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DGCL اﻟﻤﺤﻠﯿﺔ
Rapport final
Avec plan de développement stratégique
Février 2010
Sommaire
Introduction......................................................................................................................... 8
ANNEXES .......................................................................................................................... 93
Annexes démographie ........................................................................................................ 94
Annexes organisation spatiale et croissance urbaine .......................................................... 95
Annexes réseaux et énergie................................................................................................ 96
1
Monographie de la Province de Benslimane
Machiakhat Douar
BENI Ain Jebouja : habitat rural (+quartier non réglementaire)
AMER El Gour
Noyel (quartier non réglementaire)
Chetbia (quartier non réglementaire)
Rass Lebghel (quartier non réglementaire)
Boutchiche (quartier non réglementaire)
Ain Benrahal
PK 33
Alamia 1
Alamia 2
Tamda
BENI RACHED
La gare
Lotissement Mansouria
2
Monographie Benslimane- Agence du Bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia
Population
Estimation 2007 14.000 habitants
Foyers de peuplement Descendants de la tribu des Zenata de la Chaouia qui est une
fraction de la grande tribu berbère des Zenata elle est divisée
en sept fractions: Ouled Sidi Ali, Khalta, Ouled Hadjala, Ouled
Maza, Berada , Beni Meghith et Ghezouan.
Topographie
Type Terrain plat et régulier
Altitudes Niveau de la mer (ville littorale)
Climat
Type Tempéré et humide
Températures Min 10,3° / Max 32° / Moyenne 17,5°
Précipitations Moyenne : 389 mm/an
Pédologie
SAU 3 100 ha (estimation 2007)
Types de sols Mekzaz 85% ,Rmel 5%, Dandous 10%
Hydrogéologie
Poches d’eau souterraine Faible profondeur 10 a 30m
Douce à l’intérieur et plus saumâtre vers l’intérieur
I.6- Conclusions : des forces qui peuvent s’avérer des faiblesses
Taux de croissance
nette moyen annuel :
Figure 1: évolution de la population et du taux moyen annuel de croissance nette de 1982 à 2009.
Source : RGPH 1982, 1994,2004 et estimation 2007 de la commune.
Les données issues de l’Etat civil n’étant pas suffisamment fiables il n’est pas possible de
connaître le taux de croissance naturel de la commune. Cependant, le taux de croissance
démographique d’El Mansouria entre les deux derniers recensements apparaît trois fois
supérieur aux taux d’accroissement naturel moyen observé au niveau national au cours de
la même période (+1,4%3)
Ainsi, la croissance observée provient essentiellement d’importants flux d’immigration
générés par la proximité des deux métropoles que sont Rabat (capitale administrative) et
Mohammedia / Casablanca (capitale économique).
La localisation littorale à proximité des grands axes de transport, l’existence d’une offre
foncière et des loyers plus accessibles que ceux des villes voisines combinés à une offre de
transport abondante (train, taxis, bus…), font d’El Mansouria un pôle périurbain à forte
attractivité résidentielle pour les actifs des villes voisines.
3
Source : Indicateurs sociaux du Maroc – Année 2007 - HCP
Part de
Part de
Classes Hommes Femmes TOTAL femmes dans
chaque classe
les classes
0-5 845 792 1 637 12,6% 48,4%
Figure 2: Taux de croissance entre 1994 et 2004 par classe d'âge (Source : RGPH 1994 et 2004)
II.2.3- Des ménages de taille moins importante mais beaucoup plus nombreux
La commune présente une tendance observée dans l’ensemble du Maroc et qui est d’autant
plus accentué dans les communes à caractère urbain : la taille des ménages diminue et le
nombre de ménages augmente en lien avec l’évolution des modes de vies et de la société
(phénomène de décohabitation qui poussent les jeunes à quitter plus tôt le foyer familial
pour vivre de façon indépendante, impact de la politique de planning familial..). Le
phénomène est accentué à El Mansouria par l’installation de couples de retraités aisés et
qui n’ont plus leurs enfants au sein du foyer.
Ce très fort accroissement du nombre de ménages sur la commune (+5,1% par an) entre
1994 et 2004, taux très supérieur à celui observé au niveau de la province durant la même
période est à l’origine d’une forte demande en logements qui est très loin d’être satisfaite.
Cela explique le fort développement de l’habitat précaire et non réglementaire que
l’on observe dans la commune.
4
Source : Estimation de la commune.
Des programmes de lutte contre l’analphabétisme ont été engagés, en partenariat avec les
associations mais les résultats ne sont pas encore sensibles dans le dernier recensement
de la population. Par ailleurs, certains obstacles freinent la réussite et l’efficacité de ces
opérations (voir chapitre IV.1.5)
Le projet Avisol s’étendant sur 106 ha est en cours d’étude (au niveau de CRI). Il comporte
des immeubles R+5, hôtel (R+17), restaurants, piscines, un lac artificiel …etc.
