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MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DE
L’ADMINISTRATION ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (MDGLAAT)
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DEPARTEMENT DU MONO
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COMMUNE DE GRAND-POPO
C’est l’occasion de remercier tous ceux et toutes celles qui ont contribué de près ou de loin ou ayant
participé aux différents ateliers de renforcement de capacités, d’actualisation et de validation du
présent document. Je voudrais citer les populations des différents villages de notre commune, les
différentes organisations de la société civile, les cadres de la mairie, les opérateurs économiques, les
élus, les services techniques déconcentrés présents dans la commune.
Mes remerciements vont également à l’endroit de l’Agence Nationale pour la Protection Civile
(ANPC), du PUGEMU,de la SERHAU-SA et des consultants qui ont appuyé les ateliers d’actualisation
et de validation de ce document de planification.
Le Maire
L’ensemble de la démarche est basée sur le « climate proofing » qui intègre plusieurs outils
de diagnostic, d’analyse, de planification et de programmation.
1. La préparation a permis aux facilitateurs de la démarche de prendre contact avec le
Maire de la commune et ses collaborateurs pour leur expliquer le contenu de l’outil
« climate proofing » et de les aider à identifier les personnes indiquées pour prendre
part à l’actualisation du PCC. La présentation a également permis de planifier l’activité
ainsi que la liste des participants. Enfin, les facilitateurs ont introduit les fiches de
collecte en se rendant chez les responsables des structures déconcentrées pour
expliquer et motiver la collecte des données.
2. Le diagnostic et la planification. Cette phase s’est faite à travers un atelier de deux (2)
jours. Elle a commencé par un renforcement de capacité sur la gestion des
catastrophes. Ainsi, après la définition de quelques concepts, les participants ont eu
droit à un rappel sur le changement climatique et les gaz à effets de serre, le cadre
d’action de Hyogo, les principes des droits humanitaires et les normes sphère.
Ensuite, elle s’est consacrée à identifier les problèmes liés au changement climatique.
En effet, sur la base des données sur la pluviométrie et le nombre de jours de pluie
sur environ quinze (15) années, un diagnostic a été fait des aléas et de leurs impacts.
Ce diagnostic a conduit à l’analyse des vulnérabilités de la commune aux effets du
4. Entre ces trois ateliers, des travaux de recherches documentaires et de synthèse des
informations recueillies ont permis d’élaborer le draft provisoire du PCC qui a été
soumis à un comité de relecture.
5. Suite à cela, un atelier d’une journée a été organisé pour la validation du PCC après la
prise en compte des observations des membres du comité de relecture et des
participants. L’adoption dudit plan de contingence sera faite par le Conseil Communal.
L’élaboration d’un plan de contingence est un processus qui intègre la collecte et l’analyse
de données sur l’impact des crises et catastrophes potentielles qui affectent un espace
géographique donné afin d’établir des modes d’action à l’avance pour permettre en temps
opportun, d’apporter une réponse appropriée et efficace aux besoins des populations
touchées. Le plan de contingence est un outil qui permet d’anticiper et de résoudre les
problèmes qui se présentent généralement au cours d’une intervention humanitaire.
Ainsi, des actions et opérations à mener de même que des démarches à entreprendre sont
prévues pour un plan de sauvetage et de secours aux populations et infrastructures.
La commune s’étant sur une superficie de 289 km2 soit 7,2% de l’ensemble du département
du Mono pour une densité moyenne de population d’environ 140 habitants /km2. Elle
compte 07 arrondissements et 44 villages.
Au plan religieux, le Vodoun est la religion dominante des Xwla et Xuéda (RGPH 2). La
religion traditionnelle vient en tête (62,9 %), suivie de la religion catholique (24,6 %), suivis
de loin par les religions protestantes (2,1 %), musulmanes (2, 0 %) et des autres (8,3 %).
A. Climat et hydrographie
La position géographique de la commune la place dans un ensemble qui bénéficie d’un
climat subéquatorial de type Guinéen caractérisé par quatre (04) saisons plus ou moins
marquées à savoir i) une grande saison sèche de mi-novembre à mi-mars, ii) une grande
saison de pluies de mi-mars à mi-juillet, iii) une petite saison sèche de mi-juillet à mi-
septembre et iv) une petite saison de pluies de mi-septembre à mi-novembre. Les
précipitations ont généralement lieu principalement entre mars et juillet avec un maximum
en juin. Elles se répartissent en moyenne sur 80 à 120 jours. Sur la décennie 90, la hauteur
le fleuve Mono marqué par un régime tropical très irrégulier et de grandes variations
inter-annuelles avec des crues entraînant des inondations ; il communique avec la
lagune de Grand-Popo et se jette dans l’océan atlantique ;
une série d’affluents et d’effluents parmi lesquels on peut citer la Sazué (le plus
important), et dont la navigabilité dépend en partie du régime du fleuve Mono ;
la lagune de Grand-Popo d’une longueur de 15 km et qui débouche sur le chenal de
l'Aho. Elle reçoit les eaux de la mer et celles du Mono. Elle communique aussi avec
celle de Ouidah ;
la mer sur la façade sud de la commune.
Mais ce réseau hydrographique est de plus en plus touché par un certain nombre de
problèmes environnementaux parmi lesquels on peut citer entre autres :
Il est enfin important de signaler que les changements climatiques présentent également
des effets néfastes sur le réseau hydrographique en général dont le principal est la pénurie
d’eau du fait du changement climatique.
B. Végétation et faune
La commune de Grand-Popo ne dispose pas de forêts. Les formations forestières retrouvées
dans la commune sont des mosaïques de culture et de jachère (2613 Ha), des mosaïques de
culture et jachère sous palmiers (8289 Ha) et des Plantations (1808 Ha) (IFN, 2007). La
production en bois énergie de la commune est quasi-nulle alors que le bois reste le
combustible principal notamment en milieu rural (environ 20000 T Equivalent – bois) (IFN,
2007).
Bien qu’il n’existe pas de forêts naturelles, ni de forêts classées, il doit probablement exister
quelques reliques de forêts sacrées dans certaines localités de la commune.
En ce qui concerne la faune les espèces les plus rencontrées sont constituées de rongeurs,
de tortues, des serpents et des oiseaux caractéristiques des zones humides.
C. Relief et sols
Le relief de la commune de Grand-Popo se compose de trois (03) ensembles à savoir :
D. Agriculture
Production Végétale
Tous les acteurs s’accordent pour dire que la production végétale reste l’activité dominante
dans la commune de Grand-Popo et l’activité principale de la majorité de la population de la
commune.
Les principaux produits de la commune au cours des cinq dernières campagnes agricoles
sont :
Les cultures maraîchères occupent la première place avec un tonnage moyen d’environ 9
000 tonnes sur les cinq dernières campagnes agricoles. Cette production dominée à 83 % par
la production d’oignon. Les autres produits maraîchers sont la tomate (13 % de la production
en produits maraîchers de la commune) et minoritairement le gombo (2 %) et le piment (1
%). Grand-Popo est la seule commune fournisseuse d’oignon dans le département du Mono.
Elle contribue à 10 % à la production de Piment du département, 9 % pour celle du gombo et
12 % pour celle de la tomate. Au plan national, Grand-Popo est la deuxième commune
productrice d’oignon après Malanville.
Le manioc vient en deuxième position au titre des racines et tubercules et la canne à sucre
en troisième position avec respectivement une production moyenne annuelle d’environ
4.000 tonnes et de 3.300 tonnes. A la dernière campagne agricole, Grand-Popo offrait plus
de 70 % de la production en canne à sucre du département du Mono. On note également
une production mineure de riz, arachide et du haricot dans la commune.
Production halieutique
La pêche artisanale lacustre et maritime et la pisciculture (dans les trous à poissons) sont les
types d’exploitation les plus répandues dans la commune de Grand-Popo. Les produits de
pêche concernés sont majoritairement les poissons, les crevettes, les crabes (Callinectes et
Cardiosoma) et dans une moindre mesure les huîtres). Aucun étang piscicole n’avait été
recensé en 2006 (PMED & Direction des pêcheurs (2006).
Le filet (maillant ou dormant) est l’outil de pêche le plus utilisé mais que par les hommes.
L’utilisation de la nasse est également assez développée notamment à Gbéhoué (une
centaine). Les femmes qu’on rencontre essentiellement dans la pêche de crabe utilisent
majoritairement la balance à crabe.
Le acadja n’est pas très développé par les pêcheurs de Grand-Popo contrairement à ceux de
Ouidah. Le filet "mèdokpokonou" n’est presque plus utilisé; et les trous à poisson sont très
peu développés (une dizaine dans la commune) en 2006.
E. Carrière et mines
La Commune de Grand-Popo disposait d’une réserve de carrières de sable continental dont
l’exploitation rationnelle pourrait contribuer au développement économique de la
commune. L’exploitation de cette carrière est restée pendant longtemps l’apanage d’un
groupe d’opérateurs économiques privés qui ont exploités et gérée la carrière jusqu’à un
passé récent sans aucune normes et sans un minimum de contrôle ni des autorités locales, ni
des autorités de l’appareil étatique. C’est fort de cela, et au regard de la forte dégradation
enregistrée dans la commune et sur l’ensemble de la zone côtière que les autorités étatiques
Le nouveau site d’exploitation de sables lagunaires prévu n’est pas encore exploité pour des
raisons d’ouverture de voie non encore réalisée.
