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ISO 9000

Management de la qualité
Les organisations qui se demandent comment améliorer la qualité de leurs produits et services
et satisfaire invariablement aux exigences de leurs clients peuvent se tourner vers l’ISO. La
famille de normes ISO 9000, qui inclut plusieurs des normes les plus connues de l’ISO, a
été élaborée pour répondre à divers aspects du management de la qualité.

Normes de systèmes de management


Ces normes donnent un modèle à suivre pour mettre en place et utiliser un système de
management. Apprenez-en plus sur leur fonctionnement et leur application.

Pourquoi ISO 9001 ?


ISO 9001 définit les critères applicables à un système de management de la qualité. Il s’agit
de la seule norme de la famille ISO 9000 à pouvoir être utilisée pour la certification (mais ce
n’est pas une obligation). Toute organisation, grande ou petite, quel que soit son domaine
d’activité, peut l’utiliser. De fait, plus d’un million d’entreprises et organismes dans plus de
170 pays possèdent la certification ISO 9001. 

Cette norme repose sur un certain nombre de principes de management de la qualité,


notamment une forte orientation client, la motivation et l’engagement de la direction,
l’approche processus et l’amélioration continue. Ces principes sont expliqués plus en détail
dans le document Principes de management de la qualité. Utiliser ISO 9001, c’est se donner
l’assurance que les clients obtiennent des produits et services uniformes et de bonne qualité,
avec, en retour, de belles retombées commerciales. 
ISO 9001 - En finir avec les idées reçues
Guide d'information dissipant les idées fausses au sujet d'ISO 9001

ISO 9001:2015 pour les PME – Comment procéder ?


Un manuel pour les PME souhaitant implémenter un système de management de la qualité
fondé sur ISO 9001:2015.
Normes phare du Store
Découvrez-les toutes

 ISO 9000:2015

Systèmes de management de la qualité

Principes essentiels et vocabulaire

 ISO 9001:2015

Systèmes de management de la qualité

La famille de normes ISO 9000 sur le management de la qualité pour les


entreprises et les organismes de toutes tailles est la plus célèbre au
monde.

 ISO 9004:2018

Management de la qualité

Qualité d'un organisme – Lignes directrices pour obtenir des


performances durables

Ce qu’il faut savoir sur iso 9001


Mon organisation doit-elle obtenir la certification ISO 9001 ? 
Une composante essentielle d’ISO 9001 est de vérifier le bon fonctionnement du système de
management de la qualité. Il est recommandé que les organisations procèdent à cette
vérification par des audits internes. Une organisation peut également inviter un organisme de
certification indépendant à vérifier sa conformité à la norme, mais ce n’est pas une obligation.
Elle peut aussi inviter ses clients à auditer pour leur propre compte le système qualité.  

Pour en savoir plus sur le sujet : la certification selon les normes de systèmes de


management. 

Où peut-on trouver plus d'informations sur l'audit ISO 9001 ?


Le Groupe des pratiques d’audit ISO 9001 propose sur son site Web un soutien à l’audit des
systèmes de management de la qualité. Il s’agit d’un groupe informel d’experts, auditeurs et
praticiens des systèmes de management de la qualité de l’ISO/TC 176 et du Forum
international de l’accréditation (IAF). 
ISO 9001:2015 - Mode d'emploi
Cette brochure fournit des renseignements utiles pour vous aider à démarrer avec ISO 9001

ISO 9001 - Qu'en attendre dans la chaîne d'approvisionnement ?


Un guide pratique à l'intention des responsables Achats et Fournisseurs pour tirer le meilleur
parti de l'outil ISO 9001 dans la chaîne d'approvisionnement.
APPLICATIONS SECTORIELLES D’ISO 9001 
L’ISO propose tout un éventail de normes pour les systèmes de management de la qualité, qui
sont basées sur ISO 9001 et adaptées à divers secteurs ou industries. Citons en particulier : 

 ISO 13485:2016

Dispositifs médicaux — Systèmes de management de la qualité — Exigences à des


fins réglementaires

 ISO/TS 54001:2019

Systèmes de management de la qualité — Exigences particulières pour l'application de


l'ISO 9001:2015 aux organismes électoraux à tous les niveaux du gouvernement

 ISO 18091:2019

Systèmes de management de la qualité — Lignes directrices pour l'application de


l'ISO 9001 à la collectivité locale

 ISO/TS 22163:2017
Applications ferroviaires — Système de management de la qualité — Exigences liées
au système de management de l'activité à destination des organismes ferroviaires: ISO
9001:2015 et exigences particulières concernant les applications dans le secteur
ferroviaire

 ISO 29001:2020

Industries du pétrole, de la pétrochimie et du gaz naturel — Systèmes de management


de la qualité spécifiques au secteur — Exigences pour les organismes de fourniture de
produits et de services

 ISO/IEC/IEEE 90003:2018

Ingénierie du logiciel — Lignes directrices pour l'application de l'ISO 9001:2015 aux


logiciels informatiques

Que sont les systèmes de gestion de la qualité?


Afin de déterminer la différence entre l’assurance et le contrôle qualité, il est important de comprendre
deux concepts fondamentaux.

Tout d’abord, de nombreuses personnes pensent que l’assurance qualité et le contrôle qualité sont
intrinsèquement le même processus ; en fait, même les fabricants utilisent souvent l’assurance qualité
et le contrôle qualité de manière interchangeable. Cependant, comme cet article l’expliquera,
l’assurance qualité intervient en amont, au début du projet de développement d’un produit par un
fabricant, alors que le contrôle qualité est effectué en aval, pendant la production ou même après la
production.

Deuxièmement, l’assurance et le contrôle qualité font en réalité partie du système qualité complet et
global d’un fabricant, également appelé système de gestion de la qualité (SGQ). Selon la norme ISO
9000:2015 : Systèmes de gestion de la qualité – Principes fondamentaux et vocabulaire, un SGQ est
un ensemble de processus opérationnels, de méthodes, de politiques, d’informations documentées et
d’outils qui imprègnent l’ensemble d’une entreprise.

