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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE CONSTANTINE 3

FACULTE D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME

DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE

N° d’ordre :…
Série :… … … …

Mémoire de Master

Filière : Architecture
Spécialité : Maitrise d’ouvrage architecturale et urbaine.

Le loisir… Élément d’une organisation d’un tissu urbain

Dirigé par : Présenté par :

Mme ARIANE BOUCHAREB .H Melle. BELHOUT Amira

MC. "B"

Année Universitaire 2014/2015


Session : juin 2015
Remerciements

Avant tout, louanges et remerciement à ALLAH-exalté soit- IL ; qui


nous comblé de ses bienfaits, en nous accordant-sans mérite de notre part- la
chance de recherche la science et le savoir, la santé et la patience durant toutes
ces longues années d’études et pour la réalisation de ce modeste travail que
j’espère être utile.

Je tiens à remercier mes encadreurs Monsieur BOUCHAREB


Abdelwahab et Madame ARIANE BOUCHAREB Houria qui n’ont épargné
aucun effort pour venir à mon aide, pour ses conseils précieux, ses
encouragements efforts.

Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde reconnaissance.

Je remercie également Monsieur BOUGRIOU BADR Eddine. De


m’avoir honoré par la présidence du jury, qu’il trouve ici ma respectueuse
considération.

Monsieur MOUSSAOUD Sadi .d’avoir accepté d’examiner ce travail


qu’il veuille trouver ici ma profonde gratitude.

Je remercie également ma famille qui m’a aidé, encourager durant mon


cursus d’étude.

En fin, je présente tous mes respects aux membres des services déconcentrés
de l’urbanisme de la wilaya de Constantine pour leur accueils, aides et
informations, ainsi que toute l’équipe pédagogique (interne/externe) du
laboratoire « ville et santé », et qu’à tous ceux et celles qui m’ont aidé de près
ou de loin à réaliser ce mémoire de fin d’étude.
Dédicace

Je dédie ce modeste travail, aux êtres les plus chers à mon cœur :

Mes parents.

Ainsi qu’à mes sœurs SOURAYA et MIYADA et mes frères, ADIL et


NOUREDDINE, qui a pris la peine de me recherche les références et
de m’encourager aux moments les plus difficiles.

Aux oiseaux : AMINA, AMINE et AYA-RYM

Et enfin à toute ma famille, mes oncles et tentes, mes amies


MERIEM, NOURA, AMINA, AICHA, AHLEM et mes collègues.

Amira BELHOUT
Liste des figures

Figure 01 : Le complexe de loisirs Disney land –Paris, France….…………………..............18

Figure 02 : Le pôle de commerces et de loisirs la confluence-Lyon, France………………...20

Figure 03 : Le parc olympique de sport équestre El-Meydan,


Dubaï………………………...23

Figure 04 : Le Lompy Family Parc à Batna, Algérie


………………………………………...26

Figure 06 : Le parc d’attractions Sétifis Land, Sétif –Algérie-


………………………………..28

Figure 14 : Schéma général des études


préalable……………………………………………...49
Liste des cartes

Carte 01 : Situation géographique de la maille territoriale..


…………………….....................35
Carte 02 : Groupement des communes qui constituent le PDAU intercommunale de
Constantine……………..
…………………………………………………………..37
Carte 03 : Le Découpage du territoire du PDAU intercommunale de Constantine en
différents secteurs……………………….
…………...............................................37
Carte 04 : Le Découpage en zones de la ville de
Constantine………………………………...38
Carte 05 : Carte des POS relatif au PDAU intercommunale de
Constantine............................39
Carte 06 : Les (02) POS qui couvrent l’agglomération de
Zouaghi…………………………..39
Carte 07 : Situation de la zone d’intervention par rapport au POS 2A……………………..
….40

Carte 08 : Les contraintes


urbanistiques……………………………………………………….43

Carte 09 : La topographie du terrain


d’intervention…………………………………………...44
.
Carte 10 : Les profiles
topographiques……………………………………………...................44

Carte 11 : La géologie du terrain d’intervention ech 1/10000…………………………………


44

Carte 12 : La géo technicité du terrain d’intervention ech 1/10000…………….


……………...45

Carte 13 : Les vents dominants et l’ensoleillement de l’agglomération Zouaghi…………..


….46
Liste des abréviations

AEP : Alimentation d’eau potable.


ASS : Assainissement.
CES : Coefficient d’emprise au sol.
CDB : La convention sur la diversité biologique.
CDC : Cahier des charges.
CNE : Constantine.
COS : Coefficient d’occupation de sol.
CTC : Contrôle technique de construction.
DUC : Direction d’urbanisme et de construction.
DUP : Déclaration d’utilité publique.
ERP : Equipements recevant de public.
HSE : Hygiène Sécurité Environnement.
HQE : Haute qualité environnementale.
MO : Maitre d’ouvrage.
MOE : Maitre d’œuvre.
PAW : Plan d’aménagement de wilaya.
PDAU : Plan directeur d’aménagement urbain.
PMR : Personne à mobilité réduite.
POS : Plan d’occupation de sol.
RN : Route national
SCA : Société en commandite par action.
SEACO : Société de l’eau et de l’assainissement de Constantine
SNAT : Schéma national d’aménagement de territoire
SRAT : Schéma régional d’aménagement de territoire.
VRD : Voirie et réseaux divers.
ZAC : La zone d’aménagement concerté

Table des matières

Liste des abréviations

Liste des cartes

Liste des figures

Chapitre introductif :

I. Motivation 1

II. Problématique 3

Chapitre 1 : Approche conceptuelle


I. Thème de la ville…………………………………………………………………………….8
 La couture urbaine……………………… ………………………….……………… 8
 La cohérence d’ensemble…………………………………………………………...…8
 L’entrée de la ville………………………………………………………….….………9
 Le tissu urbain……………………….…………………………………….…………...9
 Le mode de redynamisation de la ville………………………………………….…......9
 La restructuration urbaine………..………………………………….…………………9
II. Thème d’actualité………………………...…………………………………………….….10
 Le développement durable………………………….……..………………………….10
 La biodiversité…………………………….….……………………………………….11
 La mixité sociale…………………………………….………………………………..12
 La qualité paysagère………………………………….….……………………………12
 La solvabilité……………………………….……………………………………...….12
III. Thème de loisir……………..……..………………………………………………………12
 Le loisir..………………….………………..................................................................12
 Le partenariat………………….……………………………………………….……..13
 La zone d’aménagement concerté ZAC………………………….…………………...14
 La recréation urbaine……………………………...……………………………….…14
 L’usage……..........……………….…………………………..…………………….…15

Chapitre 2 : Approche analytique


I. Le complexe de loisirs Disney land (Marne la vallée) à Paris…………….......………..….18

I-1. Fiche d’identification……….……………………...……………………………….…18

I-2. Justification du choix……………………………………………..…………………...18

I-3. Synthèse……………………………...…………………………………………….….18

II. Le pôle de loisirs et de commerces, Lyon Confluence (France)….……..………………..20


II-1. Fiche d’identification……………………..…………………………………………..20
II-2. Justification du choix………………………..………………………………………..21
II-3. Synthèse…………………………………..…………………………………………..21
III. Le parc olympique de sport équestre à Dubaï (le Meydan)………………...……..……...23

III-1. Fiche d’identification………………………………………………………………...23

III-2. Justification du choix………………...….……………………….…………………..23

III-3. Synthèse………………………………………………………………………….…..24

IV. Le Lompi family Park à Batna /Algérie……….………………………..….………..……26

IV-1. Fiche d’identification………………………………………………………………...26

IV-2. Justification du choix…………………………………………….…………………..26

IV-3. Synthèse………………………………………………………………………….…..27
V. Le parc d’attractions SETIFIS à Sétif /Algérie…………………...….………………..…..28
V-1. Fiche d’identification…………………………………………………………………28

V-2. Justification du choix…………………………….…………………………………...28

V-3. Synthèse…………………………………………………………….…………….…..29
 Les recommandations des exemples………………………………………….....……30
Chapitre 3 : Montage de l’opération
I. La définition du maitre d’ouvrage……………………………………………........…33
II. Le contenu du projet…………………………………………………………….........34
III. La localisation géographique……………………………………………...……..…..34

IV. Les lignes directrices de l’aménagement………..…………………………………...…..35

IV.1. Les orientations du SNAT(2025)…………………………………………………...35


IV.2. Les objectifs du SRAT (région programme nord-est)………………………………35
IV.3. Les orientations du PAW de Constantine…......………………………………….…35

IV.4. Les objectifs du PDAU……………………………………………………………...35


IV.5. La règlementation du POS 2A………………………………………………...…….36
IV.6. La programmation de la zone d’étude.……...………………………………...….…36

V. La localisation règlementaire de la zone d’étude………….…………………..……….…36

V.1. Le PDAU intercommunale de Constantine…………………....…….……………….36

VI. Présentation de l’aire d’étude (POS 2 A)…….….………………………………………39

VII. Situation de la zone d’étude par rapport au POS 2 A…………………...……………...40

VIII. L’opportunité du projet……………………………………………...……………….…40

IX. Les études préalables…………………………………………………….……………...41

X. L’étude d’impact………………………………………………………………………….41
XI. Le choix de terrain…………………………...…………………………….…………..…42

XI.1. Les servitudes………………..………………………………………...……….43

XI.2. Les caractéristiques du sol………..…………………………………………….43

XI.2.1. La topographie………………………..…………………………………43

XI.2.2. La géologie..……………………………………………………………..44

XI.2.3. La lithologie………………………………………………..………........45

XI.2.4. La géotechnique………………………………………………..…………45

XI.3. Les abords et les possibilités d’accès…………….….…...…………………….45

XI.4. Les données climatique………………………………………………………….46


XI.4.1. La température……………….…………………………………………...46

XI.4.2. Les précipitations…………………………………………………………46

XI.4.3. Le rayonnement solaire…………………….……………………………..46

XI.4.4. Les vents dominants…...…………………….……………………………46

XII. Les acteurs du projet et leurs missions………………….……………….…….……...…47


 Le groupement de maitrise d’ouvrage………..……….………………
47
 Les organismes financières……….………………..…………………47
 Le groupement de la maitrise d’œuvre…...………...…………………
47
 Les concessionnaires…………………………………..….…………..47
 Le CTC……………………………………………..…………………48
 Le HSE……………………………………………..…………………48
 Les assureurs……………………………………………..……….......48
 L’entreprise et l’entreprise sous-traitante…..………………...……….48
 Les équipementiers……………………..………………………….…48
XIII. Analyse du processus de réalisation envisagée………………………………..………..48

Chapitre 4 : Approche programmatique


I. Les différents chapitres de la démarche programmatique………...……….…………51
 Chapitre 1 : approche théorique…...………..……..……………….…51
 Chapitre 2 : le choix d’équipements …………………………………52
 Chapitre 3 : spécificité fonctionnelle…………………………………52
 Chapitre 4 : cadre d’intervention……………………………………..52
 Chapitre 5 : prescriptions et normes………………....……………….54
 Chapitre 6 : dimensionnements……………………………………….54
II. Les recommandations de la programmation….………………………………………54

III. Le programme du parc urbain objet d’étude ……………….…………….………...…55

Conclusion
Références bibliographiques
Annexes

Chapitre introductif :

I. Motivation :
« Le projet urbain est en premier lieu, un moyen de « repenser» les relations et les formes
d’influence et de cohérence entre les unités et la ville, dans un cadre qui intègre les
différentes composantes »1

D’après cette illustration, nous avons constaté que l’intervention sur un tissu urbain doit être
cohérente, équilibrée, rationnelle, harmonieuse, solvable et diluée dans l’ensemble du tissu.
A travers le constat observé nous avons essayé d’affronter un problème que vivent les tissus
urbains au niveau de l’agglomération Zouaghi, ces derniers manifestent un ensemble des
phénomènes qui les affectent de manière très prononcée.
Pendant quatre ans et lors de note trajet de quinze minutes passant par l’agglomération, nous
remarquons qu’il y a un espace disparate, qui n’a pas d’identité, livré à lui-même sans
aucune qualité ambiantale et sans aucune relation ni physique ni fonctionnelle avec son
environnement immédiat malgré sa position stratégique au niveau de l’entrée Sud de la ville
de Constantine.
Lorsque nous avons, par la suite, approfondi l’observation nous avons remarqué que ce tissu
particulièrement était entouré par des équipements dispatchées sans aucune logique, et un
résidentiel éparse sans équipements de base. Alors la question qui s’impose : Quel est le
statut de cet espace interstitiel et quel rôle joue-t-il ?
On a pensé que cet espace pourrait excellemment jouer un rôle majeur : celui de liant
nécessaire à une couture urbaine de tout l’ensemble environnant.
Cette réflexion a drainé pour nous une autre question : Concrètement, que pourrait être la
fonction de cet espace/liant de la couture urbaine ?
Il faut pour cela commencer par définir ce qu’est la couture urbaine : c’est une opération de
réorganisation…donc il y a nécessité d’avoir des leviers sur lesquels s’appuyer afin
d’entreprendre cette opération. Plusieurs paramètres sur le lieu ont canalisé notre réflexion
sur « le loisir » et dirigé notre option pour cela.
- Premièrement, la présence de germes du loisir : des infrastructures se
rapportant au loisir tels que : le théâtre de verdure, l’aqua parc...qu’il faudrait r penser
à densifier.
- D’un autre côté, l’absence des infrastructures de loisir au niveau de la ville de
Constantine, qui est elle-même suggestive du loisir. Les constantinois souffrent du
manque d’espaces de loisirs et se dirigent très loin pour trouver des lieux de loisirs

1 Citaion A. ENNAHLI 2004


(Ex : 131 kms pour aller au parc de Sétif, 90 kms pour aller au parc de Batna).
Certains espaces qui ne sont pas en réalité des espaces de loisirs sont fréquentés
maladroitement pour le divertissement : centres commerciaux, salons
d’automobiles…champs agricoles…limites de l’aéroport…
- Ajouté à cela le tissu en question, très accidenté, ne peut être lourdement
support de bâtis mais plutôt d’aménagements légers.
- Un point fort vient appuyer cette suggestion : il s’agit de la localisation de ce
tissu à l’entrée Sud de la ville de Constantine, ce qui appelle un aménagement
paysager qui participe dans le traitement pittoresque d’une entrée de la ville.

