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l’Enseignement ***************
Supérieur, de la UFR/SJPEG
Recherche et de ****************
l’Innovation Département d’économie
Cours : 24 heures
TD : 8heures
• L’objectif est d’obtenir le produit permettant la satisfaction du client dans les délais
à un coût concurrentiel. Cette mission doit être remplie en atteignant cinq objectifs :
Volume : Il doit correspondre aux objectifs commerciaux de l’entreprise.
Délais : Respecter les délais pour livrer les produits
Qualité : Elle est appréciée par référence à des normes externes ou internes.
Coût : Minimiser l’encours de fabrication(les coûts unitaires de production) afin de
proposer des prix compétitifs sur le marché.
• Flexibilité : Elle doit permettre une certaine adaptation de la demande en quantité et
nature dans un atelier flexible, par la production modulaire, la polyvalence,
aménagement des horaires, la formation, la gestion des emplois et des compétences.
Politiques de production
La sous-traitance
• La sous-traitance consiste à faire réaliser par une autre entreprise certaines phases de la fabrication, certains
composants ou une partie de la production. Le rôle de sous-traitant se limite à l’exécution du travail
demandé par le donneur d’ordre. Le donneur d’ordre fixe des exigences et des normes dans un cahier de
charge engageant des deux parties. Il s’agit d’une relation de domination.
• Quatre principaux facteurs peuvent conduire l’entreprise à faire appel aux sous-traitants :
La capacité de l’entreprise : Quand la capacité est limitée, la sous-traitance permet de satisfaire la
demande des clients et de respecter les délais
La compétence de l’entreprise : Si la compétence de l’entreprise dans la fabrication de certains produits
intermédiaires est faible, elle peut bénéficier de la compétence des entreprises les plus expérimentées et plus
spécialisées par le recours à la sous-traitance.
Le coût de fabrication : Si la sous-traitance d’un produit revient moins cher que sa fabrication dans
l’entreprise. L’entreprise préfère donc la sous-traitance pour réduire le coût de revient du produit fini.
La qualité : Si la qualité de produit fabriqué par l’entreprise est inférieure à celle de produit fabriqué par
d’autres entreprises, elle peut recourir à la sous-traitance.
Politiques de production
L’impartition
• L’impartition consiste à faire réaliser par une autre entreprise une activité qu’une
entreprise peut réaliser elle-même. Au contraire de sous-traitant, l’exécutant réalise
lui-même les études et conserve l’entière propriété des droits d’invention (marque,
brevet,..). Il exécute le travail tel qu’il conçoit (sans intervention de l’entreprise). Il
s’agit d’une relation de collaboration.
• L’impartition est un moyen de :
réduire les coûts
accroitre les ventes sans mobiliser les capitaux
accroitre les bénéfices
élargir le marché
Politiques de production
L’intégration La localisation
• On parle d’intégration lorsque l’entreprise
• Elle peut être adoptée par
exécute elle-même une activité qu’elle
l’entreprise qui possède plusieurs
peut déléguer à une autre entreprise.
unités de production.
C’est une intégration en amont quand
l’activité précède la fabrication du • Elle consiste à organiser la
produit fini. répartition de l’activité de production
C’est une intégration en aval quand entre les unités de l’entreprise en
l’activité suit la fabrication du produit fonction de la capacité, du degré de
fini. spécialisation et du coût engendré par
chaque unité.
Politiques de production
L’impartition
• L’impartition consiste à faire réaliser par une autre entreprise une activité qu’une
entreprise peut réaliser elle-même. Au contraire de sous-traitant, l’exécutant réalise
lui-même les études et conserve l’entière propriété des droits d’invention (marque,
brevet,..). Il exécute le travail tel qu’il conçoit (sans intervention de l’entreprise). Il
s’agit d’une relation de collaboration.
• L’impartition est un moyen de :
réduire les coûts
accroitre les ventes sans mobiliser les capitaux
accroitre les bénéfices
élargir le marché
Mode de production
Il existe trois principales sortes de modes de
production :
• Selon le marché :
• production sur stock en fonction des prévisions
• production sur commande en fonction de la
demande.
• Selon le flux :
• production continue où la production ne peut être
interrompue
• production discontinue où les étapes de la
production se succèdent.
• Pour établir cette matrice nous allons créer un tableau à La tâche G est directement postérieure à A et à B nous
allons donc placer un "1" à l'intersection de la ligne G et de
deux entrées identiques : la liste des tâches, suivie d'un la colonne A et un "1" à l'intersection de la ligne G et de la
tableau comportant des colonnes de niveaux. colonne B.
•L'entrée horizontale correspond aux tâches Idem pour les autres lignes.
antérieures. Le remplissage de la matrice se fait de la façon
suivante : • Remarque : la tâche C et E n'ayant pas de tâches antérieures
elle ne comporte pas de "1" sur leur ligne. Les tâches G et F
A l'aide de la liste des tâches et de leurs antériorités
étant postérieures à toutes les tâches ne comporte pas de "1"
compléter ligne par ligne en plaçant des"1" dans les
colonnes où les tâches sont antérieures. sur leur colonne.
