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Mémoire de Master
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Mémoire de Master
En remercie avant tout notre DIEU ALLAH tout puissant de la bonne santé et
de la patience.
Tout puissant qui nos comblé de ses bienfait et nous avons donné assez de force
techniques urbaines et nos professeurs qui par leurs paroles, leurs conseils et
Introduction générale.........................................................................................................02
1.1 Risques................................................................................................................. 09
1.2 L’ensablement...................................................................................................... 12
1.3 La modélisation.................................................................................................... 19
1.4.5 Utilisations des SIG dans la cartographie des risques naturels :.................... 26
1.5 La Télédétection...................................................................................................28
2.2.5.4 L’humidité:..............................................................................................54
2.2.6.3 L’agriculture............................................................................................58
Table des matières
BIBLIOGRAPHIE
Liste des tables
Liste des figures
Liste des cartes
Liste des images
Liste des abréviations
ANNEXES
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
Introduction générale
Les risques naturels sont devenues vraiment une menace permanente à la vie humain,
liée aux effets du réchauffement climatique, de l’accroissement de la population et de
l’étalement urbain qui aggravent l’ampleur et la complexité ces phénomène.
Ce qui nécessite des efforts considérables par l’intégration de tous les expertises scientifiques
et technologiques afin de contrôler et d’atténuer les conséquences irréversibles de ces risque.
L’ensablement constitue l’un des risques naturels qui affect plusieurs pays dans le monde
où le processus de l’érosion éolienne engendre énormément ce phénomène, il menace en
particulièrement les zones arides et semi-aride qui sont caractérisées par un écosystème
largement fragile. il forme au fil du temps des vastes étendues de terres stériles en dégradant
la faune et la flore les écosystèmes, ainsi l’accumulation du sable transporté dans les milieu
urbains.
Ce dernier a été très complexe à étudié, il est Intrinsèquement lie à des facteurs extra-
zonaux tant sur le plan climatique que sur le plan des processus régionaux de transport éolien
de sable entre zones sources et zones de dépôts. La dynamique du phénomène a été rendue
possible à comprendre grâce aux plusieurs chercheurs dans ce domaine qui ont mis au point
des modèles appropriés de transport du vent, de dépôt et d’érosion, à travers la combinaison
des actions édapho-climatiques, des facteurs géologiques et géomorphologique, dans des
équations mathématiques qui permettent le calcul quantitatif du sable mobile. L’intégration
de ces relations mathématiques dans les SIG nous a permets d’avoir des résultats
impressionnantes dépassants leurs contexte quantitatif vers un nouveau concept qui est la
visualisation spatial du phénomène.
L’Algérie fait partie des grandes pays en termes de superficie, elle s’étende sur l’environ
de 2381741 km2, se caractérise par une diversité naturelle importante et différente du nord
au sud et de l’est à l’ouest, ce qui le rende vulnérable à des nombreux risques naturels. Due
à la nature désertique de plus de 85% de la surface totale de notre pays, le phénomène
2
Introduction générale
d’ensablement existe bien dans le territoire saharien et moins plus approfondi dans les zones
steppiques.
Problématique
Par ailleurs, l’intervention humaine à travers les actions d’anthropisation sur le milieu
naturel qui se reflète par l’étalement urbain associé a la croissance agressive de la population,
la mauvaise planification du territoire, le surpâturage et l’abondance de l’agriculture ,
accélèrent les mécanismes d’ensablement.
Cependant, les différentes interventions locales qui ont été utilisé pour la lutte de ce
risque étaient juste limitées dans les zones endommagées sans prendre en considération les
zones de source de sable, en base sur des méthodes anciennes qui n’ont pas approuvé leur
efficacité.
Quelle sont les caractéristique physiques et naturels qui ont rendu la région de Bou-
saada vulnérable au risque d’ensablement?
3
Introduction générale
L’objectif de recherche :
Choix de sujet :
Parmi tous les sujets proposés aux étudiants en maîtrise qui courent des risques naturels
en milieu urbain, nous avons choisi la modélisation de risque d’ensablement par l’utilisation
des SIG. Et ce qui a accru notre désir de choisir ce sujet :
Choix de site :
La plupart des études de risque sur la ville de Bou-saada sont visent le risque
d'inondation sans prend en compte le risque d’ensablement.
La négligence de risque d’ensablement en dépit de la nature de la zone sèche et du
cordon dunaire qui la traversée.
La ville est marginalisée malgré son poids touristique et économique.
Méthodologie de travail :
Synthèse
Conclusion générale
6
1 Chapitre I : Concepts fondamentaux
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Introduction
Ce chapitre introduit l'ensemble des notions qui ont relation avec le thème de notre étude, il
se compose de cinq sections. Chaque section explique l’un des concepts principaux et leur
éléments les plus importants qui servent le sujet de l’étude sans les approfondir, telle que :
- les risques naturels en générale et leurs types ainsi que la politique nationale pour lutte
contre ces phénomènes.
- risque d’ensablement, les facteurs qui le génèrent, ses formes et son relation avec le
phénomène de l'érosion éolienne.
- SIG, modélisation, et les caractéristiques les plus importantes qui en ont fait les outils de
gestion des risques.
8
Chapitre I : Concepts fondamentaux
1.1 Risques
1.1.1 Définition de risque :
On appelle risque le produit d’un aléa et d’un enjeu susceptible de subir des dommages et
des préjudices.1 Cette définition montre que le risque a deux composants principaux :
1.1.1.1 Aléa :
Phénomène dit naturel d’origine météorologique, climatique (fortes précipitations, vague de
chaleur) ou géologique (séisme, chute de blocs,…).2
1.1.1.2 Enjeux :
C’est l'ensemble des personnes et des biens susceptibles d'être affectés par un phénomène
naturel.
1.1.1.3 La Vulnérabilité :
Potentiel de perte (humaine et économique) et d’endommagement pour un scénario de
catastrophe donné.
Dans l’Article 2, au sens Loi n° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des
risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable,
est qualifié de risque majeur toute menace probable pour l'Homme et son environnement
pouvant survenir du fait d'aléas naturels exceptionnels et/ou du fait d'activités humaines.
D’après le DREAL de France3, le risque majeur est défini comme étant la survenue
soudaine et inopinée, parfois imprévisible, d'une agression d'origine naturelle ou
technologique dont les conséquences pour la population sont dans tous les cas tragiques
en raison du déséquilibre brutal entre besoins et moyens de secours disponibles.
1
Qu’est-ce qu’un risque, Les service de l’état dans dans le nord, 02/12/2013, France, [en ligne]
https://www.nord.gouv.fr/ (dernier consultation le17/06/2019).
2
Dictionnaire de l'environnement, [en ligne] https://dictionnaire-environnement.com/ (dernier
consultation le17/06/2019).
3
DREAL de France: Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.
9
Chapitre I : Concepts fondamentaux
À partir des définition précédente, nous pouvons diviser les risque en fonction de leur origine
en deux grandes types:
4
Définition des risques naturels, [en ligne] https://www.risknat.org/girn/ (dernier consultation
le17/06/2019).
5
Atef Abd-Monaam et al., Management et Évaluation des risques, Centre de Développement d’études et de
Recherches Scientifiques, Faculté d’Architecture, Université de Caire, Première Édition, 2008, p. 13.
10
Chapitre I : Concepts fondamentaux
L’impact de risque.
La probabilité.
Le tableau suivant montre la relation entre l’impact et la probabilité dans l'évaluation des
risques :
La gestion des risques naturels permet d’identifier, d’étudier et d’évaluer les risques afin de
prévoir leur impact, d’élaborer des mesures préventives en cas de risque et d’envisager des
solutions techniques pour réduire les dommages. Humain, matériel et financier.6
Selon la loi n°04-20 du 25 décembre 2004, La politique de gestion des risques en Algérie
est basée sur deux notions principales :
1.1.6.1 La prévision :7
Elle consiste à analyser les scénarios susceptibles de se produire dans le but de se préparer à
intervenir. Permet de prévoir les conséquences de dommages. Prévoir la crise donne la
possibilité de construire des scénarios et d’entrer dans une démarche de planification
6
Séverine Bès De Berc, Gestion Des Risques Naturels, [en ligne] https://www.esaip.org/ (dernier
consultation le 14/06/2019).