II. Problématique :
« Toutes les grandes villes, capitales nationales voire régionales, doivent assumer leur
développement dans un contexte qui devient de plus en performant. L’image produite est à
cet égard déterminante, et celle-ci est fonction de nombreux facteurs, comme la qualité de
l’environnement, le cadre de vie, le dynamisme économique, le coût de la vie, la culture et le
tourisme. Enfin, donner une image positive d’une ville à ses habitants et à ses visiteurs est,
bien entendu, important afin que les habitants et les visiteurs contribuent à la renommée et à
l’attractivité de cette ville »2

L’aire urbaine de Constantine qui contient 1.014.194 habitants en 20153 , cette ville
s’est étalée de manière accélérée en un modèle très consommateur d’espace, qui gomme
indistinctement les spécificités géographiques, historiques ou culturelles des sites4.Cette
urbanisation se développe de façon très anarchique et irrationnelle qui risquerait de nuire à la
cohérence, conjuguée aux contraintes naturelles liées au relief et à la vocation agricole et
forestière des sols5. Elle a des évolutions nominatives tels que des villes satellites (El
Khroub, Ain S'mara et Didouche Mourad) et des nouvelles villes (Ali Mendjli, Massinissa…)

Un deuxième problème est né à cause de cet étalement urbain non contrôlé et


l’absence d’une planification, ceci est dû à la régression et l’inefficacité des outils
d’urbanisme, le PDAU et le POS qui sont devenus des outils déficients, insuffisants,
inadaptés et inopérants. En effet, les dynamiques d’urbanisation des zones ne peuvent plus
être régulées par les autorités qui s’appuient sur des instruments qui ne sont ni d’actualité ni
améliorés (au moins).

Un autre problème incontournable est le développement rapide de l’aire urbaine de


Constantine (villes satellites, villes nouvelles) du à la crise de logement qui a opéré un
transfert très important des populations de Constantine vers ces agglomérations satellites tout
en donnant à ces espaces péri urbains un cachet résidentiel.

Ces transferts, qui étaient les solutions momentanées à la fin des années 1970 et début 1980,
sont devenus des politiques de grande ampleur depuis les années 1990.

2 Rapport de l’experise inale sur la ville de Constanine, source : DUC de Constanine.

3 Les staisiques de nouvelle projecion élaborée par ONS Constanine.

4 Rapport de la révision du PDAU de groupement de Constanine, Mars 2010.

5 Site web htp://www.iaurif.org consulté le 06/06/2015


Il demeure que le plus grand problème lié à la gestion de la ville de Constantine, est le peu
d’attractivité de ces centres secondaires péri urbains, nous comprenons le pourquoi de ces
mouvements hebdomadaires des populations des périphéries vers le centre-ville est dû à la
mono fonctionnalité de ces agglomérations satellites (fonction résidentielle).

Il est à comprendre que ces créations ex-nihilo n’ont pas d’attractivité particulières à part
« résider », sous équipées elles ne présentent pas de centralité forte à même d’occuper les
populations sur les lieux- mêmes. En effet, il aurait fallu proposer une mixité d’activités,
d’équipements et de services élémentaires pour éviter aux habitants les difficultés d’un
déplacement courant vers le centre-ville habituel.

Ce dernier se retrouve asphyxié car lourdement chargé la concentration des principales


fonctions urbaines. C’est un hyper centre, résultat d’une « désarticulation » des fonctions. On
observe alors une perte de la cohérence d’ensemble qui sera à l’origine de : l’éparpillement,
la déchirure, le mitage et la rupture entre-unités de la ville.

Ce mitage urbain draine la grande problématique du transport direct à laquelle il est difficile
de trouver une solution pratique entre les quartiers et les agglomérations, ce qui oblige
parfois la population transportée à transiter par le centre de la ville.

Le résultat est l’évolution incontrôlée de la ville sur un axe longitudinal et l’ancrage des
grands équipements et des infrastructures par rapport à l’axe routier (RN79). La ville n’est
plus contrôlée dans sa croissance ni gérée par les faiseurs de la ville. L’équilibre entre zones
n’existe plus, l’environnement est abimé et les habitants des lieux endurent.

L’entrée Sud ne bénéficie pas d’un traitement judicieux et l’espace périurbain est dégradé. Il
y a nécessité de remédier à cet état général de ce tissu et des éléments le constituant
artificiels ou paysagers.

La première citation au niveau de notre motivation nous interpelle pour repenser à la notion
de « projet urbain ».

Il devient regrettable que les habitants qui résident dans ces espaces n’ont pas d’espaces de
rencontres, de regroupement et de détente, ce qui est une norme dans la qualité des espaces
résidentiels et des espaces publics.
Ce détour pour décrire un état négatif de ce que vit la population constantinoise dans ses
espaces et sous l’effet de réflexions non approfondies des gestionnaires de la ville, nous
oriente vers une opération : celle de mieux gérer ces espaces en dépassant leurs contraintes,
en opérant une couture urbaine. Comment ?

Suite à ce constat, nos questionnements s’enchainent :

 Quel rôle pourrait jouer un tel espace dans le paysage environnemental, dans la
réorganisation de la ville de Constantine en général et dans celle de l’agglomération de
Zouaghi en particulier ?

 Comment le traiter de façon à ce qu’il devienne un poumon pour respirer qu’un


espace de nuisance du au trafic ?

 Comment aménager la zone en rapport avec ce qui existe déjà auparavant (Le
carrefour Massinissa, les cités résidentielle de « Belhadj », « les Eucalyptus », « Géric »,
« Boumaaza »...), et en nous appuyant sur les potentialités du site pour créer et valoriser
d’autres nouvelles traversées, échappées visuelles... ?

 Comment intégrer une réflexion sur le paysage des lieux et comment le traiter de
façon à parvenir à une cohérence entre le paysage contenu et celui contenant
l’idée (valoriser les perspectives à consolider et respecter les échappées à maintenir …) ?

 Comment fournir une autonomie au site et le rendre tout le temps animé et utile ?

 Comment va-t-on recréer et redessiner la zone en dépassant la rupture et diluant les


contraintes naturelles et artificielles dans l’ensemble

 Ne serait-il pas ingénieux de réfléchir à l’inscription de cette idée dans des réflexions
sur : la solvabilité, la fonctionnalité, le rôle et l’usage ?

 Est-ce qu’il y a des germes qui appellent à un partenariat, et auxquels il faut


s’accrocher afin d’assurer le financement de l’opération ?

Trois hypothèses concourent à l’aboutissement de cette problématique :


Hypothèse 1 : Soit que les autorités fassent des révisions aux instruments d’urbanisme,
concrètement une création d’organismes qui contrôlent l’urbanisation avec l’application des
lois rigides face à chaque transgression des textes législatifs.

Hypothèse 2 : Soit que les autorités limitent la croissance dans les espaces urbanisées de la
ville, et la transfèrent vers les terrains d’extension qui se situent dans toutes les directions,
selon des rayons logiques de croissance.

Hypothèse 3 : Soit que l’Etat encourage un management selon un mode d’urbanisme


concerté, qui adopte des plans de partenariat. Ceci se fera aussi bien pour les créations des
zones d’aménagement concertées aux niveaux des espaces interstitiels qu’à l’intérieur du
périmètre du groupement. Ce qui en soit va attirer les différents opérateurs privés pour
générer des activités différentes, contrôlées et attrayantes pour la population tels que : les
espaces de détente et de loisirs. En plus des futurs encouragements afin d’opter pour des
projets urbains qui organisent des opérations de couture, réorganisation, requalification,
revitalisation face aux problèmes dont souffrent les tissus urbains et les habitants concernés.

Ainsi, les objectifs de ce modeste travail se précisent :

 Redynamiser, restructurer, recréer, redessiner et recoudre les tissus


urbains éparpillés du périmètre d’intervention dans une logique de cohérence
d’ensemble en rendant des espaces d’accueil productifs, d’une grande capacité
d’attraction à l’échelle locale de la ville et à l’échelle régionale.

 Revaloriser la zone d’intervention dans le sens ou cette opération devient un


moteur qui permet la mise en place des éléments assurant leur développement tout
en incitant des plans de partenariat et d’investissement qui seront à l’origine de
zones d’aménagement concertées.

 Créer un espace agréable, convivial avec des séquences diversifiées et qui


répond à la demande de l’usager (la mixité sociale, le « vivre ensemble »).

 Offrir à l’entrée de la ville Sud, une identité et la rendre accueillante (places,


commerces, détente…), et en complément l’insertion d’un aménagement d’une
haute qualité paysagère.
 Créer une promenade verte, structurant par des espaces publics qui peuvent
être un espace de transition entre l’espace agricole d’Ain El Bey et les espaces
urbanisées de la ville de Constantine, et qui va être aussi un support pour la
biodiversité et la concrétisation de la notion du développement durable à
l’échelle de la ville.

 Développer un réseau de circulation sécurisée entre les différents quartiers


des deux périphéries de la ville : Est et Ouest.

 Corriger, restaurer et améliorer l’image de la périphérie de la ville à travers


une opération de couture urbaine qui exige l’inscription d’un rôle, d’un usage,
d’une fonctionnalité et d’une solvabilité.

- On a suivi une méthodologie hybride :


Nous avons en premier lieu consulté des thèses, des travaux de recherche, des ouvrages et
des revues, qui nous renseignent sur la manière dont les chercheurs précédents ont accompli
une opération de couture urbaine, face à un aménagement d’entrée de ville. Puis nous nous
sommes basées sur une observation systématique où il s’agissait pour nous de recueillir nos
observations en prenant des notes et en situant cela dans des temporalités diverses.
Nous avons par la suite consulté des articles de journaux, d'actes de séminaires ou colloques
afin de comprendre les différents concepts, de cerner notre problématique et de dégager la
matière nécessaire à notre recherche.
On a essayé de rapporter les faits qu’on a nous-mêmes constaté sur le site qui relatifs aux
différentes directions que pouvaient prendre les constantinois pour se divertir, s’amuser et
même opéré le comptage de leurs déplacements vers d’autres villes.

On a fait des constats sur les statistiques, les avis et les opinions des gens qui habitent le site
pour dégager les problèmes qu’ils rencontraient, et pour connaitre les différentes activités de
loisir que les constantinois trouvent divertissantes à travers un sondage aux niveaux des
réseaux sociaux (une veille technologique).

Nous avons collecté des données et des informations aussi bien théoriques que pratiques,
nécessaires à tous les aspects de la problématique.
Nous avons analysé Cinq exemples concrets et livresques afin de dégager les
recommandations qui nous serviront soit dans la programmation, soit dans la conception de
notre projet.

On a aussi fait les études indispensables lors de la programmation des infrastructures telles
que le contexte urbain, les normes et les prescriptions…, pour faire sortir avec un programme
maitrisé élaboré par un architecte maitre d’ouvrage.

Chapitre 01 : Approche conceptuelle

J’ai essayé d’organiser le volet conceptuel en rapport avec des regroupements de définitions :

a- Thème de la ville : (la couture urbaine, le mitage urbain, la cohérence d’ensemble,


l’entrée de la ville, le tissu urbain, le mode de redynamisation de la ville, la
restructuration urbaine).

 La couture urbaine :

Nous allons nous contenter d’une définition qui nous semble entière : la couture urbaine est
une opération d’organisation, de densification intelligente dans le but de "faire rencontrer",
coudre, assembler des entités urbaines (tissus urbains) avec la prise en considération
mutuelle des dimensions : sociale, urbaine, fonctionnelle, paysagère, environnemental et de
mobilité.

 Le mitage urbain :

Des chercheurs nous orientent pour produire une définition comme suit : éparpillement des
constructions à faible densité d’une manière chaotique, sous la volonté des personnes qui
possèdent des maisons avec jardins à l’extérieur de la ville mais qui veulent rester à
proximité de celle-ci dans des espaces d’habitat périurbains très dispersés. "Cette apparition
d’une maison puis d’autre, puis un lotissement, puis d’autres constructions»6, entrainant le
paysage dans une détérioration qui sera difficile à réparer.

 La cohérence d’ensemble :

Pour nous elle représente la coordination entre les différentes interventions opérées sur les
différentes unités qui constituent un ensemble (harmonie, équilibre…).

 L’entrée de la ville :

- D’après le département d’aménagement durable des Territoires : « La notion d’entrée


de ville désigne l’espace tangent au tissu urbain ou aggloméré, traversé par au moins une
grande voirie de pénétration et souvent proches ou traversé par une grande voirie de
contournement.
- D’après le sénateur Pont-Audemer : « L’entrée de ville peut être considérée comme un
espace entre deux entités que sont la "ville" et le "hors la ville", la transition entre deux
mondes, deux vocations et occupations du territoire : ville/campagne (culture, prairie et
élevage, foret...), ville dense/ville lâche, ville habitée/zone industrielle ».
- D’après Michèle Prats : « c'est ce que l'œil du piéton, de l'automobiliste ou du
voyageur perçoit lorsqu'il quitte la campagne avant de pénétrer « en ville », c'est-à-dire dans
le tissu urbain continu. Ce n'est plus la campagne, ce n'est pas encore la ville traditionnelle ».
- D’après Sifi Berkane.Gamra (Architecte urbaniste Université Mentouri
Constantine) : « le premier contact physique de l'usager avec la ville ».