Il faut avoir terminé Niveaux
A B C D E F G 1 2 3
A 1 1 0
Pour faire
B 1 1 0
C 0
Matrice des antériorités
D 1 1 0
E 0
F 1 1 1 0
G 1 1 2 2 0
Niveaux CE ABD FG
Choix de la Méthode de Production
• Construction du réseau PERT et
Calculer les marges totales de chaque
Déterminer le chemin critique tâche
Prenez les 2 étapes qui l'entourent et
appliquez le calcul suivant :
Fin de date au + tard j - début de date au +
tôt i – durée tâche Ti,j
•ou
Date au plus tard de l'étape suivante -
Durée de la tâche - Date au plus tôt de
l'étape précédente
A B C D E F G
18-3-3 = 12 18-8-10= 0 10-10-0= 0 25-4-3 = 18 15-3-0=12 32-7-7 = 18 32-14-18=0
Choix de la Méthode de Production
• Construction du réseau PERT et Il s'agit du chemin passant par
Déterminer le chemin critique les tâches dont la marge totale
est nulle. Ce tracé indique le
délai incompressible pour
réaliser le projet. Le chemin
critique est constitué des tâches
B, C, G.
A B C D E F G
18-3-3 = 12 18-8-10= 0 10-10-0= 0 25-4-3 = 18 15-3-0=12 32-7-7 = 18 32-14-18=0
Choix de la Méthode de Production
• Déterminer les marges de retard que le La marge libre correspond au retard que peut prendre la
chef de projet peut tolérer au niveau de réalisation d'une tâche sans impact sur la date au plus tôt
des tâches suivantes (à condition qu'elle ait débuté à sa
chaque étape sans retarder la réalisation date le plus tôt).
du projet.
Formule de la marge libre : Date au plus tôt de l'étape
suivante - Durée de la tâche - Date au plus tôt de l'étape
précédente
A noter : la marge libre ne peut pas être supérieure à la
marge totale
Ce qui est particulièrement important lorsqu'une équipe
extérieure doit intervenir à une date précise. Il ne faut pas
que cette date soit décalée à cause du retard de la tâche
précédente.
A B C D E F G marge libre
18-3-3 = 12 18-8-10= 0 10-10-0= 0 7-4-3 = 0 3-3-0=0 32-7-7 = 18 32-14-18=0
A B C D E F G
18-3-3 = 12 18-8-10= 0 10-10-0= 0 25-4-3 = 18 15-3-0=12 32-7-7 = 18 32-14-18=0 marge totale
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
Structuration d’une programmation linéaire
• Chaque programme de production comporte :
Un objectif : représenté par une fonction économique ou fonction objectif.
Exemple : maximiser le Chiffre d’Affaire (CA), minimiser les coûts.
Des contraintes à respecter : représentées par des inéquations ou des équations.
Exemple : moyens de production limités.
• La programmation linéaire est une méthode de résolution d'une fonction linéaire.
Elle permet de déterminer l'optimum d'une fonction économique en tenant
compte des contraintes.
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
La formulation du programme linéaire
• Max ou Min Z= a1.X1+a2.X2+...+an.Xn
• 1 Z : la fonction économique ou la fonction objectif
• 2 Xi : les variables de décision : exemple : la quantité à produire
• 3 Les paramètres ai, bij et Cj sont des constantes connues
• Sous contraintes :
• 1 b1.X1+b21.X2+...+bn1.Xn ≤C1
• 2 b12.X1+b22.X2+...+bn2.Xn ≥C2
• 3 b1j.X1+b2j.X2+...+bnj.Xn ≤ Cj
• 4 Xi ≥ 0
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
On dispose de 800 Kg de Fraises, 700 Kg
a) Problème de production
de Lait et 300 Kg de sucre.
•Un fabricant produit 2 types de yaourts La vente de 1 Kg de yaourts A et B
`a la fraise A et B à partir de Fraise, de rapporte respectivement 4e et 5e. Le
Lait et de Sucre. Chaque yaourt doit fabricant cherche à maximiser son profit.
respecter les proportions suivantes de
matières premières.
A B
Fraise 2 1
Lait 1 2
Sucre 0 1
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
b) Modélisation
1) Sur quelles quantités peut-on travailler? 3) Quelles sont les contraintes du problème
• Seules valeurs non constantes : les quantités ?
de yaourts A et B produites • Première contrainte : 800 Kg de fraises
• On parle de variables disponibles
• On les notera xA et xB • la quantité utilisée dépend de la production :
2) Que cherche-t-on à optimiser ? 2xA + xB
• Le profit z 2xA+ xB ≤ 800(fraises)
• Calculé à partir de xA et xB xA+ 2xB ≤ 700(lait)
• On parle de fonction objectif xB ≤ 300(sucre)
• z = 4xA + 5xB xA, xB ≥ 0 positivité!
• maxz = 4xA + 5xB
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
Il faut recenser les sommets du polygone et calculer la Fonction objectif (F). La valeur
optimise F est la solution du problème. Ici la solution (XA, XB)=(425 ; 125) et F=2200
La méthode du triangle.
C. Résolution Détermination du Pivot
Enoncé Résolution
A B C D A-E*B/F 0 C-B*G/F D-B*H/F
E F G H E/F F/F G/F H/F
J O I K J 0 I K
Pour déterminer le pivot, il faut d’abord identifier la variable qui contribue le plus à la fonction économique. C'est-à-dire en cas d’une
maximisation celle qui a le coefficient le plus élevé. Cette variable constitue la colonne du pivot et la variable correspondante est appelée
variable entrante. Pour déterminer la variable sortante il faut diviser les contraintes par le coefficient de la colonne du pivot. Le quotient
le plus petit correspond à la ligne de la variable sortante de la base. L’intersection de la colonne du pivot et la ligne de la variable sortante
est le pivot.