7
Assaf Safia, Élaboration d’un Guide de Mesure d’Urgence Application au laboratoire de chimie, thèse de
magister, université d’Oron, Oron, 2009, p. 39.
11
Chapitre I : Concepts fondamentaux
1.1.6.2 La prévention :
C’est l’ensemble des mesures prises pour prévenir un danger, un risque. Prévenir quelque
chose c’est l’empêcher de se produire en prenant les précautions et les mesures nécessaires.
Prévenir une catastrophe c’est prendre des mesures qui minimiseraient ses effets. C’est par
exemple construire des maisons qui résistent aux séismes et aux typhons, c’est bâtir des
digues qui évitent les inondations....8
1.2 L’ensablement
1.2.1 Définition de L’ensablement :
Le mot ensablement défini par LAROUSSE désigne un "Amas de sable formé par
l'eau ou le vent".
Est l'action de destruction des roches et des reliefs par le vent. L'action du vent est
surtout sensible dans les régions où les sols et les roches ne sont pas protégés par un
couvert végétal, (c'est-à-dire dans les régions arides chaudes et dans les régions très
froides).10
8
Fadhel Harzalli, « L’éducation à la gestion des risques naturels dans le manuel de géographie de la 1ère
année secondaire en Tunisie : analyse didactique et propositions », Insaniyat, 60- 61 | 2013, 159-179, p. 5.
9
Sekkou Zouha et al., Guide des Technique de Lutte Contre l’Ensablement, 28/02/2013, [en ligne]
http://www.fao.org/ (dernier consultation le 14/06/2019).
10
Érosion Éolienne, 12/02/2018, [en ligne] https://fr.vikidia.org/ (dernier consultation le 14/06/2019).
12
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Le vent: Le vent est une masse d'air en mouvement selon une composante horizontale qui
s'écoule des hautes vers les basses pressions. A partir d'une vitesse comprise entre 4 et 6 m/s
le vent soulève les particules du sol et provoque leur migration.En effet les vents dominants
correspondant à des vents fréquents qui peuvent être sans danger, alors que les vents
dangereux peuvent ne pas être fréquents mais constituent un danger pour les surfaces
agricoles et les infrastructures, ces vents correspondent aux vents efficaces, qui sont capables
d'éroder le sol, de transporter les particules et causer un ensablement quand ils se délestent
de leur charge de sable.c'est a dire le vent joue le triple rôle d'agent érosif, de transport et de
dépôt (les accumulation sableuses).12
Couvert végétal : La couverture végétale protège contre l’érosion éolienne par son
11
Bouarfa Said, Le Phénomène d’Ensablement dans le Sud Ouest la Région Ain Safra, thèse de magister,
faculté des science, département des physique,université d’Oron, Oron, 2011, p. 46.
12
Abdelbasset Sahraoui, Érosion Éolienne et Risque d’Ensablement dans la Région de Barika , thèse de
Magister, Université Al Hadj Lakhdar, Batna, 2008, p. 58.
13
Ali Smiri, Érosion Éolienne, Tunisie, p. 4-5.
13
Chapitre I : Concepts fondamentaux
L'aridité du climat : l'érosion éolienne se manifeste dans les zones aride et semi-
aride, où les pluies sont < à 600 mm sur des sols dénudés et en présence des vents
avec des vitesses dépassant un seuil de l'ordre de 6 m/s sur sols secs.
Le Surpâturage ;
Lorsqu’un site est menacé d’ensablement, il est nécessaire d’identifier l’origine des
particules afin de déterminer la source des sables, on distingue :
14
Sekkou Zouha et al., Guide des Technique de Lutte Contre l’Ensablement, 28/02/2013, [en ligne]
http://www.fao.org/ (dernier consultation le 14/06/2019).
15
FAO, Manuel de Fixation des Dunes,Cahier FAO conservation n° 18, 1988, Rome, Italie, p. 02-03.
14
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Des limons charriés par les oueds et qui résultent d’une érosion hydrique dans les
bassins versant de ces cours d’eau.
Sous l'action d'un vent efficace, le sable est mis en mouvement par grains ou en masse.
La reptation : au ras du sol pour les particules dont le diamètre est compris entre
0,5 et 2mm ;
La Suspension : des particules très fines et sans cohésion formant des nuages de
poussières pouvant atteindre 3 à 4 km d’altitude.
16
Soloviev Pierre et al, Manuel de formation à la lutte contre la désertification, la fixation des dunes et la
gestion des boisements en Mauritanie, 2éme Édition, 2014 ,Nouakchott, p. 56.
15
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Le Triage : concerne le déplacement par le vent des particules les plus fines et les
plus légères, alors que les plus grosses restent sur place. Cet effet entraîne
progressivement l’appauvrissement du sol puisque la matière organique formée
d’éléments fins et légers est la première à être emportée ;
17
FAO, Lutte contre l'ensablement L'exemple de la Mauritanie, Étude FAO Forêts n° 158, 2010, Rome, p.
04.
16
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Lorsque le vent faiblit et perd sa vitesse d’entraînement et dans la présence d'autres facteurs
obstructifs, le vent devient incapable de transporter les particules de sable, celles-ci sont
déposées et former des accumulations sableuse. Dans le mécanisme de formation des dunes
interviennent d'autres facteurs aidant le vent à jouer son rôle de constructeur. Ces facteurs
sont des obstacles naturels ou artificiels qui forment des pièges au sable transporté par le
vent, L'efficacité de ces barrière est fonction de :
Sa hauteur ;
Sa perméabilité ;
Sa flexibilité et résistance ;
Qui est un saupoudrage diffus des grains de sable à la surface du sol. Les surfaces très
rugueuses ou couvertes de végétation et les pentes sont les lieux privilégiés de formation des
voiles sableux. Ce type d’accumulation éolienne est à l’origine de l’ensablement superficiel
et prend de l’extension suite aux défrichements, au surpâturage ; le mode de culture et le
type de spéculation sont également des facteurs accélérateur du voiles.
18
Même référence Abdelbasset Sahraoui, ouvrage cité, p. 62.
19
Megherbi Wahiba, L’ensablement, un risque négligé en zone tellienne littorale, Cas de la région
Mostaganem, Université d’Oran 2, Oron, 2015, p. 22.
17
Chapitre I : Concepts fondamentaux
20
jean Riser, Les espaces du vent, édition Quae, 2010, p. 136.
21
ibid., p. 137
18
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Sont des dunes d'érosion allongées dans la ligne du vent, leur grand axe est donc conforme
au vent dominant, leur profil transversal est convexe parfois dissymétrique ; elles sont
séparées les unes des autres par des couloirs de déflation.
22
Monique Mainguet, Cordons longitudinaux (sandridges), Travaux de l'Institut de Géographie de Reims,
n° 59-60, 1984, pp. 65.
19
Chapitre I : Concepts fondamentaux
1.3 La modélisation
1.3.1 Définitions :
soit un objet réel dont on va chercher à donner une représentation, que l'on va
chercher à imiter.
soit un concept ou objet considéré comme représentatif d’un autre, déjà existant ou
que l'on va s'efforcer de construire.
Opération par laquelle on établit le modèle d'un système complexe, afin d'étudier
plus commodément et de mesurer les effets sur ce système des variations de tel ou
tel de ses éléments composants (Giraud Pamart, 1974).
Le terme est employé dans plusieurs domaines tels que l’ingénierie, la géographie,
mathématiques appliquées, en informatique et en économie, on distingue le plus important :
23
WikipédiA, Modèle, France, [en ligne] https://wikipedia.org/ (dernier consultation le17/06/2019).
20
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Il existe plusieurs modèles que expliquent les phénomènes naturels telle que :
24
La modélisation numérique, [en ligne] https://www.futura-sciences.com/, (dernière consultation le
21/06/2019).
25
Guy Caplat, Modèles et Métamodèles, PPUR, 2008, p. 06.
26
Modélisation spatiale, [en ligne] https://www.techopedia.com/ (dernier consultation le 16/06/2019).
27
Yannick Manche, Analyse spatiale et mise en place de système d’information pour l’évaluation de la
vulnérabilité des territoires de montagnes face aux risques naturels, Géographie, Université Joseph -Fourier -
Grenoble I, 2000.
21
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Pendant de nombreuses années, les chercheurs ont mis au point des modèles appropriés de
transport du vent, de dépôt et d’érosion, et ont finalement analysé l’érosion éolienne afin
qu’elle puisse être contrôlée.28
Les études sur l'érosion éolienne remontent à 1941, lorsque (Bagnold) a identifié les relations
entre la texture du sol et les différents paramètres du vent (Bagnold, 1941).