Cet urbanisation génère des impacts sur les milieux naturels (consommation d’eau potable,
assainissement, destruction des milieux naturels comme les forêts..) qu’il est nécessaire
d’anticiper et de maîtriser.
Légende
Centre principal
Essanoubar
Chef lieu/siège
Centre secondaire
Bouznika
Douar
ée
Benchakchak
rr HNR (Habitat non
e fe
Voi réglementaire)
Coop. Mansouria
Sidi Bouzagarne
Résidence touristique
Oulad Attar
PK 33
Boutchiche
Alamia2
Chetbia
Mohammedia Ain Benrahal
El Gour
Rass Lebghel
Noyel
Ain Jebou
L’élaboration du plan d’aménagement a été réalisée dans le cadre d’une concertation entre
l’Agence urbaine et le conseil communal. Un scénario préférentiel a été retenu mais il
subsiste quelques point essentiels de divergence entre la commune et l’AUC qui n’ont pas
permis l’homologation du PA.
Les remarques de la commune sur le projet de PA élaboré par l’Agence urbaine de
Casablanca sont les suivantes :
- Le PA doit contribuer à créer une centralité urbaine forte ;
- La superficie couverte par le plan reste insuffisante compte tenue de la superficie
totale de la commune et des enjeux d’aménagement existants. En particulier, il ne
défini pas une zone d’habitat résolvant en totalité les problèmes d’habitat auxquels
elle est confrontée.
- Le plan n’a pas défini de zone d’activité économique pour développer l’emploi local
et valoriser sa localisation stratégique (échangeur d’autoroute, route nationale et
côtière, ligne ferroviaire, proximité d’aéroport de Benslimane et du port de
Mohammedia).
- La vocation touristique doit primer sur la vocation agricole dans la zone côtière pour
les terres de la réforme agraire.
- Compte tenu de la pression foncière et du prix élevé du foncier, le document
d’urbanisme ne permet de maximiser la valorisation des terrains à construire (il
prévoit uniquement des logements à R+1 et R+2).
Suite à ces remarques le PA n’a pas été validé par L’Agence Urbaine de Casablanca (AUC).
Pour surmonter cette situation de blocage, la commune dispose cependant d’un projet de
plan d’aménagement qui sert de document de référence technique aux différentes
instances de décision (Commission d’investissement, commission des grands projets,
commission des projets de constructions…) pour examiner et autoriser les projets
d’urbanisation dans le cadre d’une procédure dérogatoire. Cette situation ne peut qu’être
5
Selon la commune, plus de 40 projets sont déposés au Centre Régional d’Investissement (CRI) de Settat,
d’une valeur financière qui dépasse les 4 milliards de dirhams susceptible de créer plus de 2000 postes d’emploi
stables, et 20 000 postes temporaires. Selon la commune, ces projets n’ont pas vu le jour à cause de l’absence
du plan d’aménagement.
1994 2004
G F G F
El Mansouria 66% 37% 77% 53%
Province (Urbain) _ _ 82% 62%
Région RCO (Urbain) 75,9% 50,4% 81% 59%
Malgré les efforts déployés dans le domaine du préscolaire certaines contraintes affectent la
sa qualité :
- Malgré un faible coût (frais mensuels = 50 Dh), le préscolaire n’est pas accessible a
toutes les bourses en raison de l’absence de revenus stable pour certaine familles.
- L’existence de 2 niveaux dans une seule salle dans 3 crèches publiques (Chetbia,
Mediouni 1, et Benchakchak) rend la tâche de l’éducateur plus difficile.
- Du fait de la dispersion des groupements d’habitats sur le territoire de la commune
certains parents se trouvent contraints de ne pas scolariser leurs enfants.
Figure 3: Indicateurs de qualité du service d’éducation primaire (Source : les directeurs des
établissements scolaires)
Le faible niveau d’équipement des établissements primaires (eau potable et électricité) est
dû à un blocage administratif avec le gestionnaire (Lydec) qui est en cours de résolution.
Les ratios moyens sont à nuancer car ils varient fortement d’une école à l’autre : de 16 à
plus de 30 élèves par classe et par enseignant.
Ainsi, on constate:
- un surnombre dans les douars les plus peuplés ;
- un système de classes combinées dans les douars les moins peuplés.
Ces deux situations ont un impact négatif sur la qualité d’apprentissage des élèves.
En revanche, le problème d’absentéisme des enseignants ne se pose pas généralement
puisque ces derniers habitent dans des villes proches de la commune (Mohammedia,
Bouznika, Benslimane…etc).
