Cours Automatismes Part 1

Automatismes
Industriels
Pr. S.EL MOUMNI

1
Plan du cours
I. Introduction
II. Système Automatisé de Production (SAP)
III. GRAFCET
IV. Automate Programmable Industriel (API)
V. Programmation des API par LADDER

2
Introduction
3
Introduction
Automatisme industriel ! c’est quoi déjà ?

Exemple 1:
4
Introduction
Automatisme industriel ! c’est quoi déjà ?

Exemple 2:
5
Introduction
1. Définition
 L’automatisme est un sous-ensemble ou un
organe de machine(s) destiné à remplacer de
façon automatique une action ou décision
habituelle et prédéfinie sans intervention de
l'être humain.
 Il permet de :
 Automatiser les opérations répétitives,
 Rendre le système autonome et productif,
 Minimiser l’intervention de l’être humain,
 Etc.
6
Introduction
2. De L’ingénierie Séquentielle  Simultanée
 Afin de garder sa compétitivité, Conception Conception simultanée

l’industrie actuelle a changé sa Séquentielle et collaborative
méthodologie de conception des
produits.
L’erreur est détectée tardivement Utilisation de simulation pour
 Les modifications à apporter faciliter la prise de décision
seront complexes et coûteuses.
Ceci permet de :
Limites :
 Prévoir les pannes et améliorer
Manque de visibilité
la productivité,
Longue durée de processus
 Aider les acteurs à prendre les
bonnes décisions au bon
moment,
 Recueillir des informations et
connaissances sans perturber le
système actuel. 7
Introduction
 Réduction de délai et coûts

de développement pour la
conception de nouveaux
produits, comme pour la
modification des produits
existants.
8
Introduction

 Afin que l’entreprise survive dans un monde qui s’évolue incessamment
Les Entreprises doivent

Répondre aux changements du marché
continuellement: •
• Réduire les perturbations liées au changement sur
les processus de gestion
• Contrôler les coûts et les marges bénéficiaires.
• Être flexible
Le succès exige... • Bonne information = Bonnes décisions

• Personnel de production responsable
• Bon système d’information intégré: Données exactes,
à temps, format adapté, et l’optimisation du coût
total de possession 9
Introduction
3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

a. Définition
 Il s’agit d’un ensemble d’outils et méthodologies
numériques permettant la conception, la simulation
et l’optimisation des systèmes de production.
 L’UN exige :
 L’intégration de toutes les informations liées au
produit et les connaissances provenant des
différents outils et techniques de travail.
 La collaboration multisite pour la participation
à la conception, l’ingénierie automatisée et le
processus de fabrication.
10
Introduction

b. Objectifs
Gérer la complexité des

produits ou des systèmes de
production
Programmer une maquette Réduire le temps et le coût

virtuelle avant de se lancer Objectifs de de développement –
sur le système réel. l’UN Ingénierie Simultanée
Nombre d’incidents, accidents ou bris de matériel peut

certainement être diminué
11
Introduction

c. Hiérarchie de l’usine numérique
 Tous les équipements de l'usine fonctionnent sous le contrôle des ordinateurs, API et/ou autres systèmes.
 Niveau 0 : Englobe l’ensemble des capteurs et actionneurs qui

sont destinés à l’acquisition des informations nécessaires et à
la réaction pour le contrôle de l’état de fonctionnement des
équipements.
 Niveau 1 : Il est constitué des automates programmables qui
sont destinés à l’acquisition des données fournies par le N0, la
restitution des sorties, le traitement de données et la
communication avec le niveau supérieur (supervision).
 Niveau 2 : un ensemble d’équipements informatiques
regroupés dans la salle de commande, et permettant la
supervision, l’archivage et la communication avec d’autres
applications. 12
Introduction

d. Pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing)
Analyser l’information pour améliorer et optimiser les

