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ECONOMIE DE LA SANTE
LE PLAN DU COURS
BIBLIOGRAPHIE
PHELPS (C.E) : Les fondements de l’économie de la santé
HIRTZLIN (I) : Economie de la santé
SANTERRE ET NEUN: Health economics, theory insights industry studis
NYMAN (J.A): La théorie de la demande en assurance maladie
WITTER (S), ENSOR (T), JOWETT (M), THOMPSON (R) : Health economics for
developing countries.
CHAPITRE I: INTRODUCTIF
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L’économie de la santé est considérée comme étant une application de l’analyse économique
au domaine de la santé. Elle tire son inspiration théorique des domaines traditionnels de
l’économie, de la finance, de l’assurance, de l’organisation industrielle, du travail et de la
finance publique.
Née dans les années 50 à 60 à la suite des travaux des économistes tels que : MUSHKIN
(1958), ARROW (1963), KLARMAN (1963), l’économie de la santé tire sa légitimité de la
question de savoir si les soins de santé sont des biens différents des autres biens de
l’économie au point qu’ils bénéficieraient d’un traitement différent.
La réponse à cette question s’étant avérée positive, il est apparu que les soins de santé sont
différents dans la mesure du fait qu’ils génèrent des échecs de marchés, d’une telle
importance qu’il faut prendre en compte dans la formulation de la politique économique.
Quatre caractéristiques distinguent en effet les soins de santé des autres biens :
1- La demande des soins de santé est une demande dérivée.
2- La demande des soins de santé comporte d’importantes externalités.
3- Il existe une asymétrie d’information entre les fournisseurs et les patients.
4- Il existe une incertitude en ce qui concerne les soins et l’efficacité de ces soins.
Chacune de ces caractéristiques prises individuellement peuvent être retrouvées au niveau des
autres biens.
Cependant aucun autre bien de l’économie ne regroupe de la manière dont les soins de santé
le font. C’est la combinaison de ces caractéristiques qui rend particulièrement difficile et la
formulation de politique sanitaire.
Bien plus l’accumulation de ces caractéristiques par les soins de santés lui confère une
cinquième caractéristique qui est l’intervention massive de l’Etat dans son domaine.
L’économie de la santé peut se caractériser comme étant la discipline qui s’intéresse
principalement à quatre objets dont les applications se ramènent à quatre domaines.
Premier objet : Qu’est ce que la santé et comment la mesurer ?
Cela se fera à travers la définition d’une fonction de production de la santé, à travers la
définition d’indicateurs d’état de sanitaire, de la perception de la santé etc……
Deuxième objet : Qu’est ce qui influence la santé en dehors des soins de santés ?
Il s’agira des aspects génétiques, des différences dans les caractéristiques
socioéconomiques.
Troisième objet : La demande des soins de santés
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Il s’agira ici de s’interroger sur l’influence des deux objets précédents sur le
comportement des recherches de soins de santé, sur les obstacles à la recherche etc….
Quatrième objet : L’offre des soins de santés
Il s’agira ici d’élaborer sur les coûts de production, les techniques de productions, les
marches des inputs (médicaments, ressources humaines, les équipements etc….), les
méthodes de rémunération des médecins et des invitations, les organisations lucratives et
non lucratives.
Ce cours n’a pas prétention de présenter, ni même de passer en revue tous les aspects
de l’économie de la santé. En tant que cours introductif, nous nous intéresserons à
l’essentiel nécessaire pour avoir une idée de l’intérêt de la discipline ; mais aussi des
grands enjeux actuels des reformes des systèmes de santés.
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∂U
¿0¿
∂H
6
Utilité
U3 UTILITE TOTALE
U2
U1
U0
H (SANTE)
H0 H1 H2 H3
COURBE D’UTILITE TOTALE DE LA SANTE
Cette courbe se présente ainsi car l’utilité (ou le besoin) croît jusqu'à ce qu’elle atteint un
certain niveau de satisfaction puis elle décroit.
