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Introduction :
Les consommations intermédiaires : elles se passent dans la production. Bien utilisé pour
produire un autre bien (induisent destruction).
- Consommation individuelle
(Ex : le besoin de manger, aller chez le médecin).
- Consommation collective financée par l’État au travers d’impôts…
(Ex : un cours en amphi).
Les consommations non-marchand difficile à chiffrer car on ne sait pas qui exactement
bénéficie des prestations sociales.
La consommation finale = activité éco qui vise à satisfaire les besoins des individus. La
consommation répond aux besoins des individus (relation étroite.)
La 1ère thèse :
- Rationalité du consommateur : la rationalité = ce que l’on fait au mieux, que l’on fait les
meilleurs choix pour nous. Cela repose sur le calcul du coût en fonction de nos
préférences et des prix contrainte budgétaire. On appelle cette solution un calcul
optimal il maximise son utilité.
La consommation répond alors aux besoins. Dans cette optique, on voit qu’il y a 2 types de besoins :
- Les besoins primaires : les besoins de nécessité qu’il faut absolument satisfaire
(manger, boire, s’habiller, avoir un logement…)
- Les besoins secondaires : les besoins les moins vitaux satisfaits si le revenu le
permet (la culture, les loisirs,
C’est-à-dire les besoins de ceux qui ont un pouvoir d’achat Les producteurs s’adressent à des
agents qui ont un certain pouvoir d’achat ex : des besoins non satisfaits comme avoir accès à
l’éducation avec les écoles payantes ou réservées aux garçons dans certains pays ; l’accès à la
santé.
- La création des besoins :
Dans nos sociétés capitalistes, on n’est pas autonomes de nos choix.
Il y a plusieurs systèmes et dispositions marketing et commerciaux qui nous poussent à consommer
(publicité, Internet) pression sur le consommateur pour l’inciter à acheter.
Notre société de consommation est construite comme une société de manque. C’est paradoxal car on
vit dans une société développée mais on a toujours l’impression qu’il nous manque quelque chose
pour être heureux.
- La filière inversée :
Filière inversée de Galbraith, économiste américain, au sens où les entreprises sont devenues de +
en + importantes et vont contrôler les goûts des consommateurs et non plus les consommateurs
qui vont contrôler la production de entreprises en fonction de ce dont ils ont vraiment besoin.
Beaucoup de choix sont contraints par notre société et mode de vie envie de reconnaissance
sociale adoption de signes d’appartenances sociales par les agents.
Les consommations sont des marqueurs sociaux (P. Bourdieu).
Par exemple, les vêtements sont des signes sociaux très importants ;
La consommation finale des ménages est la destination principale des dépenses, une fois que tous
les revenus ont été distribués, on les dépense sous forme de consommation finale.
Dépenses de conso finale des ménages + de 80% du revenu disponible des ménages.
En France :
1960 en France :
Mais quelles sont les grandes raisons qui ont permis l’installation de cette consommation de
masse ?
- Évolution des modes de vie : passer d’une société rurale à une société urbaine (et les
gens dans les campagnes vivent comme dans les villes). Dans la société urbaine, on ne
produit plus grand-chose, marchandises de plus en plus.
On parle de rurbanisation.
- Le cycle de vie des produits : nouveau produit sur le marché, au départ il coûte cher puis
ils vont se standardiser et coûter moins cher.
- La part non-marchande a aussi augmenté (plus d’étudiants dans les universités dans les
années 70).
En 1950 en France :
En 1960-1980 :
Tous les ans, depuis les années 60 augmentation de 5% de la consommation chaque année
jusqu’en 1973 environ puis elle augmente encore mais moins vite à cause de la crise. C’est un
phénomène de désépargne. On va puiser dans ces épargnes pour pouvoir continuer à consommer.
Entre les années 1970 et 1980, on a une augmentation de 1,5% par an au même moment que le
phénomène de désépargne.
En 2000 :
Elle continue de croitre dans un rythme plus faible, la croissance de la consommation ralentie de plus
en plus.
Le coefficient budgétaire = pourcentage du revenu des ménages consacré à un certain type
de biens mesure la consommation en France.
L’idée = tout n’augmentera pas de la même façon si notre revenu augmente de 10%.
