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Abdoulaye Diawara
Ludovic Josset
TM2
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Sommaire :
Introduction…………………………………………………………...3
II. Objectif Général ………………………………………………......8
III. Théorie générale sur les fontes……………………………………9
IV. Fontes grises : …………………………………………………...12
V. Fontes malléables :………………………………………………17
VI. Fontes à graphite sphéroïdal, à matrice perlitique et
martensitique…………………………...…………………………..23
VII. Fontes blanches : ………………….……………………………26
VIII. Fontes alliées : ……………………...…………………………29
Conclusion :……………… …………………...…………………….31
Bibliographie……………………………………………...................32
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Introduction :
Les fontes sont des alliages de fer et de carbone de teneur théorique en carbone
comprise entre 2,1% et 6,67% et une teneur pratique voisine de 3%. Elle peut être modifiée
par une variation de la teneur en éléments carburigènes
Il existe deux types de fontes, on distingue les fontes blanches des fontes grises. C’est la
forme du carbone qui détermine si la fonte sera blanche ou grise :
- Dans les fontes blanches, le carbone est combiné au fer sous forme de cémentite
(carbure de fer : Fe3C)
- Dans les fontes grises, le carbone apparaît à l’état libre sous forme de lamelles,
nodules, ou sphères de graphite.
Les fontes sont souvent composées de six éléments chimiques voici leur composition
moyenne :
Carbone : 3 à 4%
Silicium : 0.5 à 2.5%
Manganèse : 0.4 à 1%
Phosphore : 0 à 2%
Soufre : <= 0.12%
Carbone total : quantité totale de carbone contenue dans la fonte, sous n’importe quelles de
ses formes. Ces quantités s'expriment presque toujours sous forme de pourcentage en poids.
Sc = % Ct / D
Avec D = 4.25 ou 4.3 -(0.31 Si) - (0.25 P) + 0.07 (Mn -2S) - (0.14 Cr) - (0.11 Ni) - (0.16 Al) -
(0.4 Mo)
Si Sc > 1 : Fonte hypoeutectique
Si Sc < 1 : Fonte hypereutectique
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Les différentes répartitions de graphite :
Il existe plusieurs types de graphite normalisés. Pour les fontes grises, ces types de graphite
avec les analyses thermiques correspondantes sont :
Lamelles de graphite
Rosette
Grande lamelle
primaire
proeutectique
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Type D : graphite fin interdendritique de surfusion
Dendrites
Les lamelles de graphite très petites dont la répartition fait apparaître généralement les
cristaux de solidification primaire (dendrites)
Ce type de graphite est le plus souvent observé dans deux fontes : celles ayant une haute
teneur en silicium puis refroidies rapidement ainsi que celles fortement désulfurées et coulées
sous vide.
Lamelles de
graphite
Cette répartition s’observe souvent sur les fontes à faibles teneur en carbone (très
hypoeutectiques)
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Type N : Graphite en nodules (fontes malléables)
Graphite en
Le graphique est de répartition A mais possède plusieurs formes, voici ses différentes formes :
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Il existe plusieurs dimensions pour chaque forme de graphite, ci-dessous voici les dimensions
du graphite selon ses formes :
Pour le graphite lamellaire, de répartition A et de forme I, les dimensions du graphite
sont :
Dimension 7 Dimension 8
7
Pour le graphite sphéroïdale ou nodulaire, de forme IV à VI, les dimensions du graphite, sont :
Dimension 5 Dimension 6
Au cours de ce TP, on étudiera les différentes catégories de fontes, à savoir : les fontes
grises, les fontes malléables, les fontes à graphite sphéroïdal, les fontes blanches et les fontes
alliées.
L’étude s’effectuera au niveau des caractéristiques mécaniques, des structures
métallographiques et des traitements applicables à chaque fonte.
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III) Théorie générale sur les fontes
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2. Elément d'addition des fontes:
Étain : cet élément est intéressant dans les pièces courantes de fonderie, lorsque l'on veut
obtenir une matrice perlitique. Ainsi avec 0.1% de Sn seulement, on transforme une matrice
ferrito-perlitique en une matrice perlitique.
