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2015
Rapport de stage
Stage Ouvrier
GALZIM Salwa
Les ouvrages modernes
Du 03/08/2015 au 31/08/2015
[RAPPORT DE STAGE] 3 août 2015
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2. Electricité............................................................................................................................................... 34
3. Plomberie .............................................................................................................................................. 35
4. Enduit..................................................................................................................................................... 36
5. Revêtement de sol................................................................................................................................. 37
6. Etanchéité.............................................................................................................................................. 38
i. Toiture ............................................................................................................................................... 38
ii. Acrotère............................................................................................................................................. 39
Conclusion ......................................................................................................................................................... 40
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Remerciement
Je tiens de prime d'abord à remercier mes parents qui n'ont jamais cessé de croire en
moi et qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je remercie aussi de tout mon
cœur ma famille, frère, sœursqui m'ont supportée et poussée à dépasser mes limites.
Je remercie également monsieur Jilali EL Malki, qui m'a encadrée et orientée tout au
long de cette expérience enrichissante ainsi que Sadik Rouane l'un des ingénieurs de
l'entreprise pour le soutien qu'il m'a témoignée et pour les clarifications apportées
dans le cadre du stage.
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Introduction
Dans le cadre du stage ouvrier programmé par l’Ecole Nationale d’Architecture,il est
primordialque l'étudiant architecte prête attention aux différentes étapes de travaux de
construction, afin d’acquérir un savoir faire au niveau pratique, d’apprendre à
communiquer avec les différents intervenants se trouvant sur un chantier que ce soit
l'entrepreneur, le bureau d'étude ou l'ouvrier, et de renforcer et d'enrichir les
connaissances théoriques acquises au cours de ces deux dernières années.
Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender les difficultésdans
le secteur, les contraintes du métier ainsi que le développement de nouvelles
compétences professionnelles.
J'ai effectué mon stage au sein de l'entreprise LES OUVRAGES MODERNES au capital de
5.100.000 DH,ayant son siège social à Rabat, 26 Avenue Oqbah N°10, Agdal et
représentée par Monsieur Jilali EL MALKI en sa qualité de Gérant.
De prime abord, nous allons étudier les différentes parties prenantes dans un projetde
façon générale.Suivra ensuite une présentation du projet de construction sur lequel j'ai
effectué mon stage, ainsi que l'entreprise accueillante et son organisation structurel.
Enfin, nous nous approfondirontdavantage sur l'organisation du chantier en question,
et les différentes étapes de construction auxquelles j'ai pu assister durant cette période
de stage.
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I. Généralités
Ce chapitre est voué à étudier les différentes parties prenantes dans un projet de façon
générale et de détailler la structure organisationnelles d’une entreprise sur chantier.
1. Intervenants
Intervenants Missions
C'est une personne physique ou morale pour le compte de qui les
travaux ou les ouvrages sont exécutés. Son rôle est d'Etablir ses
besoins de construction, acquérir un terrain et, réaliser les opérations
Maître d'ouvrage d’investissement nécessaires. Il doit choisir le maître d’œuvre, le BET
et le bureau de contrôle. Il doit assurer un suivi et contrôle des travaux
(le maître d’ouvrage peut aussi prendre une maitrise d’ouvrage
déléguée qui le représentera pour le suivi des travaux).
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sécurité de l'art".
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Chaque jour, à partir des consignes du chef de chantier, il organise le travail de façon
à tenir compte des délais et de la qualité. Il doit savoir s’organiser : savoir répartir le
travail sur la journée, veiller à son bon déroulement, et encadrer ses ouvriers.
3. Schéma récapitulatif
Maitre d'ouvrage
Maitre d'ouvrage
délégué
Sous-traitant
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J'ai effectué mon stage au sein de l'entreprise LES OUVRAGES MODERNES au capital de
5.100.000 DH, ayant son siège social à Rabat, 26 Avenue Oqbah N°10, Agdal et
représentée par Monsieur Jilali EL MALKI en sa qualité de Gérant.