On va voir que les types de consommations vont évoluer différemment.
Données chiffrées :
En 2017, environ 1200 milliards € des dépenses des ménages en 1 an. Et on ajoute 25% qui fait
partie de la prise en charge des administrations publiques. Toutes ces catégories représentent la
consommation marchande et non-marchande. On parle de consommation effective des ménages.
1950 2018
Alimentation (tabac + alcool) 43% 17%
Habillement 11% 4%
Logement 17% 30%
Santé 6,5% 4%
Transport & communication 6% 16%
Loisirs, culture, éducation 7% 16%
Autres 10% 12%
Interprétation : En 1950 43% du budget des ménages est égal à la dépense sous forme de
produit alimentaire.
Remarques : Est-ce que les lois d’Engel s’observent dans les ménages entre 1950 et 2018 ?
o 1950 : 7%
o 2017 : 16% traduit hausse du niveau de vie, de la formation générale.
On a une augmentation des études.
Transports : de 6 à 16% en 2018 dont 10% sont des dépenses liées à l’automobile car on est rentré
dans une civilisation de la voiture dans les années 50.
Les autres postes : les dépenses de santé ont diminué car aujourd’hui la plupart sont prises en charge
par la SS.
Le temps de travail : il se restreint mais on passe plus de temps dans les transports. Notre économie
est très tertiarisée, il faut voir quels sont les biens et quels sont les services. Aujourd’hui on consomme
bcp + de services que de bien.
Le taux d’équipement des ménages : c’est de calculer le pourcentage des ménages qui possèdent tel
ou tel bien.
De plus en plus des dépenses des ménages français sont des dépenses pré-engagées.
Ce sont les dépenses faites quasi-automatiquement dépendent de contrats signés (loyers,
abonnements…)
Dépenses pré-engagées renvoie à un sentiment que le coût de la vie a augmenté pour les ménages
car l’argent se déduit automatiquement par virement et très rapidement.
Il existe aussi des inégalités de consommation : par exemple les loisirs 50% des ménages en
France ne partent pas en vacances.
2. L’épargne
Définition de l’épargne :
= part du revenu disponible des ménages non dépensée sous forme de consommation finale.
Les ménages touchent un revenu qu’il dépense en consommation ce qu’il reste = l’épargne.
50% des ménages n’épargnent pas car revenus trop modestes.
- L’épargne financière : sous formes de monnaie (billet, compte épargne, assurance vie,
actions).
- L’épargne non-financière : elle va être utilisée soit pour acheter un logement (épargne
immobilière chose qu’on ne peut pas bouger) ou pour acheter un terrain placement
pas dans des produits financiers.
- L’épargne placée : au sens d’un placement financier = mettre de l’argent sur un compte
rémunéré ou à travers un contrat (livret d’épargne) on y gagne un intérêt.
- L’épargne thésaurisée : épargne sortie du circuit financier garder son argent chez soi,
sous son matelas.
Les déterminants de l’épargne :
L’épargne dépend du taux d’intérêt. Il fait l’objet d’un calcul car les individus sont rationnels. Ils vont se
demander s’ils dépensent ou épargnent. Ce calcul dépend du taux d’intérêt. Plus il est élevé, plus on
va placer notre argent et peut être même restreinte notre consommation pour gagner davantage. On
épargne pour pouvoir consommer plus, plus tard. L’épargne est de la consommation différée.
L’épargne = le résidu une fois qu’on a dépensé notre une partie de notre revenu dispo pour la
consommation finale.
L’idée de Keynes est de dire que les ménages touchent le revenu et ils le dépensent en fonction de
leurs habitudes et de leurs besoins.
Dès qu’on touche au revenu on dépense = propension à consommer.
50% des ménages en France n’épargne pas !! leur revenu ne leur permette pas.
L’épargne ne dépend pas du taux d’intérêt mais de notre revenu (si faible, peu d’épargne et
inversement) et des dépenses de consommation.
Chez KEYNES, le taux d’intérêt joue un rôle sur la forme que va prendre l’épargne : quand j’ai de
l’épargne, sous quelle forme je vais la garder ? Thésaurisation, liquide…
On dépense notre selon nos habitudes de consommation. Il dit qu’on a une épargne de précaution,
qu’on garde de l’argent « au cas où », c’est de l’argent qui ne va pas servir à faire fonctionner le circuit
économique.
