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CONCEPTION
1. Méthodologies de conceptions
Pour rester concurrentiel et satisfaire les exigences des clients dans un délai
court et avec une meilleure qualité et un meilleur prix, les industries ont changé
leur méthodologie de conception de nouveaux produits. Elles sont passées de la
conception séquentielle à la conception simultanée et collaborative avec
l’utilisation de simulation pour faciliter la prise de décision.
La conception séquentielle
Conception simultanée
La conception Simultanée, appelée aussi conception Concourante ou
conception Intégrée, est une approche systématique pour la définition d’un
produit consistant à prendre en compte, dès la phase initiale de conception, tous
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les éléments du cycle de vie du produit, de l’analyse des besoins à la fabrication
et au soutien en utilisation, simultanément par tous les secteurs de l’entreprise.
Conception collaborative
Au cours des dernières décennies, les industries sont passées d’une organisation
très séquentielle des processus d’ingénierie, à une organisation simultanée
intégrant toutes les étapes du cycle de vie du produit très tôt dans le processus
de conception.
2. L’usine numérique
L’usine numérique (Digital Manufacturing) est une approche PLM (Product Life
Management) qui facilite la coordination des différentes tâches liées à la
production d'un produit.
En fait pendant le développement d’un produit, plus une erreur est détectée
tardivement, plus les modifications à apporter sont complexes et coûteuses. De
plus, la modélisation et la simulation sont menées pour comprendre les systèmes
complexes, évaluer différentes alternatives de configurations de systèmes et de
stratégies d'opération, atteindre le développement et l’expérimentation de
nouvelle politique de fabrication, aider les acteurs à prendre les bonnes décisions
au bon moment et recueillir des informations et connaissances sans perturber le
système actuel.
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production, afin que les tâches d'ingénierie de production associées, auparavant
réalisées de façon distincte, puissent être optimisées.
La Qualité :
Tous les industriels ont besoin de suivre attentivement le processus de contrôle
qualité de leur production ; d’analyser les données de mesure de la qualité
collectées et de les diffuser dans toute l'entreprise étendue afin que les
problèmes puissent être résolus à un stade plus précoce du processus de
production...
Les Ressources :
Selon certaines analyses, les ingénieurs Méthodes et Industrialisation passent
jusqu'à 40 % de leur temps à rechercher les données dont ils ont besoin. Il
faut admettre que gérer les données des moyens de fabrication, tels que les
machines-outils, les robots et les gammes de fabrication, est un travail
particulièrement difficile.
Les données sont morcelées et réparties dans plusieurs lieux ; les personnes qui
en ont besoin peuvent difficilement y accéder.
Les solutions de gestion des ressources doivent être basées sur une plateforme
digestion de données qui offrent un référentiel partagé commun à toutes les
applications critiques telles que la planification des processus, la programmation,
la conception, la simulation...
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L’Outillage :
Le développement de l'outillage fait généralement partie de la phase critique qui
sépare la conception du produit de sa fabrication.
Une conception précise et efficace de l'outillage est vitale pour le respect des
délais de mise sur le marché. Des solutions intégrées de développement de
produits et d'outillage, permettent aux industriels de concevoir simultanément
leurs produits et l'outillage de production correspondant.
La Simulation :
Cet outil est le cœur de l'acquisition « d’expérience future » : "plus loin, plus
vite, avec moins de risques”. La simulation est principalement utilisée pour
étudier les flux physiques (pièces, matières, outils, etc.) et informationnels
(Ordres de Fabrications, etc.) dans l'atelier et les disponibilités des ressources
(opérateurs, machines, convoyeurs, etc.). On l'utilise en général Il permet de
traiter des sujets d'amélioration de productivité, de validation de capacité
de futures installations, de validation de processus complexe inexistant.
L'optimisation de toutes les étapes du cycle de vie des produits est déterminante
pour la réussite et la profitabilité de l’entreprise.
Les collaborateurs (S.A.V) en contact avec la clientèle sont souvent isolés des
premiers intervenants sur le cycle de vie des produits.
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De même, les concepteurs, les développeurs et les responsables de la
fabrication n'ont que rarement eu connaissance des observations et des
problèmes des équipes après-vente alors que ces dernières s’avèrent être la
source d'informations la plus fiable sur l'accueil réservé aux
produits sur le marché.
La collaboration entre les personnes qui interviennent lors des premiers stades du
cycle de vie des produits et celles qui assurent leur support auprès des clients
fédère l'ensemble des acteurs tout au long du cycle de vie pour une optimisation
produits et processus.
Pour les industriels, le bien le plus précieux n'est pas le stock de composants, de
pièces et de produits, mais plutôt le savoir-faire de l’entreprise étendue, c'est-à-
dire la somme du capital intellectuel et de l’expérience des collaborateurs ou
des fournisseurs, des partenaires et des clients.