6
Cartes Communales de Déperdition, maintien à l’école, accès au CEP et séjour scolaire - Cycle
d’enseignement primaire - Région Chaouia Ouardigha – Délégation HCP 2007.
Afin de répondre aux dans le secondaire besoins deux projets important sont en cours :
- Un projet de construction d’un deuxième collège au niveau de Lotissement El
Mansouria dans le cadre du programme urgent du ministère d’éducation nationale ;
- Construction d’internat au niveau du collège El Mansouria (Tilal) financé dans le
cadre de l’INDH (dont le taux de réalisation est 70%).
Formation professionnelle
La commune dispose d’un foyer féminin construit en 2001 avec plusieurs fonctions à son
actif : éducative, formation professionnelle, socioculturelle.
Au niveau de la formation professionnelle le foyer organise 2 types de formations :
- Formation en couture :
La formation a débuté en 2002 et s’est organisée grâce à différents partenariats successifs
avec la chambre artisanale (2002-2004) et avec l’entraide nationale en (2004-2006). La
formation a connu une interruption après cette période faute de partenaires pouvant fournir
les diplômes aux bénéficiaires.
Actuellement les cours de couture ont repris grâce à l’intervention de 2 programmes :
- Programme du centre de qualification de Mohammedia qui va permettre la formation
de 30 stagiaires pour une durée de 6 mois. De plus, ce partenariat va permettre aux
jeunes de la commune de bénéficier d’une formation qualifiante en menuiserie et
maçonnerie.
- Programme de l’organisme « scoutisme sans frontière » : le projet financé par l’INDH
d’une durée de 4 mois va permettre la formation de 180 femmes en couture (4
groupes de 25 femmes).
El Mansouria dispose d’un bon niveau d’équipements de proximité pour les soins courants
et sans complication médicale.
- un centre de santé communal (chef lieu) situé au niveau de douar Sogeta
- un centre de santé à Tilal
Commune : Commune :
2,31 médecins 0,27 personnels
pour 5000 hab Norme OMS : de santé pour
Norme OMS : 2,3 personnels 1000 hab
1 médecin Province 2006 : de santé pour
pour 5000 hab 2,18 médecins 1000 hab
pour 5000 hab Objectif Maroc
2020 :
3 personnels de
santé pour 1000 hab
Infrastructures
Absence d’un module d’accouchement Accouchement à la maison par les
accoucheuses traditionnelles.
Départ pour accoucher à Mohammedia
Personnel
1 seule infirmière au niveau de la commune au Départ de la plupart des femmes au centre de
centre de santé Tilal Tilal soit pour contrôler la grossesse.
Approvisionnement
Disponibilité de 5 pharmacies répartie de façon Achat des médicaments à Mohammedia
non homogène.
Les dotations des unités sanitaires en
médicaments sont insuffisantes en quantité et ne
concernent que certaines maladies (traitement du
diabète, de l’hypertension, vaccinations,
planification familiale, médicaments en relation
avec les maladies hydriques).
Equipement
Existence d’une ambulance communale non Recherche de transporteurs clandestins pour
équipé qui ne répond pas aux besoins de la évacuer les malades à Mohammedia ou
population. Casablanca.
Risque d’aggravation de l’état sanitaire du
patient lors d’un transport non adapté.
Insuffisance du matériel médical Départ vers les unités sanitaires de
Mohammedia
Absence de lits Départ vers les unités sanitaires de
Mohammedia
Monuments historiques
On note également l’existence d’un monument historique « la Kasbah » fondée au douzième
siècle par le Khalife Yaakoub El Mansour pour servir d’asile aux pèlerins et aux voyageurs7.
Ce monument est classé depuis 1994 comme patrimoine culturel.
Le monument est occupé depuis 1996 par la Garde Royale, ce qui empêche toute forme de
valorisation culturelle et touristique et d’exploitation du site par la commune.
Culture et festivals :
La commune d’Al Mansouria abrite deux festivals pendant la période estivale :
Festival de la fantasia organisé chaque année durant la dernière semaine du mois juillet
afin de coïncider avec la commémoration de la fête du trône. Le festival est organisé grâce à
un partenariat entre la commune, l’association des cavaliers d’Al Mansouria et l’association
Chiraa.
Le nombre de visiteurs peut atteindre 25 000 personnes (population locale, les estivants,
visiteurs des communes avoisinantes : Mohammedia, Louizia, Bouznika, Benslimane…).
Festival de la course: Il s’agit d’une compétition sportive organisée au profit des élèves
âgés de 12 à 16 ans (800 au total). Cette manifestation est le fruit d’un partenariat entre la
commune, l’association Chiraa, l’association de développement des plages d’El Mansouria
(en 2008 et 2006) et l’entraide féminin (en 2005).