Il existe autre modèle dans ce domaine tel que modèle de simulation de la perte journalière
d’érosion éolienne (Cole et a1, 1983) et le modèle des sols européens légers (Bohner et al,
2003).
Cependant, tous les modèles ci-dessus ont été fondés sur des mesures de terrain approfondies.
Cependant, toutes les équations et tous les modèles ne peuvent être enracinés que dans des
conditions locales basées sur des expériences empiriques généralisées à échelle fine.
28
Koyel Sur, Remote Sensing and GIS based modeling for win erosion assessment in part of india Thar
desert, journal of geomatics, Vol n°9, 2015, p. 39.
22
Chapitre I : Concepts fondamentaux
de ces deux derniers a permis de l’émergence d’un nouveau concept, les SIG ( Système
d’Information géographique).
1.4.1 Définition :
les données graphiques : renvoient aux paramètres d'affichage des objets (type de
trait, couleur...) ;
les métadonnées associées : c'est-à-dire les données sur les données (date
d'acquisition, nom du propriétaire, méthodes d'acquisition...).
29
C. Ecobichon, L'Information Géographique, Paris Hermès, 1994.
23
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Selon Habert (2000) un objet géographique peut être représenté soit en format raster (maillé
en français) soit en format vectoriel.
Les deux schémas suivants montrent la représentation raster et vecteur de la même zone
côtière. A noter l’apparence en block de la représentation raster, alors que la représentation
vectrice est faite de points, de lignes et de polygones.
30
Chérifa Boukli Hacene et Amina Rabah Fissa , Système d’Information Géographique Cours et Travaux
Pratiques, Université Aboubakr Belkaïd, Tlemcen, p. 15.
31
le format raster ou vecteur, [en ligne] http://www.coastlearn.org/fr/gis/format.htm (dernier consultation
le 17/06/2019).
24
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Source : http://www.coastlearn.org/fr/gis/format.htm.
l’opérateur est seul élément capable de relier les autres composants du SIG.
25
Chapitre I : Concepts fondamentaux
type d'informations qui seront utiles, c'est à dire de la manière dont on va se représenter ou
modéliser l'espace géographique sur lequel on va travailler, dont on va s'en faire une
abstraction.32
1.4.4.1 Abstraction :
Elle se traduit par le choix des données à prendre en compte, par leur définition et leur
structuration (Ex : le relief peut être représenté par des courbes de niveau, ou par un modèle
numérique de terrain).
1.4.4.2 L’acquisition :
La fonction acquérir permet d'alimenter le SIG en données.
1.4.4.4 L'archivage :
Consiste à transférer les données de l'espace de travail vers l'espace d'archivage (stocker les
données en sorti dans les disques dure).
1.4.4.5 L’affichage :
Le concept de SIG est qu’il peut afficher les résultats à n’importe quelle étape du traitement
des données. Ainsi, le SIG permet de créer progressivement des cartes, les modifications
souhaitées étant possibles à tout moment.33
Les SIG sont des outils rapides d'exécution, flexibles et très puissants capables d'intégrer un
grand nombre de facteurs et de les présenter sous une forme facilement interprétable
(Zurayket al, 1999). Cependant, le risque d’érosion éolienne représente un bon exemple sur
l’application des techniques des SIG pour évaluer ce phénomène sur des vastes territoires
donnés et dans différentes endroit du monde où il a obtenu des résultats impressionnants.
32
Denègre J et Salgé F., Les systèmes d'information géographique, PUF, Que sais-je, 1996, p. 128 .
33
Geoffery J. Meaden et Thang Do Chi, Geographical information systems: applications to machine fisheries,
FAO Fisheries Technical Paper No 356, FAO, Rome, 1996, p. 335.
26
Chapitre I : Concepts fondamentaux
34
Biko Mbouma Bassoglog, Utilisation d'un systeme d'information géographique et de l'équation universelle
de perte en terre pour prédire le risque d'érosion pluviale dans une monoculture de bananier (musa
sapienthum), Université de Dschang, Cameroun, 2012.
27
Chapitre I : Concepts fondamentaux
1.5 La Télédétection
1.5.1 Définitions :
28
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Le spectre électromagnétique s'étend des courtes longueurs d'onde (dont font partie les
rayons gamma et les rayons X) aux grandes longueurs d'onde (micro-ondes et ondes radio).
La télédétection utilise plusieurs régions du spectre électromagnétique. 36 La lumière que
nos yeux peuvent déceler se trouve dans ce qui s'appelle le "spectre visible". Les longueurs
d'onde visibles s'étendent de 0,4 à 0,7 mm.
En fonction de qualité des capteurs, on distingue quatre critères principales que permettent
35
Darabid Djamil et Bouchekara Mohamed Kasem, Extraction Des Différents Indices De Végétation à Partir
des Images Satellitaires, mémoire de licence,Université Abou Bakr Belkaid, Tlemcen, 2013, p. 5
36
Centre canadien de télédétection, Cour tutoriel sur les Notions fondamentales la de télédétection,
Ressources naturelles, Canada, p. 09.
37
Kouider Tadjerouni, polycopscentre National des Techniques Spatiales, Arzew, Oron, 2002.
38
Darabid Djamil et Bouchekara Mohamed Kasem, ouvrage cité, p. 06.
29
Chapitre I : Concepts fondamentaux
39
Soumia Boulehbal, doctorante, Performances des capteurs, cour 2, Université Constantine 3, IGTU, p. 18-
36.
30
Chapitre I : Concepts fondamentaux
capteur TM HRV
Source : Mohcin Siddique, l’application du télédétection et système d’information géographique dans la génie
civil.
40
S. Maimouni et al, Potentiels et limites des indices spectraux pour caractériser la dégradation des sols en
milieu semi-aride, Canadian Journal of Remote Sensing, Vol 37, 2011.
31
Chapitre I : Concepts fondamentaux
- Étude de la nébulosité ;
Télédétection de - Mesure des températures ;
l’Atmosphère
- Vapeur d'eau et précipitations ;
(Météorologie,
Climatologie) - Élément du bilan radiatif ;
32
Chapitre I : Concepts fondamentaux
Conclusion
À travers ce chapitre, nous avons identifié les principaux concepts de thème d’étude, dans
lesquels, nous avons remarqué que il y a un développement significatif dans le domaine de
la surveillance des risques, tels que l’ensablement, en intégrant des approches
mathématiques et des modèles spatiale dans les systèmes d’information géographique (SIG)
conjointement avec l’utilisation la télédétection et l’approche analyse spatio-temporelle, afin
de simuler les phénomènes naturels.
33
2 Chapitre II : Présentation de la zone d’étude
et caractéristiques physique
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Introduction :
Pour comprendre tout phénomène naturel qui agi sur une zone géographique spécifique,
nous devons étudier les éléments et les composantes physiques les plus importants de ce
domaine afin de déterminer les relations entre ces éléments et leur rôle dans le
déclenchement du phénomène. C’est en effet le cas de notre cas d’étude, la ville de Bou-
saada qui est menacée par le risque d’ensablement, ce dernier est due à l’érosion de sols
sableux (cordon dunaire) et les surface dégradés de végétation, renforcé par les conditions
climatiques et édaphiques qui caractérisent la région.
41
PDAU Bou-saada 2018.
35
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
La commune de Bou-Saada est située dans la partie sud-ouest de Chott Hodna, sur les
piémonts Est des montagnes de Ouled-Nail du l’Atlas Saharienne, piégé entre un massifs
montagneux au nord-ouest, sud-Est et sud-ouest.
Entre ces massifs s’étende la plaine d’altitude ne dépasse pas les 500 m.
La ville se repose sur la vallée de oued Bou-Saada d’une altitude qui varie entre 460 et 496
m, limité par djbel (Kurdada) à l'Est, (Mobkhira) à l’ouest et la plaine au nord, et s’étende
jusqu’au piémont sud-est de djbel Kouira. Elle couvre une superficie de 1658 ha.
36
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
37
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Turonien : il se caractérise par des dépôts de calcaire Argileux, et parfois des marnes
à intercalation calcaire.
