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LA CONSOMMATION
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LÀ CONSOMMATION
- Alimentation, boissons ;
- Habillement, linge ;
- Habitation ;
- Hygiène et santé ;
- Transports et télécommunications ;
- Culture et loisirs.
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STRUCTURE ET BASE DE LA CONOSMMATÌOS
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LA CONSOMMATION
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
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¡.A CONSOMMATION
§ 1 - Consommation et Prix.
Chacun sait qu'il existe une relation entre le prix d'un bien et la
consommation du bien. Deux questions alors viennent à l'esprit : com-
ment se présente la relation ? Quel est le degré de la relation ?
pi
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
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LA CONSOMMATION
avec l'existence des biens dits inférieurs. Les biens inférieurs sont des
biens pour lesquels une hausse du prix entraîne plutôt une augmenta-
tion de la demande. Ce qui peut s'expliquer ainsi : si par exemple le
prix du mil augmente, la consommation de mil peut augmenter, parce
que dans le même temps, l'augmentation du prix du riz est telle que
la consommation du riz devient impossible pour une bonne partie de
la population, ce qui a pour effet d'entraîner un transfert de dépenses
du riz vers le mil. Ce phénomène est connu en économie sous lé nom
de « paradoxe de Giffen », à la suite de l'étude de Sir Th. F. Giffen
en Irlande, lors de la famine de 1845 : la consommation de pomme
de terre avait augmenté, malgré l'augmentation de prix.
(1) comme dans toutes les formules qu'on rencontre en Economie sous forme
de rapport, la variable explicative figure toujours au dénominateur.
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¿ES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
a) L'élasticité-prix simple.
Api/pi
avec pi représentant le prix du bien i et q¡ la quantité demandée du
bien i.
L'élasticité-prix simple peut prendre différentes valeurs, selon le
type de bien considéré :
•Cpi = 1 : C'est le cas lorsque la variation de la demande est stric-
tement proportionnelle à la variation du prix.
qi
Cas de epi = 1
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LA CONSOMMATES
P1
a < 45°
P2
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
• epi<l
C'est le cas lorsqu'une variation de prix se traduit'par une varia-
tion moins que proportionnelle de la demande.
a > 45°
• epi = o
C'est le cas lorsqu'une variation de prix laisse inchangée la demande.
La demande est alors dite inélastique.
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LA CONSOMMATION*
P1
a = 90e
Cas epi = 0
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
- les biens élastiques, situés entre les biens de nécessité et les biens
de luxe.
b) L'élasticité croisée.
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LA CONSOMMATION
§ 2 - Consommation et Revenu.
A) L'élasticité-revenu.
AR/R
Généralement, l'élasticité-revenu est de signe positif (ce qui exprime
une relation directe entre revenu et consommation). Les différentes
valeurs qu'elle peut prendre permettent d'opérer une classification des
biens :
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
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LA CONSOMMATION
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
soit pmc = 4 ^
AR
C = a R + b + Z.
tll
LA COHSOMMATIOS
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l.t:S DLTERMI\A\TS lìti 1.4 COMìOMMATìOS
1988 ^ ^
198
Ìi
T
1983_xx«
^ s * 1985
l
b i
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i
1
! i
i
!
!
•
!
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LA CONSOMMATION
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LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
- les biens de confort : pour ces biens, la demande est très élasti-
que par rapport au prix, et l'élasticité-revenu a une valeur pro-
che de l'unité. Ce qui signifie qu'une hausse de prix décourage
la demande, laquelle'varie proportionnellement avec le revenu ;
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LÀ CONSOMMATION
Le cas le plus simple est celui où l'on retient deux biens x et y devant
être achetés sur le même budget de consommation, le consommateur
recherchant une satisfaction totale ; les deux biens peuvent être repré-
sentés sur un graphique. Deux hypothèses extrêmes peuvent être
exclues : celle où il consacre l'intégralité de son revenu à l'acquisition
du bien y, ce qui sur le graphique donne le point A; celle où il consa-
cre l'intégralité de son revenu à l'acquisition du bien x, ce qui sur
le graphique donne le point B. La "droite AB sera alors appelée droite
de budget. Ceci étant, il est possible d'envisager différentes combi-
naisons possibles de quantités du bien x et du bien y dans le « panier
de la ménagère ».
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i t.s DKTEKMISAHTS nt: I.A
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/ \ Í OSSOMMMÏOS
a) Le comportement du monopoleur
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LhS DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
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LA CONSOMMAT/OIS
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LES BIENS COLLECTIFS PURS
Les biens collectifs purs sont constitués par les Grands Services
Publics : Administration Générale, Sécurité Intérieure, Justice,
Défense Nationale...
Ces biens se distinguent des biens privés marchands par les carac-
téristiques suivantes :
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LA CO!SSOMMATIO\
prend aisément qu'ils sont plus fonctionnels pour ceux qui ont
quelque chose à protéger que pour ceux qui sont démunis de tout ;
les biens collectifs purs sont consommés dès qu'ils sont produits.
Personne ne peut être exclu de leur consommation. En effet,
un citoyen peut être très anti militariste, il ne pourra pas pour
autant s'opposer à l'existence de l'Armée, et il sera même tenu
de contribuer à son entretien par le paiement de l'impôt. Le
principe de « l'exclusion par le marché », c'est-à-dire par le pou-
voir d'achat, ne joue pas non plus pour les biens collectifs purs,
car la consommation ici est imposée : la préférence de l'Etat
se substitue aux préférences individuelles ;
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BIENS QUASI-COLLECTIFS OU BIENS COLLECTIFS MIXTES
- ils peuvent être fournis aussi bien par le secteur public (école
publique, hôpital public.) que par le secteur privé (école pri-
vée, clinique privée...) : ce qui n'est pas le cas pour des services
tels que la Justice, la Police, etc.;
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LA COSSOMMATION
Par ces mesures, l'Etat cherche à protéger les individus les uns contre
les autres, à veiller sur la qualité de la vie. Et c'est bien la raison pour
laquelle, devront aussi être considérées comme biens collectifs sous
tutelle les dispositions prises dans certains pays et relatives au travail
et à la protection de la nature.
En effet, il peut arriver qu'un Etat décrête le principe du
travail obligatoire : qui ne travaille pas ne "mange pas. Ce qui
bien entendu ne peut avoir de sens que si l'Etat proclame parallèle-
ment le principe du droit au travail pour chaque citoyen et en assure
effectivement la garantie. Dans une telle situation, le chômage est exclu,
ce qui atténue très sensiblement les phénomènes de délinquance juvé-
nile et de banditisme.
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