Lorsque la colonne du pivot croise une ligne en 0 on recopie toute la ligne ;
Lorsque la ligne du pivot croise une colonne en 0 on recopie toute la colonne ;
La colonne du pivot autre que le pivot, prend des 0.
Le reste de la matrice est calculé par la méthode du triangle.
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
Résolution
• Application 1) Présentons la forme canonique du programme linéaire.
• Une entreprise fabrique trois produits P1 ; P2 et Transformons ce d’inéquation en système d’équation en intégrant des
écarts positifs
P3 à partir de trois composantes C1, C2 et C2.
e2 2 1 2 0 1 0 80 40
e3 3 2 2 0 0 1 60 30
F 3 5 6 0 0 0 0
Hors Base : MATRICE 3 on divise la ligne du pivot par le pivot
x y z e1 e2 e3 C Rapports
z 0,25 0,5 1 0,25 0 0 17,5 35
Base
e2 1,5 0 0 -0,5 1 0 45 ∞
e3 2,5 1 0 -0,5 0 1 25 25
F 1,5 2 0 -1,5 0 0 -105
Choix de la Méthode de Production
La programmation linéaire
Hors Base : MATRICE 3 on divise la ligne du pivot par le pivot
x y z e1 e2 e3 C Rapports
z 0,25 0,5 1 0,25 0 0 17,5 35
Base
e2 1,5 0 0 -0,5 1 0 45 ∞
e3 2,5 1 0 -0,5 0 1 25 25
F 1,5 2 0 -1,5 0 0 -105
e2 1,5 0 0 -0,5 1 0 45
y 2,5 1 0 -0,5 0 1 25
F -3,5 0 0 -0,5 0 0 -155
Produit final
Niveau 0
Sachant que:
Stock disponibles PF=600
Stock disponibles SE=300
Stock disponibles M=600
3.1.1. Material Requirement Planning
Exemple de calcul de Besoins nets donc BN = 0 car il n'y a pas de besoins nets.
2
D'après la nomenclature, pour réaliser le produit fini PF, il faut deux sous-ensembles SE. Les
ordres proposés pour PF permettent de calculer les besoins bruts en SE.
Ordre Proposés pour PF Début 500 500 500
Pour le produit fini SE, on supposera que le stock disponible est de 300, le lot économique de
lancement de 1000 et la durée d'obtention de 2 semaines. Ordres Lancés=1000
Stock initial 300 Stratégie de production x1000
Délai 2 Stock de sécurité 0
Semaines 0 1 2 3 4 5
Besoins Bruts BB 0 1000 1000 1000 0
Ordres Lancés (OL) 1000
Stocks Prévisionnels (SP) 300 300 300 300 300
Besoins Nets (BN) -300 -300 700 700
Ordre Fin 1000 1000
Proposés (OP) Début 1000 1000
3.1.1. Material Requirement Planning
D'après la nomenclature, pour fabriquer le sous-ensemble SE, il faut 0,5 m de M. Les
ordres proposés pour SE permettent de calculer les besoins bruts en matière M.
Ordre Proposés pour SE Début 1000 1000
Pour la matière première, on supposera que le stock disponible est de 600, le lot économique de lancement
de 400 et la durée d'obtention de 3 semaines. Stock = 600 L =400 D= 3
Si l'on applique la règle du temps opératoire minimum on obtient, avec un ordre de passage 2 4 3 5 1 qui minimisent la durée de réalisation
moyenne :
dm= 1202 au lieu de 1546 dans un ordre aléatoire.
On remarque que cette méthode qui minimise la durée moyenne de réalisation, ne tient pas compte du respect des délais car la pièce repérée 1 est
terminée à 2400 alors que son délai de réalisation est de 1600.
3.1.1. Material Requirement Planning
3.1.1.1.5. Ordonnancement
L'un centralisé
a) Algorithmes d'ordonnancement
ii) L'algorithme de Johnson
Son objectif est de minimiser la durée de réalisation d'une file d'attente de n pièces devant
toutes passer selon le même ordre sur deux machines (problème du type flow-shop).
Il peut s'appliquer sur toute fabrication dont le processus de fabrication est séquentiel avec plus
de deux postes de fabrication même si tous les postes ne sont pas utilisés.
Pour chaque pièce :
• Réaliser la somme des temps de toutes les phases (N)
• Réaliser la somme x des temps des n-1 premières phases
• Réaliser la somme y des temps des n-1 dernières phases
• Calculer le rapport k=x/y
On obtient l'ordre des fabrications grâce à l'ordre croissant de k.
3.1.1. Material Requirement Planning
3.1.1.1.5. Ordonnancement
ii) L'algorithme de Johnson
Exemple : Soit une file d'attente composée de six pièces et devant être fabriquées séquentiellement sur 4 machines (postes), les temps
opératoires sont exprimés en centièmes d'heures.
