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T Gestion de la production
Gestion de la production
Mr T. YAHYAOUI
2010
Sommaire
I- Historique
Le MRP.MRP2.
Le JAT (Juste à Temps)
L’ OPT.
Le FMS.Flexible Manufacturing System.
Introduction
L’entreprise est une organisation qui produit des biens et des services pour un
marché. Dans une entreprise industrielle, l’activité de production consiste à
transformer des matières premières ou des produits semi-finis en produits finis
grâce à des moyens de production : Capital, hommes, machines.
De nombreuses questions se posent alors :
Elle est l'ensemble des activités qui participent à planifier, prévoir, et organiser
l'attribution des ressources (matérielles, financières, ou humaines) d'une entreprise
afin d'optimiser au maximum ses processus de valeur ajoutée. Ces processus ont
pour but d'optimiser les flux de produits allant des fournisseurs aux clients. Ils
concernent le pilotage des stocks et le pilotage de la production.
L'ensemble de ces activités doit être réalisé dans le respect des procédures
établies (implicitement ou explicitement) par l'entreprise et tenir compte à la fois
de la qualité de ses produits ou services, mais aussi de la sécurité de ses salariés ou
de son environnement.
I- Historique
Le taylorisme est une méthode de travail qui tire son nom de celui de l'ingénieur
américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915). Elle repose sur une division du
travail en tâches simples et répétitives individuellement optimisées et sur le
paiement des employés au rendement (mesuré au nombre de pièces et avec l'aide
du chronométrage). Taylor rencontra une grande efficacité dans la sidérurgie et il
formalisa sa méthode dans un livre intitulé The Principles of Scientific Management
(1911).
Description
On trouvera une étude approfondie du développement de la rationalisation
(taylorisme et fordisme) en France dans les années 1919-1939 dans le livre d'Aimée
Moutet, Les Logiques de l'entreprise, la rationalisation dans l'industrie française de
l'Entre-deux-guerres (Paris, 1997, 495 p.)
Il convient toutefois de préciser que Taylor a permis aux ateliers d'être organisés
pour une moindre fatigue de l'ouvrier (la juste journée de travail). Il serait donc
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Post-Taylorisme
On parle aussi souvent de post-taylorisme, c'est-à-dire une organisation de travail
qui met en oeuvre diverses formes de participation des travailleurs aux décisions
concernant la production. Le but est de remédier aux dysfonctionnements liés au
taylorisme (démotivation des travailleurs, entre autres).
Charles Chaplin, dans le film les Temps modernes, tourne en dérision cette
méthode de travail qui laisse peu de place à l'être humain.
Plus tard il devint apprenti mécanicien à Detroit dans les magasins de James F.
Flower and Bros et dans l'usine de Detroit Dry Dock Co. Après avoir terminé son
apprentissage en 1882, il passa une année à régler et à réparer les moteurs à
vapeur de Westinghouse dans le sud du Michigan. En juillet 1891, il était employé
comme ingénieur par la Edison Illuminating Company de Detroit. Il devint ingénieur
en chef le 1er novembre 1893.
Le 16 juin 1903, Ford aida à organiser la Ford Motor Company, capitalisée à 150 000
$, dont 28 000 de sa poche. La première voiture construite par la société fut
vendue le 15 juillet 1903. Henry Ford possédait 25,5% des parts de la nouvelle
organisation. Il devint président en contrôlant les actionnaires en 1906. En 1919,
Henry Ford, sa femme Clara et son fils Edsel achetèrent les parts de tous les autres
actionnaires minoritaires pour 105 820 894 $ et devinrent les seuls actionnaires de
la société. Edsel, qui succéda à son père en 1919 en tant que président, occupa
cette position jusqu'à sa mort en 1943, alors Henry Ford reprit le poste.
Henry Ford mourut à sa résidence, Fair Lane à Dearborn, à 23:40 le lundi 7 avril
1947, à la suite d'une hémorragie cérébrale. Il avait 83 ans. À son enterrement
assistèrent madame Ford et les membres de la famille. À l'heure de sa mort, une
crue de la Red River, qui coule à travers le sol de Fair Lane, provoqua une coupure
électrique. Des vieilles lampes à pétrole et des bougies étaient les seules sources
de lumière dans la maison, créant une scène similaire en cela à sa naissance dans
la même région bien des années auparavant.