A travers les trois définitions, nous aboutissons à une définition conventionnelle : l’entrée de
ville est l’interface entre la ville centre et la périphérie.

 Le tissu urbain :

6 Citaion Jaeger et al. (2008)


A travers les définitions consultées, nous relevons qu’un tissu urbain est un concept
développé en urbanisme qui se définit comme suit : un ensemble d’éléments constituant un
tout afin de décrire le rapport entre espace bâti et non bâti dans un milieu urbain.

 Le mode de redynamisation de la ville :


Après avoir contourné les notions disponibles, nous avons abouti par un consensus qui
ressort : « redonner une force, une dynamique à une ville qui souffre d’une défaillance au
niveau de son système, leur secteur économique ».

 la restructuration urbaine :

Nous avons abouti à travers certaines définitions :

- D’après l’encyclopédie libre Wikipédia : «Le terme est principalement utilisé


en urbanisme et en architecture, pour désigner le réaménagement d'un espace, d'un
quartier ou d'un bâtiment », la restructuration peut se traduire par la mise en cause de
tout ou d’une partie des activités.
- D’après le http://www.cnrtl.fr :« opération de réaménagement, de réorganisation d'un
espace urbain, des sols. Une politique du logement doit porter en elle dès le départ
toute une conception de la nécessaire restructuration des grandes villes.
- D’après Mme Sahraoui Belaabad. Badiaa : « c’est la modification des
structures effectuées seulement dans un souci fonctionnel, elle peut coïncider avec
une innovation de l’aspect esthétique, afin de marquer son « époque ». En
architecture cela se réfère à la stabilité de l’objet et à sa structure portante. Ce terme
est utilisé de façon plus large pour une quelconque activité humaine »7.
- D’après Mme MAOUIA SAIDOUNI : « la restructuration urbaine comme une
introduction d’une nouvelle configuration de l’entité, en la remodelant. Elle implique un
changement radical d’un espace urbain assez vaste, dans son tracé et son cadre bâti ».
A une définition qui peut être globale : « La restructuration urbaine est une réorganisation de
l’ensemble du tissu urbain en prenant en compte l’évolution historique et les actions qui en
sont découlées ».

b- Thème de l’actualité : (le développement durable, la biodiversité, la mixité sociale,


la qualité paysagère et la solvabilité)

7 Cour présenté aux étudiants du Master 01, patrimoine 2014.


 Le développement durable :
- Selon la définition donnée dans le rapport Brundtland en 1987 :« le
développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres
besoins ».
- D’après le dictionnaire français Larousse : « Le développement durable est
d'abord un ensemble de processus et de méthodes par lesquelles il est cherché à créer
les conditions les plus favorables au mieux-être matériel, intellectuel et spirituel de
chacun des membres de la société ».
- D’après Communautés urbaines face aux défis du développement durable
(2007) : « Le développement durable permet de promouvoir, par l’action collective et
dans la durée, un développement économique, environnemental et social centré sur
l’intérêt, les potentiels, les besoins des populations actuelles tout en garantissant la
préservation des ressources et le devenir des générations futures ».
- D’après le dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement : « On parle donc de
développement durable pour décrire des modes de développement économique qui
ménageraient les grands équilibres naturels ,notamment en réduisant la consommation
d’énergies fossiles et donc l’émission dans l’atmosphère de gaz carbonique, principal gaz à
effet de serre .le développement durable suppose la recherche de sources d’énergie
renouvelables et non polluantes et la réduction des pollutions et des risques liés aux autres
formes d’énergie. »8

 la biodiversité :
La biodiversité est connue pour être :

- Selon le biologiste américain Wilson en 1987 : « C’est la diversité de toutes les formes
vivantes »9.
- « La biodiversité, c’est la vie qui nous entoure sous toutes ses formes. Elle est de ce
fait indispensable à tous les processus vitaux et à tous les services fournis par les écosystèmes
(p.ex. les forêts et les cours d’eau) sur la planète »10.

8Pierre Merlin, FRANCOISE CHOAY. Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement, édition


Quadrige, 2005 /, P / P280.
9 Site web http://max2.ese.u-psud.fr/, consulté le 09/06/2015.

10 Site web http://www.news.admin.ch, consulté le 09/06/2015.


- La biodiversité est le fruit d’une évolution de plusieurs millions d’années,
influencée par des siècles d’activité humaine (cueillette, défrichement, agriculture,
urbanisation, etc.)11.
- Selon la convention sur la diversité biologique (CDB) signée à Rio en 1992 : « est la
variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes
terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font
partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des
écosystèmes »12.
- Selon David Tilman, Natura, 2000 :« C’est une contraction de diversité biologique.
Elle fait donc référence à la variété du monde vivant. C’est synonyme de la vie sur terre »13.
- Pour nous ce concept signifie la richesse biologique d'un territoire.

 la mixité sociale :
Après notre consultation des différentes définitions, nous avons abouti à une définition qui les
englobe : « c’est le brassage, le mélange des groupes sociaux ou il y a des profils variées :
origine, âge, nationalité, culture et catégorie socioprofessionnelle.

 la qualité paysagère :
La définition la plus recevable de ce concept apparait dans la convention de Florence 2000 :
« une qualité paysagère est ce que les populations locales concernées souhaitent voir
reconnaître pour leur cadre de vie ».
Nous avons trouvé la qualité paysagère est une dimension de paysage qui se soumettre sur un
ensemble d’indicateurs 14:
 La concertation et les échanges avec les habitants.
 L’innovation et l’expérimentation de nouvelles formes urbaines.
 La préservation du patrimoine bâti et naturel.
 Le choix de matériaux écologique.
 L’intégration des contraintes liées à la gestion des programmes dans le temps.
 La capacité des espaces publics à créer des liens sociaux et un cadre de vie de qualité.
 L’amélioration de la biodiversité, quantité et qualité des espèces végétales présentes
sur le site.
11 Site web http://www.news.admin.ch, consulté le 09/06/2015.

12 Site web http://www.afd.fr, consulté le 09/06/2015.

13 Site web http://max2.ese.u-psud.fr, consulté le 09/06/2015.

14 PDF : paysage et document d’urbanisme, site web http://www.territoires.gouv.fr consulté le


09/06/2015.
 La gestion de l’eau.

 la solvabilité :
La solvabilité pour nous est le rendement, la rentabilité du projet.

c- Thème de loisir : (le loisir, la zone d’aménagement concerté (ZAC), le partenariat, la


récréation urbaine et l’usage)

 le loisir :
- Selon le Grand dictionnaire terminologique de la langue française, le loisir se
définit comme une activité individuelle ou collective de nature variée (culturelle,
sportive, touristique, de plein air, etc.) à laquelle une personne se consacre
volontairement pendant son temps libre.
Nous résumons la définition du loisir à un niveau universitaire
comme : « l’ensemble des comportements choisis et à valeur hédoniste auquel une personne,
à titre individuel ou en groupe affinitaire, peut s’intéresser ou s’adonner dans son temps
libre, avec les ressources dont elle dispose, en rapport avec les gratifications qu’elle en
attend ».
- Ceci appuie le dictionnaire français Larousse : « temps dont quelqu’un peut
disposer en dehors de ses occupations ordinaires », qui à son tour construit la
même explication de l’encyclopédie libre Wikipédia : « Le loisir est l'activité que l'on
effectue durant le temps libre dont on peut disposer. Ce temps libre s'oppose au temps
prescrit, c'est-à-dire contraint par les occupations habituelles (emploi, activités
domestiques, éducation des enfants...) ou les servitudes qu’elles imposent (transports, par
exemple) ».

D’après les définitions approchées nous avons vu que le loisir c'est le temps libre dont on peut
faire n'importe quoi (s’amuser ; se détendre ; se divertir) ; ça nous aide à nous relaxer.

 Le partenariat :

Il est difficile de proposer une définition standardisée du terme partenariat, on va présenter


quelques définitions de cette notion ; celles les plus applicables :

- Le Petit Robert définit le partenariat comme "une association d'entreprises,


d'institutions en vue de mener une action commune".
- Selon l’encyclopédie libre Wikipédia : « une association active de différents
intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs
efforts en vue de réaliser un objectif commun relié à un problème ou à un besoin clairement
identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective, ils ont un intérêt, une responsabilité,
une motivation, voire une obligation ».
- Dans les deux définitions il apparait qu’il faut mettre ensemble : « des ressources
complémentaires, financières, matérielles ou humaines, en vue de la réalisation d'une action
commune »15.

- Selon Moscovici (1992), « le partenariat est un construit fondé sur le consensus ». La


notion de partenariat est fondée donc sur la reconnaissance des différences qui régissent la
logique et les intérêts mutuels des différents acteurs impliqués »16.

Le partenariat pour nous se définit comme : « une politique contractuelle utiliser pour
supprimer les difficultés et assurer une bonne conduite de projet à travers des "opérations
pilots"17, "des chantiers à valeur d’exemples"18…etc.

 la zone d’aménagement concerté :

- « Les ZAC sont des zones à l'intérieur desquelles une collectivité publique ou un
établissement public y ayant vocation, décide d'intervenir pour réaliser ou faire réaliser
l'aménagement ou l'équipement de terrains »19.
- D’après l’article. L. 311-1 du code de l’urbanisme française : « La ZAC est une zone
dans laquelle une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation, décide
d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement ou l’équipement des terrains (…) en
vue dès les céder (…) ultérieurement à des utilisateurs publics, privés. ».
- « Les ZAC ont pour objet l’aménagement et l’équipement de terrains bâtis ou non
bâtis notamment en vue de la réalisation : de constructions à usage d’habitations, d’industries,

15 Le Conseil Supérieur de l'Educaion fa(CSE),

16Site web htp://www.memoireonline.com ; consulté le 09/06/2015.

17 Stéphanie Frobert, membre du centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les
construcions publiques par le site htp://www.certu.fr.

18 Premières assises naionales des entrées de ville, CNEV, 16 et 17 Septembre 1997

19 Site web htp:// www.caue-mp.fr, consulté le 09/06/2015.


de services ou d’installations et d’équipements collectifs, publics ou privés. Il s’agit donc
d’une opération d’aménagement et d’équipements publics à but d’intérêt général »20.
- « La ZAC, Zone d'Aménagement Concertée, est une zone géographique administrée
par une personne publique ayant pour but d'y réaliser des constructions ou des équipements
collectifs »21.

D’après nous la ZAC se définit comme : une zone de dialogue initiée par une personne
publique en vue de la réalisation de projet d’habitations, de commerce ou bien d’équipements
(public/privé).

 la récréation urbaine :
Nous avons abouti à une définition de la récréation urbaine: c’est le fait de créer des nouveaux
lieux de repos, de délassement aux niveaux des entités urbaines destinées aux activités de
détente, de distraction et de divertissement que les personnes s'accordent après leurs temps de
travail.

 L’usage :
D’après les définitions collectées, nous avons essayé de définir ce concept comme suit : « une
pratique, règle qui ne comporte pas d’impératif moral, habituel plus couramment observée par
les membres de la société ».
 Usage : terme utilisé dans ce guide de manière générique pour évoquer tous les aspects
de l’utilisation pratique et symbolique d’un ouvrage. Il englobe et équivaut, en
approximation, aux diverses notions d’utilité, fonctionnalité, besoin ou fonction,…
aussi utilisées. La question de l’usage est l’objet essentiel, le cœur de la
programmation.

20 Site web htp://tesson1.perso.univ-pau.fr consulté le 09/06/2015.

21 Site web htp : //www.jobintree.com, consulté le 09/06/2015.


Chapitre 02 : Approche analytique

Avant d’approcher l’analyse des exemples, il faudra d’abord connaitre que signifie une
analyse et pourquoi on analyse des exemples ?

Une analyse est définit dans le dictionnaire français Larousse comme suit : « une opération
par laquelle l'esprit décompose un ensemble constitué, pour en déceler l'autonomie des
parties ».

On a fait une analyse des exemples pour les objectifs suivants :

 Trouver des exemples qui correspondent à notre thématique.

 Saisir le fonctionnement des différents complexes des loisirs

 Comprendre la différence qui peut surgir entre des équipements de loisir


locaux et internationaux ;
 Élaborer un programme qui correspond mieux aux objectifs fixés au préalable
tout en s’inspirant de ces exemples.

 Avoir la capacité de créer des paysages nouveaux dans un site naturel en


S’appuyant sur l’analyse des exemples.

Nous avons choisi des exemples qui ont des aspectes référentiel qui peuvent avoir une utilité
pour l’élaboration de notre programme.

Nous avons opté pour les exemples suivants :

- Le complexe de loisirs Disney land (Marne la vallée) à Paris.

- Le pôle de loisirs et de commerces, Lyon Confluence (France).

- Le parc olympique de sport équestre à Dubaï (le Meydan).

- Le Lompi family Park à Batna /Algérie.

- Le parc d’attractions SETIFIS à Sétif /Algérie.

Nous avons les analysé selon :

 Une fiche d’identification ; qui présente le projet.