L’utilité totale augmente lorsque l’augmentation du stock de santé (H) est combinée avec
l’augmentation de la consommation des autres biens.
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UmH
UmH
STOCK DE SANTE H
On peut cependant faire l’hypothèse céleris Paribus en exprimant le stock de capital santé
uniquement en fonction des soins médicaux. Ce qui permet d’obtenir les courbes du produit
total et marginal des soins médicaux.
Consommation de médicaments
il est etabli que les SOINS MEDICAUX
Pratiques, interventions
Les soins médicaux ne sont pas homogènes et diffèrent selon :
-les qualités structurelles de l’environnement dans lequel ils sont fournis
-La qualité du processus (l’accueil, le temps d’attente, la gestion selon le cas).
Les infrastructures médicales (équipements…)
La qualité de la main d’œuvre
La qualité de ses résultats (mortalité, satisfaction des malades etc…)
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Au vue de tout cela les soins médicaux ne sont pas facilement quantifiables. Cette difficulté
est une importance capitale lorsqu’il s’agit de formulé les politiques économiques et d’évaluer
les performances d’un système par rapport à un autre.
SANTE H
PT2
H0
SM 5SOINS MEDICAUX
*Lorsqu’un individu fait une crise cardiaque par exemple , son stock global de santé
décline quelque soit la quantité de soins médicaux disponible et consommé . ainsi la
courbe de Produit total des soins médicaux se déplace vers le bas
*Avec l’âge de stock de santé et le produit marginal des soins médicaux ont une forte
probabilité de décliner ce qui provoque deux effets. 1- la courbe du produit marginal
se déplace vers le bas et 2- la courbe de produit marginale des soins s’aplatie
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PmS
PmS
SM-SOINS MEDICAUX
∂ PT ∂ PT ²
Pms= ¿0¿ Pms²= ¿¿
∂SM ∂ SM ²
H=H(SM ;AH)
Le stock de santé H est donc croissant mais dans de moindres proportions, lorsque les soins
médicaux croissent jusqu’à devenir inférieur à 0 au bout d’un certain seuil. Cela s’explique
par les effets secondaires.
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SANTE H
PT1
B
H1
C A PT0
H0
SM 5SOINS MEDICAUX
Q2 Q0 Q1
Commentaire général
Rappelons que la théorie de la production et de la demande de santé illustrées dans les
paragraphes précédents se fondent sur les travaux de GROSSMAN (1972).
**Selon Lui il existe une différence fondamentale entre la santé en tant que output et les
soins de santés comme l’un des nombreux inputs entrant dans la production de la santé.
Une motivation importante était la différence entre le capital santé et d’autres formes de
capital humain.
GROSSMAN définit la santé comme comprenant la longévité et des jours sans maladie pour
une année donnée.
La santé est en même temps demandée et produite par le consommateur. La santé est donc
une variable de choix, parce qu’elle est source d’utilité et parce qu’elle détermine le niveau de
revenus ou de richesse.
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Ainsi, la santé est demandé par les consommateurs pour deux raisons :.
D’abord en tant que bien de consommation, elle entre dans la fonction de préférence en
d’autres termes, les jours de maladies sont sources de désutilité.
En tant que bien d’investissement, la santé détermine le temps total à consacrer aux
activités non-marchandes et marchandes.
En d’autres termes un accroissement du temps total réduit le temps perdu pour ces activités et
la valeur monétaire de cette réduction est un indice représentant le taux de rentabilité de
l’investissement en santé.
Puisque la santé est une composante du capital humain, les individus héritent d’un stock
initial qui se déprécie avec l’âge (à un taux croissant du moins après certaines étapes du cycle
de la vie) et peut être accru par l’investissement. La mort survient lorsque le stock baisse en
dessous d’un certain niveau. La qualité de santé demandée est négativement corrélée à son
prix implicite. Le prix implicite de la santé dépend de plusieurs variables dont le prix des
soins médicaux. Des changements de variables affectent la quantité optimale de santé et la
demande dérivée d’investissement brut et d’input de santé.
