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EPIGRAPHIE
Il n’y a pas de salut en aucun nom ; car il n’y a pas sous le sous le ciel un autre
nom qui été donne parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
(Actes chapitre 3 verset 12, Louis second 1910)
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DEDICACES
REMERCIEMENT
Nous remercions sincèrement l’Eternel Dieu, le Père Tout Puissant, Créateur des
Cieux et de la Terre, Source de toute sainteté, de connaissance, de sagesse et de
l’intelligence ; Père Miséricordieux, grâce à son amour extrêmement grand pour
nous ses enfants en nous donnant le souffle de vie gratuit jusqu’à ce jour de fin
de nos études.
Nos vifs remerciements s’adressent à toutes les personnes qui nous ont aidées
tout au long de notre travail, particulièrement à :
➢ Notre Directeur ; le professeur, Docteur, Ir Jean Pierre KALALA
BANGABANGA qui a bien voulu accepter de diriger notre travail de fin
d’études ;
➢ Notre très cher encadreur ASS. Ir Jean - Pierre NTAMBUE MANDE, qu’ils
trouvent ici l’expression de nos sincères remerciements pour avoir accepté de
nous diriger afin de mener à bon port ce mémoire.
Nous tenons à remercier toutes nos autorités académiques de l’INBTP et
particulièrement le corps professoral de la section Hydraulique et
Environnement, pour la formation digne et appropriée qu’ils nous ont assurée.
Nos sincères remerciements s’adressent à la promotion deuxième épreuve
d’ingénieur en hydraulique et environnement, particulièrement à mes collègues
ingénieurs JUNIOR LUBOYA, BIBIANE MVULA, JUSTIDIE MBUNGU, qui
m’ont accompagné dans l’élaboration de ce travail.
Nos sincères remerciements vont enfin vers tous ceux qui ont participés de près
ou de loin, ont participé d’une manière comme d’une autre, à l’élaboration ce
travail.
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m : mètre
m3 : mètre cube
Kg : kilogramme
Km : kilomètre
V : volume
V : vitesse
m/s : mètre par seconde
Jr : jour
Pers : personne
sem : semaine
L : longueur
l : largeur
h : hauteur
DI : décharge intermédiaire
DIP : décharge intermédiaire particulière
DF : décharge finale
Pn : population à l’horizon d’étude
Po : population actuelle
r : taux d’accroissement démographique moyen
n : nombre d’années séparant l’année d’étude et l’horizon d’étude
m : mètre
m3 : mètre cube
Kg : kilogramme
Km : kilomètre
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V : volume
V : vitesse
LISTE DES TABLEAUX
Tableau II-1Evolution de la population actuelle du quartier sans fil de la période 2016 à 2019
est présentée au tableau.............................................................................................................31
Tableau II-2 Estimation de la population résiduelle à l’horizon 2032......................................34
Tableau II-3 Equipement publics du quartier Sans Fil..............................................................34
Tableau III-1 Echantillon d’enquête hebdomadaire de déchets ménagers du quartier Sans Fil.
