :
A la question de l’état des lieux du tourisme dans la province du Mouhoun, le directeur
provincial nous fait comprendre que l’offre touristique de la zone est perceptible. En effet, il
nous montre que la province regorge des sites touristiques diversifiés et assez intéressants
« on dénombre entre autres des sites historiques et archéologiques, des sites culturels et des
sites naturels ». Mais dans la province du Mouhoun le tourisme est essentiellement historique
et culturel. En plus de ces sites, les opérateurs économiques depuis un certain temps
s’investissent dans la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration. Cela
rend l’offre touristique appréciable.
Quant aux problèmes auxquels le tourisme fait face dans la province, il nous fait
comprendre que le problème majeur dont souffre le tourisme actuellement est le problème de
la crise sécuritaire. Il nous fait comprendre que l’insécurité dans laquelle nous sommes
plongés, pour ce qui est du cas de la province du Mouhoun, c’est déjà dans les années 2020
qu’ils ont ressenti l’impact de la crise sécuritaire alors que bien avant la crise ils étaient plus
ou moins paisible, plus ou moins en sécurité ce qui fait que beaucoup d’activités culturelles se
tenaient et donnaient lieu à des touristes. C’est le cas par exemple du FESTIMA et plusieurs
autres activités culturelles qui font l’objet d’attraction touristique. Mais maintenant avec cette
crise, parce que déjà en 2020 pour que le FESTIMA (15e édition) qui est l’évènement phare
de la culture de la province du Mouhoun puisse se tenir il y’a eu vraiment des combats et en
2022 le FESTIMA n’a pas pu se tenir à cause de l’impact non seulement de la crise mais aussi
de la COVID 19. Tout ceci a fait que l’activité culturelle comme source d’attraction
touristique est aussi impactée et aujourd’hui on est au plus bas niveau de la fréquentation
touristique. Il ajoute que les hôtels et les restaurants ont vu une diminution du nombre de
clients, ce qui a entrainé une baisse de leurs revenus.
Aussi, il y’a le problème de la difficulté d’accès et le fait que les sites ne sont pas
aménagés. Il nous fait comprendre que cela a un effet néfaste sur toute la chaine de production
touristique. Car pour lui, pour qu’un site soit visité, il faut qu’il soit accessible. En plus, savoir
qu’un site est inaccessible hôte l’envie de le visiter.
44
Un autre problème c’est la méconnaissance des sites touristiques qui est une entrave à
l’épanouissement de l’activité touristique dans la province. Dans la ville de Dédougou par
exemple il n’y a pas mal de sites touristiques mais ils sont totalement méconnus car n’étant
pas aménagés, n’étant pas suffisamment valorisées.
Concernant les mesures prises pour accompagner les acteurs du tourisme dans cette
période de crise, le Directeur Provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme répond de la
manière suivante :
- Il nous fait comprendre que le fait que la Direction Provinciale ait été installée en 2016 dans
la province du Mouhoun, fut la volonté de l’Etat d’apporter des réponses dans ce secteur,
parce que désormais nous avons un répondant à qui nous pouvons poser des questions ;
- L’Etat a mis en place des structures qui regardent maintenant le fonctionnement du secteur
pour qu’il soit sécurisé afin de rassurer les touristes ;
- Il nous fait comprendre que ce que la Direction provinciale fait concrètement sur le terrain
c’est d’encourager les acteurs et mettre à leurs dispositions l’information sur la
réglementation.
Afin de disposer des données de notre étude, nous nous sommes déplacée sur certains
sites de la province afin de nous entretenir avec les guides de tourisme. Pour ce faire, nous
avons été rencontrer le guide Dédougou ainsi que celui de la commune de Tchériba. Nous
avons pu nous entretenir avec ces guides à qui nous avons soumis sept (7) questions.
Malheureusement toute nos questions n’ont pas été répondu mais certains oui. A l’issue des
entretiens nous avons retenu :
Pour ce qui est de la fréquentation de ces sites, ils nous ont fait comprendre que la
fréquentation touristique actuelle est à son plus bas niveau, la fréquentation est faible. Ils
peuvent recevoir 5 à 10 visiteurs par Mois avec une majorité d’internationaux. Les 3 sur 5 des
nationaux visitant sont des élèves, étudiants à la recherche d’information pour des exposés ou
travail individuel. Le reste des nationaux constituent des visiteurs effectuant des visites
touristiques lorsqu’ils sont de passage dans la localité.
