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TECHNIQUE DE

REDACTION ET DE
REFERENCEMENT
Dr Chantal Kamole Moukoko
Chargé de cours au Département de Communication/ Udo
kamole2018@gmail,com
sommaire
Introduction générale

1. Syllabus

2. Importance de la recherche documentaire

3. Etapes de la recherche documentaire

4. Identification des sources d’informations

5. Typologie des documents

6. Techniques de la recherche documentaire


sommaire
7. Typologie des documents et hiérarchisation de l’information

8. Référencement de la connaissance

9. Bases de données et plateformes de recherche documentaire

10. Principales normes de rédaction bibliographique

11. Générateurs des références bibliographies


Conclusion
Bibliographie
SYLLABUS
1-Contexte et objectifs
1- 1 contexte
La Bibliographie étant pour les professionnels de l’information bibliothécaire, documentaliste …une technique de
communication qui se propose de rechercher et de rendre disponibles à des utilisateurs des références de documents
ou des informations rapidement utilisables.

Cet enseignement veut souligner l’importance des études en Sciences et techniques de l’Information et de la
communication qui essaye de reformuler la notion du document à l’ère du numérique et le besoin d’intégrer de
nouvelles connaissances afin de s’arrimer à des parcours qui tiens compte des mutations et innovations dans les
métiers de l’information. Ce cours devrait à coup sur améliorer les capacités de nos apprenants en recherche
d’Information Documentaire et Bibliographique.
SYLLABUS
1-Contexte et objectifs
1- 1 contexte

Dans un contexte de ressources et de dispositifs d’accès à l’information limitée et de massification des effectifs
comment faciliter l’accès aux contenus pour obtenir une formation de qualité dans le système LMD
OBJECTIFS
Le but que nous poursuivrons tout au long de ce cours est :

 Flirter avec la terminologie des Sciences et technique de l’information de la communication et de la


Documentation ;
 La maitrise et les repères des sources d’informations scientifiques indispensables à la rédaction d’un travail de
recherche et du travail personnel de l’étudiant ;
 Une meilleure culture d’information ;
 La maitrise des repères indispensables (recherche /identification et sélection d’un document, traitement et
évaluation des sources documentaires et présentation d’une bibliographie) à l’élaboration d’un travail
académique.
 Maîtriser les bases indispensables à une recherche documentaire ou bibliographique approfondie
OBJECTIFS
Rédiger une bibliographie, webographie, sitographie...
Maîtriser les outils bibliographiques et électroniques (catalogue, répertoires annuaires, moteurs de recherche).
Savoir distinguer les organismes d’information documentaire : Archives, Centre de Documentions, Bibliothèque ;
Maitriser la stratégie de recherche d’informations et à la présentation de la
bibliographie ainsi que la citation des références.
OBJECTIFS
Au bout de ce programme, l’étudiant devra appréhender :

- la méthode de recherche documentaire avec les outils disponibles sur internet pour élaborer un dossier
documentaire
- le suivi d’une démarche rigoureuse dont les phases indispensables sont :
- poser la bonne question et trouver les mots clés ;
- utiliser la bonne syntaxe ;
- connaître les bons outils ;
- sélectionner et gérer l’information les documents, les communiquer et diffuser ;
- Mettre en place une stratégie pertinente de recherche, traitement, analyse et validation de l’information ;
- Concevoir et réaliser un produit documentaire papier ou numérique ;
Mots- clés :

Culture d’information, savoir, documents, information, référencement, catalogage, diffusion, indexation, contenu,
Bibliographie webographie, web sémantique moteur de recherche portail, outils de recherche, ressources numériques
et électroniques : operateur booléen, encyclopédies, thésaurus, lexiques, usage, accès, cote….. Web 2, Web3
sémantique.
Les sources d’apprentissage.

- Les ressources internes du cours préparé par l’enseignant et mises à la disposition de l’étudiant.

- Les ressources complémentaires à explorer par l’apprenant et disponibles dans les bibliothèques et autres
centre de ressources.

- Interactivité/ visite guidée /TPE/TD


INTRODUCTION
« La révolution numérique a permis la convergence de deux domaine technologiques autrefois
disjoints, celui de la communication et celui de l’information (..) C’est l’extension progressive de cette
convergence à l’ensemble des secteurs économiques qui en changeant les modes de production et de
consommation, constitue la base d’une nouvelle révolution industrielle »

Nicolas Curien et Pierre Alain Muet, la Société de l’information, paris, La documentation française 2004).
Dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, la civilisation humaine est
caractérisée par deux traditions distinctes : la tradition orale et la tradition écrite. Ces deux traditions ont
accompagné l’humanité dans toute son évolution. La civilisation de tradition orale est la façon de préserver
et de transmettre les connaissances verbalement. On la retrouve généralement chez les peuples qui n’ont pas
connu un système d’écriture. Les récits, les contes, les chansons populaires, les proverbes, les légendes…
sont pour la plupart des cas son support de prédilection. La civilisation de tradition écrite quant à elle, est
une représentation de la langue parlée par des signes ou des marques écrite. Cette forme de civilisation tire
ses origines vers 3300 avant JC, une invention des sumériens en Mésopotamie. Elle s’est répandue dans
tout le monde entier grâce aux marchands. Au départ, étaient des symboles, mais à la suite de l’évolution du
temps, ils ont donné lieu à un système d’écriture sophistiqué avec des signes bien élaborés. Ainsi, nait donc
l’alphabet que chaque langue essaie d’utiliser de nos jours dans la communication.
L’invention de l’imprimerie à caractère mobile, l’avènement du numérique et de l’Internet ont
contribué considérablement à la prolifération du document et de l’information. Chaque jour, l’homme
moderne produit une quantité inexorable des documents, qui sont parfois issus de ses activités. La nature de
ces documents détermine parfois les délais de leur conservation. En tant que prolongement de la mémoire
humaine, le document est un support d’information très important qui accompagne l’homme dans ses
activités quotidiennes. L’apport de la documentation en tant que preuve et source d’information est très
important. Pour un travail de recherche, il représente environ 60% de l’effort à fournir. Autrement dit, une
recherche nécessite une documentation en quantité et en qualité.
Partout où l’on se trouve, le besoin d’information est vital pour un être humain au même titre que
l’envie de se nourrir. Ce besoin devient très contraignant pour un chercheur, dans la mesure où ses travaux
doivent le conduire à un résultat. L’explosion de l’information, favorisée par l’Internet a créé une sorte
d’obésité que l’on appelle généralement « infobésité ». Fort de constat, il est souvent difficile de retrouver
une information et ce malgré les outils de recherche qu’offre l’Internet. A cet effet, la recherche
documentaire devient un exercice pénible, surtout pour des personnes qui n’en maîtrisent pas les astuces.
C’est une technique qui permet donc de piéger et d’attraper une information que l’on sollicite. Pour cela, il
faut développer une stratégie qui s’appuie notamment sur des techniques spécifiques.
Dans les bibliothèques, la recherche documentaire se fait à travers les notices bibliographiques. Sur Internet, les
outils et les techniques de recherche sont parfois très complexes. Ils exigent alors une méthodologie particulière, allant
de la définition et de la maturation du thème de recherche jusqu’ à l’élaboration des mots-clés. Un autre pan du
problème réside au niveau de l’évaluation des documents qui proviennent de ce médium. L’absence de filtre éditorial
au niveau du web constitue un véritable danger qui nécessite une prudence de la part du chercheur. Il peut se retrouver
avec des documents dont les sources et les contenues sont douteux. Plusieurs internautes ont tendance à considérer la
recherche sur Internet comme étant facile. Ils oublient d’ailleurs que toutes les connaissances humaines ne sont pas
référencées et disponibles pour un usage universel. Bien plus, les documents les plus pertinents et actualisés sont
inaccessibles gratuitement, pour des raisons commerciales. Ce chapitre propose d’apporter aux chercheurs quelques
solutions à la problématique de la recherche documentaire, notamment en ce qui concerne les documents disponibles
sur le web visible et le web invisible. Vous y trouverez des astuces et des techniques pour retrouver sur Internet
exactement ce que vous recherchez comme documents. En fin de compte quelques conseils utiles pourront vous aider à
évaluer l’information extraite dans le cadre de vos recherches.
1. Importance de la recherche documentaire
La recherche documentaire est un outil important de la méthodologie générale de la recherche. Elle permet
d’une part, de retrouver et d’exploiter l’ensemble de la documentation disponible à la bibliothèque ou sur le web, en
relation avec son sujet ; d’autre part, elle intervient aussi au niveau de l’analyse des corpus documentaire.
1. Importance de la recherche documentaire
a. Qu’est-ce que la recherche documentaire ?

