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ORGANISATION DES
ENTREPRISES
SEANCE 4
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Chapitre 6 : L’ACTIVITE DE
PRODUCTION
Objectif du chapitre: Comprendre l’activité de production
de l’entreprise
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Dans toute entreprise de transformation, le rôle de l’organe de
production est de concevoir, assurer la préparation et le
fabrication des produits, avec le souci permanent de fournir des
prestations adaptées au goût des consommateurs, en quantité
suffisante et au moindre coût, tout en respectant les normes de
qualité et de délais.
L’organe de production est matérialisé dans une entreprise de
service par les personnels chargés de concevoir, préparer, et
exécuter les services.
Le système de production de l’entreprise est constitué par un
ensemble d’éléments en interaction qui, sous contrôle d’un
centre de commande disposant des moyens de régulation,
assurent les transformations des intrants en extrants,
conformément aux objectifs de l’entreprise.
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I. POLITIQUES ET PROCESSUS DE
PRODUCTION
la fonction de production se
décompose en plusieurs
étapes dont chacune répond
à un besoin particulier.
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1. Les services d’études et de recherche
Ils jouent un rôle fondamental pour la survie et le développement de l’entreprise
en assurant les fonctions de créativité et de conception qui permettent à
l’entreprise d’innover.
Leur fonction est de déterminer les caractéristiques techniques de l’objet à
fabriquer, à partir des besoins du marché précisé par les services commerciaux.
Le bureau d’études et de recherche peut servir à:
• Créer un produit nouveau;
• Modifier un produit existant.
Les études doivent réaliser un compromis entre les exigences contradictoires:
• Sécurité d’emploi
• Fiabilité
• Simplicité
• Dimension et poids
• Esthétique et prix de vente
De nos jours, le bureau d’études met à profit les techniques de conception assistée
par ordinateur (CAO), le dessin assisté par ordinateur (DAO) et d’analyse de la
valeur.
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2. Le bureau des méthodes
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4. Le bureau de lancement
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5. Les concepts de production et de charge
de travail
• Le concept de capacité de production
La capacité de production représente les possibilités d’exécution
au niveau d’un poste de travail, d’un groupe de postes d’un
service d’un bureau, d’un atelier ou d’une entreprise par rapport
à une période de temps donnée (semaine, mois…)
La capacité de production est fonction:
- Du nombre des moyens (humains et matériels) mis en œuvre
et de la capacité de chacun d’eux
- La durée d’utilisation
- Des quantités moyennes produites par unité de temps
- De la disponibilité du personnel
- Du taux d’absentéisme prévisible
- Du taux d’arrêt machine estimé (entretien et pannes). 13
• Le concept de charge de travail
La charge de travail peut se définir comme étant la quantité de
travail relative à une période et à une entité opérationnelle
donnée. Cette charge de travail s’exprime en heures, jours,
semaines ou mois.
Lorsque le rapport R= charge de travail/ capacité de production
est supérieur à 1, cela signifie qu’il y a un excès de charge pour
la période considérée, qui doit être connu avec précision. En
effet, un excès de charge a pour conséquence d’allonger les
délais de production et d’augmenter les coûts de revient.
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II. LA GESTION DE LA PRODUCTION
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B. La flexibilité de la production et
l’automatisation
Productivité ou flexibilité
La mécanisation des entreprises a entrainé, en contrepartie de l’élévation
de la productivité du travail, une aggravation de la rigidité de la
production:
- La machine après réglage fabrique toujours les mêmes produits
Les chaines d’assemblage mécaniques produisent des objets standardisés.
Notons que selon les degrés d’automatisation de l’entreprise, on distingue
de manière croissante:
- La mécanisation: ensemble homme-machine;
- La machine automatique: spécialisation, automatisation réduite à un
seul équipement
- Les machines à commande numérique: pilotage informatisé
- Les cellules flexibles: intégration de machines automatiques avec
pilotage central par ordinateur
- Les ateliers flexibles: gestion intégrée de tout un processus de
production (de la matière première au produit fini avec pilotage par 18
ordinateur central).
Productivité et flexibilité
L’automatisation réalisée grâce à des matériels programmables,
permet de réconcilier la productivité et la flexibilité de la
production.
L’automatisation consiste à substituer des organes
technologiques aux organes humains de mémoire, d’analyse, de
choix et de décision, alors que la mécanisation se bornait à
compléter les organes humains d’effort et d’observation. Les
automates sont capables de contrôler les résultats obtenus, de
prendre des mesures correctives et d’effectuer des choix en
fonction de la situation et des objectifs.
Les ordinateurs ont joué un grand rôle dans l’automatisation, car
elle permet de réconcilier la flexibilité et la productivité et elle
satisfait à la fois:
- l’exigence de souplesse (adaptation des fabrications à la
demande, changement d’outils)
- L’impératif de productivité (rapidité de fabrication, baisse des
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coûts unitaires)
Les degrés d’automatisation
L’automatisation progresse par étapes dans les entreprises aussi bien
dans le domaine industriel que dans le domaine administratif. Les
machines à commande numérique se sont généralisées dans les
entreprises. De nouvelles unités de production sous formes d’ateliers
flexibles se répandent de plus en plus dans les entreprises.
Les effets de l’automatisation
L’automatisation partielle le plus souvent, a des effets multiples qu’il
est possible de classer en deux catégories:
Les effets recherchés ou objectifs
- l’impératif de compétitivité nationale ou internationale (exigence de
productivité)
- L’adaptation à l’évolution économique des besoins et des marchés
(exigence de flexibilité)
- L’adaptation à l’évolution des mentalités à l’égard du travail en usine
(rejet du travail en miettes, des activités pénibles, des conditions de
travail défavorables, des travaux d’exécution répétitifs)
Les effets induits
En contrepartie, l’automatisation impose des coûts financiers.
Investissements lourds, chaines robotisées, travail en continue (nuit et
jours fériés) et des coûts sociaux (suppression d’emplois, 20
déqualification de certains personnels).
III. LES POLITIQUES DE LA QUALITE
3. Le matériel
Le contrôle de la productivité en période de marché se confond
avec celui du rendement du personnel. On peut vérifier son taux
d’emploi par la méthode des observations instantanées.
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B. Le contrôle de l’avancement du travail
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C. Le contrôle de la qualité de la
production
1. Nécessité
Le contrôle de qualité est nécessaire:
- Pour éviter des pertes dans l’entreprise (rebuts, rejets)
- Pour éviter des pertes dans les relations avec la clientèle
2. Responsabilité
Certains contrôles sont effectués par la machine elle-même qui compare la pièce à un modèle,
qui vérifie au rayon X l’absence de fissures…
D’autres contrôles doivent être effectués par celui qui exécute l’opération suivante.
3. Méthodes
a) Le contrôle systématique est parfois nécessaire, mais il coûte cher. La méthode
statistique permet de fixer l’échantillonnage judicieux des contrôles pour réduire le coût
global.
b) Le contrôle par sondage peut être préféré parce qu’il coûte moins cher ou imposé par la
nature du contrôle. On va donc constituer un échantillon de pièces. D’après les
caractéristiques de cet échantillon, le calcul des probabilités permettra déterminer:
- Soit les limites de confiance de la moyenne de la série et de ses valeurs extrêmes (d’après la
moyenne et l’écart-type de l’échantillon)
- Soit la limitation du pourcentage de déchet à la tolérance admise (d’après le pourcentage
constaté)
Dans les deux cas, le résultat n’est fourni qu’avec une probabilité donnée (95% de chances de
ne pas se tromper en général). 29
V. LA SOUS-TRAITANCE
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A. Les raisons de la sous-traitance
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