Chapitre 5 : La fonction de production

■ Introduction :
a) Objectif de la production
La gestion de la production doit aboutir à la fabrication de
produits de qualité, dans des délais et au meilleur coût :
– qualité : conformité du produit aux besoins de la clientèle
normes.
– Les délais correspondent souvent aux délais de livraisons
(dépend de la productivité physique elle-même est fonction du
cycle de production(mode de production organisation du
travail)) (dépend aussi des approvisionnements )
– les coûts : ils sont appréciés en fonction des standards
( objectifs ) ou en fonction des devis établis.
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 Introduction
b) La politique de production
■ L’entreprise doit décider de ¨faire ¨(intégration de l’activité)
ou de ¨faire faire ¨(impartition de l’activité).
– faire c’est déterminé la capacité de production à installer
– faire faire aboutit à la sous-traitance.
■ Le développement de l’impartition permet de nos jours aux
entreprises de se concentrer sur leur métier et de contribuer
au ¨maillage¨ou¨aux réseaux d’entreprise.
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Introduction
C) Les moyens de la production
■ On distingue ici les facteurs de production et les service de la production :
■ Les facteurs de production : les facteurs de production se divisent en facteurs
humains et facteurs matériels.
– Les facteurs humains posent le problème de la flexibilité (adaptation en
quantité et en qualité) et celui de la motivation.
– Les facteurs matériels se divisent en capital technique et matières et
produits d’une part et d’autre part des ressources financières.
■ les services de production sont de deux types :
– les services opérationnels chargés de la production et de l’expédition
– les services fonctionnels chargés de définir , d’organiser et de contrôler
l’activité des services opérationnels
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I. Les différents modes de production
On distingue ici trois modes de production :
■ La production unitaire ou à la commande : Dans ce cas , il n’y a pas de stocks de
produits finis. La production est fonction ;;; des ;;;; Flexibilité (artisanat mais
aussi, construction navale aéronautique
■ production en série ou par lots : elle consiste à fabriquer en grand nombre de
bien identiques, conformément un standard.(standardisation = Ford) Dans ce
cas , les produits circulent entre différents postes conçus dans le cadre de lignes
de production ( composée de machines très spécialisées).Le w est alors
nationalisé et très spécialisé conformément aux principes de Taylor (organisateur
américain né en 1865,principes d’organisations scientifiques 1909; ingénieurs
avant apprenti). On l’applique aux biens industriels de consommation
courante :fait de productivité et d’économie d’échelle . La production anticipe
des commandes et stocke les produits : le principale moyen c’est le marketing
qui permet les études de marché pour réduire les risques d inadéquation .
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I. Les différents modes de production (suite)
■ production en série ou par lots (suite)
Ce mode de production a évolué :
– pour s’adapter à une demande de plus en plus diversifiée et fluctuante
par :
*une flexibilité du travail :numérique (intérim ;temporaire)et fonctionnelle
( contenu du travail)
*une flexibilité technique :ateliers flexibles
– pour développer son automatisation afin de réduire ses coûts.
Robotisation, Productique (application de l’informatique à la production)
– pour réduire ses coûts de stockage :les méthodes de gestion à flux
tendus
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I. Les différents modes de production
– La production continu :(par processus)
■ Elle s’effectue selon un flux continu de pdt indifférencié
.L’automatisation concerne la production et le transfert des
produits entre deux étapes (transitique). Le processus est
régulé par la machine qui contrôle son propre fonctionnement.
■ Les équipements font l’essentiel et le w est réduit à un rôle
d’entretient. Le coefficient de k est élevé (valeur capital
technique/valeur productive)longtemps appliqué aux produits
fluides ( gaz, liquides, métaux en fusion) elle est de plus en
plus étendue à d’autres produits.
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 II. Organisation traditionnelle de la production
■ L’OST et les principes de TAYLOR
– TAYLOR part d’une relation entre productivité et revenu , prospérité de
l’entreprise et rémunération du W. Il préconise une démarche scientifique
permettant : l’observation méthodique des tâches, une analyse critique, une
simplification et une spécialisation du W.
– L’auteur sépare les tâches de conception et les tâches d’exécution.
L’organisation qu’il propose déclenche sur un travail répétitif des ouvriers
qui n’ont aucune initiative et qui sont rémunérés selon leur rendement ou
productivité physique (quantité produite /quantité de travail ). Le salaire au
temps est proscrit par TAYLOR.
– La mesure des temps : elle permet d’organiser la répartition du travail entre
les différents postes de façon efficace (ordonnancement)
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II. Organisation traditionnelle de la production
■ La gestion classique de la production.
– Elle s’applique à la production industrielle en grande série et à la production
continue : elle part de décision de la demande afin de réaliser des économies
d’échelle à travers des programmes importants de production.
– Elle utilise un système de gestion de production du type MRP (matérials
requivements planning )(planification des besoins en composantes à partir des
décisions de la demande )
– Elle est caractérisée par :
■ Une production pour le stock : permettant une meilleure utilisation de la
capacité de production par absorption des excédents liés aux différents de
cadence entre équipements et ceux résultants des fluctuations de
commande des postes situés en ¨aval¨. les stocks de matières devront
permettre de faire face à des ruptures d’approvisionnement.
■ La programmation de production : un plan fixé à partir des prévisions de la
demande, des capacités de production nécessaires des différents ateliers et
les moyens de production qu’elles impliquent.
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 II. Organisation traditionnelle de la
production (suite)
■ La gestion classique de la production (suite)
■ Le programme de production fixe à CT (une semaine) les
quantités à produire à partir des prévisions de ventes et du
niveau des stocks.
– la comptabilité industrielle : c’est la comptabilité analytique des
activités de production. Dans ce cadre on utilise toutes les
techniques de la comptabilité analytique (coûts variables/coûts
fixes; coûts directs/coûts indirects/méthode coût
complet/importation rationnelle des CF ;direct casting).
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III. La nouvelle organisation de la production
Les mutations du monde moderne ont conduit un certain nombre d’évolution quant
à l’organisation du travail et la gestion de la production
■ Les nouvelles formes d’organisation du travail :
– La remise en cause du taylorisme a abouti surtout à partir de la 2ème
guerre à des améliorations ( horaire flexible, mensualisation des
rémunérations,..) . Ainsi , de nouvelles formes d’organisation du travail
sont apparues : rotation des postes (réduction de la monotonie),
élargissement des tâches(regroupement horizontal des tâches =
déduction monotonie),enrichissement des tâches ( regroupement
vertical des tâches = responsabilisation et motivation) ,groupes
autonomes de production ( responsabilisation avec les primes des
groupes chargés d’organiser en leur sein les tâches complexes).
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III. La nouvelle organisation de la production
■ les nouvelles formes de gestion de la production
– Ces nouvelles méthodes sont surtout inspirées de la pratique des entreprises
japonaises .
■ la gestion de la qualité
– l’objectif des cinq zéros (zéros olympiques)
– les cercle de qualité
■ la gestion à flux tendus :
– le principe du juste à temps (just in time)
– la réduction des lots et flexibilité
– le pilotage par l’aval
– le Kanban
■ productique : ce terme désigne l’ensemble des applications de
l’informatique aux différents domaines de la production .On peut retenir à
ce niveau : les machines à commande numérique (machine commandé).
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