Manganèse : il est maintenu à une teneur suffisante pour neutraliser le soufre en formant du
sulfure de manganèse (MnS). Cette teneur minimale est fixée à :
Mn = 1.7 %S + 0.3
Au-dessus de cette proportion, il agit comme un faible stabilisant des carbures. En outre il
affine la perlite et de ce fait élève la résistance à la traction. Sa teneur dans les fontes grises
est généralement de 0.5 à 0.8%.
Nickel : soluble dans le fer, il n'est pas carburigène. C'est un élément graphitisant, trois fois
moins énergétique que le silicium. Il affine la structure et plus on en ajoute, plus il modifie
celle-ci qui passe de perlite en martensite, puis en austénite.
Phosphore : sa teneur varie en pratique de 0.05 à 1.5%. C’est un élément graphitisant même
si il est carburigène, a partir d'une teneur de 0.1% environ, il forme un eutectique Fe-Fe3C-
Fe3P fondant à 983°C, la Steadite. Cet eutectique phosphoreux ou steadite, crée des
difficultés d'usinage et peut engendrer des porosités. Cependant le phosphore améliore
beaucoup la fluidité et la coulabilité des fontes, tant que la composition n'est pas
hypereutectique. Pour cette raison on emploie des fontes phosphoreuses de 0.7 à 1.2% de
phosphore pour la fabrication des pièces à parois minces. Le phosphore peut provoquer une
surfusion est ainsi déplacer le point eutéctique vers la droite d’où son importance dans le
calcul du carbone équivalent.
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Silicium : c'est un élément présent lors de
l’élaboration d’une fonte, pour comprendre
les effets du silicium sur une fonte il faut
analyser le diagramme fer/carbone/silicium
C’est un élément graphitisant puissant, il
déplace les points de transformation vers la
gauche, ainsi pour 2% de silicium,
l'eutectique se trouve à 3.7% au lieu de 4.3%
de carbone, et l'eutectoïde à 0.6% de carbone
au lieu de 0.8% de carbone. Il augmente
également la température eutectique. Ces
deux actions combinées font diminuer
l'intervalle de solidification pour une teneur
en carbone donné, d'où une meilleure fluidité.
On en trouve généralement de 1% à 3%.
Il faut donc prendre en compte le carbone équivalent pour savoir si une fonte sera eutéctique,
hypoeutéctique ou hypereutéctique
Soufre : c'est un élément nuisible qui diminue la coulabilité. Il stabilise les carbures et rend la
fonte dure, fragile et poreuse. On combat son effet par une addition de manganèse.
Les fontes sont toutes des alliages destinés à la fonderie. Elles se distinguent des autres
alliages par leur excellente coulabilité (ce terme regroupe l'inertie thermique et la fluidité de
l'alliage en fusion). Au moment de la solidification, la quantité de carbone précipitant sous la
forme de graphite dans la matrice métallique dépend des autres éléments présents
(essentiellement le silicium) et des vitesses de refroidissement.
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IV. Etude des fontes grises hypo et hypereutectiques
Une fonte est grise (aspect de la cassure) lorsqu’elle contient du silicium qui favorise
l’apparition du graphite. Le Silicium est un élément graphitisant comme le phosphore,
l’aluminium, le nickel, le cuivre, le titane et le calcium.
Dans les fontes grises, la plupart du carbone se trouve sous forme de lamelles de
graphite, formées par la solidification suivant le diagramme fer-graphite. Ce graphite
donne aux fontes une cassure d'aspect gris, d'où leur nom.
Influence du graphite :
Si les lamelles de graphite n'ont que très peu d'influence sur la résistance à la compression,
par contre il diminue considérablement la résistance à la traction de la matrice.
D'une part car il diminue la section efficace (section de l’éprouvette où s’effectue
l’allongement dû à la traction), d'autre part car les lamelles du fait de leur forme créent un
effet d'entaille.
De ce fait lorsqu'un acier et une fonte présentent une dureté identique, la résistance à la
traction de la fonte est beaucoup plus faible que celle de l'acier.
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Exemple :
* XC38 recuit HB = 180 Rm = 600 N/mm
* Fonte grise HB = 200 Rm = 200 N/mm
Influence de l'épaisseur :
Les caractéristiques mécaniques dépendent beaucoup de l'épaisseur des pièces, car celle-ci fait
varier la vitesse de refroidissement qui elle-même a une grande influence sur la grosseur et la
répartition du graphite ainsi que lorsque l'épaisseur des pièces diminue, la résistance et la
fragilité augmentent, d'où la composition chimique de la fonte devra être adaptée aux
épaisseurs des pièces pour obtenir les caractéristiques mécaniques voulues.