2. Partie prenante
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1. Organigramme de l'entreprise
L'entreprise chez laquelle j'ai effectué mon stage suit l'organisation représentée par le
schéma ci-dessous (figure 3) :
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2. Moyen humain
Le tableau ci dessous désigne les différents
moyens humains présents sur chantier.
Gardiens 5
Menuisier 4
Figure 3 - Atelier de ferraillage
maçons de construction 5 à 15
ferrailleur 3
coffreur 14 à 20
Conducteur 4
Chef de chantier 1
Chefs d’équipe 4
Manœuvres 100 à
200
Grutier 5
Électricien 5
3. Moyen matériel
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Avant tout démarrage des travaux, l’entreprise procédera au nettoyage du site. Elle
enlèvera les déchets, détritus et gravois. Elle descendra l’ensemble à pied d’œuvre et
l’enlèvera en décharge appropriée.
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Chaque grue essaye de réunir le plus large rayon dans lequel se trouve le maximum
d'immeuble possible. L'entreprise dispose de 3 grues d'une flèche de 45m et de 2 autres
de 35mètres de rayon. Les zones de stockages doivent appartenir au champ des grues
pour faciliter le travail, contrairement à la salle de réunion et les baraque de chantier
qui eux doivent être hors champs (figure 14 -15).
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Nous allons détailler les différentes étapes de gros œuvre auxquelles j'ai pu assister
durant la période de stage.
1. Implantation du terrain
L'implantation n'est pas une tâche anodine, car une erreur de cote peut entraîner
d’énormes frais. Il faudra donc repérer un ou plusieurs points fixes d'après le plan
de masse et baser l'implantation par ces points, qui peuvent être les bornes, un
bâtiment existant etc. Le recours à un géomètre est indispensable. Un point de
référence pour le nivellement sera choisi en tenant compte du niveau naturel du sol,
des écoulements, de la visibilité par rapport au chantier, etc. Cette référence sera
située en un endroit non concerné par les travaux et pouvant être retrouvé
rapidement avec certitude. On procède alors aux travaux de piquetage:on se sert du
plan masse pour implanter chaque bloc à l’aide de piquets,on effectue des bornes en
béton, on délimite les surfaces au sol à l'aide de la chaux ou du plâtre en poudre.
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2. Terrassement
Les travaux de terrassement sont basés sur trois actions principales : l'extraction, le
transport, et la mise en œuvre. Avant la validité du laboratoire géotechnique de la
profondeur des fouilles aucun autre corps ne peut être entamé.
Après avoir tracé l'emplacement des semelles, une pelle mécanique vient creuser
sur l'espace désigné à cet effet.
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3. Fondations
Elles constituent le dernier élément du bâtiment, elles forment la partie structurelle
qui s’oppose au tassement et aux infiltrations. Selon la capacité portante,
les forces mises en jeu et les tassements admissibles, le constructeur choisira une
solution du type fondation superficielle, semi-profonde ou profonde, qui diffèrent
par leur géométrie et leur fonctionnement.
i. Semelle
Les étapes d'exécution des semelles sont commesuit:
- La détermination des axes sur la base des plans fournis par le géomètre en
utilisant le fil à plomb
- Déterminations des cotes et nomenclature des axes de semelle ainsi que les
poteaux à l'aide de la peinture sur la chaise établie au préalable.
- L'exécution des terrassements pour la mise en place des semelles.
- L'exécution du béton de propreté et le traçage de l'axe des semelles ainsi que
l'axe des poteaux à l'aide des coordonnées sur la chaise, ainsi on tend deux fils
dont l’intersection permet d'obtenir l'axe de la semelle ainsi que le poteau.
(figure 21)
- Traçage des axes à l'aide du fil à poudre.
- Pose du coffrage des semelles, ou le boiseur intervient en plaçant le coffrage
des poteaux, poutres, voiles, cage d'escalier… (figure 23)
- L’exécution du ferraillage de la semelle (figure 22)
- Coulage du béton à l'intérieur du coffrage pour couvrir tout le ferraillage de la
semelle avec la mise de cales pour garantir un enrobage complet des semelles,
ces cales sont placées entre le coffrage et l'armature. (figure 24)
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Figure 22 - Ferraillage destiné pour la semelle Figure 23 - Coffrage destiné pour la semelle
Sur ce chantier, les fondations étaient divisées en deux, semelles et longrines d'un côté
et voile de l'autre. Ilse présente comme un mur il en estun cas particulier.