On note par ailleurs, dans l’arrondissement de Sazué une zone de mangrove propice à
l’extraction et production du sel riche en iode.
F. Tourisme
De par leur nature, le tourisme devrait souvent être traité ensemble avec l’artisanat. Au plan
économique à elles deux, elles représentent la troisième activité économique de la
commune après la production végétale et la pêche.
Par ailleurs, la commune de Grand-Popo abrite d’importants sites touristiques tels que i)
l’embouchure «bouche du Roy» (où le fleuve Mono se jette dans l’océan Atlantique à Avloh),
ii) la plage, etc.; lesquels drainent de nombreux touristes chaque année.
L’artisanat demeure une activité très importante dans la commune et regroupe tous les
corps de métiers de la nomenclature de l’artisanat.
En effet, les conclusions du 4ème rapport du Groupe Intergouvernemental des Experts sur
l’Evolution du Climat (GIEC) présentent une situation inquiétante et catastrophique des
impacts néfastes des Changements Climatiques comme un élément essentiel justifiant la
formulation d’une stratégie appropriée dans l’espace CEDEAO afin non seulement de réduire
les risques liés aux changements climatiques mais aussi de s’adapter à ses effets néfastes.
Survenues en 1956, 1966, 1967, 1976, 1995, 2009 et 2010, les inondations résultent pour
une plus grande part de la modification du régime pluviométrique. Les années
pluviométriquement excédentaires sont très favorables aux inondations (figure 3).
70
2
60 Nombre de jours
1 50
40
0 30
20
-1
10
-2 0
2004
2011
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2012
2013
Années
Figure 3 : Evolution annuelle des pluies et du nombre de jours de pluies en 1997 et 2013
Source des données : Secteur Communal pour le Développement Agricole (SCDA)
Dans la commune de Grand-Popo, les années 1997, 2002, 2003, 2004, 2009 et 2010 ont été
pluviométriquement excédentaires. Le nombre de jours de pluie a connu également une
évolution irrégulière en oscillant entre 21 jours en 2003 à 70 jours en 2010. Particulièrement
en 2010, les hauteurs de pluie ont excédé la moyenne de 800 mm à 1000 mm/an pour
atteindre 1408,1 mm en 70 jours (Source Secteur Communal pour le Développement
Agricole Grand-Popo). Cette année a été très pluvieuse avec pour conséquence des
Les inondations sont aussi causées par la crue des fleuves du Mono et des affluents du fleuve
Couffo (Sazué, Agogo, Adanwadonmè) et de la lagune de Grand–Popo qui sert de relais du
fleuve Mono vers l’Océan Atlantique. Cette situation aggravée par des lâchers opérés par le
barrage de Nangbéto au Togo, a déjà emporté plusieurs maisons, plusieurs hameaux et
plusieurs hectares de cultures. Des milliers de personnes vivant dans ces localités ont été
contraintes de se déplacer.
Grand-Popo a 178 km2 de terres inondables (62 %) et (14 %) de terrains marécageux. Les
inondations sont aussi aggravées par une mauvaise occupation du sol, en l’occurrence les
exutoires naturels des cours d’eau et des habitations précaires. Toutefois, l’accalmie
observée depuis 2011 est due à la situation pluviométrique qui est restée déficitaire avec de
faibles nombres de jours de pluies.
Par ailleurs, les variations hydrologiques quotidiennes dues à l’influence des courants de
marées et l’alternance de périodes sèches et humides liées aux crues saisonnières induisent
la dégradation des berges, le transport des sédiments et le comblement des différents plans
et cours d’eau de la commune. Cette situation est accentuée par la destruction des
palétuviers et du couvert végétal. Les riverains ont détruit les mangroves en exploitant les
palétuviers comme bois de chauffe ou pour construire les habitations de fortunes. Ce qui a
pour conséquences, l’érosion des berges lagunaires.
Les sédiments érodés se déposent dans le fleuve Mono et la lagune côtière et font de ce
secteur un domaine de piégeage des sédiments en l’absence de tout écoulement. Ces
différentes modifications hydrosédimentaires influencent le déplacement de l’embouchure
et l’érosion côtière.
L’érosion côtière constitue une menace très importante pour le développement à court,
moyen et long termes de Grand Popo. Les causes naturelles de l’érosion sont liées à
l’augmentation des températures, du niveau de l’eau et des vagues. En ce qui concerne les
causes humaines, elles sont dues au développement rapide des infrastructures côtières qui a
considérablement modifié les caractéristiques physiques et les équilibres écologiques de la
côte. Il s’agit principalement de la construction des barrages d’Akosombo sur la Volta au
L'avancée de l'Océan Atlantique très visible au Bénin induit des conséquences fâcheuses
pour lesquelles Grand-Popo n’est pas épargnée. La montée des eaux et les flux et reflux des
vagues ont déjà emporté certains villages et hameaux tels que ceux de Hillacondji, d’Agoué
plage, Coclocodji, Gbècon, Docloboé, etc.). Des milliers de personnes vivant dans la zone
côtière ont été contraintes à se déplacer, et les experts estiment qu'une catastrophe serait
inévitable si des mesures préventives ne sont pas prises dans l'immédiat. Notons que
l’avancée de la mer sur les côtes béninoises peut aller jusqu’à 10 ou 15 mètres certaines
années, par le jeu de l’effondrement des infrastructures.
Les actions humaines de mise en valeur réduisent de 1% environ par an le stock global de
zones humides côtières (marais salants, mangroves, zones intertidales). Selon les
spécialistes, même avec ce taux de destruction modéré, la zone humide côtière pourrait se
réduire de 40% d’ici à l’an 2080. Cette réduction ajoutée à celle qu’engendrerait l’élévation
du niveau de la mer (induit par le réchauffement global) conduirait à une véritable
catastrophe dans toute la zone humide côtière. Cette situation devient davantage critique
avec le rejet de déchets industriels issus de l’usine de traitement de phosphate de Kpémé
dans l’Océan Atlantique. Ce qui a contaminé toute la côte au niveau de Grand-Popo et de
Ouidah. Les conséquences néfastes sur l’environnement, la production halieutique, la
production agricole et la nappe phréatique sont néfastes. Ce problème environnemental
devrait être étudié par les Ministères chargés de la décentralisation, de l’Environnement et
des Affaires étrangères à cause de son aspect à la fois politique et diplomatique, ce qui
dépasse les compétences des autorités locales.
L’impact négatif sur l’environnement est tel que Grand Popo pourrait disparaître si rien
n’est fait pour freiner l’érosion côtière et la pollution marine. En effet, du côté Est les épis de
pierres sont en train d’être posés à Cotonou et du côté Ouest à Anécho et Lomé. Au milieu,
Les grands vents ont été observés en 2004 et en 2005 et se manifestent par le décoiffement
des toits des maisons. Avec l’urbanisation de la ville et des chefs lieux des arrondissements,
et du reboisement de certaines artères, le phénomène a diminué et ne constitue plus un
danger majeur.
2. Autres risques
2.1. Epidémies
Les épidémies demeurent un risque transversal à pratiquement tous les autres aléas.
L’inondation peut amener à enregistrer des maladies du péril hydro-fécal (diarrhée, choléra),
les maladies respiratoires aigues. Les incendies peuvent occasionner des blessés ou des
brûlés. D’autres épidémies ont des origines peu connues et sont parfois très létales. C’est le
cas de la fièvre hémorragique Ebola qui constitue un risque épidémique très préoccupant
dans les régions frontalières comme Grand-Popo. C’est une fièvre hémorragique virale aiguë
accompagnée d'une atteinte sévère de l'hémostase et du système immunitaire conduisant à
une grave immunodépression avec un taux de létalité pouvant atteindre 90 %. Bien que des
cas de cette maladie ne soient pas identifié au Bénin en général, et dans la commune de
Grand-Popo en particulier, des dispositions sécuritaires et de surveillance ont été mises en
place afin de prévenir ou de détecter tous les cas suspects. Il a été organisé du 10 au 12
septembre 2014 à Lokossa, un atelier pour la sensibilisation des points focaux
départementaux sur la maladie à virus Ebola. Au total, (i) un pool de 35 formateurs a été
formé pour renforcer les capacités des cadres des départements et zones sanitaires pour
une riposte éventuelle contre la maladie à virus Ebola au Bénin ; (ii) une masse critique de
300 cadres et personnel de première ligne ont été formés dans la préparation et réponse à
une flambée de la maladie à virus Ebola au Bénin.
Par ailleurs, des outils de surveillance ont été mis place en vue de renseigner sur les cas de
suspicion de la fièvre hémorragique Ebola (voire fiche annexe 2).
2.2. Incendie
L’un des risques auquel la population de Grand Popo est exposée est l’incendie. La
commune a connu cette catastrophe en 2004 à Djanglanmey et Adjaha, en 2007 à
Zobinoucodji, en 2010 à Awalé-plage, et Ewé-condji, 2012 à Kpatcha-condji, Djanglanmey, en
2013 à Tokpa-Aïzo et Gbéhoué. L’incendie est provoqué le plus souvent par les feux de
végétation puis le trafic illicite et la mauvaise manipulation des produits pétroliers. Les feux
de végétation sont les plus fréquents et interviennent pendant la saison sèche (les mois de
décembre, janvier et février) avec des dégâts dans les plantations et les champs de cultures.
