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Cette étude nous a conduit, après l’évaluation des débits de ruissellement dans
cette zone de 19,17 m3/s issu des huit bassins versant existant sur cette partie, a la
conception et au dimensionnement des canalisations en béton armé de formes
trapézoïdales à surface libre et recouvertes par une dalle en béton armé.
A cet effet, ces canalisations qui seront aux deux accotements de la chaussée
ont, après le dimensionnement pour le tronçon allant de l’aval (CARREFOUR) au point de
croisement des avenues KAMANYOLA et Laurent Désiré Kabila les dimensions de 1,35
mètre pour la base, 0,64 mètre pour la profondeur normale d’écoulement et 1 m/m comme
pente de l’ouvrage. Et 1,55 mètre comme base, 0,93 mètre pour la profondeur normale du
tronçon qui va de l’avenue KAMANYOLA vers l’exutoire (la rivière Lubumbashi).
1. Evaporation
Dans cette étape l'eau de l'océan et des autres cours d’eau est chauffée par les
rayons solaires et elle s'évapore.
2. Condensation
Les eaux évaporées se condensent et forment les nuages.
3. Précipitation
Les nuages formés par la condensation des eaux évaporées, poussées par le vent
chaud produisent des précipitations (pluie).
4. Ruissellement
Les ouvrages annexes sont constitués par tous les dispositifs de raccordement,
d'accès, de réception des eaux usées ou d'engouffrement des eaux pluviales et par les
installations ayant pour rôle fonctionnel de permettre l'exploitation rationnelle du réseau
(déversoirs d'orage, relèvements, bassins de stockage-restitution, etc.).
En raison de leur implantation, tous ces ouvrages sont conçus et calculés pour résister aux
charges permanentes et aux surcharges roulantes des véhicules circulant sur la voie
publique. Le matériau constitutif des tuyaux doit résister également aux corrosions
externes et internes dues à la nature des eaux usées.
En outre, un réseau doit être étanche, tant pour les eaux usées évacuées à l'intérieur
des canalisations qu'à l'extérieur, afin d'éviter l'introduction dans les canalisations des
eaux contenues dans le sol, car le manque d'étanchéité introduit une surcharge hydraulique
qui influe considérablement sur l'efficacité de la station d'épuration et augmente les coûts
d'exploitation des stations de relèvement des effluents. Ainsi, nous avons des canalisations
en béton armé, en PVC, en fonte, en acier et bien d'autres matériaux. Le choix de ces
canalisations est fonction des caractéristiques que présentent ces différentes canalisations
que nous verrons dans les lignes qui suivent.
Remarque: les bassins d'orage sont recommandés car ils permettent d'éviter le
surdimensionnement de la station d'épuration (débit de pointe diminué), des canalisations
des réseaux unitaires ou d'eaux pluviales.
Généralités
Un fluide est formé d'un grand nombre de particules matérielles, très petites et
libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. Un fluide est donc un milieu matériel
continu, déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler.
De par la définition donnée ci-dessus, il résulte que les gaz et les liquides sont des fluides.
La propriété physique permettant de distinguer un gaz d’un liquide est la notion de
compressibilité.
La mécanique des fluides étudie l'équilibre des fluides et leurs mouvements; on
distingue:
Hydraulique : branche de la mécanique des fluides qui traite des liquides, notamment
de l'eau.
Hydrostatique : étude des conditions d’équilibre des liquides au repos.
Nombre de Reynolds
On définit tout d'abord les grandeurs ci-dessous :
Section mouillée (A): section (en mètre carré) occupée par l'écoulement.
Périmètre mouillé (P) : c’est le périmètre de la conduite (en mètre) en contact avec
le liquide.
Rayon hydraulique (Rh) : A/P = Rh
Diamètre hydraulique (D h) : Dh = 4A/P
Remarque: dans le cas d'un écoulement en charge dans une canalisation de forme
cylindrique, le diamètre hydraulique est égal au diamètre géométrique. Pour des canaux de
largeur importante vis-à-vis de leur profondeur, on aura R=h.
Avec h : tirant d'eau (profondeur)
Le nombre de Reynolds (valeur sans dimension) est donné par la formule :
ℛe = V× D/ν ; avec
Remarque : on considère que pour 2000 < Re < 2300, on est en régime critique.
CONCLUSION DU CHAPITRE
Comme nous l'avons dit dans l'introduction de ce chapitre, il était
question de savoir de manière générale la provenance des eaux de pluie, son impact sur
Nous avons constaté que dans le cycle de l'eau, l'eau qui ne s'infiltre pas est dangereuse,
d'où la nécessité de canaliser cette eau vers un exutoire naturel.