L’épargne dépend :
- Du revenu des ménages : Si on a des revenus faibles alors on ne peut pas trop
épargner et on va utiliser l’ensemble du revenu à la consommation.
En France, aujourd’hui, la propension à consommer est en moyenne de 80% à 90% du
revenu disponible.
Alors que la propension à épargner est d’environ de 10% à 20%.
- Des taux d’intérêts : on est incité à épargner en fonction du taux d’intérêt, à la hausse ou
à la baisse.
- L’âge des individus : Selon l’âge que l’on a, on est plus ou moins bien installé dans la
vie.
Question de l’épargne question du futur se projeter sur l’avenir façon de se préparer au futur
« au cas où » épargne de précaution car incertitude.
Selon les périodes de la vie, les revenus vont évoluer.
Quand il y a des enfants, on va voir changer notre façon de vivre car il faut + de revenus pour l’enfant,
pour son éducation, l’habiller donc + d’épargne.
- Le nv des prix : Question d’inflation par exemple.
Inflation baisse des pouvoirs d’achats on peut acheter de moins en moins de
choses.
Effets de l’inflation sur l’épargne on n’est pas trop incité à épargner car l’argent mis de côté va
se déprécier car les prix ont augmenté (il faut que le taux d’intérêt augmente + vite que les prix).
Solution ? Il faut emprunter de l’argent quand il y a une grosse inflation car quand on devra
rembourser, cela sera moins cher lors que si c’est un taux d’inflation faible, cela ne vaut pas le coup.
Le taux d’épargne n’a cessé d’augmenter depuis les années 50, de 12% à 20% en 1978
notamment en lien avec les 30 Glorieuses, les revenus qui augmentent donc on arrive à épargner.
Les politiques de rigueurs en étaient mises en place.
On va parler d’un phénomène de désépargne = le fait de puiser dans son épargne pour pouvoir
maintenir son mode de consommation.
1982-1983 politiques de rigueur : compression des revenus pour relancer le profit des E.
Conséquences baisse des revenus, du PA, donc on va puiser dans notre épargne.
Chute du taux d’épargne depuis les années 90 car on désépargne taux d’épargne de 10 à 11%
(similaire aux taux de la SGM).
Remontée lente du taux d’épargne en 2018, on est autour de 14% du taux d’épargne en
France.
La forme que prend l’épargne aujourd’hui n’est pas la même que celle des 30 glorieuses (variation
quantitative et qualitative).
Étymologie : du latin pater = le père ce que les parents laissent aux enfants
L’épargne permet de se constituer un patrimoine.
Patrimoine ont une valeur monétaire qui peuvent évoluer, prendre de la valeur avec le temps
(logement à paris dans le 8ième arrondissement).
Définition du Patrimoine = actifs, avoirs (ce qu’on possède) qui ont une valeur monétaire et qui
peuvent être une source de revenu.
- Financiers sous forme d’argent : billets, lingots, titres : actions, obligations, emprunts
(on a des créances sur qqn qqn nous doit qqch)
Les droits à la retraite ne font pas partie du patrimoine : ça ressemble qqn qui a cotisé toute sa vie
de salarié a acquis des droits et donc dépend de ses propres actifs.
- Les ménages : représentent 12 000 milliards sur 15 000 milliards d’euros (détiennent la
plus grosse part du patrimoine national)
- Les Entreprises 2000 milliards
- Les APU 100 milliards environ.
Si répartition égalitaire : 10% des ménages détiennent 10% du patrimoine, 50% des ménages
possèdent 50% du patrimoine…
1ier décile : les 10% des ménages qui ont le patrimoine le plus faible :
Constat : Les 10% les mieux dotés ont un patrimoine 140 fois supérieur au patrimoine de ceux qui en
ont le moins.
On observe un écart considérable car concentration forte du patrimoine.
Les 1% des plus riches en France détiennent 16% du patrimoine (pas inégalitaire).
5% des plus riches en France détiennent 30% du patrimoine
10% des plus riches ont presque 50% du patrimoine.