Le prix implicite de la santé (1)-croit avec l’âge lorsque le taux de dépréciation du stock de
santé croit pendant le cycle de vie et (2)- baisse lorsque le niveau d’éducation augmente.
L’OMS adopte à ce titre une classification fonctionnelle qui décrit et distingue trois (3)
niveaux d’incapacité :
Il s’agit du degré d’aggravation,
Degré de limitation ou de restriction des activités,
Degré de restriction à la participation.
La limitation des activités est le centre d’intérêt d’une gamme de mesures qui diffère en
fonction des activités spécifiques concernées.
Ces mesures utilisent une variation ou une gamme de dimension de mesure dont le niveau
d’assistance, le degré de difficulté, la fréquence, le temps et la qualité sont les plus usités.
A côté des mesures d’incapacités, il existe une mesure liée à la qualité de la vie, mesure dont
l’intérêt est croissant dans la littérature. Cette mesure reflète plusieurs aspects de la vie allant
de la maladie et l’aggravation de la prise en charge social et environnementale en thème
d’obstacle, faisant de cette mesure un indicateur complexe.
Au vu de ce qui précède, l’on peut retenir comme explication à la prolifération des indicateurs
de santé deux faits majeurs :
Dans les pays développés, il a été démontré que l’élimination de la mortalité avant
l’âge de 50 ans n’a contribué à l’accroissement de l’espérance de vie seulement que de
3 ans.
Il est clairement apparu avec la complexification de la vie liée au développement
technologique que la santé était fortement liée aux déchets, aux styles de vie produit
par les progrès économique dans les pays industrialisés.
système de santé. Alors ce type d’évolution (autoévaluation de la santé) peut être trompeur.
Il y a des mesure d’auto évaluation qui font appelle au nombre de jours d’inactivités et de
symptômes de la maladie.
- La capacité de se déplacer pour ce rendre auprès des institutions de santé, d’éviter les
zones endémiques, ou de trouver un emploi. Ces mesures ont la faiblesse d’être
difficile à mesurer.
- Les apports caloriques (la nourriture)
Ces mesures comprennent :
La consommation journalière de mesure par tête ou de calorie disponible par tête.
L’inconvénient de cet indicateur est la confusion opérée entre disponibilité et consommation
effectives des calories.L’approche courante utilisée pour obtenir les apports caloriques des
membres des ménages est de leur demander de se rappeler du panier d’ingrédients qu’ils
utilisent couramment pour la cuisine ou le panier utilisé les dernière 24 heures passées. Cette
méthode intensive en tant bien qu’elle soit faisable.
L’apport calorique est une mesure de la quantité du nutriment (input nutritionnel) pour
produire la santé. Les apports de ces inputs exprimés en termes de mesure
ANTHROPOMETRIQUE telles que le poids, la taille, l’indice de masse corporelle (ratio du
Poids( Kg )
Ind=
poids en Kg par la taille an m² ; taille (m² ) ), et la circonférence branchiale sont des
mesures accumulatives de la santé basée sur la nutrition. Ce sont donc des mesures de long
terme (LT). Cependant il faut de la prudence dans l’utilisation de la consommation caloriques
ou apport calorique de court terme (CT) en vue de tirer des conclusions sur la qualité de
nutrition voie de l’état de santé.
Vu que les apports caloriques d’un individu peuvent varier à cout terme sans toutefois se
traduire par une diminution ou une augmentation de la masse corporelle ou même de la santé,
cette mesure doit être utilisée avec prudence.
- Il y a aussi le niveau de l’hémoglobine dans le sang.
Cet indicateur sert à évaluer le niveau de santé à travers la prévalence de l’endémie au sein de
la population adulte et infantile.
- Le type de maladie en termes de chronicité ou d’acuité.
