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ORMVAO MADRPM RBOSM

Sous le patronage du
Gouverneur de la Province de
Zagora
Mr. Said FASKA

Journée d’information sur la


Réserve de Biosphère
des Oasis de Sud Marocain

Organisée par : L’Office Régional de


Mise en Valeur Agricole de
OUARZAZATE
L’EXPLOITATION MINIERE ET L’ENVIRONNEMENT
DANS LA RESERVE DE BIOSPHERE DES OASIS DU
SUD MAROCAIN

Par : ELHOUSSAINE BERDOUZI


Dr en Géosciences et Environnement
DELEGATION REGIONALE DE OUARZAZATE
L’EXPLOITATION MINIERE ET L’ENVIRONNEMENT DANS LA RESERVE DE
BIOSPHERE DES OASIS DU SUD MAROCAIN

INTRODUCTION

Les problèmes de la réserve de biosphère des Oasis du Sud Marocain sont


devenus en quelques années un sujet majeur d'inquiétude. Ces problèmes, résultent de
la conjonction entre l'explosion démographique, le gaspillage des ressources naturelles et
les désordres écologiques induits en particulier par les pollutions. L'adéquation des termes
« population, ressources, environnement, développement » représente donc un immense
défi auquel la région se trouve confrontée à l'aube du XXIe siècle.

I. ANALYSE DU PROBLEME

L'explosion démographique, l'invasion chimique de la biosphère, les déchets, la


destruction des ressources naturelles, la déforestation, la dégradation des sols, la
désertification, la surexploitation et l'extinction des espèces vivantes sont autant de
facteurs qui contribuent largement à la dégradation de la Réserve de Biosphère des Oasis
du Sud Marocain.

Le secteur minier n’échappe pas à cette problématique, les conséquences


avérées et potentielles liées à l’activité minière sur la RBOSM (eaux acides de mines,
pollution des écosystèmes, affaissements et glissements de terrains...) posent en effet, de
sérieux problèmes difficiles à résoudre actuellement.

Généralement, on ne peut pas exploiter une entreprise minière sans causer des
dommages irréparables à l’environnement ; le fait de localiser, d’explorer, d’exploiter, de
traiter et d’utiliser des ressources minérales, a de nombreux effets sur l’environnement
parmi lesquels on compte les suivants : perturbation des terrains et des organismes qui y
vivent, érosion, pollution de l’eau, du sol, de l’air et production des déchets.

II. RESSOURCES MINERALES DES PROVINCES DE OUARZAZATE ET ZAGORA

La diversité des structures géologiques des territoires des provinces de Ouarzazate


et Zagora (en particulier les différentes roches volcaniques, plutoniques et volcano-
sédimentaires) et l'importance des substances minérales qui y sont exploitées font,
incontestablement, de ces provinces une zone à grand potentiel minier. Il s’agit à
l’évidence d’un formidable réservoir pour la découverte de nouveaux gisements (métaux
de base, métaux précieux, roches ornementales), et qui offre des opportunités importantes
pour de nouveaux investisseurs à titre privé ou en association avec des entreprises
marocaines qui opèrent déjà dans la zone.

Ces deux provinces fournissent aujourd’hui, comme dans le passé, un grand


nombre de matières premières utilisées par d’autres industries à l’échelle nationale et
internationale. Plusieurs mines de taille industrielle sont actuellement en exploitation dans
la région. Il s’agit notamment :
- De la mine d’Imiter pour l’argent, exploitée par la société métallurgique d’Imiter
(S.M.I), filiale de l’ONA ;

- La mine de Bou-Azzer pour le cobalt, exploitée par la compagnie de Tifnoute


Tighanimine (C.T.T), filiale de l’ONA ;

- La mine de l’Imini pour le manganèse chimique, exploitée par la Société


Anonyme Chérifienne d’Etudes Minières (S.A.C.E.M).

D’autres petites mines de plomb, barytine, fer oligiste, sel gemme, zinc, mica et
feldspath, détenues soit par des particuliers, soit par des petites et moyennes entreprises,
font l’objet d’exploitation ou de recherche dans la zone de compétence de la Délégation
Régionale de l ‘Energie et des Mines de Ouarzazate.