P1 Pièces M1 M2 M3 M4 Total x y k Ordre
Phase 10 20 30 40 P1 2000 1720 600 160 4480 4320 2480 1,74 6
Machine M1 M2 M3 M4 P2 3560 3960 3800 3080 14400 11320 10840 1,04 4
Temps opératoires 2000 1720 600 160 P3 280 1880 800 3920 6880 2960 6600 0,45 1
P2 P4 320 2560 480 3760 7120 3360 6800 0,49 2
Phase 10 20 30 40 P5 2440 760 2600 560 6360 5800 3920 1,48 5
Machine M1 M2 M3 M4
P6 40 3200 2640 3120 9000 5880 8960 0,66 3
Temps opératoires 3560 3960 3800 3080
P3
Phase 10 20 30 40 La somme x des temps des n-1 premières phases de la pièce P1
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 280 1880 800 3920 =2000+1720+600=4320
P4 La somme y des temps des n-1 dernières phases de la pièce
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
P1=1720+600+160=2480
Temps opératoires 320 2560 480 3760 Le rapport k=x/y. K de P1 est donc =4320/2480=1,74
P5 On procède de la même manière pour les autres pièces avant de procéder au
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4 classement.
Temps opératoires 2440 760 2600 560
P6 L'ordre de passage est donc : P3 P4 P6 P2 P5 P1
Phase 10 20 30 40
Machine M1 M2 M3 M4
Temps opératoires 40 3200 2640 3120
3.1.1. Material Requirement Planning
3.1.1.1.5. Ordonnancement b) Règles de priorité
L'utilisation de règles de priorités n'a pas l'ambition de l'optimisation mais
L'un centralisé propose des solutions "acceptables" s'appuyant sur des critères proches des
objectifs du gestionnaire. Le résultat de l'ordonnancement dépend de l'ordre
dans lequel les OF sont placés sur le planning. Aussi il est recommandé de
choisir les règles à utiliser de façon à réaliser au mieux les objectifs assignés
à l'ordonnancement (respect des dates de livraison, charge maximum sur les
machines etc.).
Les règles les plus connues sont : Dates et marges
Ordre
Date de fin la plus proche
• Premier arrivé premier servi (FIFO)
Marge minimale (temps restant-temps opératoires restants)
• Priorité au dernier arrivé (LIFO)
Marge par nombre d'opérations minimale
• Priorité au lot qui ira dans la file d'attente
suivante la plus courte Ratio critique temps restant/travail restant (date livraison-date du jour (temps
opératoires + temps inter opératoires) /(date livraison-date du jour)
• Priorité au lot dont le nombre d'opérations est le
plus petit ou grand Coût
• Priorité au lot dont le temps d'opération est le • Priorité au lot ayant la plus grande valeur
plus petit ou grand
• Ratio coût d'attente par durée de l'opération à exécuter
3.1.1. Material Requirement Planning
3.1.1.1.5. Ordonnancement
L'un centralisé
Exemple
Devant le centre d'usinage CU09 attendent 5 OF, la date d'aujourd'hui est le jour 60 et les informations concernant ces OF
sont données par un logiciel de GPAO.
OF Jour d’arrivée Temps opératoire (h) Date de fin Date de fin Travail restant (j)
1 53 4 66 66 5
2 55 3 64 64 4
3 54 5 62 62 3
4 59 2 61 61 2
5 60 1 65 65 2
Ordre : 4 3 2 5 1
Les OF 4 et 3 ne seront pas terminés à la date prévue car le travail restant est plus grand que le temps restant.
3.1.1. Material Requirement Planning
3.1.1.1.5. Ordonnancement
3.1.1.1.5.2. Ordonnancement décentralisé
L'ordonnancement décentralisé ne permet pas de faire de
prévisions ni de planning car les décisions sont prises au pied de
chaque machine. Dès qu'une machine a terminé un lot l'opérateur
choisit en fonction d'une règle de priorité définie à l'avance l'OF
suivant. L'application de cet ensemble de décisions locales est
censée atteindre les objectifs globaux de l'atelier. On peut distinguer
deux types de règles de priorité, les règles locales qui ne concernent
que les lots de la file d'attente devant la machine. Par contre les
règles globales prennent en compte les autres centres de charge de
l'atelier tel que la file d’attente suivante la plus courte le poste
suivant le moins chargé.
3.1.2. L’approche japonaise « Just – In –
Time »
• Le Juste à Temps est une technique qui permet aux biens
d’arriver sur le site précisément au moment où ils sont Zéro défaut
nécessaires, ce qui permet de réduire les niveaux de Zéro panne
stock et par là-même les investissements et frais qui y Zéro temps de réglage
sont rattachés. Le Juste à Temps s'oppose en fait au plan
directeur de production défini à partir de la méthode du Zéro taille de lot
MRP pour lequel la production est enclenchée à partir Zéro manutention
des prévisions de ventes (flux poussés). Avec le juste à Zéro file d’attente
temps, les flux sont tirés, la production est enclenchée
par les commandes ainsi les niveaux de stocks sont Zéro rupture
réduits, le risque étant le manque de réactivité du Zéro cycle d’obtention
système.
• Elle est basée sur les huit principes suivants :
3.1.3. Le système KANBAN
• Le terme japonais Kanban signifie enseigne ou panneau
d’affichage est un outil du Toyota Production System (aka TPS)
par extension un outil du lean manufacturing qui permet de
mettre en place une production en flux tiré permettant
d’arriver à équilibrer la production et la demande. Il s’agit par
extension de la méthode de gestion « juste à temps ». En fait,
la production " juste à temps " est une approche globale et le
système Kanban en constitue un outil.
Elle se base sur certains principes généraux :
• Le flux de travail est affiché et mis en valeur visuellement.
• L’accent est mis sur l’amélioration continue.
• La quantité de travail en cours (work in process ou WIP) doit être
limitée.
• Les biens livrables doivent être livrés sans défaut (qualité).