 Localisation du projet : pour comprendre quelles sont les contextes urbains qui
peuvent être supports des infrastructures de loisir, on a visé :
- La situation géographique ;
- Situation par apport à l’environnement immédiat ;
- Le positionnement urbain ;
 L’intégration au site : cet élément est traité d’une façon très détaillé, afin
d’appréhender la manière d’insertion fonctionnelle, paysagère d’un projet d’aménagement
dans un ensemble urbain selon les points cités :
- L’intégration fonctionnelle ;
- L’intégration paysagère ;
- Implantation et choix du site ;
- Analyse pittoresque ;
 La volumétrie : nous avons abordé cet élément dans le but de voire les rapports entre
les différents volumes dans un les projets urbains d’aménagement qui s’étalent sur des
surfaces très grandes.
 Les unités spatio-fonctionnelles : nous avons traité cet objet pour saisir sur quelle base
les fonctions sont regroupées dans une même unité spatiale ? ainsi on a rapproché :
 Les caractéristiques des unités spatio-fonctionnelles ;
 Le mode organisationnel ; l’objet en question est traité afin d’apprendre la distribution,
d’agencement des unités spatio-fonctionnelles.
 Le traitement des façades : bien détaillé dans les annexes, abordr pour voir comment
traiter les façades (architecture et urbanisme), pour comprendre aussi comment valorisé les
perspectives à encadrés, respecté les échappées visuelles à maintenir.
 Le rapport plein/vide : dans un projet cet élément est signalé vu son importance, parce
qu’un projet d’aménagement nécessite une grande intelligence pendant l’insertion d’une
intervention urbaine.
 L’accessibilité : afin de comprendre que cet élément est indispensable pour qu’un
projet puisse être rentable.

L’analyse de nos exemples choisis est largement détaille, justifié aussi bien synthétisé :

1- Le complexe de loisirs Disney land (Marne la vallée) à Paris :

 Fiche d’identification :
- Ancien nom : Euro Disney Ressort (de 1992 à 1994) puis Disneyland Resort Paris (de
2002 à 2009).
- Création : 12 Avril 1992.
- Superficie : 22,30 km² soit 2230 ha.
- Ville : Chessy (Marne-la-Vallée).
- Pays : France.
- Nombre de parcs : Deux(02) parcs ; Parc Disneyland et Parc Walt Disney Studios.
- Propriétaire : Euro Disney ; une société en commandite par action (SCA)
- Superficie des parcs : 82 hectares cumulés.
Figure n°01 : le
complexe
de loisirs Disney land –paris,France

 Justification du choix :
- Ce projet a été choisi essentiellement pour sa similarité d’un point de vue « cadre
d’intervention » mais aussi pour les espaces variés et riches que nous-mêmes imaginons au
sein de notre futur projet.
- Nous l’avons aussi choisi pour la manière dont les espaces de liaison ont été étudiés et
ce malgré la taille considérable du projet. Ceci est une opportunité pour déceler l’intelligence
avec laquelle les composantes et les espaces les liant sont traités.
- Enfin nous l’avons choisi pour sa grande renommée mondiale.
 Synthèse :
- C’est un grand exemple de renommée mondiale, qui occupe une position
géographique stratégique près d’une métropole universelle qui est la capitale Paris.
- une véritable destination européenne, voire mondiale, donc il a pour but de répondre
aux besoins du monde entier en matière de loisirs et de divertissements et non pas à une
région ou une agglomération bien précise, à Disney land « tout le monde peut s’amuser ».
- Il s’est intégré harmonieusement dans son contexte urbain, dont ce genre d’insertion
urbaine permet de rapporter un plus pour le paysage urbain préexistant.
- D’un point de vue fonctionnel, Disney land est extrêmement riche vu qu’il offre une
multitude de fonctions de loisirs, de détentes, de divertissements, d’hébergement, de
commerces, de cultures et de services, hiérarchiser de façon à répondre à tous les besoins de
toutes les catégories sociales ou professionnelles et non pas à une entité bien précise telle que
les enfants ou la classe riche uniquement.
- Le projet est malgré sa taille considérable fondé sur le principe de polarité des espaces
principaux variés et riches que nous-mêmes imaginons au sein de notre futur projet,
dispatchés sur toute la surface, éloignés, mais la manière dont la jonction est la mise en
relation de ces entités afin de garantir le déroulement harmonieux fonctionnel du projet est
« intelligente ». Elle est assurée par le bon emplacement des espaces libres de liaison telle que
les cheminements de circulation, les allées, les placettes, les jardins publics …etc., ainsi que la
nature de traitement, et la dilution parfaite de ces derniers entre les différents pôles.
- Le positionnement de différentes unités spatio-fonctionnelles n’était pas arbitre, Le
choix de l’implantation des zones d’activités dépendait de la nature de la fonction considérée.
- d’un point de vue architectural, toutes les composants possèdent le même « caché »
architectural qui exprime l’identité du Disney : très rêveur, enfantin, féerique, marqué par la
dominance des caractères des dessins animés de Walt Disney et l'ambiance étonnante qui naît
de l'alliance réussie de l'eau, de l'aménagement paysager ainsi que l’emploi intelligent des
couleurs et des lumières.
- La bonne desserte en matière de transport et l’intermodalité des moyens et réseaux de
transports, influe positivement sur la convivialité et la fréquentation du projet.

2- Le pôle de loisirs et de commerces, Lyon Confluence (France) :

 Fiche d’identification :
- Nom : Pôle de loisirs et de commerces, Lyon Confluence.
- Pays : France.
- Région : Rhône-Alpes.
- Département : Rhône.
- Agglomération : Lyon.
- Ville : Lyon (69000).
- Quartier : Confluence.
- Année : 2012.
- Surface : 53 542 m2.
- Fonctions : commerces, loisirs, hôtel, parking public.
- Style architecturale : architecture contemporaine.
- Hauteur totale : 31.00 m.
- SHON : 75.000 m2.
- Surface du terrain : 31140 m2.
Figure n°02 : le pôle de commerces et de loisirs la confluence-Lyon, France

 Justification du choix :
- Ce projet a été adopté pour sa propre vocation en tant qu’une destination familiale qui
abrite une variété d’activités et leur organisation fonctionnelle permettront d’intéresser une
pluralité de publics au sein d’un même espace. cela reflète nettement notre objectif
fondamentale qu’on souhaite aboutir par le biais de notre intervention, et il s’agit d’un espace
commun, unique, qui regroupe une multitude d’activités dont les gens trouvent divertissantes,
destiné au « grand public », les familles, toute tranche d’âge et toute catégorie
socioprofessionnelle sans aucune distinction.
- Il a été parallèlement choisi pour son grand apport sur la ville de Lyon comme étant un
projet qui a été réfléchie dans le sens d’un projet urbain, de stratégie du développement et
d’urbanisation. Encore, le projet est un moteur de restructuration qui va activer cette opération
dans la zone de la presqu’ile, il a un apport de porter et de long terme, par conséquent, il sera
utile pour notre intervention d’identifier comment ce projet à participer dans le
réaménagement d'envergure au sud de la presqu’île, et saisir les éléments importants pour
pouvoir les projetés dans notre projet.
- Dans le même sillage, ce projet a été choisi en raison de la correspondance des
fonctions, des activités et du programme de cette infrastructure avec le programme qu’on
compte opter dans notre intervention.
- Le projet a fait l’objet de notre analyse vu ça relation avec son paysage, il a été choisi
dans le sens du pittoresque, car il se trouve dans la presqu’ile qui bénéficie d’un patrimoine
naturel exceptionnel, la beauté de ses paysages fluviaux entourée de verdure naturelle. Ce
choix est reflété également dans notre site d’intervention qui est dotée d’un paysage spécial
représenté par la vue panoramique qui raconte l’histoire urbaine de la ville de Constantine.
- Finalement, c’est un projet récent (2012), par conséquent, il est actualisé, moderne,
répond aux préoccupations mondiales et les différents sujets d’actualité tel que : la notion du
développement durable.
 Synthèse :
- Le pôle occupe une position géographique exceptionnelle, dans la confluence entre les
deux fleuves Rhône et Alpes, dans la 3éme ville importante de la France.
- Le pôle des commerces et des loisirs la confluence est une destination familiale qui
abrite une variété d’activités dont leur organisation fonctionnelle permettra d’intéresser une
pluralité de publics au sein d’un même espace.
- C’est un projet majeur d’un grand apport sur la ville de Lyon comme étant un projet
qui a été réfléchi dans le sens d’un projet urbain, de stratégie du développement et
d’urbanisation, un moteur de restructuration qui va activer l’ opération du réaménagement de
la zone de la presqu’ile , c’est un apport de porter et de long terme qui a mis en valeur un
espace et ces paysages fluviaux d'exception se donnant ainsi les moyens de renforcer le
rayonnement de l'agglomération.
- Ce projet n’est pas autant une solution pour l’entité spatiale de l’équipement et les
fonctions qui il abrite uniquement, mais pour la stratégie de développement entière du site de
la presqu’ile de Lyon, la perception du pôle n’est pas superficiel limité dans l’assiette foncière
du projet, mais c’est une perception de porter et d’impact sur toute la région de la presqu’ile
ainsi que le quartier de la confluence.
- C’est un projet durable, sein, écologique puisque il répond parfaitement à la notion du
développement durable : c’est un bâtiment qui économise l’énergie par apport a ca taille, il
revalorise 55% de ces déchets…etc.
- La réflexion architecturale dévoilée dans l’enveloppe extérieure de l’équipement est
une métaphore pour exposer la richesse pittoresque du site, et d’exploité la beauté des
paysages fluviaux entourée de verdure naturelle de la presqu’ile en tant qu’un support
essentiel dans la composition architecturale.
- Le Pôle de Commerces et de Loisirs Confluence offre un design intérieur novateur et
surprenant, marqué par le confort, l’éveil des sens et la découverte, conçu pour faire voyager
ses visiteurs dans un univers inspiré de la croisière, à forte connotation végétale et aquatique.
- Le projet est marqué par ca gigantesque toiture unique, une sublimation de la matière,
constituée de coussins translucides, une toiture ciel qui permette une transition parfaite de la
lumière et ventiler naturellement.
3- Le parc olympique de sport équestre à Dubaï (le Meylan) :

 Fiche d’identification :
- Nom du projet : Meydan hippodrome.
- L’ouverture : 20 Janvier2010.
- Superficie : 700 ha.
- Ville : Meydan à Dubaï.
- Pays : Les Emirats arabe unis.
- Coordonnées : 25 ° 09'22 "N 55 ° 18'24" E.
- Propriétaire : Dubaï Racing Club.
- Type de cours : Plat.
- Capacité : 80000 spectateurs, 10000 véhicules et 15000 gradins.
- Maitre d’œuvre : Conçu par TAK-cabinet international d’architecture basé à
Singapour.
- Disciplines accueillies : Les courses des chevaux.
- Fonctions : hôtel, commerces, culture, sport.

Figure n°03 : Le parc olympique de sport équestre El-Meydan ,Dubaï


 Justification du choix :
- Ce projet a été choisi essentiellement pour ça carence, et pour montrer que c’est un
exemple qui affiche l’exagération dans le loisir de luxe…mais l’unicité du loisir : il a un
caractère sportif spécial (équestre), unique, locale qui malgré son côté luxueux, majestueux et
royale n’est pas riche d’un point du vue de loisir offert au peuple. C’est un centre polyvalent
en matière d’activités, mais cette polyvalence n’est pas réellement perçue ! toute est relatif au
sport équestre, et il n’existe pas le coté large du loisir !
- Sur un plan spatial, Cet exemple a été sélectionné pour sa « grandiose », il à la taille
d’une ville, immense comme projet, le surdimensionnement des différents espaces est très
remarquable !, l’exagération des unités spatio- fonctionnelles, les espaces sont hors-normes
universelles, et donc un support pour justifier que la taille n’assure pas forcement l’utilité du
projet !
- Nous l’avons aussi choisi pour sa spécificité, il est l’un des projets majeurs qui
reflètent le visage universel de Dubaï, c’est un véritable édifice qui a un grand apport pour la
ville, il est été réfléchi dans le sens d’un projet / stratégie.
- C’est un projet d’actualité vu que il est fondé sur de grandes principes et d’importantes
notions contemporaines tels que : la high-technologie et le développement durable.
 Synthèse :

On a abordé ce que nous avons retenu lors de l’analyse du parc olympique de sport équestre à
Dubaï (le Meydan) et nous avons constaté qu’ « Une chose peut-être utile du fait même qu'elle
est inutile ! »22 :

- Le parc hippique el meydan Dubaï est un véritable repère dans le paysage de la ville
mondiale Dubaï, il affirme de par sa « grandiose » que même les pays arabes consacre une
grande importance à la notion de loisir, dont ils disposent d’infrastructures de loisirs de
renommées mondiales (ce projet est le plus célèbre et classé le 1er dans les compétitions
équestres dans le monde entier).
- C’est un projet très riche fonctionnellement, car il offre une variété de fonctions qui se
diversifie selon le mode d’exploitation et la mise en service, mais elles ne sont pas
diversifiées sur un plan thématique, elles sont relatives uniquement aux compétitions
équestres.
- Le projet abrite des fonctions qui accueillent le public tout au long de l’année, ce qui
assure la rentabilité permanente du complexe ainsi que la convivialité et l’animation du projet
22 Citation écrivain chinois Lao She, dans http://qqcitations.com/citation/198340 consulté le
10/06/2015.
telles que : l’hôtel, l’académie de tennis, le golf, théâtre Imax, gallérie, les musées el meydan,
Dubaï marina …etc.
- Parallèlement le projet est doté d’un ensemble de fonctions dites « occasionnelles »,
elles sont considérées comme des fonctions professionnelles telles que : la piste des
compétitions, la piste d’entrainements, le salon du cheval …etc.
- C’est projet qui reflète de grands axes d’actualité tels que : la high-technologie et le
développement durable, c’est un projet écologique, il présent de grands performance
énergétiques, également il est très moderne de par son architecture contemporaine et
technologique. Un projet qui s’inscrit dans l’actualité et qui répond aux préoccupations
actuelles est un projet « réussi », car il assure un déroulement fonctionnel meilleur qui mis en
évidence l’utilisateur ainsi que l’environnement.
- Le complexe el meydan Dubaï a été conçu suivant un principe fondamental issu des
traditions qui étoffent l’histoire de la région représenté par : la métaphore du faucon. Cette
manière de réflexion architecturale préserve l’identité historique de la région, exprime son
authenticité, et matérialise ces traditions sous une forme urbaine, exposée et présentée au
monde entier pour la découvrir.
- Le choix de l’implantation des zones d’activités dépend de la nature de la fonction
considérée ainsi que le rayonnement et la ségrégation fonctionnelle, les fonctions principales
sont condensées autour du centre de gravité (hôtel el meydan), ce sont des activités attractives
(culturelles, hébergement, commerciales et restauration et essentiellement de loisirs) ces
espaces forme le foyer du parc.
- Parallèlement, les zones qui abritent des fonctions secondaires, annexées, qui se
déroulent en plein air sur de grandes surfaces vertes, ou sur des terrains spécialisés sont
éloignés du noyau central dynamique ou se déroulent les fonctions principales qui accueillent
un grand public et un flux très important.
- Le caché architecturale des entités volumétriques est « uniforme » caractérisé par
l’aspect moderne, contemporain et technologique malgré l’éclatement et parfois l’éloignement
des entités.
- La présence des espaces libres et de circulation est relativement faible, cela est dû à la
proximité des unités spatio-fonctionnelles.
- Néanmoins, le surdimensionnement des différents espaces est très remarquable !,
l’exagération des unités spatio- fonctionnelles, les espaces sont hors-normes universelles,
c’est un projet « royale », « luxueux ».