Parallèlement à ces exploitations, le Bureau de Recherche et de Participation


Minière (B.R.P.M), joue un rôle fondamental dans la recherche des métaux précieux et
éléments associés, notamment pour la mise en valeur de nouveaux gisements liés aux
structures précambriennes d'âge PII et au volcanisme du Précambrien III.

III. EFFETS SOCIO-ECONOMIQUES

Le secteur minier qui constitue l’un des piliers du développement économique et social de
la région, joue un rôle important dans l’économie régionale, voire nationale à la fois par
ses effets directs sur l’emploi et les exportations et ses effets induits relatifs aux
infrastructures socio-économiques de base et au développement rural et urbain. Sur le
plan économique, l’activité minière dans les provinces de Ouarzazate et Zagora, constitue
aujourd’hui, une activité importante qui appelle les remarques suivantes :

1. Il s’agit d’un secteur à haut potentiel de croissance qui pourrait devenir la


locomotive de l’économie régionale ;

2. Le chiffre d’affaire du secteur minier dans la région pendant l’année 2002 est
d’environ 664 306 millions de Dirhams. Les investissements en matière de
recherche ont atteint 52 993 MDH pendant la même année ;

3. L’effectif global employé par le secteur minier dans la zone de compétence de la


Délégation de l’Energie et des Mines de Ouarzazate dépasse actuellement 1900
personnes ;

4. La masse salariale et les charges sociales durant l’année 2002, sont


respectivement de 96 086 MDH et 30 523 MDH ;

5. La contribution en valeur du secteur minier des provinces de Ouarzazate et Zagora


dans le secteur minier national est d'environ 24 % (à l’exclusion des phosphates et
ses dérivés) durant l’année 2002.

En général, la mine dans la région a un effet multiplicateur relativement plus élevé que la
plupart des opérations à grande échelle. Cet effet multiplicateur a une incidence très
positive sur l’économie en général parce qu’elle encourage le développement régional et
la création de petites industries locales. La plupart des activités d’extractions minières
s’effectuent dans des sites relativement éloignés des centres urbains et contribuent donc
utilement à leur désenclavement et au développement régional.
IV. REGLEMENTATION DE L’ENVIRONNEMENT

Les textes régissant la protection de l'environnement sont :

- Le Dahir du 25 août 1914 portant réglementation des établissements insalubres,


incommodes ou dangereux qui stipule que l'autorisation d'exploitation peut ordonner, dans
l'intérêt général, des prescriptions destinées à prévenir les accidents de toute nature, à
réduire les causes d'insalubrité, odeurs ou émanations malsaines et à éviter la pollution
des eaux et en général, toutes les mesures d'hygiène et de sécurité qui doivent être
observées dans la construction des bâtiments ou d'exploitation de l'industrie.

- L'Arrêté du Directeur Général des Travaux Publics du 12 février 1935 qui stipule
pour les lavoirs à minerais ou résidus métalliques en communication avec des cours d'eau
que les eaux de lavage ne seront rejetées dans les cours d'eau voisins qu'après
décantation des matières en suspension.

- Le règlement minier du 16 avril 1951 qui précise que la recherche et l'exploitation


des mines sont soumises à la surveillance de l'administration pour tout ce qui touche à la
sécurité publique, la sécurité et l'hygiène des ouvriers, l'habitat et la formation
professionnelle, la conservation de la mine, la meilleure utilisation possible des gisements,
la protection des sources, voies publiques et édifices de surface. Pour contribuer à la
protection de l'environnement, le Ministère de l’Energie et des Mines :

§ Dispose d'organes administratifs aux niveaux central et régional pour


assurer le suivi et la surveillance des activités environnementales des installations
de l'industrie minière ;

§ Insiste sur la mise en place, au niveau de ces installations, de dispositifs et


mesures techniques visant une meilleure protection de l'environnement avec
interdiction de toute forme de rejets nuisibles dans le milieu naturel non contrôlé.