7
- Monographie de la province de Benslimane
Si la couverture sanitaire pour les soins de base est relativement satisfaisante dans la
commune, des efforts financiers sont indispensables afin d’assurer la qualité et un bon
fonctionnement du service apporté aux populations en constante croissance. Ainsi, compte
tenu des carences observées dans le système de soin local (non conformité sanitaire des 2
dispensaires, absence d’agents de nettoyage au niveau des 4 centres, ce qui remet en
cause l’hygiène des centres, absence d’un budget d’entretien des locaux sanitaires), une
part importante des besoins de soins de santé de la commune est assurée par les
établissements de Mohammedia ou même de Casablanca. La priorité pour répondre aux
besoins de soins courants est de renforcer le personnel médical féminin pour le suivi des
femmes notamment dans les douars ruraux. La proximité des grandes agglomérations et de
leurs équipements nécessite de renforcer l’offre d’ambulances pour améliorer
l’accessibilité à ces services extérieurs. La proximité de l’hôpital de Mohammedia, nécessite
une réelle réflexion intercommunale en matière d’offre de santé pour une meilleure
rationalisation des services rendus aux populations (complémentarité des services de soins,
renforcement en matière de véhicules sanitaire…etc).
Enfin, le déficit en équipements sportifs et culturels est majeur pour une commune de
cette taille. Une réflexion pourrait être menée au niveau des secteurs de résidences
touristiques, dans le cadre partenariat avec le secteur privé pour développer des
équipements servant à la fois la clientèle estivale et aux résidants à l’année.
8
Ain jebbouja, el gour, bouchiche, mahatta, Benchakchak, rass elbghal, PK33,chatbia, sidi bouzgaran ,
sojeta(2BF) , coopérative el mansouria,tamda, lot elmansouria, aalamia 1, aalamia 2, essanoubar, Mediouni 1,
elkouri, Mekzaze (6BF), Tilal,oulad el kerbali.
9
Centrale Beni Ameur, Satellite Mediouni 1, Centrale Jebbouja, Satellite Benchakchak, collège Mansouria
10
Benchakchak. ,chatbia ,Essanaoubar et Lot el mansouria .
Au niveau des équipements publics le niveau d’électrification est encore très faible :
- 4/7 écoles + 1 collège sont électrifiées;
- 3/4 dispensaires sont électrifiés.
- A noter que le centre de santé communal (Chef lieu) n’est pas connecté au
réseau électrique à cause d’un problème administratif.
Territoire RGPH 1994 RGPH 2004 Estimation 2009
Commune 14% 75% 100%
Province (milieu urbain) 69% 90% -
Tableau 11: évolution et comparaison du taux d'électrification de la commune (source RGPH ; Lydec
et ONE)
L’absence d’une réponse globale via un réseau d’assainissement intégré risque de poser
d’importants problèmes environnementaux (pollution de la nappe phréatique, des plages…)
et d’hypothéquer le processus de développement économique de la commune notamment
dans le secteur du tourisme. De plus, les risques environnementaux ne sont pas sans
incidences sur la qualité de vie des habitants et constituer un problème de santé publique.
En effet, le déversement des eaux usées sans traitement dans les milieux récepteurs peut
constituer un facteur important de pollution des eaux souterraines et des eaux de surface ce
qui peut s’aggraver en l’absence d’un espace spécifique de traitement.
Dans la perspective de répondre à cette problématique, une étude a été réalisée par la
« LYDEC» (Lyonnaise des eaux de Casablanca – concessionnaire privé) visant la mise en
place un réseau d’assainissement, sur 2 tranches :
- la tranche prioritaire concerne l’axe liant le pont Blondin (limite avec Mohammedia)
et le siège de la commune basé sur le refoulement des STEP de Mohammedia.
- La 2éme tranche concerne l’axe liant le siège de la commune et la plage Essanoubar
basé sur la création d’une station de traitement des eaux usés.
L’assainissement de douar Mekzaz dans son ensemble est envisagé dans le cadre d’un
projet financé par l’INDH. Il s’agit d’un projet d’assainissement en vue d’une connexion futur
au réseau général. Le coût non négligeable d’une telle infrastructure est difficilement
supportable par une population peu solvable, d’où un financement INDH dans ce cas de
figure.
Le projet Bahia Beach est desservi par la STEP de Bouznika qui est géré par l’ONEP.
L’absence d’un plan d’aménagement pour la commune urbaine d’El Mansouria constitue de
ce point de vue un réel handicap pour la réalisation d’infrastructure du type réseau
assainissement.