La recherche documentaire est un aspect de la méthodologie générale de la recherche qui s’appuie notamment
sur les documents de toute sorte : textuel, graphique, iconographique, sonore et audiovisuels. Elle est un exercice
physique et intellectuel qui vise à satisfaire généralement un besoin d’information. Pour mieux cerner ce concept, il
est important de le définir, déterminer son but et surtout ses objectifs.
1. Importance de la recherche documentaire
b. Définition

Globalement, une recherche documentaire est une étape de travail intellectuel qui permet de repérer et collecter
les données bibliographiques et informatives en vue de produire un document scientifique ou non. Autrement dit, il
s’agit de rechercher les documents et les informations dont les sources sont fiables : les documents officiels (lois,
décrets, circulaires…), les documents universitaires (articles scientifiques, thèses, mémoires, rapports, ouvrages), les
journaux (tabloïdes, magazines,…) les documents sonores et audiovisuels (film, discours, enregistrements). A cet
effet, il est important de connaitre où se trouve l’information ou le document recherché : est-ce dans une bibliothèque
? Un centre d’archives ? un ministère ? Une mairie ? Une base de données gouvernementale ?
1. Importance de la recherche documentaire
d. Objectif

Comme il a été souligné dans le paragraphe ci-dessus, la recherche documentaire fait partie intégrante de la
méthodologie générale de la recherche. Fort de ce qui précède, l’objectif de cet exercice est de familiariser tout
chercheur avec la notion de l’information. Il permet ainsi de développer en lui des habiletés et des stratégies promptes
à repérer, sélectionner et utiliser la bonne information dans l’élaboration de son travail. Il s’agit aussi de le rendre
apte à retrouver parmi une multitude de supports, ceux qui se rapporte au cadre théorique et empirique de son sujet.
La finalité étant de développer chez le chercheur les compétences informationnelles utiles dans la conduite d’un
travail de recherche.
2. Etapes de la recherche documentaire
La recherche documentaire est un travail qui ne se fait pas au hasard. Que l’on se trouve dans une bibliothèque
ou encore sur le web, il faut d’abord déterminer exactement ce dont on a besoin. Ceci consiste à définir clairement
son sujet, le mâture et être à même d’en extraire les descripteurs généralement appelés mots-clés.
2. Etapes de la recherche documentaire
a. Définition du sujet

Le choix du sujet est une étape primordiale de la recherche documentaire. A l’image d’un agriculteur qui fait le
choix de la plante à cultiver, le chercheur doit exactement avoir une connaissance du sujet qui fera l’objet de sa
recherche. Très souvent, certaines personnes choisissent des thèmes de recherche pour la simple beauté lexicale.
C’est-à-dire, un thème qui sonne bien à l’oreille : « Jeux et enjeux du pouvoir dans la classe politique camerounaise »
Si le chercheur ne parvient pas à définir ce qu’un jeu du pouvoir et un enjeu du pouvoir, il aura toutes les difficultés à
pouvoir retrouver et rassembler toute la littérature en rapport avec ce thème. Parfois, il peut bien commencer son
travail du point de vue des généralités et être bloqué lorsqu’il faille convoquer les recettes épistémologiques.
Définir son sujet revient donc à se poser la question de savoir : qu’est-ce que mon sujet signifie du point de
théorique et épistémologique ? Est-ce en menant une recherche dans ce domaine, bien que porteur, aurai-je
suffisamment des ressources documentaires nécessaires pour conduire ma recherche jusqu’à la fin de son processus ?
Beaucoup de chercheurs sont ainsi bloqués et sont contraints de faire marche-arrière ou changer complètement de
sujet. Cette situation devient très compliquée avec la recherche en master ou en doctorat. Le facteur temporel peut
affecter considérablement les délais et pousser le candidat à l’abandon. .
2. Etapes de la recherche documentaire
b. Maturation du sujet

Elle consiste à retourner le sujet dans les sens afin de maitriser ses contours. A l’instar d’une femme qui fait
cuire les réas pour sa famille, cette étape préliminaire de la recherche documentaire est une phase de compréhension
tout azimut du sujet. Ainsi, le chercheur doit faire recours aux dictionnaires et encyclopédie qui lui donne des
significations bien claire de son sujet. Très souvent, il faut faire appel à la méthode QQOQCCP (Quoi, qui, où,
Quand, Comment, Combien, Pourquoi). C’est une méthode empirique, très ancienne, mise au point à l’époque
aristotélicienne pour le questionnement des problèmes. .
 
Quoi ?
Le problème

Où ?
  Qui ?   Le lieu
 
Les acteurs Si le sujet ou le thème de recherche peut déjà

 
s’articuler autour de la plupart de ces questions. Il est fort
Le Sujet
 
probable que le chercheur tienne véritablement les cordons

de son travail ; ceci peut déjà l’amener à une autre étape de


 

 
Pourquoi ?   Quand
  ?
 
