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INTRODUCTION
1. Origine
2. Caractéristiques générales
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comme expliqué ci-dessus. De plus, les données sont ajoutées au bloc après
avoir été approuvées par tous les membres du réseau et permettent ainsi des
transactions sécurisées. Ceux qui valident les transactions et les ajoutent en
bloc sont appelés mineurs.
• Infalsifiables : il est impossible de modifier une transaction après son
intégration. La blockchain est décentralisée tel un grand livre ouvert. Le
grand livre est l’enregistrement des transactions effectuées et parce qu’il est
visible par tout le monde, il est donc appelé un grand livre ouvert. Aucun
individu ou aucune organisation n’est en charge des transactions. Chaque
connexion du réseau blockchain a une même copie du grand livre.
3. Type de Blockchain
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pour vérifier l’authenticité des données. Cette méthode est un algorithme de
consensus par lequel les participants à la blockchain se mettent d’accord sur l’état
actuel du Ledger. La preuve de travail (PoW) et la preuve d’enjeu (PoS) sont deux
méthodes de consensus courantes.
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« Vous pouvez considérer les blockchains privées comme l’intranet, tandis que
les blockchains publiques ressemblent davantage à l’internet », a déclaré
Godefroy.
Inconvénients :
Cas d’utilisation : La rapidité des blockchains privées les rend idéales pour les
cas où la blockchain doit être cryptographiquement sécurisée mais où l’entité qui
la contrôle ne veut pas que le public ait accès aux informations.
c) Blockchain hybride
Parfois, les organisations veulent le meilleur des deux mondes et utilisent une
blockchain hybride, un type de technologie de blockchain qui combine des
éléments de blockchain privée et publique. Elle permet aux organisations de
mettre en place un système privé, basé sur des autorisations, parallèlement à un
système public sans autorisation, ce qui leur permet de contrôler qui peut accéder
à des données spécifiques stockées dans la blockchain, et quelles données seront
ouvertes au public.
Avantages : L’un des grands avantages de la blockchain hybride est que, comme
elle fonctionne dans un écosystème fermé, les pirates extérieurs ne peuvent pas
monter une attaque à 51 % sur le réseau. Elle protège également la vie privée mais
permet de communiquer avec des tiers. Les transactions sont bon marché et
rapides, et elle offre une meilleure évolutivité qu’un réseau blockchain public.
Cas d’utilisation : Les banques et les paiements sont deux utilisations de ce type
de blockchain. Différentes banques peuvent se regrouper et former un consortium,
en décidant quels nœuds valideront les transactions. Les organismes de recherche
peuvent créer un modèle similaire, tout comme les organisations qui souhaitent
assurer le suivi des aliments. C’est idéal pour les chaînes d’approvisionnement,
en particulier pour les applications alimentaires et médicales.
Bien qu’il s’agisse des quatre principaux types de blockchain, il faut également
tenir compte des algorithmes de consensus. En plus de PoW et PoS, quiconque
prévoit de mettre en place un réseau voudra également considérer les autres types,
disponibles sur différentes plateformes comme Wave et Burstcoin. Par exemple,
la preuve d’enjeu louée permet aux utilisateurs de gagner de l’argent grâce au
minage, sans que le nœud ait besoin de miner lui-même. La preuve d’importance
utilise à la fois le solde et les transactions pour attribuer une importance à chaque
utilisateur.
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II. FONCTIONNEMENT DE LA BLOCKCHAIN
En pratique, une blockchain est une base de données qui contient l’historique
de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. Nous avons
une petite explication des principales caractéristiques :
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l’algorithme du Bitcoin. Chaque ordinateur qui possède une copie de la
blockchain est appelé un “nœud” du réseau.
• Le montant à envoyer
• À qui on veut l’envoyer
• La signature de l’envoyeur via le système de clé privée/clé publique
permettant de crypter et d’authentifier l’envoi
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résolution est la preuve de l’effort du mineur C’est grâce à ce principe que la
blockchain peut se passer d’autorité centrale validant les transactions.
Une fois le bloc horodaté et validé, il est ajouté à la chaîne de blocs. Cette
chaîne permet de relier tous les blocs depuis la création de la blockchain et ainsi
de les authentifier. La transaction de départ est alors visible pour le destinataire
ainsi que l’ensemble du réseau.
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La blockchain représente une innovation majeure qui est notamment
utilisée dans le secteur bancaire. En effet, historiquement, la technologie
blockchain s’est développée pour soutenir des transactions réalisées via les
cryptomonnaies/cryptoactifs (dont les bitcoins qui sont la forme la plus connue)
et qui ont comme caractéristique principale de ne pas dépendre d’un organisme
centralisateur (comme une banque centrale) et d’être internationales.
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Mais de nombreux autres secteurs sont potentiellement concernés par l’utilisation
de la technologie blockchain : santé, immobilier, luxe, aéronautique, etc.
2. Sélectionner sa plateforme
Le réseau de blockchain Ethereum fait la quasi-unanimité. En raison du
dynamisme et de la réactivité de sa communauté mais aussi de la richesse
de sa documentation, l’environnement open source proposé par la
fondation du même nom a été choisi par la quasi-totalité des entreprises
engagées dans des projets de blockchain.