V. LA MINE ET LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

La région possède une gamme très large d’activité minière, petite mine artisanale
(avec ou sans mécanisation partielle), à la mine moyenne industrielle (souvent peu
soucieuse de l’environnement et jouissant parallèlement d’une capacité technique et
financière limitée) jusqu’aux grands projets. Dans chaque cas, la sensibilité aux problèmes
d’environnement, les capacités techniques et financières, l’esprit de dialogue sont très
variables alors que les risques environnementaux sont souvent convergents, et le degré
de respect des réglementations et lui aussi extrêmement variable.

Le Ministère de l’Energie et des Mines, très attentive à l’amélioration des conditions


de travail du personnel du secteur minier et à la préservation des écosystèmes, s’est
engagé dans une nouvelle stratégie de Management environnemental ayant pour objectifs
d’inciter les opérateurs miniers à intégrer le développement de la mine dans son
environnement.

Il est évident que le développement de la mine à l’échelle régionale, voire


nationale, ne pourra se faire que par un respect accru de l’environnement aussi bien pour
les anciennes exploitations que pour les mines opérationnelles.
Depuis maintenant plusieurs années, les entreprises minières et plus
particulièrement, la Société Métallurgique d’Imiter (SMI) et la Compagnie de Tifnoute
Tighanimine (CTT), ont incorporé dans leur mentalité et leurs approches techniques et
financières des préoccupations profondes de respect de l’environnement. Elles avaient
depuis quelques années compris que malgré les surcoûts induits par leur propre politique
environnementale, souvent plus stricte que les législations en vigueur, cette politique était
plus profitable à terme que celle qui consisterait à profiter des faibles législations
nationales en matière d’environnement ou bien à les contourner, voire les ignorer.

Ces sociétés minières assurent un confinement convenable des rejets miniers et


ont procédé à la mise en place des actions correctrices visant d’une part, la protection du
personnel travaillant sur les sites miniers, la population riveraine et d’autre part, la
préservation des écosystèmes et du milieu écologique en général contre les divers
polluants minéraux susceptibles d’être générés par l’activité minière.

En terme d’aménagement, des aspects positifs ont été réalisés et se résument


comme suit :

V.1. Société Métallurgique d’Imiter (Mine d’imiter)

§ Construction d’une station de traitement des gaz destinée à récupérer les


vapeurs de mercure et éliminer les poussières de fusion coupellation par
filtration sur un filtre à manche ;
§ Construction d’un bassin de capacité 5000 m3 pour récupérer toutes les fuites
éventuelles pouvant provenir des installations. Ces fuites sont drainées dans un
réseau de caniveaux installés sur une plate forme aménagée à cet effet tout
autour des installations ;
§ Aménagement des bassins de protection à l’aval des digues pour pouvoir
récupérer et recycler les fuites éventuelles tout en permettant le stockage
d’excès d’eaux en cas de pluviométrie importante ;
§ Construction d’un barrage de retenue à la limite clôturée de la mine. Ce
barrage constitue une sécurité supplémentaire qui servirait à stocker les fuites
accidentelles qui pourraient provenir des ouvrages de retenu des rejets ;
§ Mise en place d’une station de filtration et recyclage des rejets cyanurés en
aval de processus de traitement. l’objectif est de minimiser les stockage des
produits cyanurés dans la digue et par conséquent la réduction de la
consommation en eau et de la matière première ;
§ Mise en place d’un procédé d’extraction des gaz à la fusion ;
§ Nettoyage de l’oued passant par la mine ;
§ Construction d’une nouvelle digue ;
§ Irrigation et plantation de 2000 d’arbres dans la mine et à côté des digues
cyanurés.

Beaucoup plus encore, les techniques appropriées à l’environnement font l’objet de


très nombreuses recherches très pointues. Par exemple dans le traitement du minerai
d’argent à la mine d’Imiter, la société a adopté la technique de flottation jugée utile pour
minimiser la consommation du cyanure (produit toxique pour l’environnement).

Ainsi, la flottation a permis à la société de soustraire à la cyanuration 75 % du poids du


tout - venant de la mine et de diminuer de 20 % la quantité de cyanure consommé.
Parallèlement, un procédé hydrométallurgique opérationnel depuis l’an 2000, a des effets
induits positifs sur l’environnement, et a pour but d’une part, la récupération de l’argent et
la précipitation du mercure sous forme de sulfures qui est la forme la plus stable et d’autre
part, l’élimination de 90 % du mercure à l’entrée de l’atelier de fusion.

