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Management de la qualité
Les organisations qui se demandent comment améliorer la qualité de leurs produits et services
et satisfaire invariablement aux exigences de leurs clients peuvent se tourner vers l’ISO. La
famille de normes ISO 9000, qui inclut plusieurs des normes les plus connues de l’ISO, a
été élaborée pour répondre à divers aspects du management de la qualité.
ISO 9000:2015
ISO 9001:2015
ISO 9004:2018
Management de la qualité
ISO 13485:2016
ISO/TS 54001:2019
ISO 18091:2019
ISO/TS 22163:2017
Applications ferroviaires — Système de management de la qualité — Exigences liées
au système de management de l'activité à destination des organismes ferroviaires: ISO
9001:2015 et exigences particulières concernant les applications dans le secteur
ferroviaire
ISO 29001:2020
ISO/IEC/IEEE 90003:2018
Tout d’abord, de nombreuses personnes pensent que l’assurance qualité et le contrôle qualité sont
intrinsèquement le même processus ; en fait, même les fabricants utilisent souvent l’assurance qualité
et le contrôle qualité de manière interchangeable. Cependant, comme cet article l’expliquera,
l’assurance qualité intervient en amont, au début du projet de développement d’un produit par un
fabricant, alors que le contrôle qualité est effectué en aval, pendant la production ou même après la
production.
Deuxièmement, l’assurance et le contrôle qualité font en réalité partie du système qualité complet et
global d’un fabricant, également appelé système de gestion de la qualité (SGQ). Selon la norme ISO
9000:2015 : Systèmes de gestion de la qualité – Principes fondamentaux et vocabulaire, un SGQ est
un ensemble de processus opérationnels, de méthodes, de politiques, d’informations documentées et
d’outils qui imprègnent l’ensemble d’une entreprise.
Un SGQ, lorsqu’il est correctement mis en œuvre, est conçu pour rassurer – sinon garantir – les
parties prenantes internes, les clients, les partenaires de la chaîne d’approvisionnement, les
organismes de réglementation et autres que les produits ou services de l’entreprise répondent
constamment aux exigences de qualité et sont conformes aux normes rigoureuses d’un marché
spécifique.
Un SGQ est essentiel pour aider les fabricants à réduire leur coût total de la qualité (COQ), qui
comprend les coûts cumulés de prévention et de correction de la mauvaise qualité. Selon l’American
Society for Quality (ASQ), certains fabricants enregistrent des coûts liés à la qualité pouvant
atteindre 40 % du chiffre d’affaires brut—tandis que d’autres oscillent entre 5 et 30 %.
Malheureusement, comme l’indique Quality Digest, la plupart des dirigeants pensent que le COQ de
leur entreprise est inférieur à 5 % ou, pire encore, ne savent pas du tout ce qu’il représente.
Voici un exemple : disons qu’un fabricant a un chiffre d’affaires brut de 100 millions de dollars. Si 20 %
de son chiffre d’affaires est affecté par la mauvaise qualité, cela représente près de 20 millions de
dollars par an, soit environ 77 000 dollars par jour dans une semaine de travail. Cela représente
beaucoup d’argent.
Bien que l’assurance et le contrôle qualité soient fondamentalement différents, ils jouent tous deux un
rôle important dans la réduction du COQ d’une entreprise.
Une fois le processus complètement cartographié et exécuté, des audits sont normalement aussi
réalisés périodiquement pour valider que le processus d’assurance qualité est respecté et identifier les
moyens de l’optimiser.
D’une certaine manière, le contrôle qualité peut être perçu comme une méthode plus réactive. Pour
quelle raison? Alors que l’assurance qualité planifie pour que les produits ou services soient de
qualité, le contrôle qualité identifie et aide à corriger les erreurs dans le produit/service fini avant qu’il
ne soit fourni aux clients. Le contrôle qualité s’appuie sur des tests et des inspections complets pour
surveiller la qualité de la production d’un fabricant.