Ainsi, les actifs intellectuels sont souvent prisonniers des systèmes PDM
(Product Data Management, gestion des données produits), ERP (Enterprise
Resource Planning, planification des ressources de l'entreprise), SCM (Supply
Chain Management, gestion de la chaîne d'approvisionnement) et CRM (Customer
Relationship Management, gestion de la relation avec le client) …
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Cette société de 500 personnes, implantée en France, produit des pièces de
fonderie usinées pour le secteur automobile. Le projet "Compagnie B" est un
projet global de restauration et d'accroissement de la performance industrielle.
Résultats généraux :
Le résultat d'exploitation mensuel comptable de la Compagnie B a évolué d’une
situation de déficit de l'ordre de 550.000€ par mois en fin 2004 au retour à un
équilibre à septembre 2005.
Depuis cette date, les déficits mensuels se réduisent et les résultats positifs
augmentent.
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• Réduction des temps moyens alloués et passés par pièce produite, par les
opérateurs directs, de 222 secondes à 160, soit une réduction de 28 %, dont
17 % par réaménagement du temps gamme et amélioration des méthodes
utilisées dans les îlots usinage assemblage.
• Amélioration des performances qualité, réduction des rebuts.
Sur ces bases restaurées pour l'essentiel, l'amélioration véritable peut
maintenant prendre place selon 5 axes d’actions choisis tel que :
2. L’industrialisation
Les objectifs du volet "INDUSTRIALISATION" sont de deux ordres :
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• La pérennisation : travail sur les processus.
Rappelons que de nombreux industriels ont érigé la certification ISO 9000 comme
exigence incontournable.
4. La Gestion de Production
L’intervention concernant la production s’organise autour de trois axes à savoir :
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Les systèmes statistiques prennent une importance de plus en plus grande dans
le cadre de la maîtrise et de l’amélioration du processus de fabrication.
La Maîtrise Statistique des Procédés MSP (ou Statistic Process Control SPC) est
une méthode de maîtrise de la production basée sur l’analyse statistique. Elle
favorise le développement de l’autocontrôle et permet de garantir le niveau de
qualité optimum à chaque étape de la fabrication.
Les systèmes SPC permettent d’agir a posteriori ou en temps réel sur l’ensemble
des ressources de la production, en toute connaissance de causes et en suivant
les impacts ou effets des consignes appliquées.
Les grandes industries process sont l'industrie papetière, les industries agro-
alimentaires, les industries chimiques, les industries pharmaceutiques, etc.).
Les objectifs:
• Maintenir un processus dans une situation nominale et de tolérances.
• Identifier la variation du processus pour établir des règles d’évaluation
comparative.
• Le suivi des modifications pour en valider l’amélioration effective.
Les outils SPC travaillent tous sous forme d’échantillonnage selon les lois
statistiques. Les résultats sont proposés sous différentes formes graphiques
visant à mettre en évidence la variabilité des processus faisant l’objet de l’étude.
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• Cartes de contrôle aux grandeurs mesurables (cote, poids, température, ...)
appelées aussi "carte aux mesures"
• Carte de contrôle aux grandeurs non mesurables (rayure, impureté,
aspect, ...) appelée "carte aux attributs".
Les illustrations de l'utilisation des diagrammes de Pareto sont aussi
nombreuses que variées, citons à titre d'exemples :
Pour aider à la décision et déterminer les priorités dans des actions,
Classer les articles à stocker et en déterminer le mode de gestion (il est
courant de s'apercevoir que seuls 20% des articles contribuent à 80% du
chiffre d'affaires)
Les suivis qualité ; 20% des causes représentent 80% de l'ensemble des
défauts
Analyse d'un processus : seuls 20% des opérations génèrent 80% de la
valeur ajoutée...
Pour déterminer les priorités et la pertinence d'une action, le recours à des outils
simples d'analyse et d'aide à la décision tels que les diagrammes de Pareto et
le QQOQCP peuvent se révéler forts utiles.
Quel que soit le produit, l'industrialisation fait appel à des outils comme :
5M « diagramme d’Ishikawa »
Elle est un levier important de mobilisation des équipes, à la fois par le caractère
très pragmatique de l'action, et par le changement rapide... et parfois radical
observé.
6 SIGMA :
Méthodologie qui permet d'analyser et de corriger les défauts d'un processus
productif pour l'amener au plus près de la perfection dite "niveau 6 SIGMA",
initialisée chez MOTOROLA puis GENERAL ELECTRIC. On mesurait les taux
d’erreur ou de défaillance en "pourcentages", puis en "pour mille", puis en "ppm”,
désormais on emploie les sigmas. Pour fixer les idées, les niveaux sont les
suivants:
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2sigma correspond à environ 95% % (5 réalisations sur 100 sont
hors tolérance),
3sigma correspond à environ 99,7% (3 réalisations sur 1000 sont
hors tolérance),
6sigma correspond à environ 99,9999998% (2 réalisations sur 1
milliard sont hors tolérance, c'est ... la perfection(!))