Un SGQ, lorsqu’il est correctement mis en œuvre, est conçu pour rassurer – sinon garantir – les
parties prenantes internes, les clients, les partenaires de la chaîne d’approvisionnement, les
organismes de réglementation et autres que les produits ou services de l’entreprise répondent
constamment aux exigences de qualité et sont conformes aux normes rigoureuses d’un marché
spécifique.

Un SGQ est essentiel pour aider les fabricants à réduire leur coût total de la qualité (COQ), qui
comprend les coûts cumulés de prévention et de correction de la mauvaise qualité. Selon l’American
Society for Quality (ASQ), certains fabricants enregistrent des coûts liés à la qualité pouvant
atteindre 40 % du chiffre d’affaires brut—tandis que d’autres oscillent entre 5 et 30 %.

Malheureusement, comme l’indique Quality Digest, la plupart des dirigeants pensent que le COQ de
leur entreprise est inférieur à 5 % ou, pire encore, ne savent pas du tout ce qu’il représente.

Voici un exemple : disons qu’un fabricant a un chiffre d’affaires brut de 100 millions de dollars. Si 20 %
de son chiffre d’affaires est affecté par la mauvaise qualité, cela représente près de 20 millions de
dollars par an, soit environ 77 000 dollars par jour dans une semaine de travail. Cela représente
beaucoup d’argent.

Bien que l’assurance et le contrôle qualité soient fondamentalement différents, ils jouent tous deux un
rôle important dans la réduction du COQ d’une entreprise.

Examinons maintenant les différences entre l’assurance qualité et le contrôle qualité.


Qu’est-ce que l’assurance qualité?
L’assurance qualité est une méthode proactive basée sur des processus visant à prévenir les
problèmes de contrôle qualité des produits et services avant leur développement et leur déploiement.
En résumé, l’assurance qualité peut être considérée comme une mesure préventive.

Les fabricants mettent en œuvre l’assurance qualité en définissant et en planifiant le processus


d’assurance qualité, en le documentant, en choisissant des outils pour le garantir, tels que des listes
de contrôle, et en formant le personnel en conséquence.

Une fois le processus complètement cartographié et exécuté, des audits sont normalement aussi
réalisés périodiquement pour valider que le processus d’assurance qualité est respecté et identifier les
moyens de l’optimiser.

Qu’est-ce que le contrôle qualité?


Le contrôle qualité intervient une fois que le processus d’assurance de la qualité a été défini.
Contrairement à l’assurance qualité, qui est basée sur une structure et une planification efficace, le
contrôle qualité est basé sur le produit ou le service. L’objectif principal d’un processus de contrôle
qualité est de s’assurer qu’il n’y a pas de défauts dans un produit ou un service et que les exigences
de qualité sont respectées.

D’une certaine manière, le contrôle qualité peut être perçu comme une méthode plus réactive. Pour
quelle raison? Alors que l’assurance qualité planifie pour que les produits ou services soient de
qualité, le contrôle qualité identifie et aide à corriger les erreurs dans le produit/service fini avant qu’il
ne soit fourni aux clients. Le contrôle qualité s’appuie sur des tests et des inspections complets pour
surveiller la qualité de la production d’un fabricant.

Comme vous pouvez le constater avec les différences entre l’assurance et le contrôle qualité, si un
fabricant contrôle pleinement son assurance qualité, moins de problèmes de qualité et de coûts
surviendront dans la phase de contrôle qualité. Une bonne maîtrise de l’assurance et du contrôle
qualité permet de réduire le COQ et d’améliorer les résultats financiers

• L’ISO

L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une instance internationale dont la mission
est de produire des normes. Créée en 1947, elle regroupe aujourd’hui un réseau de 157 pays. L’ISO
est une organisation non gouvernementale qui fait intervenir des secteurs publics et privés dans le
processus de normalisation.

La certification et l’accréditation 1. La certification La certification est une opération par laquelle une
entité va être comparée à un modèle, afin d’évaluer si la conformité est atteinte Définition ISO : la
certification est un instrument utile qui en démontrant que votre produit ou service répond aux
attentes de vos clients, renforce votre crédibilité. Dans certains secteurs, elle est même une
obligation légale ou contractuelle. La certification est une assurance écrite (sous la forme d’un
certificat) donné par une tierce partie qu’un produit, service ou système est conforme à des
exigences spécifiques. Selon AFNOR : la certification est une activité par laquelle un organisme
reconnu, indépendant des parties en cause donne une assurance écrite qu’une organisation, un
processus, un service, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des
exigences spécifiées dans un référentiel.

La norme ISO 9001 :2015 1- Introduction à la norme Notre environnement est de plus en plus
compétitif et mondialisé. La réglementation, mais aussi les technologies, évoluent de plus en plus
rapidement et toute entreprise (grande ou petite) se trouve confrontée à des exigences formulées
par ses clients ; exigences chaque jour plus contraignantes. Comme pour le recrutement d’une
personne physique, la sélection d’une personne morale nécessite la justification de toujours plus de
compétences spécialisées, des certificats et des diplômes de niveau plus élevés. Dans un tel contexte,
les donneurs d’ordres deviennent davantage exigeants et demandent à leurs fournisseurs de justifier
de l’obtention de certificats (ISO, par exemple) ou de labels professionnels, voire d’établir des plans
qualité ou des plans d’assurance qualité. Il est même courant que, pour répondre à un appel d’offres
la justification de la certification ISO 9001 soit un pré-requis incontournable. Toute entreprise est
confrontée à la recherche d’amélioration, de réduction des couts, réduction des délais, diminution du
taux de déchets et de rebuts, en plus de l’amélioration de la rentabilité et de la qualité de ses
produits ou services. L’entreprise cherche aussi l’expression de nouveaux besoins par la clientèle. Son
objectif est de faire MIEUX, PLUS VITE et MOINS CHER tout en satisfaisant les exigences des clients 2-
Evolution de la norme : 1987 : apparition de la 1ère version ISO 9000 sur la qualité 1990 : prise de
décision de faire une première révision de la norme 1994 : sortie de la révision ISO 9000 : 1994 1998 :
des versions préparatoires : résultats des travaux des experts internationaux 2000 : publication de la
norme ISO 9001 :2000 2008 : nouvelle version : système de management de la qualité - exigences Le
terme assurance de la qualité a disparu. Les exigences spécifiées concernent non seulement les
produits mais aussi les services sans aucune distinction entre les deux fournitures faites aux clients.
En revanche, ce qui importe c’est l’accroissement de la satisfaction du client qui est le bénéficiaire
des produits ou des services fabriqués.