On y note aussi les incendies volontaires provoqués par des pyromanes dans le souci de
régler des problèmes personnels avec des tiers.
Les conflits fonciers sont liés à l’accaparement des terres, aux donations sans actes, aux
mauvais recasements, au bradage des terres et à la contestation des limites des frontières.
Les affrontements électoraux dus aux contestations des résultats électoraux, à des
provocations et aux conflits entre les parties antagonistes.
La descente des troupeaux de bovins du Nord Bénin et de certains pays limitrophes (Niger,
Burkina Faso), à la recherche de points d’eau et de pâturage occasionne souvent des conflits
entre éleveurs et agriculteurs. En effet, les troupeaux pénètrent dans les champs détruisent
Les feux tardifs dus à la chasse à la battue, à la mauvaise pratique de l’agriculture itinérante
et à la délinquance (pyromane) provoquent des incendies et des dégâts qui sont parfois
sources de conflits.
Suite à une concertation des participants, concertation se basant sur la probabilité d’occurrence
d’une part, de la sévérité et l’étendue des impacts des risques potentiels identifiés d’autre part,
le classement suivant des risques sus-énumérés a été retenu (tableau 2).
Les trois principaux risques prioritaires retenus pour la planification couvrant les douze
prochains mois dans la commune de Grand-Popo se présentent ainsi qu’il suit dans l’ordre
décroissant :
Co
onflits fonciers Les habitants des
Accaparement des terres hameaux
Conflits socio- Donations sans actes les agriculteurs, les
politiques Mauvais recasements fermiers
Bradage des terres
Contestation des présumés héritiers
terriens ou ayant droit Toute l’année Toute l’année Propriétaire terriens
Pression démographique dans certaines Acquéreurs
zones,
Méconnaissance des textes. Les actes
administratifs et titres fonciers ne sont Période électorale Durant toute la
pas toujours établis. période
Contestation des limites des frontières électorale
Electeurs
Affrontements électoraux Populations locales
Contestations des résultats électoraux
Provocations
Stratégies d’adaptation Déplacement forcé, dégradation et Utilisations de semences Fuite temporaire ou définitive des
des hommes et des disparation totale des habitations améliorées (précocité, personnes indexées en attendant
femmes Risque de délocalisation des humidité), délocalisation des l’accalmie
populations pour préserver leur zones de cultures, renforcement
santé de la charpente des bâtiments par
des matériaux
durables, réalisation des
aménagements
Moyens de Exode rural, disparition Formation sur les AGR, Endettement, Formation sur les Réduction de bras Octroi de crédit
subsistance – des villages, mise en place des ralentissement des AGR, mise en place valides Renforcement des
économie locale, augmentation de la subventions/crédit activités commerciales, des Augmentation des capacités pour la
régionale et nationale ; pauvreté, déperdition pour la promotion des baisse des revenus, subventions/crédit dettes mise en œuvre des
revenus des ménages ; scolaire, dégradation des AGR, Promotion de augmentation du pour la promotion Baisse de revenu AGR
niveau de pauvreté. espaces culturales nouvelles stratégies de niveau de pauvreté des AGR, Promotion Ralentissement des
Fuite des poissons, Baisse commercialisation de nouvelles AGR au sein du
de capture, Baisse de dont le Warrantage stratégies de ménage, Bradage des
revenus, endettement, , commercialisation moyens de subsistance
conflit au niveau des Plaidoyer des autorités dont le Warrantage
ménages, violence, locales à l’endroit du
séparation, divorce gouvernement pour
que les déchets du
phosphate ne soient
plus rejeter dans
l’océan
Sécurité alimentaire – Difficulté Renforcer le conseil Flétrissement des Renforcer le conseil Mauvaise alimentation Implantation des
production et d’approvisionnement en agricole de proximité plants, jaunissement agricole de au niveau des champs hors des
approvisionnement des vivres, cherté de la vie, au profit des des plants, destruction proximité au profit ménages couloirs de passage
denrées alimentaires, perte de récolte, communautés, des cultures et des communautés Enregistrement des cas Tracé effectif des
production agricole, insuffisance d’espace promotion des variétés stocks, baisse de , promotion des de malnutrition et couloirs de passage
élevage, ruptures de cultivable précoces, construction rendement, variétés précoces, sous-alimentation matérialisé et visible
marchandises sur les Baisse de production de magasin de dégradation des voies construction de Consommation des
marchés. halieutique, baisse de stockage en matériaux et pistes qui magasin de stockage produits avariés et
revenus, pouvoir d’achat durable, réalisation desservent les en matériaux intoxication
faible, perte de revenus, d’aménagements marchés, manque durable, réalisation alimentaire
diminution de faculté de sommaires, d’animation des d’aménagements Ralentissement des
stockage vivrier, manque aménagement des marchés, sommaires, activités économiques
d’activités des femmes, voies et pistes amaigrissement des aménagement des
des pêcheurs sécurité Plaidoyer des autorités animaux, décimation voies et pistes
alimentaire menacée, locales à l’endroit du des volailles et du
contamination des gouvernement pour cheptel
produits maraîchers que les déchets du
phosphate ne soient
plus rejeter dans
l’océan
Eau et assainissement Faible taux Extension du réseau du Pollution et extension du réseau Consommation d’eau Sensibilisation des
– approvisionnement d’approvisionnement en SONEB, mise en place contamination des du SONEB, mise en souillée populations sur les
en eau, systèmes eau, inexistence de de points d’eau eaux de boisson, place de points Prise irrégulière des mesures d’hygiène
d’assainissement, système potable pour la apparition de maladies d’eau potable pour bains environnementale,
conditions d’hygiène d’assainissement, population, mise en hydriques, la population, mise Port de vêtements corporelle,
absence de conditions place de système de prolifération des en place de système souillés alimentaire
d’hygiène, disparition pré-collecte des déchets et ordures de pré-collecte des Inexistence de lavage Traitement des eaux
partielle des cimetières, déchets et ordures ménagères, mauvaise déchets et ordures des mains avant usage avec les
pollution des eaux ménagères et leur conditions d’hygiène, ménagères et leur Non respect des règles produits
Contamination des eaux traitement adéquat ; contamination des traitement adéquat ; d’hygiène corporelle, désinfectant
de puits et de la nappe, la sensibilisation et puits et leur immersion sensibilisation et vestimentaire et Réalisation de forage
salinisation des eaux formation sur les par l’eau formation sur les environnementale Approvisionnement
douces mesures d’hygiènes, mesures d’hygiènes, Mauvaises conditions en eau potable
Construction de Construction de de vie
latrines latrines Existence d’humidité
Vandalisme au niveau
des ouvrages
d’assainissment
Barrage des pistes
Abris – campement, Promotion des Promotion des Inexistence et
Destruction des
bâtiments, besoin en habitations en habitations en étroitesse des lieux
Nécessité de habitations en
hébergement matériaux définitifs et matériaux définitifs d’isolement des Sensibilisation des
délocalisation/réinstallati matériaux locaux
provisoire en charpente et en charpente patients lors de la prise populations sur les
on des villages exposés et précaires, occupation
renforcée, créer des renforcée, créer des en charge conséquences des
de reconstruction de des écoles et salles de
sites aménagés pour sites aménagés pour Exode rural incendies
nouveaux bâtiments cours par les sinistrés
abriter d’éventuels abriter d’éventuels
déplacés
sinistrés sinistrés
Santé – système de Manque de protection Apparition des Développement des Mise en place des
sensibilisation et sensibilisation et
santé, épidémies. sociale, propagation des maladies hydriques, IST/SIDA équipes de
maladies épidémiques formation / émissions paludisme, ira, formation / Populations très sensibilisation sur les
inaccessibilité des exposées aux mesures préventives
radios sur les mesures émissions radios sur
centres de santé, éventuelles épidémies des IMST
d’hygiène augmentions des cas les mesures (rougeole ; Exigence des carnets
de malnutrition trypanosomiase) de vaccination aux
-Déplacement les
personnes les plus
vulnérables
Infrastructures – Dégradation continue Reconstruction des Dégradation des voies Reconstruction des Destruction des Sensibilisation de la
routes, bâtiments, voire disparition totale voies, ponts et et pistes rurales, voies, ponts et infrastructures population (surtout
lignes électriques, des infrastructures, ponceaux et leur destruction des ponts ponceaux et leur communautaires les jeunes) sur la
systèmes destruction des entretien périodique et ponceaux, entretien périodique Difficultés d’accès aux protection des
d’approvisionnement mangroves, ensablement Aménagement des destructions des Aménagement des différents services infrastructures et
en eau, moyens de poussé des cours d’eau, infrastructures infrastructures socio- infrastructures Destruction des leur sécurisation
communication. l’envasement du lac, économiques économiques économiques infrastructures Réhabilitation les
salinassions des cours routières rendant infrastructures
d’eau, diminution des difficiles les trafics et détruites
espèces halieutiques, les Approvisionnement
approvisionnements en eau potable
Difficultés de
communication
(coupure des réseaux
téléphoniques)
Insuffisance ou
coupure des réseaux
électriques
Insuffisance voire
pénurie d’eau potable
Sabotage des
infrastructures
Environnement – Menace de Promotion des plantes Dégradation de la Promotion des Destruction des Reconstitution des
terre, eau et autres l’environnement, améliorantes fertilité des sols, plantes améliorantes ressources naturelles forêts galerie et
ressources disparition des espèces Reboisement de la côte disparition de certaines et utilisation des Difficultés d’accès aux autres forêts le
Environnement – animales, chute de la Construction des épis plantes médicinales, engrais organiques ressources naturelles reboisement des
terre, eau et autres productivité des de protection perte de biodiversité, pour améliorer la (bois énergie, charbon) berges des cours
ressources naturelles écosystèmes aquatique Création d’une bande dégradation des fertilité du sol, Introduction de d’eau
Pollution des plans d’eau, tampon le long de la mangroves, Mettre en place un nouveaux adventices Conservation et
Dimunition des côte pour interdire dysfonctionnement du système intégré de développement des
ressources halieutiques, toute installation cycle de vie, la gestion de la forets galeries
Perturbation de la pêche, Appréciation des dégradation des fertilité des sols existantes et autres
mauvaise condition de vie éléments de la écosystèmes forêts replanter les
des espèces pollution (analyse des espèces d’arbres
halieutiques, disparition eaux, quantification disparus ou rares)
de la bio diversité, des éléments Installation des
Conditions favorables aux polluants) plantations
végétaux aquatiques Réalisation des études communales
proliférant dans les d’impact, enrailler la Promotion de
lagunes pollution l’agroforesterie
Éducation – Interruption périodique Construction des Construction des Baisse du niveau des Organisation des
interruptions des cours du cycle scolaire suivant écoles en matériaux Ecoles inaccessibles, écoles en matériaux apprenants et le faible cours de
et fermetures d’écoles l’intensité de l’érosion, définitifs, conserver fermeture des écoles, définitifs, conserver taux de réussite renforcement
faible rendement judicieusement les déscolarisation, judicieusement les Délinquance juvénile Sensibilisation des
scolaire, déplacement des matériels perturbation des matériels Exode rural adolescents et
populations et donc pédagogiques et activités pédagogiques et Déscolarisation jeunes sur la
abandon des classes, scolaires ; pédagogiques, destruct scolaires ; prostitution et les
baisse de revenus, renforcement des ion des équipements et renforcement des grossesses précoces
difficultés de prise en écoles existantes en matériels écoles existantes en
charge scolaire des infrastructures et en pédagogiques infrastructures et en
enfants matériel. matériel.