AMDEC (FMEA) :
Vente, helpdesk, ... tous les acteurs de la relation avec le client sont acteurs
d'une partie de cette relation, souvent inconnue des autres acteurs. Les outils
modernes de CRM permettent de relier toutes les informations client pour lui
présenter un service “personnalisé".
CAO/DAO/CFAO :
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Dessin/Conception/Conception et Fabrication... Assistés par
ordinateur. (CAD/CAMsystems).
KAIZEN :
En japonais le mot "KAIZEN" signifie amélioration à petits pas, sans gros
moyens, en impliquant tous les acteurs et en utilisant surtout le bon sens
commun.
La démarche japonaise repose sur des petites améliorations faites jour après
jour, mais constamment, obstinément, et systématiquement.
KANBAN :
Outil de management visuel à base de cartes, provenant des méthodes
japonaises de gestion de flux, désormais intégré aux démarches LEAN : réduire
les stocks intermédiaires, en ne produisant qu'en fonction de besoins appelés en
aval. (Flux tirés)
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Lean Manufacturing permet de détecter les goulets d'étranglement, de
réaliser plus rapidement les différentes itérations de dimensionnement des en-
cours et surtout de relativiser la taille des en-cours par rapport aux gains
engendrés.
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CHAPITRE 2 : LES MOYENS DE PRODUCTION, DE
MANUTENTION, DE STOCKAGE,
DE CONTROLE ET IMPLANTATION DE CES
MOYENS DANS L’ATELIER
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Les scénarios suivants peuvent ainsi être étudiés et optimisés
automatiquement :
L'industrialisation de nouveau produit, Dimensionnement des ressources
humaines, Mise en place du lean manufacturing
Son objectif est de minimiser les coûts et les délais tout en maximisant
l’adéquation marché – produit – moyen.
L'industrialisation d'un nouveau produit est le moment idéal pour se poser des
questions par rapport à la conception du produit, au choix des processus à mettre
en œuvre, à l'organisation que l'on souhaite mettre en place.
L'industrialisation est également le moment de mettre en commun les
expériences de chacun dans l'entreprise : qualité, production, maintenance,
méthodes, BE.
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Le cahier des charges (CDC) est un document contractuel à respecter lors d'un
projet. Le cahier des charges permet au maître d'ouvrage de faire savoir au
maître d'œuvre ce qu'il attend de lui lors de la réalisation du projet, entraînant
des pénalités en cas de non-respect. Il décrit précisément les besoins auxquels le
prestataire ou le soumissionnaire doit répondre, et organise la relation entre les
différents acteurs tout au long du projet.
Réaliser la rédaction des cahiers de charges des différents postes et consulter les
fournisseurs habituels mais aussi nouveaux avant de faire un choix négocié. d)
Suivre et s'engager sur les résultats :
Superviser la mise en place des postes de travail dans l’atelier.
Former les opérateurs aux modes opératoires, au premier niveau de maintenance
(réglage, changement de série…).
Accompagner le démarrage de la ligne et s’engager sur les résultats annoncés
lors de l'étude.
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L’objectif de la mise en place du lean manufacturing est de Déterminer la taille
optimale des en cours pour garantir un temps de cycle du produit minimal et une
production hebdomadaire qui correspond à un objectif minimal.
I. Généralités
1. Définition
La manutention : c’est le déplacement des marchandises, des produits
industriels ou d'une charge sur de courtes distances.
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II. Les moyens manuels de manutention
Dans le cas de port répétitif de charges, les limites recommandées sont plus
basses.
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Tel que :
– Les leviers
– Les crics
– Les chandelles
– Les rouleurs
– Palans,
– Pont roulant
– Transpalettes
– Chariots automoteurs à conducteur porté
i. Les leviers
Ce sont des barres longues, rigides, destinées à mouvoir, à soutenir ou à soulever
d'autres corps.
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iii. Les chandelles
Les chandelles de calage sont utilisées pour soutenir solidement des charges,
elles sont habituellement métalliques. Il en existe trois types :
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vi. Les grues d’atelier
Elles permettent la levée et le déplacement de charges mais nécessitent un moyen
d'accrochage, comme pour le palan.
Elles sont constituées d'une flèche télescopique et d'un vérin hydraulique. Ce
dernier est alimenté lors de la manœuvre de la pompe par l'opérateur.
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viii. Chariots automoteurs à conducteur porté
Ce sont tous les véhicules de manutention circulant ailleurs que sur des rails et
servant à l'élévation, au gerbage ou au transport de produits de toute nature, à
l'exclusion du transport de personnes autres que le conducteur.
