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Définition

Les facteurs de production regroupent les moyens de production


durables qui contribuent à la production : le travail, le capital et,
parfois, la terre.
Précisons que le capital regroupe les biens ou services qui
peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production, car
ils ne sont pas détruits au cours d'un de ces cycles. Il s'agit des
machines, des outils, des matériels de transport, etc.
Quant au travail, il correspond à l'ensemble des heures de travail
effectuées par les travailleurs.

II/ Définition
La production c'est une activité de transformation qui st socialement organisée et qui
est destinée à la fabrication de biens et services grâce à l'utilisation de facteurs
de production :

 facteur travail
 facteur capital technique
 facteur capital financier

Quels sont les 4 facteurs de production ?


Pour simplifier, les quatre principaux facteurs de
production apparaissent de nos jours être les suivants : le travail
matériel, ... le capital immatériel (savoir-faire, organisation, actifs
incorporels s'ils sont comptabilisés, l'esprit entreprise, le travail
immatériel, le savoir).

Les facteurs de production sont les éléments nécessaires à


la production : le travail et le capital. Le travail est une activité
humaine rémunérée qui donne lieu à une contrepartie en
monnaie ou en nature. Les travailleurs sont dits des « actifs »,
ils sont soit occupés soit à la recherche d'un emploi, les
chômeurs.
Quels sont les différents types de facteurs de production ?
Les entreprises ont besoin de facteurs de production pour
produire leurs biens et services. Il y en a deux familles : le travail
et le capital

1. Le capital, facteur de production


a. Un moyen de production

L'activité productive des entreprises repose sur deux éléments :

• les consommations intermédiaires qui correspondent aux


biens détruits ou transformés au cours du processus de
production (matières premières, énergie...) ;

• le capital fixe qui rassemble les moyens de production ; il s'agit


de biens d'équipement qui seront utilisés de façon durable, donc
pendant au moins un an, dans le processus de production
(machines, bâtiments, véhicules...).
b. Un détour de production

Le capital technique permet de réaliser un détour de


production. L'exemple le plus connu est celui du puits : un
individu ayant l'habitude d'aller chercher de l'eau au puits peut
choisir de construire une canalisation et une pompe. Il ne fera ce
choix que si la quantité de travail consacrée à cette installation
ne dépasse pas celle qu'il consacrait jusque là à se rendre au
puits.

C'est un économiste de la fin du XIXe siècle, Eugen Von Böhm-


Bawerk (1851-1914) qui a construit cette notion de « détour de
production » dans laquelle le caractère plus ou moins
capitalistique d'une technique est repéré par la longueur de
son détour de production.

2. Le travail, facteur de production


Il est très difficile de résumer le travail comme un simple
« facteur » unique et abstrait. D'abord parce que les tâches
réalisées par les individus sont très diverses, tout comme les
compétences de chacun et ensuite, parce que l'organisation du
travail est un élément déterminant.
a. Le capital humain

Elaborée par l'économiste américain Gary Becker (Prix Nobel


d'Économie en 1992), la notion de capital humain naît aux États-
Unis dans les années 1960. Cette notion désigne d'abord les
capacités intellectuelles et professionnelles d'un individu, et a été
élargie depuis pour désigner le stock des capacités humaines
économiquement productives. Les entreprises peuvent
améliorer le capital humain en augmentant les dépenses de
formation, les efforts en matière d'hygiène, de santé ; la théorie
de la croissance endogène considère d'ailleurs que ces efforts
peuvent également se réaliser à l'échelle de la nation qui, en
améliorant ses infrastructures d'éducation, de santé va améliorer
sensiblement la « qualité » de sa main d'œuvre.

La notion de capital humain offre donc une vision qualitative de


la main d'œuvre, elle repose sur des éléments comme le niveau
de diplôme, la formation professionnelle, l'âge, le sexe...
b. L'organisation du travail

La répartition de l'activité productive entre les salariés de


l'entreprise est un élément majeur puisqu'elle influe directement
sur le niveau de la productivité. Les premières tentatives
d'organisation rationnelle du travail remontent à Adam Smith,
économiste anglais (1723-1790) qui démontre, à travers l'exemple
de la fabrication des épingles, l'importance de la division du
travail et de sa spécialisation qui en découle.

Il faudra tout de même attendre la toute fin du XIX e siècle pour


voir énoncés par Frederic W. Taylor (1856-1915) les principes
d'une méthode d'organisation scientifique du travail (OST).
Ces principes se résument en deux grands principes :

• la division horizontale du travail qui consiste à parcelliser les


tâches de façon à ce que chaque ouvrier se voit confier quelques
tâches élémentaires et bien délimitées ;

• la division verticale du travail entre des individus chargés de


la conception (le bureau des méthodes) et les travailleurs chargés
simplement du travail d'exécution.

Cette organisation sera complétée au cours du XX e siècle par


le fordisme qui y ajoutera le travail à la chaîne et la notion
de production et de consommation de masse.
Elle sera aussi remise en cause notamment par les sociologues
de l'école des relations humaines dirigée par
l'Américain Elton Mayo qui dénonceront la parcellisation des
tâches et la non prise en compte d'un collectif du travail.

Les remises en cause théoriques sont doublées, au cours des


années 60, de protestations des salariés eux-mêmes
(absentéisme, turn-over, grève) ; on voit ainsi émerger, depuis les
années 90 de nouvelles formes d'organisation du travail (les
NFOT) qui tentent d'enrichir le processus de travail.
Conclusion

Les facteurs de production rassemblent toutes les ressources


économiques nécessaires à la fabrication d'un produit. Le travail
et le capital sont donc deux notions économiques majeures ;
parce qu'ils sont substituables, divisibles et complémentaires, ils
supposent des choix. Tel est donc le rôle des entreprises, qui, par
des calculs financiers, doivent choisir la combinaison productive
qui leur permettra de réaliser le maximum de profit.

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