Le but Le temps ces préliminaires à savoir l’identification et l’extraction des

mots-clés.
Comment ?
  manière
La

FIGURE N° 1 : REPRÉSENTATION
SCHÉMATIQUE DE LA MÉTHODE QQOCCP
2. Etapes de la recherche documentaire
c. Identification et extraction des mots-clés

Selon le dictionnaire de l’information, le mot clé est un mot ou groupe de mots qui sert à caractériser le contenu
sémantique d’un document ou d’une information. C’est le point d’accès à une information. A cet effet, nous
distinguons les mots forts, les mots faibles et les mots vides.
2. Etapes de la recherche documentaire
c. Identification et extraction des mots-clés
i. Les mots forts

De manière générale nous savons que le mot-clé est régulièrement utilisé pour faire des recherches sur le web et aussi
dans les catalogues de bibliothèques. C’est pour cette raison qu’il doit revêtir d’une force en tant qu’élément essentiel
et significatif d’une phrase. On distingue cette force à travers sa valeur informative.
Généralement, le mot clé est représenté sous la forme d’un concept ou d’un nom :
• Chimie ;
• Chimie minérale ;
• Géographie ;
• Colonisation.

Le plus souvent, dans les bibliothèques, nous avons un thésaurus ou une liste de vedettes matières qui sert à
orienter le catalogueur dans le choix des mots-clés. Le thésaurus est un outil qui n’est pas à la portée de tout le
monde. C’est donc pour cette raison que le chercheur devra lui-même chercher d’abord à utiliser le langage naturel
avec tout ce que cela peut comporter comme difficulté, avant de transcrire le mot en question, en langage
documentaire. Il faut noter tout de même que le langage naturel est cette forme d’expression que l’on utilise le plus
souvent dans la communication ordinaire.
A ce niveau, il peut avoir quelques difficultés avec certains concepts dont la représentation pose des confusions :
• Avocat comme fruit ;
• Avocat comme profession judicaire.

Le langage naturel n’est pas souvent un langage contrôlé. Cette situation complique davantage l’extraction des
mots-clés. Certains termes n’existent que dans le langage parlé. Ainsi, bordellerie est employée comme un mot clé et
qui en réalité ne donne pas la signification dans le sens où il est utilisé.

Exemple : La bordellerie en milieu universitaire camerounais


2. Etapes de la recherche documentaire
c. Identification et extraction des mots-clés
ii. Les mots faibles ou mots vides

En linguistique, le mot faible est un mot insignifiant. Il est très présent dans les conversations. Sa présence dans
un thème de recherche sert juste à la compréhension. Le mot faible n’ajoute en rien à la recherche documentaire.
Dans une équation de recherche dans le web, il faut tout de même éviter d’utiliser cette catégorie de mots. Ils
génèrent beaucoup de bruits. Ces bruits dans le jargon documentaire sont la pléthore de liens qui n’a rien à voir avec
la précision dans une recherche documentaire. Ainsi, les déterminants, les prépositions, les adjectifs qualificatifs, le
pronom personnel constituent les mots faibles, encore appelés mots vides.

Exemple : La prostitution en milieu universitaire camerounais


Dans ce cas de figure, les termes, LA, EN, MILIEU, UNIVERSITAIRE, CAMEROUNAIS, n’apporterons
aucune substance à la recherche à faire en ce qui concerne le thème repris dans l’exemple ci-dessus. Pour ce cas
précis, seule PROSTITUTION est significative. Les adjectifs UNIVERSITAIRE et CAMEROUNAIS doivent être
simplement repris dans les noms auxquels ils se rapportent : UNIVERSITE et CAMEROUN. Cela permettra d’avoir
une équation de la recherche formée des mots-clés suivant : PROSTITUTION, UNIVERSITE, CAMEROUN. Cette
équation, ainsi formulée pour permettre aux moteurs de faire une recherche qui présentera des résultats beaucoup plus
précis.
3. Identification des sources d’informations
Les sources d’informations bibliographiques peuvent être un document, une personne ou une organisation…
qui est à l’origine d’une information. Elle permet de se rassurer et de valider une information afin d’éviter les
rumeurs, la fausse information ou encore la désinformation. Généralement, les médias sont les plus grands
producteurs de l’information.
Cette information peut être sur
support écrit, sonore ou audiovisuel.
On peut aussi citer entre autre la
presse, la documentation interne, les
statistiques, les bases de données, les
réseaux sociaux, les sources
académiques etc.

Les sources d’informations bibliographiques peuvent


3. Identification des sources d’informations
a. La presse

L’information a pris une tournure explosive au siècle de la renaissance, grâce à l’invention de l’imprimerie à
caractères mobiles de l’Allemand Johannes Gutenberg. Le 23 février 1455 marque une date inoubliable dans
l’histoire des médias : l’impression de la Sainte Bible. A cette époque, environ 180 exemplaires de la Bible ont été
imprimés, une véritable révolution dans la circulation de l’évangile. Bien après Gutenberg, le livre fut le tout premier
média de masse à pouvoir propager les idées et informer le public en grand nombre. Par la suite viendront les
journaux sous toutes les formes que nous connaissons aujourd’hui sous la dénomination de presse.
La presse reste et demeure une source d’information très fiable. L’équilibre dans le traitement de l’information
peut amener toute personne à pouvoir s’inspirer de la presse pour appuyer son discours. Qu’il, s’agisse d’une revue
de presse ou d’un dossier de presse, il faut noter que pour un travail de recherche les journaux et les magazines sont
des potentielles sources d’inspiration du chercheur.
3. Identification des sources d’informations
b. La documentation interne

La documentation interne fait partie des sources d’informations non commerciales. On les compte parmi les
rapports, les comptes rendus, les décisions, les notes de services, les textes de lois… Ces documents sont très fiables,
car, ils sont signés par une autorité compétente. Cette documentation peut faire l’objet d’archives qui constitue la
mémoire institutionnelle d’un service ou d’une entreprise.
3. Identification des sources d’informations
c. Les statistiques

Les statistiques sont des potentielles sources d’informations très importantes dans une recherche documentaire.
Elles aident à la compréhension et à l’évaluation de certains phénomènes. Ainsi, les statistiques sur le recensement de
la population, ou encore sur l’évolution climatique sont des outils de prise de décision et d’analyse pour un
chercheur. Généralement représentée sous la forme numérique ou chiffrée, les statistiques ont l’avantage d’être
synthétiques en termes d’informations.
3. Identification des sources d’informations
d. Les bases de données