Exemple : Une maladie de long terme comme le diabète n’aura pas le même effet qu’une
affection aigue de court terme comme une blessure.
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Conclusion
En conclusion, il existe une gamme de mesure pour la santé. Tous reposant sur des jugements
de valeur en ce qui concerne les effets sur la santé ou même le niveau de vie, le bien être en
générale et sur l’espérance de vie. Il est important de savoir qu’aucune de ces mesures même
pour celle qui sont les plus usités ne peut rendre compte de manière exhaustive de l’état de
santé et de ses impacts sur la vie de la population.
Il existe cependant trois indicateurs composites couramment utilisés dans les pays développés
et qui sont les tentatives de rendre compte de la dimension condition de souffrance et impact
de ces dimensions sur la vie des populations, ce sont :
*
q SM =q SM (Prix des soins médicaux, revenu réel, coût du temps pour les soins, prix des
substitues et complément des soins médicaux, goût et référence, qualité des soins, profil
démographique (âge et sexe), stock initial de santé (l’état de santé))
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Autrement dit :
q SM =q SM (Prix des sois médicaux, autres facteurs) est la fonction de
demande
Des études ont été menées aussi bien à l’échelle micro et macro après des pays développé
en vue d’estimer la valeur des élasticités prix de la demande des soins médicaux.
.Il apparait que la demande est en générale inélastique. Cette élasticité est plus élevée
lorsque le consommateur ne dispose pas d’assurance que lorsqu’il en dispose. On
observe aussi lorsqu’il dispose d’une assurance, le consommateur est moins sensible
au prix lorsque le montant de coassurance diminue. Une coassurance, c’est le régime
sanitaire par lequel l’individu participe aux dépenses médicales selon une proportion
donnée par l’assurance prenant en charge le reste
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2000
entre : 0,1 ¿ ¿
- La demande des soins spécialisé est un peu plus sensible aux prix que celle des soins
primaires surtout lorsqu’ils ne sont pas couverte par l’assurance.
- La demande des soins préventifs et des médicaments est moins élastique à causes des
substitue existant (nutrition enrichie) ; aussi le faite que lez coût d’opportunité de la
prévention soit plus élevée qu’en cas de maladie rend la demande des soins préventifs
moins élastiques. Finalement le faite que les effets de la prévention se traduisent sur le
long terme rend la demande des soins préventifs inélastique.
- La demande des soins hospitaliers (hospitalisation) est moins élastique que les soins
externes (voire hôpital de jour).
- La demande des soins préventifs est plus élastique que la demande des affections
graves et aigues.
Δ % demandedesoinsmédicaux Δq SM ¿ qSM
eR = =
aSM
Δ %Re venu ΔR/ R
S’agissant des pays en développement, des études ont montrés qu’en générale la santé est un
bien supérieur lorsqu’on considère les dépenses publiques tandis que la santé est un bien
normal lorsqu’on considère les dépenses privées.
n1 n n n
→( 1 )' ⇒( 1 )' −( 1 )¿ 0 ¿
De même n2 n2 n2 n2
-les coûts explicites sont entre autres le salaire, les facteurs provisionnés. La connaissance de
ces coûts sert à évaluer les performances de services, le paiement des impôts, la fixation des
taux de remboursement par l’Etat. Les coûts implicites sont Les coûts d’opportunités
d’équipements et du personnel utilise et mobilisé dans les hôpitaux. La connaissance de ces
coûts, sert pour la planification optimale des hôpitaux pour la comparaison des rendements
−
alternatifs. Etant donnée q=q (N , k ) avec N =nombre vde personnel, alors le coût total
−
CT (q )=wN +r k
Les coûts de production moyenne évoluent généralement en trois phases et permettent
d’orienter le comportement des producteurs de soins médicaux. D’abords ils croissent
(rendements décroissants de la production), atteignent leur minimum et ensuite ils décroissent
(rendement décroissants du produit).