Cénomanien : ce sont des formations situées au Sud de Bou Saâda, composées des
marnes argileuses en alternance avec les dolomies microcristallines et les bancs de
gypse d’épaisseur variable. Au Nord, les parties supérieures du cénomanien sont
différentes, qui sont des formations à nette prédominance carbonatée, dans lesquelles
les horizons gypseux sont réduits.
Albien supérieur : constitué par des formations calcaires –dolomitiques, qui sont
impliqués dans la formation de chaînes de montagnes.
Albien inférieur : est constituée des sédiments continentaux qui sont des dépôts de
sable fine et de boue de 350 m.
Aptien supérieur : qui commence par une série de calcaire massifs en gros bancs,
formant une corniche épaisse d'une vingtaine de mètre, ce sont des calcaires gris subi-
42
SAOUDI HADJIRA et GHEHIOUECHE SOUHILA, Gestion des périmètres agricoles au niveau
de la zone de mise en valeur agricole de Bou saada, Mémoire de Master, université mohamed boudiaf,
M’sila, 2016, p. 32.
38
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
39
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
40
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
a. Les montagnes:
La ville est située sur les piémonts de deux montagnes principales, (Kurdada) à l'Est avec
une altitude de 947 m, et (Moubkhira) à l'ouest qui est en parallèle avec la montagne
précédant de 772 m d'altitude, ainsi que d'autres montagnes, dont :
La montagne Al-Algue dans le sud avec une altitude variée entre 1028 et 1213 m.
b. Les dépressions :
c. Les Plaines :
La plaine de Chott l’Hodna se caractérise par son ouverture de l'Est sur les hauts plateaux
Constantinoises et par la colline algéroise de l'ouest où se situe Bou-saada au sud-ouest. Au
niveau de la ville, la plaine se situe dans le nord, elle ne dépasse pas 500 m d’altitude, avec
une pente qui varie entre 3% et 8%. La superficie de la plaine était estimée à 4018 ha,
l’équivalent à 15,75% de la superficie totale de la commune.
42
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
43
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Le cordon dunaire représente une partie de la steppe algérienne ou il se localise entre les
hauts plateaux et l'atlas saharienne, couvre une superficie plus de 400.000 hectare.
Il s'étend sur 215 km de la longueur de l’Est à l’Ouest, et une largeur de 3 à 5 km, jusqu’à
10 km dans certains endroits. le cordon est limitée dans le Nord par un groupement des
Chotts (Al-Hodna, Zagher El-Chergui et Zahrez El-Gharbi à l’Est et Al-Gharbi al l’Ouest )
et l’Atlas Saharienne au Sud.
Entre les coordonnées géographiques (0°19' à 4°40' Est) et (33°58' à 35°30' Nord).
Dans le territoire de la wilaya de M’sila, le cordon dunaire s'étale sur 130 km de longueur et
de 2 à 10 km de largeur avec une superficie près de 82400 ha (4% de M’sila), il couvre 10
communes, du plaines de Medjdele à l’Ouest, à travers Tamsa, Bou-Saada et El-Houamed
jusqu’au sud du Chott Hodna (M’sif ) à l’Est.
Il est représenté par les champs des dunes à l’origine éolien, il 's’étende de l’Est sur les
piémonts nord de djebel Moubkhira et les piémonts sud de djebel kouira, à travers la plaine
de Bou-Saada jusqu’aux frontières nord et nord-Est de la commune. Il couvre 1/4 de la
surface communale (65.45 ha) avec une longueur près de 23.41 km et de 1000 m et 4000 m
de largeur.
43
La direction de la conservation des forets, M’sila.
44
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
45
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Pente faible (0 à 5%) : cette classe est la plus dominante, elle occupe des vastes surface, en
particulièrement la plaine de Bou-saada sur une altitude moins de 500 m.
Pente moyenne (5 à 12%) : cette classe représente les zones de transition entre la plaine et
les montagnes.
Pente forte (12 à 25%) : les pentes de cette catégorie sont localisées juste que dans les zones
montagneuses.
Pente très fort (+25%) : représenter uniquement les sommets des montagnes de la région
telle que djbel kurdada et djbel Mobkhira.
46
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
47
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
2.2.5 Climat :
Le climat affecte directement la nature du sol et la végétation ce qui détermine les aléas liés
au climat dont ils sont exposés à une zone donné, selon le cas de la zone de Bou Sâada qui
est exposée à un risque d'ensablement.
2.2.5.1 La température :
mois jan fév mars avr. mai juin juil aout sep oct nov déc
Tmoy 9.9 10.2 14.1 19.3 23.9 29.2 32.4 30.9 25.9 20.5 13 10
(C°)
Source : station météorologique Bou-saada 2019
48
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
température moyenne
35
30
25
20
T(c°)
15
10
Mois
Selon la courbe de température on observe que le degré maximal a été enregistré en mois de
juillet de 32.41C° par contre la température minimale a été marqué en mois de janvier 9.93C°.
35
30
25
20
T (c°)
15
10
0
L'hiver Printemps Été Automne
Saison
La température moyenne saisonnière est calculée à l’aide des valeurs moyennes mensuelles.
2.2.5.2 Précipitation :
mar
Mois jan fév avr. mai juin juil aout sep oct nov déc
s
P 7,3 5,3 16,9 25,2 10,8 8,8 8,6 6,3 12,2 18,1 18,3 12,2
(mm)
Source : station météorologique de Bou-saada 2019.
25
20
P(mm)
15
10
Mois
50
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
On remarque que la pluviométrie est faible le long de l’année, ou les valeurs maximales de
la pluie ont été marqué le mois d’avril, octobre et novembre en dépassant pas 18 mm, en
outre le mois de février et avril sont les plus sec avec 6.25 mm.
20
18
16
14
12
P (mm)
10
8
6
4
2
0
L'hiver Printemps Été Automne
Saison
Figure 9 : La moyennes des cumule des pluies saisonnières dans la zone d’étude (2001-
2016).
Les précipitations saisonnières sont calculées à l’aide des valeurs mensuelles. Le printemps
est la saison la plus pluvieuse de 17.68 mm, puis L’automne de 16.22mm. Le minimum se
produit en été, avec une pluviosité souvent très faible de 7.94mm, cette valeur est proche de
celle qui a été enregistré en hiver estimée à 8.31 mm.
Mois jan fév mars avr. mai juin juil aout sep oct nov déc
VMV 2,5 4,16 3,53 2,61 2,5 1,96 2,01 1,38 1,26 1,03 1,88 2,02
(m/s) 5
Source : station météorologique Bou-saada 2019.
51
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
Mois
Figure 10 : la variation des vents moyens mensuels dans la zone d’étude (2011-2016).
On observe qu’on a une valeur très élevé par rapport aux autres au mois de février (4.16m/s).
Le mois d’octobre est la moindre vitesse de vent avec une valeur de 1.03m/s
25
V V MAX (m/s)
20
15
10
Mois
52
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
On note qu’il n'y a pas une grande divergence entre les vitesses maximales des vents
mensuelle qui varient entre 16.33m/s (mois de novembre) et 25.83m/s (mois de juillet).
D’après la figure que montre combien d'heures par an le vent souffle dans la direction
indiquée dans la région de Bou-saada, en remarquant que les vents nord-ouest, ouest-nord-
ouest et est-sud-est sont les plus fréquents avec des vitesses variables de 5 à 38 km/h, ces
vents soufflent plus de 750 heures par année pour chaque direction.
53
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
2.2.5.4 L’humidité:
Mois jan fév mars avr mai juin juil aout sep oct nov déc
Hum 66 62 55 49 44 37 33 36 48 54 70 73
Moy %
Source : station météorologique de Bou-saada 2019.
70
60
L'humidité (%)
50
40
30
20
10
Mois
Selon la table on trouve que l’humidité est élevée dans les mois de janvier, février, novembre
et décembre, et encore plus élevée dans le mois de décembre avec 73.57%. Alors que la
valeur minimale a été marqué 33.25% dans le mois de juillet.
54
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
température, permet d’évité d’avoir un indice négatif. Cet indice est d’autant plus grand que
le climat et plus humide.
I = P/ (T+ 10)
En plaçant cet indice sur le tableau De Martonne, on s’aperçoit que la région d’étude à un
Climat aride.