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1. La méthode PERT
La réalisation d'un projet nécessite souvent une succession de tâches auxquelles
s'attachent certaines contraintes :
• De temps = délais à respecter pour l'exécution des tâches ;
• D'antériorité = certaines tâches doivent être exécutées avant d'autres ;
• De simultanéité = certaines tâches peuvent être réalises en même temps ;
• De production = temps d'occupation du matériel ou des hommes qui l'utilisent.
Remarque : la tâche A et B n'ayant pas de tâches antérieures elle ne comporte pas de "1" sur leur
ligne. La tâche J étant postérieure à toutes les tâches ne comporte pas de "1" sur sa colonne.
Nous allons réaliser un ensemble de deux étapes que nous allons répéter n fois, n’étant le nombre de
niveaux.
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.1. Matrice des antériorités
il faut avoir terminé niveaux
A B C D E F G H I J 1 2 3 4 5 6
P A 0
OU B 0
R C 1 1
D 1 1 2
F E 1 1
A F 1 1
I G 1 1 2
R H 1 1
E I 1 2
J 1 1 2
Niveaux A,B
Première étape de l'ensemble
Reporter la somme par ligne des "1" dans la colonne de niveau i (i variant de 1 à n)
Deuxième étape de l'ensemble
Déterminer quelles sont les tâches de niveau i : tout simplement ce sont les tâches pour lesquelles la somme trouvée
précédemment est nulle. Ici, ce sont les tâches A et B. Éliminer les "1" de chaque colonne de niveau i c'est-à-dire les A et B.
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.1. Matrice des antériorités
il faut avoir terminé Niveaux
A B C D E F G H I J 1 2 3 4 5 6
A 0
B 0
C 1 0
POUR D 2 0
E 1 0
FAIRE F 1 1
G 1 2 2
H 1 1
I 1 2 1
J 1 1 2 2
Niveaux A,B C,D,E
Nous avons recommencé la première étape ci-dessous en prenant i = 2 et en reportant la somme par ligne des "1" dans la colonne
de niveau 2. La tâche de niveau 2 est donc la tâche C, D et E car la somme des "1" de la ligne C, D et E est nulle.
Nous allons donc éliminer tous les 1 de la colonne C, D et de E, ce qui donne le tableau ci-dessous.
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.1. Matrice des antériorités
En répétant le processus au bout de i=6 on a les niveaux suivants dans le tableau ci-dessous
1 2 3 4 5 6
Niveau A, B C,D, E F,H G I J
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.2. Tracer le réseau PERT
Un réseau est constitué par des étapes et des tâches (A, B, C, D). Le code de
présentation est le suivant :
On symbolise une étape par un cercle (le commencement ou la fin d'une tâche).
Un arc fléché pour signifier la tâche (au-dessus de la flèche vous inscrivez le
code de la tâche et en dessous ou entre parenthèse sa durée.
Pour représenter un réseau PERT, il existe des règles :
Chaque tâche est représentée par 1 arc et 1 seul (= une étape ne peut être
représentée qu'une fois)
2 tâches ne peuvent être identifiées par 2 arcs ayant la même origine et la même
extrémité. Ainsi si 2 tâches sont simultanées, elles seront représentées par 2 arcs
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.2. Tracer le réseau PERT
Il s'agit du chemin passant par les tâches dont la marge totale est nulle. Ce tracé indique le délai incompressible
pour réaliser le projet. Le chemin critique est constitué des tâches A, E, H, J
3.2. Techniques d'organisation de la
production
3.2.1.4. Déterminer le chemin critique de notre exemple
Définition de la marge libre
• La marge libre correspond au retard que peut prendre la réalisation d'une tâche sans impact sur la date au
plus tôt des tâches suivantes (à condition qu'elle ait débuté à sa date le plus tôt).
• Formule de la marge libre : Date au plus tôt de l'étape suivante - Durée de la tâche - Date au plus tôt de
l'étape précédente
• A noter : la marge libre ne peut pas être supérieure à la marge totale
• Ce qui est particulièrement important lorsqu'une équipe extérieure doit intervenir à une date précise. Il ne faut
pas que cette date soit décalée à cause du retard de la tâche précédente.
Calcul des marges dans l'exemple
A B C D E F G H I J
4-0-4 = 0 4-0-2= 2 5-4-1= 0 7-4-1=2 6-2-4=0 7-5-2 = 0 9-2-7=0 16-10-6=0 16-9-4=3 17-16-1=0
Utilisons l’exemple précédent pour faire le planning du projet. Supposons que la villa F2 doit être
construite pour le 24 octobre 2022, complétez le planning en tenant compte de votre réseau
PERT (les personnes chargées de ce projet travaillent 5 jours par semaine)
3.2. Techniques d'organisation de la
production Semaine 40 Semaine 41 Semaine 42 Semaine 43
Les tâches mercr vendr
jeudi vendr. lundi mardi jeudi lundi mardi mercr. jeudi vendr. lundi mardi mercr. jeudi vendr.
. .
A. Etude, réalisation et
acceptation des plans
B. Préparation du terrain
C. Commande
matériaux (bois, briques,
ciment, tôle pour le toit)
D. Creusage des
fondations
E. Commandes portes,
fenêtres
F. Livraison des
matériaux
G. Coulage des
fondations
H. Livraison portes,
fenêtres
I. Construction des
murs, du toit
J. Mise en place portes
et fenêtres
Chapitre IV : Prévisions
4.1. Types de prévisions
• Il existe deux types de prévisions : les prévisions quantitatives et les
prévisions qualitatives.