décisions et les performances générale de l’entreprise
Gestion de processus
 Il s’agit d’un concept décrivant
l’automatisation complète des Contrôle ( niveau SAP), Décision
 Améliorer la performance
processus de fabrication.
 Plus on s’élève dans cette pyramide, Archivage et stockage des données
plus le niveau de décision devient
fort.
Système de contrôle et de commande
13
Introduction

e. ERP (Entreprise Resource Planning)
 Enterprise Resource Planning (ERP) ou encore appelé
PGI (Progiciel de Gestion Intégré) est un système
d’information et de gestion qui permet à l'entreprise
d’intégrer différentes fonctionnalités comme:
 La gestion comptable et financière
 La gestion des stocks
 La gestion des ressources humaines
 La gestion des fournisseurs et la gestion de la
vente
 La gestion de la distribution
 La gestion de l'e-commerce
14
Système Automatisé de Production (SAP)
15
1. Généralités
a. Définition du SAP
Principe générale
 Système Automatisé de Production (SAP):
 Système autonome de création de
valeur ajoutée.
 Sous des impératifs de sécurité,
productivité, adaptabilité…
 Exemple :
16
1. Généralités
a. Définition du SAP
Exemple des SAP chez RENAULT
17
1. Généralités
b. Principaux objectifs de l’automatisation
 Assurer une valeur ajoutée à un ensemble de produits et

matériaux bruts pour obtenir un produit fini.
 Réduire l’intervention humaine.
 Eliminer des tâches répétitives.
 Augmenter la sécurité.
 Accroître la productivité.
 Economiser les matières premières et l’énergie.
 Superviser les installations et les machines (en vérifiant
l’état de fonctionnement de la machine) afin de prévenir la
nécessité d’une maintenance (corrective ou préventive).
18
1. Généralités
c. Structure d’un SAP
 Tout système automatisé comporte : Contrôle, commande et communication

avec la machine
 Une partie opérative (PO) : c’est la partie
mécanique du système qui effectue les
opérations.
 Une partie interface (PI) : c’est la partie se
trouvant entre les deux faces PO et PC
traduisant les ordres et les informations.
 Une partie commande (PC) : c’est l’ensemble
des moyens de traitement de l’information qui
assure la commande et la coordination des
tâches.
19
1. Généralités
un effecteur est l'outil mis en mouvement par les

actionneurs (ressort, vérin, moteur, …).
20
1. Généralités
21
1. Généralités
22
1. Généralités
d. Familles de constituants du SAP
4 fonctions d’automatismes 4 familles de constituants d’automatisme
23
1. Généralités
e. Exemple d’un SAP :Chaine de palettisation
 La palettisation est le procédé logistique qui
consiste à regrouper des marchandises sur
une palette afin d'en unifier la charge et
faciliter son transport par les différents
équipements de manutention.
 Exercice : En se basant sur les numéros des