Les entretiens avec les principaux opérateurs (ONEP- public / LYDEC - privé) ont confirmé
qu’il était difficile de prévoir des infrastructures lourdes et coûteuses sans visibilité quant à
l’évolution du territoire.
11
HCP, RGPH 2004
12
RGA 96
L’élevage est localisé dans les zones de Beni Ameur et Beni Rached et n’est pas présent
sur la zone côtière. Le cheptel d’ovins comporte plus de 9000 têtes alors le cheptel bovin
n’est que d’un millier d’animaux.
On distingue trois types de propriétés :
- Des grandes fermes avec 100 têtes d’ovins ou bovins (race à viande), il s’agit
des grandes exploitations de céréaliculture, cultures fourragères et de vigne où le
système agriculture– élevage est complémentaire.
- Un élevage moyen avec 20 à 30 têtes d’ovins et de 5 à 10 têtes de bovins par
éleveur qui travaillent dans le cadre des coopératives de réforme agraire. Ces
éleveurs disposent des mêmes cultures et bénéficient des terres de pâturage.
- De petits élevages de 3 à 5 têtes d’ovins ou bovins au niveau des la plupart des
douars. Ces élevages sont caractérisés par une déconnexion de la production
animale avec la production végétale (les éleveurs ne sont pas des agriculteurs et ne
possèdent pas de terres). En effet, c’est la femme qui s’occupe du pâturage des
animaux au niveau des bordures des parcelles ou de la forêt, tandis que les hommes
travaillent dans les villes voisines.
La santé animale
La direction Provinciale d’Agriculture organise des campagnes de vaccination au profit du
cheptel (ovin et caprin) et de l’élevage avicole en coordination avec des vétérinaires privés
payés par l’éleveur (2 à 3 vaccins par cycle de production).
Depuis leur création et jusqu’en 1994, les adhérents des deux coopératives ont travaillé
d’une manière collective dans l’exploitation de leur terre aussi bien sur le plan de la
mécanisation, l’achat des intrants et la commercialisation des produits. Les deux
coopératives ont bénéficié des crédits de la Caisse Nationale de Crédit Agricole et des
subventions de creusement des puits et d’installation des systèmes d’irrigation goutte-à-
goutte. Cependant, la cessation des terres aux bénéficiaires (exploitants) par l’Etat en 2005
s’est accompagnée d’une inflation du foncier (essentiellement sur la zone côtière). Certains
exploitants ont cédé à la pression foncière et vendu une partie ou l’intégralité de leurs biens
fonciers pour s’installer et investir dans les villes voisines (Mohammedia, Casablanca…).
Par ailleurs, certains agriculteurs ont vendu de petites parcelles de leur exploitation pour
rembourser leurs dettes et moderniser les techniques de production. Ces ventes parcellaires
ont contribuées au « mitage » du territoire et au développement d’une urbanisation éclaté
dans la commune.
13
Plan Maroc vert - Région Chaouia Ourdigha , Grand Casablanca. Diagnostic de la situation actuelle – Sept
2008.
Les pêcheurs du douar Tilal sont organisés dans le cadre de « l’association de pêches et
de sports maritimes » créée en 2006, dont le rôle est d’organiser et d’améliorer la situation
socio-économique des pêcheurs. L’association envisage la réalisation d’un projet de
construction de locaux de dépôt de matériel de pêche dans le cadre de l’INDH. Mais, le
problème administratif (situation illégale des zodiacs) reste le principal handicap pour
l’association.
Avec deux cadres permanents, le centre de pêche maritime assure le contrôle journalier
des pêcheurs (quantité et espèces de poissons et respect du repos biologique), il fournit des
permis annuels et saisonnier de pêche et préparent les papiers administratifs des pêcheurs.
Le Centre organise également des sessions de formations en collaboration avec le centre
de Qualification Professionnelle Maritime au profit des pêcheurs. Les formations visent
l’encadrement technique des pêcheurs (techniques de pêches et la mécanique du moteur).
L’enjeu de la création d’emploi sur la commune est majeur. Il doit répondre à différentes
problématiques :
- un faible taux d’activité des femmes avec plus de 80% de la classe en âge de
travailler (3000 femmes) qui sont hors du monde du travail
- plus d’un tiers de chômeur dans la population active (soit environ 1700 personnes).
- De forts déplacements pendulaires des actifs travaillant dans les communes
voisines.
- Une part conséquente de travail informel, non comptabilisé dans les statistiques
officielles qui, s’il est source de revenu pour les populations, ne permet pas la
protection sociales des actifs concernés.
El Mansouria doit valoriser l’ensemble de ses potentiels de développement économiques
pour répondre aux besoins d’emploi de sa population :
- L’agriculture est en difficulté mais sa reconversion doit être accompagnée, de façon
à lui permettre de continuer à remplir un rôle économique et social, notamment dans
les secteurs plus éloignés du littoral.