Administration Mise en œuvre effective Aménagement des Aménagement des Retard dans la Reconstitution des
locale/Gouvernement de la volonté politique voies d’accès aux voies d’accès aux délivrance des actes archives en
– interruptions des affichée en matière de la services sociaux de services sociaux de administratifs procédant aux
Ralentissement des
services dépendant des protection de la côte base et Mise à base et Mise à Désorganisation du séances
prestations des
autorités locales et Conflits transfrontaliers disposition de barque disposition de tissu social d’établissement de
services, service non
nationales, conflits et négociation motorisée selon le cas barque motorisée Déplacement nouveaux actes
fonctionnel
politiques, impact au diplomatique entre les selon le cas temporaire d’une Informatisation des
niveau de la région Etats frange de la population actes
Détérioration des
archives
Contexte culturel – Conflits inter ethniques Renforcement de la Violence, conflits entre Renforcement de la Décès Prise en charge des
tensions entre ethnies, Violences, mésentente sécurité, sensibilisation populations, Adultère, sécurité, Développement des orphelins
violence, conflits pour entre les populations de la population vols, séparation des sensibilisation de la actes de vandalisme Sensibilisation de la
l’accès à l’eau, à la riveraines couples ; viol population Affrontements entre population
terre ou à d’autres les populations Etablissement des
ressources naturelles. cartes de transit aux
transhumants
Lutte contre la
prolifération des
armes à feu
(organisation des
patrouilles
inopinées)
Sécurité et protection Insécurité accentuée
Renforcement des
Maltraitance des
mesures de protection de Lutte contre le trafic
enfants
la côte, l’arrêt de et la maltraitance
Coups et blessures
l’exploitation des des enfants à travers
Créer des postes Créer des postes volontaires
carrières maritimes Insécurité la mise en place et la
Prolifération des armes
Cette situation pourrait avancés afin de grandissante, vols avancés afin de redynamisation des
(armes à feu, armes
être source de conflit viols, vandalisme comités locaux de
renforcer la sécurité renforcer la sécurité blanches)
entre les deux Etats, lutte contre le trafic
Homicides (volontaires
menace de la sécurité des Mise en place de
et involontaires)
populations, inexistence brigade de mineurs
Besoins en personnel
d’étude d’impact
supplémentaire
Conséquences pour les Baisse d’activité Sensibilisation de la Décès en couche ; arrêt Sensibilisation de la Augmentation des cas Sensibilisation et
femmes économique et perte de population sur les /ralentissement des population sur les de viol répression pour les
revenus, endettement méthodes de activités économiques, méthodes de Prostitution cas de viol
des femmes contraception et sur avortements, forte contraception et sur Accentuation des cas Sensibilisation sur
Contamination, maladies les MST, doter le dépendance vis-à-vis les MST, doter le de divorce les méthodes
cutanées, divorce, centre de santé de de l’aide extérieur, centre de santé de Augmentation de la contraceptives
séparation baisse de personnel. viols, accouchement personnel. violence faite aux Promouvoir les
revenus, violences d’enfants morts nés. femmes (VBG) consultations
Grossesses non prénatales
désirées
Augmentation du taux
de mortalité
maternelle
Vulnérabilité de la Très élevée, insuffisance Elevée Insécurité Mise à disposition
Sensibilisation de la Sensibilisation de la
communauté de techniques et de de moyens roulant
stratégies d’adaptation population ; population ; aux forces
de la population spécialisées
Aménagement du Aménagement du
Forte vulnérabilité Identification des
territoire, Respect territoire, Respect zones d’insécurité
Organisation des
strict du Schéma strict du Schéma
visites de secteur
directeur directeur Formation et
équipement des
d’aménagement de la d’aménagement de
agents de
commune (SDAC) la commune (SDAC) renseignement
Stratégies Déplacement forcé, Formation sur les AGR, Utilisations de Formation sur les Fuite temporaire ou
d’adaptation des dégradation et mise en place des semences améliorées AGR, mise en place définitive des
hommes et des disparation totale des subventions/crédit (précocité, des personnes indexées en
femmes habitations humidité), délocalisatio subventions/crédit attendant l’accalmie
Risque de délocalisation n des zones de
des populations pour cultures,
préserver leur santé renforcement de la
charpente des
bâtiments par des
matériaux
durables, réalisation
des aménagements
Le PCC (2014-2015) vient s’ajouter aux divers plans dont dispose déjà la commune de Grand-
Popo, notamment le Plan de Développement Communal (PDC) de deuxième génération, le
Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC), le Plan Annuel de développement
2014 qui est un extrait du PDC et qui spécifie les actions chiffrées programmées au cours de
l’année, le Rapport d’étude de la vulnérabilité des ménages face aux changements
climatiques dans la commune de Grand-Popo, trois plans de lotissement en cours
d’exécution par la Mairie, la photographie aérienne des villages les plus vulnérables à
l’inondation faite suite à un accord de partenariat avec la ville de Montgeron d’une part, et
PUGEMU d’autre part :
1. Sur la Bande littorale d’est en ouest (15 villages) Djondji, Hokoué,Voudounokondji à
l’est de la passe ; Kouéta, Lanhou, Hilhoué, Avloh et Avloh plage, Allongo,
Agonnékanmè, Hèvè, Sedji, Beko, Bamè et Bèkon à l’ouest de la passe,
2. Le long du fleuve Mono (6 villages) : Honsoukoué, Hon Kouinoué, Kotokoli,
Kpondavé, Hadji nonkondji, Vodomé.
3. Dans la forêt de la plaine inondable du nord au sud (19 villages) Hakadji, Hondjévé,
Kondji, Agounkanmè, Akmagbo, Madjepon, Hanmlanyi, Gnama, Agbolomè, Ayitèvi,
Gbéhauedji, Todjonkoin, Bovidji, Koho,, Adjaha, Misseva, Houbdjohoundji,
Padonoukondji, Sariagata.
Signalons qu’avec ces mêmes partenariats, des échelles millimétriques ont été implantées
sur tous les cours d’eau, fleuves, affluents et lagunes de Grand-Popo avec des équipes
formées pour les relevés. C’est un grand dispositif d’alerte pouvant permettre une
évacuation rapide des populations ; toutefois, si on pouvait l’améliorer avec des couleurs
(vert, jaune, orange et rouge) ceci faciliterait la lecture des échelles par la communauté et
leur sensibilisation.