Une base de données est l’ensemble d’informations souvent accessible via un logiciel informatique. Au XXIe
siècle, les bases de données numériques se sont développées de manière très exponentielle. L’avènement de l’Internet
a été d’un apport incommensurable dans leur prolifération. Mais, il faut retenir que la plus grande partie des bases de
données n’est pas accessible dans le web visible.
Par ailleurs, il faut aussi retenir qu’une base de données ne livre des informations que manière signalétique
c’est-à-dire, parcellaire voir superficielle. Une base de données bibliographique par exemple, peut vous apporter des
informations sur le titre, l’auteur, et la date de publication d’un ouvrage. Ce qui est important surtout en matière de la
recherche documentaire reste et demeure l’accès à la banque de donnée c’est-à-dire au contenu du document.
3. Identification des sources d’informations
e. Les réseaux sociaux

L’évolution de l’Internet, parti du web 1.0 au web 2.0 a permis de créer un lien très fort entre les individus.
Cette situation a pour conséquence la fluidité de la circulation de l’information. Sur le plan scientifique, beaucoup de
groupe de chercheurs se sont constitués en réseau pour échanger des informations. Ces réseaux peuvent aussi être des
sources d’informations vers lesquelles chacun peut aller puiser des éléments pour ses travaux de recherche. Il faut
juste savoir faire le distinguo entre les réseaux ordinaires et les réseaux scientifiques..
3. Identification des sources d’informations
f. Les sources académiques

Les sources académiques font partie de la littérature grise, au même titre que la documentation interne. Il s’agit
des thèses, des mémoires, des working paper, des rapports de recherche, des cours. Ces documents échappent
complètement au circuit commercial. Depuis plusieurs décennies maintenant, beaucoup de chercheurs font usage de
cette source d’information dans leurs travaux à travers les citations. D’ailleurs, il existe des normes de rédaction
bibliographique qui en spécifient leur utilisation.
4. Typologie des documents
Pour mener à bien une recherche documentaire, il faut maitriser la nature et la typologie des documents. Dans
les bibliothèques, ce problème ne se pose pas assez. Car les documents sont passés sous les fourches caudines des
maisons d’édition. Ils sont considérés à juste titre comme des « bons » ou « vrais » documents. C’est le contraire avec
le web. En réalité, beaucoup de documents qui sont extraits sur le net ne subissent pas de filtre éditorial. Les
informations qui y sont contenues n’engagent que la responsabilité individuelle de leurs auteurs. Il faut donc faire très
attention, quant à la qualité du document qui doit inspirer les travaux d’un chercheur. Il existe généralement trois
types de documents : les imprimés, les documents sonores, les documents audiovisuels et les ressources numériques
4. Typologie des documents
a. Imprimés
Tous les documents sur du support papier porte la dénomination générique d’imprimés. Il s’agit pour la plupart
des cas des livres, des journaux, des revues, des rapports, des procès-verbaux, des cartes… Dans une recherche
documentaire, le chercheur doit fournir des efforts pour les rassembler en quantité dans la mesure où leur provenance
ne crée pas beaucoup de doute. Ces imprimés se retrouvent dans la plupart des cas dans les bibliothèques, les
centres de documentation et les archives. Il faut toujours songer à bien identifier leurs sources, car il est important
dans la caractérisation de leurs contenues.
4. Typologie des documents
b. Documents sonores
Les sources sonores sont de plus en plus présentes dans la revue de la littérature. Il s’agit parfois de la musique,
des discours et même parfois des pièces de théâtre. Ils peuvent être sur disque de vinyle, bande magnétique ou tout
simplement sur un disque compact. Actuellement, avec le développement de la technologie, nous avons des livres
audio pour des personnes mal voyant.
4. Typologie des documents
c. Documents audiovisuels
Il s’agit notamment des films, des documentaires et autres enregistrements vidéo qui sont très riches en
information. Certains événements scientifiques par exemple ont été immortalisés sur des supports audiovisuels. Bien
plus, les documentaires sont une mine d’informations pour un chercheur. Il peut l’utiliser pour contextualiser ou
même conceptualiser son travail. D’ailleurs les normes de citations bibliographiques les plus connues en font
allusion.
4. Typologie des documents
d. Ressources numériques
Elles sont la version dématérialisée des livres, musiques, cinémas… Les ressources numériques sont des
fichiers qui peuvent être téléchargés en ligne. Ils sont parfois payant ou en libre accès. Ces documents sont
partageables et circulent plus rapidement que les imprimés Ce qui rend leur accès très facile aux chercheurs. Certains
de ces documents sont édités sur format kindle, avec des terminaux de lecture particuliers.
5. Techniques de la recherche documentaire

Après avoir mis sur pied une bonne stratégie de la recherche documentaire, il faut faire recours maintenant à la
technique qui permet de retrouver exactement l’information ou le document dont on a réellement besoin. Cette
technique s’articule autour de l’élaboration d’une équation de la recherche moyennant les opérateurs booléens et les
opérateurs complémentaires.
5. Techniques de la recherche documentaire
a. Elaboration de l’équation de la recherche
Une équation de la recherche est une opération à travers laquelle il y a combinaison des mots-clés dans un
espace de recherche sur une plateforme numérique avec pour but l’obtention d’un résultat. Elle se fait avec se fait
grâce aux opérateurs booléens, les opérateurs de troncature et les opérateurs complémentaire.
5. Techniques de la recherche documentaire
b. Opérateurs booléens
Les opérateurs booléens sont des outils linguistiques utilisés dans le cadre d’une recherche informatisée pour
apporter beaucoup plus de précision aux résultats d’un besoin en information. Autrement dit, ils servent à relier les
idées, les concepts et les mots clés employés lors d’une recherche afin d’aboutir à des résultats plus pertinents que
possible. Il existe trois types d’opérateurs booléens : OU/OR, ET/AND, SAUF/NOT.
5. Techniques de la recherche documentaire
b. Opérateurs booléens
i. Opérateur d’union OU/OR

Le terme OU/OR est une expression utilisée par


les moteurs de recherche pour retrouver tous les
documents les mots-clés d’une équation de recherche
posée. C’est-à-dire le mot-clé A et le mot-clé B :

Exemple : si dans une équation de recherche vous avez


besoins des informations sur Internet ou web, la requête
moyennant cet opérateur permettra de retrouver en
même temps les documents le mot « Internet » ainsi que
le mot « Web », voire tous les deux mots.
Généralement, l’opérateur OU/OR augmente le nombre de résultats de la requête que vous avez introduite. Il doit être
utilisé des cas de synonymes (téléphone cellulaire OU téléphone portable) ou encore de variantes d’orthographe (Clé ou
Clef).
5. Techniques de la recherche documentaire
b. Opérateurs booléens
ii. Opérateur d’intersection ET/AND

L’opérateur ET/AND sert à relier deux termes se


trouvant ensemble dans le même document. Il permet
d’affiner, de préciser la recherche en croisant plusieurs
termes à la fois.