Sorbitiques : Pièces de forme simple devant résister à l’usure par frottement : chemises de
moteurs, matrices d’emboutissage, galets, engrenage, cames…
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Elles sont obtenues par refroidissement lent.
Les fontes grises sont beaucoup moins dures que les fontes blanches, l’aptitude à la
déformation est faible.
Dans le cas d’un refroidissement en coquille, la partie superficielle est souvent blanche (fonte
à cémentite), la partie centrale est grise (fonte à graphite) et la zone intermédiaire est dite
« truitée », c’est-à-dire qu’on a à la fois du graphite et de la cémentite. Cette fonte
intermédiaire est obtenue grâce à la différence de refroidissement entre le bord et le cœur de
la pièce.
Certains traitements peuvent modifier la structure de ces fontes. On peut, par un traitement au
magnésium, provoquer la sphéroïsation du graphite : ce sont les fontes à graphite sphéroïdal.
On peut également, en décarburant une fonte blanche, obtenir une fonte malléable qui
présente des nodules de graphite.
- Sans attaque
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Micrographies après attaque :
Observations :
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La dureté n’a pas été effectuée afin de préserver l’échantillon.
- Sans Attaque
- Grossissement : x100
Cémentite Perlite
Micrographies après attaque : Graphite
Observations :
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Ces micrographies présentent une structure composés de cémentite, de perlite, et de graphite
de répartition C et de forme 1.
L'intérêt des fontes malléables est que tout en gardant de bonnes propriétés de coulabilité des
fontes, ces matériaux ont des caractéristiques mécaniques se rapprochant de l'acier.
Fabrication et structure :
Les pièces à obtenir sont d'abord moulées en fonte blanche. Tout le carbone est donc combiné
sous forme de cémentite. Cette cémentite est ensuite transformée entièrement ou du moins en
grande partie en graphite par traitement thermique. Suivant le type de fonte malléable à
obtenir, différentes techniques de fabrication sont utilisées en partant de composition
légèrement différente :
Pour les fontes malléables à cœur blanc :
%C %Si % Mn %S %P
2.7 à 3.2 0.6 à 0.9 0.2 à 0.5 0.08 à 0.25 0.05 à0.15
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1. Fonte malléable à cœur blanc
Les pièces sont placées dans un four à atmosphère oxydante. Elles sont chauffées aux
environs de 1000°C et maintenues à cette température. La superficie des pièces commence à
se décarburer, puis le carbone présent à l'intérieur des pièces diffuses vers la surface où il est
brûlé. Les durées du traitement peuvent atteindre 60 à 90 heures.
Dans les parties minces, la structure obtenue est entièrement ferritique et sans carbone. Dans
les parties plus épaisses on peut trouver à cœur quelques nodules de graphite et de la perlite.
On traite de cette manière les pièces relativement minces le plus souvent inférieures à 10 mm.
Obtention :
Elle est obtenu grâce à la décarburation à 1000° d’une fonte blanche c’est un traitement
semblable au traitement de ferritisation.
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Structure Sans Attaque :
Grossissement : X100
Attaque : sans
Observations :
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2. Fonte malléable à cœur noir
Cette nuance est obtenue à partir d'une malléable à cœur noir, selon deux méthodes
différentes :
- Le début du traitement est identique à celui de la malléable à cœur noir, on le termine
par un refroidissement rapide au passage de la température eutectoïde pour qu'il
subsiste environ 0.8 à 1% de carbone combiné dans la matrice (ce qui formera une
matrice perlitique). On utilise à cet effet le refroidissement à l'air froid soufflé ou à
l'huile. On pratique ensuite un revenu à haute température de façon à globuliser la
perlite pour améliorer la ductilité et l'usinabilité. Cette méthode est assez délicate car il
est difficile d'éviter la formation de ferrite.