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- Fiche Synthèse
I. Définition
Les stocks : sont des marchandises, matière, produit fini ou semi-finis qu’une
entreprise a l’intention de vendre à ses clients dans le but de réalisé un profit.
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production. D’autres parts, la marchandise reste toujours disponible pour la vente
aux consommateurs.
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Les difficultés de livraison
• Revue des stocks - vous effectuez périodiquement des revues des stocks.
Lors de chaque revue, vous passez une commande afin que les stocks atteignent
un niveau prédéterminé.
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• Juste-à-temps - cela vise à réduire les coûts en réduisant les stocks au
minimum. Les articles sont livrés lorsqu'ils sont nécessaires et ils sont utilisés
immédiatement. Vous courez le risque d'être à cours de stocks ; vous êtes confiant
que vos fournisseurs peuvent livrer sur demande.
Ces méthodes peuvent être utilisées en même temps que d'autres processus afin de
raffiner le système de contrôle des stocks.
Par exemple :
Délai de mise en œuvre d'une nouvelle commande - alloue du temps entre la
passation d'une commande et sa réception.
Quantité économique de commande (QEC) - une formule standard utilisée pour
arriver à un équilibre entre la conservation d'un stock trop important ou trop
faible. Il s'agit d'un calcul plutôt complexe, et vous pourriez trouver plus simple
d'utiliser un logiciel de contrôle des stocks.
Contrôle de lot - gérer la production de biens en lots. Vous devez vous assurer
que vous avez le bon nombre de composantes pour couvrir vos besoins jusqu'au
prochain lot.
Si vos besoins sont prévisibles, vous pouvez commander une quantité fixe de
stocks chaque fois que vous passez une commande, ou commander à des
intervalles fixes, disons chaque semaine ou chaque mois. En fait, vous placez une
commande permanente, vous devez donc garder un œil sur les quantités et les
prix.
Premier entré, premier sorti - un système pour garantir que le stock périssable soit
utilisé de façon efficace afin qu'il ne se détériore pas. Le stock est identifié au
moyen de la date à laquelle il est reçu et avance par chaque étape de production
selon un ordre strict.
Systèmes de contrôle des stocks - suivi manuel
L'inventaire physique des stocks implique un inventaire, ou une liste de stocks, et
de prendre en note son emplacement et sa valeur. Il s'agit souvent d'un exercice
annuel, une sorte de vérification afin d’évaluer la valeur des stocks dans le cadre
du processus comptable.
Des codes, y compris des codes à barres, peuvent rendre le processus beaucoup
plus facile, mais il peut quand même s'avérer assez coûteux en temps. La
vérification plus fréquente du stock, un inventaire permanent, évite un exercice
massif annuel, mais nécessite une attention constante tout au long de l'année.
L'étiquetage pour l’identification par radiofréquence (IRF) à l'aide de lecteurs
portatifs peut représenter une façon simple et efficace d'effectuer une vérification
constante de l'inventaire. Voir la page de ce guide traitant de l'utilisation de l'IRF
en matière de contrôle d'inventaire, de sécurité du stock et de gestion de la
qualité.
Tout système de contrôle des stocks doit vous permettre de :
- suivre les niveaux de stocks
- passer des commandes
- distribuer les stocks
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Le système manuel le plus simple est le registre des stocks, qui convient aux
petites entreprises comportant peu d'articles en stock. Il vous permet de conserver
un journal des stocks reçus et distribués.
Il peut être utilisé en même temps qu'un simple système de
réapprovisionnement. Par exemple, la méthode à deux compartiments
fonctionne en ayant deux contenants d'articles en stock. Lorsque l'un est vide, il
est temps d'utiliser le deuxième casier et de commander davantage de stocks afin
de remplir celui qui est vide.
Les fiches de stocks sont utilisées pour les systèmes plus complexes. À chaque
type de stock est associée une fiche, contenant des informations telles que :
- la description
- la valeur
- l'emplacement
- Les
niveaux de réapprovisionnement, les quantités et les délais de mise en
œuvre (si cette méthode est utilisée)
- les renseignements concernant le fournisseur
- Des informations concernant l'historique des anciens stocks
I. LES NOMENCLATURES
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•Usage Production pour produire.
•Nomenclature Document pour lier des documents entre eux dans le DOSSIER
de DEFINITION.
Dans une entreprise, tous les services utilisent des nomenclatures : le bureau
d'étude établit des nomenclatures de définition, les méthodes des nomenclatures
de gammes, le service commercial des nomenclatures d'articles.
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C'est un tableau à deux entrées, par exemple, une colonne par composant et une
ligne par composé.
Elles sont dites cascadées ou multi niveaux. Chaque produit fabriqué y est décrit
selon le processus de réalisation et d'assemblage en atelier.
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L'arborescence représente les différents niveaux permettant d'obtenir le produit
fini (niveau 0 =niveau supérieur) à partir des matières (niveau inférieur).