Comme vous pouvez le constater avec les différences entre l’assurance et le contrôle qualité, si un
fabricant contrôle pleinement son assurance qualité, moins de problèmes de qualité et de coûts
surviendront dans la phase de contrôle qualité. Une bonne maîtrise de l’assurance et du contrôle
qualité permet de réduire le COQ et d’améliorer les résultats financiers
• L’ISO
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une instance internationale dont la mission
est de produire des normes. Créée en 1947, elle regroupe aujourd’hui un réseau de 157 pays. L’ISO
est une organisation non gouvernementale qui fait intervenir des secteurs publics et privés dans le
processus de normalisation.
La certification et l’accréditation 1. La certification La certification est une opération par laquelle une
entité va être comparée à un modèle, afin d’évaluer si la conformité est atteinte Définition ISO : la
certification est un instrument utile qui en démontrant que votre produit ou service répond aux
attentes de vos clients, renforce votre crédibilité. Dans certains secteurs, elle est même une
obligation légale ou contractuelle. La certification est une assurance écrite (sous la forme d’un
certificat) donné par une tierce partie qu’un produit, service ou système est conforme à des
exigences spécifiques. Selon AFNOR : la certification est une activité par laquelle un organisme
reconnu, indépendant des parties en cause donne une assurance écrite qu’une organisation, un
processus, un service, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des
exigences spécifiées dans un référentiel.
La norme ISO 9001 :2015 1- Introduction à la norme Notre environnement est de plus en plus
compétitif et mondialisé. La réglementation, mais aussi les technologies, évoluent de plus en plus
rapidement et toute entreprise (grande ou petite) se trouve confrontée à des exigences formulées
par ses clients ; exigences chaque jour plus contraignantes. Comme pour le recrutement d’une
personne physique, la sélection d’une personne morale nécessite la justification de toujours plus de
compétences spécialisées, des certificats et des diplômes de niveau plus élevés. Dans un tel contexte,
les donneurs d’ordres deviennent davantage exigeants et demandent à leurs fournisseurs de justifier
de l’obtention de certificats (ISO, par exemple) ou de labels professionnels, voire d’établir des plans
qualité ou des plans d’assurance qualité. Il est même courant que, pour répondre à un appel d’offres
la justification de la certification ISO 9001 soit un pré-requis incontournable. Toute entreprise est
confrontée à la recherche d’amélioration, de réduction des couts, réduction des délais, diminution du
taux de déchets et de rebuts, en plus de l’amélioration de la rentabilité et de la qualité de ses
produits ou services. L’entreprise cherche aussi l’expression de nouveaux besoins par la clientèle. Son
objectif est de faire MIEUX, PLUS VITE et MOINS CHER tout en satisfaisant les exigences des clients 2-
Evolution de la norme : 1987 : apparition de la 1ère version ISO 9000 sur la qualité 1990 : prise de
décision de faire une première révision de la norme 1994 : sortie de la révision ISO 9000 : 1994 1998 :
des versions préparatoires : résultats des travaux des experts internationaux 2000 : publication de la
norme ISO 9001 :2000 2008 : nouvelle version : système de management de la qualité - exigences Le
terme assurance de la qualité a disparu. Les exigences spécifiées concernent non seulement les
produits mais aussi les services sans aucune distinction entre les deux fournitures faites aux clients.
En revanche, ce qui importe c’est l’accroissement de la satisfaction du client qui est le bénéficiaire
des produits ou des services fabriqués.
En outre, le terme système qualité a été remplacé par le terme système de management de la
qualité (SMQ). Ce qui met l’accent sur le fait que la qualité doit s’insérer harmonieusement dans un
sur ensemble : le système de management de toute l’entreprise.