En outre, le terme système qualité a été remplacé par le terme système de management de la
qualité (SMQ). Ce qui met l’accent sur le fait que la qualité doit s’insérer harmonieusement dans un
sur ensemble : le système de management de toute l’entreprise.

Les sept principes clé du management de la qualité ISO 9001 :2015 La norme ISO9001 :2015 est
basée sur 7 principes du management qualité 23 Principe1 : orientation client - Les entreprises
doivent comprendre les besoins de leurs clients Avantages clés : - L’augmentation de l’efficacité de
l’exploitation des ressources de l’organisation pour améliorer la satisfaction client - Amélioration de
la fidélisation des clients Ainsi l’application du principe conduit à : - Identifier et comprendre les
besoins et les attentes des clients - S’assurer que les objectifs de l’entreprise sont liés aux besoins des
clients - Communiquer ces besoins dans toute l’entreprise - Mesurer la satisfaction client et agir en
conséquence Principe2 : LEADERSHIP C’est l’influence d’un individu sur un groupe de personnes Les
leaders établissent les grandes orientations de l’entreprise, ils doivent créer un environnement
interne dans lequel les salariés peuvent participer aux objectifs de l’entreprise. Avantages clés : -
Salariés motivés - Augmentation de la communication interservices L’application du principe conduit
à : - Etablir une vision claire de l’avenir de l’entreprise - Définir des objectifs ambitieux - Former le
personnel et le responsabiliser - Inspirer, encourager et reconnaitre les contributions des
collaborateurs Principe 3 : implication des personnes Cela permet l’exploitation de manière optimale
des compétences Avantages clés : - L’innovation et la créativité - Des salariés à volonté de contribuer
à l’amélioration continue L’application du principe conduit à : - Des employés capables d’identifier
leurs propres difficultés - Des employés qui recherchent d’améliorer leur compétences, leur
connaissances et expériences 24 - Des employés qui discutent ouvertement des problèmes Principe 4
: approche par processus Un processus est l’ensemble des activités corrélées ou interactives qui va
transformer des éléments d’entrée (matière première) en éléments de sortie (produit fini), cet
enchainement d’activités va donner lieu à une valeur ajoutée Un processus est diffèrent d’un
procédé qui est une méthode relative à une activité Dans une entreprise, les différents niveau
hiérarchique sont représentés sous forme d’un organigramme avec plusieurs équipes selon le
métiers et les spécialités, les responsables managent des équipes. Mettre en place une approche
processus c’est changer de vision sur l’organisation, l’entreprise va décloisonner les services et
décrire l’organisme par processus Ça permet de voir l’entreprise dans son ensemble et suivre le
produit ou service dans la même direction à partir d’un point de départ. Cette approche permet à
l'organisation de contrôler les interrelations et les interdépendances entre les processus du système,
de sorte que le la performance globale de l'organisation peut être améliorée. L’approche processus
implique la définition et la gestion systématiques des processus, et leur interactions, de manière à
atteindre les résultats escomptés conformément à la politique de qualité et aux stratégies de
l’entreprise. Principe 5 : l’amélioration continue : c’est le changement graduel et continu pour
augmenter l’efficacité et les résultats d’une entreprise afin de lui permettre des objectifs
conformément à sa politique. Principe 6 : prise de décision fondée sur des preuves La prise de
décision peut être un processus complexe et elle comporte toujours une certaine incertitude. Elle
implique souvent de multiples types et sources de données d’entrée, ainsi que 25 leur interprétation
qui peut être subjective. Il est important de comprendre les relations de cause à effet et les
conséquences involontaires possibles. L’analyse des faits, des preuves et des données conduit à une
plus grande objectivité et à une plus grande confiance dans la prise de décision. Elle permet une plus
grande aptitude à passer en revue, remettre en question et changer les opinions et les décisions,
ainsi qu’une plus grande aptitude à démontrer l’efficacité de décisions antérieures. Principe 7 :
management des relations avec les parties intéressées. L’organisme doit identifier les parties
intéressées pertinentes (telles que prestataires, partenaires, clients, investisseurs, employés ou la
société dans son ensemble) et leur relation avec l’organisme et identifier et hiérarchiser les relations
avec les parties intéressées qui doivent être gérées. Approche risqué – opport

Qui doit établir le contrat de sous-traitance ?


La relation entre le donneur d'ordre et le sous-traitant est formalisée par un sous-traité. Il
n'existe pas de modèle type pour ce contrat, mais il doit être établi par les deux
parties, l'entreprise donneuse d'ordre et l'entreprise sous-traitante. Le client final, parfois
appelé maître d'ouvrage, celui qui a conclu un contrat avec l'entreprise donneuse d'ordre
pour l'exécution d'une mission, n'est pas concerné par ce contrat : ses seules relations
commerciales se font avec l'entreprise donneuse d'ordre.
Le sous-traité doit contenir plusieurs éléments pour être juridiquement valable :
 Nom des deux sociétés contractantes
 La forme sociale
 Le montant du capital social
 L'adresse du siège social
 Le représentant légal
 L'inscription au registre du commerce et des sociétés
L'objet du contrat doit être précisé, avec aussi bien la mission principale du sous-traitant
que le détail des tâches à effectuer. La durée du contrat (qui peut être déterminée ou
indéterminée) ainsi que le prix de la prestation, les modalités de paiement et les pénalités
de retard sont également à préciser.
Il faut également prêter attention aux modalités d'exécution (calendrier,
éventuellement sanction en cas de non respect des échéances), à la gestion des
litiges (droit applicable, tribunal compétent, procédures à suivre) et aux motifs et
modalités de rupture de contrat (résiliation de plein droit, lorsqu'une partie ne respecte
pas ses obligations, ou lié à la fin d'un contrat principal dont dépend le sous-traité).
Il est aussi possible d'ajouter des clauses supplémentaires comme une clause de
confidentialité (le sous-traitant a interdiction de dévoiler les informations du contrat), une
clause d'agrément (le maître d'ouvrage qui a contracté avec le donneur d'ordre doit
donner son accord à l'emploi du sous-traitant pour que le sous-traité soit valide)
ou une clause compromissoire (pour prévoir les modalités de résolution d'éventuels
conflits, avec le recours à un arbitre).