Exemple : Elevage ET Porc pour rechercher tous les


documents qui traitent de l’élevage du porc.
5. Techniques de la recherche documentaire
b. Opérateurs booléens
iii. Opérateur d’exclusion SAUF/NOT

Cet opérateur sert à éliminer l’un des termes de la


requête. Il permet alors de réduire les résultats de
l’équation en apportant plus de résultats.

Exemple : Elevage ET Porc SAUF Dschang pour


rechercher tous les documents qui traitent de l’élevage
du porc sauf dans la ville de Dschang
5. Techniques de la recherche documentaire
c. Troncatures
La troncature en recherche documentaire est un signe qui remplace une ou plusieurs lettres d’un mot.
Généralement, la troncature est représentée par le signe d’astérisque. Elle est utile dans le cas d’une recherche
utilisant un seul terme. Il existe de manière usuelle deux façons de tronquer un mot : à gauche et à droite.
5. Techniques de la recherche documentaire
c. Troncatures
i. Troncature à gauche

Elle s’appuie sur le préfixe du mot. Les préfixes se placent généralement devant la racine d’un mot. En recherche
documentaire, l’usage de la troncature à gauche est un peu rare. Beaucoup de moteurs de recherche ont de la peine
face à cet exercice. Tronquer à gauche signifie donc placer l’astérisque à gauche du préfixe.

Exemple : * Extra pourra moissonner extraordinaire, extravagant, extracellulaire…


5. Techniques de la recherche documentaire
c. Troncatures
ii. Troncature à droite

Elle recherche des mots ou des termes à partir de sa racine afin d’aboutir sur ses déclinaisons possibles.

Exemple : fem* pourra moissonner femme, féminin, féministe, féminité …


5. Techniques de la recherche documentaire
d. Opérateurs complémentaires
En dehors des troncatures, il existé au niveau de la recherche documentaire des opérateurs complémentaires
que sont les guillemets et les parenthèses.
5. Techniques de la recherche documentaire
d. Opérateurs complémentaires
i. Guillemets
Ils sont généralement utilisés pour rechercher des expressions exactes. Ceci permet donc aux moteurs de
recherche de ne chercher que des pages ou des liens où ne figures ces termes.

Exemple : « Monde diplomatique », « tendon d’Achille », « Maladie de parkinson » …


5. Techniques de la recherche documentaire
d. Opérateurs complémentaires
ii. Parenthèses

Elles permettent de donner la priorité à certains mots selon la préférence de la recherche. Elles servent aussi à
regrouper les mots-clés séparés par l’opérateur booléen OU.

Exemple : Stress ET (travail OU emploi)

Dans ce cas précis, le moteur de recherche retrouve tous les documents qui traitent du stress au travail et tous ceux
qui traitent aussi de l’emploi.
5. Techniques de la recherche documentaire
e. Bruit et silence documentaire

L’une des raisons qui amène des complications au niveau de la recherche documentaire c’est le bruit et le
silence documentaire. Ces deux notions sont à l’opposé de la précision et de la pertinence en ce qui concerne la
recherche d’une information.
5. Techniques de la recherche documentaire
e. Bruit et silence documentaire
i. Bruit
Le bruit documentaire est comme une sorte de perturbation dans la recherche documentaire. Il se caractérise le
plus souvent par l’apparition en surnombre des documents non pertinents dans les résultats d’une recherche. Il se
manifeste par une multitude de pages et de liens qui n’apportent pas de réponses concluantes à votre équation de
recherche.

Cette situation intervient lorsque vous n’avez pas effectué une équation de recherche qui puisse amener le
moteur de recherche à faire des distinctions : quand vous mettez dans l’interface de saisie des thèmes qui comportent
des articles, des pronoms, des adjectifs, des déterminants, bref tout ce qui résulte de la structure d’une phrase, ceci
donne lieu donc à un bruit documentaire.
Exemple : la virilité masculine chez les pygmées Baka du Cameroun

Figure N°3 : Capture d’écran d’un bruit documentaire


5. Techniques de la recherche documentaire
e. Bruit et silence documentaire
ii. Silence
Le silence documentaire est considéré plutôt comme l’inverse du bruit documentaire. Il se manifeste par la
pauvreté de ses résultats. Ce silence peut être aussi attribué à la conséquence d’une mauvaise élaboration de
l’équation de la recherche. Ce qui amène le moteur à ne rien comprendre de ce que demande exactement le chercheur.
Le silence documentaire apparait souvent lorsqu’un concept est mal utilisé dans le cadre d’une synonymie (Football
et soccer) ou parfois des fautes d’orthographe.
5. Techniques de la recherche documentaire
e. Pertinence et précision dans la recherche documentaire

La pertinence et la précision sont généralement utilisées pour caractériser le succès obtenu au niveau de la
recherche documentaire. La pertinence s’illustre par le nombre de résultats recueillis qui satisfait les exigences de la
recherche, tandis que la précision détermine exactement le rapport de proximité des termes utilisés par rapport à
l’équation de la recherche.

Une recherche documentaire doit chercher à s’accommoder à tout prix de ces deux notions. A cet effet,
l’équation de la recherche devra s’affiner au maximum afin de capitaliser le taux de pertinence et le taux de précision.
Le choix des mots-clés doit tenir donc compte de cette exigence afin d’avoir des résultats probants. Ainsi, la force
expressive et informative d’un terme est un déterminant important pour aboutir à des résultats de qualité.
6. Typologie des documents et hiérarchisation de l’information

Un document peut être un écrit, un enregistrement sonore ou audiovisuel qui sert de preuve ou de
renseignement. Le document joue un rôle important dans la mémoire humaine en tant que support d’information. Le
cerveau de l’homme ne peut pas tous retenir. C’est donc sur le document qu’il consigne l’essentiel de ses activités
quotidiennes. Il est un vecteur de communication et de transfert de la connaissance. Longtemps, le document a été un
compagnon qui a accompagné l’homme et la société dans leur évolution. Mais, la valeur informationnelle que recèle
tout document est fonction de son utilisateur. Bien plus, avec la révolution technologique, la production du document
a pris des allures vertigineuses. Une situation qui amène à faire des distinctions dans l’utilisation ou l’exploitation
d’une information.
6. Typologie des documents et hiérarchisation de l’information
a. Typologie des documents

La typologie des documents dépend souvent de leur nature et de leur contenu. Ainsi, nous avons des documents
imprimés (livre, journal, lettre…), des documents sonores (disques, platines, bandes, cassettes…), les documents
audiovisuels (bande-vidéo, film, CD, DVD…), les documents numériques (livres électroniques, logiciels, CD,
DVD…). Tous ces documents sont des supports d’information dont le contenu peut intéresser le chercheur et lui
fournir des éléments qui peuvent l’aider à conduire ses travaux.
6. Typologie des documents et hiérarchisation de l’information
b. Hiérarchisation de l’information