..................................................................................................................................................36
Tableau III-2 Echantillon d’enquête hebdomadaire des équipements publics..........................36
Tableau III-3 Echantillon hebdomadaire des densités des déchets ménagers du quartier Sans fil
..................................................................................................................................................37
Tableau III-4 Echantillon hebdomadaire des densités des déchets des équipements publics...37
Tableau III-5 Volume actuel des déchets ménagers...............................................................38
Tableau III-6 Volume actuel des déchets équipements publics............................................38
Tableau III-7 volume future des déchets ménagers à l’horizon 2032...................................38
Tableau III-8volume future des déchets des équipements publics à l’horizon 2032...........39
Tableau III-9 volume des déchets du projet (des déchets ménagers et équipements
publics) à l’horizon 2032 du quartier SANS FIL.................................................................39
Tableau IV-1Détermination de nombre de bacs....................................................................40
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III.5.3 La synthèse des volumes futures à l’horizon d’étude 2032 des déchets ménagers et
des équipements publics du quartier SANS FIL.............................................................................39
CHAPITRE IV. CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES EQUIPEMENTS DE COLLETE..................40
IV.1 Dimensionnement................................................................................................................40
IV.1.1 Détermination de nombres de bacs mobiles................................................................40
IV.1.2 Dimensionnement des stations des décharges fixes (transit).......................................40
IV.1.3 dimensionnement des stations des décharges fixes.....................................................41
IV.1.4 dimensionnement des stations des décharges fixes des déchets biodégradables.......41
IV.2 Evacuation............................................................................................................................42
IV.2.1 Définition......................................................................................................................42
IV.2.2 Importance...................................................................................................................42
IV.2.3 Matériel d’évacuation...................................................................................................42
IV.2.4 Choix du lieu de décharge finale...................................................................................43
IV.2.5 Détermination du temps de la rotation des véhicules assurant l’évacuation du déchet
43
CHAPITRE V. PROPOSITION DES STRATEGIES POUR LA BONNE GESTION DES DECHETS SOLIDES
DANS LE QUARTIER SANS FIL................................................................................................................45
V.1 La prévention des déchets ou le principe de 3r :..................................................................45
V.2 La réduction de la production des déchets...........................................................................45
V.3 La réutilisation des déchets..................................................................................................47
V.4 Recyclage et valorisation des déchets..................................................................................49
V.5 Mesure à prendre pour assurer la réussite des stratégies (prévention de la production des
déchets)............................................................................................................................................50
V.5.1 Système réglementaire pour la réduction de la production des déchets.....................50
V.5.2 L’utilisation sur les produits économique.....................................................................50
V.5.3 Taxation différentiée des emballages...........................................................................51
V.5.4 Tarification incitative des produits dits environnementaux..........................................51
V.5.5 La sensibilisation et l’information.................................................................................51
V.5.6 Faciliter la mise en place d’initiative communautaires de valorisation des déchets.....51
CHAPITRE VI. ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX............................................53
VI.1 Objectif.................................................................................................................................53
VI.2 Principaux impacts sociaux et environnementaux................................................................54
VI.2.1 Impact positif................................................................................................................54
VI.2.2 Impact négatif...............................................................................................................55
VI.3 Mesure d’atténuation...........................................................................................................56
LA CONCLUSION GENERALE.................................................................................................................57
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................58
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ANNEXE................................................................................................................................................59
O. INTRODUCTION GENERALE
L’absence de gestion des déchets solides a des conséquences graves au niveau
de la santé (lieu de reproduction de moustiques, de rats), de l’impact
environnemental (apparence, odeurs, pollution de l’eau et de l’air), de la toxicité
(notamment pour les déchets médicaux et les métaux lourds), de l’impact social
(pour les personnes vivant à proximité, et pour les personnes vivant de la
récupération de déchets) et de l’infrastructure (les déchets non collectés bloquent
les canaux et les voies d’accès).
Etant donné qu’une personne produite les déchets par jour, leur mauvaise
gestion peut avoir les conséquences catastrophiques pour une ville d’une grande
importance.
La gestion des déchets inclut la collecte, le transport jusqu’à un site, et leur
traitement ; elle peut aussi inclure l’entretien des rues. Le ramassage s’effectue
dans les poubelles domestiques ou collectives, vidées périodiquement dans une
benne à ordures ménagères qui assure le transport. Dans les endroits moins
développés, les déchets peuvent être collectés par brouette. Le nettoyage des
rues peut être fait mécaniquement avec des balayeuses.
Le traitement des déchets peut être précédé d’une réutilisation ou d’un
recyclage (Lui-même exigeant un tri sélectif préalable). Le traitement lui-même
peut être fait de trois façons : Par dépôt dans une décharge aménagée ou non, par
incinération ; ou par compostage. Si les pays développés mettent en place des
réglementations de plus en plus contraignantes pour le traitement des déchets,
dans de nombreux pays en développement la décharge non contrôlée reste le
moyen le plus courant d’enlever les déchets ; ceux-ci sont aussi souvent
récupérés par des personnes pauvres pour le revendre.