55
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
35 70
30 60
25 50
p (mm)
T (°c)
20 40
15 30
10 20
5 10
0 0
jan fév mars avr. mai juin juil aout sep oct nov déc
T moy p (mm)
La figure, porte sur le diagramme Ombrothermique de la région d’étude, établit à partir des
données pluviométriques et thermiques moyennes mensuelles calculées sur une période de
06 ans. Elle montre clairement que la zone d’étude soufre d’une période sèche qui s’étale
tout au long de l’année.
Synthèse climatique
La ville de Bou-Sâada est caractérisée par son climat continental, influencé par le climat
méditerranéen )En hiver chaud et sec et en été très chaud et sec), la ville de Bou-Sâada est
comme d’autres villes de Chott El Hodna, situé dans une zone de transition entre le climat
semi-aride au sud et le climat semi-humide au nord.
Lorsqu’ont étudié le risque d’ensablement, il faut tenir compte de tous ces facteurs
climatiques, car ils affectent directement la survenue de ce phénomène. Le manque de
précipitations dans la région par rapport aux températures élevées nous donne une sécheresse
presque toute l’année. Cela explique la forte transpiration et le faible taux d'humidité,
particulièrement entre avril et octobre, ce qui affecte la nature du sol, le rend sec et fragile,
puis vient le rôle du vent, qui ce fait l'érosio
56
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
57
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
2.2.6.3 L’agriculture
L'agriculture est concentrée à 80% dans le nord de la commune (El-maader ), cette surface
agricole utilisé est représentée seulement de 12% par rapport au surface total apte . On
considéré que 88% de la surface agricole utilisé sont irrigué dus à l’aridité du climat et la
sécheresse.
58
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
59
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Il faut noter que dans la période pluvial, ce réseau charrie beaucoup de matériaux issus de
l'érosion et des particules fines qui enrichissent à leur tour les dépôts de sable d'origine
éolienne dans la partie aval ( le cordon dunaire).
60
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
61
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude et caractéristiques physique
Conclusion
D’après les résultats que nous avons obtenus dans ce chapitre, on conclut que la plupart
des conditions climatiques et édaphique caractérisent la zone d’étude, les rendent plus
sensible au risque d’ensablement, telles que l’aridité du climat, des sols nues et dégradés,
ainsi que le réserve naturel de stock de sable.
62
3 Chapitre III : analyse socio-économique et urbain
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
Introduction
L’étude socio-économique est très importante dans toutes les études relatives au milieu
urbain en tant qu’enjeu important dans l’évaluation des risques naturels et la lutte contre ses
derniers exige une bonne compréhension de la société.
3.1.1 Population :
Année
1966 1977 1987 1998 2008 2018
Nbr population
26021 50369 69620 102245 123236 163688
Taux
/ 6.75 3.7 3.44 2.39 2.39
D’accroissement
local
Taux d’accroissement
/ 5.4 5.46 2.27 5.46 3.1
national
Source : PDAU Bou-saada 2018.
Nbr population
180000
160000 163688
140000
120000 123236
100000 102245
80000
69620
60000
50369
40000
26021
20000
0
1966 1977 1987 1998 2008 2018
On peut le noter que La population a doublé de 26021 à 50369 habitants avec un taux
d’accroissement de (6.75 %) qui est un taux élevé par rapport au taux nationale estimée de
(5,4%). Cette augmentation est liée principalement au l’exode rural qui a été connu la ville,
a grâce de la disponibilité des services qui incitent les gens à travailler pour améliorer leurs
conditions de vie.
Dans cette phase, la population a évoluée avec un rythme plus lent que la phase précédente,
de 50369 à 69620 habitants avec un taux d’accroissement de (3.7 %) qui est un taux faible
par rapport au taux nationale (5,46%).Cela est dû à la mise à niveau de la ville de M’sila a
une wilaya et des autre communes a des Daïra.
Avec un taux d’accroissement de (2,39%) qui est inférieur au taux national estimé (3.1%),
la population à augmenter progressivement de (32%) pour atteindre 16 386 habitants. Cette
augmentation est due à l'amélioration des conditions de vie et de santé.
Taux
93% 93% 93% 96% 89% 73%
d’urbanisation
Source : PDAU Bou-saada 2018.
140000
120000
119492
100000 109541
97671
80000
60000
64615
40000 46743 44196
20000
24148 1873 3626 5005 4574 13695
0
1966 1977 1987 1998 2008 2018
les zones éparses. Cette variation est due à la politique de développement national, qui
mettait l'accent sur les zones urbaines plus que les zones rurales avec la mauvaise situation
de sécurité qu'a connue le pays à la fin de cette période, et comme résultat inévitable, un
exode rural violent.
Entre 1998 et 2018, la population rurale a doublée de 10 fois, avec une régression de taux
d'urbanisation qui à atteint les 73%, ce retrait signifie que le taux d’accroissement de la
population rurale est supérieur à celui de l’ACL, cela est due à l’amélioration des conditions
de vie dans les zones rurales par le développement du secteur des services dans des domaines
importantes.
de 50 à 60 ans 7965 5%
4%
inf 6 ans 24%
de 6 à 15 ans 28%
de 16 à 50 ans 5%
de 50 à 60 ans
+ de 60 ans 39%
Selon la table (14), on remarque que les catégories des jeune (16 à 50) est la plus importante,
67
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
suivi des enfants de 6 à 15. D’ailleurs, ces deux groupes réunis représentent près de 67 %
de la population totale. À l’inverse, la tranche des enfants (inférieure à 6 ans) et la
catégorie des (50 à 60 ans) affichent les taux les plus faibles, soit 4% et 5%,
respectivement. Alors que, les gens de 60 ans et plus, représentent la catégorie moyenne
avec 24 %. On conclut de ce qui précède, que la société de Bou-saada est une société jeune.
D’après les données fournie par la DPSP , 72368 personnes de Bou-saada en âge de travailler,
soit 44.21% de la population totale. Selon la table suivante :
Pour réduire le taux de chômage à Bou-saada, la commune a créé la zone qui est située au
nord de la ville ( le nord RN 46 vers Biskra ) sur un superficie de 114 ha et est divisée à 538
lots, Mais cette zone ne remplit pas sa fonction industrielle, les bénéficiaires de ses lots ne
les exploitent pas convenablement car ils les utilisent en tant que dépôts de stockage.
68
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
a. La période Romaine :
Bou-saada était une colonie romaine parce qu'elle était considérée comme une zone de transit
pour les armées romaines et une forteresse a été construite pour la protéger, mais elle a été
détruite au fil du temps et a été remplacée par la forteresse française de Cavignac.
La vieille ville a été fondée par les Bédouins nomades qui appartenaient à l'origine à la
"Sakia al-Hamra" (Al-Badarneh). Le premier noyau de la ville était la mosquée qui a été
fondée par Sidi Thamer, à côté d’oued bou saada, qui a construit des maisons autour de lui
pour sa famille ainsi que pour les étudiants et ses partisans. Plus tard, un "ksar" a été construit
et est caractérisée par le tissu organique le long des ruelles et des rues telles que la rue de Al-
Ashashah, rue Awlad Atiq, rue Zkum, rue Al-Shorfa et Awlad Harkat. Ces derniers ont été
considérés comme le premier noyau du tissu urbain de la ville qui a été entouré d'une clôture
pour la protéger des attaques ennemies.
À la fin de cette phase, de nouveaux types urbains sont apparus, qui n'étaient pas soumis à
un système de planification urbain spécifique et qui ont été caractérisés par le balayage
irrégulier des terres vers le sud telles que les quartiers de (Stih) à l’Est, Al-Qisah et Al-Kusha
69
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
à l’Ouest et cité El-Mouamine vers le nord-ouest, ces derniers sont occupés par les arabes.
Dans cette période, la ville n'a pas connu une grande évolution parce que les citoyens se sont
intéressés à l’occupation des habitats laissés par les colons. En plus de ce qui précède, les
quartiers de (la-kadette) et (24 février) sont apparu au sud de (Stih) et (Al-Qisah), et la cité
1 Novembre à la fin de cette période.
En raison de l’exode rural et de la migration massive des villes environnantes vers la ville
de Bou-saada, la population a considérablement augmentée et la ville n’ayant pas été en
mesure de répondre aux besoins de ses occupants, et pour remédier à cette situation, 7068
lot apte à construire ont été livrés par la commune de Bou-saada avec une surface de 350.22
ha qui est égale à la superficie de la ville avant 1974.