3. Initialiser la blockchain
Le but est ainsi de répliquer les commandes autant de fois que votre réseau
comporte de nœuds, ces derniers étant paramétrés en accord avec le tout premier.
Pour qu’ils communiquent au sein de la blockchain, il faut dans un deuxième
temps les relier entre eux. Pour que Geth se connecte à un nœud du réseau et
coordonne l’ensemble, il doit récupérer son identifiant appelé enode sur
Ethereum.
Pour assurer la propagation du programme de nœud en nœud sur Ethereum,
il sera nécessaire de disposer de cryptomonnaie en Gas pour acquérir la puissance
informatique nécessaire auprès des acteurs du réseau. « Dans le cas d’une
blockchain privée, on génère du Gas soi-même en minant un premier bloc, puis
un suivant », explique François Zaninotto, PDG de Marmelab
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4. Choisir le bon protocole de consensus
Le concept de preuve de travail (ou « proof of work »), qui permet de valider
et sécuriser le contenu des blocs, prend tout son sens dans une blockchain
publique en raison de la masse et de la concurrence entre les nœuds. En revanche,
il n’a pas de raison d’être au sein d’une blockchain privée. Par essence, le nombre
d’acteurs d’une blockchain privée est restreint et ils sont identifiés. Dans cette
configuration, on va par conséquent utiliser d’autres protocoles de consensus. On
pourra s’orienter par exemple vers la preuve d’enjeux (proof-of-stake) ou la
preuve d’autorité (proof-of-authority). Cette dernière se prêtant plus volontiers à
un réseau privé. Au démarrage, on va élire les nœuds qui font autorité, la majorité
validant la transaction.
Le débogage d’une blockchain semble avoir marqué les esprits de ceux qui l’on
pratiqué. A la différence d’un programme exécuté par un ordinateur, un bloc est
exécuté sur un ensemble de nœuds ou terminaisons réseau. Sachant que chacun
doit aboutir à un traitement équivalent à ceux des autres. Le processus rend le
débogage de l’application extrêmement complexe et il se fait à tâtons sur le mode
essai/erreur .
Pour toutes ces raisons, il est recommandé de faire auditer son smart contract
par un expert. Une phase qui serait d’autant plus indispensable dans le cas d’un
contrat déployé sur une blockchain publique pour des usages business ciblant des
clients.
V. AVANTAGES ET LIMITES
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• Sécurité renforcée : Vos données sont sensibles et cruciales, et la
blockchain peut modifier considérablement la façon dont vos informations
stratégiques sont perçues. En créant un enregistrement impossible à
modifier et chiffré de bout en bout, la blockchain aide éviter la fraude et les
activités non autorisées. Les problèmes de confidentialité peuvent
également être traités dans la blockchain, en anonymisant les données à
caractère personnel et en utilisant des autorisations pour empêcher les
accès. Les informations sont enregistrées sur un réseau d'ordinateurs et non
sur un serveur unique, ce qui rend difficile l’accès aux données par les
pirates informatiques.
• Plus de transparence : Sans la blockchain, chaque entreprise doit gérer
une base de données distincte. Parce que la blockchain utilise un grand livre
distribué, les transactions et les données sont enregistrées à l'identique dans
plusieurs endroits. Tous les participants au réseau disposant d'une
autorisation d'accès voient les mêmes informations en même temps, ce qui
met en place une transparence complète. Toutes les transactions sont
enregistrées de manière non modifiable et sont horodatées. Cela permet aux
membres de visualiser l'historique entier d'une transaction et élimine
pratiquement toute possibilité de fraude.
• Efficacité et rapidité accrues : La rapidité des transactions grâce au fait
que la validation d’un bloc ne prend que quelques secondes à quelques
minutes. Les gains de productivité et d’efficacité générés grâce au fait que
la blockchain confie l’organisation des échanges à un protocole
informatique. Cela réduit mécaniquement les coûts de transaction ou de
centralisation existant dans les systèmes traditionnels (frais financiers, frais
de contrôle ou de certification, recours à des intermédiaires qui se
rémunèrent pour leur service ; automatisation de certaines prestations, etc.).
• Automatisation : Les transactions peuvent même être automatisées à
l'aide de « contrats intelligents », avec à la clé plus d'efficacité et de
rapidité du traitement. Une fois les conditions préalablement spécifiées
remplies, le stade suivant de la transaction ou du processus est déclenché
automatiquement. Les contrats intelligents réduisent l'intervention
humaine et évitent de devoir faire appel à des tiers pour vérifier que les
dispositions du contrat ont été respectées. Dans le domaine des
assurances, par exemple, lorsqu'un client a fourni toute la documentation
nécessaire pour déposer une demande de remboursement, l'action peut
être automatiquement traitée et payée
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2. Les limites de la Blockchain
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seulement les attaques coûteuses et compliquées, mais elle limite aussi la
nature des piratages possibles. Cependant, l'attaque des 51 % n'est
statistiquement pas impossible ; elle a déjà été largement étudiée. Son
action est limitée à la non validation de transactions ou à la double dépense.
CONCLUSION
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