V.2. Compagnie de Tifnoute Tighanimine (Mine de Bou-Azzer)

§ Plantation d’arbres dans le district minier de Bou-Azzer (cf. figure 1) ;


• La conception des digues à stériles, calcul de pente d’équilibre des talus de remblais ;
• Le recyclage de l’eau de laverie en tête ;
§ Mise en place d’une station de traitement des eaux usées (cf. figure 2) ;
§ Construction de deux bassins de décantation ;
§ Construction d’un barrage en V entre les digues ;
§ Construction des rigoles entre les digues et le bassin ;
§ Construction d’un barrage en aval de la station de traitement des eaux usées ;
§ Plantation d’arbres dans le district minier de Bou-Azzer ;
§ Construction d’un bassin pour l’arrosage des arbres ;
• Récupération des huiles usagées.

La mise en œuvre d’un procédé hydrométallurgique (lixiviation), par le Cobalt


Métallurgique de Bou-Azzer (C.M.B.A), déjà opérationnel depuis début 1996 (cf. figure
3), a pour objectif la valorisation des anciennes haldes de mines. Il s’agit à l’évidence d’un
développement industriel harmonieux qui vise la récupération du cobalt contenu dans ces
haldes et la réduction de la quantité de rejets arséniés stockés dans le périmètre de la
mine.

Parallèlement à ces moyens mis en œuvre par la S.M.I et la C.T.T, le contrôle des nappes
d’eau avoisinantes aux mines, des eaux usées et des fumées des cheminées se fait d’une
façon systématique et permanente et le maintien en sécurité des produits dangereux se
fait par gardiennage permanent des locaux de stockage et par destruction des emballages
des produits toxiques et leur enterrement dans les digues.

Figure 1 : Photo montrant la digue des arséniates de Fer recouverte par des stériles et entourée par des
arbres implantés en 1998. L’opération de plantation d’arbre en 2003 a concerné tout le district minier de
Bou-Azzer et porte sur plus de 15 000 arbres.
Figure 2 : Station de traitement des effluents de la mine, construite en 2000 pour une enveloppe budgétaire
de l’ordre de 1,4 MDH.

Figure 3 : Usine hydrométallurgique construite en 1996 pour un montant de l’ordre de 80 MDH.


Par ailleurs, et compte tenu de la spécificité du secteur minier caractérisé par des
ressources non renouvelables, la politique de développement minier s’appuyer aujourd’hui
sur une vision anticipée pour gérer avec clairvoyance et vigilance la fermeture et la remise
en état des sites miniers.

VI. BILAN D’INVESTISSEMENT DANS L’ENVIRONNEMENT

L’environnement est devenu actuellement un facteur influent dans le bilan


économique des projets miniers. Il conditionne la croissance, toutefois, il est difficile de
pouvoir chiffrer toutes les conséquences de la pollution, pour qu’elles puissent être
intégrées par l’opérateur minier dans le calcul économique, mais une chose est sûre, les
coûts de traitement industriel des gaz et des rejets miniers sont directement identifiables.
Ces coûts élevés, incitent à accroître les recherches sur les possibilités de valorisation et
sur les technologies de transformation des effluents.

Dans ce cadre, les actions environnementales engagées ces dernières années par
la S.M.I (Société métallurgique d’Imiter) et la C.T.T (Compagnie de Tifnoute Tighanimine),
ont nécessité les investissements suivants :

VI.1. Mine d’Imiter (S .M.I)

Années Désignations Montant


(KDH)
1997 Construction d’un bassin de capacité 5000 m3 150
1998 Aménagement des bassins de protection à l’aval des digues 300
Construction d’un barrage de retenue à la limite clôturée de la 200
mine
1999 Construction d’une usine de flottation 127 000
2000 Mise en place d’un procédé de lixiviation 10 000
2001 Plantation de 2000 d’arbres 720
2002 Mise en place d’une station de filtration des rejets 6 000
Mise en place d’un procédé d’extraction des gaz à la fusion 200
Nettoyage de l’oued passant par la mine 600
2003 /2004 Construction d’une nouvelle digue 200
Total - 145 370
A partir de Irrigation et plantation d’arbres 60 /mois
2001