Quels sont les documents que doit fournir un sous-


traitant ?
Le sous-traitant doit fournir les éléments qui attestent de l'exactitude des
informations contenues dans le sous-traité :
 Preuve d'immatriculation en tant que société : extrait K Bis, carte du répertoire des
métiers, document professionnel mentionnant le numéro d'immatriculation auprès du
registre du commerce et des sociétés ou du répertoire des métiers, inscription auprès
du centre de formalité des entreprises, etc.
 Une attestation de vigilance qui confirme que l'entreprise est à jour de ses
déclarations et paiements de cotisations sociales, datée de moins de six mois

Quelles sont les obligations du sous-traitant ?


Dans le cadre de la conclusion d'un contrat de sous-traitance, le sous-traitant s'engage
à réaliser les différentes prestations mentionnées dans le document. À l'inverse,
l'entrepreneur principal sera dans la position d'engager sa responsabilité contractuelle ou
de demander à son sous-traitant de respecter la clause résolutoire stipulée dans son
contrat de sous-traitance ou la clause pénale, qui oblige le sous-traitant à compenser son
inexécution par le versement d'un montant forfaitaire. L'obligation d'effectuer les
missions peut être une obligation de moyens ou de résultats. Cela doit être spécifié
dans le contrat.
D'autre part, si le donneur d'ordres constate des malfaçons, il est en droit de ne pas payer
le solde prévu. Il peut également saisir la justice afin d'obliger son sous-traitant à lui
rembourser le versement de pénalités de retard qu'il a dû verser à son maître d'ouvrage.
Le sous-traitant a également une obligation d'information envers le donneur d'ordre :
il doit lui faire part des difficultés rencontrées.

Quelles sont les obligations du donneur d'ordres ?