Des difficultés s’observent dans les domaines de la communication. Ces difficultés sont dues
à l’insuffisance des ressources financières. Aussi, l’état désastreux des pistes rend-t-il difficile
l’accès à certaines localités de la commune ; ce qui limiterait les interventions rapides en cas
de catastrophes. La commune de Grand Popo peut mettre en place un système interne et
gérer l’information. La commune dispose d’un service d’information et d’un plan de
communication. Le service d’information a besoin d’appui en renforcement des capacités au
plan organisationnel, matériel et financier. La structuration administrative de la commune
permet, à travers les chefs d’arrondissements, les chefs de villages et de quartiers de ville,
de disposer des informations au niveau des villages et des quartiers de ville par coup de fil
(portables personnels MTN et Moov, les arrondissements ne disposent pas d’équipement de
communication). La Mairie fera l’effort de les doter d’un minimum de cartes de crédit.
La commune de Grand-Popo ne dispose pas d’une radio locale et utilise les services de la
radio de la commune de Comé. L’effort doit être fait pour doter la commune de radio FM,
ceci aiderait dans la sensibilisation des populations.
Depuis 93 ans, Grand Popo a organisé ses fils en un grand mouvement de solidarité et de
retrouvailles appelé « NONVITCHA » qui participe aussi au développement.
Grand-Popo possède un réseau d’ONG locales qui interviennent dans plusieurs domaines :
- Collection des ordures ménagères et gestion des déchets (Comité d’Action pour la
protection de l’environnement ; SALVA GUARDIA BENIN) ;
Le Plan Annuel de Développement 2014 a fait des prévisions qui peuvent aider
indirectement à la préparation aux urgences mais on ne distingue pas une ligne budgétaire
affectée spécialement aux crises et catastrophes.
Par ailleurs, signalons que la commune ne possède pas de stock d’urgence (vivres, non
vivres et médicaments).
Dimunition du cheptel :
Production
petits ruminants (ovins, 1 683 têtes Perte d’animaux
Impacts sur les animale caprins), porcins et volaille
moyens de
2
subsistance et Production Dimunition des captures des 56 étangs de 500 m
-
secteurs halieutique produits de pêche, 8,960 Tonnes
spécifiques Destruction et disparition
des habitations et des
18 écoles endommagées
villages et hameau Hakoué,
07 centres de santé
Docloboué, Hillacondji-
4 024 cases démolies
Infrastructures Plage, Agoué-Plage, Ayi- -
07 marchés détruits
guinnou-Plage, Nicoué-
02 ponts démolis
Condji-Plage, Zogbédji-Plage,
70 km de pistes détruites
etc.
Disparition des pistes
90 jours dont 15 jours
Durée probable de la phase supportés par la commune
Variable Variable
d’urgence elle-même et 75 jours par les
aides
Ministère de
l’Environnement, de
l’Habitat et de l’Urbanisme Gestion des inondations
Certains cas sont référés vers
Expériences antérieures des (Direction de la Lutte contre cycliques annuelles dans
la Gendarmerie, les Tribunaux
autorités aux niveaux communal l’Erosion Côtière), Grand-Popo : 1995, 2003,
de Conciliation et de Première
et local Commission Inter-Etat 2007,2009 et de la Grande
Instance (TPI)
Bénin-Togo inondation de 2010
A. Objectifs et stratégies
1. Objectif Global
Mettre en place un mécanisme pour une réponse humanitaire coordonnée, rapide et
efficace en temps réel afin de minimiser les conséquences des catastrophes sur les
populations.
2. Objectifs stratégiques
Pourvoir une assistance et une protection adéquates aux populations affectées
par la catastrophe ;
Établir des mécanismes appropriés pour mobiliser des ressources afin de
satisfaire les besoins immédiats, à moyen et long termes des populations
sinistrées ;
Assurer une sécurité adéquate aux acteurs et aux personnes sinistrées ;
Activer la plateforme communale de réduction de risque de catastrophe.
Niveau communal
La Plateforme Communale de Réduction de Risque de catastrophe est présidée par le Maire
de la commune. Le Maire devra prendre un arrêté communal pour formaliser la Plateforme
Communale de Réduction de Risque de Catastrophe. La contexture de la Plateforme
Communale est identique à celle de la Plateforme Nationale de Réduction de Risque de
Catastrophe.
b. Particularités du mécanisme
Applicabilité des dispositions permanentes en cas d’accidents ferroviaires (déraillements
ordinaires, collisions et déraillements catastrophiques)
En cas d’accident aérien et dans ce cas seulement l’autorité responsable de la conduite des
opérations de recherches et de sauvetage dans le cadre de la mise en œuvre du Plan SAR
(Plan de Recherche et de Sauvetage d’aéronefs en détresse), est le commandement air qui
dispose de moyens de sauvetage spécialisés et permanents. En cas d’accident aérien sur le
territoire de la commune, le Maire informe le Préfet qui rendra compte aux hautes autorités
pour dispositions urgentes à prendre.
C. Services communs
1. Mobilisation de Ressources
Tableau 9: Intervention requise pour la mobilisation des ressources
Type de
Intervention Requise Qui ?
scénario
Le plan de contingence (réalisé, validé, vulgarisé et simulé) La mairie, le maire, PFCRRC-ACC
Formaliser la plate-forme communale par arrêté communal Maire, CC, SG
Tenir régulièrement les sessions de la plateforme communale PFCRRC-ACC, le Maire
Renforcer les capacités des membres de la plate-forme Maire, Plate-forme, Partenaires,
Former les différents acteurs concernés à la mobilisation des Comité PFCRRC-ACC, les ONG, les
ressources PTF, le CSAF, DDLP, diaspora
Scénario 1 – 2 – 3
Adopter une procédure spéciale de déblocage des fonds Maire, RP, CSAF, Conseil Communal
nécessaires à la gestion des catastrophes
Inscrire une ligne budgétaire conséquente dans le budget annuel CC, Maire
de la commune pour la prévention et la gestion des catastrophes
Inscrire la prévention et la réduction des risques de catastrophes CC, Maire
comme une priorité dans le plan annuel
Faire un plaidoyer auprès des cadres, des ONG et les opérateurs PFCRRC-ACC, CC, Maire
économiques de la commune pour la mise en place d’un comité
de suivi de la gestion des catastrophes
Faire un plaidoyer auprès des partenaires internationaux afin de PFCRRC-ACC, CC, Maire
solliciter des fonds pour la prévention et la réduction des risques
de catastrophes
2. Logistique
Tableau 10: Intervention requise dans le secteur de la logistique
3. Communication
Tableau 11: Intervention requise dans le secteur de la communication
Type de
Services communs Intervention Requise Qui
scénario
Actualisation du plan de
communication (Identifier les
Valider/adopter le plan budgétisé Chargé de Communication
différents canaux de
Scénario 1 -2 - 3
communication)
Mobilisation de ressources pour la Inscrire le coût du volet
Mairie, C/SAF, DDLP
communication communication/média dans le budget
Mairie, CC, Plateforme
Organisation/Participation aux
Assister à toutes les réunions communale, ONG,
réunions périodiques
partenaires, médias
Partage et diffusion des rapports Faire circuler l’information à tous les Mairie, Chargé de
des différents acteurs niveaux à l’interne communication
4. Gestion de l’information
En situation de crise toute nature confondue, une des démarches stratégiques à adopter est
la gestion de l’information. Cette gestion de l’information impose à tous les acteurs
(gestionnaires, victimes) plusieurs actions. Il s’agit :
de la collecte de l’information
du traitement des données recueillies
du contact avec les médias
de la vulgarisation des informations brutes déjà traitées
de la préparation des appels à la solidarité locale ou nationale
du suivi de l’information au niveau de tous les acteurs concernés.
La Collecte de l’information
Dans le cas d’un sinistre, la nature de l’information à collecter dépend des facteurs
déclencheurs et aggravants. La première démarche est de rassembler, analyser et diffuser
les informations concernant la situation d’urgence. La cellule responsable de la gestion de
l’information doit communiquer des informations générales et sur leurs conséquences
humanitaires, les interventions, les réalisations, les obstacles, les lacunes, les doubles
emplois et les besoins non satisfaits. Les informations à collecter concernent :
les données météorologiques brutes ou relatives capables de renseigner sur les
prévisions hebdomadaires. Elles sont à recueillir auprès du service de la
Météorologie de la commune et du SCDA.
les données démographiques : population totale, densité de population,
population par tranche d’âge, par sexe, nombre de ménages répartis par
catégorie socio professionnelle et d’autres indicateurs démographiques. Les
services communaux notamment le service des affaires générales, le service de
l’information, de la communication, des archives et documentation, le service de
la planification et du développement local peuvent renseigner sur ces différentes
Type de
Quelle information Par qui ? Pour qui ?
scénario
MAEP, ASECNA, Plateforme
Les prévisions météo Service de la météo : CeCPA communale, Autorités
locales, Population
IGN, INSAE, Service Affaires Domaniales Plateforme communale,
et Environnementales, Commission Autorités locales, Population,
Les zones à risque
Affaires Domaniales et préfet Mono-Coufo,
environnementales MECGCCRPRNF
Données démographiques (population par
tranche d’âge, sexe, nombre de ménages INSAE Mairie, CC
Scénario 1 -2-3
etc.)
Recensement des infrastructures
sociocommunautaires (écoles, centres de Plateforme communale, CC,
santé, centres d’accueil, marchés, routes et SG Mairie
pistes, églises, mosquées, maison de jeunes,
cartographie détaillée des zones, etc.)
Plateforme communale, CC,
Indicateurs sanitaires (nombre de naissance,
Médecin chef Mairie, Préfet M-C,
personnel sanitaire, plateau technique, etc.)