Avec la multitude de supports d’information que nous avons aujourd’hui, la question d’évaluation du contenu
se pose acuité. L’avènement du numérique et de l’Internet a provoqué une explosion tant au niveau de supports que
du contenu de l’information. Face à un besoin en information, le chercheur se retrouve souvent devant une multitude
de réponse sur Internet. Il est confronté à des difficultés de choix parce que les liens qui s’offrent à lui sont porteurs
d’informations. Cependant, ces informations doivent être prises avec beaucoup de pincettes, car le web ne dispose
pas d’un filtre éditorial : chacun y met ce qu’il veut. On y retrouve beaucoup de bonnes informations tout comme des
fausses.
Le web a l’avantage de transcender les frontières, contrairement aux bibliothèques des contraintes dans la diffusion
de l’information. Bien plus, une information sur support numérique, peut être accessible et partagée sans que son
auteur n’en soit dépossédé. Mais, tout compte fait, les informations publiées dans des livres, des dictionnaires, des
encyclopédies, des revues physiques ou électroniques sont beaucoup plus vraies, que d’autres informations prises au
hasard sur un document présent sur le net.

Il faut aussi noter que l’adresse internet ou nom de domaine est très importante dans la hiérarchisation de
l’information. Ainsi, des noms des adresses se terminant par .fr, .edu., org, .cm, véhiculent des vraies informations,
contrairement au nom de domaine .com qui parfois recèle des contenus tronqués et très dangereux. En fin de compte,
le chercheur doit d’abord donner la priorité aux livres, dictionnaires, encyclopédies, revues et rapports dans les sites
gouvernementaux, des universités et des entreprises, avant de trier sur le volet les contenus qui peuvent provenir des
blogs ou des sites web personnels.
7. Référencement de la connaissance

Le référencement de la connaissance, encore appelé référencement documentaire est une opération à travers
laquelle on assigne à une connaissance des caractéristiques bibliographiques qui peuvent faciliter son stockage et son
retrait. Cette opération passe nécessairement par le catalogage et l’indexation.
7. Référencement de la connaissance
a. Catalogue
Communément appelé description bibliographique, le catalogage en science de l’information et des
bibliothèques, est un exercice qui vise à décrire dans une norme un document ou une information en vue de permettre
à un chercheur de le retrouver aisément dans un fichier ou un catalogue. Généralement, la recherche d’un document
ou un livre dans un catalogue s’opère en fonction des différentes entrées : le titre de l’ouvrage, l’auteur et la
discipline.

Mais, il faut noter que la description bibliographique se fait à partir du livre même moyennant la norme ISBD-M
(International standard book description) pour les monographies. Cette norme spécifie le catalogage en 08 (huit)
zones principales, dont 07 (sept) sont utilisées :
• Zone 1 : Zone du titre et mention de responsabilité ;
• Zone 2 : Zone de l’édition ;
• Zone 4 : Zone de l’adresse ;
• Zone 5 : Zone de la collation ;
• Zone 6 : Zone de la collection ;
• Zone 7 : Zone des notes ;
• Zone 8 : Zone de l’ISBN.

Toutes ces informations sont contenues dans une fiche que l’on appelle fiche bristol. Elles sont conservées dans des
fichiers, une sorte d’armoire et organisées en fonction des différentes entrées dont on a fait allusion dans le
paragraphe ci-dessus.
7. Référencement de la connaissance
b. Indexation
L’indexation est la seconde phase de la description bibliographique. Elle découle de l’analyse de documentaire.
L’indexation est une opération qui consiste à analyser le contenu d’un livre pour en extraire le concept qui le
caractérise. A l’issu de cette opération les concepts ou mots-clés sont représentés sous forme de langage
documentaire, le plus souvent, prescrit par une liste d’autorité ou un thésaurus. Ces termes normalisés sont utilisés
dans la recherche documentaire, que ce soit dans les fichiers systématiques des bibliothèques ou encore dans le cadre
d’une recherche sur le web. Le référencement de la connaissance n’est qu’une simple étape de la normalisation de la
connaissance. Il permet de constituer une base de données bibliographique qui permet de repérer une information.
8. Bases de données et plateformes de recherche documentaire

Les bases de données et plateformes de recherche documentaire en science de l’information et de la


communication pose généralement le problème d’accès aux documents et à l’information. Comme nous le savons
bien, une bibliothèque est un lieu par excellence de la collecte, du traitement, du stockage et de la diffusion de
l’information. Mais, le comble, c’est qu’elle ne peut pas tout avoir, connaissant les caractéristiques omnipotentes de
l’information. Dans ce cas, les plateformes de diffusion de l’information offre des solutions palliatives aux
bibliothèques. Cependant, toutes ces plateformes ne sont pas faciles d’accès pour des raisons de propriété
intellectuelle : D’où le débat houleux dans l’espace scientifique mondial.
8. Bases de données et plateformes de recherche documentaire
a. Bases de données bibliographiques

Une base de données bibliographique est un fichier ou l’ensemble des fichiers informatiques muni ou non d’un
index permettant l’accès à l’information recherchée. Elle ne joue qu’un rôle essentiellement signalétique, donc
d’orientation. Pour que le chercheur puisse accéder au contenu du document, il faut automatiquement se rendre à la
bibliothèque ou encore avoir accès à la banque de données.

De manière très régulière, au cours d’une recherche documentaire, les chercheurs tombent le plus souvent sur
des bases de données et ont toutes les difficultés pour accéder au contenu. Il faut noter que les bases de données ne
jouent que des fonctions référentielles et de marketing. Leur accès est plus facile par rapport aux banques de données.
C’est pour cette raison qu’il faille passer par une plateforme documentaire pour avoir accès à certaines informations.
8. Bases de données et plateformes de recherche documentaire
b. Plateformes de recherche documentaire

L’avènement du numérique et surtout de l’internet dans le monde a favorisé la circulation des idées et surtout de
l’information. Les plateformes de’ diffusion documentaire sont une aubaine pour les chercheurs. Ces plateformes
font partie du web invisible, c’est-à-dire cette partie du web dont l’accès se fait aux moyens d’un nom d’utilisateur et
d’un mot de passe. Si le chercheur ne dispose pas de la clé d’accès il est véritablement difficile pour lui d’entrer en
possession des meilleurs informations.