Le poste de travail d'une installation industrielle met l'opérateur humain face aux
commandes des machines qui réalisent le processus de fabrication. On parle alors
habituellement de la situation de « l'homme face à la machine ». Il y a lieu de
compléter cette notion par celle de « l'homme face au Process » qui est
simultanée à la précédente.
Sur le poste de travail d'une installation industrielle, l'opérateur humain est donc
confronté à la double difficulté de coordonner, généralement assisté par des
automatismes, les mouvements des organes électromécaniques sur un produit en
cours de transformation.
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III. LES GAMMES
Un article est lié à une gamme et Chaque gamme est constituée d'un en-tête de
gamme et d'opérations.
Une gamme décrit les opérations nécessaires à la production d'un article.
Il existe plusieurs types de gammes :
gamme de fabrication
gamme de contrôle
Gamme de gestion de production
L'objectif d'une gamme de gestion de production est de calculer la charge de
travail et les délais d'obtention. Seules les données nécessaires à ce but figurent
dans le descriptif.
Voici de manière très simplifiée le contenu d'une gamme de gestion de production :
Libellé gamme: ............................. Code gamme: ...........
n° poste de temps de temps
operation charge réglage unitaire
n°10
n°20
n°30
...
Le temps de réglage, ou temps de préparation consiste à préparer le poste afin
de pouvoir assurer la production.
Les opérations sont également appelées phases.
Les temps de transfert entre postes, d'attente, technologiques, ... Peuvent
également être indiqués.
Par exemple, le produit peut mettre 1 h pour aller entre 2 postes (tournée du
transporteur toutes les heures), le produit doit parfois attendre avant d'être
manipulé (gâteau qui sort du four que l'on doit démouler), ...
Temps de fabrication
Il est généralement constitué de :
Temps de préparation ou de réglage du poste : Tr
Temps de production : Tu*n
Temps d'attente du lot de pièces avant de passer en production : Ta
Temps de transfert : Tt
Temps de fabrication = Tr+ Tu x n + Ta + Tt
EXERCICES
Calcul du temps de fabrication
La pâtisserie "FL@N" s'équipe d'un logiciel de gestion de production.
Elle relève certaines données afin de compléter les données
techniques. Voici la gamme pour la fabrication de pizzas :
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pizzas
25 min
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Les références mettent en évidence :
o Ensemble
o La pièce
o La matière
o Le nombre
La machine-outil utilisée
Dans une unité de production importante, la machine est désignée de façon
précise (type, numéro,) en fonction de la planification de la gestion de production
(ordonnancement).
Le croquis de phase
Dans le croquis de phase, on retrouve :
o Le Dessin de la pièce à usiner,
o La Symbolisation technologique de la mise en position,
o La cotation de fabrication,
o Le repérage des surfaces,
o La Surface usinée, repassée en trait fort.
o Les axes machines.
Les operations d’usinage.
Les éléments de coupe.
L’outillage de fabrication et de vérification.
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CHAPITRE 4 : CYCLE DE FABRICATION, TEMPS DE CYCLE,
SIMMOGRAMME
Une opération peut être caractérisée temporellement par les données suivantes :
Temps de Réalisation
Ce temps de réalisation est composé de 04 temps à savoir :
- Temps technologique: Tt
Temps nécessaire à la modification des caractéristiques de l’article. C’est un
temps machine.
- Temps manuel : Tm
Temps correspondant à un travail de l’opérateur.
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Temps Résiduel Tr :
La différence entre le Temps Technologique Tt et le Temps masqué Tz.
Temps d’Equilibrage Te :
Temps complémentaire destiné à réaliser la synchronisation de plusieurs cycles.
III. LE SIMMOGRAMME
1. Définition
Le Simogramme est la représentation graphique des événements simultanés ou
successifs dans l'accomplissement d'un travail.
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2. Objectifs du simmogramme
3. Principes du simmogramme
On peut citer:
Décomposition du travail exécuté au poste étudié en éléments bien
déterminés.
Relever le temps d’exécution de chaque élément.
Etablir le Simogramme.
Déterminer la durée de la période.
Chercher une meilleure combinaison (machines – ouvrières).
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CHAPITRE 5 : ETUDE ET ORGANISATION DU POSTE DE
TRAVAIL (ERGONOMIE)
C'est pourquoi il est important de réfléchir aux améliorations que l'on peut
apporter aux postes de travail.
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Les dimensions du poste de travail
Les espaces pour les mouvements et les distances de sécurité
Les postures forcées
Le levage de charges
La surveillance et la maintenance des installations
Les modes opératoires et les moyens de travail
La formation
L'environnement de travail
Les vibrations mécaniques transmises aux membres et au corps
entier
Le niveau de bruit au poste de travail
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Le logiciel de simulation d'opérations manuelles et d'ergonomie des
postes de travail
Le bureau, comme les autres lieux de travail, comporte des risques pour la
santé et la sécurité des employés : problèmes liés à la vision, à la posture, aux
conditions environnementales, à la sécurité et à la conception ou l'aménagement
des mobiliers et des équipements.