- Le commerce et les services de proximité ne peuvent se développer qu’à l’intérieur
de centres urbains plus denses et peuplés ;
- La pêche artisanale doit être confortée par un renforcement des infrastructures (point
de débarquement, équipement de réfrigération et d’emballages…)
- Le tourisme doit être professionnalisé pour générer plus de retombées économiques.
- L’industrie mérite d’être développée ; en cohérence avec l’identité balnéaire de la
commune.
Dans toutes ces orientations, c’est l’objectif de création d’emploi local, peu qualifié qui
doit rester l’objectif prioritaire de la commune.
Figure 6 : Comparaison des budgets moyens par habitant de la province de Benslimane (Source :
DCL Benslimane)
Figure 7: Part des recettes propres sur la période 2004-2009 (Source : DCL Benslimane)
La commune bénéficie d’une large assiette fiscale, suite à l’implantation d’unités industrielles
et touristiques. La commune pourrait dégager un excédent budgétaire très important, si elle
disposait des moyens nécessaires pour le recouvrement des sommes dues.
Les moyens attribués à la régie des recettes communales pour la perception des impôts et
taxes locales (notamment vis-à-vis des contribuables qui ne sont présents que l’été) sont
insuffisants ce qui explique l’importance des sommes à recouvrir. L’arriéré des contribuables
est ancien et le cumul des impôts à recouvrir s’élevait en 2008 à 19,3 millions de dirhams.
Afin de remédier à ce problème, la commune a développé un partenariat avec la trésorerie
régionale en 2006. La commune s’est engagée à fournir les moyens logistiques et les
fonctionnaires nécessaires, tandis que l’établissement se charge de la perception.
Tableau 17: Evolution des dépenses d’investissement (Source : service financier de la commune)
Le budget communal élevé et l’autonomie financière dont dispose la commune sont des
atouts majeurs qui lui offrent des capacités d’actions importantes. Cependant, certaines
recettes fiscales sont difficiles à mobiliser par les services fiscaux ce qui limite les capacités
financières réelles de la commune. Là aussi, c’est au travers du partenariat avec
l’administration fiscale que se trouvent les solutions.
Ainsi, l’ensemble du budget municipal est aujourd’hui alloué au renforcement des services
de base, dans une forme de course sans fin contre la croissance et des besoins en
perpétuelle augmentation.
La commune a mis en place des formes de « partenariats publics-privés » avec les
opérateurs privés pour le financement de certains projets d’équipement (voirie,
aménagement des terrains de sport, construction d’un nouveau siège de la commune…etc.)
dans le cadre du dispositif dérogatoire. Ceux-ci mériteraient d’être renforcés et
développés, notamment avec les grands aménageurs qui profitent des qualités du site mais
qui lui offrent peu en échange (ex. du projet Bahia Beach).
Il est aujourd’hui essentiel pour la commune urbaine de développer sa propre vision
stratégique de l’avenir du territoire à long terme, de se fixer des priorités de
développement à moyen terme et de mettre en place une programmation budgétaire
pluriannuelle adaptée. C’est là l’objectif majeur de la démarche d’appui à la planification
actuellement en cours.
Démarche qui nécessite également d’être parfaitement coordonnée et mise en cohérence
avec les outils réglementaires de la planification urbaine (plan d’aménagement).
Centralité
Essanoubar
Centre de santé/
dispensaire
C Collège
a Annexe
ée
Benchakchak
a e ferr
Voi Autres Équipements publics
Coop. Mansouria
(administratifs et culturels)
Sidi Bouzagarne Absence d’accès à l’eau
potable publique
Lot El Mansouria
El Médiouni 1
Mahatta Douar
E Tamda
Tilal El kouri a
C Sogeta
E Makzaze
Oulad El Kerbali a
Alamia1
Oulad Attar
PK 33
Boutchiche
Alamia2
Chetbia
Mohammedia Ain Benrahal
El Gour
Rass Lebghel
E
Noyel Ain Jebou
Tableau 19: tableau de synthèse des équipements et services de base par Douar
Il s’agit également de faire des choix pour optimiser les retombées économiques et la
création d’emplois liée au tourisme :
- Quelles actions mettre en place pour renforcer la professionnalisation des
acteurs du tourisme ? : formation professionnelle, labellisation/charte de qualité des
établissements, développement d’un site Internet municipal orienté vers l’offre
touristique ?
- Développer l’offre d’hébergement : développement des hébergements marchands
dans les programmes immobiliers (hôtels, résidence de tourisme… ?)