A la fin de cette période, les lotissements se sont étendue, et sont devenues complètement
chaotiques avec l'émergence de nouveaux quartiers illicites telle que Maiter et Rasfha qui
sont construit sans contrat de propriété, sans permis de construire et sont caractérisés par une
forte densité de population, l'absence de planification régulière et l’absence de l'aspect
sanitaire.
70
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
Ce sont des zones résidentielles sous forme d’habitats collectifs qui ont été réalisé au
environs de la ville, telle que le quartier des 300 logt, 110 logt et 96 logt. En 1993, la ville
bénéficiait d’une nouvelle zone résidentielle urbaine située à environ 5 km au nord de la ville
sur l’axe de M’sila-Bou-saada, Cette zone s'est étendue et est devenue plus tard un nouveau
pôle urbain. Ce dernier est aussi sous forme d'habitats collectifs avec des spécificités
architecturales différentes de l'ancienne ville, les quartiers illégaux et les lotissements.
71
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
72
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
La ville de Bou-saada occupe un emplacement stratégique, qui est une zone de transit entre
les différentes parts de l’Algérie du nord vers le sud et de l’Est vers l’ouest par un réseau
routier importants et divers :
73
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
74
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
52 Écoles primaire
Éducative 78 17 C.E.M
8 Lycées
1 C.F.P.A
1 Hôpital
1 Maternité
Santé 16 4 Polycliniques
1 Centres d’hémodialyse
1 C.T.S
8 Salles de soins
46 41 Mosquées
religieux et culturelle 3 Écoles coraniques
3 Bibliothèques
6 1 Musée
Tourisme 4 Hôtels
Source : PDAU Bou-saada 2018.
Selon la table (16) et le plan d’aménagement de la ville de Bou-saada fourni par le service
technique de la commune de Bou-saada, on constate que les équipements sont répartir dans
tout la ville, ou nous avons remarqué une grande concentration de ces équipements dans le
cartier de 20 aout dans le nord.
75
Chapitre III : analyse socio-économique et urbaine
Conclusion
76
4 Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle
Introduction
On utilise souvent les images satellitaires et les techniques de télédétection pour la bonne
fiabilité de ses informations et la possibilité d’avoir les informations d’un endroit
difficilement accessible ou dans le cas d’absence de données. L’ensablement est l’un des
phénomènes naturels étudiés en utilisant ces techniques afin de suivre les mouvements des
sables dans le temps.
Dans ce contexte Nous avons choisi les images satellitaires de Landsat-5 TM et Landsat-8
OLI . La gamme de Landsat se caractérise par une richesse spectrale du visible et proche
infrarouge au long infrarouge et une résolution spatiale de 30 m.
Ces scènes sont fournies par des organismes internationaux gratuitement (USGS),
contrairement à d’autre organismes tels que Institue Nationale de Cartographie et
Télédétection (INCT), qui vend les images de Alsat-2A avec des prix plus cher et que ne
sont pas disponible au étudiants.
Pour les dates d’acquisition, nous avons préféré d’acquis les scènes en mois de mars qui
correspond au printemps, où le ciel est clair, la présence de couvert végétal ( agriculture ou
végétation steppique ), ainsi que l’absence de facteurs atmosphérique extrême qui peuvent
nuire à la qualité de l'image, la période entre la date initiale et la date finale s’étend sur 18
ans (2001 - 2019) afin de réaliser une analyse fiable et efficace.
78
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle de sable dans la région de Bou-saada
Le tableau suivant montre les scènes que nous avons obtenues et les caractéristiques de
chaque satellite correspondant aux images.
Capteur TM OLI
Résolution spatiale 30 × 30 m 30 × 30
79
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle de sable dans la région de Bou-saada
(scène)
Source : https://www.usgs.gov/.
Logiciel ArcGIS Desktop 10.3 : ArcGIS est un système complet qui permet de collecter,
organiser, gérer, analyser, communiquer et diffuser des informations géographiques. En tant
que principale plateforme de développement et d'utilisation des systèmes d'informations
géographiques (SIG) au monde, ArcGIS est utilisé par des personnes du monde entier pour
mettre les connaissances géographiques au service du gouvernement, des entreprises, de la
science, de l'éducation et des médias. ArcGIS permet la publication des informations
géographiques afin qu'elles puissent être accessibles et utilisables par quiconque. Le
programme qui nous permet d’utiliser ce système avec un ordinateur est ArcGIS Desktop
10.3, il se compose de 3 applications intégrées : ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox.44
Le choix de ce programme est dû aux cours et les travaux pratique de module de SIG que
nous avons les appris dans le premier semestre de l’année universitaire courante, où nous
avons appris les concepts et les bases de l’utilisation de ce programme.
44
Qu'est-ce que ArcGIS ?, [ en ligne ] https://resources.arcgis.com/., (dernière consultation le 21/06/2019).
80
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle de sable dans la région de Bou-saada
Les données obtenues ont été traitées en utilisant logiciel ArcGis 10.3 à travers le calcul de
l’indice de rougeur. De chaque année d’observations.
L’indice de rougeur a été appliqué avec succès dans la discrimination de la surface des sols
en zone aride (Escadafal et Pouget 1989), il cependant bien qu’il exprime clairement le
niveau de dégradation des sols, il est indépendant du type de végétation et de son abondance.
L’indice de rougeur a été récemment développé par Escadafal et Heute (1991), qui s’exprime
comme suit :
81
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle de sable dans la région de Bou-saada
IR R V / R V
L’IR comporte des valeurs de pixels qui se situent entre -1 et 1, où les valeurs faibles
indiquent la végétation, les eaux et les surfaces bâties, alors que les valeurs élevés indiquent
les sols salés et le sable.
Le reclassement des résultats de IR : Après cela, nous avons reclassé les résultats
sous formes des catégories afin de zoné le phénomène et amélioré le résultat.
83
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
L’analyse de la carte IR 2001 et la table (18) montrent que la classe très fort dont reflète
une grande concentration du sable, est la catégorie l’omniprésentes dans la plupart de la
commune avec un taux de 49 % de la surface totale, elle est plus concentrée dans le nord
de la commune de l’est à l’ouest. La classe fort étale moins que la catégorie précédente,
occupe les trajets des oueds et les zones nus avec 36.7 % de surface de la commune, ce que
signifie qu'il y a moins de sable due à l'érosion hydrique. La classe faible représente juste
que 2.5 % de la superficie de la zone d’étude, ces zones sont généralement des zones de
mise en valeur qui sont situé au nord-ouest d’une part et la zone urbaine d’autre part.
84
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
85
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
Selon la table (19) et la carte de ( IR 2019), on observe que la catégorie «très fort» reste la
plus dominante, elle s’étende dans la plupart de territoire de la commune avec 49% de la
surface totale, cela signifie la grande présence du sable dans la zone, ce dernier est
fortement concentrés au nord de la ville ou ils s’étale de l’ouest vers le nord et l’est
( cordon dunaire ) et moins faible au cœur de la zone urbaine et plus moins dans les
parcelles de mise en valeur qui sont localisées au nord de la commune ( Al-maader).
86
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
87
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
Les résultats de IRD que ont obtenu varie de -0.31 à 0.31, traduisent l’état et les
mouvement superficiels des particules du sable durant la période d'étude dans la région de
Bou-saada, les valeurs négatives représentent une augmentation du sable et les valeurs
positives reflètent une diminution, tandis que les valeurs nulles montrent l'absence de
changement .
88
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
D’après la table (20) et la carte de changement spatio-temporelle entre les années 2010 et
2019, on constate que :
Plus de 69% de la surface totale n’a connu aucun évolution en matière du sable (aucun
augmentation), cette classe est distribuée presque dans tout la commune.
Les zone de faible dégradation, sont les zone qui sont urbanisé après l’année de 2001,
telle que la nouvelle ville et quelle que extensions urbaines au nord de la
agglomération principale. La surface de ces zones est importante, elle représente
presque 1/4 de la surface totale de la commune.
Il existe que 1034 ha des sols qui sont fortement dégradés en fonction du sable, Cette
diminution spécifie les parcelles au sud de la zone de mise en valeur (Al-maader).
89
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
90
Chapitre IV : Analyse spatio-temporelle du sable dans la région de Bou-saada
Conclusion
L’expansion urbain sur des terres sont déjà ensablés, telle que la cité Maiter qui est un
quartier illicite, par contre la réalisation de la ville nouvelle sur ces zones avait été planifié
par les collectivités local.