Ministères sectoriels
Les statistiques scolaires Plateforme communale, CC,
CCS
Mairie
Les statistiques agricoles (superficies Plateforme communale, CC,
emblavées, les spéculations et leur SCDA, ONASA Mairie
rendement, etc.)
Les habitudes alimentaires (les principaux Plateforme communale, CC,
SCDA, DANA
produits consommés dans le milieu) Mairie
Le nombre de dépôts/magasins de stockage Plateforme communale, CC,
de vivres, les stocks disponibles ONASA, SCDA, Secteur Privé Mairie
Nombre de garnison, poste de police, Plateforme communale, CC,
brigade de gendarmerie, sapeurs pompiers, Chefs Brigades Mairie
Scénario 1 -2-3
Scouts Tenir à jour les tableaux permettant aux autorités de connaître à chaque
Autorités instant l’avancement des opérations de secours, les formations sanitaires et
traditionnelles le nombre de lits disponibles pour recevoir les blessés et les autres malades
Fournir des cartes et des plans de situation ainsi que les éléments
d’informations utiles aux autres bureaux, aux services spécialisés et aux
services Information et Relations avec le public
Centres de santé Soins médicaux
Assistance sociale Transfert des malades et blessés
Croix Rouge Soutien psychologique aux personnes affectées
Maire Coordination
Appuyer les acteurs en matière de sécurité des biens, des personnes
Populations
affectées au sein de la communauté et sur les lieux de regroupement
Premières 24 h
No Activités Par qui ?
Maire, Plateforme communale ;
1. Evaluation rapide par la PFCRRC-ACC Autorités locales, ONGs, Partenaires, Croix Rouge,
CARITAS
2. Alerte Maire Plateforme communale, SDE, Population
PFCRRC-ACC, Centres de Santé, Croix Rouge, ONGs,
3. Préparation, organisation, prise en charge des malades
CARITAS, CPS,
PFCRRC-ACC CROIX ROUGE ONGs CARITAS Centre de
4. Apporter l’assistance (abris provisoires, repas chauds) promotion sociale, DST, Force de sécurité publique,
Partenaires,
Acteurs de santé, CPS, Partenaires, ONGs, Croix Rouge
5. Identifier les groupes vulnérables
CARITAS,
Collecter et traiter les données pour fournir des bulletins
Acteurs de santé des localités affectées, R/CPS,
6. d’information et des Sitreps
autorités locales
Premières 48 h
Activer les clusters (Santé, éducation, sécurité,
alimentation, coordination, eau-assainissement et hygiène, Plateforme communale, CROIX ROUGE, CARITAS ONG,
7.
protection, logistique, communication, abris) Partenaires, Autorités locales
8. Organiser une mission rapide sur le terrain Plateforme communale, Partenaires, Autorités locales
Médecin Chef, Centre de Promotion Sociale, Assistant
9. Donner des conseils nutritionnels aux groupes vulnérables d’hygiène, Partenaires, ONG, élus locaux
10. Assurer le suivi épidémiologique des affections prioritaires Médecin-chef, de la localité Partenaires, ONG
Premières 2 semaines
Plateforme communale, ONG, Autorités locales,
Distribuer les MIILD, préservatifs, kits hygiénique Croix Rouge, CARITAS, Partenaires, centre de santé,
AFRICARE chargé de communication,
Sensibiliser les populations affectées par rapport aux
bonnes pratiques de santé et de nutrition
Centres de santé, centre de promotion sociale
Procéder à la distribution de vivres aux plus vulnérables à
SAGIC, Médias, ONG, Croix Rouge, CARITAS
partir de stock tampon de la commune
c. Groupe « Alimentation»
Tableau 17: Groupe thématique « Alimentation »
ATIOGBE Hector Centre de Santé Médecin Chef, Chargé d’assurer la santé 95526222/96314652
des sinistrés
GBAGUIDI Dieudonné Centre de Santé Idem 95587574
ZINSOU T. Zacharie Centre de Chargé d’assurer la nutrition sur les sites 95 85 57 97
Promotion Sociale d’accueil et d’hébergement
f. Groupe «Education »
Tableau 20: Groupe thématique « Education »
E. Alimentation
1. Objectifs
Assurer les besoins alimentaires des populations affectées en qualité et en quantité.
De façon spécifique, il s’agit de :
Evaluer les besoins alimentaires des populations affectées
Approvisionner les populations affectées en denrées alimentaires nécessaires
F. EAU ET ASSAINISSEMENT
1. Objectifs
Assurer l’eau potable et assainir le cadre de vie des populations sinistrées.
Spécifiquement, il faut :
Approvisionner en eau potable les sites (Camions citernes, traitement sur place de l’eau
des mares et des rivières)
Promouvoir l’hygiène et l’assainissement de base (kits d’hygiène, etc.)
Assainir le milieu de vie (construction de latrines, gestion des déchets, drainage et
pompage des eaux)
excrétas
1. Elimination des excrétas : L’utilisation des toilettes est organisée par ménage (ou groupe
des
accès aux toilettes et nombre de ménages) et/ou séparée pour les hommes et les femmes.
de toilettes Des toilettes séparées pour les femmes et les hommes sont
disponibles dans les lieux publics (marchés, centres de
1. Drainage : installations de Le drainage au niveau des points d’eau est bien planifié,
drainage construit et entretenu. Il s’agit entre autres du drainage des
zones réservées à la lessive et à la toilette, ainsi que des points
de collecte d’eau.
Les eaux usées ne polluent pas les sources de surface ou
souterraines et n’entraînent pas non plus une érosion.
Un nombre suffisant d’outils appropriés est fourni pour de
petites installations de drainage et leur entretien au besoin.
Séchoirs 298 0
Lavoirs/bassines 298 0
Latrines (cabines) 18 0
Douches 18 0
Bacs à ordures de 100 l 18 0
Enlèvement et transport des ordures Une fois le mois Une fois le mois
Lave-mains 18 dispositifs
Entretien Crésyl 1L 298 894
Eau de javel 1L 298 894
Brosses à manche 596 0
Balais 0 0
Pelles 298 0
Râteaux 298 0
Gestion des déchets biomédicaux sur les sites Les déchets médicaux sont mis de coté et éliminés
Kit d’animation ou boîte à images 115 0
Appareil pulvérisateur manuel 298 0
Mégaphones 3 0
Paires de bottes 23 0
1. Evaluation des besoins Plate forme communale, Maire Dans les premières 24 h
2. Traiter les puits Agents d’hygiène/SHAB 24 h après
Approvisionnement en eau potable par des camions
3. SONEB, Sapeurs pompiers 24 h après
citerne
Mettre à disposition des poubelles et des bacs à
ordures Mairie, Agents
4. 24 h après
Gérer la collecte des ordures et les acheminer sur un d’hygiène/SHAB, ONG
site approprié
Installer des postes d’eau autonome avec compteurs Mairie, DG /Eau, ONG, croix 24 h après
5.
Fournir des jerricans pour le stockage de l’eau rouge
Réaliser de latrines publiques (latrines transportables
et puis construction de latrines à moindre coût) 24 h après
6. Mairies, SHAB, ONG, UNICEF
Réaliser des douches après installation des centres
d’accueil
Promouvoir le lavage des mains
7. Mairies, SHAB, CPS, ONG 48 h
Sensibiliser la population sur les normes d’hygiène
Mairie, Centre de santé,
Distribuer de MIILDA aux sinistrés
8. partenaires, ONGs, CPS, Croix 48 h
Distribuer du savon et des comprimés de chlore
rouge
Mairies, SHAB, ONG, Croix
9. Assurer l’entretien du milieu 72 h
Rouge
10. Bilan général : suivi-évaluation Maire, plate forme communale
*24h, 48h, 72h, 1 semaine, 1 mois (avant ou après), etc.
PERSONNEL :
COORDONATEUR COMMUNAL : Maire
COORDONATEUR-ADJOINT : Responsable d’hygiène
G. SANTE ET NUTRITION
1. Objectifs
Assurer un bon état de santé et de nutrition aux populations affectées
Spécifiquement il faut :
Déterminer la structure des populations affectées (nombre, tranches d’âges,
sexe) et les problèmes de santé et de nutrition ;
Assurer la prise en charge des malades, des blessés et des groupes
vulnérables ;
Promouvoir les pratiques alimentaires adéquates ;
Prévenir les épidémies au sein des populations affectées.