Ils nous ont parlé des solutions qu’ils pensent être importantes pour augmenter le taux
de fréquentation des sites touristiques malgré la crise sécuritaire actuelle. Ce sont :
45
- La promotion d’une image positive de la province pour attirer encore plus les touristes ;
- La mise en place de sécurité supplémentaires pour renforcer la sécurité afin de rassurer les
visiteurs ;
Pour ce qui est des ETH, nous avons été dans cinq (5) hôtels. Il s’agit de l’hôtel ZIND-
Naaba, de l’hôtel le Mouhoun, de l’hôtel Diarra, de l’hôtel Bon séjour et du Centre d’accueil
Cathédrale. Cependant, seulement deux ont accepté nous recevoir et répondre à nos questions
même certaines questions sont restées sans réponses. Pour les autres hôtels, nous avons laissé
nos guides d’entretiens avec nos cordonnées à l’appui à la réception à l’attention des
personnes habilitées à nous répondre afin d’obtenir un rendez-vous.
Nous n’avons malheureusement pas été recontactée.
Pour les hôteliers qui ont accepté répondre à nos questions, les résultats se présentent
comme suit :
Pour répondre à la question de la fréquentation et au type de clientèle, ils soutiennent
que la fréquentation en ce temps de crise n’est pas élevée et en moyenne ils peuvent recevoir
5 à 10 clients par semaine, mais ils n’ont pas voulu nous donner plus de détails par rapport
aux chiffres qu’ils ont bien voulu garder confidentiels. Ils nous avouent aussi qu’il n’y a pas
de type de client fixe. Cependant, 70% de leur clientèle est constituée de gens venus pour des
séminaires et rencontres diverses.
A la question de savoir s’ils ont des stratégies de mise en œuvre pour attirer plus les
visiteurs dans leurs établissements en ce temps de crise, ils nous ont fait savoir que :
- Ils continuent de développer une présence en ligne forte et attirante, avec un site Web
attractif et une stratégie de marketing efficace sur les réseaux sociaux pour attirer les visiteurs
potentiels ;
- Il y’a le renforcement de la sécurité pour rassurer les touristes pendant leurs séjours dans
leurs établissements ;
- Ils font des offres spéciales et des tarifs réduits pour encourager les visiteurs à réserver des
séjours plus longs ou à revenir plusieurs fois ;
II. Interprétation
Au terme de nos analyses des réponses sur les conséquences de la crise sécuritaire sur le
tourisme dans la province du Mouhoun, nous pouvons remarquer que les différents entretiens
se rejoignent.
En effet, selon le Directeur Provincial en charge du Tourisme, la crise sécuritaire a
réduit considérablement le nombre de touristes dans la province. C’est également ce que
47
pensent les guides de tourisme qui font remarquer que la crise a réduit le taux de fréquentation
des sites touristiques ainsi que les gestionnaires des hôtels. Le Directeur provincial insiste que
cette situation n’est pas favorable au développement du tourisme dans la province.
Au regard de toutes ces réponses, nous pouvons dire que notre hypothèse principale, à
savoir que « la crise sécuritaire a réduit considérablement le nombre de touristes visitant
la province », est validée.
Suite à l’analyse des réponses sur la question de l’impact de la crise sécuritaire sur le
développement du tourisme cas de la province du Mouhoun, nous pouvons noter que la
plupart des réponses des interviewés s’accordent sur le fait que la crise sécuritaire est un fait
réel dans la province du Mouhoun.
Cette situation d’insécurité peut dissuader les touristes de visiter la province, car ils
peuvent craindre pour leur sécurité et celles de leurs proches. Les touristes sont souvent à la
recherche de destinations sures et paisibles et une zone en proie à des violences et des
attaques terroristes ne répond pas à ces critères. Cela se justifie par la diminution du nombre
de touriste dans la province à cause notamment de la crise sécuritaire. (Voir tableau ci-
dessus).