On note aussi qu'il faut éviter d'utiliser les ordinateurs portables hors des
usages occasionnels (voyages, réunions) sans les aménagements qui consistent à
lui adjoindre un écran large, clavier et souris ergonomiques. À peu près aucune
des conditions minimales d'ergonomie n'est en effet respectée avec les
ordinateurs portables.
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Mobilier Ergonomique : bureaux et meubles de rangement.
Les Accessoires de travail sur écran qui permettent
d'optimiser la position du salarié : repose pied et repose
poignets, releveur d'écran. Filtre écran, clavier et souris
ergonomiques.
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CHAPITRE 6 : DEBIT OU CADENCE D’UN PROCESSUS ET
D’UN POSTE DE TRAVAIL
1. Définition
Aussi appelé cycle de production, c’est l’intervalle de temps entre la « sortie »
de deux unités consécutives.
Dans le cas d’un travail à la chaîne, le cycle d’opération de la chaîne est égal au
cycle d’opération de l'étape qui constitue le goulot d'étranglement (à condition
que le rythme d’alimentation de la chaîne soit égal ou supérieur au cycle
d’opération du goulot).
Le cycle d’opération (C) est aussi de 5 minutes (il « sort » une unité à toutes les
5 minutes).
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Exemple (dans un service bancaire) :
Cadence = 4 clients/heure
La cadence : c’est le Nombre d’unités produites durant une période de base par
le processus
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Notion de goulot d’étranglement :
Exemple :
Si les employés décident de se diviser le travail et réalisent chacun une étape, en
séquence (et non plus en parallèle) :
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Conclusion:
– Ilest inutile de faire travailler l’opération A à pleine capacité (on ne fait
qu’augmenter les produits en cours sans augmenter la capacité) ;
– La seule façon d’augmenter la capacité du système est
d’augmenter la capacité de l’étape goulot.
Bien que l’accumulation de produits en cours puisse être un indice de la
présence d’un goulot, on ne peut pas identifier le goulot par la hauteur de la
pile de produits en cours.
Un goulot d'étranglement, ça se déplace...
Il n'est pas nécessairement avantageux de pousser les étapes non-goulot à
produire à pleine capacité.
Pour améliorer l'utilisation des ressources, on cherchera à équilibrer les capacités
des différentes étapes, bien qu'il soit très difficile
C’est chez IBM, au début des années 1960, qu’une équipe dirigée par Joseph
Orlicky a développé ce qui allait devenir la PBM.
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II. PLANIFICATION DES BESOINS MATIERES
(MATERIAL REQUIREMENT
PLANNING)
1. Définition
Méthode de planification est l’ensemble des besoins de composants
nécessaires à la réalisation du programme directeur de production à partir des
nomenclatures et des états de stock de fabrication.
Afin d’élaborer une PBM, il est essentiel devoir les informations si après :
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C’est une Liste hiérarchisée des matières premières, composants et sous-
ensembles nécessaires à la fabrication d’un produit avec l’indication des
quantités de chacun de ces éléments.
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.
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6. Procédure de calcul de la PBM
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Délai d’assemblage: 1 période
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EXEMPLE 1 :
EXEMPLE2 :
Pour déterminer les besoins nets à la période t, nous allons utiliser les formules
suivantes : SPt-1 étant le stock prévisionnel en début de période et OLt les ordres
lancés attendus en période t.
BNt=BBt-SPt-1-Olt
SPt=SPt-1+OLt+OPt-BBt
Pour le produit fini PF, on supposera que le stock disponible est de 600, le lot
économique de lancement de 500 et la durée d’obtention d’une semaine.
Les besoins bruts sont extraits du PDP.
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Dès que le calcul du BN devient positif, le besoin net existe :
BN3=BB3-SP3-1=300–100=200
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Stock = 600 L =400 D= 3
7. Pertes et rebuts
Afin de ne pas compliquer les calculs précédents, il a été supposé que les
procédés de fabrication produisaient uniquement des pièces conformes.
Diverses méthodes:
o La méthode lot pour lot
o La méthode de la quantité économique
o La méthode à intervalle fixe
o La méthode d’équilibre pièce-période Exemple :
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Coût d’une commande = 30 $
Coût de stockage/unité/période = 0,10$
c. La Période Économique
d. Balancement Pièce-Période
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Pièce-Période : Nombre d’unités dans un lot multiplié par le nombre de
périodes où il est gardé en inventaire.