Le toyotisme ou Ohnisme (du nom de Taïchi Ohno, ingénieur chez Toyota) est une
organisation du travail d'origine asiatique, qui s'impose comme un concurrent du
taylorisme et du fordisme depuis qu'il est appliqué en Europe et en Amérique.
spécifications du besoin des clients. La qualité est appréciée par référence à des
normes externes ou internes. Les normes externes sont définies par des organismes
privés ou publics. Les normes internes sont définies par le bureau d’étude qui fixe
des standards ou des seuils de tolérances. La qualité touche de plus en plus toute
l’entreprise qui s’inscrit dans une démarche de TQC (Total Quality Control).
Coût : Ils s’apprécient par références à des standards ou des devis qui
dépendent de facteurs techniques et du niveau d’activité des ateliers. La
production ne fixe pas le prix de vente mais le coût de revient. La gestion de la
production doit expliquer les écarts entre les coûts standard et préétablis.
Flexibilité :
Automatisation
Elle permet de diminuer le cycle de fabrication, d’améliorer la qualité des
produits, de diminuer les coûts de production, de supprimer les tâches répétitives
et dangereuses.
Informatisation.
Elle apparaît à toutes les étapes de la production :
- Conception : avec des logiciels de CAO : conception assistée par ordinateur.
- Fabrication : avec des logiciels de conception de la fabrication assistée par
ordinateur (CFAO).
- Gestion de la production : GPAO
- Gestion des données techniques : SGDT (système de gestion des données
techniques).
La flexibilité :
Il s’agit d’améliorer les capacités de réponse du système de production à la
demande. Cela dépend à la fois de la conception du produit et de la conception du
processus de productions.
La réduction des stocks.
Il s’agit de réorganiser le système de production pour diminuer au maximum les
stocks. Une méthode utilisée est le JAT : Juste à Temps.
1- Les nomenclatures.
Il s’agit de définir la liste des articles entrant dans la fabrication d’un produit :
Composés (sous-ensembles)
Composants (articles entrant dans les composés).
Son code,
Son libellé,
Le(s) niveau(x) d’intervention,
Les quantités de composition.
3 La codification.
La plupart des entreprises manipulent des milliers d’articles, une identification
sous forme de code est alors indispensable. Ce système de codification doit alors
répondre à 3 objectifs :
Etre sans ambiguïté : chaque article doit avoir une et une seule référence.
Etre homogène : même nombre de caractères
Etre capable d’accompagner l’évolution de l’entreprise dans le temps
(augmentation du nombre d’articles à gérer par exemple).
Productions en continues : Tous les produits sont fabriqués suivant une même
séquence d’opérations, à travers une succession plus ou moins longue de postes.
Exemple : fabrication automobile.
Productions de type « processus » : Les flux de matières premières sont
transformés sans interruption au cours de diverses opérations reliées entre elles
par des systèmes de conduite ou de transport.
Exemple : production d’électricité
Productions discontinues : l’unité de fabrication est le lot. Dans un lot toutes les
pièces sont identiques.
Exemple : la confection, mécanique, ameublement.
Production par projet : l’unité de fabrication est le projet unique exemple un
film, une maison particulière …
On peut distinguer :
-Les structures convergentes : fabrication de peu de produits finis avec beaucoup
de composants : industrie automobile.
-Les structures divergentes : où peu de matières premières donnent de nombreux
produits finis : industrie chimique.
Formalisation :
fX UB
S/C S/C
X*≥ 0 U*A ≥ f
AX*≤ B U≥0
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Soit un programme linéaire et son dual non vide, ils admettent tous les deux un
optimum fini.
fX* = U*B
Puisque
Posons
Nous sommes en présence d’un produit de deux facteurs, il est nécessaire que l’un
des facteurs soit nul pour que le produit le soit:
Z = AX* - B = ∑ aij Xi - Bi
Z–U=0
Au sens strict, ordonnancer c’est établir des relations d’ordre de plusieurs natures
entre des événements de production, ce qui permet d’atteindre un certain
optimum (objectif préalablement défini). L’ordonnancement ne suivra pas la même
démarche selon le type de production.
1 2
L’étape est matérialisée par un cercle numéroté, la tâche A est concrétisée par un
vecteur : la flèche part d’une étape pour aboutir à une autre.