Les sept principes clé du management de la qualité ISO 9001 :2015 La norme ISO9001 :2015 est
basée sur 7 principes du management qualité 23 Principe1 : orientation client - Les entreprises
doivent comprendre les besoins de leurs clients Avantages clés : - L’augmentation de l’efficacité de
l’exploitation des ressources de l’organisation pour améliorer la satisfaction client - Amélioration de
la fidélisation des clients Ainsi l’application du principe conduit à : - Identifier et comprendre les
besoins et les attentes des clients - S’assurer que les objectifs de l’entreprise sont liés aux besoins des
clients - Communiquer ces besoins dans toute l’entreprise - Mesurer la satisfaction client et agir en
conséquence Principe2 : LEADERSHIP C’est l’influence d’un individu sur un groupe de personnes Les
leaders établissent les grandes orientations de l’entreprise, ils doivent créer un environnement
interne dans lequel les salariés peuvent participer aux objectifs de l’entreprise. Avantages clés : -
Salariés motivés - Augmentation de la communication interservices L’application du principe conduit
à : - Etablir une vision claire de l’avenir de l’entreprise - Définir des objectifs ambitieux - Former le
personnel et le responsabiliser - Inspirer, encourager et reconnaitre les contributions des
collaborateurs Principe 3 : implication des personnes Cela permet l’exploitation de manière optimale
des compétences Avantages clés : - L’innovation et la créativité - Des salariés à volonté de contribuer
à l’amélioration continue L’application du principe conduit à : - Des employés capables d’identifier
leurs propres difficultés - Des employés qui recherchent d’améliorer leur compétences, leur
connaissances et expériences 24 - Des employés qui discutent ouvertement des problèmes Principe 4
: approche par processus Un processus est l’ensemble des activités corrélées ou interactives qui va
transformer des éléments d’entrée (matière première) en éléments de sortie (produit fini), cet
enchainement d’activités va donner lieu à une valeur ajoutée Un processus est diffèrent d’un
procédé qui est une méthode relative à une activité Dans une entreprise, les différents niveau
hiérarchique sont représentés sous forme d’un organigramme avec plusieurs équipes selon le
métiers et les spécialités, les responsables managent des équipes. Mettre en place une approche
processus c’est changer de vision sur l’organisation, l’entreprise va décloisonner les services et
décrire l’organisme par processus Ça permet de voir l’entreprise dans son ensemble et suivre le
produit ou service dans la même direction à partir d’un point de départ. Cette approche permet à
l'organisation de contrôler les interrelations et les interdépendances entre les processus du système,
de sorte que le la performance globale de l'organisation peut être améliorée. L’approche processus
implique la définition et la gestion systématiques des processus, et leur interactions, de manière à
atteindre les résultats escomptés conformément à la politique de qualité et aux stratégies de
l’entreprise. Principe 5 : l’amélioration continue : c’est le changement graduel et continu pour
augmenter l’efficacité et les résultats d’une entreprise afin de lui permettre des objectifs
conformément à sa politique. Principe 6 : prise de décision fondée sur des preuves La prise de
décision peut être un processus complexe et elle comporte toujours une certaine incertitude. Elle
implique souvent de multiples types et sources de données d’entrée, ainsi que 25 leur interprétation
qui peut être subjective. Il est important de comprendre les relations de cause à effet et les
conséquences involontaires possibles. L’analyse des faits, des preuves et des données conduit à une
plus grande objectivité et à une plus grande confiance dans la prise de décision. Elle permet une plus
grande aptitude à passer en revue, remettre en question et changer les opinions et les décisions,
ainsi qu’une plus grande aptitude à démontrer l’efficacité de décisions antérieures. Principe 7 :
management des relations avec les parties intéressées. L’organisme doit identifier les parties
intéressées pertinentes (telles que prestataires, partenaires, clients, investisseurs, employés ou la