4- Le Lompi family Park à Batna /Algérie :


 Fiche d’identification :
- Nom : Lompi family Park.
- Ouverture : juillet 2008.
- Superficie : 22 200 m2.
- Ville : Batna.
- Pays : Algérie.
- Commune : Djerma.
- Nombre de parcs : Deux(02) parcs ; Parc d’attractions et Parc aquatique.
- Propriétaire : SARL LOMPI.
- Nombre des attractions : 25.

Figure N°04 : Le
Lompy Family Parc
à Batna ,Algérie

 Justification du choix :
- Ce projet était choisi principalement pour sa similarité d’un point de vue « cadre
d’intervention », car il est situé en Algérie, précisément dans la région Nord-Est, c’est la
même région ou nous désirons intervenir, par conséquent les projets partagent plusieurs
éléments fondamentaux servant à l’intervention , des données architecturales et urbaines en
communs, les mêmes caractéristiques, qui vont être utilisées comme support d’intervention tel
que : la proximité des sites, le rapprochement des données climatiques, la population, le volet
sociale, les conditionnes géographiques …etc.
- Nous l’avons également choisi pour dévoiler la réalité algérienne en matière de loisirs,
exposer les infrastructures dont on dispose et montrer comment la notion de loisir est
exprimée, ainsi d’extraire les manques et les carences architecturales existantes qui impacte
sur le déroulement de la fonction de loisir au sein du projet, afin de rattraper ces anomalies et
prévoir une intervention « optimale ».
 Synthèse :
- le Lompi Family parc est un projet suburbain de par son éloignent du centre urbain
dynamique, mais il évoque chez les visiteurs une sensation d’isolement et d’insécurité qui est
défavorable pour ce genre de destination dont leur but essentiel est de fournir la satisfaction et
l’épanouissement.
- D’un point de vue fonctionnel, c’est un projet « pauvre », il répond aux besoins
minimes d’une seule catégorie sociale qui est « l’enfant, et les adolescents » son prendre en
considération les autres catégories socio-professionnelles, même avec l’existence de quelques
espaces dédié aux adultes, la satisfaction de ces derniers n’est pas vérifiée.
- C’est un exemple qui ne répond pas vraiment à la notion de loisir, il fournisse un seul
type de loisirs qui est « le jeu », d’où la notion de loisir et les activités divertissantes sont
« subjectives », elles se distinguent d’une personne à une autre, chaqu’un de nous possède ca
propre façon de passer son temps libre et qui n’est pas forcement liée au jeu !
- On constate également le manque d’hébergement pour les visiteurs, ce qui impacte sur
la rentabilité et la dynamique du parc, ainsi d’engendrer un malaise pour les visiteurs
provenant des autres régions, et désirant passer plus du temps au sein du parc.
- L’absence des surfaces commerciales en tant qu’un mode de loisir d’abord, et en tant
d’un élément moteur économique de convivialité du parc.
- Toutes ces carences dévoilées à partir de l’analyse de cet exemple font l’intérêt de
penser à un autre type d’équipement qui offre un véritable loisir.

5- Le parc d’attractions SETIFIS à Sétif /Algérie :

 Fiche d’identification :
- Nom : SETIFIS Land.
- Création : le 09 septembre 1985.
- Ouverture : juillet 2001.
- Superficie : 47 hectares.
- Ville : Sétif.
- Pays : Algérie.
- Commune : Sétif.
- Nombre d’entrées : 07.
- Contenu : Des attractions, un zoo, des locaux commerciaux, un court de tennis, deux
lacs artificiels, des jardins et aménagements extérieurs.
Figure n°06 : le parc d’attractions Sétifis Land, Sétif –Algérie-

 Justification du choix :
- Ce projet a été choisi pour sa similarité d’un point de vue « cadre d’intervention »,
c’est un parc à caractère urbain, qui s’insère dans le tissu urbain de la ville de Sétif. De ce fait,
il est entouré d’un ensemble de quartiers résidentiels, qui varient entre lotissements, et
habitats collectifs.
- Les mêmes données et caractéristiques de site apparaissent au niveau de notre cadre
d’intervention relatif à l’agglomération de Zouaghi à Constantine.
- Pour cela, cet exemple est d’un apport pour nous en ce qui concerne le rapport :
Positionnement urbain/ rentabilité du parc.
- Le projet a été aussi choisi dans le but de comprendre comment des fonctions qui se
concentrent en un ensemble d’activités de divertissement par leur intégration dans la même
zone s’équilibrent. Comment de telles fonctions en contigüité avec celles de l’hôtellerie à
proximité, du mall commercial rattaché en dernier sont englobées pour constituer en finalité la
notion de complexe de loisir dans sa définition complète.
- Ce projet a été aussi d’un intérêt pour nous, vu la correspondance de son programme à
celui que nous voulons proposer en matières de loisirs et de services, à savoir des espaces
variés et riches de loisirs et de détente.
- Sans compter le fait que nous avons une aisance à aller sur les lieux, voire de visu
comment les usagers évoluent au sein de ce grand projet, comment ils l’utilisent et comment
se présentent les problèmes quotidiens de ces usagers (maîtrise d’usage).
- Le choix a été fait aussi pour la disponibilité de documents pour ce projet se trouvant
dans une agglomération de l’Est algérien (soit une similarité dans les données socio-
culturelles des usagers…).
 Synthèse :
- « Sétifis Land », ce projet a été choisi pour sa similarité d’un point de vue « cadre
d’intervention », avec l’idée que nous avons de notre projet. C’est un parc à caractère urbain,
qui s’insère dans le tissu urbain de la ville de Sétif. De ce fait, il est entouré d’un ensemble de
quartiers résidentiels, qui varient entre lotissements, et habitats collectifs.
Les mêmes données et caractéristiques de site apparaissent au niveau de notre cadre
d’intervention relatif à l’agglomération de Zouaghi à Constantine.
Pour cela, cet exemple est d’un apport pour nous en ce qui concerne le rapport :
Positionnement urbain/ rentabilité du parc.
- L’emplacement urbain du « Sétifis Land » au cœur de la ville de Sétif a permis de
regrouper toute la ville, de réunir l’ensemble des quartiers résidentielles éparpillés, ainsi il
constitue un élément urbain qui a permet de recoudre le tissu urbain existant.
- c’est un projet qui, par l’intelligence de son emplacement a permis une rentabilité et
un taux de fréquentation élevés.
- Sur le plan fonctionnel, « Sétifis Land » s’intègre parfaitement dans son contexte
urbain caractérisé par une forte dynamique de fonctions, une diversité d’infrastructures. C’est
une prise en considération du souci de l’animation, l’attractivité et du taux élevé de
fréquentation du site.
- « Sétifis Land » se dilue dans l’ensemble du contexte urbain, en préservant la
dynamique de la silhouette du paysage environnant de par ces installations mécaniques de
grande hauteur telles que : la grande roue, le bateau pirate Sétif Mall …etc.
- La proximité immédiate des unités spatio-fonctionelles représentées par le parc
d’attractions, « Sétif Mall », l’hotel el hidhab, la zone zoologique …etc. a permis de créer un
véritable pôle de loisirs à plusieurs échelles locale, régionale, et méme nationale.
- « Sétifis Land » est richement accessible, vu ça situation centrale, au cœur du tissu
urbain,
- Sur le plan de sécurité, il est bien protégé, car il est entouré par un tissu purement
résidentiel qui constitue un écran urbain qui participe en la sécurisation du « Sétifis Land ».

Les recommandations des exemples :

Finalement, nous avons découvert que chaque exemple a présenté des spécificités qui vont
nous servir dans notre intervention, à ce stade nous avons dégagé des recommandations à
partir de chaqu’un des exemples analysées qui sont les suivantes :

 Disney Land :

Malgré sa taille considérable fondée sur le principe de polarité, fonctionnellement harmonieux

 On a inspiré le principe de polarité et le fonctionnement


 la Confluence :

Nous avons saisi la restructuration urbaine de la presqu’ile de France et comment elle est
solutionné ses problèmes avec l’intégration d’une infrastructure de loisir.

 Cette intervention nous a donné l’idée d’un projet de restructuration de Zouaghi,


ensuite la résolution des problèmes de sous exploitation que vivent les infrastructures
préexistants tel que le théâtre de la verdure.
 El-Meydan :

Nous a servis pour éviter l’exagération spatiale, le dimensionnement hors-normes ! Les


projets monstrueux ne sont pas tjrs utiles ! Et donc notre projet était attentivement
dimensionné en matière de fonctions ou espaces, donc il sera performant optimal et rationnel !

 Lompi Family :

Nous avons validées l’indispensabilité des surfaces commerciales et d’hébergement dans


CDC ! Ainsi, le loisir est pour tout le monde ! Et non pas pour adolescents et enfants
seulement !

 Pour cela nous avons pris en considération ces deux fonctions primordiales lors de
l’élaboration de notre CDC, ainsi il a été programmé pour toute tranche d'âge et toute
catégorie socio-professionnelle !
 Sétifis Land :

On a saisie l’impact favorable de centralité et l’entourage résidentiel pour ce genre


d’infrastructure.

 Notre intervention est dans le même cadre urbain, cela favorise la sécurisation et
l’animation du parc urbain !
Chapitre 03 : Montage de l’opération
"La question du projet de maîtrise d’ouvrage, c’est comment traduire une envie, une idée, en
quelque chose de réalisable, tangible et performant" M. Gérard Rigaudeau

A travers cette citation nous comprend qu’il est indispensable pour nous en tant que maitres
d’ouvrages de connaitre quelles sont nos obligations, ainsi que les procédures préalables qui
qui concernent l’environnement, l’urbanisme, la protection du domaine public ou de la
propriété privée.
A ce stade nous avons essayé de citer l’ensemble de ces procédures :
 Etude ou notice d’impact, déclaration de projet : le projet peut être soumis à une étude
d’impact en fonction de leur nature ou de leur importance, cette procédure nécessite une
enquête publique et accordé par une autorisation.
 Etude des milieux naturels et de l’eau, cette dernière adopte une enquête publique,
demande une déclaration ou une autorisation.
 Déclaration d’utilité publique (DUP), représenté par une enquête publique
 L’expropriation cette procédure est appliquée pour la maîtrise foncière, et qui demande
une enquête publique.
 Modification de voie publique, qui oblige le MO dans certains des temps d’intervenir
sur le réseau viaire selon différentes opération tel que la suppression, l’élargissement,
ouverture d’une voie.
 Certificat d’urbanisme et permis de construire, est appliqué durant l’utilisation du sol
et de la construction donc, il faut afficher le permis de construire.
 Archéologie préventive, cette instruction est utilisée pendant l’utilisation du sol.
« Lorsque plusieurs enquêtes publiques sont requises, elles peuvent être regroupées ou
menées conjointement. Les conditions de réalisation des enquêtes publiques sont définies
dans le Code de l’Environnement »23.
Après avoir présenté les généralités dans la présente phase relative au montage de l’opération
architecturale ou urbaine, nous allons par la suite « projeter » l’ensemble de ces connaissances
acquises dans notre cas d’étude.