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CHAPITRE 3 : ANALYSE DES CHUTES ET DES ARTICLES
DE REMPLACEMENT
I. LES REBUTS
Les rebuts et les déchets sont une réalité de la fabrication qui a un impact
sur toutes les industries. Ils sont causés par de nombreux éléments,
notamment des pièces d’un fournisseur qui ne s’intègrent pas dans l’assemblage
fini, les erreurs de fabrication et les inefficacités dans le processus de
production.
Quelle que soit la raison de la mise au rebut, son impact sur une entreprise
est toujours le même : perte de temps, d’argent et éventuellement de
réputation. Bien qu’il soit presque impossible d’éliminer complètement les
rebuts et les déchets, il est possible de réduire leur quantité en optimisant la
documentation des données sur les produits, l’examen des processus de
fabrication et les modifications de fabrication/d’ingénierie qui sont
communiquées tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
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o Contribuer à promouvoir la durabilité des opérations
o Produire des produits de meilleure qualité au coût le plus bas
possible
o Éliminer les rebuts (le coût du produit qui ne peut pas être
retravaillé ou réutilisé)
Les rebuts, s’ils sont sans valeur marchande, leur enlèvement peut entraîner
des frais qui sont imputables au coût de production du produit principal.
A la fin de la fabrication, les déchets et les rebuts doivent être évalués avant
une mise en stock ou un traitement. Leur évaluation peut se faire à partir du
cours du marché diminué d’une décote représentant la marge bénéficiaire et les
frais de production et des éventuels frais consécutifs à des traitements
complémentaires.
Par exemple : si vous avez lancé une fabrication de 1000 pièces et que vous
en avez jeté 250, ça vous fait un taux de rebut de (250/1000) *100=25%.
Si vos produits finis ont des coûts très différents les une des autres, je vous
conseille de ne pas vous contenter du taux de rebut brut, mais de vous
concentrer sur ce qui vous coute le plus cher en valorisant votre indicateur.
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Vous calculez un taux de rebut des chaises en PVC à 25% et celui des
hamacs de 5% => il semble qu'il faille s'attaquer aux chaises.
Comme vous pouvez le constater, cet indicateur simple peut être défini de
plusieurs façons différentes. Si vous vous contentez du taux de rebut classique,
sans chercher plus loin, vous risquez de vous concentrer sur des sujets qui ne
vont rien apporter à l'entreprise. Jeter 50% d'une production à petit volume qui
ne coute rien à produire ne doit pas retenir votre attention, si à coté vous jetez
des millions d'euros sur un produit cher vendu en grande série.
En résumé :
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adopter une GMAO fiable
Appliquer des techniques de maintenance prévisionnelle
Les pièces détachées comptent parmi les actifs les plus essentiels
d’une société. Une bonne gestion de ces pièces permet de limiter les coûts
et d’assurer la satisfaction des clients. Il s’agit d’un service clé dont l’activité
affecte directement les performances de l’entreprise ainsi que ses efforts pour
se démarquer dans un contexte mondial extrêmement concurrentiel.
La GMAO vous permet de simplifier les aspects les plus essentiels de votre
processus de gestion des stocks. Garder un historique de toutes les
interventions réalisées, et programmer facilement vos interventions de
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maintenance. Accéder à ces informations à tout moment. Suivre les pièces
détachées et les commander.
Les données fournies par la GMAO, qui regroupent toutes les informations de
maintenance planifiée ainsi que toutes les tâches réalisées, offrent un
aperçu significatif du nombre exact et du type de pièces de rechange
nécessaires.
De plus, les principes statistiques tels que celui de Pareto peuvent être utilisés
pour prévoir la fréquence de remplacement des pièces détachées et mettre en
évidence les pièces qui requièrent le plus de Maintenance et celles qui en
requièrent le moins. L’objectif doit consister à réduire le nombre de
pièces de rechange appartenant au premier groupe et d’augmenter le
nombre de pièces de rechange qui appartiennent au second.
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CHAPITRE 4 : ANALYSE FONCTIONNELLE DU BESOIN (AFB)
ET ANALYSE FONCTIONNELLE TECHNIQUE (AFT)
La démarche de l’AF :
Elle consiste à recenser et caractériser les fonctions de service d’un produit
(bien, service, processus).
Pour qui ? : Les concepteurs.
Dans quel but ? : Faciliter la conception.
Pourquoi ? : Exprimer le besoin sans référence aux solutions techniques
afin de favoriser l’émergence d’idées novatrices au moment de la
conception.
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3) Les questions à se poser pour exprimer le besoin
4) Le schema du besoin
5) La verbalisation du besoin
« Le produit rend service au client en agissant sur la matière d’œuvre pour
satisfaire le besoin. »
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Exemple de verbalisation :
Besoin exprimé : « On souhaite permettre à un élève de
laisser une trace sur un support papier » Besoin énoncé :
« Le produit rend service à l’élève en lui permettant de
laisser une trace sur du papier »
Etape 2 :
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Tableau de caractérisation des EME
Caractériser une FS, c’est caractériser une action vis-à-vis d’un EME.