société dans son ensemble) et leur relation avec l’organisme et identifier et hiérarchiser les relations
avec les parties intéressées qui doivent être gérées. Approche risqué – opport
Les relations entre donneurs d’ordre et sous‐traitants dans le domaine de l’industrie sont
soumises, comme toute relation contractuelle, aux dispositions générales du droit des
contrats tel que fixé par le code civil. A ce titre, comme pour tout autre contrat, la
relation entre un donneur d’ordre et un sous‐
traitant obéit à un certain nombre de règles communes :
les parties sont libres de contracter ou de ne pas contracter et de définir le contenu de
leur accord ; c’est le principe de la liberté contractuelle ; toutefois il existe un certain nom re de
limites posées par les dispositions d’ordre public, notamment de nature
économique (interdiction par exemple de pratiques anticoncurrentielles) ; une fois l’accord
scellé entre les parties, celles‐ci sont tenues e respecter leurs d
engagements ; à défaut elles engagent leur responsabilité contractuelle ; sauf exceptions, la loi
n’impose pas de forme particulière pour le contrat ; celui‐ci peut ainsi prendre la forme d’un
bon de commande, et même d’un simple accord
verbal ; des exceptions sont prévues par la loi (exemple : articles 231‐1 et suivants du code de la
construction et de l’habitation obligeant la signature d’un contrat écrit en
matière de construction de maisons individuelles).
Dès la première mise sur le marché, les produits et les services doivent répondre aux
prescriptions en vigueur relatives à la sécurité et à la santé des personnes, à la loyauté des
transactions commerciales et à la protection des consommateurs.
Le responsable de la première mise sur le marché d'un produit ou d'un service vérifie que
celui-ci est conforme aux prescriptions en vigueur.
A la demande des agents habilités, il justifie des vérifications et contrôles effectués.
Article L411-2
Tout opérateur ayant connaissance, après avoir acquis ou cédé des produits, d'une non-conformité à
la réglementation portant sur une qualité substantielle de tout ou partie de ces produits, en informe
sans délai, par tous moyens dont il peut justifier, celui qui lui a fourni ces produits et ceux à qui il les a
cédés.
o Article L412-1
I.-Des décrets en Conseil d'Etat définissent les règles auxquelles doivent satisfaire les
marchandises. Ils déterminent notamment :
1° Les conditions dans lesquelles l'exportation, l'offre, la vente, la distribution à titre
gratuit, la détention, l'étiquetage, le conditionnement ou le mode d'utilisation des
marchandises sont interdits ou réglementés ;
3° bis S'agissant des inscriptions de toute nature relatives aux denrées alimentaires
préemballées, les modalités de mise à la disposition du public en ligne des
informations correspondantes par le responsable de la première mise sur le marché,
dans les conditions prévues au livre III du code des relations entre le public et
l'administration ;
6° Les règles d'hygiène que doivent respecter les exploitants du secteur alimentaire et
du secteur de l'alimentation animale à toutes les étapes de la production, de la
transformation et de la distribution, y compris lors des importations et des
exportations, de produits et denrées alimentaires autres que les produits d'origine
animale et les denrées en contenant, et d'aliments pour animaux autres que ceux
d'origine animale ou contenant des produits d'origine animale ;
11° Les conditions d'hygiène et de salubrité que doivent observer les personnes qui
participent à la fabrication, à la transformation, au transport, à l'entreposage ou à la
vente des produits.
II.-Les décrets mentionnés au I peuvent ordonner que des produits soient retirés du
marché ou rappelés en vue de leur modification, de leur remboursement total ou
partiel ou de leur échange, et prévoir des obligations relatives à l'information des
consommateurs. Ils peuvent également ordonner la destruction de ces produits
lorsque celle-ci constitue le seul moyen de faire cesser un danger.
Ces décrets précisent les conditions dans lesquelles sont mis à la charge des
fabricants, importateurs, distributeurs ou prestataires de services les frais afférents
aux dispositions à prendre en vertu de la réglementation ainsi édictée.