De son côté, le donneur d'ordres a pour principale prérogative le versement des
sommes prévues par le contrat de sous-traitance et le respect des modalités de
paiement. Ce versement peut s'effectuer en une ou plusieurs fois selon les modalités
instaurées par les parties concernées. En cas de non-paiement, le sous-traitant peut ne
pas livrer le produit ou le service qui a fait l'objet du contrat. C'est ce qu'on appelle le droit
de rétention. Une action en justice peut également être intentée par le sous-traitant pour
forcer le donneur d'ordres à le rétribuer pour son travail.
La signature d'un contrat de sous-traitance n'atténue pas la responsabilité du donneur
d'ordres dans l'exécution du contrat envers un éventuel maître d'ouvrage : il est
responsable auprès de celui-ci des éventuelles fautes commises par son sous-
traitant. Le donneur d'ordre doit aussi permettre au sous-traitant d'exécuter correctement
ses tâches, ne pas faire preuve de mauvaise foi ni d'agir de façon à entraver la bonne
exécution des tâches confiées.
Pour un contrat au-delà de 5 000 euros, le donneur d'ordre est soumis à une obligation
de vigilance : il doit vérifier que son sous-traitant s'acquitte bien de ses obligations en
matière de déclaration et de paiement des cotisations sociales. Il est donc tenu de
lui réclamer les documents qui attestent du respect de ces obligations. Il a aussi
l'obligation de vérifier l'authenticité de ces documents.
Présentation et agrément du sous-traitant dans les marchés privés, nouveaux modèles de courrier à
adresser aux clients et au donneur d’ordre final La FIM a récemment publié une note d’information
sur la loi du 31 décembre 1975 garantissant les paiements du sous-traitant. Nous en rappelons à
nouveau les grandes lignes et proposons de nouveaux modèles de courriers préparés à partir des
retours d’expérience dont nous ont fait part les entreprises. Cette note ne vaut que pour les marchés
privés. BREF RAPPEL DE LA LOI. Le principe d’une action directe en paiement. La loi du 31 décembre
1975 impose au donneur d’ordre de présenter le sous-traitant au client final. A cette condition, le
sous-traitant pourra demander le paiement directement au client final si le donneur d’ordre
intermédiaire ne le paie pas. Cette action directe du sous-traitant fonctionne aussi bien dans le cadre
d’un impayé ordinaire que dans celui d’un redressement judiciaire. Dans ce dernier cas, l’action
directe du soustraitant est opposable au redressement judiciaire. Cela n’empêche évidemment pas le
sous-traitant de déclarer sa créance. La déclaration de la créance est vivement conseillée même si
elle n’est pas une condition préalable à l’action directe. Une mauvaise application dans l’industrie
Cette loi est souvent mal appliquée dans l’industrie, sauf dans les secteurs clients du bâtiment, de la
chimie et du pétrole. Contrairement à une idée reçue, cette loi est pourtant applicable à l’industrie et
doit être respectée dans l’ensemble des chaînes de sous-traitance industrielle. Nécessité d’une
chaîne de contrat La loi ne s’applique que s’il existe une chaîne de contrat, c’est-à-dire un contrat
principal entre le client final et le donneur d’ordre intermédiaire et un contrat entre ce dernier et le
sous-traitant (et ainsi de suite). Les contrats doivent être des contrats d’entreprise Tous ces contrats
doivent être des “contrats d’entreprise”. La loi ne s’applique pas si un de ces contrats est un contrat
de vente. Les contrats d’entreprise sont des contrats de “prestations de service” c’est-à-dire des
contrats de service industriels (maintenance, réparation, étude), ou des contrats de travail à façon ou
contrats de fabrication de produits spécifiques sur cahier des charges (par opposition aux contrats de
vente qui s’appliquent uniquement aux produits catalogues). Source: Fédération des Industries
Mécaniques (01.47.17.60.13) Le sous-traitant doit être présenté au client final La loi prévoit que
l’action directe du sous-traitant ne peut être mise en oeuvre que si le sous-traitant a été “présenté”
par le donneur d’ordre au client final. Les conditions de paiement du sous-traitant (les délais de
paiement et évidemment pas le montant du contrat) doivent avoir été agréées par le client final. Le
donneur d’ordre a le monopole de la présentation Le sous-traitant n’a pas le droit de se présenter
tout seul, même si rien ne lui interdit de se manifester auprès du client final. Le client final ne peut
pas non plus reconnaître le sous-traitant spontanément, alors que le donneur d’ordre n’a pas
effectué la présentation. Le donneur d’ordre intermédiaire a donc le monopole de la présentation. Le
donneur d’ordre intermédiaire profite donc du défaut d’agrément qui lui est pourtant imputable I
Certains juges ont accepté de considérer qu’il y avait “agrément tacite” par le client final pour faire
jouer l’action directe en l’absence d’une présentation formelle. Cette jurisprudence est loin d’être
dominante. Il vaut donc mieux exiger la présentation et l’agrément. L’idéal est d’exiger la
présentation et l’agrément au moment de la négociation du contrat. Si cela n’a pu être obtenu à ce
stade, la présentation et l’agrément peuvent être régularisés à tout moment. Impossibilité de l’action
directe en cas d’absence de présentation Si le sous-traitant n’est pas présenté, il ne pourra pas
demander directement le paiement au client final. L’administrateur judiciaire du donneur d’ordre
défaillant pourra demander au client final de lui verser le prix correspondant au travail réalisé par le
sous-traitant. Responsabilité du client final dans les contrats de BTP Dans les contrats assimilables à
des contrats de bâtiment et de travaux publics, le client final engage sa responsabilité envers le sous-
traitant s’il ne fait pas diligence pour exiger du donneur l’ordre la présentation du sous-traitant et
l’attribution d’une caution à ce dernier. Cette disposition de la loi est limitée aux contrats de BTP.
Sanctions de la non-présentation Le législateur n’a pas prévu de sanctions pénales pour imposer
l’application du texte, d’où le manque d’empressement des acheteurs industriels pour le respecter.
Des sanctions civiles existent cependant indirectement. Si les acheteurs ne sont généralement guère
sensibles à l’impact juridique de la non-présentation, leur collègue juriste ou leur direction générale
mesure mieux les conséquences. Le donneur d’ordre ne peut plus se prévaloir du contrat L’absence
de présentation du sous-traitant interdit au donneur d’ordre de se prévaloir du contrat de sous-
traitance à l’encontre de ce dernier. Cette formule permet au sous-traitant d’obtenir la résiliation du
contrat avec l’obtention de dommages et intérêt. Le sous-traitant a donc le droit de renoncer à
continuer le contrat sans que le donneur d’ordre puisse lui opposer ce dernier. Cette possibilité peut
être intéressante dans le cas ou le contrat de sous-traitance “dégénère” et devient trop pénalisant. Il
s’agit donc d’une dérogation au droit commun des contrats qui oblige à exécuter ces derniers
jusqu’au bout même s’ils deviennent pénalisants. Cette formule très générale permet normalement
au sous-traitant de faire échec aux demandes du donneur d’ordre visant à sanctionner la mauvaise
exécution du contrat (dépassement des délais, non-conformités). Les juges hésitent toutefois â
autoriser le sous-traitant à se retrancher artificiellement derrière la loi pour échapper à toutes ses
responsabilités, surtout s’il a violé les règles de l’art de sa profession. La jurisprudence s’est surtout
développée dans le domaine du bâtiment où l’on n’accepte pas que le sous-traitant livre un ouvrage
vicié, puis invoque l’absence d’agrément. S’ils n’acceptent pas les « abus de droit » du sous-traitant,
les juges accepteront sans doute de moins en moins les abus de dépendance économique des
donneurs d’ordre qui refusent délibérément de respecter la loi de 1975. Sauf violation délibérée du
cahier des charges techniques ou manquement grossier aux règles de l’art, nous considérons que la
loi interdisant au donneur d’ordre de se prévaloir du contrat à l’encontre du sous-traitant doit
s’appliquer.

Les relations entre donneurs d’ordre et sous‐traitants dans le secteur industriel ne  font pas  l’objet, 


en  France,  d’un  cadre juridique  spécifique.  En  effet, plusieurs  textes,  d’origine  et  de  nature 
différente,  sont  susceptibles  de  s’appliquer  aux  relations  de  sous‐traitance  industrielle.  
Certaines  organisations  professionnelles  consultées  dans  le  cadre  de  la  présente  mission 
estiment  que  cette  pluralité  de  textes  est  source  de  confusion  et  participe  au  maintien  de 
mauvaises  pratiques  dans  le  secteur.  Elles  revendiquent  dès  lors  l’élaboration  d’un cadre légal
propre aux relations entre donneurs d’ordre et soustraitants  en  matière  industrielle.  
Si cette proposition peut apparaître séduisante à plus d’un titre, elle soulève aussi plusieurs 
difficultés  sérieuses.  C’est  pourquoi la mission  préconise  de limiter le  rôle  de la loi  dans  ce 
domaine  à  une  action  d’impulsion,  le  développement  des  contrats‐types  devant 
essentiellement  relever  de  la  mission  des  organisations  professionnelles  et  des  comités 
stratégiques de filière.   3.1. Les relations entre donneurs d’ordre et soustraitants dans le domaine de
l’industrie ne font pas l’objet d’un cadre juridique spécifique
Les relations entre donneurs d’ordre et sous traitants dans le domaine de l’industrie ne sont  pas 
régies  par  un  texte  unique  venant  encadrer  les  liens  contractuels  entre  ces  deux  partenaires. 
Trois  grands  types  de  textes  sont  susceptibles  de  s’appliquer  de  manière  complémentaire.  
3.1. 1.Les dispositions du code civil  