Théoriquement les hôpitaux doivent produire le niveau de services optimum q* qui est tels
que la fonction d’offre se trouve sur la courbe du coût mais à partir du minimum du coût
moyen , autrement elles font des pertes. Dans la réalité, les hôpitaux ne produisent pas le
niveau de services de médicaux qui correspondent au niveau du minimum du coût moyen. La
décision du niveau de production dépend de ces objectifs qui peuvent être économique ou
social. Quel que le cas l’hôpital s’organisera toujours de sorte à fonctionner sur la courbe du
coût mais pas au dessus.
En effet plusieurs hôpitaux opèrent souvent à perte (profit =0) pendant des années. Alors
pourquoi continue de traiter s’ils doivent continuer de perdre. La réponse est donc à court
terme tout hôpital subit des coûts fixes. Si le fait de traiter les patients doit lui permettre de
couvrir ses coûts fixe et une partie de ses coûts variables elle le fera.
A court terme, la taille de coût fixe est importante dans la détermination de la décision de
continue ou de fermer.
Coûts fixes (CF) Coûts variables (CV)
Bâtiments -Matériels de travail
-Capital -Fourniture de bureau
Equipements -La nourriture
-Maintenance du capital -Fourniture de labo
-Salaires -Carburant
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COUT
DEE CMLT
EE DESECONOMIES D’ECHELLE
ECONOMIES
D’ECHELLE
MIN
Q*
PRIX
DEMANDE
OFFRE
P*
SOINS MEDICAUX
Q*
On dit alors que le marché est efficace allocativement. L’efficacité allocative du marché
signifie donc qu’au prix P*, les consommateurs reçoivent la quantité de soins médicaux q*qui
correspond à l’avantage le plus élevé qu’il peut obtenir. De la même façon les producteurs cde
soins de santé reçoivent (supportent) le coût le plus bas (minimum) qui leur permet d’obtenir
le profit le plus élevé.
Le fait que le marché permet ainsi à la société de produire la combinaison de soins médicaux
la moins cher possible lui confère la qualité, l’efficacité productive. La combinaison des
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UTILITE
C
U (W0)
UT (W)
D
U (W0-pL)
E
pU(W0-L)+(1-p)U(W0)
B
U (W0- L) A
W0- L W0-pL W0 W
Maladie U (W 0 −L ) W 0 −L P P-L
Soit
W 0 le niveau de richesse de l’individu lorsqu’il est en bonne santé. Si l’individu tombe
malade avec une probabilité P donnée, il perd le revenu financier L, son utilité espéré sera
donc la somme des utilités certaines en cas de bonne santé et en cas de maladie c'est-à-dire
E(U )=PU (W 0 −L)+(1−P)U (W 0 )
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P.L étant alors la perte de revenu espéré en cas de maladie. Cela reflète l’aversion pour le
risque (ou la diminution de l’utilité marginale du revenu au fur et à mesure que le revenu
augmente).
*Le revenu espéré est la somme des revenus certains en cas de maladie ou en cas de bonne
santé c'est-à-dire :
E(W )=P(W 0 −L )+(1−P )w0 =W 0 −P . L
2- L’aléa moral
Il tient à la tendance qu’a la couverture d’assurance a induire un comportement qui accroit les
pertes espérées qui font l’objet de l’assurance. Ceci parce que l’aléa moral accroit la
probabilité de perte.
En effet, les assurés peuvent avoir tendance à prendre plus ou moins de précaution pour
éviter la maladie sachant qu’ils ne vont pas supporter les conséquences financières en leur
enceinte.
Ce cas d’aléa moral ne relève pas d’une grande importance. Par contre le type d’aléa moral le
plus important dans le secteur de la santé est lié au faite qu’une fois que l’évènement est
couvert par l’assurance, l’assuré n’ayant pas à payer le coût total du paiement, ce dernier peut
faire face à des coûts totaux plus élevé qu’en l’absence d’assurance.