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o Article L412-2
Lorsqu'un règlement européen contient des dispositions qui entrent dans le champ
d'application du présent titre, un décret en Conseil d'Etat précise que ces dispositions,
ainsi que celles des règlements européens qui les modifient ou qui sont pris pour leur
application, constituent les mesures d'exécution prévues à l'article L. 412-1.
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o Article L412-4
Sans préjudice des exigences d'étiquetage prévues par des dispositions particulières
du droit de l'Union européenne, lorsque le pays d'origine ou le lieu de provenance de
la denrée alimentaire est indiqué et qu'il n'est pas celui de son ingrédient primaire, le
pays d'origine ou le lieu de provenance de l'ingrédient primaire est également indiqué
ou le pays d'origine ou le lieu de provenance de l'ingrédient primaire est indiqué
comme étant autre que celui de la denrée alimentaire. Cette information est inscrite à
un endroit apparent de manière à être facilement visible, clairement lisible et, le cas
échéant, indélébile. Elle n'est en aucune façon dissimulée, voilée, tronquée ou
séparée par d'autres indications ou images ou tout autre élément interférant.
Il est également informé de tous les pays d'origine des miels composant un mélange
de miels en provenance de plus d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un
pays tiers, qui sont indiqués sur l'étiquette du produit.
Les modalités d'application des troisième et quatrième alinéas du présent article sont
fixées par décret en Conseil d'Etat après que la Commission européenne a déclaré
compatible avec le droit de l'Union européenne l'obligation prévue au présent article.
Versions Liens relatifs
o Article L412-5
Introduction
La propriété industrielle destinée aux profanes. Elle explique les principes qui constituent le
fondement des droits de propriété industrielle avec des termes généraux et décrit les formes les plus
fréquentes de la propriété industrielle, notamment les brevets et les modèles d’utilité pour les
inventions, les dessins et modèles industriels, les marques et les indications géographiques. Elle
présente aussi les moyens dont disposent les créateurs pour demander la protection de leurs droits
de propriété industrielle. Les indications juridiques ou administratives, par exemple sur la procédure
à suivre pour demander la délivrance d’un titre de protection ou régler un problème d’atteinte à des
droits de propriété industrielle, ne sont pas fournies ici, mais peuvent être obtenues auprès des
offices nationaux de propriété intellectuelle. La partie “Informations supplémentaires” cite aussi
quelques sites Web utiles pour les lecteurs souhaitant approfondir cette question.
Propriété industrielle
La plupart des lois sur la protection des inventions ne définissent pas véritablement ce qu’est une
invention. Toutefois, un certain nombre de pays définissent les inventions comme de nouvelles
solutions à des problèmes techniques. Le problème peut être nouveau ou ancien mais la solution,
pour être considérée comme une invention, doit être nouvelle. Le simple fait de découvrir quelque
chose qui existe déjà dans la nature ne constitue pas nécessairement une invention; il faut une
somme suffisante d’ingéniosité, de créativité et d’esprit d’invention humains. Mais il ne s’agit pas
obligatoirement d’une chose techniquement complexe : l’épingle à nourrice était une invention qui
répondait à un problème “technique”.
Bien que n’ayant pas une portée aussi large que les brevets, les modèles d’utilité servent aussi à
protéger des inventions. Les droits conférés par les modèles d’utilité sont semblables aux droits de
brevet. Les modèles d’utilité sont prévus par la loi dans plus de 50 pays ainsi que par les accords
régionaux de l’Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) et de
l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). De plus, certains pays tels que l’Australie
et la Malaisie prévoient des titres de protection appelés brevets d’innovation, similaires à des
modèles d’utilité. Dans d’autres pays, comme l’Irlande et la Slovénie, il existe des brevets de courte
durée équivalents aux modèles d’utilité. L’expression “modèle d’utilité” désigne un titre de
protection pour certaines inventions, par exemple dans le domaine mécanique.