Ces mesures très importantes destinées à préserver l’environnement ont coûté en


investissement pour la S.M.I plus de 145 000 KDH et consomment près de 1 500 KDH/an
pour leur maintenance et leur exploitation.
VI.2. Mine de Bou-Azzer (C.T.T)

Années Désignations Montant


(KDH)
1996 Mise en place d'un procédé hydrométallurgique (lixiviation) 80 000
2000 Mise en place d’une sta tion de traitement des eaux usées 1 400
2001 Construction de deux bassins de décantation 140
Construction d’un barrage en V entre les diguesConstruction des 125
rigoles entre les digues et le bassin
2002 Construction d’un barrage en aval de la station 60
Plantation d’arbres autour des digues 36
Construction d’un bassin pour l’arrosage des arbres 70
Prix de revient annuel (M.O. Energie et traitement) 1 440
2003 Plantation de 15 000 arbres 300
Total - 83 571

Les moyens mis en œuvre depuis 1996 par la Compagnie de Tifnoute Tighanimine
(C.T.T) pour sauvegarder l’environnement ont nécessité une enveloppe budgétaire de
l’ordre de 83 571 KDH et le prix de revient annuel (main-d’œuvre, Energie, traitement…),
pour assurer une meilleure gestion des installations énumérées ci-dessus est d’environ
1440 KDH.

VII. CONCLUSION

La réserve de biosphère des Oasis du Sud Marocain dans son ensemble connaît
une dégradation reprochable. Les sources de cet état de fait ne sont pas inconnues, les
victimes sont apparentes et le remède appelle, ipso facto, l’intervention de plusieurs
acteurs.

Dans ce cadre, le rôle du Ministère de l’Energie et des Mines dans la gestion


durable de la réserve de biosphère des Oasis du Sud Marocain n’est pas marginal bien
qu’il soit incomplet en dehors de l’intervention des autres acteurs (citoyens, organismes
publics ou semi-publics, entreprises, élus, monde associatif, universités…).

S ‘agissant des entreprises minières implantées dans le territoire des provinces de


Ouarzazate et Zagora et dans le souci de maintenir un environnement sain, et surtout,
conscientes de sauvegarder la Réserve de la Biosphère des Oasis du Sud Marocain, ont
entrepris il y a déjà quelques années des plans d’action qui visent : d’une part à identifier
et à remédier aux risques potentiels que constitue la marche de la mine sur
l’environnement, et d’autre part à améliorer d’une façon économique les conditions de
travail et la marche technique.

En général, l’objectif du Ministère de l’Energie et des Mines en matière


d’environnement est axé sur une politique durable, c’est-à-dire une politique capable de
satisfaire les besoins actuels sons compromettre ceux des générations futures. Ce
concept vise notamment :

Un développement minier qui évite les préjudices environnementaux ; proposition


« des moyens d’éviter dans la mesure du possible les facteurs générateurs de pollutions
et de dégradation aussi bien pour les exploitations actuelles que pour les exploitations
futures. Atténuer les effets négatifs des pollutions et déséquilibres induits des
écosystèmes pour les anciennes exploitations et les dispositifs de réparations » et cela au
moyen d’une stratégie et de mesures spécifiques, telles que :

• Nécessité d'ériger l’activité minière en secteur prioritaire apte à soutenir les ambitions
du développement socio-économiques ;

• Nécessité de contourner ou de réduire les effets destructifs suite aux opérations


minières, voire ajuster et mettre en conformité les modes de production ;

• Prévenir les effets néfastes de l’exploitation et y remédier, en édictant les mesures sur
la conservation et la protection de la réserve de biosphère des Oasis du Sud
Marocain ;

• Promouvoir et de développer cette activité, en prenant soin de surveiller, de préserver


et d’améliorer la qualité de l’environnement, condition cruciale pour parvenir à un
développement durable.

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