Les  relations  entre  donneurs  d’ordre  et  sous‐traitants  dans  le  domaine  de  l’industrie  sont 
soumises,  comme  toute  relation  contractuelle,  aux  dispositions  générales  du  droit  des 
contrats tel que fixé par le code civil.   A ce  titre, comme pour  tout autre contrat, la 
relation entre un donneur d’ordre et un  sous‐
traitant obéit à un certain nombre de règles communes :  
les parties sont libres de contracter ou de ne pas contracter et de définir le contenu de 
leur accord ; c’est le principe de la liberté contractuelle ; toutefois il existe un certain  nom re  de 
limites  posées  par  les  dispositions  d’ordre  public,  notamment  de  nature 
économique (interdiction par exemple de pratiques anticoncurrentielles) ;   une  fois  l’accord 
scellé  entre  les  parties,  celles‐ci  sont  tenues  e  respecter  leurs  d
engagements ; à défaut elles engagent leur responsabilité contractuelle ;   sauf  exceptions,  la  loi 
n’impose  pas de forme particulière  pour  le  contrat ;  celui‐ci  peut  ainsi  prendre  la  forme  d’un 
bon  de  commande,  et  même  d’un  simple  accord 
verbal ; des exceptions sont prévues par la loi (exemple : articles 231‐1 et suivants du  code  de la 
construction  et  de l’habitation  obligeant la  signature  d’un  contrat  écrit  en 
matière de construction de maisons individuelles).

ReplierChapitre Ier : Obligation générale de conformité (Articles L411-1 à L411-2)


 Article L411-1

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Dès la première mise sur le marché, les produits et les services doivent répondre aux
prescriptions en vigueur relatives à la sécurité et à la santé des personnes, à la loyauté des
transactions commerciales et à la protection des consommateurs.
Le responsable de la première mise sur le marché d'un produit ou d'un service vérifie que
celui-ci est conforme aux prescriptions en vigueur.
A la demande des agents habilités, il justifie des vérifications et contrôles effectués.

Article L411-2

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Tout opérateur ayant connaissance, après avoir acquis ou cédé des produits, d'une non-conformité à
la réglementation portant sur une qualité substantielle de tout ou partie de ces produits, en informe
sans délai, par tous moyens dont il peut justifier, celui qui lui a fourni ces produits et ceux à qui il les a
cédés.


o Article L412-1

Modifié par LOI n°2020-699 du 10 juin 2020 - art. 1

I.-Des décrets en Conseil d'Etat définissent les règles auxquelles doivent satisfaire les
marchandises. Ils déterminent notamment :
1° Les conditions dans lesquelles l'exportation, l'offre, la vente, la distribution à titre
gratuit, la détention, l'étiquetage, le conditionnement ou le mode d'utilisation des
marchandises sont interdits ou réglementés ;

2° Les conditions dans lesquelles la fabrication et l'importation des marchandises


autres que les produits d'origine animale et les denrées alimentaires en contenant, les
aliments pour animaux d'origine animale et les aliments pour animaux contenant des
produits d'origine animale sont interdites ou réglementées ;

3° Les modes de présentation ou les inscriptions de toute nature sur les


marchandises elles-mêmes, les emballages, les factures, les documents
commerciaux ou documents de promotion, en ce qui concerne notamment : le mode
de production, la nature, les qualités substantielles, la composition y compris, pour les
denrées alimentaires, la composition nutritionnelle, la teneur en principes utiles,
l'espèce, l'origine, l'identité, la quantité, l'aptitude à l'emploi, les modes d'emploi ainsi
que les marques spéciales facultatives ou obligatoires apposées sur les
marchandises françaises exportées à l'étranger ;

3° bis S'agissant des inscriptions de toute nature relatives aux denrées alimentaires
préemballées, les modalités de mise à la disposition du public en ligne des
informations correspondantes par le responsable de la première mise sur le marché,
dans les conditions prévues au livre III du code des relations entre le public et
l'administration ;

4° La définition, la composition et la dénomination des marchandises de toute nature,


les traitements licites dont elles peuvent être l'objet, les caractéristiques qui les
rendent impropres à la consommation ;

5° La définition et les conditions d'emploi des termes et expressions publicitaires,


dans le but d'éviter une confusion ;

6° Les règles d'hygiène que doivent respecter les exploitants du secteur alimentaire et
du secteur de l'alimentation animale à toutes les étapes de la production, de la
transformation et de la distribution, y compris lors des importations et des
exportations, de produits et denrées alimentaires autres que les produits d'origine
animale et les denrées en contenant, et d'aliments pour animaux autres que ceux
d'origine animale ou contenant des produits d'origine animale ;

7° La détermination des conditions dans lesquelles sont préparés, conservés, détenus


en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, mis en vente, vendus, servis et
transportés les produits destinés à l'alimentation humaine ou animale autres que les
produits d'origine animale, les denrées en contenant et les aliments pour animaux
d'origine animale et aliments pour animaux contenant des produits d'origine animale,
ainsi que la détermination des caractéristiques auxquelles doivent répondre les
équipements nécessaires à leur préparation, leur conservation, leur détention en vue
de leur vente ou en vue de leur distribution à titre gratuit, leur mise en vente, leur
vente, leur distribution à titre gratuit et leur transport ;

8° Les conditions dans lesquelles sont déterminées les caractéristiques


microbiologiques et hygiéniques des produits destinés à l'alimentation humaine ou
animale autres que les produits d'origine animale et les denrées alimentaires en
contenant, les aliments pour animaux d'origine animale et les aliments pour animaux
contenant des produits d'origine animale ;
9° Les modalités de traçabilité des marchandises ;

10° Les exigences de précision, de vérification et de prise en compte des éléments


significatifs du cycle de vie des produits dans l'élaboration des allégations à caractère
environnemental ou utilisant les termes de développement durable ou ses
synonymes, lorsque ces allégations sont présentées sur les produits et denrées
destinés à la vente aux consommateurs ou accompagnent leur commercialisation
sous forme de mentions sur les emballages, les publications, la publicité, la
télémercatique ou d'insertions sur supports numériques ou électroniques ;

11° Les conditions d'hygiène et de salubrité que doivent observer les personnes qui
participent à la fabrication, à la transformation, au transport, à l'entreposage ou à la
vente des produits.