• La principale différence entre les deux types de prévision est que la
prévision qualitative est subjective alors que la prévision quantitative
est basée sur des calculs objectifs et précis.
• Les prévisions quantitatives sont bâties à partir de données historiques
statistiques, qu’elles soient courtes ou longues.
• Les modèles de prévisions (lissage exponentiel, régression simple, Box
et Jenkins, …) utilisent ces données pour extrapoler et prévoir les
ventes par exemple pour l’année à venir.
4.2. La prévision qualitative
4.2.1. Quatre approches principales
• Expertise : les personnes qui participent au travail de prévision sont des
experts qui connaissent le domaine sur lequel ils interviennent.
Généralement la méthode DELPHI est utilisée pour rassembler des avis
d’experts sur un sujet précis et de mettre en évidence des convergences
et des consensus sur les orientations à donner au projet en soumettant
ces experts à des vagues successives de questionnements, qui génèrent
des avis qui permettent de consolider les orientations à donner à un
projet. Cette méthode trouve toute son utilité là où de nombreuses
incertitudes pèsent sur la définition précise d’un projet et où de
nombreuses questions se posent quant à son opportunité et sa faisabilité.
Elle apporte un éclairage des experts sur ces zones d’incertitude en vue
d’une aide à la décision et d’une vérification de l’opportunité et de la
faisabilité du projet.
4.2. La prévision qualitative
4.2.1. Quatre approches principales
• Opinion : Il s’agit ici de recueillir des opinions sur les ventes potentielles vues par les
forces commerciales de l’organisation. Chaque vendeur peut donner un avis sur les
prévisions de ventes et comment les clients réagiront probablement à un produit ou un
service différent. Les réponses peuvent ensuite être moyennées par exemple pour
établir les prévisions finales. Enfin, comme il y’a souvent des enjeux en termes
d’objectifs commerciaux, les participants peuvent être trop optimistes ou pessimistes
dans leurs estimations.
• Enquêtes Clients: Il s’agit ici de sonder et demander à des panels de clients quelles sont
leurs attentes d’un produit existant ou qui va évoluer, ou de tout nouveau produit et
services.
• Avis des partenaires et distributeurs : Demander aux partenaires et distributeurs quels
sont les produits qui se vendent bien ou mal permet à l’organisation d’écouter le
marché.
4.3. La prévision quantitative
4.3.1. Demande constante (une moyenne)
• L’ensemble des valeurs de la variable d’étude varie autour d’un niveau moyen à
peu près constant.
Ventes
Maximum
Moyenne
Minimum
Temps
t1 t2 t3 t4 t5 t6
4.3. La prévision quantitative
4.3.2. Tendance croissante, sans saisonnalité
• L’ensemble des valeurs de la variable d’étude varie autour d’un niveau moyen qui
augmente (ou diminue, dans le cas d’une tendance décroissante) d’une quantité
à peu près constante déterminant, ainsi, une droite de tendance.
Ventes
Tendance
moyenne
Maximum
Moyen
Minimum Temps
t1 t2 t3 t4 t5 t6
4.3. La prévision quantitative
4.3.3. Saisonnalité à tendance constante
• On désigne par saisonnalité les fluctuations de la demande qui se répètent à intervalles
réguliers.
• Ces évolutions sont en général reliées à un ou plusieurs facteurs environnementaux
• La demande des clients subit donc de fortes variations positives, ou négatives, aux mêmes
périodes de chaque année.
Maximum
Minimum
Temps
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9 t10 t11
4.3. La prévision quantitative
4.3.4. Demande saisonnière à tendance croissante ou décroissante
Cette loi, combinaison des deux précédentes, permet de montrer que les variations
saisonnières (positives ou négatives) ont tendance à augmenter ou diminuer régulièrement.
Ventes
Tendance
moyenne
Maximum
Minimum
Temps
t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7 t8 t9 t10 t11
4.3. La prévision quantitative
4.3.5. Prévision de la demande
La détermination de la demande est un paramètre essentiel de la gestion commerciale. Les
entreprises utilisent très souvent des méthodes simples et peu coûteuses qui consistent à
déterminer les ventes futures à partir des ventes du passé. Dans le système économique
actuel où la demande est très fluctuante et répond à des critères qui ne sont pas toujours
rationnels, ce type d’approche montre ses limites. Toutefois, afin de familiariser le lecteur au
problème des prévisions des ventes, c’est celle que nous utiliserons par la suite.
Les prévisions se font toujours pour une variable quantifiable. Les données qui permettent de
faire les prévisions d’une variable sont de deux natures :
•des données prédictives faites par des études de marché, des avis d’experts, des enquêtes
auprès des gens concernés par la variable étudiée…
•des données relevées dans le passé que l’on modélise pour faire une projection dans l’avenir.
Les données prédictives (méthodes qualitatives) sont difficiles à manipuler et à interpréter et
on voit plus souvent les responsables établir des prévisions à partir des historiques de la
variable étudiée. Un historique est composé d’une suite de valeurs ordonnées dans le temps.
4.3. La prévision quantitative
4.3.5. Prévision de la demande
Les prévisions se font toujours pour une variable quantifiable. Les données qui permettent de
faire les prévisions d’une variable sont de deux natures :
•des données prédictives faites par des études de marché, des avis d’experts, des enquêtes
auprès des gens concernés par la variable étudiée…
•des données relevées dans le passé que l’on modélise pour faire une projection dans l’avenir.