Centres de santé - - -
Lits d’hospitalisation 100 53 47
Appareils à tension 10 02 08
Thermomètres 200 10 190
Moustiquaires MILDA MIILD 1500 1000 500
Préservatifs 5000 0 5000
Coartem comprimés (plaquette de 24) 3000 30 2970
Paracétamol 500 mg 100000 5000 95000
Quinine 300 mg cp 20000 1000 19000
Quinine 100 mg 10000 1000 9000
Cotrimoxazole 480 mg 20000 1300 18700
Doxycycline 10000 1000 9000
SRO Orasel zinc 530 21 509
Quinine 300 injectable amp 700 150 550
Quinine 600 injectable 300 300
Diazépam injectable 1000 200 800
Métamizole injectable 2500 200 2300
SG10% 500 cc 1000 0 1000
SG 10% 250 cc 1000 0 1000
Ringer Lactate flacon 2866 1000 20 9980
Dextran 20 0 20
Perfuseurs 2000 100 1900
Cathéther G 20 2000 100 1900
Cathéther G24 1500 300 1200
Cathéther G18 0 0 0
Sonde nasogastrique CH8 0 0 O
Sonde nasogastrique CH10 0 0 0
Test de diagnostic rapide de paludisme TDR 10000 200 9800
Cotons (rouleaux de 500 g) 1000 500 500
Alcool (litres) 300 50 250
Sparadrap 50 01 49
Eau de javel (litres) 600 50 550
Répartir les rôles des agents de santé et Acteurs de santé des localités
8. Dans les 1ères 24 h
des relais communautaires affectées, Partenaires, ONGs
Assurer le suivi épidémiologique des Acteurs de santé des localités
9. Dans les 1ères 48 h
affections prioritaires affectées, Partenaires, ONGs
*
Activités Par qui ? Quand ?
Personnel :
COORDONATEUR COMMUNAL : Maire
COORDONATEUR-ADJOINT : Médecin Chef
573 tentes
1146 nattes
1146 couvertures
1146 moustiquaires
(2/famille)
Espaces aménagés et viabilisés 2866 / 573 ménages 573 kits de cuisine
573 foyers
573 sacs de 50 kg de
charbons pour 2 mois
1 groupe électrogène et
accessoire
2. Aménagement les sites Maire, Plateforme communale, autorités locales, ONG, et 24H- 48H
d’accueil partenaires
3. Installations des populations Maire, Plateforme communale, autorités locales, ONG, et 24H
affectées partenaires
4. Distribution des articles non Maire, Plateforme communale, Croix Rouge, CARITAS, 24H
alimentaires ONG
5 Suivi-évaluation Maire, Plateforme communale, ONG, Partenaires
* 24h, 48h, 72h, 1 semaine, 1 mois (avant ou après), etc.
Personnel :
COORDONATEUR COMMUNAL : Le Maire
COORDONATEUR-ADJOINT : DST en collaboration avec la Croix Rouge
I. SECURITE ET PROTECTION
1. Objectifs
Eviter ou limiter considérablement les pertes en vies humaines et les dégâts matériels.
Spécifiquement, il s’agit de :
secourir et sauvegarder les personnes affectées, en particulier les personnes
vulnérables (enfants, femmes, personnes âgées, les personnes handicapées et
les PVVIH) ;
assurer la sécurité des biens et des personnes affectées ;
aider les personnes affectées à se relever des conséquences des inondations ;
assurer la protection de l’environnement.
3. Besoins de Sécurité
Tableau 43: Point des besoins dans le secteur de la sécurité
Besoins Quantité
Groupes électrogènes 04
Paires de bottes 30
Gants 30
Véhicule de transport de troupe 01
Moto 04
Mégaphone 10
Personnel :
COORDONNATEUR COMMUNAL : Le Maire
COORDONNATEUR-ADJOINT: Commandant de la Brigade de Gendarmerie
Associer le Commissaire de Police et impliquer les brigades de sécurité civile.
J. COMMUNICATION ET MEDIAS
1. Objectifs
Informer en temps réel pour permettre une action coordonnée pour pourvoir une assistance
et une protection aux personnes sinistrées
Spécifiquement, il s’agit de :
informer et sensibiliser les populations sur les situations d’urgences dans leur
localité ;
informer en temps réel pour permettre une meilleure prise en charge des populations
sinistrées ;
communiquer pour mobiliser les ressources.
X. MESURES PREPARATOIRES
A. Activités préparatoires
Tableau 50 : Point des activités préparatoires
Rédaction rapport
Type d’évaluation des besoins Partenaire participant
(qui?)
Mairie, Plateforme communale, CC, SG,
Évaluation rapide des besoins
SDLP, Chargé de communication Chargé de
(premières 24h)
ONGs, élus locaux, SDE communication, SDLP
Évaluation sectorielle des besoins
Alimentation ONASA, Secteur agricole RDR
Abris et articles non alimentaires Plateforme communale, CST CST
Santé et nutrition Médecin chef, agents de santé, CPS Médecin chef
C. Actualisation du plan
Tableau 52: Actualisation du plan
Pour donner une réponse adéquate aux aléas retenus, les participants ont tenu compte du
plan annuel de Développement 2014, à l’action des différents projets et structures qui
investissent dans la commune pour définir seize actions raisonnables et réalisables, au
plaidoyer à faire auprès de l’Etat et des PTF pour des actions qui dépassent leurs possibilités
ou qui relèvent des interventions politiques et diplomatiques.
Deux sites d’accueil de sinistrés quel que soit l’aléa ou même en absence de tout sinistre, ont
été identifiés dans les arrondissements de Grand-Popo et Gbéhoué. Ces sites devront être
assortis d’un acte légal (acte de donation, acte de vente, ou mis à disposition dans les
réserves administratives). Ces deux sites seront viabilisés cette année 2015 par le conseil
communal par la construction d’un bloc de 4 latrines et d’un point d’eau. Ainsi, le site sera
fonctionnel et polyvalent pour d’autres activités de jeunesse.
Le reboisement de la ôte et des berges lagunaires. Il est prévu au budget 1 500 000 FCFA
pour la plantation et la protection de 1000 cocotiers le long de la côte (en rapport avec
l’érosion côtière).
La Mairie envisage aussi de mobiliser les populations riveraines des cours d’eau et lagune
pour planter des palétuviers. Le R/SCEPN (Responsable de la Section Communale de
l’Environnement et de la Protection de la Nature) est désigné pour rédiger un projet de
reboisement des berges à soumettre par la Mairie à ses partenaires.
La Mairie par l’intermédiation de sa tutelle va demander une étude sur les dégâts et l’impact
de l’érosion côtière et attirer l’attention du gouvernement sur les dangers que courent les
Le conseil communal fera également un plaidoyer à travers sa tutelle pour la mise en place
d’un comité interministériel. Ce comité pourra utiliser les voies politiques et diplomatiques
pour faire arrêter définitivement le déversement des déchets industriels de phosphate de
Kpémè (Togo) dans la mer et étudier ses effets sur la santé des populations riveraines.
Pour l’alerte précoce, Grand-Popo a bénéficié de l’installation des échelles sur tous les cours
d’eau avec des agents chargés des relevés (partenariat avec Montgeron). La commune
propose, après deux ans d’utilisation, de faire une évaluation en vue de proposition
d’amélioration du système; surtout permettre aux populations de lire les échelles et
comprendre les périodes de déguerpissement ou d’évacuation.
Certaines actions relèvent déjà des activités du CARDER /SCDA et des projets FAIA, PACER,
PADA qui font la promotion de la production agricole (irrigation des périmètres maraîchers,
aménagement hydroagricole, financement et subventions des secteurs porteurs,
mécanisation partielle, vulgarisation des étangs piscicoles et des fumoirs améliorés,
construction de magasin d’intrant agricole). Le PUGEMU, et l’ANPC constitue aussi des
partenaires stratégiques dans le cadre de la réduction des risques de catastrophe à travers
l’élaboration des plans de contingence et la cartographie des zones inconstructibles dans les
21 communes à haut risques dont celle de Grand-Popo. A cela, s’ajoutent les actions
d’entretien courant et d’aménagement des pistes de desserte financés par la Mairie et les
PTF comme l’Union Européenne.
A6 Reboisement des berges par 2500 palétuviers Mairie C/ST et PTF /ABE/Ministère 3000000 A rechercher
les palétuviers repiqués et entretenus R/SCPEN Environnement, OSC
FORCES OPPORTUNITES
- Les services déconcentrés de l’Etat sont fonctionnels - Coopération décentralisée avec la ville de
dotés de personnel qualifié avec un programme Montgeron, Monfaucon,
d’activités - Projet d’Urgence de Gestion
- Les producteurs (Groupements de femmes, Environnementale en Milieu Urbain
maraîchers, d’éleveurs et de pêcheurs) sont organisés (PUGEMU)
en filières - Réalisation du Corridor Abidjan-Lagos
- Existence des ONG et OSC locales telles que GRAS- - Délimitation de la zone commerciale à
ONG, ATP ONG, Croix-Rouge, Caritas, Association de Hillacondji
ressortissants « NONVITCHA » - Programme Intercommunal de
- Bonne position géographique favorisant les Réhabilitation du lac Ahémé et de ses
transactions (Commune frontalière avec le Togo) chenaux (PIRA)
- Existence de terres cultivables - GIZ/DPPC domaines de la décentralisation
- Réseau hydrographique très important de l’eau du tourisme etc.