91
5 Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne
Et le risque d’ensablement
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Introduction
Dans les régions arides et semi-arides, les phénomènes les plus répondu sont ceux de
l’érosion éolienne et le mouvement de sable, comme le cas de la ville de Bou-saada qui est
sérieusement menacé par ces deux phénomènes. La conjonction de ces derniers avec les
enjeux socio-économique importants qui caractérisent la ville, se traduit par le risque
ensablement. La compréhension des mécanismes qui provoquent ce risque, nécessite de
prendre en considération l’étude de la sensibilité de la zone d’étude à l’érosion éolienne, qui
est le facteur principal déclencheur de ce risque.
93
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Le risque d'ensablement est le résultat d'Interactions entre des différents facteurs qui
contrôlent ce risque. L’érosion éolienne est le principal facteur déterminant du ce phénomène,
il réagit avec efficacité dans les régions aride et semi-aride où les conditions climatiques et
édaphique sont favorables à l'érosion, ces zones représente les sources principale de sable
qui engendre l’ensablement. En effet, pour comprendre ce phénomène, de nombreuses
recherches ont été menées dans ce domaine en étudiant les facteurs qui le contrôle, en
terminant par le développement de modèles spatiales axés sur des équations mathématiques,
telle que l’équation mondiale de l'érosion éolienne (WEQ) du Wondroof et Sydway :
E = f( I’ , K’ , C’ , L’ , V’ )
E perte potentielle du sol est exprimée en T /ha/an, où : I’ érodabilité du sol qui est fonction
de la texture, K’ indice de rugosité du terrain, C’ facteur climatique, L’ distance couverte
par le vent sur le champ dénudé, V’ couverture végétale équivalente.
5.1.1 Méthodologie :
a. Données cartographiques :
Carte géologique de l’Algérie (2éme édition), Alger nord (1/500.000) dressée par
M.J.Flandrin et éditée 1951-1952 par le service de la carte géologique de l’Algérie.
Carte d’occupation des sols Wilaya de M’sila (1/240000) réalisée par les centres des
techniques spatiales Arzio, Oron en 2010.
Découpage administrative de l’Algérie réalisé par le les centre des technique spatiale
Arzio, Oron.
b. Données alphanumériques :
c. Données de terrain :
La mission au terrain en mars 2019 (06 et 07 mars) pour l’observation visuelle de la région
nous a permis de mieux comprendre la zone d’étude et leur composant afin de créer une base
des données comprennent les informations descriptives de phénomène étudié.
Il faut noter que nous avons éliminés la variable L’ distance couverte par le vent sur le champ
due à l’absence de données nécessaires pour étudier ce facteur.
d. Matériels utilisées :
95
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Le facteur d'érodibilité du sol est un élément essentiel pour estimer l’érosion éolienne qui
est représenté par le pourcentage d'agrégats de sol de surface non érodables (> 0,84 mm) de
diamètre dans un échantillon de sol obtenu à partir d'une unité de surface donnée (Chepil,
1942 ; Laflen et al, 1991). Pour étudier ce facteur, on extrait l’érodibilité du sol à travers la
carte lithologique qui ce lui-même obtenu après la digitalisation de la carte géologique de
l’Algérie à l’échelle 1 : 240 000, 1952, sous forme d’une couche en format vecteur (des
polygones).
Dans le tableau des attributs, nous avons attribué à chaque type de sol (la texture) une
valeur variant de 1 à 7 où l’absence/la présence de sable dans la texture des sols est le
critère déterminant de l’érodibilité du sol.
96
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
b. La rugosité
les résultats obtenus ont été reclassées a nouveau, plus la surface est rugueuse, moins
97
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
0% à 5% Très forts 7
5% à 12% forts 5
Agriculture forts 5
c. facteur climatique :
facteur climatique est le principal critère à l'origine de ce phénomène, qui est contrôlé par
une combinaison de facteurs, notamment la vitesse des vent, la température et les
précipitations. Ces dernier doit être prise en compte pour calculer le facteur climatique
(Chepil et al. 1962 ; Woodruff, Armbrust, 1968 ; Lyles, 1983), selon l’équation proposée par
Chepil et Al. (1962) :
386 · u³
𝐶=
(PE)²
Où : С est le facteur climatique ; u est la vitesse moyenne du vent (m/s) ; PE est l’Indice de
Thornthwaite D’évaporations potentielles.
10/9
𝑃𝑖
𝑃𝐸 = 3.16 · ∑ ( )
𝑇𝑖 + 22
La réalisation de la carte surface du climat est axé sur l’élaboration des cartes de la
précipitation et de la température concernant la zone d’étude en conjonction avec le MNT,
les coordonnés géographiques de la station météorologique (altitude : 495m) et les données
climatique.
à l’aide de l’outil «calculatrice raster» nous avons réalisé les cartes de P et de T, par le calcul
des équation de chaque a part selon la méthode suivante :
Calcule de Pi : On ressorti la carte des précipitations dans les versants exposé au nord
de (0° à 90°) et de (270° à 360°) :
Figure 24 : calcule de la carte des précipitation dans les versants exposé au nord
- Pour les précipitations dans les versants exposés au sud de (90° à 270°) :
- la réalisation de la carte d’exposition des versants dans la zone d’étude via l’outil
«exposition»
99
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Après avoir obtenu ces résultats, nous les introduisons dans l’équation de PE, les résultat de
ce dernier nous permettons du calculer et obtenu la carte de facteur climatique de la zone de
Bou-saada, en utilisant le modèle de Chepil et Al. (1962).
Les résultats obtenus ont été reclassés, dont Plus la valeur de facteur est élevé, plus l'érosion
est importante.
100
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
d. Le facteur de végétation :
L'érosion éolienne est vraiment sensible aux surfaces végétalisées. En fonction de la densité
de couvert végétal, sa hauteur et son existence tout le long de l'année, nous avons déterminé
les types des couverts végétal résistantes/non-résistante à l’érosion éolienne.
e. L’érosion éolienne
à l’aide de l’outil Raster Calculatrice, nous avons injecté ces carte dans un SIG afin
d’appliquer le modèle universel de l’érosion selon l’équation suivante :
E K R C V
101
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
La reclassification abouti à une carte montre que plus de 48% des sols de la zone d’étude
appartiennent à des classes forts et très fort sensible au l’érosion ou se trouve dans les parties
nord de la commune avec une texture sableuse. Les zones de sols faiblement sensibles
représentent 38% et les sols d'érodibilité modérée occupent environ 13.2% du territoire.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
103
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
5.1.2.2 La rugosité :
La topographie et les obstacles naturelle telle que la végétation, ont des effets significatif
sur le flux d'air et la direction des vents qui affecte directement le déplacement des particules
de sols sur l'ensemble du territoire de la commune. Les résultats ont montré que plus de 47.3%
du la zone d’étude avait une rugosité soit faible ou moyenne qui occupent principalement
les parties nord (la pleine) et nord-ouest de Bou-saada. D’autre part, les zones qui ont une
forte rugosité représentent la partie montagneuse de la commune avec une superficie de
13427 ha.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
5.1.2.3 Le climat :
La classe «très forte» montre qu’il y a une très grande sensibilité à l’érosion éolienne,
cette classe à une superficie de 8319 ha, elle représente 32.9% de la superficie totale de la
zone d’étude. S’étendant à basse altitude.
La classe «faible» montre qu’il y a une faible sensibilité à l’érosion éolien avec 3367 ha
(13.3%) c’est le facteur climatique des zones montagneuses dans la zone de Bou-saada.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
5.1.2.4 La végétation :
Les zones nues qui est la plus favorable à l’érosion éolienne, à une superficie de 9119
h soit 36.1% de la surface totale de la commune.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Très fort
faible
Fort
moyen
D’après les résultats modélisés on remarque que l’érosion éolienne est presque présente
dans toutes la région étudié, plus de 39% des surfaces sont fortes et très fortes vulnérable à
l’érosion, ces zones situé au nord de la ville et représentent principalement la pleine de Bou-
saada où la topographie est étendue et plate en plus de l'absence de végétation. Alors que les
zones à faible sensibilité à l'érosion sont concentrées au sud dans la partie montagneuse qui
est caractérisé par une topographie accidenté et de manque du matière sableuse, cette classe
représente presque la moitié de la surface totale de la zone d’étude avec 12440 ha. Cependant,
la classe de faible sensibilité est la catégorie le moins présent avec une surface de 2851 ha.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Pour modélisé le risque d’ensablement dans la zone d’étude, on se base sur la carte de
sensibilité à l’érosion éolienne et une autre méthode de traitement, qui est différent de celle
utilisé dans la section précédente.
