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INTRODUCTION ...................................................................................................................... 5
CONCLUSION ........................................................................................................................ 17
ANNEXE ................................................................................................................................. 18
INTRODUCTION
L’environnement est l’ensemble des éléments physiques, chimique, biologiques et des facteurs
socio-économiques, moraux, et intellectuels susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect
immédiat ou à terme sur le développement du milieu, des êtres vivants et des activités humaines.
L’activité minière, secteur économique qui regroupe les activités de prospection et
d’exploitation des ressources minérales utiles, est une source de grave dommage sur
l’environnement.
Au cours de notre formation de Technicien Supérieur, nous sommes emmenés à réaliser des
Travaux Pratiques Sur Site (TPSS) dans le but d’allier la pratique à la théorie enseignée en
classe et c’est dans cette veine que nous avons réalisé des TPSS de prospection et exploitation
minières (PEM) à ISSIA dans la période du 25 mars au 05 avril 2023. Le défi est pour nous de
trouver des mesures pour diminuer ou même supprimer les impacts sur l’environnement causés
lors de nos différentes activités sur site.
Dès lors, quels sont les mesures de protection de l’environnement adaptées à notre TPSSPME ?
C’est dans le souci de répondre à cette question que nous a été soumis le thème : « aspects
environnementaux des TPSS de Prospection et d’exploitation minière. » Comme objectif
générale, nous serons emmenés à trouver des solutions pour protéger l’environnement durant
nos différents TPSS. De façon spécifique, il s’agit de :
➢ identifier les impacts desdits TPSS ;
➢ proposer des mesures correctives ou d’atténuation dans un contexte de développement
durable.
La suite de notre travail se fera en trois grands points dont le premier point traite de la
description du projet (les différentes activités menées pendant cette sortie), le deuxième point
porte sur l’énumération des différents impacts environnementaux et enfin le dernier point
s’articule sur les mesures de correction afin de limiter ces impacts.
I. DESCRIPTION DU PROJET
I.1. Présentation de la zone d’étude
I.1.1. Localisation
La ville d’Issia est située à environ 380 km au nord-ouest d’Abidjan, dans la région du Haut
Sassandra. Elle est accessible par quatre voies principales toutes bitumées en vers Daloa,
Yamoussoukro, Gagnoa et Duékoué. La zone d’étude se situe dans la localité de Zobia. Le
village de Zobia est situé à environ 5 kilomètres d’ISSIA sur la route nationale Issia-Duékoué.
La végétation est celle d'une forêt dense de type mésophile, en perpétuelle dégradation,
présentant çà et là des zones occupées par des plantations de café, de cacao, d'hévéa, de banane,
de manioc et de riz. Les zones d'affleurement des massifs rocheux sont généralement couvertes
d'herbes basses.
Le type de sol de la région d'Issia, tout comme ceux des autres régions de la Côte d'Ivoire, est
en relation étroite avec le type de climat. Il s'agit en effet de sols de type ferrallitique et
moyennement désaturé en B (Perraud, 1971) qui évoluent progressivement vers le type
ferrallitique faiblement dessaturé en B, compte tenu de la diminution progressive des
précipitations annuelles.
I.1.3. Relief
La région d'Issia est marquée par une évolution géomorphologique très poussées, montrant une
large pénéplaine parsemée d'interfluves et de flats. Le relief, remarquablement peu accidenté,
présente des formes assez basses et monotones avec des vallons à fonds plats encadrés par des
pentes douces à profils largement concaves. À leurs bases, les dômes granitiques se raccordent
assez progressivement à des interfluves en formant un vaste plateau dont les côtés passent de
240 à 230 m au Nord à environ 180 m vers le Sud, ce qui confère à cette surface une légère
inclinaison vers le Sud. Les interfluves ne dominent que très peu les flats des rivières et des
marigots, la dénivellation atteignant rarement 10 m. Ces flats sont subhorizontaux avec des
largeurs très variables. C'est le lieu d'accumulation des roches et minéraux non altérés livrés par
le socle à la suite des processus géomorphologiques.
stratégiques par les États (principalement les États-Unis et la Chine). Rappelons à titre
d’exemples les fortes hausses temporaires de prix de la fin des années 70 au début des années
80, et le pic à près de 600 $ de l’année 2000. Dans les deux cas, la « surchauffe » du marché a
été suivie d’une brutale chute des cours. Actuellement, après l’effondrement des cours de
20012002, les prix du tantale connaissent à nouveau depuis 2006 une pente ascendante due en
particulier à une forte diminution de la production.
II.3.1 Chainage
Le chainage ou le layonnage consiste à l’ouverture d’une piste tracée sur un terrain d’étude et
ayant une direction bien définie et gradué. Le layonnage consiste à ouvrir l’ensemble des layons
constitué du layon de base (LB) et des layons transversaux (LT).
MATERIELS UTILISATION
II.3.2. Fonçage
II.3.2.1. Délimitation du puits
À chaque layon transversal fut accordé un certain nombre de puits. Sur notre layon trois puits
ont été positionnés respectivement 125m, 175m et 225m (respectivement à la place des piquets
Pk 01+25 ; Pk 01+75 et Pk 02+25) du LB. En somme, X puits ont été positionnés. Le
positionnement à proprement dit, s’est fait à l’aide d’une boussole, de jalons et d’un ruban
mètre.
En ce qui concerne la délimitation, à partir du piquet qui constitue le centre du puit de longueur
1,2m et de largeur 0,8m, nous avons :
➢ visé perpendiculairement (c'est-à-dire NE - SW) au layon de base dans les deux sens :
N215 au SW et N35 au NE puis implanter des jalons pour un tracé rectiligne ;
➢ visé parallèlement (c'est-à-dire NW - SE) au layon de base puis dans les deux sens :
N125 au SE et N305 au NW puis implanté des jalons pour un tracé rectiligne ;
➢ nous avons, à l'aide du décamètre, mesuré 0,6m de part et d'autre de la perpendiculaire
au layon de base passant par le piquet puis 0,4m de part et d'autre de sa parallèle avant
d'implanter des petits piquets de délimitation ;
➢ par la suite utilisé le ruban mètre comme un compas afin de trouver les quatre extrémités
du puits.
MATERIEL UTILISATION
II.3.3. Transport
Débutant au L04, toute l’équipe s’est disposée en chaine pour acheminer les sacs de gravier,
préalablement remplis à l’aide des pelles, jusqu’à la route pour être par la suite chargés dans
une moto trois (3) roues et conduits à l’unité de traitement de la SODEMI.
MATERIEL UTILITE
Moyens Humains Transport du minerai vers le tricycle
MATERIEL UTILITE
Bassines Pour le débourbage et le cheminement du
minerai vers les sluices
Des pelles
Deux Sluices Pour la séparation densimétrique
CONCLUSION
Les travaux pratiques, s'ils sont cruciaux pour l'apprentissage, peuvent également avoir un
impact environnemental significatif. Cependant, en adoptant des pratiques durables et des
approches conscientes, il est possible de réduire cet impact tout en préservant l'essence
éducative des TP.
Il est possible de réduire ces impacts tout en intégrant à nos TPSS les différentes solutions
proposées ainsi que des principes environnementaux en plus des valeurs scientifiques. Cela
prépare les esprits futurs à considérer l'harmonie entre les avancées scientifiques et la
préservation de notre planète comme une nécessité inextricable. En fin de compte, les TP, par
leur adaptation aux principes environnementaux, deviennent des laboratoires non seulement
pour la science, mais aussi pour la préservation de notre précieux habitat.
ANNEXE