Ainsi, notre travail de fin de second cycle vise la gestion de ces ordures pour
rendre sain l’environnement de notre zone d’étude choisi. Comment prendre en
charge ces ordures tout en tenant compte de l’explosion démographique qui
risquerait de perturber le programme ? L’assainissement du quartier SANS FIL
est une préoccupation majeure ; car il ne possède aucun équipement pour sa
salubrité et nécessite une organisation sur tous les plans. Plusieurs auteurs ont
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Le thème de notre travail de fin d’études traite sur la contribution à l’étude des
collectes et gestion des déchets solides dans le quartier SANS FIL dans la
commune de Masina ville de Kinshasa RD Congo.
En effet, le recyclage étant l’une des méthodes efficaces des gestion des déchets
qui offre non seulement une meilleure protection de l’environnement, mais il
résout également la préoccupation sur l’épanouissement de ressources naturelles
tout en créant des emplois et des revenus.
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Danger pour Les déchets dans toutes leurs catégories ont totalement envahi
notre quotidien, ils symbolisent la société de consommation, car ils sont
considérés comme des matières de pollution de la nature. Les consommateurs
l’assimilent aux produits jetables après l’utilisation, ils représentent une partie
majeure de la masse globale des ordures ménagères, Et étant dégradable ou pas,
ils constituent un véritable l’environnement.
Il y a donc lieux d’étudier sa gestion. Fort malheureusement, nous constatons
La multiplicité des types de matières plastiques, l’incompatibilité de certains
polymères entre eux, et la difficulté de reconnaitre et de séparer les différents
polymères.
Induisent de nombreux problèmes au niveau notamment ; du tri sélectif, en
particulier pour les déchets plastiques de post-consommation.
La valorisation des plastiques utilisés pourrait contribuer tant soit peu à
économiser des ressources rares, à créer des emplois et à réduire sensiblement
leurs impacts négatifs sur l’environnement.
Pour le bien être des générations futures, nous avons pensés rendre sain
l’environnement tout en étudiant la gestion efficace et durable des déchets
solides dans un tissus urbain.
Pour réaliser les objectifs de ce travail, nous nous sommes posés des questions
ci-après :
- Quelle est les types des déchets produits dans le quartier SANS FIL ?
- Comment les autorités locales gèrent-t-elle ces déchets, et que de viennent-ils ?
- Quels sont les impacts socio-économiques observés ?
- Comment promouvoir un mode efficace et durable de cette gestion ? Ainsi,
dans ce travail, nous comptons aborder :
Ce problématique d’étude de la gestion des déchets comme facteur principal de
développement dans un tissus urbain et présente deux intérêts majeurs à savoir ;
▪ La quantification des déchets solides dans le quartier contribuera à une
meilleure réutilisation des ces derniers dans plusieurs domaines socio-
économiques et par ricochet, la réduction de la pollution de l’environnement.
▪ L’apport de la contribution à la nouvelle gestion aux cotés de celles qui
existent déjà contribuera à la réduction efficace des ordures et elle présente des
caractéristiques plus durables que les systèmes des gestions existant.
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Pour réaliser ce travail et atteindre nos objectifs, nous pensons qu’il faut d’abord
évaluer la composition des déchets urbains libérés dans notre tissu.
En suite déterminer la proportion ou le pourcentage de chaque catégorie des
déchets dans les différentes décharges et enfin déterminer la méthode qui
conviendrait pour la gestion efficace et durable de ces déchets solides dans notre
tissu urbain.
0.2 L’HYPOTHESE
La gestion et collecte des déchets solides par des techniques appropriées, nous
conduira à suggérer un réseau d’évacuation répondant aux contraintes existantes
dans la zone d’étude.
Le problème que connait notre site d’étude pousse plusieurs personnes à
rechercher des solutions durables. C’est pourquoi nous pensons que le site étant
dépourvu des équipements des salubrités, il n’arrive pas à contenir les
immondices causées par les activités humaine.
Nous pensons également qu’il n’y avait pas eu des études démographiques
nécessaires préalablement avant l’occupation de ce site ;
L’occupation anarchique de ce site a drainé une masse importante de population
non avertie sur les enjeux écologiques et sur les règles élémentaires d’hygiène ;
La collectes des déchets solides n’étant pas assurées par des ouvrages et
équipements appropriés, oblige les occupants du site à évacués leurs ordures
partout et à n’importe quel endroit (chaussée, caniveaux, trottoirs…)
L’application d’une ou plusieurs techniques qui s’adaptera parfaitement aux
enjeux environnementaux que présentent notre site ; A la suite de ce travail, il
convient nécessairement d’essayer de développer ces hypothèses et en définir
une qui sera notre choix.