• Les EME ont déjà été caractérisés, plus tôt.
Tableau de caractérisation des FS
Le CdCF récapitule les résultats de l’AFB. Il porte donc essentiellement sur les
fonctions de service.
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IV- ANALYSE FONCTIONNELLE TECHNIQUE (AFT)
1- Définition
2- Démarche
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3- Rechercher des idées et des solutions :
Cette phase importante fait appel aux outils de créativité ; elle a pour objectif
de recenser le maximum de solutions possibles.
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Le modèle F.A.S.T. se présente sous forme d'un arbre fonctionnel établi à
partir de la fonction globale ou d'une fonction de service, en répondant aux
questions : Pourquoi ? Cette fonction doit-elle être assurée ? Comment ?
Quand ?
Chaîne fonctionnelle
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CHAPITRE 5 : CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT
I. DEFINITION
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II. ANALYSE DU CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT
1- Définition
Remarque :
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Les produits ayant un impact important sur l’environnement ne sont pas les
seuls concernés, tous les produits et services le sont.
a- L’unité fonctionnelle
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fonctionnelle est définie, la recherche d’améliorations écologiques peut
commencer.
Les impacts d’un produit sur l’environnement sont associés au flux de matières
et d’énergies présents à chacune des étapes de son cycle de vie. On appelle ces
flux de matière ou d’énergie des « flux entrants » lorsqu’ils correspondent
à des ressources prélevées dans la nature, ou des « flux sortants »
lorsqu’ils correspondent à des rejets dans les milieux naturels (eau, air,
sols). L’ACV permet de convertir les flux entrants et sortants, aux
différentes étapes du cycle de vie en impacts environnementaux
rapportés à une unité fonctionnelle.
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« Traduire les consommations et les rejets recensés lors de l'inventaire en
impacts environnementaux » :
- effet de serre,
- trou dans la couche d'ozone,
- acidification,
- eutrophisation,
- toxicité … Processus :
- Choix des catégories d’impacts : réalisé en fonction des objectifs de l’étude -
Classement des flux dans les catégories d'impact auxquels ils contribuent -
Caractérisation des flux, à partir d'indicateurs, en impacts environnementaux.
Le choix des catégories d'impact et des indicateurs associés se font
en relation avec les objectifs et les systèmes étudiés.
Des flux aux impacts : les consommations et les rejets recensés lors de
l'inventaire sont traduits en impacts environnementaux : effet de serre, trou
dans la couche d'ozone, acidification, eutrophisation, toxicité...
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Les technologies propres se caractérisent pas une production de moins
d'effluents gazeux, liquides ou solides qu'il faut ensuite épurer en générant de
nouveaux déchets.
2- Les écoproduits
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Ce label, qui fait appel à une démarche volontaire des professionnels, est
fondé sur une approche multicritères des problèmes environnementaux,
s'appliquant sur l'ensemble du cycle de vie des produits (extraction des
matières premières, production, distribution, utilisation ou consommation,
devenir après usage).
Le label est octroyé pour une durée déterminée, afin de tenir compte de
l'évolution des techniques et des connaissances en matière d'environnement.
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En ce qui concerne les déchets d'emballages, leur tri et leur valorisation
deviennent d'autant plus indispensables que le caractère recyclable de
l'emballage devient un enjeu commercial européen. La responsabilité des
industriels sur le devenir après usage des emballages étant établie, les
prescriptions réglementaires nationales et communautaires imposent aux
industriels, importateurs ou conditionneurs de produits destinés à la
consommation des ménages, soit de pourvoir eux-mêmes à la reprise des
emballages, soit de confier cette mission à un organisme agréé (Dual System
Deutschland - CSD, Eco-Emballages, ...).
Malheureusement, la fin de vie d’un produit n’est encore pas toujours prise en
compte dès sa conception, un produit n’est pas pensé pour être recyclé, alors
que considérés comme des matières premières, les déchets peuvent alimenter
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des sols en se décomposant ou servir de matière première pour la génération
de produits suivante.
En C2C, le déchet ne doit contenir aucune substance toxique, si bien qu’il peut
être réutilisé, enfoui, composté ou incinéré sans danger. Il doit aussi être
facilement démontable pour le désassemblage, le tri et l’envoi vers une chaîne
de valorisation adaptée.
Enfin, le concept C2C est aussi pris très au sérieux en Chine, le président
chinois appelant dès à présent à une économie circulaire, pour éviter par
exemple de racler 25 % du sol chinois pour fabriquer les briques nécessaires
aux 400 millions de personnes qui vont bientôt désirer une maison individuelle.
Ainsi six villes en construction en Chine suivent dès à présent les règles du
Cradle to Cradle.
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