“A la naissance d’un projet, il y a souvent la question du “comment faire ?” : comment


investir un espace urbain délaissé ? comment répondre à la demande d’un groupe
constitué ?”24
Cette citation que nous énonçons présente la base dont laquelle nous avons appuie pour fédéré
les deux périphéries (est-ouest) de la ville de Constantine, ainsi que recoudre les tissus urbains
éparpillés de l’agglomération Zouaghi adoptant une opération de « couture urbaine » à travers
un espace propice de loisir.
Sous notre responsabilité en tant que maitres d’ouvrages, nous avons essayé de récolter toutes
les informations nécessaires qui sont en rapport avec notre intervention pour qu’elle soit
opportune, faisable, viable, réalisable du point de vue foncier, financier, juridique et inscrite
dans la perspective de l’intérêt général.
Après avoir contourné les procédures préalables, consulté l’ensemble des services externes :
concessionnaires, administrations compétentes, commission de sécurité, d’accessibilité,
archéologie…etc., ainsi que consulter les élus locaux et les usagés, et après bien décortiqué
l’ensemble des informations collectées,
Pour que notre étude sera complète, efficace, adapté aux besoins, aux exigences, aux
différentes contraintes (urbanistiques, naturelles), aussi bien adapté aux délais, coût et qualité,
on a essayé de l’organisé de telle sort ou nous répondre à l’ensemble des questions
mentionnés dans la citation suivante :
« Pour qu’un projet soit réussi, il faut toujours en amont répondre aux questions : pour qui ?
Avec qui ? Où ? Quand ? Pourquoi faire ? Combien ?” M. François Casteignau

On a commencé par :
1. La définition du projet :

23 Guide de la maitrise d’ouvrage

24 Citation : M. Philippe Druon Guide de sensibilisation à la Programmation, Mission Interministérielle


pour la Qualité des Constructions Publiques, juin 2008.
Notre projet consiste à une opération de couture urbaine au niveau d’une maille territoriale
limité par trois infrastructures autoroutières (la RN 05 du côté ouest, la RN 03 du côté est et
l’autoroute est-ouest, côté sud). On a opté pour cette opération afin de fédérer les deux
périphéries de la ville de Constantine, ainsi que d’affronter les problèmes que vive l’ensemble
de la zone en question (tissus urbains dispersées sans aucune relation physique ni
fonctionnelle, équipements sous exploitées,..), à travers l’insertion d’un espace commun,
propice, de loisir, divertissement qui améliore la vie des usagers représenté par un complexe
de loisir.
Les éléments qui font orientée notre réflexion vers une infrastructure de loisir sont les
suivants :
- La présence des germes du loisir : des infrastructures se rapportant au loisir
tels que : le théâtre de verdure, l’aqua parc...qu’il faudrait penser à densifier.
- L’absence des infrastructures de loisir au niveau local de la ville de
Constantine, qui est elle-même suggestive du loisir.
- Le tissu en question, très accidenté, ne peut être lourdement support de bâtis
mais plutôt d’aménagements légers.
- La localisation de ce tissu à l’entrée Sud de la ville de Constantine, ce qui
appelle un aménagement paysager qui participe dans le traitement pittoresque d’une
entrée de la ville.
2. Le contenu du projet :
“Il s’agit de construire l’équipement le plus adapté possible à la manière dont les gens vont
vivre et fonctionner…. Il faut adapter le produit architectural, plus qu’à l’usage, aux
personnes (c’est plus concret, plus précis, mais aussi plus difficile). Le risque, c’est
d’éliminer l’usager.” M. Maurice Barth
La détermination précise du contenu est considérée comme un premier objectif pour « le
maitre d’ouvrage », qui il doit respecter le processus d’élaboration du projet architectural à
travers l’implication de du citoyen en tant que « maitre d’usage » durant la programmation des
infrastructures

3. La localisation géographique :
La zone d’intervention est situé au niveau de l’agglomération « Zouaghi » à Constantine, d’où
il occupe une position centrale au cœur d’une grande maille territoriale/communale s’étale
pleinement sur l’ensemble du territoire de la commune de Constantine, et influe sur tout le
territoire de la commune et non pas sur la ville mère uniquement, elle est résultante d’une
intersection d’un ensemble d’infrastructures représentées par les routes nationales suivantes :
 La RN° 79 : qui relie la ville de Constantine avec les villes limitrophes suivantes :
Ferdjioua - Oued Endja - Zeghaïa - Mila -Ibn Ziad.
 La RN° 03 : qui relie la ville de Constantine avec les villes limitrophes suivantes :
Skikda - Batna - Biskra.
 L’autoroute Est-Ouest.

Carte n° 01 : Situaion géographique de la maille territoriale.


Commentaire : elle est relaivement triangulaire, dont la zone d’intervenion est au cœur de
la maille considérée.
Source : Traitement de l’auteur sur fond de carte : Google Earth 2014.

4. Les lignes directrices de l’aménagement :


- Les orientations du SNAT(2025) :
 La correction des inégalités des conditions de vie, à travers la diffusion des
services publics, la lutte contre les causes de la marginalisation et de l’exclusion
sociale, aussi bien à la campagne qu’en ville ;
- Les objectifs du SRAT (région programme nord-est) :
 La préservation et la conservation des milieux bio-divers, des patrimoines,
 L’améliorer les conditions humaines avec la mise aux niveaux des zones à
handicap.
- Les orientations du PAW de Constantine :
 La mobilisation des ressources en eau et en sol en vue de leur utilisation
potentielle et reconsidérer l’affectation de ces espaces en fonction de leur
vacation, il est recommandé de les accompagner d’un certain nombre
d’infrastructures et d’équipements nécessaires (aires de loisirs, de détente) pour
promouvoir et stabiliser les populations locales (le cas de notre aire d’étude).
- Les objectifs du P.D.A.U :
 La création d’aires de détente et de loisirs à l’intérieur des cités et la préservation
des espaces verts existants.
- La règlementation du POS 2A :
 L’occupation des lotissements espaces de loisirs, les parcs et forêts urbains et tous
les terrains
- La programmation de la zone d’étude :
 La programmation d’un parc urbain à court terme dans la zone d’étude.

5. La localisation règlementaire de la zone d’étude :

- Les instruments d'urbanisme, dont il s'agit dans cette partie, sont les plans d'urbanisme
proprement dits, c'est-à-dire ceux qui concernent l'échelle de la partie de ville, ou de
l'agglomération. Dans l'environnement juridique algérien d'aujourd'hui, ce sont le Plan
d'occupation des sols (P.O.S) et le Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (P.D.A.U.),
tels que définis par la loi n° 90-29, du 1er décembre 1990, sur l'urbanisme et l'aménagement
et les décrets n° 91-177 et n° 91-178, du 28 mai 1991.
- D’après la Loi n 90-29. Art. 24 – Chaque commune doit être couverte par un PDAU-
néanmoins, dans des cas particuliers, le PDAU peut regrouper un ensemble de communes,
cela figure dans l’Art.12 de la même loi : - Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme
et le plan d’occupation des sols peuvent concerner une association de communes présentant
une communauté d’intérêts économiques et sociaux.
Les problèmes majeurs de la ville de Constantine sont les suivants :
 Croissance de la population urbaine ;
 Asphyxie du centre-ville ;
 Eloignement de l’habitat des lieux de travail, ce qui a causé une grande
mobilité et donc un problème de circulation ;
 Sous équipement des centres secondaire ;
 Bidonvilisation des périphéries ;
 Disparition des terres agricoles et inexistence des espaces verts ;
 Besoin considérable d’espaces ;
Le PDAU intercommunal de CNE :
D’après article N 22 de la loi N 90-29 : L’intercommunalité constitue de fait une réponse aux
attentes du groupement, parce qu’elle repose sur le développement solidaire et intégré et aussi
sur une répartition harmonieuse et équilibrée des activités et des équipements entre les 05
communes: Constantine, Ain Smara, El khroub, Didouche Mourad, et Hamma Bouziane.

Carte n° 02 : groupement des communes qui consituent le PDAU intercommunale


de Constanine.
Commentaire : il regroupe les villes satellites limitrophes avec la ville mère.
Source : URBACO-EDR : Schéma de Cohérence Urbaine (SCU).
- Le territoire des communes de Constantine, est divisé en secteurs tels que délimités
par le plan d'aménagement de chaque commune. Le secteur est une fraction continue du
territoire pour laquelle un usage homogène de sol est prévu.
- Les secteurs peuvent être divisés en zones réglementaires.
- Les catégories des secteurs sont :
- Les secteurs urbanisés ;
- Les secteurs à urbaniser ;
- Les secteurs d’urbanisation future ;
- Les secteurs non urbanisables.
Carte n° 03 : le Découpage du territoire du PDAU intercommunale de Constanine en
diférents secteurs.
Commentaire : le PDAU de la ville de Constanine est caractérisé par une diversiicaion
- Des
de secteurs selon la nature du issu urbain.
Source : Traitement des auteurs sur fond de carte du PDAU intercommunale zones
réglementaires ont été dégagées à l'intérieur des secteurs. La zone réglementaire est
une fraction continue d'un secteur soumise aux mêmes dispositions particulières du
règlement du PDAU. le règlement n'indique naturellement que les zones
réglementaires réellement utilisées définies selon le contexte. Le territoire du PDAU
intercommunale de Constantine est composé :
1- Des zones dans les secteurs d’urbanisation :
- Dont la nomenclature s'établit comme suit :
- Tissus historiques H
- Centralité J
- Collectifs et grands ensembles G
- Habitat à faible densité P
- Industries, activités et dépôts I
- Grands équipements E
- Espaces verts et loisirs L
- Agriculture et Zones de protection B
- Zone d’extraction S
2- Des zones dans les secteurs non urbanisables :
- Zones agricoles.
- Zones forestières.

Carte n°04 : le Découpage en zones de la ville de Constanine

Source : PDAU intercommunale (URBACO)


- Les périmètres d’urbanisation des agglomérations du Groupement sont couverts par
des plans d’occupation des sols (POS), dont les caractéristiques et termes de référence sont
arrêtés dans les documents graphiques intitulés : Périmètre d’intervention des POS.
- Le découpage des Périmètre d’intervention des POS est conforme aux limites des
zones réglementaires définies dans le règlement du PDAU.

Carte n° 05 : carte des POS relaif au PDAU intercommunale de Constanine

Source : PDAU intercommunale (URBACO)

3- Présentation de l’Aire d’étude (POS 2 a) :


- Le terrain d’intervention objet d’étude est situé géographiquement à Zouaghi, d’après
la carte des POS, son territoire est couvert par deux pos : POS 2a, POS 2b.

Carte n° 06 : les (02) POS qui couvrent l’aggloméraion de Zouaghi.


Source : Traitement des auteurs sur fond de carte du PDAU (URBACO).
4- Situation de la zone d’étude par rapport au POS :

Carte n°07 : Situaion de la zone d’intervenion par rapport au POS 2a.

Source : Traitement des auteurs sur fond de carte du PDAU intercommunale

- il occupe une position périphérique par rapport au POS 2a.


5- L’opportunité du projet :

 L’objectif principale de cette intervention, est de renforcer l’identité de


l’agglomération Zouaghi en veillant à valoriser la qualité du cadre de vie de ses
habitants et à promouvoir un développement harmonieux des infrastructures,
équipements et logements dans une logique d’un projet de développement durable,

 S’intégrer parfaitement dans la politique générale de l’aménagement du territoire ;


 Répondre à l’une des préoccupations majeures actuelles de la ville de Constantine en
matière de loisir exprimés de la part des collectivités locales ;
 En tant qu’une opération physique directe, permettra d’aboutir à d’autres objectifs
indirectement, d’où l’opportunité de cette opération admettra de « Mobiliser » le site support
du projet
 il représente autant d'élément d'attractivités pour un public de plus en plus local,
certes, mais réellement porteurs en termes économiques.
 Le complexe de loisirs est doté d’une zone d’hébergement, cela permettra d’augmenter
les durées de séjour en investissant dans l'hébergement
 Le complexe des loisirs constitue l’une des infrastructures majeures qui structurent nos
modes de vie et notre économie par la création de nouvelles opportunités de travail
 le complexe de loisirs crée des occasions de socialisation et contribue à la cohésion
sociale en permettant aux gens de se connecter et d'échanger
 la participation à des activités de loisirs lesquelles abritent un complexe de loisirs est
l'indicateur le plus important de la satisfaction avec la vie de famille
 le complexe de loisirs offre de par son contenu, une pluralité d’espaces culturels qui
accueillent des mouvements culturels nationaux et internationaux / échange culturel entre les
différentes cultures du monde entier
 le complexe des loisirs est le support adéquat pour se détendre et pour prendre du
temps pour soit. il est très utile comme destination pour amener un flux d'énergie positive
chez les usagers
 Le complexe de loisirs assure un équilibre entre le travail et les loisirs, ces activités
offrent du repos / détente dans l’esprit comme dans le corps humain
6- Les études préalables :

Dans cette phase nous avons deux choix :


a) La réhabilitation d’un bâtiment existant
b) la construction d’un nouveau.
On a choisis la construction d’un nouveau. Parallèlement, nous avons intervenir sur les
bâtiments préexistants, non pas par une opération de réhabilitation mais par la
requalification et le réaménagement (le cas du théâtre de la verdure qui est sous exploité).
Ainsi qu’avec la revalorisation (économiser l’espace naturel et prévenir les risques
naturels(le glissement), d’augmenter et développer l’espace agricole et le protéger contre
toute forme d’urbanisation, de développer le réseau des promenades et protéger les espaces
naturel sensibles et générer avec la localisation stratégique en entrée de ville, une nouvelle
notion de l’espace public doté d’une aménagement paysagère de qualité).

7- L’étude d’impact :
- Notre intervention permettra d’assurer une mixité d’activités, d’équipements et de services
élémentaires au niveau de l’agglomération afin d’éviter les déplacements hebdomadaires vers
le centre-ville, redonné aux centres secondaires des attractivités afin d’éviter le phénomène
d’hyper centralité.
- D’une part, elle permettra aussi de fédérer les deux périphéries (est-ouest) de la ville.
- D’une autre part, cette opération va requalifier l’image de l’entrée sud de la ville et la
réaménager en séquences paysagères à travers l’exploitation des vues panoramiques de la
ville, la valorisation des perspectives à encadrées, la prise en compte les échappées à
maintenir…
- Elle va assurer aussi la cohérence de l’ensemble des tissus dispatchés, soulager le problème d
mitage urbain et rendre l’espace plus utile et animé tous le temps.
- Cette opération de couture urbaine va transformer l’espace d’un milieu de nuisances de fort
trafic à un poumon qui offre la respiration de la ville.
- Ensuite, cette couture permettra de résoudre les problèmes de la sous exploitation des
équipements de la zone d’intervention ainsi que le problème du résidentielle éparse.
- Elle va encourager les nouveaux plans de financement des projets, tels que la création des
zones d’aménagement concertées, dont lesquelles va attirer les différents opérateurs privés
pour générer des activités différentes, contrôlées et attrayantes pour la population.
- L’intervention en question permettra de diluer les contraintes (naturelles et urbanistique
(banaliser la RN 79 et l’injecter dans l’aménagement), et de dépasser les ruptures engendrer
par l’étalement urbain non contrôlée.
- Enfin, notre opération va sarcler la spéculation foncière, dont s’expose la zone
d’intervention (les terrains de la zone sont déclassés pour un projet de parc citadin,
mais la vérité est autre : ils sont déclassés pour servir les grands opérateurs privés
qu’ils ont la puissance pour qu’ils faire ce qu’ils veulent : une partie pour des
lotissements privés, une partie pour la mosquée Ibn El-Arabi, une parcelle énorme
pour la direction régionale d’air Algérie…).
8- Le choix du terrain :
 Documents d’urbanisme :

« L'aménagement d'un parc citadin dont la double ambition est de symboliser, en


milieu urbain, un haut lieu de détente pour les familles, et où toutes les franges de la
population pourraient y profiter .Visant en parallèle à valoriser l'image urbaine du
Vieux Rocher en matière d'espaces verts et autres aires de loisirs et de détente, ce parc
couvrira une superficie de 32 ha, sur la route de Ain El Bey »25.