A la suite de cela, on peut considérer notre hypothèse secondaire N°1 « la sécurité est
un facteur clé dans la décision des touristes de visiter ou de ne pas visiter la province en
raison de la crise sécuritaire » comme validée.
Sur la question des mesures prises pour atténuer les effets négatifs de la crise
sécuritaire, le Directeur provincial de la province, les gestionnaires des sites touristiques ainsi
que les guides touristiques ont trouvés leurs mots à dire afin de contribuer à la relance du
secteur. Ils insistent principalement sur le renforcement de la sécurité dans la province afin de
rassurer les touristes qu’ils sont en sécurité car les touristes recherchent avant tout des
destinations sécurisées où ils peuvent se sentir en sécurité et profiter de leur voyage sans
risquer leur vie. Si la sécurité est améliorée dans la province, cela peut contribuer à attirer les
touristes.
Au regard de toutes ces réponses, nous pouvons dire que notre hypothèse secondaire
N°2 à savoir « le développement de la sécurité dans la province est un facteur de relance
du tourisme dans la province » est validée.
A travers ces analyses, nous constatons que les hypothèses émises plus haut sont
vérifiées.
48
CHAPITRE III : SUGGESTIONS ET BILAN DE STAGE
I. Suggestions
49
I.2. Sensibiliser la population aux risques du terrorisme et renforcer la
participation de la société civile dans les efforts de lutte contre le
terrorisme dans la province du Mouhoun
50
I.4. Renforcer les actions de promotion touristique
La promotion touristique est un élément clé pour attirer des visiteurs dans la province.
La province doit investir dans la promotion de ses attraits touristiques en développant une
stratégie de marketing efficace. Il est donc important de mettre en place une campagne
publicitaire qui met en avant les destinations phares de la province, les activités touristiques et
les évènements culturels.
Il est important d’améliorer les moyens de transports et les voies d’accès pour faciliter
l’accès aux sites touristiques. Les visiteurs doivent pouvoir accéder facilement dans la
province. Il est donc important de développer et améliorer les infrastructures de transport,
notamment les routes.
Le développement des activités touristiques est essentiel pour attirer encore plus de
touristes dans la province du Mouhoun. La province du Mouhoun est riche en patrimoine
culturel, avec des sites historiques, des festivals, et des cérémonies traditionnelles. Les
autorités locales peuvent promouvoir ces évènements auprès des touristes et encourager les
entreprises touristiques locales à organiser des visites guidées pour les visiteurs. Allant dans
ce sens, le Directeur Provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme du Mouhoun nous a fait
comprendre que cette année 2023 ils ont un projet en cours, celui de faire du balafon un objet
touristique, un objet d’attraction touristique. L’objectif à long terme c’est de pouvoir mettre
en place un musée de balafon dans la province parce que le balafon représente une identité
pour la ville de Dédougou. Donc mettre en place un musée de balafon permettra de vendre
l’image de Dédougou auprès des touristes.
Après les trois (03) mois de stage au sein de la structure d’accueil BEPAL, nous souhaiterons
dresser un bilan de notre expérience de stage.
51
Pendant notre stage de trois Mois dans la cabinet BEPAL, nous avons été chargée de mener
une mission principale consistant à analyser l’impact de la crise sécuritaire sur le
développement du tourisme dans la province du Mouhoun. Cette mission a été confiée à nous
par le cabinet, qui est une structure d’accueil pour les stagiaires et autre. Cette mission, nous a
été bénéfique car nous avons acquis de nombreuses compétences professionnelles
importantes.
Tout d’abord, nous avons développé nos compétences en recherche en cherchant des
informations sur les tendances touristiques, les données économiques et la situation sécuritaire
de la province du Mouhoun. Nous avons également appris à organiser ces informations de
manière structurée pour créer un rapport clair et concis qui répond aux objectifs de la mission.
Ensuite, nous avons développé nos compétences en analyse de données en utilisant des
tableaux pour présenter nos résultats de manière efficace.
De plus, nous avons acquis des compétences en communication en interagissant avec les
partenaires locaux tels que des représentants d’entreprises touristiques et hôtelières etc. Nous
avons appris à communiquer avec eux de manière professionnelle.