- La seconde méthode consiste à effectuer un traitement de trempe et de revenu sur une
fonte malléable à cœur noir. On réchauffe les pièces à 850 870°C et on trempe à l'huile
généralement, le revenu effectué entre 550 et720°C amènera la fonte à la dureté
recherchée. On obtient ainsi une structure de martensite revenue.
Obtention :
On ne fait pas subir ici de recuit de malléabilisation. Ce traitement consiste à augmenter les
caractéristiques mécaniques des fontes et donc augmenter la résilience et l’élasticité.
Une fonte malléable à cœur noir peut être obtenue grâce à un traitement de graphitisation
effectué sur une fonte blanche.
Ce traitement se base sur la transformation de la cémentite :
Fe3C γ + Cgr
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L’intérêt de telles fontes est qu’elles ont une bonne coulabilité tout en gardant de bonnes
caractéristiques mécaniques
Structure sans attaque
Nodules de graphite
grossissement : X100
Attaque : sans
Dureté : 155HV30
Observations :
Ce graphite est de forme IV, la particularité de ce graphite c’est qu’il est obtenu après un
traitement de malléabilisation.
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Structure avec attaque :
Grossissement : X50
Attaque : 20secondes
Dureté : 155HV30
Graphite
de type IV
Perlite
Observation :
La structure est ferrito-perlitique, le traitement de malléabilisation aurait dû rendre la matrice
ferritique, mais en pratique il est dur d’avoir une structure entièrement ferritique.
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VI. Fontes à graphite sphéroïdal, à matrice perlitique et
martensitique :
Ces fontes sont caractérisées par un graphite de solidification sphéroïdal ( de forme VI)
réparti de manière uniforme dans la matrice ferritique, ferrito-perlitique, perlitique ( à l'état
brut de coulée).
Elaboration :
La fonte de base destinée à la transformation en GS peut être élaborée dans l'un des
quelconques fours généralement utilisés en fonderie. Elle peut avoir une composition
chimique variable, mais une très faible teneur en soufre, généralement inférieure à 0.02%.
Désignation normalisée :
La fonte à graphite sphéroïdal est désignée par le symbole FGS suivi de deux nombres :
- Le premier représentant la valeur minimale de la résistance à la traction en N/mm
- Le deuxième représente la valeur minimale de l'allongement en %
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1. Fonte Grise Spheroïdal :
Grossissement: X100
Attaque : sans
Dureté : 277HV30
Observations :
Grossissement : X500
Attaque : 3 secondes
Dureté : 277HV30
Graphite spheroïdal
Perlite lamellaire
Perlite
Observations :
Cette fonte à graphite spheroïdal présente une matrice de perlite lamellaire, et de perlite, la
perlite lamellaire semble se regrouper autour du graphite sphéroïdal.
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2. Fonte Grise Sphéroïdale Martensitique
grossissement : X100
Attaque : sans
Dureté : 451HV30
Observations :
Cette structure présente du graphite sphéroïdal donc de répartition N et de dimensions 6.
grossissement : X1000
Attaque : 5 secondes
Dureté : 451HV30
Graphite spheroïdal
Aiguilles de Martensite
Observations :
Les fontes blanches sont des fontes dépourvues de graphite, la teneur en carbone des
fontes est d’au moins 2,03%, de teneur pratique entourant les 3%. Il existe des fontes blanches
hypoeutectique (teneur en carbone entre 2.03 et 4,3%), des fontes eutectiques (4 ,3% de
carbone) et des fontes hypereutectique (plus de 4,3% de carbone).
Une fonte blanche ne contient pas (ou très peu) de silicium, mais a une teneur de l’ordre de 1
à 2% de manganèse, et son refroidissement a été rapide. Le manganèse est un des éléments
qui favorisent la formation de cémentite en faisant précipiter un carbure double, Fe3C, Mn3C,
c’est un élément carburigène et antigraphitisant. Les fontes blanches sont essentiellement
formées de perlite et cémentite. Elles sont dures mais fragiles.