 Les servitudes :

- La ligne de moyenne tension : elle traverse le site de part en part à l’ouest du terrain
dans le sens sud nord, elle nécessite un couloir de servitude de 15m de part et d’autre.
- La ligne du tramway : elle traverse le site en parallèle avec la ligne du moyenne
tension et dans la même partie, elle nécessite un couloir de servitude de 25m de part et
d’autre.

25 Mémoire présenté pour l'obtention du diplôme de magister, Présenté par : SIDI SALAH NASRI
Zehour soutenu en Mars 2010 extrait d : El Watan - Edition du 2 Mars 2008.
- La route nationale 79 : elle présente la limite du terrain du coté ouest, elle nécessite un
couloir de servitude de 10m de part et d’autre

Carte n° 08 : les contraintes urbanisiques.


Commentaire : Les servitudes de ces contraintes posent un grand problème dans
l’exploitaion du surface..
Source : Traitement des auteurs sur fond de Google Earth 2014).

 Les caractéristiques du sol :

Nous avons élaboré cette étude, pour approcher leur intérêt durant l’intégration des
données de l’environnement dans les processus d’aménagement de l’espace au même titre
que les données d’ordre démographiques, socio-économique, foncières et esthétiques.

- La topographie : Le terrain présent deux catégories de pentes, le premier allant de 10 à


20%, alors en partie favorable à la construction. La deuxième catégorie est légèrement
accentuée et va croissant de 20 à 30%, cette dernière est aussi favorable à la
construction mais la déclivité est plus pentue et d’un coût plus élevé que la première.

Carte n° 09 : La topographie du terrain Carte n° 10 : Les proiles topographiques.


d’intervenion. Commentaire : Le terrain est accidenté dans les
Commentaire : Le terrain a des pentes très fortes deux sens.
Source : Traitement des auteurs sur fond de carte Source : Traitement des auteurs.
-

-
-

La géologie : Les différents niveaux


paraissent appartenir au Miocène
moyen à supérieur

Carte n° 11 : La géologie du terrain d’intervenion ech 1/10000.


Commentaire : Le terrain naturellement est un miocène moyen à
supérieur qui est composé de l’argile rouge.
Source : Traitement des auteurs sur fond de carte du PDAU
intercommunale (URBACO).
- La lithologie :
on constate la même constitution lithologique sur les différentes surfaces à base
d’argiles rouges.
- La géotechnique : il existe au niveau de cette zone des :
 Terrains dominants (favorables à la construction) : de caractéristiques géotechniques
médiocres : Marnes miocènes, remblais anciens, marno-calcaires telliens,
 Terrains dominantes (non constructibles) : Marnes et conglomérats miocènes, marno-
calcaires telliens,
 Terrains dominantes (non constructibles avec érosion et risque d’éboulement à El
Menia) : marnes miocènes et marno-calcaires telliens.

Carte n° 12 : La géo technicité du terrain d’intervenion ech 1/10000.


Commentaire : Le terrain naturellement est un miocène moyen à supérieur
qui est composé de l’argile rouge.
Source : Traitement des auteurs sur fond de carte du PDAU intercommunale
(URBACO).
 Les abords
et les possibilités d’accès :

La zone d’intervention est accessible avec sa localisation dans le cœur d’une maille
territoriale limitée par des infrastructures routières et autoroutières plus importantes tel
que :
- L’autoroute Est-Ouest,
- La route nationale N°79,
- La route nationale N°05,
- La route nationale N°03,
- Ainsi qu’elle très proche à l’aéroport Mohamed Boudiaf, aussi bien à la gare
multimodale (en cours de réalisation), et doté d’un mode de transport, doux et durable
représenté par : la première ligne de tramway.
 Les données Climatiques :

L’agglomération de Zouaghi est situé au Sud de la wilaya de Constantine le climat est de type
Méditerranéen semi-aride présentant des amplitudes thermiques variées.
- La température : Les moyennes mensuelles observées sont :
 2,9°C pour les mini mas en hiver.
 32,8°C pour les maxi mas en été.
- Les précipitations : La cite Zouaghi se trouve plus proche de la ville d'El Khroub et de
Ain Smara, ce qui nous a poussé à utiliser les données pluviométriques des deux stations pour
les deux villes où les périodes d'observations sont respectivement 50 et 20 ans.
- Le rayonnement solaire: Zouaghi est bien ensoleillé de toutes les côtés.
- Les vents dominants : Quant à la direction des vents, elle se diffère selon la saison :
 Les vents froids d’hiver proviennent du Nord et Nord-ouest ;
 Les vents chauds et secs d’été proviennent du Nord et Nord-ouest.

Carte n°13 : les vents dominants et l’ensoleillement de


9- les l’aggloméraion Zouaghi acteurs du
Source : Oice naional, ONS Constanine
projet et leurs missions :

Le groupement de maitrise d’ouvrage :

- Etat/collectivité locale (maitre d’ouvrage) : le commanditaire,


décideur/programmateur, financeur, vérificateur, réceptionnaire du projet.
- Maitre d’ouvrage par délégation : mandaté de la part du MO pour exercer en son nom
et pour son compte tout ou partie de ses responsabilités sont cités ci-dessus.
- Maitre d’ouvrage par substitution : n'est pas mandaté par le MO (ex : quand la DUC
exporte les responsabilités du MO par autorité et en juridique).
- Maitre d’ouvrage assistant : c'est un service d'expertise externe, elle est pour mission
d'aider le maître d'ouvrage à définir, piloter et exploiter, le projet réalisé par le maître d'œuvre,
c’est un conseilleur.

Organismes financiers :
L’organisme financeur a pour rôle d’assurer l’enveloppe financière nécessaire à la réalisation
de l’ouvrage, sont les organismes dont la fonction est libérale (banques).

Le groupement de maitrise d’œuvre : se compose de :


 Un architecte.
 Un ingénieur en génie civile.
 Un urbaniste.
 Un architecte urbaniste.
 Un topographe.
 Un géologue ou géotechnicien.
 Un économiste.
 Un sociologue.
 Un ingénieur en VRD.

Le rôle du groupement est de :


- traduire les besoins exprimés par le MO et l’exploiteur en matière d’ouvrage.
- le choix de l’entreprise.
- le contrôle et le suivi de la mise en œuvre.
- assurer la conformité de la réalisation avec l’étude présentée.

Les concessionnaires : (ex : SEACO, SONELGAZ,..), les organismes qui :

- occupent de la viabilisation du projet


- l’alimentation de ce dernier par l’ensemble des réseaux secs et humides : ASS, AEP,
électricité éclairage télécommunication respectant les normes.

Le CTC : C'est le contrôle technique de construction son rôle est :

- contrôler l’étude élaborée par le MOE et de la vérifier en matière de stabilité,


pérennité, résistance et de sécurité
- suivre et contrôler la mise en œuvre durant toute ces phases : respect des normes,
manière de faire, les matériaux de construction, les conditions d’utilisation, de stockage …etc.

HSE : (Hygiène Sécurité Environnement) est pour rôle :

- Veiller au respect des normes de sécurité.

- De respect de l’environnement et d’hygiène.

- La mise en place d’une politique de sécurité.

Les assureurs : Chaqu'un des intervenants dans la réalisation des projets a une assurance pour
faire face à l’ensemble des risques rencontrées. Il y a deux types :
- assurance matérielle : cas de vol ou des catastrophes naturelles.
- assurance humaine : cas des accidents de travail.

L’entreprise et entreprise sous-traitante : l’entreprise est l’entité dont elle dispose des moyens
matériels et humains nécessaire à la mise en œuvres du projet.

On a des entreprises généraux chargées et capables de réalisée l’ensemble des lots techniques,
et autres qui sont spécialisées dont chacune réalise un seul lot technique.

Les équipementiers : ou les entrepreneurs industriels, ils jouent le rôle des fournisseurs pour
équiper l’ouvrage, et le préparer à être exploiter.

10- Analyse du processus de réalisation envisagée :

Il est indispensable pour un maitre d’ouvrage de connaitre les études relatives au cycle normal
de la maturation d’un projet architecturale :

Carte n°14 : Schéma général des études préalable


Source : traitement des auteurs.

- A la fin de cette démarche d’étude de faisabilité, nous avons abouti à une étude
complète, efficace, adapté aux besoins, aux exigences, aux différentes contraintes
(urbanistiques, naturelles), aussi bien adapté aux délais, coût et qualité.
Notre intervention est opportune, faisable, viable, réalisable du point de vue foncier, financier,
juridique et inscrite dans la perspective de l’intérêt général.
Alors, on a répondre à la question de la maitrise d’ouvrage

« On a traduit notre idée de couture urbaine à une chose réalisable et performant »

Chapitre 04 : Approche programmatique


«Programmer, c’est qualifier plutôt que quantifier»26.

Cette citation nous a incité que notre démarche de programmation doit être réfléchit d’un
angle qualité que quantité :

Et pour que notre programmation être fiable et efficace, il faudra d’abord connaitre : que
signifie « la programmation », pourquoi on programme ? Finalement, comment on va le
faire ?

Premièrement, nous avons constaté que : « La programmation est une démarche d’analyse,
qui s’appuie sur une approche méthodique ; il s’agit de ne rien oublier, tout en ménageant un
espace de liberté suffisant pour le plein exercice de la conception, dans le respect des enjeux
de la maîtrise d’ouvrage ».

Le but de cette démarche consiste à élaborer progressivement les " spécifications " détaillées
de l’ouvrage :

 le budget prévisionnel mentionné dans les études pré opérationnelles.


 la durée d’exécution de projet.
 la qualité environnementale et la durabilité.
 la rentabilité

26 Citation H.-Ch. Barnèdes, La programmation en architecture et en aménagement :


http://www.attitudes-urbaines.com consulté le 08/06/2015.
Dans le respect des objectifs initiaux du projet.

Notre travail dans cette phase consiste à collecter, hiérarchiser, synthétiser et communiquer
les données, les contraintes, les besoins, les attentes et exigences.

Puis, recueillir les données relatives au site (situation, environnement, desserte, réseaux,
orientation, topographie, nature du sol ), ainsi les contraintes ( servitudes publiques ou
privées, les réglementations en vigueur...étant en phase pré-opérationnelle, etc.
On a approché « une organisation d’ensemble »27, par l’expression des besoins ainsi qu’avec
l’expression des exigences (dans un CDC bien détaillé), qui sont appuies sur le lieu
d’implantation du projet,

• sur les exigences en terme de qualité architecturale, environnementale et paysagère (formes


urbaines, typologie des constructions, critères HQE…),
• sur les questions de déplacement à l’intérieur du quartier, les liaisons avec le tissu urbanisé,
les dessertes…
• sur les objectifs économiques à atteindre en cohérence avec le niveau de vie des futurs
habitants.
La démarche de programmation permet d’assurer une concertation efficace, des plans de
partenariat, surtout qu’on a face à un projet d’aménagement, qui nécessite l’inscription d’une
qualité urbaine durable aussi bien la résolution des problèmes de leur ensemble environnant.

« Le processus de réalisation d’une opération peut prendre diverses formes. Mais, si les
chemins sont multiples et à tracer au cas par cas, certaines étapes sont incontournables lors
du déroulement des études de programmation »28.

Pour la mise en forme de notre programme, on a partagé le travail en dégageant six chapitres :

 Chapitre 1 : approche théorique

On a récolté les différentes informations théoriques pour se familiariser avec notre thématique
de recherche et constituer le bagage intellectuel nécessaire :

1- qu’est-ce que c’est le loisir ?

27 La loi MOP, site : http://guidemop.caue44.fr/GuideMOP2012.pdf consulté le 09/06/2015.

28 Guide de sensibilisation à la Programmation, Mission Interministérielle pour la Qualité des


Constructions Publiques, juin 2008.
2-Est-ce que le loisir est un temps sociale ou individuel ?

3- est ce qu’il y a une différence entre le loisir et les loisirs ?

4- La classification des loisirs :

5- Evolution historique de la notion de loisir

6- L’apport du secteur d loisir

7- Le loisir : notion autonome

8- La méthode de recherches

 Chapitre 2 : le choix d’équipements

Vue la variété des activités des loisirs selon : le type, la nature, et la catégorie sociale pour
laquelle elles sont destinées, nous avons élaboré un questionnaire pour identifier précisément
les activités divertissantes préférées de la population constantinoise ! Qu’est ce qu’elle
demande ?

 Chapitre 3 : Spécificité fonctionnelle

On a analysé le mode fonctionnel des différents exemples pour saisir les fonctions et les
activités qui se déroulent au sein de chaque espace !

1- L’analyse des exemples.


2- Les tableaux des synthèses approchés comme suite :
3- Synthèse générales.
4- Fonctions et activités.
5- Les rapports topologiques entre les espaces.