Enfin, nous avons amélioré nos compétences en travail d’équipe en travaillant avec d’autres
stagiaires et en collaborant pour atteindre l’objectif de la mission.
Dans l’ensemble, notre expérience chez BEPAL, a été très enrichissante en termes de
développement de compétences professionnelles importantes telles que la recherche, l’analyse
de données, la communication avec les chefs d’entreprises et la capacité à travailler en équipe.
Ces compétences nous seront utiles dans notre carrière future et dans la poursuite de nos
objectifs professionnels.
CONLUSION PARTIELLE
Notre étude a mis en lumière les enjeux et les défis auxquels est confronté le tourisme dans la
province du Mouhoun. Cependant, elle a également souligné les efforts en cours pour
développer cette activité économique importante, et nous sommes convaincus que des actions
concrètes peuvent être entreprise pour faire de la province du Mouhoun une destination
touristique attractive et dynamique.
52
CONCLUSION GENERALE
53
54
55
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I
ANNEXES
II
Annexe 1 : La grille d'observation
III
Annexe 2 : Le guide d’entretien avec le Directeur Provincial de la Culture, des Arts et
du Tourisme du Mouhoun
1) Quel est l’état des lieux du tourisme dans la province de la boucle du Mouhoun ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
5) Mis à part le problème de l’insécurité, quelles sont les difficultés qui minent le
développement du tourisme dans la province ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
6) Quelles sont les mesures prises pour accompagner les acteurs du tourisme dans cette
période crise ?
IV
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
V
Annexe 3 : Le guide d’entretien avec les guides de tourisme de la province du Mouhoun
4) Quel est le nombre moyen de visiteurs par Mois avant la crise ? Et pendant la crise ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
6) Selon vous, quelles sont les difficultés qui minent le développement du tourisme dans
la province ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
VI
7) Nous avons remarqué qu’avec l’arrivée de la crise, l’activité touristique n’arrive plus à
bien se développer. Cependant comment malgré cette situation vous arrivé à attirer les
touristes ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
VII
Annexe 4 : Le guide d’entretien administré aux hôteliers
5) Avez –vous une stratégie de mise en œuvre pour attirer plus les touristique dans votre
établissement au regard de la situation actuelle ?
VIII
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
IX
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE.......................................................................................................................................i
DEDICACE........................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS......................................................................................................................iii
INTRODUCTION GENERALE.................................................................................................1
I. L’offre touristique.................................................................................................28
1.1. Les potentialités culturelles et touristiques..............................................................28
1.2. Les manifestations culturelles et touristiques..........................................................34
1.3. Les Etablissements Touristiques d’Hébergement (ETH)......................................36
1.4. Les établissements de restauration.............................................................................37
1.5. Les infrastructures sportives et de loisirs de la province.......................................37
II. La demande touristique.....................................................................................37
2.1. Les arrivées....................................................................................................................37
2.2. Les motifs de voyages..................................................................................................38
XI
2.3. Les nuitées et les recettes hôtelières..........................................................................38
2.4. Les chiffres des sites touristiques..............................................................................39
III. Les retombées socio-économiques et culturelles..............................................39
3.1. Les retombés socio-économiques..............................................................................39
3.2. Les retombées culturelles............................................................................................40
IV. Les difficultés qui minent le développement du tourisme dans la province..40
CHAPITRE II : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS...................................................................................................................................41
I. Suggestions.............................................................................................................47
1.1. Renfoncer la sécurité....................................................................................................47
1.2. Sensibiliser la population aux risques du terrorisme et renforcer la participation
de la société civile dans les efforts de lutte contre le terrorisme dans la province du
Mouhoun....................................................................................................................................48
1.3. Les gouvernements doivent travailler à l’élimination des causes profondes du
terrorisme...................................................................................................................................48
1.4. Renforcer les actions de promotion touristique.......................................................49
1.5. Améliorer l’accessibilité..............................................................................................49
1.6. Développer encore plus les activités touristiques...................................................49
II. Bilan du stage.....................................................................................................49
CONCLUSION GENERALE.....................................................................................................50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES...................................................................................I
ANNEXES..........................................................................................................................................II
XII