Un voile doit parfois intégrer un ensemble de fonctions :
- la descente des charges verticales de son sommet jusqu’à sa base (rôle de mur
porteur),
- la reprise des forces horizontales agissant dans son plan (contreventement),
- la reprise des forces horizontales hors plan (rôle de paroi),
- l’étanchéité vis-à-vis de l’eau de pluie et du vent, la perméabilité à la vapeur
d’eau,
- l’isolation thermique, le rôle de volant d’inertie thermique et hygrométrique,
- le passage de gaines et de réseaux, …
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iii. Longrine
Les photos ci dessous décrivent les étapes suivis pour la mise en place des longrines
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En premier lieu,on effectue une implantation des canalisations suivant les directives
des plans d’exécution.On procède aux travaux de terrassement, pour cela on réalise
des rigoles de façon à ce que la largeur des fouilles soit supérieure à celle de la buse
de 60cm(on laisse 30cm bilatérale).On réalise au fond de la fouille une couche de
sable qui varie entre 6cm et 10cm qui va atténuer les contraintes en provenance du
sol et ainsi prévenir contre des éventuelles fractures.On procède au compactage du
sable pour former le lit.
L'arrosage des bords des buses est important puisqu’ilatténue leur perméabilité à la
fracture,et aussi pour augmenter leur adhérence via le béton. Ensuite on procède au
collage du mortier, après cette étape on recouvre la buse par une deuxième couche
de sable et une 3éme en tout venant extrait lors des fouilles pour boucher les rigoles.
i. Regards
Cette intervention débute après la mise en place des canalisations. On exécute un
terrassement en puits de façon à recevoir le coffrage.
On pose une couche de béton de propreté, ensuite on pose le gabarit en bois (figure
35), mais dans ce cas le coulage se fait à l’extérieur du moule.Le gabarit étant posé
de façon à enchaîner deux buses, empêche le béton de pénétrer à l'intérieur de ces
dernières. De cette façon, on obtiendra une cuve vidée de l'intérieur qui fera office
du regard d'évacuation (figure 36-37).
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5. Dallage et forme
Le remblaiement se fait couche par couche de 20cm environ en tout venant tamisé et
arrosé d'eau puis compacté à l'aide d'un rouleau compacteur. Le laboratoire peut
intervenir à cette étape du chantier afin de vérifier la qualité du compactage. Vient
ensuite la mise en forme du dallage qui se fait de deux façons:
- soit en mettant une couche d'hérisson, c'est à dire une couche de grandes
pierres de 20cm de hauteur qui vont être dressées à la verticale;
- ou en étalant un film protecteur sur lequel va se mettre le chainage puis le
coulage de la dalle. (figure 38-39-40)
On procède au coulage de la forme, exécuté en béton sur hérisson ou sur film, cette
forme est de 8 a 10cm d'épaisseur, elle est dotée de joints périphériques. Le béton
est transporté à l'aide de la grue pour être coulé directement sur les treillis. Ce
procédé se fait par des mouvements répétitifs dans un sens unique.
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i. Poteau
Un mélange de béton et d'acier est le matériau composite qui résistera à la compression
et à la traction et qui fera la matière première de base des poteaux, ainsi les armatures
verticales sont conçues pour atténuer les efforts de flambement,tandis que les
armatures horizontales feront l’objet de contreventement (figure 41).
Le ferrailleur intervient en
introduisant l'armature dans les
attentes dressées au préalable lors
du coulage des semelles.
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ii. Poutre
C'est le 3ème élément structurel d'une construction, elles sont en béton armé
matériau composite qui va pouvoir résister à la traction, la compression, et au
cisaillement.
Pl
-Pose des cales d'enrobage puis coulage du béton aveccompactage à l'aide du
vibrateur à béton
Le plancher semi préfabriqué doit son nom à la poutrelle qui est un élément
préfabriqué destiné à être associé à d’autres produits préfabriqués (entrevous ou
hourdis) et à du béton coulé sur place pour constituer la dalle de compression.