Les données prédictives (méthodes qualitatives) sont difficiles à manipuler et à interpréter et
on voit plus souvent les responsables établir des prévisions à partir des historiques de la
variable étudiée.
Un historique est composé d’une suite de valeurs ordonnées dans le temps.
4.3. La prévision quantitative
4.3.5. Prévision de la demande
Un historique est composé d’une suite de valeurs ordonnées dans le temps.
Demande
Prévisions
dans le futur ?
Moyenne
arithmétique
4.3. La prévision quantitative
4.3.5. Prévision de la demande
Pour déterminer des prévisions, il convient de détecter dans l’historique des valeurs de la
variable une forme que l’on va extrapoler dans le futur. Un historique peut être analysé sur
deux composantes principales :
•La composante de tendance qui représente l’évolution générale des valeurs de la variable qui
s’effectue dans un sens déterminé et qui se maintient pendant plusieurs périodes.
•La composante de saisonnalité qui représente des variations périodiques sur une période
représentative des valeurs de données.
4.3. La prévision quantitative
4.3.6. Modélisation de données
L’évolution d’une variable de gestion de production dans le temps suit rarement une loi
continue et s’exprime plutôt suivant une courbe en forme « d’escalier » (exemple de
l’évolution de la quantité en stock d’un produit). La modélisation la plus simple et la plus
courante est de faire une extrapolation linéaire mais il est possible également de faire :
•une extrapolation exponentielle;
•une extrapolation logarithmique.
C’est après analyse de la forme de la représentation graphique des données historiques qu’on
choisit d’effectuer une extrapolation linéaire, exponentielle ou logarithmique.
La précision d’une prévision dépend principalement :
•des données historiques disponibles concernant le problème étudié;
•de la précision souhaitée dans les prévisions;
•de l’horizon de prévision visé.
4.3. La prévision quantitative
4.3.6. Modélisation de données
L’évolution d’une variable de gestion de production dans le temps suit rarement une loi
continue et s’exprime plutôt suivant une courbe en forme « d’escalier » (exemple de
l’évolution de la quantité en stock d’un produit). La modélisation la plus simple et la plus
courante est de faire une extrapolation linéaire mais il est possible également de faire :
•une extrapolation exponentielle;
•une extrapolation logarithmique.
C’est après analyse de la forme de la représentation graphique des données historiques qu’on
choisit d’effectuer une extrapolation linéaire, exponentielle ou logarithmique.
La précision d’une prévision dépend principalement :
•des données historiques disponibles concernant le problème étudié;
•de la précision souhaitée dans les prévisions;
•de l’horizon de prévision visé.
4.3. La prévision quantitative
4.3.7.2. Moyenne arithmétique
=600
90000
86,400
80000
72,050
70000
60000
58,000
50000
46,125
40000
37,000
30000
28,175
20000 19,650
13,250
10000 8,700
4,950
450 2,000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
200
0 Trimestres (X)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Comme nous l’avons vu précédemment, le cycle saisonnier de ces ventes est de 4. À chaque variation saisonnière d’une
période est associé un coefficient de saisonnalité qui caractérise chaque valeur par rapport à la moyenne. Ce coefficient peut
être additif ou multiplicatif, comme nous le verrons ci-après.
4.3. La prévision quantitative
4.3.7.6. Analyse de la saisonnalité
• Les moyennes mobiles
Dans le cas d’un phénomène saisonnalisé, la moyenne est effectuée sur un nombre de
valeurs égal au cycle saisonnier (dans notre exemple, il est de 4).
Rappelons que par définition k (période) est impair, k = 2m+1. Généralisons cette
procédure à tout k. Lorsque k est impair, k = 2m+1, la série moyenne mobile est calculée
aux mêmes instants que les observations initiales.
Exemple: Calcul des moyennes mobiles arithmétiques d’ordre 2
Date t Serie yt Date M2(t) de la MM M2(yt)
1 5
2 3(1/2+2+3/2)/2=2 (5/2+3+4/2)/2=3.75
3 4(2/2+3+4/2)/2=3 (3/2+4+5/2)/2=4
4 5(3/2+4+5/2)/2=4 (4/2+5+4/2)/2=4.5
5 4(4/2+5+6/2)/2=5 (5/2+4+4/2)/2=4.25
6 4
4.3. La prévision quantitative
4.3.7.6. Analyse de la saisonnalité
Temps
(Xi) Y MM(Xi) MM(Yi) 800
1 450 700
2 550
600
3 650 3 546,875
500
400
7 750 7 615,625 0
8 600 8 625
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
9 500 9 631,25
10 675 10 637,5
11 750
12 650
Déterminons la tendance par la méthode des moyennes mobiles (M t); t= a
4.3. La prévision quantitative
4.3.7.6. Analyse de la saisonnalité
• Modélisation
MM(Yi) = Borne Borne
Erreur
Source Valeur t Pr > |t| inférieure supérieure
511,979+13,5 standard
(95%) (95%)
42*Temps
Constante 511,979 8,509 60,169 <0,0001 491,158 532,800
Temps (Xi) Y MM(Xi) MM(Yi) (Xi)
1 450 525,5208 Temps (Xi) 13,542 1,235 10,968 <0,0001 10,521 16,563
2 550 539,0625
3 650 3 546,875 552,6042
4 525 4 559,375 566,1458
5 475 5 581,250 579,6875 t= 13,542t +511,979
6 625 6 603,125 593,2292
7 750 7 615,625 606,7708
8 600 8 625,000 620,3125
9 500 9 631,250 633,8542
10 675 10 637,500 647,3958
11 750 660,9375
12 650 674,4792
Afin d’être plus précis, nous avons calculé les valeurs d’une année «
moyenne » après s’être assuré qu’il n’y avait pas de points aberrants. Ensuite,
nous avons calculé chaque coefficient comme étant le rapport :
Afin d’être plus précis, nous avons calculé les valeurs d’une année «
moyenne » après s’être assuré qu’il n’y avait pas de points aberrants. Ensuite,
nous avons calculé chaque coefficient comme étant le rapport :
En réduisant le nombre de commandes passées sur une période (généralement annuelle), on diminue le coût de passation
global des commandes ;
Il est d’autre part possible de limiter et de maintenir à un niveau acceptable les quantités du stock géré, simplement en le
renouvelant de façon plus régulière.