Les 1° à 11° s'appliquent aux prestations de services.

II.-Les décrets mentionnés au I peuvent ordonner que des produits soient retirés du
marché ou rappelés en vue de leur modification, de leur remboursement total ou
partiel ou de leur échange, et prévoir des obligations relatives à l'information des
consommateurs. Ils peuvent également ordonner la destruction de ces produits
lorsque celle-ci constitue le seul moyen de faire cesser un danger.

Ces décrets précisent les conditions dans lesquelles sont mis à la charge des
fabricants, importateurs, distributeurs ou prestataires de services les frais afférents
aux dispositions à prendre en vertu de la réglementation ainsi édictée.

S'agissant des informations mentionnées au 3° bis du même I, ces décrets


déterminent notamment le lieu de mise à disposition et le format des données de
façon à constituer une base ouverte accessible à tous les utilisateurs et à permettre la
réutilisation libre de ces données.

Versions Liens relatifs 

o Article L412-2

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Lorsqu'un règlement européen contient des dispositions qui entrent dans le champ
d'application du présent titre, un décret en Conseil d'Etat précise que ces dispositions,
ainsi que celles des règlements européens qui les modifient ou qui sont pris pour leur
application, constituent les mesures d'exécution prévues à l'article L. 412-1.

Versions Liens relatifs 

 ReplierSection 2 : Mesures spécifiques (Articles L412-3 à L412-12)


o Article L412-3

Création Ordonnance n°2016-301 du 14 mars 2016 - art.

Les conditions dans lesquelles la déclaration nutritionnelle obligatoire prévue par le


règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil, du 25 octobre
modifié concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires,
modifiant les règlements (CE) n° 1924/2006 et (CE) n° 1925/2006 du Parlement
européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la
directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la
directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE
et 2008/5/CE de la Commission et le règlement (CE) n° 608/2004 de la Commission
peut être accompagnée d'une présentation ou d'une expression complémentaire sont
fixées à l'article L. 3232-8 du code de la santé publique.

Versions Liens relatifs 

o Article L412-4

Modifié par LOI n°2021-1357 du 18 octobre 2021 - art. 13

Sans préjudice des dispositions spécifiques relatives au mode d'indication de l'origine


des denrées alimentaires, l'indication du pays d'origine est obligatoire pour les
produits agricoles et alimentaires et les produits de la mer, à l'état brut ou transformé.

Sans préjudice des exigences d'étiquetage prévues par des dispositions particulières
du droit de l'Union européenne, lorsque le pays d'origine ou le lieu de provenance de
la denrée alimentaire est indiqué et qu'il n'est pas celui de son ingrédient primaire, le
pays d'origine ou le lieu de provenance de l'ingrédient primaire est également indiqué
ou le pays d'origine ou le lieu de provenance de l'ingrédient primaire est indiqué
comme étant autre que celui de la denrée alimentaire. Cette information est inscrite à
un endroit apparent de manière à être facilement visible, clairement lisible et, le cas
échéant, indélébile. Elle n'est en aucune façon dissimulée, voilée, tronquée ou
séparée par d'autres indications ou images ou tout autre élément interférant.

Le consommateur est informé, au moyen de l'étiquetage, de l'origine du cacao des


produits à base de cacao ou de chocolat et de l'origine de la gelée royale.

Il est également informé de tous les pays d'origine des miels composant un mélange
de miels en provenance de plus d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un
pays tiers, qui sont indiqués sur l'étiquette du produit.

Les modalités d'application des troisième et quatrième alinéas du présent article sont
fixées par décret en Conseil d'Etat après que la Commission européenne a déclaré
compatible avec le droit de l'Union européenne l'obligation prévue au présent article.

La liste des produits concernés et les modalités d'application de l'indication de


l'origine mentionnée au premier alinéa sont fixées par décret en Conseil d'Etat après
que la Commission européenne a déclaré compatible avec le droit de l'Union
européenne l'obligation prévue au présent article.

Conformément au V de l’article 16 de la loi n° 2021-1357 du 18 octobre 2021, ces


dispositions entrent en vigueur le 1er juillet 2022.

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o Article L412-5

Modifié par LOI n°2016-1691 du 9 décembre 2016 - art. 111

Sans préjudice des dispositions spécifiques relatives à l'indication de l'origine des


denrées alimentaires, l'indication de l'origine est rendue obligatoire pour le lait, ainsi
que pour le lait utilisé en tant qu'ingrédient dans les produits laitiers et pour les
viandes utilisées en tant qu'ingrédient dans les produits transformés, à titre
expérimental à compter de la publication de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016
relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie
économique et jusqu'au 31 décembre 201

Introduction

La propriété industrielle destinée aux profanes. Elle explique les principes qui constituent le
fondement des droits de propriété industrielle avec des termes généraux et décrit les formes les plus
fréquentes de la propriété industrielle, notamment les brevets et les modèles d’utilité pour les
inventions, les dessins et modèles industriels, les marques et les indications géographiques. Elle
présente aussi les moyens dont disposent les créateurs pour demander la protection de leurs droits
de propriété industrielle. Les indications juridiques ou administratives, par exemple sur la procédure
à suivre pour demander la délivrance d’un titre de protection ou régler un problème d’atteinte à des
droits de propriété industrielle, ne sont pas fournies ici, mais peuvent être obtenues auprès des
offices nationaux de propriété intellectuelle. La partie “Informations supplémentaires” cite aussi
quelques sites Web utiles pour les lecteurs souhaitant approfondir cette question.

Propriété industrielle

La large portée de l’expression “propriété industrielle” ressort de la Convention de Paris. La propriété


industrielle prend des formes très variées dont les principaux exemples sont présentés ici. Il s’agit
notamment des brevets d’invention, des dessins et modèles industriels (créations esthétiques liées à
l’apparence de produits industriels), des marques de produits, des marques de services, des schémas
de configuration de circuits intégrés, des noms commerciaux et des désignations commerciales, des
indications géographiques, et de la protection contre la concurrence déloyale. Dans certains cas, les
éléments d’une création intellectuelle, bien que présents, sont définis moins clairement. L’aspect
important est donc que la propriété industrielle porte sur des signes transmettant des informations,
notamment aux consommateurs, sur les produits et services proposés sur le marché. La protection
vise à lutter contre l’utilisation non autorisée de ces signes pouvant induire les consommateurs en
erreur, et les pratiques trompeuses en général.