Nous avons compris de manière générale que lors de l'écoulement de l'eau, celle -ci
présente des régimes différents que nous avons définis en se basant sur le nombre de
Reynolds et de Froude, où ℛe (nombre de Reynolds) est égale V×D/ν.
C'est ici que Reynolds a démontré que pour le nombre inférieur à 2000, le régime est dit
laminaire. Et si ce nombre est supérieur à 2000, le régime est turbulent.
Et 2000<ℛe<2300, le cas critique.
Dans les lignes qui suivent, nous verrons l'étude du site et la récolte des données
afin de nous permettre de dimensionner nos canalisations pouvant évacuées les eaux
pluviales.
Il est sans aucun doute que nous sommes en train de travailler sur le sujet intitulé
"Étude d'un système d'évacuation des eaux pluviales, cas de la chaussée Laurent Désiré
Kabila(LDK) dans la commune LUBUMBASHI.
Cela se présente dans la province du haut Katanga précisément dans le chef-lieu qui est la
ville de Lubumbashi, selon les estimations, la deuxième ou troisième ville de la République
démocratique du Congo, quant au nombre d'habitants, titre disputé avec Mbuji-Mayi. Elle
est devancée par Kinshasa (Wikipédia, 2020).
En 1910, il y avait à Elisabethville 1300 habitants, dont 1000 Africains et 300 Européens.
En moins d’un siècle la population de Lubumbashi a dépassé le million d’habitants.
L’évolution démographique de ce dernier et donnée dans le tableau 2. 1 (Comité spécial du
Katanga, 1950).
Evolution démographique
Et en 2015, la ville regorgeait près de 2786397 habitants avec une densité de 3730 hab.
/km2 (Wikipédia, 2016)
Les coûts de la GEP sont donc essentiellement liés à la mise en place d'infrastructure dont
le coût est proportionnel à la capacité des ouvrages et au volume des écoulements.
L'évacuation des eaux pluviales est faite au profit des habitants de la ville, mais cette notion
d'usage direct concernée est moins nette que l'eau usée ou l'alimentation en eau. Cette
situation rend plus difficile la participation des citoyen au financement et à la maintenan ce
des infrastructures de la GEP...
Pour le cas de la ville de Lubumbashi, il existe un système de drainage des eaux pluviales
sur une partie de la ville, et la grande partie de la ville n'est presque pas drainée.
Actuellement (2020) les drains existants sont presque bouchés, par manque d'entretien
régulier et leur vieillissement depuis leur construction par les belges qui habitaient ladite
ville.
C'est dans cette optique que nous nous sommes engagés à concevoir un nouveau système
d'évacuation des eaux pluviales de l'axe Laurent Désiré Kabila pour résoudre le problème
des eaux qui se forment en lac artificiel sur le point SHALINA.
Courbes de niveau
Une courbe de niveau ou isoplethe d’altitude est, en cartographie une ligne formée par
les points du relief situés à la même altitude. Pour dessiner les courbes de niveau, il faut
découper le terrain en tranche pour être projeter ensuite sur papier. L’épaisseur des
tranches est constante, appelée équidistante des courbes.
Im= h/t
Où :
Suivant le tableau 2. 3, la hauteur des précipitations pendant 24 heures est de 100 mm, le
temps à considérer n'est que celui où il y'a des précipitations enregistrées (24 heures).
L'intensité des précipitations varie à chaque instant au cours d'une même averse suivant
les caractéristiques météorologiques de celle-ci. Plutôt que de considérer l'averse entière et
son intensité moyenne, on peut s'intéresser aux intensités observées sur des intervalles de
temps au cours desquels on aura enregistré la plus grande hauteur de pluie. On parle alors
d'intensité maximale.
0.5 44 49 23
1 25 57 62
2 60 66 71
5 70 77 83
10 78 85 92
20 85 93 100
La rivière Lubumbashi.
La figure 2. 9. montres les sous bassins versant de cette zone et leurs superficies par bassin.
2. On estime le volume de ruissellement (V), délimité par ce hydro gramme ou, ce qui
revient au même, la hauteur en mm de la lame d’eau ruisselée (Ha), (c’est de ruissellement
superficiel dont il s’agit dans le cas le plus simple).