Leur solidification se fait suivant le diagramme fer-cémentite. De ce fait, leur structure est
formée d'un réseau important de carbures et d'une matrice perlitique. Leur cassure présente un
aspect métallique blanc brillant. Ces fontes ont une bonne coulabilité, légèrement inférieures
aux fontes grises. Il ne faut pas confondre fonte blanche avec les fontes trempées, il ne s'agit
pas là d'une fonte martensitique. Une fonte de composition comparable à celle d'une fonte
grise, coulée contre un refroidisseur peut se transformer en fonte blanche sur une certaine
épaisseur. Cela permet d'allier de bonnes caractéristiques de résistance à l'usure avec une
meilleure capacité de résistance aux chocs. Dans la zone de transition entre la fonte blanche et
la fonte grise, existe une structure intermédiaire (fonte blanche dans laquelle sont insérées des
lamelles de graphite) dite fonte truitée. Par rapport aux aciers, les fontes blanches présentent
une dureté élevée, d'où une grande résistance à l'usure par frottement et par abrasion, par
contre cette dureté les rend fragiles et pratiquement inusables par les moyens courants.
Grossissement : X50
Attaque : 10secondes
Localisation : Bord
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Nuance : Fonte Blanche
Hypoeutectique
grossissement : X200
Attaque : 10secondes
Cémentite
Perlite
grossissement : X500
Attaque : 10secondes
Observations :
Cet échantillon présente des dendrites, avec de la cémentite (en blanc) et de la perlite (en
noir).
grossissement : X100
Attaque : 10secondes
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Cémentite
Grossissement : X200
Attaque : 10secondes
Lédéburite
Observations :
Sur cet échantillon on distingue, de la lédéburite transformée et de larges bandes de cémentite
la perlite apparait en noir et la cémentite en blanc.
Conclusion :
Les fontes blanches ont une structure différente, la fonte hypereutectique présente un nombre
important de lédéburite (inexistant dans les hypoeutectiques) de plus de larges bandes de
cémentite sont aussi présente. La cémentite ne se présente pas (ou très peu) sous forme de
perlite libre, car la perlite est dans a lédéburite.
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VIII. Fontes Blanches alliées
Les fontes à teneur élevée en manganèse sont utilisées pour économiser le nickel sans
présenter toutefois tous les avantages des fontes au nickel. Le manganèse est antigraphitisant.
Grossissement : X500
Attaque : 10secondes
Lédéburite
Cémentite
Perlite
Observations :
Il n’y a pas de graphite, la structure est composée de cémentite (en blanc) et de perlite (en
sombre), on remarque aussi la présence de lédéburite.
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2. Fonte Nihard
Fontes Ni-hard :
Les fontes Nihard (Ni pour nickel et hard pour dur), sont des fontes au nickel et au chrome
(carburigène) à basse teneur en Si. On obtient grâce à l’addition de ces éléments, une fonte
blanche qui résiste très bien à l’abrasion. Ces fontes servent essentiellement au transport de
matières abrasives, ou à l’élaboration de corps et pistons de pompes, socs de charrues, pièces
de broyeurs et concasseurs, plaque d’usure, meules et moules pour l’industrie mécanique.
Aiguille de martensite
Lédéburite
Cémentite
Perlite
Grossissement : X1000
Attaque : 35secondes
30
Dureté : 454 HV30
Observations :
Conclusion générale
Les fontes sont très appréciées pour leurs coulabilités et leurs résistances à l’usure, ce qui
constitue leur emploi essentiel. Les fontes sont élaborées grâce à leur coulabilité permettant
des formes compliquées.
Après avoir été coulées afin d’avoir les propriétés mécaniques plus avantageuses des aciers
doux, il est possible de faire un traitement de malléabilisation, ce traitement constitue en une
diffusion du carbone en nodule, puis d’un traitement provoquant l’élimination du carbone.
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Théoriquement, tout le carbone est éliminé, il ne reste que du fer pur, en pratique il n’est pas
possible d’éliminer tout le carbone.
Les fontes malléables à cœur noir dans une matrice ferritique des nodules de graphite, les
fontes malléables à cœur blanc provoquent la disparition de la majorité du carbone.
D’autre part, on remarque que les éléments d’additions jouent un rôle déterminant lors de
l’élaboration. Les fontes peuvent être utilisées dans des domaines divers tels que les
laminoirs, les boulets de démolition pour leur résistance à l’abrasion, dans le secteur
automobile (boite de vitesse, pièces moteurs) pour leur bonne coulabilité et leur grande
dureté.
Bibliographie
- Précis de métallurgie
- Cours de technologie 2ème année
- Documentation C.D.I
- Divers sites internet
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