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- On ramène les poutrelles grâce à la grue,ces dernières vont être insérées via
leurs attentes dans les armatures des poutres (on veille à garder le
parallélisme des poutrelles
- On pose les rangées d’hourdis tout le long des poutrelles (houris
préfabriquées en agglo à 3 trous d’environ 15cm de hauteur et 22cm de
longueur) (figure 45-46).
- On pose un treillis faiblement armé (armature à faible torsion d’environ 3.5
mm de diamètre) cloués en fil de fer (figure 47)
- Après l'intervention de l'électricien qui s'occupera de l'insertion du tubage
dans le plancher en creusant un petit trou dans les hourdis, on procède à la
préparation du coulage des poutres et de la dalle de compression (figure 48)
- Puis on procède au coulage de la dalle et à son compactage (figure 49).
Figure 45 - Hourdis posés sur les poutrelles Figure 46 - Vue d'en bas de la dalle
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6. Maçonnerie
Après avoir fait un tri des briques, elles sont trempées dans l'eau pour gagner en
dureté.
L'aspect rectiligne de la structure est celui qui orchestre les cloisons: ainsi si un
élément n'est pas convenable, l'architecte à le droit d'exiger la démolition ou le
redressement avec le mortier
Sur ce chantier les murs extérieurs étaient réalisés en double cloisons c'est à dire
une brique de 7cm+ air+ une brique de 7cm, cette façon de procéder nous fait
gagner en isolation et phonique et thermique
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Figure 52 - Linteau
Le linteau est prévu dans Les ouverturespour supporter les charges des briques
situées en dessus des ouvertures,Ces éléments sont fabriqués séparément sur
chantier. Leurs dimensions dépendent des dimensions des ouvertures, ils ont la
même épaisseur que celle des parois tandis que leurs hauteurs varie entre 10 et 13
cm.
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1. Faux cadre
L’entreprise se charge de la livraison des faux cadres pour permettre aux menuisiers de
préparer le champ avant d’apporter les portes et les fenêtres. Cette phase est
intermédiaire entre la maçonnerie et l’enduit, la manipulation des faux cadres varie
selon les matériaux utilisés(bois,aluminium, pvc).
L'étape d'insertion des faux cadres est très importante parce qu'elle donne l'aspect final
du chantier et si il y'a n'importe quel problème de maçonnerie c'est là qu'on va le
rattraper.
L’ouvrier assure la bonne implantation du
faux cadre (généralement on laisse
environ 3cm de tolérance de part et
d’autre dans les ouvertures lors de la
phase de maçonnerie pour créer un jeu
nécessaire à la manipulation).
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2. Electricité
L'arrivée générale depuis le fournisseur d’électricité (REDAL dans le cas de ce projet) se
situe au RDC,au niveau du Tableau Général Basse Tension (TGBT): C'est le tableau
électrique basse tension des grandes installations électriques. Il est suivi de tableaux
divisionnaires en fonction de la grosseur et du cahier de charges de l'installation et est
équipé de compteurs au nombre des appartements bénéficiant du service. Il permet une
adaptation de tension pour la suite de l'installation.
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3. Plomberie
L'alimentation en eau potable débute par l'installation de niches de distribution à
l’entrée de chaque immeuble au rez-de-chaussée, on les met sous les escaliers dans
un espace clos, ou bien on les installe dans un coffre en métal, ce qu'on appelle la
nourrice.
Chaque nourrice contient une bouteille; une colonne d'un diamètre assez important
d'où se ramifient des sorties coiffés de compteurs au nombre des appartements
bénéficiant du service à coté d'un robinet d arrêt.
L'alimentation au niveau de
l'appartement en eau potable
s’effectue en générale sous le
paillasson de la cuisine: on installe
un second robinet d'arrêt général
depuis lequel se ramifient les
autres tuyaux flexibles de la
plomberie qui desservent toute les
pièces humide de l'appartement
passant sous le revêtement et à
travers les parois
Figure 58 - Tableau de robinet d'arrêt dans une salle de bain
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Douche 16/20
12.1
Chauffe-eau 16/20
Toilette 13/16
(chasse d’eau)
9.2
lavabo 13/16
buanderie 13/16
4. Enduit
Avant d'appliquer les enduits les murs doivent d'abord être soumis à une
préparation. Il faut donc boucher les trous et les saignés causées par les éventuelles
travaux d’électricité et de plomberie à l’aide du mortier.