2 B
A C D
1 3 4
Diagramme de GANTT
Si la présentation du projet sous forme d’un réseau PERT est bien adaptée à la
logique de sa réalisation, il est souvent plus simple, pour en assurer le suivi
d’adopter d’autres formes de représentation graphique notamment le diagramme
de GANTT. Ce type de diagramme présente le projet sous forme proche d’un
planning.
1- Le MRP.MRP2.
11- Présentation
Le MRP est un concept de gestion de production développé aux USA dans les années
60 (1965). Au début le MRP signifiait (Materials Requirements Plannings).En suite
la méthode à évolué et signifie MRP2 (Manufactory Resources Plannings)
Elle est fondée sur une distinction fondamentale de deux types de besoins au sein
de l’entreprise :
Les besoins externes qui sont ceux des clients : commandes fermes,
commandes estimées par le service commercial. Ils sont formés par les
commandes en produits finis et en pièces de rechange. Pour ce type de besoins
la prévision de consommation doit reposer sur une bonne prévision de vente.
Les besoins internes qui sont induits par les besoins externes. Ils sont
calculés grâce aux nomenclatures de fabrication. Ils peuvent être calculés
par la décomposition des produits finis en sous ensembles pièces ou
composantes, matières. Pour ce type de besoin la prévision de
consommation doit reposer sur un calcul.
Le calcul des besoins est le moteur de la MRP. La MRP2 permet une gestion de
production du court terme au long terme. Il s’agit d’une méthode de simulation
de l’activité industrielle. En plus du calcul des besoins nets en matières
premières et composants, MRP2 effectue une planification des lancements
tenant compte des capacités des ressources par période.
Ces besoins bruts deviennent des besoins nets en tenant compte des stocks et
encours et permettent de calculer grâce aux gammes, les charges du personnel
et des moyens de production.
- Macro-données Techniques
Macro-nomenclature
Macro-gamme
Macro-article
Macro-poste de charges
- Données Techniques
Article
Nomenclature
Gamme
Poste de charge
- Autres Données
Prévisions des ventes
Commandes clients fermes
Stocks disponibles
En-cours
Ordres de Fabrication et d'Achat
Ordonnancement
C’est un système de production qui fonctionne entre deux postes de travail et qui
limite la production du poste AMONT aux besoins du poste AVAL.
Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive
et relativement régulière. Un kanban est une fiche cartonnée que l’on fixe sur les
bacs ou conteneurs de pièces. Il en existe deux types :
zéro stock
zéro défaut
zéro papier
zéro panne
2
zéro délai
La gestion des flux est très évoluée. Dans la pratique, nous distinguons :
flux poussés :
Lorsque une étape de la production d'un produit est terminée, le produit est
'poussé' vers l'étape suivante. C'est la disponibilité du produit venant de
l'amont qui déclenche l'étape suivante de fabrication. Cette méthode de
production implique le stockage des produits finis avant leur
commercialisation. Par exemple, l'industrie sucrière n'est pas maîtresse des
périodes de récolte des betteraves qui par ailleurs consomment leur sucre
une fois récolté. Il faut donc les transformer au fur et à mesure de leur
disponibilité et stocker le sucre, sans se préoccuper des ventes.
flux tirés :
flux tendus :
La gestion des stocks est différente. Nous distinguons en général trois méthodes de
gestion de stocks.
l'atelier a flux continu, en anglais flowshop, dont les postes sont mis en ligne
(chaîne)
3) La méthode OPT.
Exemple : si une machine en amont a une capacité de 1000 unités à l’heure et une
machine en AVAL de 800 unités, la capacité réelle de l’ensemble n’est que de 800
unités, la capacité réelle de l’ensemble n’est que de 800 unités. En effet il ne sert
à rien pour la machine amont de produire plus car cela ne ferait qu’accroître les
stocks.
Cette méthode vise à rationaliser la gestion des ateliers. On admet qu’un atelier
est flexible s’il est capable de s’adapter dans un temps restreint, à une évolution
plus ou moins imprévue de son environnement.
L’assurance qualité.
Le système qualité
La qualité totale
L’ensemble des dispositions prises par tous les acteurs de l'entreprise pour
satisfaire les besoins de son marché : clients, personnel, actionnaires,... (Norme
Nfx50-120 - ISO 8402).
Les principaux objectifs recherchés dans la mise en place d'un système Qualité
Bibliographie