Logiciel utilisé pour traiter les données est l’ArcGIS Desktop 10.3
Le traitement de ces données basé sur la carte d’érosion éolienne comme un facteur
déclenchant de risque d’ensablement en conjonction avec les enjeux (les données socio-
économique et infrastructures) a fin de modélisé le risque d’ensablement dans la ville de
Bou-saada, selon les étapes suivantes :
Nous avons ressorti la classe « fort » et « très fort » depuis la carte de la sensibilité
à l’érosion éolienne après la vectorisation de cette dernière. A l’aide de l’outil
« Raster vers polygone ».
45
PDAU Bou-saada 2018
113
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
ressortir l’intersection géométrique des zones tampons qui sont à l’intérieur des limites
communale et éliminer les zones des tampons dehors de la zone d’étude, à l’aide de l’outil
« intersecter ». Afin d’obtenu la carte de sensibilité de la commune de Bou-saada à l’érosion
éolienne.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
12.5% de la commune de Bou-saada sensible aux effets de l’érosion éolienne et 35.9% sont
faiblement exposés à ce phénomène, ces zones situées au centre de la commune, elles
s’étalent de l’ouest à l’est, et aussi dans la partie nord et sud. Ce sont les zones près du cordon
dunaire.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Table 28 : les surfaces des zones exposé au risque d'ensablement dans la zone d'étude
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Pour optimiser l’interprétation des résultats de risque dans la zone urbaine, on ressorti les
degrés de risque en terme au surface et longueur à chaque enjeu à part, on distingue :
Le réseau routier que nous avons utilisé est constitué juste que les routes principales et les
routes secondaires.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
D’après la table (30) qui montre les zones de risque par quartiers, on constate que :
Les quartiers de Maiter, 20 août, Mohamed Chaabani et la nouvelle ville sont presque
totalement sensible au risque fort et très fort, la superficie totale de ces quartiers est de 715.1
ha, le risque très fort représente 56.6% et le risque fort représente 37.9% de la superficie de
ces quartiers. La situation de ces derniers au nord de la zone urbaine, rendre lui plus
vulnérable au risque d’ensablement à cause du cordon dunaire qui s’étale lui-même au nord
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
La zone des activités représente un enjeu économique très important, elle est aussi fortement
exposé au ce risque avec 87% de la surface totale de la zone.
Maitar est une extension de l’agglomération principale du nord-ouest, où il est se situé sur
la périphérie du cordon dunaire de Bou-saada, avec une superficie estimée à 81.3 ha, la
population de ce quartier est de 1600 hab (selon le PDAU 2008).
Maiter
Le risque d’ensablement est couvre tout la surface de cité Maiter, avec des degrés variable,
allant de la classe très fort jusqu’à la classe moyenne.
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Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
risque fort
24%
risque moyen
1%
75% de la superficie de Maiter menacé par le risque très fort, 24% par un risque fort et pour
le risque moyen on n’a que 1%
D’après les résultats obtenus et les sorties au terrain, on constate que le cartier de Maiter
soufre absolument de risque d’ensablement ceci est dû au fait qu'il s’étale sur la périphérie
du cordon dunaire en présence de nombreux enjeux (population, les équipements, les
routes…).
Voici les photos que nous avons prises pour montrer l’ampleur de la catastrophe
d’ensablement dans ce cartier.
124
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Les recommandations que nous avons posé se basent sur les résultats de notre travaille dans
tous les chapitres, et les sortie au terrain, où nous avons suivi les méthodes de lutte contre
l’ensablement dans la zone d’étude au niveau des aires de sources de sable ou les zones
d’accumulation (milieu urbain), Lesquelles :
125
Chapitre V : Modélisation de l’érosion éolienne et le risque d’ensablement
Suivre les travaux des centres de recherche et développement spécialisés dans la lutte
contre le risque d’ensablements tels que la CRSTRA et l’HCDS.
Un échange des connaissances et un resserrement des liens entre les différents acteurs
intervenant dans le domaine de gestion des risques.
conclusion
Dans ce chapitre, nous avons modélisé l'érosion éolienne et étudie les facteurs qui les
influencent (la rugosité, l’irodibilité, le facteur climatique et le couvert végétale) à l'aide des
SIG, afin de cartographie le risque d’ensablement dans la ville de Bou-saada, on constate
que la plupart de la zone d’étude est fortement sensible à l’érosion éolienne, ces zones
représentent les aires de sources de sable, ce que traduise la vulnérabilité de la majorité de
zone urbain au risque d’ensablement, Surtout ceux situés au nord de la agglomération
principale.
126
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Cette étude a été consacrée pour l’application des techniques de télédétection et des
systèmes d’information géographique à étudier et analyser la dynamique spatiale et
temporelle des mouvements de sable entre 2001 et 2019, ainsi que la modélisation
géomatique pour cartographier et classer la sensibilité de la commune de Bou-saada au
risque d’ensablement.
Les résultats de modélisation obtenus montrent que la plupart de la zone urbain est fortement
vulnérable au risque d’ensablement, ainsi que l’érosion éolienne au niveau de la commune.
128
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Bibliographie
Sites d’internet :
Services et organismes
Table 28 : les surfaces des zones exposé au risque d'ensablement dans la zone d'étude118
Table 29 : la langueur des routes exposé au risque d'ensablemnt...................................120
Table 30 : la répartition de risque d'ensablement dans les quartiers de Bou-saada........ 120
Table 31 : les surface exposé au risque d'ensablement dans la cité Maiter.................... 123
Liste des figures
Hab : Habitant
IR : Indice de Rougeur
P : précipitation
T : température
ملخص
تشغل حي از جغرافيا يتميز بخصائص طبيعية ومناخية, احدى بوابات الصحراء الجزائرية،مدينة بوسعادة
حيث كان للتوسع العمراني على االراضي الرملية اث ار سلبيا زاد من، قاسية وهذا ما جعلها عرضة لخطر الترمل
قمنا اوال بمعاينة حركة الرمال بين سنتي، قصد تحديد حجم توسع هذا الخطر و مدى تأثيره في المنطقة
باستعمال تقنية االستشعار عن بعد وتحديد الية تنقلها عبر الزمن ثم تطرقنا بعدها الى دراسة2019 و2001
و ذلك،حساسية الوسط الطبيعي لظاهرة التعرية الريحية باعتبارها العامل الرئيسي المتسبب في هذا الخطر
باستعمال النموذج العالمي لتعرية و دمجه في نظم المعلومات الجغرافية ثم استنتاج خريطة خطر الترمل لمنطقة
و قد اثبتت هذه التقنيات كفاءتها في رصد االخطار الطبيعية حيث اظهرت النتائج المتحصل عليها ان. الدراسة
بدرجات متفاوتة السيما تلك التي تقع بمحاذاة الشريط الرملي شمال التجمع,اغلبية المدينة معرضة لخطر الترمل
.الرئيسي
. التعرية الريحية، نظم المعلومات الجغرافية، االستشعار عن بعد، الترمل، النمذجة:الكلمات المفتاحية
Abstract
The city of Boussaâda, one of the doors of the Algerian desert, occupies a
geographical space that is distinguished by hard natural and climatic condition
which make it very vulnerable to the phenomenon of silting. The urban extension
toward the sandy lands, has had a negative effect which allow the aggravation of this
risk in urban areas.
In order to determine the extent of the extension of this risk and its impact in the
region, we first examined the movement of sands between 2001 and 2019 using
remote sensing technique and determined the mechanisms of its movement over time,
then we have studied the sensitivity of the natural environment to the wind erosion
phenomenon considering the main factor responsible sand transportation using the
universal erosion model and integrate it into geographic information systems (GIS)
and concluding the maps of silting risk for the study area.
These techniques proved its efficacity in monitoring natural hazards, more over,
results show that the majority of the city of Bou_saada is exposed to the risk of silting
with variably degrees, especially the one whose situated next to the dune cord in the
north of the main agglomeration.
Keywords: Modeling, Risk of selting, GIS, remote sensing, wind erosion.