0.3 Buts et objectifs du projet
sont collectés, comment les déchets qui ne sont pas collectés sont gérés
par leurs propriétaires….
- Evaluer les impacts et risques socioéconomiques, environnementaux et
sanitaires de la gestion actuelle des déchets dans le quartier Sans Fil
- Décrire et évaluer les stratégies prévues dans le pays (ou par la commune)
pour solutionner ces impacts ;
Pour ces qui précèdent, c’est l’échantillonnage stratifié qui a était le choix de
notre travail, c’est-à-dire à l’intérieur de chaque groupe social, de choix
aléatoires ont était fait, par l’intervalle régulière et par ménage.
Sur le plan technique, nous avons procédé à l’élaboration des fiches du
superviseur. Ou nous avons enregistré les informations sur les poussepousses,
les éboueurs et des autres intervenants.
0.7 La délimitation de l’étude
Sur le plan spatial notre étude est réalisée au quartier SANS-FIL se trouvant
dans la commune de MASINA, ville de Kinshasa où le problème d’insalubrité
ne se laisse inaperçu.
Du point de vue chronologique nous avons collecté les données durant l’année
académique 2019- 2020.
0.8 Structure du travail
Déchet : tout reste sans valeur d’une activité. Le passage d’un objet au
statut de déchet, son traitement, ses cycles de recyclage, de déchéance ou
de non déchéance varient non seulement selon les sociétés mais aussi
selon les positions sociales de chaque individu au sein d’une même
société.
Déchet solide : par opposition au déchet liquide dont font partie les eaux
de vaisselle, lessive, douche, le sang menstruel, les urines, les
excréments, le produit de vidange des latrines ; le déchet solide est
constitué par des débris combustibles ou non combustibles tels que : les
papiers, les bois, la paille, la brique, la pierre, et autres. C’est l’ensemble
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de déchets qui sont solides comme les ordures ménagères, les déchets des
industries et bâtiments, des mines et l’agriculture. D’après la définition
donnée par Emile Littré : par immondices, nous citons le cas des déchets
domestiques produits par l’homme qui rend son milieu parfois impropre à
la vie. (Emile Littré 1997).
Décharge Finale (DF) : est un site choisi et aménagé suivant les normes
d’hygiène et urbanistique destiné à recevoir les déchets solides provenant
d’une agglomération pour y subir un traitement approprié du simple
triage à l’’élimination totale.
Réutiliser ;
Recycler ;
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La dimension humaine ;
La lutte contre la pollution sur tous les termes : pollution du sol, de l’air
et de l’eau.
➢ La cholera ;
➢ Le Tétanos ;
➢ La poliomyélite ;
Encore que l’insalubrité soit vectrice de certains insectes nuisibles tels que les
« Ekonda » qui brûlent la peau et des insectes qui attaquent les yeux, On voit là
quelques cas illustrant les menaces de la santé publique kinoise.
On peut également saluer les initiatives éparses des ONG et des Tierces, telles
que des politiques ambitionnant les élections.
Il y a quelques années, l'Union européenne par son projet PAUK (Projet
d'assainissement urbain de Kinshasa), avait implanté des stations de décharge de
transit dans quelque endroit ou communes telles que Gombe, Kinshasa,
Barumbu, Lingwala avant l'évacuation vers la décharge finale de Mpasa, mérite
d'être saluée, (Malgré que le centre d’enfouissement (CET) de Mpasa soit
maintenant entouré par des habitations).
Sinon, la capitale plongerait dans des montagnes d'immondices et des dépotoirs
non autorisés.
Pour la plupart des quartiers, aucune initiative de décharge autorisée jusqu’à
présent n’est prévue.
Signalons aussi les Entreprises qui se chargent de la collecte des déchets solides
dans des ménages et leur évacuation vers des décharges publiques autorisées par
l'Hôtel de ville.