Volet institutionnel
- Accompagner la gouvernance locale dans la mise en œuvre du plan d’aménagement.
- Favoriser l’installation des nouveaux services extérieurs exigés par le statut de
commune urbaine: la sureté nationale et la protection civile qui jouent un rôle
primordial pour assurer la sécurité. La mise en place de ces services est souhaitée
au niveau d’un terrain «MATIRA » qui fait l’objet d’une demande d’acquisition par la
commune.
- Renforcer les ressources humaines de la commune.
Volet économique
- S’appuyer sur les plans nationaux pour le développement des différents secteurs
(plan Raouaj pour le commerce, plan émergence pour l’industrie et plan Azur pour le
tourisme)
- Développer un parc d’activité industriel et encourager l’industrie compatible avec le
caractère balnéaire de la commune
- Encourager le tourisme intégré (exiger des projets touristiques favorisant l’accès à la
mer et intégrant des équipements touristiques).
1994 2004
communes marocains étrange total ménages marocains étranger total ménages taux Cx
rs s 94-04
Benslimane (m) 36941 36 36 977 7011 46441 37 4 6478 9430 2,3
Bouznika (m) 21311 16 21 327 3716 26979 49 27 028 5305 2,4
Ahlaf 12473 0 12 473 1899 12841 0 12 841 2220 0,3
Ain tizgha 7412 0 7412 1007 7738 3 7 741 1264 0,4
Fdalate 8181 0 8 181 1345 9795 1 9 796 1800 1,8
Mellila 13334 0 13 334 2006 14257 0 14 257 2432 0,7
Moualine el ghaba 8096 0 8096 1219 8183 2 8 185 1412 0,1
Moualine el oued 9304 2 9 306 1458 9066 0 9 066 1657 -0,3
Oulad ali toualaa 5287 1 5288 798 5056 0 5 056 860 -0,4
Oulad yahya louta 9129 0 9 129 1353 9641 1 9 642 1670 0,5
Rdadna O malek 4871 3 4 874 795 4348 0 4 348 826 -1,1
Tableau 20: Evolution de la population des communes de la province de Benslimane (RGPH 1994 et
2004)
Pop 82 Pop 94 Pop 2004 Tcma Tcma Ménage Menage Tcma Taille Taille
82/94 94/04 94 04 Ménage_ Ménage ménage
94/04 94 04
Commune 5 863 8 480 12 934 3,04% 4,16% 1 648 2 787 5,14% 5,15 4,64
Province 138437 180300 199612 2.23 1.02 35 201 36 910 0,47% 6,06 5,36
Région 1509077 1655660 16,67% 0,93% 242 487 298 251 2,06% 6,22 5,55
H F TOTAL H F TOTAL
2008 38 57 95 24 14 38
2007 53 39 92 30 8 38
2006 53 58 111 31 13 44
2005 44 48 92 26 16 42
2004 90 64 154 23 10 33
2003 120 109 229 19 11 30
2002 89 84 173 19 24 43
Tableau 22: Evolution des naissances et décès (Source : l’état civil de la commune)
Commune Mansouria
Dénomination du projet Mansouria
Opérateur Holding d'Aménagement Al Omrane
Echéancier de Date prévisionnelle de mise en chantier : mai 2009
réalisation Date prévisionnelle d'achèvement : décembre 2010
Consistance 439 lots de recasement
23 îlots en R+3, 180 lots en R+2 et 84 lots de villas économiques -
Plusieurs lots d’équipements socio administratifs et commerciaux
Tableau 26: Situation des taux d’électrification des différents douars de la commune El Mansouria
(Source : ONE 2009)
Education
Education primaire
douars Type Année de Année mise en Distance/douar
d’établissement construction service le plus loin
tilal O O O N O N O O
O O O O
mediouni 1 O O N O O N O N
O O N
beni amer N O O O O N O N
N O N
aalamia 1 N O O N O N O N
N O N
jebbouja O O N O O N O N
O O N
ecole O O N O O N O N
benchekchek O O N
ecole N O N N N N O N
essanoubar
TOTAL
Tableau 30: Estimation des taux d’abandon scolaire par niveau (source : entretien )
Enseignement secondaire :
Nb de salles de Nb d’élèves
Nb de classes Nb Nb personnel
classe
F G d’enseignants
19 11 328 364 28 04
Santé
Nb de Nb de Douars Nb de Douars
Type Année mise
Douars communes couverts au couverts dans
infrastructure en service
couvertes total la commune
BEN RACHED Centre de 01 04 04 1987
(jebbouja) santé