différents éléments, affecter chaque numéro
à l’une des parties du SAP (PI, PC, PO) . 24
2. Partie Opérative
a. Définition et structure de base
 C’est la partie visible du système. Elle est également appelée
"partie puissance".
 Elle est formée de l’ensemble des divers organes physiques
qui interagissent sur le produit pour lui conférer une valeur
ajoutée:
 Les actionneurs (vérins, moteurs…) qui ont pour rôle
d’exécuter ces ordres. Ils transforment l’énergie
d’entrée disponible (électrique, pneumatique,
hydraulique…) en une énergie utilisable (thermique,
mécanique…..).
 Les pré-actionneurs (distributeurs, contacteurs ..),
lesquels reçoivent des ordres de la partie commande
qui servent de relais de puissance entre la commande
et les actionneurs. 25
b. Rappel des capteurs
 Les capteurs permettent d’informer la partie commande
de l’exécution du travail. Le rôle du capteur est donc de
contrôler, mesurer et surveiller et informer la partie
commande sur l’évolution du système.
 Il fournit à la PC, des comptes rendus sur l’état du
système.
 Il convertit les informations physiques (température,
position, pression, vitesse…) de la PO en grandeurs
électriques (tension, courant, résistance…)
exploitables par la PC.
 Il informe la partie commande sur la position d’un
mobile, vitesse, présence d’une pièce…
26
b. Rappel des capteurs DÉTECTEURS DE PROXIMITÉ OPTIQUES
 Types de capteurs :
 TOR : Ce sont les capteurs les plus répandus en automatisation
courante : Capteur à contacts mécaniques, détecteurs de
proximité, détecteur à distance ..., Ils délivrent un signal 0 ou 1
dit tout ou rien. « Détecteurs »
 Analogique : Les capteurs analogiques traduisent des valeurs de
positions, de pressions, de températures ... sous forme d'un
signal (tension ou courant) évoluant en permanence entre deux
valeurs limites .
 Numérique : transmettent des valeurs numériques précisant des
positions, des pressions,..., pouvant être lus sur 8, 16,32 bits : soit
en parallèle sur plusieurs conducteurs, soit en série sur un seul
conducteur . « Codeurs » (ex : capteur d'image CCD) Capteur de niveau
27
 Capteur T.O.R :
 La variation du signal de sortie se fait d’une manière binaire (1 ou 0; Vrai ou Faux;
Présence ou Absence, …).
 C’est-à-dire que seules 2 états sont possibles, d’où vient l’appellation Tout Ou Rien
(T.O.R).
28
 Capteur analogique :
 La variation du signal de sortie se fait de façon progressive.
 Donc, la valeur captée à la sortie est proportionnelle à la grandeur physique captée à
l’entrée.
29
 Capteur numérique :
 En fonction de la grandeur physique captée
à l’entrée, le capteur délivre un signal sous
forma de code logique.
 Par exemple, sur le dessin à coté, un

capteur de niveau numérique qui permet
en fonction du niveau d’eau dans la cuve,
de délivrer des code logiques (4 bits)
exploitables.
30
 Critères de choix d’un capteur:

 Ambiance industrielle.
 Poussiéreuse, humide, explosive…
 Nature de la détection
 Famille technologique
 Référence et caractéristiques spécifiques…
31
3. Partie Relation ou Dialogue
 Cette partie regroupe les différentes commandes

nécessaires au bon fonctionnement du procédé :
 marche-arrêt,
 arrêt d’urgence
 marche automatique,
 marche cycle/cycle….
 Elle permet également d’assurer la communication
Homme-Machine (IHM).
 Elle a pour principal but :
 de permettre la gestion de production,
 de suivre la production en quantité et qualité,
 de faciliter le travail de la maintenance en
apportant une aide au diagnostic 32
3. Partie Relation ou Dialogue
Panneaux de commande : voyants, indicateurs,

poussoirs, sélecteurs…….
Interface Homme Machine
Postes de supervision
33
4. Partie Commande
 La partie commande élabore les ordres destinés à

la machine, en fonction des :
 comptes rendus venant de cette même
machine,
 des consignes qu’elle reçoit de l’opérateur et
de l'automatisme câblé ou programmé.
 La partie commande élabore également les signaux
de visualisation.
34
5. Logique câblée Vs logique programmée

 Dans logique câblée, la loi de commande est réalisée en
interconnectant judicieusement des opérateurs matériels
réalisant des fonctions logiques de base.
 Suivant la technologie adoptée, il peut s’agir de relais
électromagnétiques, de modules logiques pneumatiques
ou de modules électroniques.
 Dans la logique programmée : Le schéma électrique de

commande est transcrit en une suite d'instruction qui
constitue le programme.
 Cette logique correspond à une démarche séquentielle,
seule une opération élémentaire est exécutée à la fois,
c’est un traitement série (séquentiel).
35
5. Logique câblée Vs logique programmée
36
6. Eléments de base des SAP câblés