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Les dépenses liées vont donc augmenter. Cet accroissement des dépenses est lié aux aléas
moral résultant du comportement soient des patients, soient des prescripteurs :
En effet, les patients dont les soins sont subventionnés peuvent exprimer une demande plus
importante pour la quantité de services médicaux.
Quant aux prescripteur sachant que les patients ne supportent pas l’ entièreté des coûts
peuvent accroitre la quantité du traitement requise et ou le prix de ces traitements.
L’aléa moral a les capacités de limiter la gamme de contrats d’assurance que le marché
peut essentiellement offrir, ce qui a pour conséquence de réduire l’efficacité allocative.
Pour se maintenir sur le marché tout assureur privé doit fixer sa prime sur la base des pertes
ex-post en l’absence d’assurance. Quant aux individus, ils doivent faire leur choix sur la base
des pertes espérée ex-ante, par conséquent il leur sera difficile voire impossible de trouver les
contrats à leur goûts. Ainsi la présence d’aléa moral peut conduire à l’inexistence de marché.
Un second type de perte d’efficacité allocative survient lors de l’utilisation exagérée des
services médicaux du fait de l’existence de la couverture. Cela crée un surcroit de charge pour
l’assureur. Graphiquement ceci revient à cela :
Prix des soins médicaux
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P0
Q0 Q1
Soit
p0 le coût marginal de long terme de soins de santé. En l’absence d’assurance la quantité
premier franc dépensé sur la première unité de soins médicaux, alors Q1 soins de santé seront
consommées.
Pour chaque unité d’accroissement de la consommation due à l’assurance c'est-à-dire
(Q 1−Q 0 ) , le coût marginal sera supérieur à l’avantage marginal constituant ainsi une charge
supplémentaire pour l’économie.
L’on peut éliminer l’aléa moral en accroissant le prix auquel le consommateur fait face
possibilité pour le patient de participer aux coûts donc aux charges. Cela se fait à travers les
tickets modérateurs.
3-Externalités
les externalités sont dû au fait L’activité économique d’un agent privé (production ou
consommation) affecte positivement ou négativement la production ou la consommation
d’autres agents économique de la société sans que le marché ne prenne cela en compte.
Quand il y a externalité du point mathématique cela veut dire :
Prix= avantage marginal du privé, pour le demandeur
Prix= coût marginal privé, pour l’offreur
-demande
→P= Am P ⟨ou⟩ Am S
La présence d’effet externes dans le domaine de la santé est un autre fait important
distinguant le secteur de la santé des autres activités économique mais pas de toutes.
Les succès de la médecine ont longtemps concernés les maladies transmissibles qui sont la
forme la plus probable qui conduisent aux externalités. Alors lorsqu’une personne est atteinte
de maladie transmissible comme la tuberculose ou la grippe, non seulement elle subit sa
maladie, mais accroit aussi le risque de voir ses proches aussi la contracté à leur tour. Si elle
prend les dispositions pout l’éviter, elle en tire un avantage de même que la société toute
entière sans que cette dernière ne débourse un franc.
Exemple : l’Avantage social de la vaccination antigrippe va bien au dela de l’avantage
personnel.
Si l’individu malade confronte le coût de la vaccination (agent, temps passé, inconvénient,
douleur et risque d’une réaction défavorable) avec l’avantage personnel qu’il en titre (risque
diminué de contracter la grippe au cours de la saison), sa décision de ne pas se faire vacciner
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Prix du vaccin
AmP(Avantage marginal Prive)
P0 = CmP
La solution optimale est donc que la société produise Q*1 vaccins car Au delà de Q 1* le coût
marginal excède les avantages marginaux sociaux.
Ce nouvel équilibre est efficient au sens de pareto contrairement à la situation Q*0
La différence entre Q*1 et Q*0 doit être soit subventionnée par l’Etat soit atteint par des
échanges caritatifs privés
Il est important de noter que la simple existence d’externalités n’est pas suffisante pour juger
de l’inefficacité d’une situation ni pour exiger une subvention des soins de santé par l’Etat
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