 Chapitre 4 : cadre d’intervention

Nous avons découvert le support du projet, les potentialités du terrain, ces contraintes, son
cadre urbain pour faciliter l’opération de l’insertion et la « couture urbaine », on a traité les
éléments suivants :

1- La ville :
 Situation de la ville de Constantine ;
 Aperçu historique sur la ville ;
 Le relief
 La superficie
 Le climat de la ville
 Le tissu urbain
 La population
 Les activités
2- Le quartier :
 Situation du quartier ZOUAGHI
 Aperçu sur l’évolution du quartier ;
 L’accessibilité du quartier ZOUAGHI.
 Le microclimat du ZOUAGHI
 L’ilotage et le parcellaire du quartier ;
 La vocation du quartier ;
 La composition du quartier
 La typologie d’habitat du quartier ;
 Les hauteurs du quartier ZOUAGHI
 La densité de logements selon les formes d’extension
3- Le terrain :
 Justification du choix du terrain
 Aperçu sur les outils d'urbanisme pour le statut du terrain ;
 L’inscription réglementaire du terrain ;
 Présentation de l’Aire d’étude (POS 2A)
 Présentation de terrain d’intervention ;
 Les limites du terrain
 Etude de l’environnement immédiat ;
 Etude morphologique ;
 Les contraintes du terrain ;
 Etude paysagère ;
4- L’aspect « Pourtour ».

Nous avons abouti avec les recommandations suivantes :

 Le parc urbain est vue ca situation géographique stratégique n’est pas uniquement
pour but de « combler » le besoin exprimé en matière de loisir ! Mais il a pour but également
de « solutionner » les problèmes de son environnement tel que : le mitage urbain des
différents cités résidentielles « éparpillées » par son rassemblement à travers une aire verte
d’épanouissement , ainsi lutter contre la spéculation foncière et préserver le droit publique des
constantinois , également « rafraichir » des projets avoisinants de la même nature tel que le
théâtre en plein air!

 Le projet d’intervention va sauvegarder le paysage urbain préexistant par une


intégration fluide, pacifique, avec des éléments horizontaux de préférence pour préserver la
stabilité de la silhouette ! Ainsi la mixité entre le bâti et le naturel pour garder le même
traitement visuel !

 Le projet va « conserver » la vocation du « tertiaire supérieur », constituer une


véritable entrée SUD de ville, et un constituer un repère pour « les hauteurs de Constantine »

Chapitre 5 : prescriptions et normes

On a identifié les obligations et les normes à respecter relatives à l’ERP, ainsi que les normes
relatives au secteur.

1- Les normes de l’ERP


 Normes parasismiques ;
 normes et règlements en matière de sécurité incendie ;
 normes d’accessibilité pour les PMR ;
 Les normes du secteur.

 Chapitre 6 : dimensionnement

Il s’agit de dimensionner les différents espaces selon le mobilier et l’étude ergonomique, selon
les ratios et avec une majoration de 20% pour chaque espace afin de déterminer exactement la
surface de l’espace, les espaces dimensionnés sont les suivants :

1- Une salle de bowling


2- Une salle des jeux

Les recommandations de la programmation :

Cette démarche programmatique à travers l’enquête qu’on a effectuée nous a permis de


déterminer la nature des loisirs lesquelles ils vont être abrité un parc urbain : a une échelle
urbaine et autre architecturale :

 Urbaine : loisir touristique, commercial, culturel, sportif et de plein air, dans le dernier
type constituera notre espace principale, de concertation et de dilution, a vocation « purement
verte », pour réunir pacifiquement les cités résidentielles toute autour et crée un véritable lieu
d’épanouissement et de récréation, et donc un « Poumon » pour la ville !

 Contrairement au reste d’infrastructure, nous avons l’intention de vérifier la notion du


un « projet urbain » par excellence, notre projet sera « partagé » inscrit dans un cadre de
partenariat d’où il ouvre le champ a plusieurs opérateurs étatiques ou privés pour participer en
la réalisation de ces unités suivant un CDC bien déterminé et qui prend en considération
l’aspect qualitatif et environnementale au-delà du quantitatif.

 Architecturale: On compte également prendre place cette fois ci en tant que


« opératrices » pour intervenir sur le reste des unités , cela va être projeter par une proposition
architecturale sous forme des plans de partenariat, des zone d’aménagement concerté et un
parc urbain !

A la fin de cette démarche programmatique nous avons, nous avons défini dans notre
programme nos objectifs de l’opération et les besoins qu’elle doit satisfaire mettant en
évidence les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale,
fonctionnelle, technique et économique, d’insertion dans le paysage et de protection de
l’environnement, relatives à la réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage ».

On conclure cette phase par une proposition de commande sous forme de CDC ainsi qu’un
calendrier prévisionnelle de réalisation et un montage financier(en annexes).

I. Le programme du parc urbain objet d’étude :

1. Lot végétation (les jardins thématisés) :

- Jardin botanique ;

- Jardin japonais ;

- Jardin ottoman ;

- Jardin de la rocaille ;

- La roseraie ;

- L’aire de pique-nique ;

- Belvédère.

2. Lot jeux :

- La grande roue ;

- Les voitures tamponneuses ;

- Karting.

- Mini-golf ;

- Labyrinthe végétale ;
- Les montagnes russes ;

- Tournée manège (enfant) ;

- Tournée manège (adulte) ;

- Train pneumatique ;

- Le bateau pirate.

3. La Viabilisation :

- Voies principales.
- Voies secondaires.
- Voies tertiaires.

4. Les ouvrages de soutènements :

- les murs a secs.


- Les ouvrages de soutien en bois.

5. Lot structure :

- 4 restaurants cafétérias (au minimum).


- 2 parkings.
- espaces de rangements

6. Les aménagements extérieurs :

- les escaliers.
- Les ponts.
- Les passerelles.
- Les palissades.

7. Aménagements extérieur et mobilier urbain :

- Pergolas
- Terrain de jeux
- Bancs et airs de repos
- Balançoire
- Mini Téléphérique
- Cabane dakota
- Parcours nature
- Totem
- Ressort
- Bac à sable
- Cube
- Palestre avec glissoir
- Parcours musical
8. illumination extérieure :

- pour les chemins du parc.


- Pour les parcours.
- Pour la clôture.

9. Installation des sources d’énergie renouvelables :

- Les panneaux d’alimentation solaire.


- Centrale photovoltaïque.

Conclusion

Finalement, pour faire une couture urbaine qu’est une opération d’organisation, de
densification intelligente face à des tissus urbains éparpillés, investissant les espaces urbains
délaissés, On peut avoir plusieurs leviers de divers secteurs sur lesquels s’appuyer afin
d’entreprendre cette opération, mais selon les contraintes de lieu dont lequel on a intervenir, et
dans le cas qui nous concerne plusieurs éléments sur le lieu ont orienté notre réflexion sur
loisir. Et dirigé notre option par cela le lieu est déjà initie à une
infrastructure de loisir ; grâce à l’existence des germes de la même nature tel que : le théâtre
de la verdure sous exploité, l’aqua parc, qu’ils font falloir penser à densifier l’idée de loisir.

Le manque des infrastructures support de loisir au niveau local de la ville de


Constantine, la raison qui exige les Constantinois de déplacer vers d’autre villes ainsi que
s’orienter vers des espaces qui ne sont pas divertissantes (centres commerciaux, salons
d’automobiles).

Le lieu en question est très accidenté, ne peut être lourdement support de bâtis mais
plutôt d’aménagements légers.

La richesse de l’environnement immédiat en matière d’équipement universitaire ‘’ le


tertiaire supérieurs’’ qui favorisent les activités de loisir.

L’existence des germes de partenariat (les environnant sont des propriétés privés des
grandes opérateurs, (les lotissements Belhadj, Geric, boumaazza, …) qui fait appel à d’autres
opérateurs à s’accrocher, participer dans le projet selon des cahiers des charges bien
déterminer.

Références bibliographiques

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éd. du Moniteur, Paris, 327 p
Brahim, Benyoucef. Analyse urbaine. Eléments de méthodologie.

Camillo, Sitte. L’art de bâtir les villes. Seuil/ Points, Paris, 1996.
Pierre Merlin, FRANCOISE CHOAY, 2005. Dictionnaire de l’urbanisme et de
l’aménagement, édition Quadrige, P / P280.

LE ROBERT-SEJER , 2000, dictionnaire de français.

Philippe Panerai. J.C. Depaule. Marcella. Demorgan,Analyse urbaine, 1999 Philippe


Panerai-Jean Castex- J. C Depaule, Formes urbaines: De l’îlot à la barre, 1997.

Rapport de l’expertise finale sur la ville de Constantine, source : DUC de Constantine.

Rapport de la révision du PDAU de groupement de Constantine, Mars 2010.

 Mémoires :

Mémoire présenté pour l'obtention du diplôme de magister, Présenté par : SIDI SALAH
NASRI Zehour soutenu en Mars 2010.

 Articles de journaux :

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interministérielle pour la qualité de constuctions publiques. [PDF], disponible sur http://
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environnementale. [PDF], disponible sur http:// www.ville.cerema.fr, consulté le 10/06/2015.
ANONYME 20, La loi MOP, [PDF], disponible sur
http://guidemop.caue44.fr/GuideMOP2012.pdf consulté le 09/06/2015.

Résumé

La rupture qui touche dernièrement les unités urbains de la ville de Constanine est
l’élément moteurs qui fait appel à une opéraion de couture urbaine, cete dernière est
intervienne face à une déchirure, un mitage que soufrent les issus urbains éparpillées pour les
réorganisé.
‫الملخص‬
L’opéraion de couture s’appuie sur plusieurs leviers de diférentes natures, alors on a
élaboré une étude de faisabilité. Après qu’on a terminé les études pré opéraionnels, on a
‫ هذا اليير الذي دعا بدوره الى حياكللة مختللف‬،‫شهدت الوحدات العمرانية لمدينة قسنطينة مؤيرا تمزقا كبيرا‬
constaté le role
‫الركيزة قمنا‬ ‫هذه‬que pourra
‫تحديد نوع‬ jouer
‫وابتغاء‬ la zone
،‫مختلفة‬ ‫ ركائز‬d’intervenion pour
‫تستند هذه الحياكة على‬ soluionner
‫تنظيمها‬ les problèmes
‫للنظر في إعادة‬ que
‫العمرانية المشتتة‬ ‫النسجة‬
vivent les
‫للاكل‬‫المش‬équipements
‫الدراسللة فللي حللل‬préexistants sous-exploités
‫ستلعبه المنطقة محللل‬ ‫لنا الدور الذي‬ainsi que le
‫ برز‬،‫القبلية‬ résideniel
‫للدراسات‬ éparse,
‫وبعد انهائنا‬ ‫العملية‬cete zone‫بدراسة‬
‫جدوى هذه‬
pourra jouer le role d’un liant. .‫التي تواجهها تجهيزاتها العمومية الغير مستغلة وسكنها المشتت‬

‫حللدار‬La nature
‫ذات ان‬ de ‫للا‬
: ‫)منطقللة‬ ce
‫عليه‬dernier
‫المحصللل‬et‫للات‬déterminé après
‫مختلللف المعلوم‬ ‫تحليل‬qu’on a bien
‫طبيعته بعد‬ ‫تحدد‬décoriquer
‫دور رابط الذي‬l’ensemble des
‫تلعب هذه المنطقة‬
informaions collectés concernant la zone d’intervenion : (très accidenté, inconstrucible
‫ غنيلة‬،‫ملزودة ببلذور ترفيله واقعلة بالملديل الجن وبي لمدينلة قسلنطينة‬،( 0 =‫)معاملل شلغل الرض‬،‫ غي ر قابللة للبنلاء‬،‫معتلبر‬
‫شللروع‬CES=0
( COS=0, ‫للراكي كم‬
),‫ش‬conient
‫للع ترفيهللي‬des
‫للار مجم‬ ‫نللا بايتي‬de
germes ‫للذا قم‬
‫و له‬،(‫للة‬
loisir, ‫الجامعي‬en‫التجهيزات‬
situé entrée ‫هيمنة‬
sud de‫الشراكة و‬
la ville‫اطار‬
de ‫في‬ ‫بالمشاريع العمرانية‬
Constanine,
riche‫للو‬en
‫المشروع ه‬
projets‫هذا‬ ‫الهدف من‬
urbains .‫متجاوزين لعقباتها‬
partenariales ainsi‫ و‬que
‫المنطقة‬
la ‫قوة‬ ‫في ذلك نقاط‬
dominance du‫مستغلين‬
teriaire(‫تجارة‬ ‫سكن و‬،‫حضرية‬
supérieur ), On a‫)حديقة‬
opté‫دراسة‬
pour‫للاطق‬
un‫المن‬ ‫للة و تكللثيف‬
complexe de‫العمراني‬
loisir(‫للاريع‬
parc‫المش‬citadin,
‫للوير سياسللة‬ ‫للة مللن يل تط‬commerce
hébergement, ‫المنللاطق الزراعي‬ ‫مؤطر في‬
) ,dont ‫غير‬inscrit
il est ‫عمراني‬dans‫توسع‬un
‫الحد من‬
cadre de partenariat toute en exploitant les potenialité et dépassant les contraintes pour ‫البينية‬
.‫منسق‬ ‫تعمير‬ ‫نمط‬ ‫ظهور‬ ‫تحفيز‬ ‫الى‬ ‫بالاافة‬ ،‫ذكية‬ ‫بطريقة‬
développer la poliique du projet urbain, densiier intelligemment les espaces intersiiels en
limitant l’étalement incontrôlé sur les espaces agricoles, et à la in d’encourager un mode
d’urbanisme
Mots clésconcerté. ‫الكلمات المفتاحية‬
.Projet urbain, couture urbaine, .‫الشراكة‬loisir,
‫ مبدا‬،‫المدينة‬ ‫مديل‬d’ouvrage,
maitrise ،‫في المشروع‬entrée
‫ التحكم‬de
،‫الترفيه‬ ،‫العمرانية‬
ville, ‫ الحياكة‬،‫المشروع العمراني‬
partenariat

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