Dans le domaine de la science la plupart des disciplines, du moins dans les pays développés dispose d’une
plateforme de diffusion scientifique. Certains gouvernements ont donné accès libre à leur site. Le problème se pose
dans les universités des pays sous-développés, comme en Afrique où le numérique et l’Internet n’ont pas
véritablement pénétré les habitudes.
Tout compte fait, le chercheur doit rechercher plus l’information (articles et publications) de son domaine de
connaissance. Les plateformes disciplinaires offrent des informations actualisées et parfois instantanées. Ces
informations peuvent être des ouvrages ou même des revues scientifiques. Il est très difficile de donner dans cet
ouvrage un répertoire qui récapitule toutes les plateformes de diffusion documentaires dans le monde. Chacun doit
faire des efforts pour les identifier dans son domaine de connaissance.
9. Principales normes de rédaction bibliographique

Une norme bibliographique en guise de rappel, est la description standardisée des éléments représentatifs d’un
ouvrage ou d’un document. Il s’agit de l’auteur, du titre, de l’éditeur et de l’importance matérielle de l’ouvrage ou du
document en question. L’ensemble des références bibliographiques forment donc ce que nous appelons bibliographie.
La rédaction d’une bibliographie obéit strictement à des normes. Il existe dans le monde d’aujourd’hui plusieurs
normes de rédaction bibliographiques dont les plus célèbres sont la norme APA (American Psychological
Association) et la norme IEEE (The Institute of Electrical and Electronic Engineers).
9. Principales normes de rédaction bibliographique
a. APA

C’est un protocole de rédaction bibliographique créé par l’American Psychological Association. Cette norme
utilise la méthode auteur-date. Elle est le style le plus répandu dans le monde actuellement car elle s’adapte à
plusieurs discipline. Toutes les déclinaisons de la norme APA se trouvent dans la 7e édition qui a vu le jour en 2019.
Néanmoins, cette norme a connu plusieurs adaptations surtout en France et au Canada avec l’APA de l’UdeM, l’APA-
Provost et l’APA-UdeS
9. Principales normes de rédaction bibliographique
b. IEEE

La norme IEEE a été créée par The Institute of Electrical and Electronic Engineers. Elle est une norme très
adaptée dans le domaine des sciences informatiques et électriques. Ici, la date apparait à la fin, que ce soit pour
l’ouvrage, les chapitres d’ouvrages ou les périodiques. C’est cette spécificité qui la différencie de la Norme APA.
10. a. Générateurs des références bibliographies

Les générateurs automatiques des références bibliographiques sont nés de l’évolution des applications
informatiques. Ils mettent le chercheur à l’abri des potentielles erreurs qui peuvent survenir dans la rédaction des
références bibliographiques, tout en lui facilitant le travail de collecte des données bibliographiques. Il existe
plusieurs types de générateurs des références bibliographiques, mais les plus courants sont ZOTERO et ENDNOTES.
10. Générateurs des références bibliographies

Les générateurs automatiques des références bibliographiques sont nés de l’évolution des applications
informatiques. Ils mettent le chercheur à l’abri des potentielles erreurs qui peuvent survenir dans la rédaction des
références bibliographiques, tout en lui facilitant le travail de collecte des données bibliographiques. Il existe
plusieurs types de générateurs des références bibliographiques, mais les plus courants sont ZOTERO et ENDNOTES.
10. Générateurs des références bibliographies
a. ZOTERO

ZOTERO est un logiciel de gestion des références bibliographiques créé en octobre 2016 par le CHNM (Center
for History and New Media de l’Université George Mason. Il est un logiciel gratuit (open source) qui permet de gérer
des données bibliographiques et des documents de recherche (PDF, images). ZOTERO présente l’avantage d’intégrer
au navigateur web une possibilité de synchronisation des données depuis plusieurs ordinateurs. Il peut aussi
enregistrer une copie de la page web dans le cas des articles scientifiques et archiver les données. Compte tenu de ces
avantages dont certains seront directement découverts après l’installation du logiciel, il faut noter pour conclure que
ZOTERO est un véritable outil d’accompagnement du chercheur.
10. Générateurs des références bibliographies
b. ENDNOTES

A l’image de ZOTERO, ENDNOTES s’inscrit parfaitement dans cette mouvance de gestion automatique des
références bibliographiques. Sa première version date 1988. ENDNOTES présente beaucoup d’avantages sur le plan
formel :
• Il Gère des références provenant des plusieurs bibliothèques et bases de données ;
• Il s’insère facilement dans une application de traitement de textes ;
• Il génère des bibliographies en fonction du style désiré par le chercheur ;
• Il est capable de partager ses références et gérer les fichiers associés tels que le PDF et les images.

ENDNOTES est une open source qui s’installe facilement sur n’importe quel système d’exploitation. Il suffit juste de
télécharger le logiciel en question et suivre le guide d’installation.
10. Générateurs des références bibliographies
c. MENDELEY

C’est aussi l’un des générateurs les plus importants en matière de bibliographie. MENDELEY a vu le jour en
2008, développé par la firme Mendeley Ltd. De nos jours, nous sommes à la version 1.19.8. En dehors des fonctions
bibliographiques qu’il assure, ce logiciel est aussi destiné à la gestion et au partage des travaux de recherche. Il
s’installe dans tous les systèmes d’exploitation : Microsoft, Macintosh, Linux…
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
La bibliographie se trouve à la fin d’un texte académique (juste avant les annexes). Il s’agit de la section dans
laquelle les sources utilisées sont répertoriées afin que le ou la lectrice puisse les retrouver. Les références sont
organisées par ordre alphabétique, avec une double interligne entre chacune et une indentation à gauche à partir de la
2nde ligne.

Une référence bibliographique est composée de 4 éléments :


• Auteur : qui est responsable de ce travail
• Date : Quand ce travail A-t-il été publié (voir réédite et où traduit) ?
• Titre 2, comment le travail s’intitule Il ?
• Source : Comment puis-je consulter ce travail ?
Les abréviations dans la bibliographie
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
1. L’auteur
Un auteur peut être un individu, plusieurs personnes, un groupe (Institution, agence gouvernementale ou non, virgule, entreprise, collectif) ou la
combinaison de ces éléments.

Le nom de famille de l’auteur apparaît en premier. Il est suivi d’une virgule, puis de l’initial d’un prénom de l’auteur.

L’ordre des noms des différents auteurs doit suivre celui indiqué sur la source ; il ne faut donc 0as les classer par ordre alphabétique. Il doit toujours y
avoir une virgule après le nom de l’auteur.

Si l’auteur est une organisation (ou entreprise), le nom de celle-ci est suivie d’une virgule.

Dans le cas où l’auteur est une organisation, le nom de celle-ci dans la bibliographie ne doit pas apparaître sous une forme abrégée.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
1. L’auteur
Il faut séparer les noms de chaque auteur par une virgule, même lorsqu’il a que deux noms liés par une esperluette

Il ne faut pad mettre de virgule avant l’esperluettes s’il s’agit de deux groupe d’auteurs, deux organisations,

Lorsqu’il y a 20 auteurs ou plus, il faut indiquer le nom des 19 premiers auteurs, suivis de points de suspension… avant le nom du dernier auteur. Il
ne faut pas ajouter d’esperluettes.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
1. L’auteur
Il faut mentionner le nom de l’auteur tel qu’il apparaît sur le document dont inclut les traits d’union, accents, particules, etc

Lorsqu’un prénom est composé Et contient les traits d’union, il faut inclure ce dernier dans les initiales tout en ajoutant un point après chaque initiale.