Les dessins et modèles industriels Les dessins et modèles industriels concernent un grand nombre de
produits de l’industrie et de l’artisanat. Ils renvoient aux aspects ornementaux ou esthétiques des
objets, y compris à des compositions de lignes ou de couleurs ou à des formes tridimensionnelles qui
confèrent une apparence spéciale à un produit industriel ou commercial. Le dessin ou modèle doit
présenter un intérêt esthétique. De plus, il doit pouvoir être reproduit par des moyens industriels,
c’est l’objectif essentiel du dessin ou modèle et c’est la raison pour laquelle il est dit industriel.
Bien que les composants préfabriqués des circuits électriques servent à la fabrication d’équipements
électriques (tels que les radios) depuis un certain temps, l’intégration massive d’une multitude de
fonctions électriques dans un minuscule composant n’est devenue possible qu’après que les
techniques de fabrication des semi-conducteurs ont progressé. Les circuits intégrés sont fabriqués
conformément à des plans ou des schémas de configuration très détaillés.
Marques
Une marque est un signe, ou une combinaison de signes, permettant de distinguer les produits ou
services d’une entreprise de ceux d’une autre entreprise. Ces signes peuvent comprendre des mots,
des lettres, des chiffres, des images, des formes ou des couleurs, ou une combinaison de ces
éléments. Un nombre croissant de pays prévoient aussi l’enregistrement de formes moins
traditionnelles, telles que des signes tridimensionnels (comme la bouteille de Coca-Cola ou la barre
chocolatée Toblerone), des signes audibles (des sons comme le rugissement du lion au début des
films produits par la MGM) ou des signes olfactifs (tels qu’arômes utilisés par exemple pour parfumer
une huile moteur ou du fil à coudre). Cependant, bon nombre de pays ont fixé des limites à ce qui
peut être enregistré en tant que marque, n’autorisant en général que les signes qui sont perceptibles
visuellement ou qui peuvent être représentés graphiquement.
Noms commerciaux
Une autre catégorie de titres de propriété industrielle comprend les noms commerciaux et les
dénominations. Un nom commercial est un nom ou une dénomination permettant d’identifier une
entreprise. Dans la plupart des pays, les noms commerciaux peuvent être enregistrés par
l’administration compétente. Toutefois, selon l’article 8 de la Convention de Paris, le nom
commercial est protégé sans obligation de dépôt ou d’enregistrement, qu’il fasse ou non partie d’une
marque de fabrique ou de commerce. D’une manière générale, la protection signifie que le nom
commercial d’une entreprise ne peut pas être utilisé par une autre entreprise en tant que nom
commercial ou marque de commerce ou marque de services; et qu’un nom ou une dénomination
analogue au nom commercial ne peut pas être utilisé par une autre entreprise s’il est susceptible
d’induire le public en erreur.
Indications géographiques
Une indication géographique est un signe apposé sur des produits ayant une origine géographique
particulière, qui possèdent des qualités ou une renommée dues à ce lieu d’origine.
L’article 10bis de la Convention de Paris exige des États membres que ceux-ci prévoient une
protection contre toute concurrence déloyale. En vertu de cet article, les actes de concurrence ci-
après sont considérés comme contraires aux usages honnêtes de l’industrie et du commerce :
• tout acte de nature à créer une confusion par n’importe quel moyen avec l’établissement, les
produits ou l’activité industrielle ou commerciale d’un concurrent;
• les allégations fausses, dans l’exercice du commerce, de nature à discréditer l’établissement, les
produits ou l’activité industrielle ou commerciale d’un concurrent; et
• les indications ou allégations dont l’usage, dans l’exercice du commerce, est susceptible d’induire le
public en erreur sur la nature, le mode de fabrication, les caractéristiques, l’aptitude à l’emploi ou la
quantité des marchandises.
Le rôle de l’OMPI
PROCÉDÉS DE SOUDAGE