Nombreux ménages de la ville de Kinshasa, jettent leurs déchets le long des
rivières. Parmi ces entreprises, signalons que, l’une serait née des cendres de la
défunte Poubelkin, partenaire de l'Hôtel de ville, qui a cessé de vivre sans crier
gare.
Après avoir signé un partenariat avec le ministère provincial de
l'Environnement, Miss Propre obtiendra la Gombe en exclusivité et du charroi
automobile de l'Hôtel de ville pour lui permettre de faire démarrer ses activités.
Confier la gestion des déchets solides d'une ville à une entreprise, Miss Propre
soit-elle, n'est pas une mauvaise chose. Mais là où le bât blesse, c'est lorsqu'en
procédant de cette manière, on a désavantagé d'autres entreprises privées en les
mettant hors compétition, la passation de ce marché s’est faite de gré à gré.
Dans ces conditions, c'est la ville qui paie les services d'évacuation par les
privés désignés au moyen d'une taxe d'assainissement créée et perçue par la
DGRK, Mais la réalité est qu'aucune taxe n'existe et les producteurs des déchets
qui sont les seuls à payer directement les frais d'évacuation de leurs déchets, ont
le droit de s'adresser à n'importe quel opérateur reconnu par les communes, en
assurant leur évacuation vers une décharge désignée par la Ville.
28
II.1.7 La végétation
Le constat fait sur le site est que sa végétation est très pauvre, et on note
quelques arbres fruitiers (manguier, avocatier etc.…) et non fruitiers tels que les
eucalyptus qui ornent /le site.
Le terrain est favorable au ruissellement, il y a absence de la végétation assez
importante pour retenir les eaux de ruissellement.
II.1.8 Le sol et sous-sol
II.1.8.1 Le sol
Le sol de la province Kinshasa est principalement sablonneux et présente une
faible fertilité pour les activités agricoles.
Ainsi, aucun produit agricole ne caractérise cette ville qui est alimentée en
produits agricoles provenant du Bas-Congo, du Bandundu et de l’Equateur.
II.1.8.2Le sous-sol
Le sous-sol est caractérisé par une teneur en argile de moins de 20% sur au
moins 1m de profondeur.
II.1.9 L’HYDROGRAPHIE
L’hydrographie de la province de Kinshasa comprend le fleuve Congo, comme
exutoire des différents cours d’eau qui s’y jettent sur lui et leurs affluents de
faible importance. En plus de thalwegs secs et artificiels.
Concernant notre site en étude, il n’a aucun réseau hydrographique qui le
traverse. Par ailleurs, la rivière Nd’jili et Nsanga situées respectivement à l’ouest
et à l’est du quartier Sans-fil sont les principaux cours d’eaux qui cernent notre
site à assainir.
II.1.10 Le lotissement
Le constat fait lors de notre descente sur le site est celui d’une occupation
anarchique par la population, le site est menacé par les eaux de ruissellement qui
en prenant de la vitesse peuvent occasionnées à la longue quelques têtes
d’érosion.
Le quartier étant dépourvu d’équipements de salubrités, les immondices et
autres déchets solides ménagers sont déposé au beau milieu des rues.
II.1.11 L’administration
Le bureau du quartier est administré par quatre agents sous-contrat dont :
➢ Le chef du quartier
➢ Une secrétaire
Année Population
2017 31450
2018 32732
2019 33521
2020 36737
2021 38463
P op u lation
39000
38000
38463
37000
36737
36000
35000
34000
33521
33000
32000 32732
31000 31450
30000
2017 2018 2019 2020 2021
Figure II-1 courbe d’évolution de la, population pendant la période 2017 à 2021
P 2−P 1
Où : P1=population actuelle ; ka¿ t 2−t 1
34
lnpn−lnpo
Kg= tn−¿
pn
ln p =Kg(tn-to)
o
Pn= Po e kg(tn−¿)
Pn=Po(1+r )nOrr =
√
n Pn
Po
-
N.B Pour notre étude, nous avons opté d’estimer la population avec d’internet
composé qui est :
n
Pn=Po(1+r )
r=
√
n Pn – 1 ;
Po
Avec n : la différence de l’année qui est égale à 1
D’après le calcul avec les reçues au bureau du quartier ainsi que la commune,
nous avons trouvé le taux d’accroissement de 4 ,34 %.