On ajoute une virgule et une et une espace après chaque point suivant initial (sauf s’il s’agit de la dernière initiale) et on utilise une virgule pour
séparer les initiales de termes comme << junior>> (jr.)
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
1. L’auteur
S’il n’y a pas d’auteur (inconnu ou indéterminé), il faut déplacer le titre du document à la place de l’auteur (avant la date) et le faire suivre d’un point.

Si l’auteur n’a qu’un seul nom ou un nom inséparable (comme un pseudonyme) , il faut utiliser ce nom complet sans abréviation dans la
bibliographie (et dans le texte) et ajouter un point. Après le nom de l’auteur.

Il ne faut pas inclure les titres ni les grades universitaires (Dr ou PhD) dans la référence.

Si le symbole @ fait partie du nom d’utilisateur de l’auteur (pseudonyme sur Instagram par exemple) Il faut le conserver et faire suivre le nom d’un
point si l’auteur est désigné comme « anonyme », il faut simplement utiliser ce terme.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
2. La date
La date fait référence à la date de publication et peut prendre plusieurs formes :
• Année,
• Année jour et mois
• Année et moi
• Année et saison.
• Plage d’années
Elle apparaît entre parenthèses et est suivie d’un point. Pour certains documents comme les articles de revues et de magazines, On cite aussi le mois
et le jour : L’année apparaît en premier et est suivie d’une virgule, puis du jour et du mois (saison).

En l’absence de date il faut ajouter la mention « s. d. » (« Sans date »)


11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
2. La date
Pour les travaux non publié s (ou non officiellement) ou en cours, il faut indiquer l’année de réalisation.
Si le travail est accepté pour publication mais n’est pas encore publié, il faut utiliser « sous presse » à la place de la date.
Pour les documents en ligne, il est préférable d’utiliser la date de la dernière mise à jour du travail et non la date de publication.
Pour les documents en ligne fréquemment modifiés, il faudrait également indiquer une date de consultation qui apparaît avant l’URL de la source.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
3. Le titre
Le titre peut désigner :
1. Le nom du travail indépendant, (livre entier, rapport thèse, mémoire, film, Podcast, etc.) :
• Le titre du travail apparaît dans la référence dans l’espace réservé aux titres.
• Il doit être en italique.
• Après le titre, il est possible d’ajouter des informations supplémentaires entre parenthèses : Edition (éd.), volumes (Vol.).

2. Le nom d’un travail faisant partie d’un ensemble plus important (article de périodique, chapitre de livres, épisodes de séries tv, etc)
• Le titre de l’article au chapitre apparaît au niveau de l’espace du titre, alors que le titre de l’ensemble de la revue ou du livre apparaît au niveau
de la source.
• Le titre du travail ne doit pas apparaître en italique ni être mis en guillemets.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
3. Le titre
Pour faciliter l’identification d’un travail, il est possible d’ajouter des informations entre crochets : livres audio, film, vidéo YouTube, photos logiciel,
application mobile, base de données, thèse ou mémoire.

En absence de titre, Il faut simplement inclure une description du document entre crochets à la place. Il est pertinent de mentionner le type de
document.

Lorsqu’il s’agit d’un poste sans titre issu des réseaux sociaux, il faut indiquer en Italie les 20 premiers mots du poste ou du commentaire, ainsi qu’une
description du document rentre crochets.
11. Citation des sources APA dans la bibliographie.
4. La source
La source permet aux lecteurs de localiser et de retrouver le travail cité. Comme pour le titre, on retrouve 2 catégories de sources :
1. La source d’un travail unique :
• La source d’un travail unique est la maison d’édition la base de données, le site internet ou le réseau social.
• En fonction du type de document, il est possible d’ajouter une url ou un Dol.
2. La source d’un travail qui fait partie d’un ensemble :
• La source de ce type de documents, par exemple, un chapitre est celle du plus grand ensemble par exemple le livre .
• Il est aussi possible d’ajouter une url ou un Dol
La référence bibliographique des travaux associés à un lieu spécifique comme une conférence, doit aussi inclure des informations sur ce lieu, url ou
Dol, (le cas échéant)
Conclusion
La recherche documentaire est une réponse incommensurable aux besoins de l’information. C’est un exercice
qui occupe environ 50 à 60 % du temps d’un chercheur, car il lui permet de mobiliser les documents et surtout de
l’information qui pourra l’aider à construire et mâturer l’introduction générale et la revue de la littérature et le cadre
théorique du thème sur lequel il va porter ses analyses.

La recherche documentaire est aussi une technique dont il faille maitriser les contours, afin de collecter au maximum
les documents qui sont intéressants dans la conduite des travaux de recherche. Que ce soit en bibliothèque ou sur le
net, il est important à un chercheur de mieux connaitre les règles et les procédures de recherche utilisant toutes les
techniques en la matière afin d’éviter une perte de temps.
Bibliographie
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Universitaire de Montréal ;
2. Stern P, Schoettl J. (2019). La recherche documentaire, En ligne www.cairn.info/la-boite-a-outils-du-
consultant, consulté le 17 janvier 2022 ;
3. Darrobers M., Le Pottier N. (1994). La recherche documentaire, Paris, Nathan,
4. Mercier A., Beigbeder M. (2006), Calcul de pertinence basée sur la proximité pour la recherche d'information,
Lavoisier, En ligne https://www.cairn.info/revue-document-numerique-2006-1-page-43.htm consulté le 23 janvier
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5. Simonnot B. (2006), De la pertinence à l’utilité en recherche d’information : le cas du Web, recherches récentes
en sciences de l’information, En ligne https://www.cairn.info/revue-document-numerique-2006-1-page-43.htm
6. Lamprier S. et al. (2010). Organiser les résultats d'une recherche d'information : clustering, répartition de
l'information et facilite d'accès, Lavoisier, En ligne https://www.cairn.info/revue-document-numerique-2010-1-page-
9.htm
7. Cazabon M., Dussert-Carbone I. (2007). Le catalogage : méthode et pratiques, Tome I, les monographies
imprimées, les ressources continues, Paris : Editions du Cercle de la Librairie.
8. Mesguich, V. ; Thomas, A. (2007). Net recherche : le guide pratique pour mieux trouver l’information utile.
Paris : ADBS.
9. Fouchard, G. (1999). Recherches sur Internet. Paris : Campus-Press.

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