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
Wilson propose une formule mathématique et une méthode graphique qui permettent d’obtenir pour un nombre de
commande et un stock moyen donnés, un coût global de gestion des stocks le plus bas : le coût optimal.
•Il s’agit du lot économique (Q).
• Avec
• Donc
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
• CVT= Coût de possession (Cs) + Coût de passation (CL) CVT est le Coût
totale de gestion de stock.
• La quantité qui minimise CVT (Q) est la quantité économique notée QE
• CT(Q)= CVT(Q) +PD
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1. Modèle sans pénurie
Une entreprise de production de beignets consomme annuellement et en
moyenne 1000kg de haricot. Le prix d’achat d’un kg de haricot est de 20 euro,
le coût du stockage et les pertes dues aux attaques des insectes représentent
8% de la valeur du stock annuel. Enfin, à chaque commande, l’entreprise doit
supporter 50 euro en frais de lancement.
Sachant que l’entreprise n’a d’emprise que sur la quantité commandée
(variable d’action) déterminer la quantité économique à l’aide la méthode
graphique et mathématique de Wilson.
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1.1. Méthode graphique
Faisons varier la quantité commandée et déterminons le coût de
lancement associé.
Q(kg) 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
CL(Euro) 1000 500 333 250 200 167 143 125 111 100
CS(Euro)
CT(Euro)
Q(kg) 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
CL(Euro) 1000 500 333 250 200 167 143 125 111 100
CS(Euro) 40 80 120 160 200 240 280 320 360 400
CT(Euro) 1040 580 453 410 400 407 423 445 471 500
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1.1. Méthode graphique
- Calculons les coûts de possession de stock.
250 Stock Moyen (SM) à la période T=(Stockinitial +Stockfinal)/2
200 Stockinitial= Q et Stockfinal=0 alors
150 Donc
100 Le coût de possession est donc égal à *pt
50
0 Stock final
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
T T
Q(kg) 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
CL(Euro) 1000 500 333 250 200 167 143 125 111 100
CS(Euro) 40 80 120 160 200 240 280 320 360 400
CT(Euro) 1040 580 453 410 400 407 423 445 471 500
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1.2. Méthode analytique
Soit CVT(Q)=Pt+ le Coût d’achat est non pris en compte Soit TE: la périodicité économique, c’est le temps qui doit séparer deux
commandes dans un système de complétement.
Minimisation du Coût de gestion de stock
CVT’(Q)=Pt- la minimisation du CVT: on dérive et on
Soit N: le nombre de commandes à passer pour une période:
annule la dérivée par rapport à Q:
Alors Pt= alors N = et Q= en remplaçant N et Q par leur nouvelle expression on
obtient :
Application numérique
Le coût variable total sera:
; QE= alors
QE est la quantité qui minimise le CVT: Pour trouver NE implique à minimiser CVT(N) c'est-à-dire à Dériver et
annuler CVT par rapport à N.
- Le coût de passation est : CD/Q = 50*(1000/250). =
200 =0 implique que
- Le coût de possession est : (Q/2)*P*t = (250/2)*20*0,08 Application Numérique
NE = 4
= 200
TE
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1.2. Méthode analytique
• Achat avec remise On a:
CT1 = (D/Q*).C + (Q*/2).P1.t + P1.D
Soit: R: le niveau fixé des achats pour avoir la remise.
CT2 = (D/R).C + (R/2).P2.t + P2.D
Q*: la nouvelle quantité économique.
Effets de la remise:
Si Q*>R: l’entreprise gagnera deux fois, au niveau de
Q* et au niveau du prix; Diminuer le coût d’achat total P*D (P diminue)
Si Q*<R: il faut au préalable comparer le coût total Diminuer le coût de commande (D/Q).C (Q
optimal deux situations c'est-à-dire avec et sans remise. augmente)
Coût de possession (Q/2).P.t diminue avec P et
Coût total = CVT + P.D (Coût d’achat)
augmente avec Q.
Soient :
CT1: Coût Total sans remise
CT2: Coût Total avec remise
P1: Prix d’achat sans remise
P2: Prix d’achat avec remise
5.3.2. Calcul de la quantité économique (Méthode de
Wilson)
5.3.2.1.2. Méthode analytique
• Achat avec remise On a QP+P1Q1-P1Q =Q*(P-P1) +P1*Q1
• D: le délai de livraison