a. Relais
 Nous pouvons distinguer deux types les plus utilisés dans la
logique câblée :
 Un relais électromécanique: c’est un organe électrique
permettant de distribuer la puissance à partir d'un
Contact normalement ouvert
ordre émis par la partie commande. Ainsi, il permet NO (Normaly Open) : (Contact à fermeture)
l'ouverture et la fermeture d'un circuit électrique de Contact normalement fermé
puissance à partir d'une information logique. NC (NF) (Normaly Closed) : (Contact à ouverture)
 Un relais temporisé : c’est un appareil qui permet soit

lors de son alimentation (temporisation travail) soit
lors de sa coupure (temporisation repos) , d’ouvrir ou
fermer un ou plusieurs contacts avec un retard
réglable par l’utilisateur.
37

b. Langage à contacts
 La réalisation d’un schéma

d’automatisme câblé nécessite
également des connaissances
sur le langage à contacts:
LADDER il s’agit d’un langage
de programmation graphique.
38

 Exemple
39

 Exemple
40

Donner le schéma LADDER du CC suivant:
Cahier des charges :
 Commander 2 pompes de remplissage d’un réservoir de
telle sorte que:
 Quand la cuve est pleine (Sh=1 et Sb=1), aucune
pompe ne fonctionne.
 Quand la cuve est vide (Sh=0 et Sb=0), les 2 pompes
fonctionnent.
 Quand la cuve est à moitié vide (ou pleine..) (Sh=0 et
Sb=1), une seule pompe fonctionne. Le choix se fait à
l’aide d’un commutateur C=1 alors la pompe M1
fonctionne.
 L’étude donne les équations suivantes:
 KM1,KM2 sont respectivement les contacteurs de la
41
pompe 1 et la pompe 2.

le schéma LADDER du CC
42

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II. Système Automatisé de Production (SAP)

IV. Automate Programmable Industriel (API)

V. Programmation des API par LADDER

Automatisme industriel ! c’est quoi déjà ?

Automatisme industriel ! c’est quoi déjà ?

2. De L’ingénierie Séquentielle  Simultanée

 Afin de garder sa compétitivité, Conception Conception simultanée

2. De L’ingénierie Séquentielle  Simultanée

 Réduction de délai et coûts

2. De L’ingénierie Séquentielle  Simultanée

Les Entreprises doivent

• Réduire les perturbations liées au changement sur

les processus de gestion

• Contrôler les coûts et les marges bénéficiaires.

Le succès exige... • Bonne information = Bonnes décisions

3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

Gérer la complexité des

Programmer une maquette Réduire le temps et le coût

Nombre d’incidents, accidents ou bris de matériel peut

3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

 Niveau 0 : Englobe l’ensemble des capteurs et actionneurs qui

3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

Analyser l’information pour améliorer et optimiser les

3. L’Usine Numérique « Industrie 4.0 »

 Assurer une valeur ajoutée à un ensemble de produits et

 Tout système automatisé comporte : Contrôle, commande et communication

un effecteur est l'outil mis en mouvement par les

 Exercice : En se basant sur les numéros des

 Par exemple, sur le dessin à coté, un

 Critères de choix d’un capteur:

3. Partie Relation ou Dialogue

 Cette partie regroupe les différentes commandes

3. Partie Relation ou Dialogue

Panneaux de commande : voyants, indicateurs,

Interface Homme Machine

 La partie commande élabore les ordres destinés à

5. Logique câblée Vs logique programmée

 Dans la logique programmée : Le schéma électrique de

5. Logique câblée Vs logique programmée

6. Eléments de base des SAP câblés

 Un relais temporisé : c’est un appareil qui permet soit

6. Eléments de base des SAP câblés

 La réalisation d’un schéma

6. Eléments de base des SAP câblés

6. Eléments de base des SAP câblés

6. Eléments de base des SAP câblés

6. Eléments de base des SAP câblés

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