CONCLUSION DU CHAPITRE
L’objectif de ce chapitre était de parvenir à présenter le site d’études et la récolte
des données pouvant entrer dans le calcul du dimensionnement d’un système d’évacuation
des eaux pluviales. Nous avons eu les différentes superfines des huit sous bassins versants
que constituent la zone d’études, leurs orientations de ruissellement et leurs pentes
géométriques.
Fabrication
Pression
La pression tolérable est très faible. Pratiquement, ces tuyaux ne sont utilisés que pour
l'écoulement libre : il ne peut s'agir ici que des canalisations d'adduction dans des
conditions topographiques favorables. Le béton non armé sera surtout utilisé dans le cadre
d'évacuation des eaux.
Résistance mécanique
Assez médiocre : le béton non armé ne résiste que très mal à l'attraction. Il s'ensuit que
bien des précautions sont à prendre au pont de vie manipulation et pose : les tuyaux sont
cours et si le terrain ne pas bon, il faut poser des tels tuyaux sur une semelle en béton ou
sur des cunettes préfabriquées.
Résistance chimique
Assez bonne. Cependant, si on craint une agressivité de la part de l'eau et surtout du sol, il
faut utiliser des tuyaux construits avec du ciment spécial.
L'assemblage se fait toujours par emboîtement ; celui-ci peut être réalisé au moyen d'un
collet extérieur ou à mi- épaisseur. Classiquement, le joint est réalisé au mortier de
ciment. Ce rejointoiement doit être confié à un ouvrer consciencieux afin que le joint
soit parfaitement étancher et qu'aucune bavure ne subsiste à l'intérieur tu tuyau. Pour
augmenter la rapidité du travail et améliorer l'étanchéité des joints, on en recourt de
plus en plus à des profilés d’étanchéité, bague en caoutchouc ou en matières
synthétiques, autocollantes.
Pièces spéciales
Très peu : uniquement des coudes et des embranchements pour les petits diamètres.
Critique
Avantage :
Inconvénients :
Fragiles
Manque d'étanchéité : même si les joints sont soignés, la porosité du béton doit
craindre les fuites ou les introductions d'eaux extérieures avec les risques de
pollution.
Le tuyau est composé d'un tube principal armé longitudinalement, centrifugé. Le tube est
mis en précontrainte par un enrôlement hélicoïdale de spires en acier à haute résistance :
cet acier soumis à une traction importante, soumet le béton en compression, ce qui réalise
la précontrainte. Pour figer les spires des précontraintes dans leur état de traction et pour
les protéger de la corrosion, on les recouvre d'un béton protecteur.
Ce type de tuyau présente, vis-à-vis du béton armé ordinaire, l'avantage d'une porosité
beaucoup plus faible et d'une épaisseur moindre à même sollicitation (ce qui représente
un gain de poids).
Il est très facile de modifier les épaisseurs et le ferraillage des divers types de tuyaux
décrits ci-dessus; il s'ensuit que les résistances mécanique à la flexion et à la traction sous
l'action des pressions peuvent varier à volonté.
Résistance chimique
Voir béton non armé. A noter que dans les terrains parcourus par des courants vagabonds,
il faudra en outre prévoir une protection cathodique de manière à protéger les armatures
de la corrosion.
Joints
Béton ordinaire
Joint à manchon
Les extrémités des tuyaux sont munies d'embouts spéciaux avec la stabilité d'emboîtement
par bagues de caoutchouc.
Pièces spéciales
Critique
Avantage :
Inconvénient :
Pour le béton armé ordinaire et dans une mesure beaucoup moindre, pour le
précontraint, doit noter la porosité. D'ailleurs, pour le B.A., on limitera la pression à 3 et
4kgf/cm2 (MUSHIDULA Mulaj, Assainissement I, premier graduat génie civil, ISTA-LU,
2018).
= 1,48 m3/s
Bassin versant B
Bassin versant C
= 2,78 m3/s
Bassin versant D
= 2,3 m3/s
Bassin versant E
= 0,96 m3/s
Bassin versant F
= 0,83 m3/s
Bassin versant G
= 2,25 m3/s
Bassin versant H
= 0,91 m3/s
La Figure 3. 2 est un schéma représentatif d'un canal de forme trapézoïdale. Elle est
caractérisée par sa largeur (b), la pente (m) égale à 1 m/m, et sa hauteur normale (γn)
respectivement.