communale
BEN MEKRAZE Centre de 01 03 03 1998
Tilal santé
BEN AMER Dispensaire 01 06 06 2002
Benchekchek Dispensaire 01 03 03 2002
Nbre Nbre
Nbre Nbre Logemen
personnel consul- Nbre Elec-
Médecin ambu- Eau t
para- tation/ lits tricité
(*) lance infirmier
médical (*) mois
CSC
BEN RACHED 2 1 803 0 0 1 0
CS BEN
2 1 0 0 1 1 0
MEKRAZE
Dispensaire
1 1 571 0 0 1 1 0
BEN AMER
Dispensaire
01 2 250 0 0 0 0 1
Benchekchek
Planification familiale
Année Nb de femmes Nb de Taux de
Nb de femmes en Nb de femmes en
mariées en femmes non planification
âge de procréer âge de procréer
âge de mariées en
utilisant les pilules utilisant les
procréer âge de
injectables
procréer
2008 385 57,71% 207 13
2007 387 51,67% 179 21
2006 389 49,87% 170 24
Dispensaire BENCHAKCHAK
Planification familiale
Année Nb de femmes Nb de femmes Taux de Nb de femmes en Nb de femmes en
mariées en âge non mariées planification âge de procréer âge de procréer
de procréer en âge de utilisant les pilules utilisant les
procréer injectables
2008 268 435 15% 40 3
2007 269 379 14% 40 5
2006 389 435 12% 47 6
Equipement
Travail sol
Nb Tracteurs par ha SAU par Moisson %
%
exploitation tracteur mécanisé
mécanisé
Commune 0,10 114 ha 53% 52%
Province 0,09 102 ha 73% 69%
Utilisation
Travail Utili- Utilisa-
Nb Moisson de
Trac- Moisson Moto- du sol sation tion
Exploi- SAU méc- semences
teurs -neuses pompes mécani d'en- produits
tation anisé sélectionn
sé grais phytos
ées
Nb 358 3 979 ha 35 2 130 189 187 177 134 150
Com
% 10% 1% 36% 53% 52% 49% 37% 42%
149 195
Nb
Prov 15 852 ha 1 457 186 2 565 11 522 10 926 10 956 6 107 10 725
% 9% 1% 16% 73% 69% 69% 39% 68%
Source RGA 1996
Surface Surface
Bovins Ovins Caprins Camelins Chevaux Mulets Anes
Fruitier Jachère
com 210 ha 935 ha 1016 8228 172 21 26 19 145
Prov 5 094 ha 17 938 ha 36410 162329 17370 255 2549 4148 10791
%
com 4,1% 5,2% 2,8% 5,1% 1,0% 8,2% 1,0% 0,5% 1,3%
herbex Affaire Douar Beni Verveine- Thé 1991 Saleh DERHAM 06 Permanents
personnelle Mekraz noir
manfer SARL Douar Beni Production 1990 Hassan RAFIK 09
Rached emballage
métallique
Tableau 34: Inventaire des unités industrielles en 2009 (Source : service technique du Caïdat El
Mansouria)
Tableau 35: état des complexes touristiques (Source : service technique du Caïdat El Mansouria)
One
ocp
camping communal
Tableau 36: Liste des campings caravanings (Source : service technique du Caïdat El Mansouria)
Ass. De la plage
Essanaoubar Nord
Ass. De la plage
Essanaoubar Sud
Ass. De la plage
Essanaoubar Est
Ass. L’océan des
services sociaux
Les luttons des sables
(plage Essanaoubar)
Ass. D’appui scolaire
Ass. Ettilal
Ass. D’habitat des
enseignants
Coopérative El Alamia L’encadrement des 1971 24 Crédit agricole et
agricultures et le travail Participation des
ensemble membres
Remarque : Ce tableau ne comporte pas les associations de parents d’élèves qui sont au
nombre de 4.
Recettes de fonctionnement :
2004 2005 2006 2007 2008
TVA et Dotations de 1 684 000,00 1 845 000,00 1 937 000,00 2 079 000,00 2 268 000,00
impôts TVA
Recettes Impôts locaux 4 194 252,54 3 094 128,60 5 706 925,81 4 978 275,63 2 042 825,94
propres
produits 2 701 638,77 2 450 902,49 3 087 170,09 2 941 066,27 9 448 037,59
camping
+autres
Total 8 579 891,31 7 390 031,09 10 731 095,90 9 998 341,90 13 758 863,53
dépenses de
fonctionnement
Report de l’année 17 509 216,62 16 437 335,50 13 388 070,27 12 833 604,05 11 513 833,81
précédente
Produit empreint FEC - - - 342 000,00 -
Dotations spéciales - - - - -
(TVA spéciales)
Total des recettes 18 585 956,18 16 445 282,10 16 325 828,51 14 769 355,86 16 315 913,52
d’équipement
Dépenses de fonctionnement :
Dépenses d’équipement :