Pn=Po(1+r )n
Tableau II-2 Estimation de la population résiduelle à l’horizon 2032
Equipements Effectifs
Médical 75 lits
Administratif 25 agents
Pour évaluer la quantité d’ordures, il n’y a pas une formule pour le moment qui
nous permet de calculer directement cette valeur, mais après notre étude et
l’observation que nous avons effectuées sur place nous savons tous au départ
que la quantité de déchets à évacuer varie d’une région à l’autre et d’un endroit à
un autre et elle est fonction de la population et des habitudes.
Pour évacuer les ordures nous avons instruit la population et leur proposer de
placer des poubelles dans les parcelles, dans le but de différencier le déchet
37
Tableau III-4 Echantillon d’enquête hebdomadaire de déchets ménagers du quartier Sans Fil.
N.B. : Après avoir pesé les déchets obtenus lors de notre enquête effectuée
pendant une semaine dans des équipements publics, nous avons trouvé une
moyenne de 0.045kg/jr/personne pour les déchets biodégradables et une
moyenne de 0.0034kg/jr/personne pour les déchets en plastique.
III.3 Calcul de la densité
La densité est le rapport du poids net de déchets divisé par le volume du
récipient que nous avons utilisé pour peser les déchets pendant les enquêtes.
Pour notre étude, nous avions utilisé un récipient de 0.5m3 comme signalé ci
haut.
poidsnet des dechets
Densité= (Kg /m 3)
volume total du récipient
1 7 6 12 0.10 2
2 10 17 34 1.00 0.36
3 16 15.3 30.6 0.96 1.19
4 13 21.5 43 0.7 1.4
5 14 13.7 27.4 0.09 0.018
6 26 15.5 31 1.1 2.2
7 12 16 32 0.9 1.8
39
Tableau III-7 Echantillon hebdomadaire des densités des déchets des équipements publics
3756
D’où nombre des décharges est 600 =¿ 7
2010
D’où nombre des décharges est 600 =¿ 4
✓ Loin du centre de traitement des eaux pour éviter la contamination ainsi que
la pollution.
Notre choix de la décharge finale a été porté dans la commune de MALUKU à
plus au moins 70 km du quartier SANS FIL.
IV.2.5 Détermination du temps de la rotation des véhicules assurant l’évacuation du déchet
Il existe quelques éléments très indispensables qui doivent être mis en compte
afin de déterminer la rotation des engins qui assureront les mouvements de
transport de déchets solides ménagers du lieu de dépôts jusqu’au lieu de
décharge finale qui est MALUKU.
Dont nous citons :
45
e
T= v
Avec ;
e : la distance de parcourt soit 70km
V : la vitesse soit 40km/h
70
D’où : T= 40 = 1.75h soit 1h45min ou soit 105 min
a) Temps total d’une rotation (Tr)= temps de voyage (allée +retour) +temps
de chargement + temps de déchargement
480
Nombre de rotation= 235 = 2 voyages
46
Réduction
Recyclage
Récupération
Cela a été réalisé par des brasseries implantées aux îles Fidji, en
Tanzanie, en Chine et en Namibie. Les brasseries produisent un déchet solide.
Des champignons peuvent être cultivés sur ce résidu, cela permet de transformer
la lignine en carbohydrates de haute qualité pouvant nourrir le bétail local
. Des vers de terre sont ensuite cultivés et permettent ainsi
d’absorber la masse de déchets restante et de nourrir un élevage local de poules.
Les déchets animaux sont ensuite méthanisés et fournissent ainsi de l’énergie
pour le fonctionnement de la brasserie.
Ainsi la boucle est bouclée !
Ensuite, lors de nos achats, nous devons éviter tous les comportements inutiles
qui nous font produire beaucoup de déchets. Par exemple, les produits que nous
achetons sont inutilement ″sur emballés".
Une part importante des déchets de la ville de KINSHASA en général et en
particulier le quartier SANS FIL est constitué d’emballages surtout en
plastiques. De grandes quantités d’emballages passent chaque année entre les
mains des populations pour rapidement devenir des déchets.