- Potentiel en production piscicole - CTB/FAFA/FAIA Investissement dans les
- Présence de bas-fonds propices à la riziculture et au créneaux porteurs et subventions aux
maraîchage paysans et à la Mairie
- Potentiel touristique et culturel très important
- Techniques d’irrigation sommaire avec des puits tubés
très pratiqués en maraîchage (mesure d’adaptation
aux Changements Climatiques)
FAIBLESSES MENACES
- Pluviomètres insuffisants, nécessité de station - Pollution par les déchets de phosphate du
synoptiques pour mesurer les paramètres climatiques Togo
(vent, température, pluie, insolation, pression) - Présence de bateaux pirates le long de
- Insuffisance de compétences techniques à la mairie l’océan atlantique à Grand-Popo
- Insuffisance de certains équipements - Arrivée massive de réfugiés de l’extérieur :
d’assainissement et de transport à la Mairie position de ville frontalière
- Inexistence de ligne budgétaire pour les urgences
- Faible mobilisation des ressources
- Accès difficile à l’Internet et absence de radio
communautaire
- Réseau électrique peu stable (coupures régulières)
- Dégradation de la côte et pollution industrielle
- Les Groupements de femmes, maraîchers, d’éleveurs
et de pêcheurs sont peu fonctionnels
- Faible valorisation des bas-fonds
Composantes du système
de gestion des risques Indicateurs d’extrant Indicateurs de résultat
climatiques
- Nombre de volontaires Croix- - Nombre de volontaires actifs
Rouge, Caritas, Association de (formés/recyclés et déployés)
Femmes - Nombre de messages de
- Existence d’un système d’alerte sensibilisation dans les média ou
Prévention précoce pose effective nombre de formation des
d’échelles sur les cours d’eau et populations sur les risques
cartographie des zones à possibles
risques - Nombre de sites réhabilités
- Plan de communication
- Plate forme communale active - Nombre de réunion de la
- Pré positionnement des vivres, plateforme certifiée par un rapport
des médicaments et des non de séance
vivres - Quantité des produits (vivres, des
- Alerte rapide et rapidité de médicaments et des non vivres)
Réponse réponse positionnés
- Appels de fonds - Efficacité dans la distribution aux
vulnérables (listes de
recensement, rapports de
distribution)
- Aide à la reconstruction d’abris - Niveau de mobilisation de
- Distribution d’intrants agricoles ressources
ou d’élevage - Nombre de projets réalisés
Relèvement
- Réhabilitation des - Montant de crédit de relèvement
infrastructures détruites accordé
Si toutes ses dispositions sont respectées par les clusters d’une part et par la Mairie d’autre
part, la réunion annuelle de l’actualisation des PCC et du PAP seront désormais axées sur
une base concrète des leçons apprises.
QUARTIER :
EQUIPE D’EVALUATION
Téléphone
Prénoms et nom Titre
Bureau / Domicile Portable
2. Chef d’équipe,
3.
4. INFORMATION SUR LA POPULATION
Population initiale sur le lieu Population affectée
Nombre de ménages : _____ Nombre de ménages : Victimes
_____
Femme Enfant Homme Femm Enfant Décès disparus Blessés
Hommes
s s s es s
H F E H F E H F E
6. SITUATION SECURITAIRE:
*Préciser
Poste de police
Gendarmerie
Génie militaire
Garde nationale
Autres (à préciser)
8. TRANSPORT/COMMUNICATION:
Voies d’accès Praticable Non praticable
Voies praticables par:
Obstacles sur la
Voiture
Bitume voie:
ponts cassés :
4x4
Piste latéritique
marécages :
Piste aménagée Camion lég/lourd
Fleuve barrages
Pirogue
Air fixe/temporel :
Hélicoptère/Avion
Voie ferrée
débris
Train
Autre voies d’accès autres
Autre:
Réseau Cellulaire :
BELL BENIN Fax :
Réseau fixe :
GLO N°_________
Oui
LIBERCOM Oui
Non
MOOV Non
MTN
AUTRES A PRECISER :
d’heures/jour:
10. CONDITIONS ET TYPES DE LOGEMENT (Nombres ou pourcentages si possible, autrement indiquez catégorie
d’importance avec X ou ✔):
type 1 type 2 type 3 type 4 type 5
Habitat Habitat
Non Habitat Habitat complètement englouti
partiellement complètement
endommagé décoiffé
endommagé. détruit
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
11.
ALIMENTATION :
Récoltes Non
Sécurisé sécuri
Bétail sé
Nombre
Provisions disponibles au marché local
Dimensions
Distribution humanitaire Géré par :
12. AGRICULTURE/ELEVAGE/PECHE:
Végétaux : Animaux : Halieutique :
cheptel initial
Puits
Eau de source
(rivière)
13. Cuves
Adduction d’eau
Eau embouteillée
Forage
Autre:
à préciser :
Nombre de fonctionnel
Nombre de non fonctionnels
Oui Oui
Non Non
Latrines
Plan de Contingence de la Commune de Grand Popo 85
Oui Oui
Non Non
Oui Oui
Non Non
Oui Oui
Non Non
Commentaires
RESSOURCES FONCTIONNEL
Matérielles Humaines
STRUCTURES équipement médicament/cons nombre Nombre
Nbre
suf insuf inexis suf insuf inexis Méd Infir S-F ASC autre oui partiel non
lits
Hôpital public
Clinique privée
USP/CMS public
USP/CMS privé
CREN
Autres*
Fait à …………………………………….
Diarrhée Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Eruptions cutanées Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Coliques abdominales Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Saignement point injection Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Vomissement Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Saignement gencives Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
87
Fatigue intense Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Saignement des yeux Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Anorexie Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Selles noirâtres Saignement point injection Oui /___/ Non
/___/ NSP /___/
Douleurs musculaires Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Sang dans les vomissures Saignement point injection Oui
/___/ Non /___/ NSP /___/
Difficulté à avaler Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Saignement du nez Saignement point injection Oui /___/
Non /___/ NSP /___/
Difficulté à respirer Oui /___/ Non /___/ NSP /___/ Saignement vaginal autre que les règles Saignement point
injection Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Risques d’exposition
Le patient a-t-il été en contact avec un cas suspect pendant les 3 dernières semaines avant le début des symptômes ? Oui
/___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, préciser : Nom ___________________________ Prénom _____________________
Au moment du contact, le cas suspect était : Vivant /___/ ou décédé /___/, date du décès ___/___/_____
Date du dernier contact avec le cas ___/___/______
Le patient a-t-il été hospitalisé ou a-t-il rendu visite à un proche hospitalisé pendant les 3 dernières semaines avant
le début des symptômes ? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, où ___________________________ Entrée (dates) ___/___/___ - ___/___/___
Le patient a-t-il rendu visite à/consulté un guérisseur / tradipraticien pendant les 3 dernières semaines avant le début des
symptômes ? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, Nom: ____________________________ Village __________________ Arrondissement _____________
Commune ____________________________________
Quand et où la visite a-t-elle eu lieu ? Lieu _______________________________ Date : ___/___/___
Le patient a-t-il reçu un traitement traditionnel ? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, expliquer de quel type de traitement il s’agit : ___________________________________
Le patient a-t-il assisté à des funérailles pendant les 3 dernières semaines avant le début des symptômes Oui /___/
Non /___/ NSP /___/
Si oui, Nom et Prénom du défunt : __________________________________________________
Le patient a-t-il été en contact avec un animal sauvage pendant les 3 dernières semaines avant le début des symptômes ?
Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, Type d’animal ___________________ Localisation _________________ Date ___/___/_____
Le patient a-t-il travaillé ou s'est-il rendu dans un endroit habité par des colonies de chauves-souris pendant les 3 dernières
semaines avant le début des symptômes ? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, Nom de la localité __________________ Arrondissement _________________
Commune _______________________________________________ Date ___/___/______
Le patient a-t-il voyagé pendant les 3 dernières semaines avant le début des symptômes ?
Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, préciser le lieu __________________________ et les dates ____/____/_____ à ____/____/_____
Prélèvement d'un échantillon
Question à l'attention de l'équipe d'investigation : après avoir fourni une information claire et complète au patient (ou par
défaut à sa famille),
Avez-vous obtenu le consentement exprès et/ou éclairé de celui-ci pour réaliser des prélèvements?
Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Prélèvement effectué? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, Date ____/____/_____ Prise de sang /___/ Urine /___/ Salive /___/ Biopsie /___/ Selles /___/
88
Mise à jour de l’information fournie par le service d’isolement
A remplir SEULEMENT par l’hôpital OU par le bureau de surveillance
Le patient a-t-il été hospitalisé en isolement ? Oui /___/ Non /___/ NSP /___/
Si oui, Nom de l’hôpital __________________________ Date d’hospitalisation ___/___/_____
Membre(s) de la famille auprès du malade, Nom et Prénom _________________________________
Date de sortie ____/____/_____ OU Date de décès ____/____/_____
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Données du laboratoire
L’échantillon testé a été pris sur : Malade /___/ Convalescent /___/ Après le décès /___/
Date prise ____/____/_____ Date résultats reçus ____/____/_____ ID Lab _________________
Type de prélèvement :
Sang sur tube sec /___/ Sang sur anti-coagulants : /___/
Adénopathie /___/ Selles / Urine/___/
Salive /___/ Biopsie /___/
Autre, à préciser __________________________________________________________________
Résultats
Détection d'antigène : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
Sérologie IgM : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
Sérologie IgG : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
RT- PCR : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
Culture du virus : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
Immuno histochimie : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
Immunofluorescence : Positif /___/ Négative /___/ NA /___/ Date ___/___/_____
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Issue (à vérifier 4 semaines après la date de début des symptômes)
Vivant /___/ Décédé /___/ Si décédé, Date du décès ___/___/_____
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Classification finale du cas (cocher la case qui convient)
Confirmé /___/ Probable /___/ Non cas /___/ Indéterminé /___/
89