Notons que ɳ= yn/b, est le rapport d'aspect (0.6), et la section mouillé (A) s'exprime :
P = b (1+2 ɳ √ ) [2]
Dh = 4A/P [3]
D'où : Dh = [4]
√
Y= f×Q2/Dh 2g A2 [5]
f = 1/ f [6]
Et ℰ : rugosité absolue et
ℛ = 4Q/P𝒱 [7]
Y ̅
[8]
Y [9]
√
Y= [10]
̅
√
b ] 0.2×[Q2/gY 0.2 [11]
Selon la méthode du modèle rugueux, toute dimension linéaire (b) d'un canal est égale à la
dimension lineaire homologue b du modèle rugueux, corrigée par les effets d'un facteur de
correction ψ. Cela se traduit par la relation b = b ψ [13]
ψ= 1,35×
̅
̅
]-2,5 [14]
Les étapes suivantes sont recommandées pour calculer la dimension linéaire (b) :
3. Les valeurs connues des parametres Q, P et 𝒱 sont introduites dans l'équation [12] pour
l'évaluation du nombre de Reynold ℛ caractérisant l'écoulement dans le modèle rugueux
de référence.
4. A partir des valeurs connues de ℰ/Dh et de ℛ l'équation [14] permet le calcul du facteur
de correction des dimensions linéaire ψ
√
b ] 0.2×[Q2/gY 0.2 selon l’équation 11
P = b (1 2 ɳ √ )
Dh = = 1,80 m
√
ψ= ]-2,5 = 0,783
b = 1, 057 m
yn = ɳb ; yn = 0,6×1, 057
yn = 0, 634 m
Q= V×A
√
b ] 0,2× [Q2/gY] 0,2 selon l’équation 11
√
b ] 0.2× [6,92/9,81×0, 03367]0,2 = 1,32 m
P = b (1 2 ɳ √ )
P = 1,32 (1+2×0,6√ ) = 4, 22 m
Dh = = 1, 584 m
√
b = 1, 037 m
yn = 0,63 m
Q= V×A
V= Q/A
√
b ] 0,2×[Q2/gY 0,2 selon l’équation 11
P = b (1 2 ɳ √ )
Dh = = 2,40 m
√
ψ= 1, 35 ]-2,5 = 0,7714
b = 1, 55 m
yn = ɳ×b ; yn = 0,6×1, 55
yn = 0,93 m
Q= V×A
V= Q/A
Q= V.S
La vitesse d’écoulement dans les buses est donnée par la formule de Manning
Strickler :
V= K R2/3 I1/2 (cette formule empirique exprime la vitesse d’un effluent dans une
canalisation en fonction de trois critères)
Avec :
Q= V.S
V= K R2/3 I1/2
6,9 = 4,78×S
S= 6,9/4,78 = 1,44 m2
d= 4S/π
d= 4×1,44/3,14
d = 1,35 m
e = (d/10) + 0,01 m
B = 0,7×d
Les dimensions des buses de ce tronçon sont les mêmes que pour le tronçon 1.
Q= V.S
V= K R2/3 I1/2
19,17 = 5×S
S= 19,17/5 = 3,834 m2
Pour les buses de forme circulaire, le diamètre intérieur est donné par :
d= 4×3,834/3,14
d = 2,21 m
e = (d/10) + 0,01 m
B = 0,7×d
CONCLUSION DU CHAPITRE
Nous avons appliqué une méthode sur le dimensionnement des conduites des
formes trapézoïdales, l’objectif été de calculer la dimension linéaire du canal, et les
différentes dimensions de la buse pour l’évacuation des eaux pluviales et de
ruissellement, le problème a été résolue analytiquement.
I. OUVRAGES
1. E. NEUFERT, (1996), Les éléments des projets de construction, 7 ème Edition, DUNOD.
2. E. NEUFERT, (2009), les éléments des projets de construction, 10 ème Edition, DUNOD.
3. DEGREMONT (1989). Mémento technique de l'eau. 9e éd., Degrémont, Paris, France.
5. EDELINE F. (1993) ; l'épuration biologique des eaux .Edition CEBEDOC sprl, Liége.82-
179-241p.
9. IMZILN B. (1990). Traitement des eaux usées par lagunage anaérobie et aérobie facultatif
à Marrakech : Etude bactériologique quantitative et qualitative; antibiorésistance des
bactéries d'intérêt sanitaire.
II. COURS
1. C.T. SIMBI Serge, cours d’hydraulique appliquée, 2 ème graduat génie civil,
ISTA/Lubumbashi 2019-2020.
2. C.T. MUSHIDULA MULAJ Célestin, cours d’assainissement I, 1 ème graduat génie civil,
ISTA/Lubumbashi, 2018-2019.