Les brevets d’invention

La plupart des lois sur la protection des inventions ne définissent pas véritablement ce qu’est une
invention. Toutefois, un certain nombre de pays définissent les inventions comme de nouvelles
solutions à des problèmes techniques. Le problème peut être nouveau ou ancien mais la solution,
pour être considérée comme une invention, doit être nouvelle. Le simple fait de découvrir quelque
chose qui existe déjà dans la nature ne constitue pas nécessairement une invention; il faut une
somme suffisante d’ingéniosité, de créativité et d’esprit d’invention humains. Mais il ne s’agit pas
obligatoirement d’une chose techniquement complexe : l’épingle à nourrice était une invention qui
répondait à un problème “technique”.

Les modèles d’utilité

Bien que n’ayant pas une portée aussi large que les brevets, les modèles d’utilité servent aussi à
protéger des inventions. Les droits conférés par les modèles d’utilité sont semblables aux droits de
brevet. Les modèles d’utilité sont prévus par la loi dans plus de 50 pays ainsi que par les accords
régionaux de l’Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) et de
l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). De plus, certains pays tels que l’Australie
et la Malaisie prévoient des titres de protection appelés brevets d’innovation, similaires à des
modèles d’utilité. Dans d’autres pays, comme l’Irlande et la Slovénie, il existe des brevets de courte
durée équivalents aux modèles d’utilité. L’expression “modèle d’utilité” désigne un titre de
protection pour certaines inventions, par exemple dans le domaine mécanique.

Les dessins et modèles industriels Les dessins et modèles industriels concernent un grand nombre de
produits de l’industrie et de l’artisanat. Ils renvoient aux aspects ornementaux ou esthétiques des
objets, y compris à des compositions de lignes ou de couleurs ou à des formes tridimensionnelles qui
confèrent une apparence spéciale à un produit industriel ou commercial. Le dessin ou modèle doit
présenter un intérêt esthétique. De plus, il doit pouvoir être reproduit par des moyens industriels,
c’est l’objectif essentiel du dessin ou modèle et c’est la raison pour laquelle il est dit industriel.

La propriété intellectuelle et les circuits intégrés

Bien que les composants préfabriqués des circuits électriques servent à la fabrication d’équipements
électriques (tels que les radios) depuis un certain temps, l’intégration massive d’une multitude de
fonctions électriques dans un minuscule composant n’est devenue possible qu’après que les
techniques de fabrication des semi-conducteurs ont progressé. Les circuits intégrés sont fabriqués
conformément à des plans ou des schémas de configuration très détaillés.

Marques

Une marque est un signe, ou une combinaison de signes, permettant de distinguer les produits ou
services d’une entreprise de ceux d’une autre entreprise. Ces signes peuvent comprendre des mots,
des lettres, des chiffres, des images, des formes ou des couleurs, ou une combinaison de ces
éléments. Un nombre croissant de pays prévoient aussi l’enregistrement de formes moins
traditionnelles, telles que des signes tridimensionnels (comme la bouteille de Coca-Cola ou la barre
chocolatée Toblerone), des signes audibles (des sons comme le rugissement du lion au début des
films produits par la MGM) ou des signes olfactifs (tels qu’arômes utilisés par exemple pour parfumer
une huile moteur ou du fil à coudre). Cependant, bon nombre de pays ont fixé des limites à ce qui
peut être enregistré en tant que marque, n’autorisant en général que les signes qui sont perceptibles
visuellement ou qui peuvent être représentés graphiquement.

Noms commerciaux

Une autre catégorie de titres de propriété industrielle comprend les noms commerciaux et les
dénominations. Un nom commercial est un nom ou une dénomination permettant d’identifier une
entreprise. Dans la plupart des pays, les noms commerciaux peuvent être enregistrés par
l’administration compétente. Toutefois, selon l’article 8 de la Convention de Paris, le nom
commercial est protégé sans obligation de dépôt ou d’enregistrement, qu’il fasse ou non partie d’une
marque de fabrique ou de commerce. D’une manière générale, la protection signifie que le nom
commercial d’une entreprise ne peut pas être utilisé par une autre entreprise en tant que nom
commercial ou marque de commerce ou marque de services; et qu’un nom ou une dénomination
analogue au nom commercial ne peut pas être utilisé par une autre entreprise s’il est susceptible
d’induire le public en erreur.

Indications géographiques
Une indication géographique est un signe apposé sur des produits ayant une origine géographique
particulière, qui possèdent des qualités ou une renommée dues à ce lieu d’origine.

Protection contre la concurrence déloyale

L’article 10bis de la Convention de Paris exige des États membres que ceux-ci prévoient une
protection contre toute concurrence déloyale. En vertu de cet article, les actes de concurrence ci-
après sont considérés comme contraires aux usages honnêtes de l’industrie et du commerce :

• tout acte de nature à créer une confusion par n’importe quel moyen avec l’établissement, les
produits ou l’activité industrielle ou commerciale d’un concurrent;

• les allégations fausses, dans l’exercice du commerce, de nature à discréditer l’établissement, les
produits ou l’activité industrielle ou commerciale d’un concurrent; et

• les indications ou allégations dont l’usage, dans l’exercice du commerce, est susceptible d’induire le
public en erreur sur la nature, le mode de fabrication, les caractéristiques, l’aptitude à l’emploi ou la
quantité des marchandises.

Le rôle de l’OMPI

L’OMPI est une organisation internationale qui se consacre à la promotion de la créativité et de


l’innovation en s’employant à faire en sorte que les droits des créateurs et des titulaires de titres de
propriété intellectuelle soient protégés dans le monde entier, et que les inventeurs et auteurs soient
reconnus et récompensés de leur ingéniosité.

PROCÉDÉS DE SOUDAGE

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