Il suffit de regarder autour de nous pour s’en rendre compte ; les déchets
plastiques nous envahissent. Les populations doivent y remédier et pour cela,
avoir des comportements de prévention de la production des déchets comme par
exemple :
- Refuser les sacs plastiques et avoir son propre conteneur qui a le mérite
de ne pas être jeté de retour à la maison (panier, calebasse, sac en tissu,
sceau...) : la tendance actuelle est de donner un emballage en plastique à
tout produit acheter si bien que nous revenons chez nous avec autant de
sachets en plastiques que d’objets achetés.
- Il y a seulement quelques années auparavant, les femmes allaient au
marché avec une calebasse, un panier ou un sceau où elles mettaient tous
leurs achats : riz, poissons ou viande, légumes… Maintenant, elles
préfèrent aller au marché avec un sac en plastique qui sera lui-même
rempli de petits emballages en plastiques donnés pour tous les produits
achetés.
Et tous ces éléments en plastiques iront à la poubelle
Cela a été réalisé par des brasseries implantées aux îles Fidji, en
Tanzanie, en Chine et en Namibie. Les brasseries produisent un déchet solide.
Des champignons peuvent être cultivés sur ce résidu, cela permet de transformer
la lignine en carbohydrates de haute qualité pouvant nourrir le bétail local. Des
vers de terre sont ensuite cultivés et permettent ainsi d’absorber la masse de
déchets restante et de nourrir un élevage local de poules. Les déchets animaux
sont ensuite méthanisés et fournissent ainsi de l’énergie pour le fonctionnement
de la brasserie.
Ainsi la boucle est bouclée !
mains des populations pour rapidement devenir des déchets. Il suffit de regarder
autour de nous pour s’en rendre compte ;
Les déchets plastiques nous envahissent. Les populations doivent y remédier et
pour cela, avoir des comportements de prévention de la production des déchets
comme par exemple :
- Refuser les sacs plastiques et avoir son propre conteneur qui a le mérite
de ne pas être jeté de retour à la maison (panier, calebasse, sac en tissu,
sceau...) : la tendance actuelle est de donner un emballage en plastique à
tout produit acheter si bien que nous revenons chez nous avec autant de
sachets en plastiques que d’objets achetés. Il y a seulement quelques
années auparavant, les femmes allaient au marché avec une calebasse, un
panier ou un sceau où elles mettaient tous leurs achats : riz, poissons ou
viande, légumes… Maintenant, elles préfèrent aller au marché avec un
sac en plastique qui sera lui-même rempli de petits emballages en
plastiques donnés pour tous les produits achetés.
Et tous ces éléments en plastiques iront à la poubelle
d’économiser des matières premières. Il est donc nécessaire et utile de trier ses
déchets.
Le recyclage ne doit toutefois pas être considéré comme la
solution miracle et nous faire perdre de vue la nécessité de modifier nos modes
de consommation. Le recyclage reste un procédé industriel nécessitant de
l’énergie et générant des pollutions et du transport (camions de déchets).
De plus, le cycle n’est pas infini ; de nombreux produits,
particulièrement ceux en matière plastique, ne pourront être recyclés qu’une
seule fois, ainsi, un emballage ne redeviendra pas un emballage mais servira, par
exemple, à la fabrication de mousses isolantes.
Le recyclage est important mais comporte donc des limites car
s’occuper des déchets en fin de course n’est pas suffisant. Les collectivités et les
citoyens ne peuvent pas résoudre seuls le problème des déchets, et ne doivent
pas être obligés de faire du nettoyage après des industriels irresponsables.
Les collectivités, confrontées à des rebuts qu’elles ne peuvent
pas réutiliser, recycler ou composter doivent exiger des industriels qu’ils arrêtent
de les produire. Au lieu d’assumer la tâche de se débarrasser des déchets, nous
devons repenser les processus de fabrication afin de ne plus produire de déchets.
Nous devons évoluer vers des systèmes de production
industrielle qui soient propres car nombre des substances les plus nocives pour
l’environnement sont aujourd’hui répandues dans la nature par l’entremise des
biens produits et consommés dans la société contemporaine.
impacts positifs de l’investissement sur tous les domaines, en vue de guider ainsi
le décideur à faire le meilleur choix possible.