Figure 59 - Grille
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- Première couche:
Le gobetis Il doit assurer l’adhérence de l’enduit sur le support. Il doit donc être
rugueux et couvrir sans surcharge la surface totale du support.
- Deuxième couche :
Le corps d’enduit Il doit aboutir à un enduit plat et imperméable. A appliquer sur
le gobetis ré humidifié (sans ruisseler) au minimum 48 h après l’application de la
première couche. L'épaisseur moyenne des deux premières couches cumulées :
entre 15 et 20 mm (épaisseur minimum de recouvrement en tous points = 10
mm).
- Troisième couche :
Couche de finition appliquée à la truelle participe à l’imperméabilisation du corps
d’enduit et a un rôle décoratif.
Première couche
5. Revêtement de sol
Avant la manœuvre,les carreaux sont mouillés à l'avance pendant 12 heures. On
prépare un lit en mortier de ciment d'environ 4 à 6cm d’épaisseur. On isole les
parois verticales par un film étanche ou par du polystyrène.
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6. Etanchéité
i. Toiture
L'étanchéité de la terrasse est primordiale, elle permet de préserver le bâtiment en cas
d'intempéries à court terme ainsi que la protection du plancher contre l'infiltration de
l'eau au long terme. Le complexe d'étanchéité est préparé en exécutant tout d'abord
une chape d'une pente entre 1,5% et 2%. Le dénivellement est obtenue en installant
une couche de gravettes ou seulement du tout venant d'une petite taille résultant des
briques cassés sur le chantier, puis on exécute une couverture via une chape en mortier
et finalement on étale un mortier très dilué.
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[RAPPORT DE STAGE] 3 août 2015
Les autres conduits sont munis de couronnements empêchant l'eau de pénétrer à l'intérieur du
bâtiment.
En dernier lieu, on procède au carrelage du sol, cette opération permet d’établir un sol
accessible mais aussi de préserver l'étanchéité de la terrasse.
ii. Acrotère
Les acrotères sont des reliefs situés en bordure des joints ou des trémies et le long des
émergences traversant librement le gros œuvre de la toiture. Ils sont en béton armé en
terrasse accessible et peuvent être en maçonnerie d‘éléments pleins en terrasse
inaccessible sauf sous lanterneaux et coupoles.
Figure 64 - Acrotère
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Conclusion
Au terme de ce stage, il serait judicieux de noter que son intérêt est des plus importants,
il a été pour moi l'occasion de découvrir le terrain et les processus de réalisations des
travauxsur chantier, de prendre du recul par rapport aux cours théoriques afin d’avoir
une vision globale sur le déroulement des chantiers. Le fait d'avoir effectué ce stage
dans une entreprise forte et agissante dans le domaine, m’a permis, d’une part,
d’appréhender les différents corps de métier contribuant au développement de cette
dernière. D’autre part,j’ai eu l’occasion d’être immergée dans un grand chantier où j'ai
pu suivre toutes les étapes de construction d'un immeuble. J'ai non seulement pu
assimiler plusieurs informations au niveau professionnel, mais également humain:Aussi
ai-je constaté que relations humaines et motivation étaient le lien par excellence vers
une nouvelle dynamique et un vrai pas en avant.
Un autre volet que j'ai pu découvrircourant ce stage, et non des moindres, est que la
mission de l'architecte ne se limite guère aux plans, mais il est de son devoir d’avoir une
connaissance approfondie de la pratique sur terrain ; car à la survenue de la moindre
complication, lui seul est tenud'intervenir pour fluidifier l'exécution. Le plan, aussi
parfait soit-il, n'est alors que l'esquisse d'une œuvre qui ne prendra vie qu'avec l'étroite
collaboration de l'architecte et des différents corps de métier.
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