VI.2 Principaux impacts sociaux et environnementaux
L’étude des impacts est un outil planificateur qui tient en compte tous les
facteurs environnementaux, reparties en :
- Impacts positifs
- Impacts négatif
VI.2.1 Impact positif
Les impacts positifs sont généralement les dividendes bénéfiques qu’offre le
projet en vue d’assurer le bien-être des populations. En ce qui nous précède,
nous avions quantifié les déchets solides pour une gestion rationnelle des ces
derniers dans son intégrité.
L’impact positif du projet de collecte et gestion des déchets solide s’observe
généralement par le maintien d’un milieu pour but de :
Rendre l’environnement propre ;
Réduire des maladies telles que malaria, choléra, typhoïde ;
Réduire l’impact sur l’environnement, en améliorant la qualité de l’air et
de l’eau et en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre ;
Maitre fin à la multiplication des moustiques.
VI.2.2 Impact négatif
L’environnement préoccupe de plus en plus les habitants de cette planète.
Apres, plus d’un siècle de forte industrialisation et de consommation excessive,
tout ressent des conséquences des dépotoirs encombrés, des lieux contamines
ainsi que de l‘air et de l’eau contaminée. De nos jours l’utilisation intensive et
Abusive des ressources et le rejet des déchets dans l’environnement contribuent
à détériorer notre milieu. Ce changement a un impact sur la société, la santé
humaine, l’économie, les espaces vivantes, la production alimentaire, le
tourisme et l’écologie.
Les déchets générés par l’homme mènent à la pollution de notre planète.
Avec le progrès de la technologie, la quantité de déchets a augmenté à grande
vitesse. A cause de la surconsommation des ressources, on cherche divers
moyens afin de recycler les déchets en découlant.
57
LA CONCLUSION GENERALE
Notre travail a touché pratiquement l’ensemble des points qui en globe d’une
manière essentielle le plan spécifique à l’exécution d’un projet de gestion des
déchets solides à source ménagers et publics ; en effet, nous nous sommes
focalisés du côté technicoéconomique pour garantir la bonne exécution dudit
projet.
Cette étude de gestion des déchets solides est projetée à l'horizon 2032, où la
population de toute la zone d'étude atteindra 58824 habitants.
59
Après la quantification des déchets solides produits dans notre zone d’étude,
nous avions obtenus un volume moyen journalier de m3 des déchets solides à
évacuer par jour, repartis en 365.88 m3 pour les déchets biodégradables et
384.23 m3 pour les déchets plastiques à l’horizon 2032. Pour le
dimensionnement des décharges fixes, nous avions obtenus 4 décharges fixes de
capacité 600 m3 chacune, pouvant permettre de stocker les déchets
biodégradables pendant six jours et 4 décharges fixe d’une capacité de 600 m3
pour les déchets plastiques.
Pour ce qui concerne l’évacuation, notre choix de la décharge finale a été porté
sur la commune de MALUKU, situé à plus au moins 70 km du quartier SANS
FIL ; nous avons déterminé : le temps qu’un véhicule doit faire pour arriver à la
décharge finale, le temps de la rotation qu’un véhicule fait au chargement et au
déchargement, et le nombre des rotations que peuvent faire les véhicules pour
évacuer ces déchets.
Ensuite nous avions proposé des stratégies efficaces pour une gestion efficace et
durable des déchets dans le quartier SANS FIL.
Et finalement, nous avions analysé différentes pistes de financement
envisageable et avons proposé celle qui convient à notre cas. Pour cela, nous
pouvons dire que nous avions pu résoudre ce problème de gestion des déchets
du quartier SANS FIL dans la commune de Masina.
Toute œuvre humaine n’étant pas parfaite, vos remarques, reproches et
suggestions sont donc les bienvenues pour enrichir ce projet qui pourra servir
comme guide à toute personne désirant travailler sur la question de la gestion
des déchets solides dans un site donné.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. LAROUSSE, les termes techniques, paris, LAROUSSE 2001
2. République du Sénégal, Ministère de l’Environnement et de la Protection de
la Nature, Projet de mise en place de décharges contrôlées dans dix capitales
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ANNEXE
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